Salut les sériephiles,
Aujourd’hui, pas de série à décortiquer ni de film mémorable à partager ou de bon plan sorties. Non, juste quelques pensées sur ce genre de journée où l’on se laisse doucement happer par la magie – ou la paresse – de la météo hivernale. Bref, il neige, comme vous avez déjà dû le voir 150 fois aujourd’hui sur les réseaux, mais ça faisait longtemps que je n’avais pas proposé un article 100% blabla ici.
La neige a décidé de jouer les trouble-fêtes sur toute la région parisienne où j’habite. C’était hyper hypnotisant dès le milieu de matinée et c’était un vrai plaisir de les voir enfin retomber ces flocons. Qu’importe si j’avais RDV 15 minutes dehors à 10h, qu’importe si j’ai ressorti un masque Covid ce matin pour me protéger du froid (parce que désolé, il n’y a pas mieux qu’un masque Covid quand il fait froid et qu’on a trente minutes de marche en vrai).
Alors, forcément, j’étais bien équipé pour parer le froid quand on m’a annoncé que je pouvais quitter le taf à 15h au lieu de 19h30 aujourd’hui. On peut difficilement faire plus cool. Cela me libérait d’un coup quatre heures pour les corrections de copies ou les rattrapages de séries. Pourtant, que dalle, une fois dans le train à regarder les rails enneigées défiler sous mes yeux, j’ai plutôt eu la brillante idée de prendre un détour en rentrant chez moi, histoire de passer par des quais et le parc de ma ville. Sans regret.
Certes, ce n’est pas hyper productif, mais il fallait bien profiter que ce soit si peu cher de se faire plaisir. Il neige, les flocons tombent, recouvrent (à peine) le sol : faut en profiter. Demain, tout ça sera une pataugeoire désagréable et pleine de plaques de verglas, mais au moment de rentrer, c’était juste kiffant.
Inévitablement, une fois rentré, mission numéro un : faire un chocolat chaud. Parce que oui, s’il y a bien une chose que l’hiver m’apprend chaque année, c’est qu’on n’affronte pas ce genre de météo glaciale sans un peu de réconfort liquide. La neige, c’est encore plus sympa derrière une fenêtre. Moi, je gère ça avec un plaid, une tasse dans les mains, mon portable dans l’autre.
Le problème, c’est que ce combo chocolat chaud + plaid a un effet secondaire : la flemme. Une énorme flemme. Pas de séries, pas de livres, pas même l’envie de scroller sur mon téléphone finalement. Juste une grosse envie de profiter de ce moment pour… rien faire. Et honnêtement, ça fait du bien, alors voilà, j’en parle ici et tant pis pour l’article que j’avais prévu et rédigé pour aujourd’hui. Il sera encore temps de le poster demain (on parlera X-Men, parce que pourquoi pas ?).
Cela dit, je vous rassure, ma journée n’est pas terminée. Il y a un truc qui pourrait bien me motiver à bouger un peu d’ici trente minutes : la raclette de ce soir. Ben oui. Faut bien la préparer, parce que franchement, y a-t-il une meilleure façon de finir une journée comme ça ? Entre le fromage fondu, les patates (qui seront des frites parce que je n’ai pas fait les courses, Y A QUOI ?), et la simple idée de manger comme si la neige allait me bloquer chez moi pour trois jours, c’est clairement la soirée parfaite. Je sais, je sais, dans trois jours, il fera 18 degrés (le réchauffement climatique n’existe pas, hein) et même demain matin, il faudra probablement que j’affronte les transports en commun et les plaques de verglas, mais laissez-moi dans mon déni.
Les séries n’ont aucune chance face à une raclette : la soirée qui se profile va me redonner le sourire bien plus que les derniers dramas de 9-1-1 n’ont su le faire. Et puis, j’habite à trois minutes à pied d’un ciné, alors regardez-moi bien aller digérer tout ça devant un film plutôt qu’une série. Bref, une fois de plus, ce soir, le froid, la neige, et la flemme ont gagné sur les séries. Et bizarrement, je ne m’en plains pas. De toute manière, mon rewatch Buffy/Angel a bien avancé puisque ça y est, la saison 5 est enterrée (sans jeu de mots) et le détour à Pyléa terminé.
Et vous, ce soir, vous binge-watchez tout sous un plaid, ou vous cédez aussi à l’appel de la flemme et du fromage fondu ?





Voilà un point qui traumatise toujours le frileux en moi : vous avez remarqué comme les acteurs ne sont jamais vraiment couverts sous la neige ? Et vas-y que je laisse mon manteau ouvert, et vas-y que je mets une écharpe mais qu’elle ne couvre ni ma gorge, ni mon décolleté… mais comment font-ils ? Un des exemples les plus marquants reste celui de
Bon, pour la défense de cette série, il était question d’adapter
Combien de couples de séries ont eu la chance de s’embrasser et de voir alors la neige se mettre à tomber ? La petite musique d’ambiance s’installe à chaque fois, les flocons tombent et les personnages passent un moment entre eux, moment forcément romantique. Cela peut être une demande en mariage qui se termine sous la neige, ou tout simplement un premier baiser qui provoque la neige, mais toujours, l’amour apporte de la neige. Pff. Si c’était si simple d’avoir de la neige, on en aurait eu plein dans nos vies, croyez-moi ! Et en plus, la neige, ce n’est pas forcément romantique non plus quand on est tout seul, hein. Et même en couple, je suis sûr que le côté « oh pardon je me suis cassé la gueule sur toi alors que je voulais te faire un câlin », ce n’est pas si romantique que ça. Bref, ce cliché est FAUX et puis c’est tout.
Que le dernier plan tourné pour la série soit un enterrement sous la neige est assez symbolique, mais ce n’est pas la seule série à associer la mort à la neige. Difficile de ne pas parler de Game of Thrones alors que je ne l’ai pas vue, ou de Smallville qui avait aussi proposé un enterrement sous la neige… En tout cas, la neige est synonyme d’un froid perçant et d’une absence de vie chez un certain nombre de plantes, alors pourquoi pas chez l’être humain ? Et c’est bien malgré moi que je dois dire que ce cliché est VRAI… Je ne suis pas sûr que mes plantes survivent à la vague de froid de cette tombée de la neige. Oui, j’ai du chauffage chez moi, mais la nuit je coupe… Et je n’aurais pas dû, je crois.
Mon exemple est un peu alambiqué, parce que la série se déroule en Norvège, évidemment qu’il neige et qu’ils ont tout le matériel nécessaire pour s’en sortir… Il n’empêche que c’est un réflexe qu’on voit dans certaines séries : dès les premiers flocons, tout le monde a à portée de main tout ce qu’il faut pour faire face, histoire de se lancer dans les batailles de boule de neige et les moments funs en luge. Je pensais que c’était quelque chose de faux… mais finalement, c’est bien VRAI. La preuve, quand je me suis promené tout à l’heure dans ma ville, j’ai croisé tout un tas de familles en train de faire de la luge. Je suis sûr que les parents attendaient ça depuis des plombes, ce n’est pas possible autrement.