Grey’s Anatomy – S18E01

Épisode 1 – Here Comes the Sun – 16/20
Très sincèrement, l’épisode paraît plutôt routinier pour un début de saison. Même si un retour inattendu m’a fait m’arracher quelques cheveux et même s’il y a une scène que je n’oublierai pas de sitôt, je ne suis pas sûr que l’ensemble de l’épisode restera vraiment dans les mémoires. Et comme souvent, je suis frustré par l’absence de développements pour certains – il n’y a pas assez de temps en un épisode pour voir tout le monde.

Spoilers

Meredith retrouve une vieille connaissance qu’on avait oublié (lien ci-dessous) lors d’un voyage dans le Minnesota alors que la vie reprend son cours à l’hôpital.


C’est qui Nick ? C’est un ancien patient et un chirurgien. C’était il y a quatre ans, dans cet épisode :

Grey’s Anatomy – S14E17

Épisode 17 – One Day Like This – 17/20 Coupe budgétaire ? Économie ? Voilà un épisode qui tourne avec un casting extrêmement réduit, mais qui tourne bien quand même. On sent un scénario qui s’éclate à faire parler les personnages, et les faire parler encore plus. Après 14 saisons, la série peut se le…


What are you gonna do, Meredith ? You survived the unthinkable.

Ils ne sont pas très inspirés : la série commence exactement comme Station 19 cette saison, avec un petit message d’Ellen Pompeo pour nous expliquer que la série ne parlera plus de la pandémie… et c’est toujours une erreur à mon sens. Ensuite, la première scène n’est pas bien subtile : un cauchemar de Meredith nous ramène à la saison 1, grosso modo, et à Eillis qui engueule sa fille parce que même si elle survit encore à l’inimaginable, elle est toujours debout à faire des taches de merde à l’hôpital. Euké. J’ai aimé son réveil, qui faisait un joli parallèle à son réveil dans le pilot, mais bon.

Au moins, la série se recentre sur Meredith cette année. C’est déjà ça de pris. Elle n’oublie pas non plus qu’on nous a vendu un cliffhanger avec son spin-off – et elle nous le ramène avec un Maggie et Winston qui rentrent de lune de miel pour mieux tomber dans l’embouteillage provoqué par les drogués renversant un camion de pompiers. Oups.

On apprend juste que Maggie ne peut pas opérer parce qu’elle s’est foulée le poignet. On verra à quoi ça correspond pour plus tard dans la saison, j’imagine que ça aura un impact. Pendant ce temps à l’hôpital, parce que c’est une série médicale quand même, Bailey s’occupe de quelques patients et est interrompue par Cormac voulant l’inviter à dîner. Il cherche des potes pour ses fils. Ben voyons. La scène était étrange, mais je comprends bien que les scénaristes essaient d’intégrer davantage Cormac.

Il se retrouve ainsi à faire des entretiens d’embauche avec Bailey et Maggie tout juste revenue de lune de miel. Pourquoi pas. C’était rigolo avec tout le monde lui demandant pourquoi elle avait une attèle – et une réponse que personne ne veut vraiment savoir alors que Winston a mal à l’épaule lui aussi. Allez, c’était marrant.

En plus, j’aime bien l’actrice qui se retrouve à jouer les chirurgiennes plastiques pour cet épisode. Elle s’appelle Dr Lin et est embauchée de manière parfaitement improbable par Richard interrompant son entretien parce qu’il a besoin d’elle pour venir en aide au type à la face explosée dans l’épisode de Station 19. C’était marrant à voir, et rassurant de voir que la série n’avait pas tout oublié du covid non plus.

Ben oui, en plus de tout le reste, Dr Lin finit par refuser le poste parce qu’elle travaille avec Levi sur la reconstruction faciale du monsieur et… elle ne trouve pas Levi à la hauteur de ses attentes pour un résident. Pauvre Levi, je sens qu’il va prendre cher, parce qu’elle s’en plaint à Miranda et Richard. Ce dernier n’est pas loin de la supplier de reconsidérer l’offre d’emploi, promettant de mettre à niveau les résidents dont le niveau n’est pas au top… à cause de la pandémie. C’est bien pensé de la part des scénaristes, je trouve.

