Sept astuces pour survivre à la canicule

Salut les sériephiles,

La France traverse actuellement un épisode de canicule précoce assez important, et la même question brûle les lèvres de tout le monde : tu survis ? Moi, la question que je me pose, c’est plutôt : vais-je réussir à publier un article du jour aujourd’hui ? Parce que j’ai beau essayer, j’ai encore quelques bugs WordPress et j’ai pris l’habitude que ma priorité soit ailleurs désormais. Pourtant, j’ai toujours envie de les publier.

Avant de les publier, il faut encore avoir l’idée qui vaut le détour, cependant. Je pensais la tenir avec sept clichés sur la canicule dans les séries, mais en fait, j’ai déjà eu l’occasion d’écrire cet article en 2020. Il est encore disponible par ici. Je le terminais en disant que j’aurais peut-être un jour de quoi en faire un deuxième, mais ce n’est pas encore le cas : j’ai à peine deux points en tête, ça peut donc attendre quelques jours de plus.

Je vais donc poursuivre sur ma lancée des « sept astuces pour » et vous parler de mes sept astuces pour survivre à une canicule. Après tout, j’ai fait mes cartons dans un appartement où la température flirtait avec les 40 degrés une fois, et j’ai encore progressé depuis.

1) Avoir un ventilateur

Je n’ai pas dit que l’article serait hyper écolo. Malheureusement, avec des températures extérieures à 36°C et une façade plein sud, je n’ai pas trop le choix de faire autrement que d’en avoir un. C’était parfaitement inutile d’en avoir un en région parisienne quand j’étais enfant, c’est désormais un incontournable. Nous n’avons pas tous la chance d’avoir une clim – et la clim, c’est mal pour la planète aussi – alors voilà, j’ai un ventilateur et ça change tout au ressenti d’avoir au moins un courant d’air sur nous.

2) Vivre dans le noir, fenêtres fermées

J’enchaîne rapidement sur les clichés, mais je rappelle donc qu’avoir les fenêtres et les volets fermés, c’est un indispensable tant que le soleil donne et qu’il fait plus chaud à l’extérieur qu’à l’intérieur. Dans le tome 5 d’Harry Potter, les Dursley sont assez idiots pour avoir les fenêtres ouvertes en pleine canicule. Ne soyez pas les Dursley à essayer d’attirer une brise inexistante ! Les fenêtres, ça s’ouvre quand il y a de la fraicheur, le soir. Et encore, c’est si vous avez un antimoustique, hein.

3) S’hydrater correctement

C’est important aussi, et ce n’est parfois pas si évident. Il faut boire de l’eau régulièrement, quitte à se mettre un réveil toutes les heures pour penser à boire si vous n’êtes pas du genre à y penser par vous-mêmes. Cela signifie que vous allez aussi passer plus de temps aux toilettes, mais bon, on s’y fait. J’en profite pour rappeler que si l’eau fraiche fait du bien, il ne faut pas en abuser : l’eau glacé hydrate moins bien que l’eau chaude…

4) Acheter un pulvérisateur ou brumisateur

C’est l’un de mes meilleurs investissements de l’an dernier apparemment : un petit pulvérisateur qui servait à l’origine à arroser des plantes. Bon, les plantes sont mortes il y a longtemps avec moi, mais l’aérosol a survécu et je me trimballe désormais avec. Cela fait un bien fou de s’asperger d’eau fraiche, et je trouve même une utilité au glaçon que je n’utilise pas pour boire grâce à ça. Si vous n’en avez pas, essayez de prendre des douches. M’enfin, c’est moins pratique de prendre des douches au boulot, alors que le petit « pschitt pschitt », c’est un grand oui.

5) Les serviettes de bain pleines d’eau fraiche

L’autre astuce qu’on a tendance à trop oublier, c’est d’avoir des serviettes de bain humidifiées d’eau fraîche, voire glacée, un peu partout dans l’appartement. Que ce soit devant le ventilateur dans l’espoir de propager la fraicheur ou juste à sécher un peu partout dans la pièce, sachez que ça fait une petite différence. Et si vous ne la sentez pas, vous pouvez toujours mettre cette serviette fraiche sur votre peau. Les vêtements sont optionnels en cas de canicule de toute manière – et on note aussi qu’une serviette de bain, ça évite d’avoir la peau qui colle à certaines surfaces du genre canapé ou chaise. Double utilité et fraicheur garantie, faudrait être difficile.

