Épisode 1 – Vanish – 15/20
Beaucoup de longueurs et d’incompréhensions face à ce premier épisode qui pose les bases d’une histoire intrigante. Le casting sauve bien les choses, malgré des acteurs mangeant tous leurs mots en murmurant (accrochez-vous si vous êtes sans sous-titres), et on est totalement devant une série estivale qui propose un puzzle me prenant déjà la tête. Je ne suis pas encore à fond, mais il y a du potentiel.
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Spoilers

It’s because this place is totally dead.
La série commence par un générique tout posé et tranquille nous amenant dans un univers digne d’une série d’été. Je ne sais pas si c’est le logo HBO qui fait ça, mais je me suis senti comme devant un épisode de True Blood, même si ce long générique était moins entrainant. La première scène nous montre une ville assez silencieuse et vide, avec quelques âmes posées et des reflets nous dévoilant deux enfants faisant du roller. Les choses sont claires : on nous sert une série à l’esthétique travaillée et aux images soignées.
La fugue des deux fillettes faisant du roller passe inaperçue et un poster d’Obama nous indique qu’on est plus dans le présent que ce que j’imaginais. Dans une chambre avec un ventilateur tournant à fond, elle tombe sur une femme endormie à qui elle prenne la main pour… quoi au juste ? La piquer avec du fer ? Et c’était en fait un cauchemar (rêve ?) de la femme dans le lit. Oh lala, mais dans quoi je m’embarque encore ?
La femme est une journaliste se rendant auprès de son boss, Frank Curry (joué par l’indétrônable Miguel Sandoval), qui lui confie comme mission de retourner dans sa ville natale pour enquêter sur la disparition d’une fillette suite à la mort d’une autre. Ouep, un papier sur un possible serial killer, youpi. Elle est bien forcée d’accepter la pauvre, donc elle fait ses affaires, quitte St Louis et de la pub pour Evian en route. Elle s’arrête aussi dans un motel pour la nuit, où on la voit vider son sac de sa bouteille d’eau, de ses bouteilles d’alcool, médicaments et kit kat.
Tout ça commence à traîner en longueur les amis, et cette série va me blaser si elle continue. Notre personnage principal s’endort dans sa baignoire et est hantée par son cauchemar/souvenir d’ado où des adolescents chassent dans un bois alors qu’elle se baigne dans un lac. Tout cela n’a pas beaucoup de sens, mais l’ado découvre ensuite une horrible cabane peine de photos pornos qui ont revenir l’obséder pendant la nuit, où elle se touche donc. Bien. Je ne comprends pas grand-chose à ce pilot qui semble monté en dépit du bon sens.
Le lendemain, la journaliste arrive enfin à Wind Gap, sa ville, dans laquelle elle voit un mémorial à la première victime et des avis de recherches pour Nathalie, la deuxième. Elle rencontre le shérif de la ville pour obtenir des informations et elle se présente comme Camille Preaker. Bien sûr, le shérif n’est pas trop partant pour lui parler, parce qu’elle pourrait pourrir la réputation de la ville. Cela dit, elle fait bien son boulot et réussit à obtenir des informations, mais peu.
Elle se rend ensuite dans un bois où des ados la reconnaissent déjà, bienvenue dans une petite ville. Elle rencontre ensuite le détective Willis, chargé de l’enquête, puis tombe sur une amie de la famille qui semble bourrée au beau milieu de la journée : elle est chargée des rafraîchissements pendant une battue dans les bois pour retrouver Nathalie.
Cette dernière ne donne rien, et Camille rentre donc chez elle à la nuit tombée, en n’oubliant pas d’être harcelée par d’autres flashbacks. Sa mère hésite à la faire rentrer quand elle la voit, parce que la maison n’est soit disant pas présentable, mais elle finit par lui dire de rentrer et accepte de la laisser dormir chez elle. Camille tombe ensuite sur son (beau ?)-père, tout aussi paumé que sa femme. Les relations de Camille avec ses parents sont clairement troublées et faite d’un silence de plusieurs mois. La plus heureuse de la retrouver est ainsi la gouvernante.
Camille retrouve aussi sa chambre… et le vit super mal, parce qu’elle se souvient de sa sœur ayant un malaise – type épilepsie. Elle se rend donc dans un bar où elle retrouve le barman qui est un ami, voit un témoin qui pourrait lui servir, puis tombe sur le détective avec clairement un jeu de séduction qui s’installe entre eux, séduction dont elle se sert pour le faire parler.
En toute logique, après une soirée à boire, elle veut reprendre le volant et recommence à écouter de la musique en montant en voiture. La musique a une place prépondérante dans la série, mais elle ne parvient pas à me maintenir motivé à fond. Heureusement, Camille s’endort dans sa voiture avant de reprendre le volant et quand elle se réveille, c’est une troisième journée qui commence (Bingo !) sans batterie dans sa voiture.
Elle trouve de quoi la recharger heureusement et rentre chez elle où sa mère pète un câble sur elle : ou, elle est heureuse de retrouver sa fille, mais elle n’apprécie déjà pas son comportement qui lui ruine sa belle réputation. À Wind Gap, Camille est la fille de avant d’être une femme, et sa mère aimerait qu’elle s’en souvienne.
L’engueulade est suivie par Camille allant s’acheter de la vodka bien trop tôt dans la journée pour que ce ne soit pas gênant. Tristesse pour sa mère. Elle se rend ensuite poursuivre son enquête journalistique en interrogeant le père d’Ann, la première victime j’imagine. Le père est complétement dévasté, la mère est au travail, la petite sœur est engueulée par le père passant ses nerfs sur elle. Cela attire l’attention de Camille qui en parle avec Curry pusiqu’elle pense qu’il fait un bon suspect.
En ville, elle rencontre le grand-frère d’Ann, John, et a la « chance » d’être présente lorsque le corps de Nathalie est retrouvé posé sur la fenêtre d’une ruelle. Charmant. Là-dessus, la série est déjà excellente pour son ambiance et ce choc horrible.
En rentrant chez elle, Camille a droit à une nouvelle brimade de sa mère et retrouve sa (demi ?) sœur, Amma, qu’elle a déjà croisé deux fois dans l’épisode sans la reconnaître, à l’inverse de celle-ci. Merveilleux. Les deux sœurs (?) parlent de Marian, la troisième, celle ayant eu une drôle d’attaque. En tout cas, Amma est toute heureuse d’avoir une sœur à la maison désormais, et elle lui dit qu’elles se ressemblent énormément, à être toutes les deux incorrigibles.
Après cette scène, Camile prend son courage à deux mains et rentre dans la chambre de Marian qui n’a pas changé depuis sa mort – ce qui lui rappelle l’enterrement atroce où elle a été séparée du corps de sa sœur. Eh ben. Que tout ça ne l’empêche pas de finir une seconde bouteille d’Evian et de se faire couler un bain avec un verre de vodka surtout…
C’est compliqué d’avoir un vrai avis sur cette série pour l’instant : je n’arrive pas à m’ennuyer pleinement parce que je suis intrigué par les flashbacks se superposant au présent et par les mystères proposés par la série, mais en même temps, c’est super lent et interminable, et je ne peux pas accélérer vu que tout le monde murmure et mâche ses mots et que si j’accélère, même un tout petit peu, je ne comprends plus rien. Il faudra que je me trouve des sous-titres, même en anglais, pour le prochain épisode, parce que, ouais, faut s’accrocher.
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