De son côté, Meredith rencontre un certain David Hamilton qui souhaite la voir parce qu’il va ouvrir une bibliothèque au nom de sa mère… et sérieusement, je sens direct l’intrigue pourrie où on va nous dire qu’il est son père, là. Au secours, j’imagine le pire directement avec cette série désormais. Bailey et Richard envisagent en effet qu’Hamilton ne fait appel à Meredith que pour la recruter. C’est plus logique, et c’est bien ce qu’il fait : il lui offre un laboratoire de recherche sans hésiter… contrairement à Meredith qui hésite aussitôt. Elle a pourtant une jolie carrière et un poste sympa dans son hôpital.

Moi, j’avais juste envie que son possible futur prof se mette à chanter, parce que bon, cet acteur, c’est le père de Zoey’s Playlist et il s’appelle désormais Hamilton. Trop de musique possible. À la place de ça, il est simplement le patient de l’essai clinique qu’il veut proposer à Meredith. Soit. Dans la catégorie des moins « soit », Meredith et Cormac se comportent presque comme un couple en début de relations dans cet épisode quand ils se parlent au téléphone. Trop chelou… ou pas : elle avoue à Nick qu’elle voit bien quelqu’un… avant de changer d’avis.

Bon, bordel. Nick. Qui es-tu ? C’est un perso qui semble boire bien trop d’alcool alors même qu’il parle d’une greffe ? Oh, la greffe de rien ! Oh bordel. J’avoue j’ai googlé un coup pour retrouver la saison, mais il est donc le personnage qui avait permis à Meredith de ressentir à nouveau quelque chose après la mort de Derek. C’était en fin de saison 14 et j’étais carrément partant pour une romance entre eux. Pourquoi changer d’avis quatre ans plus tard, hein ?

Bref, Hamilton propose à Meredith un poste, oui, mais un poste qui irait normalement à un neuro-chirurgien, et elle se retrouve à flirter à nouveau avec Nick des années après, rien que ça. Flirter seulement, pas coucher, elle y tient. Ils auraient pu nous faire un petit flashback, et je suis bien content d’avoir mon blog pour m’y retrouver, hein. Ah sinon, elle a bien eu des rencards avec Cormac, mais celui-ci a tout stoppé car son fils faisait des crises de panique quand il savait son père sur le point d’aller en rencard. Ouais ben envoie ton fils chez un psy, non ?

Si j’imagine le pire, il faut dire qu’on nous ramène la sœur d’Owen dans la série juste pour le mariage de son frère, avec Léo portant un tutu (juste pour le principe ?) et… le mariage est interrompu.

On l’a vu arriver de tellement loin – et littéralement de loin dès que les vélos sont apparus à l’arrière-plan en ce qui me concerne. Leur prêtre de 80 ans se fait renverser par une course de vélo, et j’ai explosé de rire, franchement. De manière traditionnelle, Owen et Teddy enchaînent donc leur non-mariage (à quelques secondes près) par un trajet en ambulance. Et ce qui choque le plus Richard dans cette affaire ? Avoir remplacé Owen aux urgences juste pour qu’il puisse se marier.

Je ne sais pas, félicite-le peut-être ? En tout cas, cette intrigue de courses de vélo en sous-vêtements (c’était plus rigolo avec Emmett) devient le cas de la semaine. D’un côté, on a donc le prêtre qui n’est pas celui que Teddy pensait parce qu’Owen a fait la demande trop tard. Pendant l’opération, on apprend que Riggs n’est plus dans l’équation puisqu’il a rompu avec Megan (c’était bien la peine de nous larguer Meredith) à cause de la pandémie, alors que le prêtre nous fait un arrêt cardiaque et meurt.

Teddy a du mal à ne pas craquer en annonçant à sa femme la mort du prêtre et, en vrai, je la comprends. Il allait les marier quoi. Après, il confondait les mariés entre eux, donc bon, ce n’est peut-être pas vraiment un signe, hein. Megan insiste pour que tout se déroule bien pour eux, et elle aide ainsi Owen à organiser le mariage dans le bar à côté de l’hôpital. Cela faisait une jolie scène de mariage et, franchement, depuis le temps qu’on nous soule avec, je trouve ça bien joué de la part des scénaristes de réussir à nous faire sourire de ce mariage. C’était réussi.