6) Les blocs de glace dans les gants de toilettes

Dans le même genre, les gants de toilettes sont un grand plus : généralement, ils sont assez grands pour contenir les blocs de glace qu’on met au congélateur et qu’on emporte ensuite en cas de voyage quand on veut conserver au frais des aliments. Même histoire qu’avec les serviettes de bain : ça évite que le bloc ne vous brûle la peau de le mettre dans un gant de toilettes et ça permet de se rafraîchir. Eviter de mettre immédiatement sur la nuque par contre. Et buvez.

7) S’occuper

Le plus compliqué en cas de fortes chaleurs, c’est encore de se motiver à faire quoique ce soit, surtout quand on est dans le noir. La lecture de mon roman n’avancera vraiment jamais. Evitez de dormir trop longtemps, c’est vraiment mauvais pour la motivation, regardez des séries ou des films (d’horreur surtout – j’ai découvert The Uninvited et Midnight Meat Train, c’est tout sympa). Sinon, il faut boire de l’eau, hein. Et ne pas oublier d’avoir plusieurs sources de lumière, si possible peu chauffantes, pour ne pas s’éclater les yeux.

Voilà donc pour cet article. Je sais, je n’ai pas inventé l’eau froide en cas de canicule, mais écoutez, on ne sait jamais, si ça peut vous donner des idées pour survivre ou passer le temps, c’est un plaisir d’être là. Et vraiment, pensez au pulvérisateur d’eau fraiche.

The Orville – S03E03

Épisode 3 – Mortality Paradox – 18/20
La série propose vraiment une saison de qualité, même si c’est grandement au détriment de l’humour qui était dans son ADN d’origine. Malgré tout, cet épisode a quelques moments pour rire, et beaucoup pour être à fond dans son intrigue. J’aime vraiment énormément le concept de l’épisode et le paradoxe qu’il souhaite développer, même si le titre en dit presque trop et même si la conclusion était un peu trop abrupte à mon goût. Ce n’est pas la première fois avec eux, cependant.

Spoilers

Une planète déserte est soudainement habitée, d’après les scans de l’Orville.

We never should have left the ship.

Quitte à être forcé de rester dans le noir parce que la canicule est violente, je me suis dit que je pouvais bien me faire une soirée dès cet après-midi. Pas d’article du jour, donc, mais un petit épisode de The Orville qui fait bien plaisir à voir par ces temps chauds. Ecoutez, on fait ce qu’on peut comme on dit.

L’épisode commence par un retour de Talla à bord de l’Orville après une petite permission chez ses parents. Cela continue d’être un peu compliqué de savoir comment ils font un aller-retour d’un bout à l’autre de la galaxie, ou de plusieurs galaxies d’ailleurs, mais écoutez, c’est ce qu’il se passe malgré tout.

Talla revient donc de vacances, mais en avance et avec un rapport pour Kelly et Ed : elle a repéré un signe d’activité Kaylon dans une zone normalement habitée par les alliés de l’Union, ce qui n’est vraiment pas rassurant. De toute manière, l’information est vite laissée de côté pour passer à autre chose : Talla a aussi ramené des cookies locaux à tout le monde.

Et alors que tout semble se passer pour le mieux à bord de l’Orville, avec un retour à l’humour habituel de la série sur le summer body de Bortus (juste ce qu’il faut pour culpabiliser de ne pas en avoir un), Isaac alerte tout le monde qu’il capte de la vie sur une planète qui devrait pourtant être inhabité. Et pas qu’un peu, en plus. Définitivement, la série laisse tomber l’humour pour quelque chose de bien plus sérieux cette saison, mais ça lui réussit à merveille.

Gordon, Kelly, Talla, Ed et Bortus se rendent aussitôt en exploration sur la planète Narran 1, censée être une coquille déserte, mais désormais peuplée par une population qui en serait au vingt-cinquième siècle à peu près. Rien que ça. On note que c’est désormais Charly qui récupère la place d’Ed et Kelly quand ils vont en mission d’exploration. J’ai raté quelque chose là.