De l’autre côté, nous avons Amelia et Lincoln qui se retrouvent à bosser ensemble sur la même patiente, celle ayant percuté le prêtre. C’est plutôt rigolo, parce qu’Amelia et Lincoln sont en froid depuis qu’Amelia a refusé de se marier avec lui. Ils en sont à transformer les rendez-vous médicaux de leur enfant en thérapie de couple.

Au moins, je trouve que cette partie de l’intrigue est bien mieux gérée que ce que je craignais pour le moment. Ils sont très marrants à voir ensemble, dans les disputes comme dans les moments où ils bossent ensemble, bien forcés de faire équipe et de se rendre compte qu’ils gèrent carrément… C’est qu’ils s’aiment encore aussi, donc c’est bien normal. Le problème, c’est qu’aimer Lincoln et Scout n’est pas assez pour donner envie à Amelia de se marier. Sérieusement, EVIDEMMENT. Elle n’a pas envie de se marier vu la vie qu’elle a eu, vu sa première grossesse et son premier fiancé. Je la comprends… mais Lincoln non. Il en arrive à envisager que tout est fini avec Amelia ? Juste parce qu’elle ne veut pas se marier ? Mais ?

De mon côté, je regrette de ne pas avoir fait un point de Bingo Séries pour les costumes, par contre. Il y a de quoi faire dans cet épisode, et les cheveux de Jo m’ont fait éclater de rire. Débordée par la maternité, elle fait appel à Levi pour l’aider. Celui-ci arrive ainsi en retard à l’hôpital, le pauvre, alors qu’elle, elle pète un câble. Elle finit par avouer à Lincoln que son vrai problème, c’est qu’elle a peur que Luna se sente abandonnée comme elle s’est sentie abandonnée à l’époque. Bon. Elle devrait s’en remettre, c’est juste une peur irrationnelle de jeune maman.

Par contre, les scénaristes n’ont pas intérêt à faire de la merde entre elle et Lincoln. Je ne le sens pas du tout, surtout que Lincoln est en train de partir en vrille par rapport aux saisons précédentes.

 

Grey’s Anatomy (S18)

Synopsis : La saison précédente se terminait sur un mariage heureux… et une demande en mariage malheureuse. Il y avait aussi une adoption et une Meredith qui se remettait enfin sur pied pour un nouveau départ. Encore.

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Pour commencer, j’espérais que voir un épisode de Station 19 me remettrait vraiment à fond dans mon envie de débuter cette saison… mais non ! Par rapport à d’habitude, la série n’a pas eu le temps de me manquer dans l’entre-saison. J’espère quand même que je vais changer d’avis avec ce premier épisode, mais maintenant que je suis spoilé sur le retour d’un personnage en particulier, j’ai juste envie d’en arriver à son épisode. Ce n’est toutefois pas pour tout de suite… Pas grave, je vais attendre.

Ce qui me motive un peu moins ? La franchise laisse de côté le covid. Je comprends l’idée de s’éviter des répétitions – que je ne m’évite pas dans mes articles de toute évidence – mais je suis un peu déçu quand même, parce que ça redonnait du sens à la série de nous montrer des personnages dans les mêmes galères que nous. Après, le masque va rester de rigueur dans l’hôpital, c’est déjà ça de pris.

M’enfin, traiter de la pandémie pendant une saison, puis faire comme si elle n’avait jamais existé… je ne sais pas, il y aura des conséquences sur nos quotidiens pour le reste de nos vies et les personnages en ont vraiment souffert l’an dernier, alors c’est étrange. On verra si je m’y fais.

Voir aussi : Station 19 et Grey’s reviennent, le récap des saisons 5 et 17

Note moyenne de la saison : 15,5/20

S18E01 – Here Comes the Sun – 16/20
Très sincèrement, l’épisode paraît plutôt routinier pour un début de saison. Même si un retour inattendu m’a fait m’arracher quelques cheveux et même s’il y a une scène que je n’oublierai pas de sitôt, je ne suis pas sûr que l’ensemble de l’épisode restera vraiment dans les mémoires. Et comme souvent, je suis frustré par l’absence de développements pour certains – il n’y a pas assez de temps en un épisode pour voir tout le monde.
S18E02 – Some Kind of Tomorrow – 16/20
La saison se poursuit à son rythme de croisière, avec des avancées pour chaque personnage important, l’air de rien. Ces dernières saisons, la série a aussi des messages politiques bien clairs à faire passer, et ils passent plutôt bien à l’écran, je trouve, avec des sujets peu évidents abordés de manière frontale et claire. Honnêtement, ça fonctionne bien.
S18E03 – Hotter Than Hell – 17/20
Yes. Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Apparemment, c’est vrai, et bordel quel plaisir de voir se repeupler l’hôpital d’une âme qui lui manquait bien trop. J’espère un retour définitif à ce stade, car l’épisode est loin d’apporter toutes les réponses à mes questions et de me fournir toutes les scènes que je veux voir. Et le reste des intrigues est sympa aussi, faisant de cet épisode le meilleur de la saison pour l’instant. Franchement, il aurait fallu commencer par-là, tout simplement. Vivement le prochain épisode !
S18E04 – With a Little Help from my Friends – 15/20
C’est un peu déséquilibré cette semaine, avec des intrigues qui littéralement semblent sortir de nulle part et sont ainsi très artificielles quand d’autres mériteraient d’être plus approfondies. Bref, l’épisode veut trop en faire et ça donne quelque chose de parfois brouillon dans la construction de l’émotion voulue par les scénaristes. S’appuyer sur d’anciens personnages, c’est bien, mais il ne faut pas oublier de les réintroduire correctement non plus… Et puis, il en manque certaines ?
Crossover : s05e05 – Things We Lost in the Fire – 19/20
S18E05 – Bottle Up and Explode ! – 16/20
Le déséquilibre est total dans cet épisode qui ne sait pas exactement ce qu’il souhaite être. C’est un crossover qui devrait laisser toute la place à son spin-off mais ne peut pas le faire, et ça fait qu’on passe d’une intrigue à l’autre sans jamais réussir à savoir où l’on en est exactement. Franchement, les émotions ne sont pas autant au rendez-vous que ce qu’elles devraient être, et c’est entièrement à cause du passage d’une intrigue à l’autre. Habituellement, ça me pose moins de problème, mais là, vraiment… ça se sent dans la critique, je ne le cacherai pas : ça m’a énervé.
Crossover : S05E06 – Little Girl Blue – 15/20
S18E06 – Everyday is a Holiday (with you) – 15/20
Un épisode de Thanksgiving tout posé et tranquille pour la série, ça fait du bien. Bien sûr, c’est un peu tôt pour Thanksgiving, mais ce n’est pas comme si ABC allait diffuser des épisodes jeudi prochain, non plus. La série se remet donc à son rythme de croisière et propose d’avancer sur plusieurs intrigues et dynamiques de personnages. C’est mignonnet comme tout, avec ses moments de dramas et ses moments normaux. J’ai bien aimé, mais je sais qu’il sera vite oublié cet épisode.
S18E07 – Today is a Fairytale – 15/20
Comme chaque fois, l’épisode est dense et concentré en une multitude d’intrigues, mais ça marche bien car les scénaristes ne cherchent pas à tout prix à caser tous les personnages dans l’épisode. Et comme il me manque des personnages que j’aime moins, ça ne me dérange pas plus que ça. Ce qui me bluffe le plus dans cet épisode, c’est surtout qu’il arrive à me faire apprécier une intrigue que j’avais décidé de détester avant même qu’elle ne commence tant je ne voulais pas la voir… et voilà, de bons acteurs et une écriture efficace plus tard, je me retrouve à envisager ce que je ne voulais pas voir. Pff.
S18E08 – It Came Upon a Midnight Clear – 15/20
La série recycle ses intrigues de manière bien visible à deux ou trois reprises au cours de ces quarante minutes, et c’est inévitablement frustrant quand elle le fait… Mais en même temps, l’épisode a de bons rebondissements quand même et se dirige vers de bons cliffhangers. Une bonne mi-saison comme ils savent les faire, donc.
Crossover : S05E09 – Started from the Bottom – 17/20
S18E09 – No Time to Die – 15/20
L’épisode ne me donne pas ce que j’espérais, alors j’ai du mal avec. Il y a de bonnes intrigues, il y a quelques sentiments de déjà vu, mais de nouvelles idées qui fonctionnent, des dramas qui auront un impact pour la suite… Bref, c’est efficace, mais tout de même, j’ai du mal avec certaines mauvaises nouvelles et avec les décisions de la plupart des personnages.
S18e10 – Living in a House Divided – 16/20