Nos personnages aussi ont raté quelque chose : le temps d’atterrir, ils arrivent sur une planète remplie de forêts au lieu des villes précédemment scannées par l’Orville. Au milieu de la forêt, il y a toutefois une forme de vie : ils tombent ainsi sur ce qui ressemble à une école, ou plus précisément un lycée de style XXIe siècle selon eux. Ils sont sacrément bien renseignés sur notre siècle une fois de plus. Ce qui pose problème au groupe est toutefois qu’il ne devrait rien y avoir sur cette planète, pas même des forêts. En plus, cette fois, le bâtiment n’est pas sur les cartes, alors ce n’est pas rassurant.

C’est encore moins rassurant quand Oakwood, ce lycée, stransforme soudainement en prison pour notre équipe : ils ne parviennent plus à contacter le vaisseau, n’arrivent pas à ouvrir la porte ou casser les fenêtres.

Et puis, le lieu choisi est parfait pour une prison : nos héros se retrouvent en plein lycée, peuplé par des adolescents qui font leur vie sans s’inquiéter outre mesure de la présence de Bortus, un extra-terrestre. C’est plutôt marrant à voir au départ, mais ça devient juste super bizarre très rapidement quand tous les lycéens retournent en cours et que l’équipe se sépare une fois de plus pour enquêter et analyser ce qu’il se passe. Depuis l’Orville, il n’y a plus de signe de vie, mais sur place, les capteurs identifient comme humains les élèves et les profs.

Bortus et Talla ont ainsi droit à un petit cours d’histoire après avoir demandé l’année en cours (ça m’arrange pour le Bingo ça), Kelly et Ed font leur vie sans qu’on en sache beaucoup plus et Gordon… se fait harceler. C’est assez violent, parce qu’un groupe de brutes lui tombent dessus et ne lui laissent absolument pas le temps de répondre qu’ils le frappent déjà. En plus, Bortus et Talla essaient de le rejoindre dans les toilettes des hommes, mais en vain.

Bref, il ne fallait pas se séparer. Après un passage par la cuvette des toilettes, Gordon découvre donc qu’il doit de l’argent à un certain Randall. Au moins, cela donne une piste à notre équipe qui se rend à la cafétéria du lycée pour tenter d’en savoir plus. Tout ce qu’ils apprennent, c’est qu’il y a bien une brute qui a l’habitude d’harceler absolument tout le monde au lycée, et qu’il vaudrait mieux payer Randall.

Gordon est vraiment blessé pour le coup, et ça inquiète nos héros. Ils comprennent qu’ils peuvent être blessés par ce lycée finalement, et ils espèrent pouvoir en sortir. Par chance, la sonnerie retentit et ils n’ont qu’à suivre les élèves pour ça, après tout. Ils tentent évidemment de sortir du lycée en fin de journée, et quand ils le font, ils sont bien embêtés de se rendre compte qu’ils n’ont plus de vaisseau sur place et que la forêt a disparu au profit de tout un véritable campus. C’est original comme idée, et ça les emmène rapidement sur un terrain avec des gradins.

Cela tombe bien, ils ont justement besoin d’y retrouver Randall. Seulement voilà, Randall est loin d’être un lycéen comme les autres. Non, non, Randall, c’est un monstre gigantesque qui n’en a rien à faire des pistolets laser de l’équipe. C’est intrigant comme tout, et ça mène à une scène de combat intéressante. Gordon est à ça d’y passer, mais dans les mains de Randall, il semble soudainement lui arriver quelque chose, comme si son cerveau était gelé – d’après ce qu’il décrit ensuite. Ses yeux deviennent blancs, pour nous.

Nos héros retournent aussi vite que possible à l’intérieur du lycée… pour mieux se retrouver au sein d’un avion. C’était beaucoup drôle à voir après une sacrée scène d’action comme celle-ci.  Forcés de rejoindre les sièges qui leur sont attribués, nos héros ne sont clairement pas rassurés d’être dans un avion du XXIe siècle. Ils prennent malgré tout la décision de jouer le jeu.