J’ai eu tendance à dire que la série tournait en rond ces derniers temps et je continue de le penser, mais face à ce genre d’épisode, je me rends compte aussi que je n’ai vraiment pas envie qu’elle s’arrête pour la qualité d’écriture de certains personnages et de certaines scènes. Dans les deux cas, la série sait se rendre unique et prendre la liberté de mettre en scène ce qu’on ne voit nulle part ailleurs alors qu’il faut en parler. L’avantage d’être un mastodonte de la télévision américaine, j’imagine.
S18E11 – Legacy – 15/20
Un épisode qui n’invente rien, mais à quoi bon inventer de nouvelles choses quand on a une série qui a ses habitudes et qui fonctionne très bien comme cela. J’ai aimé cet épisode parce qu’il prend le temps comme il faut de développer chaque personnage et chaque intrigue. Je ne sais pas si j’en retiendrais grand-chose et il est probable que comme beaucoup d’autres, je finisse par l’oublier tout à fait, mais en attendant, c’est un moment de divertissement efficace.
S18E12 – The Makings of You – 13/20
Je suis dérouté par cet épisode, mais je pense que c’est le but des scénaristes aussi. Ils s’aventurent vers un format un peu différent et reviennent à ce qui pourrait être le cœur de la série. Seulement, autant je le réclame d’habitude, autant le faire en séparant les personnages n’était pas la meilleure des idées. Je cherche encore à comprendre quel était le but de l’épisode pour du plus long terme là.
Crossover : S05E13 – Cold Blue Steel and Sweet Fire – 15/20
S18E13 – Put the Squeeze on Me – 15/20
D’accord, la série vieillit, mais pour moi, ça reste un plaisir de découvrir de nouveaux épisodes. Genre, c’est assez terrible côté critique, particulièrement critique sans spoilers, car j’en dis toujours la même chose, mais c’est vrai. Son rythme de croisière fonctionne, elle peut continuer encore vingt ans sans le moindre problème. Bref, j’aime cette saison aussi, même si elle a certaines intrigues moins prenantes que d’autres.
S18E14 – Road Trippin’ – 16/20
L’épisode fonctionnait un peu mieux que le précédent non pas grâce aux personnages sur lesquels il se centrait, mais grâce au retour à une intrigue qui sert davantage de fil rouge pour la suite (et fin) de la saison qui approche déjà à grands pas. Le temps file vite, tout de même, surtout quand on rattrape trois épisodes dans la même journée.
S18E15 – Put It to the Test – 18/20
Non, l’effet nostalgie ne fait pas toujours tout, mais je dois avouer que cet épisode sait le ménager comme il faut pour nous donner envie d’y croire et d’aimer à nouveau la série. Le nouveau risque qui plane sur l’hôpital pour la dernière partie de cette saison devrait exister depuis quelques années déjà, mais je l’aime bien et ça devrait permettre de redonner un peu de sens à toutes les intrigues grâce à un fil rouge donnant envie de découvrir la suite.
S18E16 – Should I Stay or Should I Go ? – 16/20
La série ne me manquait pas spécialement pendant tout ce temps où je ne l’ai pas regardée, mais je replonge dedans hyper vite et avec plaisir. C’était un bon épisode, qui pour la première fois laisse entrevoir certains aspects importants de quelques personnages. On sent bien que ça évolue et ça bouge au sein de l’hôpital, même si c’est très lent à se faire. Et puis, il y avait cette voix de la raison tout au long de l’épisode qui était quand même vachement cool.
S18E17 – I’ll Cover You – 15/20
J’ai préféré la manière dont cet épisode ménageait ses effets et ses surprises, tout en prenant le temps de développer certains personnages… mais je suis quelque peu frustré de me rendre compte que d’autres personnages sont trop ignorés ou sous-exploités par les scénaristes. Ce n’est pas nouveau, ça arrive souvent, sauf que ça donne un épisode qui est certes divertissant, mais qui donne l’impression de gagner du temps sur quelques intrigues.
S18E18 – Stronger Than Hate – 14/20
C’est un étrange épisode qui, pour le coup, comble vraiment le temps avant la fin de saison en deux parties. Je ne sais pas si c’était vraiment nécessaire… Mais bon, on va faire avec. Il y a donc une partie de l’épisode qui est un peu plus fun et légère, une intrigue qui est là pour combler le temps et une autre qui vise à faire passer un message, mais le fait avec tellement peu de subtilité que ça en devient presque bizarre par moments.
S18E19 – Out for Blood – 17/20
C’est un bon épisode qui prépare le terrain pour le dernier de la saison, en s’appuyant sur des répliques des épisodes précédents et en faisant assez naturellement évoluer les intrigues vers quelque chose de nouveau, sans perdre de vue son envie de faire dans le social, une fois de plus. Parfois, c’est très attendu, parfois, c’est surprenant. Bref, c’est un bon épisode et j’espère une conclusion qui redonnera encore plus de souffle à la série.
S18E20 – You Are the Blood – 19/20
Ce ne peut pas être un 20/20 car je ne sais vraiment pas vers quoi se dirigera la série après cet épisode, mais eh, 400 épisodes, ça se fête franchement ! C’est assez dingue de les voir enchaîner les records comme ça et se débrouiller pour toujours avoir des histoires à raconter. Cette année, ils ont tenté de vraiment renouveler certaines choses, tout en faisant du neuf avec du vieux. C’est efficace et ça mène à une jolie conclusion de série. Euh pardon, de saison.

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NCIS S18E16 (express)

Épisode 16 – Rule 91 – 14/20
Pardon, mais alors quelle déception. D’accord, cet épisode a réussi à me laisser bouche bée à un moment donc c’est probablement une bonne fin de saison, mais il se passe quelque chose qui semble avoir été écrit avec les pieds. Je ne comprends pas trop comment certaines décisions ont pu paraître à quelqu’un être une bonne idée.

Spoilers

Les capacités de tir de Bishop surprennent Torres et McGee alors que Gibbs continue de faire équipe avec sa journaliste préférée.

Par où commencer ? Le meilleur, probablement, à savoir l’intrigue fil rouge de Gibbs, qui continue de m’intéresser. C’est inattendu de le voir explorer une nouvelle facette de sa personnalité comme cela et il y a de bonnes idées dans cette intrigue de serial killer. En revanche, je ne comprends pas à quel moment il s’est dit qu’ils étaient peut-être sur écoute. C’était surtout pour donner quelque chose à faire à Kasie dans cet épisode final ?

Si c’est ça, j’ai bien une idée de scène qui aurait pu être possible, hein. Bon. Je suis furax, je ne vais pas pouvoir le cacher très longtemps, autant l’écrire tout de suite. Avant d’y arriver, je finis sur Gibbs, donc, et son bateau qui finit par exploser. On ne saura jamais comment il est sorti de sa cave, mais il n’aura pas fait long feu en tout cas, surtout qu’il brûle sur l’eau.

Le cliffhanger est très efficace. Je n’aurais pas aimé qu’on nous lâche sur un Gibbs possiblement mort, parce que ça n’aurait convaincu personne. Là, au moins, son soubresaut et ce moment où il se met à nager, c’est efficace. J’imagine qu’il feint sa mort pour mieux coincer le serial-killer à un moment ou un autre, et ça peut me donner envie de revenir. Un tout petit peu.

Après avoir abandonné la série des années à cause du départ de Ziva, je suis à deux doigts de faire la même chose pour le départ de Bishop. Je m’en veux de m’être laissé avoir une fois de plus. En tout cas, la saison 19 se met bien dans la merde avec les départs successifs de Jacqueline et Bishop, en plus d’une présence à l’écran réduite pour Gibbs. Et puis, les femmes, cette saison ! La femme de Palmer, Jacqueline, Emily, Bishop… Vont-elles toutes quitter le navire Rule 91 qui explose ? 

Ce n’est pas nouveau que j’ai du mal avec le traitement des personnages féminins de la série, mais là, on marque encore un beau tournant dans la série qui se sépare de Bishop après sept saison sans la moindre raison claire ? L’actrice confirme le départ de son personnage, les autres acteurs aussi, ça ne semble pas être juste un teasing pour qu’on regarde la saison 19.

Elle se fera sans mon personnage préféré, sans raison. BON. Be careful what you wish for ? Cela fait plus d’un an que j’attends que la série traite ENFIN cette fameuse intrigue cachée pour le personnage, avec ce mystérieux SMS en fin de saison dernière et plein de sous-entendus de temps à autres. Cela finit par sortir de nulle part dans cet épisode, lorsqu’on découvre que Bishop aurait fuité volontairement des dossiers de la NSA.

Mouais. Personne n’y a cru, évidemment, pas même lorsqu’elle avoue, et on comprend donc qu’il s’agit surtout d’une grosse affaire qu’elle monte de toute pièce pour s’enfuir suivre de nouvelles aventures ailleurs, avec l’alliée de Ziva. Mais ? Enfin, l’épisode nous la présente comme vraiment coupable et comme capable de cacher bien des choses à ses équipiers… Ce qui est presque pire qu’une affaire montée de toute pièce pour prendre le large.

Certes, elle suit le conseil de Gibbs au passage, et ça donne davantage de relief aux scènes entre les personnages dans l’épisode précédent et celui-ci. Il n’empêche que c’est énervant ! Je ne comprends pas qui a pu se dire que c’était une bonne idée de se séparer du personnage en entachant sa réputation auprès de ses collègues, à l’exception de Torres. Et si je suis bien content qu’elle obtienne sa scène avec McGee en cours d’épisode pour s’enfuir, elle ne lui laisse aucune explication. Elle n’adresse même pas un au revoir à Kasie ou à Jimmy ? Après l’année qu’ils viennent de passer ? Après le covid ? PARDON ? 

Je veux bien qu’elle poursuive sa carrière dans une mission sous couverture en secret et tout, pas de souci, mais un peu de cohérence avec le personnage, bordel. Et donc, elle a également une scène avec Torres pour nous dire à demi-mot qu’il s’est peut-être passé quelque chose entre eux lorsqu’ils ont eu cette fameuse conversation. Bishop n’avait pas prévu que Torres et elle arriverait. AH. Ben quand même, pardon, mais elle est censée être plus maligne que ça !

Le baiser, c’est vraiment du fan service qui ne sert à rien. Les gens sont restés huit ans pour avoir droit à un au revoir bâclé ? Merci bien. Et le pire, c’est franchement que ça faisait un an que je voulais voir se dérouler l’intrigue autour de Bishop. J’avais l’impression qu’on allait avoir un truc énorme la concernant, un arc super sympa… tout ça pour avoir trois pauvres scènes bâclées où on la voit dégager sans ménagement ?

Pire que tout, on lui donne plus de scènes avec sa remplaçante qu’avec ses coéquipiers, finalement. Parce que, oui, pour ne rien arranger, on nous ramène l’agent Knight, dont le bureau semble situé exactement au même endroit que celui des agents de la B team, portée disparue dans l’épisode alors que ça aurait pu être l’occasion. Je n’aime toujours pas l’agent Knight qui fait vraiment pièce rapportée maladroitement, là. Quant à l’actrice, j’ai trop l’impression qu’elle joue mal, désolé !

Et pourquoi on nous fait un spin-off à Hawaii et pas un spin-off sur Bishop ? Pourquoi Emily Wickersham décide-t-elle de quitter la série ? Pourra-t-on au moins la revoir un jour comme Ziva ? Même pas sûr… La série changera l’an prochain de case horaire après avoir perdu près de la moitié de son casting principal en un an ; deux tiers de son casting féminin.

Cela fait beaucoup, même pour un mastondonte comme NCIS.

EN BREF – Une saison raccourcie par le Covid, mais qui évite de traiter la pandémie pendant trop longtemps, pour finalement l’expédier très brièvement lorsqu’elle est enfin traitée… Ce n’était pas glorieux. Les scénaristes semblent être débordés par la pandémie, par les départs des acteurs et par des décisions qui les dépassent, mais ça donne un ensemble sacrément en-dessous de ce qu’était la saison 17.

Pas l’ombre d’une Ziva alors qu’elle devrait encore être dans l’équation et une Bishop qui reproduit le schéma ? C’est frustrant ! Un premier fil rouge peu intéressant, une deuxième partie de saison qui s’en tire mieux sans parvenir à remonter le niveau, à défaut d’un fil rouge.

La saison 19 sera celle du renouveau… mais pas forcément pour le meilleur : le départ de Bishop dans une mission sous couverture va nous laisser un grand vide que l’agent Knight ne va peut-être pas réussir à combler. Pour l’instant, je n’accroche pas à son personnage qui a vite oublié son équipe partie en fumée. Quant à Gibbs, il semble suspendu pour un long moment à présent, et son intrigue solo (avec la femme de l’acteur, OK) pour coincer un serial-killer ne lui attirera probablement pas les faveurs du NCIS lorsqu’on découvrira qu’il est encore en vie.

Non, parce que j’imagine qu’il va se faire passer pour mort un moment…

NCIS S18E15 (express)

Épisode 15 – Blown Away – 13/20
Pas tellement convaincu par cet épisode qui en fait trop pour être crédible, à bien des égards. Il y a pourtant un fil rouge intéressant qui se dessine… mais à un épisode de la fin de saison, je ne sais pas quoi en penser.

Spoilers

Lorsque des agents du NCIS se retrouvent dans une situation explosive, notre équipe habituelle mène l’enquête.

J’aurais dû publier cet article la semaine dernière, car c’est un épisode est l’un des rares que j’ai pris le temps de voir, précisément parce que je pouvais le voir en faisant autre chose… Et clairement, c’est ce que j’ai fait face à celui-ci, car je n’ai pas trop aimé ce que j’ai vu. 

Après l’excellent teasing de la semaine précédente sur Bishop et Torres, nous nous retrouvions ainsi avec un épisode qui mettait totalement de côté la parenthèse enchantée de la conversation qu’ils n’auront ainsi jamais à l’écran. C’est plus que frustrant, honnêtement, même si ça ne me surprend pas du tout avec cette série qui met un point d’honneur à se concentrer surtout sur ses agents en tant qu’agents, et non en tant qu’humains. On voit surtout ce qu’il se passe au NCIS, c’est le principe même d’une série procédurale.

Je trouve autrement, du côté de l’intrigue, qu’ils en font beaucoup trop concernant l’agent Knight. Nous la découvrons dès le début de l’épisode en intervention pour tenter d’empêcher un homme de tuer sa femme et… Si elle est probablement une bonne négociatrice, j’ai totalement décroché face au jeu de l’actrice. Je n’arrive pas à accrocher pour le moment, principalement parce qu’elle m’évoque son personnage d’Arrow et que… bon, ce n’est pas glorieux comme héritage.

On sent pourtant que les scénaristes veulent en faire une agent d’importance. C’est le genre d’épisode où ils testent un personnage, clairement. Ils ont l’habitude de le faire dans cette série. Il faut rééquilibrer la balance avec le départ de Gibbs qui risque de s’éterniser, alors on nous case cette nouvelle agent qui a déjà son passé avec Jimmy et Kasie, ça aide. 

Toute son équipe explose, histoire de lui donner une bonne raison d’intégrer à terme notre équipe… mais ça semble surtout forcé de la part des scénaristes. Le personnage ne paraît pas si triste et j’ai même eu envie de la soupçonner à un moment. La fin de cette intrigue sur le toit du bâtiment introduit juste pour ça, c’était hyper prévisible et pas franchement bien écrit.

J’ai largement préféré l’intrigue de Gibbs et sa femme. Pardon, c’est la femme de l’acteur. Cela se voit, leur alchimie est trop visible à l’écran pour qu’on ne nous fasse pas comprendre que les personnages risquent de finir ensemble eux aussi. Cette semaine, la journaliste revient donc dans la vie de Gibbs pour nous mettre sur la piste d’un nouveau fil rouge qui occupera peut-être le fil rouge : celle d’un serial killer tuant ses victimes au marteau.

D’accord, c’est un peu énorme de voir Gibbs en arrêt se mettre à enquêter sur encore un autre tueur, mais bon, si on passe ce détail, ça peut le faire. En fait, ça permet même de me raccrocher davantage au personnage de Gibbs car ça change un peu de le voir faire autre chose que ne pas comprendre la technologie et être insupportable avec ses subalternes. Non, je n’aime pas Gibbs.

En tout cas, ce serial killer, c’est intriguant et bien plus efficace que l’intrigue principale de l’épisode qui n’a pas réussi à me convaincre, donc. Il faut également noter une scène sympathique entre Bishop et Gibbs, pour nous teaser une fois de plus l’intrigue cachée de Bishop. Je me demande vraiment ce qu’ils comptent en faire et j’ai hâte de voir ça !