Cela dit, tout ça ne dure qu’un temps : rapidement, Gordon se rend compte que les pilotes de l’avion semblent faire exprès de se diriger vers les pertubations et l’orage. Et pour cause : quand Talla défonce la porte du cockpit, toute l’équipe découvre qu’il n’y a pas de pilotes. Il y a juste une insupportable hôtesse de l’air, mais elle ne résiste pas vraiment au point de Kelly, elle.

En sortant de l’avion, nos héros se retrouvent à nouveau dans un nouvel endroit, moins reconnaissable cette fois. Eclairés par de la lumière rouge, ils ne peuvent bien sûr pas sortir de l’endroit comme ils le veulent. Les détecteurs qu’ils ont sur eux permettent au moins de savoir qu’ils peuvent se diriger vers une chambre vide un peu plus loin.

Ed en profite pour se confier à Gordon : il a senti lui aussi son cerveau se geler. Assez clairement, on nous propose un épisode où chaque personnage a le droit de vivre certaines de ses plus grandes peurs, je pense. En effet, ce nouvel endroit où nos héros arrivent n’est autre qu’une morgue Moclan. C’est donc au tour de Bortus de prendre cher, j’imagine. Et quand Talla ouvre les cercueils, il n’y a plus aucun doute.

Kelly se retrouve en effet nez à nez avec le cadavre du conjoint de Bortus, qui l’étrangle juste assez longtemps pour que Bortus se sente en-dehors de son corps et cerveau gelé lui aussi. Il avertit les autres, et hop, une nouvelle porte apparaît. Ils n’en ont pas trop envie, mais nos héros n’ont d’autres choix que de se lancer à l’exploration de ce nouveau territoire qui s’ouvre à eux : un escalier descendant vers… un grand vide noir.

Ils finissent néanmoins sur Xelayah grâce à un portail. Xelayah, c’est la planète d’origine de Talla. Au moins, ils ont de la chance : la planète n’est qu’une illusion car la gravité sur place devrait théoriquement les tuer. Comme ce n’est pas le cas, ils décident d’explorer davantage encore : Kelly refuse qu’Ed, blessé à la tête, soit leader sur cette exploration. Elle prend donc un radeau de fortune avec Talla et Gordon pour se rendre au près d’une lumière clignotant sur la rive en face d’eux.

Pas de chance, c’était une mauvaise idée : un monstre sous-marin gigantesque s’attaque évidemment à eux et attire Kelly au plus profond du lac. Étonnamment, c’est donc elle qui est face à l’une de ses peurs… Cependant, ça fonctionne aussi avec celle de Talla qui doit avoir peur de perdre quelqu’un, j’imagine, parce qu’elle dit l’avoir senti aussi. Bien ?

Ils ont donc tous eu peur et tous eu le cerveau gelé. Une nouvelle porte apparaît malgré tout, mais Ed refuse de s’y engouffrer. Il est à bout de nerfs, clairement, et il préfère indiquer à la personne qui s’en prend à eux qu’il préfère encore être tué. Mouais, faut peut-être pas exagérer. Comme rien ne se passe, nos héros décident de s’éloigner de la porte. Ne la franchissant pas, ils se lancent dans une randonnée pour ne pas tomber dans un piège.

Pourtant, ils tombent bien dans un autre piège, suivant soudainement une source d’énergie dans une cave. Cela ne me paraît pas la meilleure des idées dans ces circonstances, franchement. Et pourtant, c’est une bonne idée : ils tombent sur un générateur d’illusion puissant et projetant très loin ses illusions. Bortus désactive le bouclier qui protège ce générateur, Ed le détruit et… nos héros se retrouvent sur Narran 1, le désert que la planète est censée être, avec les blessures toujours là hein.

Pendant ce temps, sur l’Orville, c’est Lamarr qui est aux commandes. Quand il se rend compte que toute son équipe a disparu, il décide d’envoyer une autre équipe de secours sur la planète, quitte à perdre tout le monde. Je dois avouer que même si j’adore les personnages coincé dans le lycée, moi je suis team Isaac sur ce coup : il souligne que c’est une mauvaise idée d’envoyer d’autres personnes sur place. Charly l’accuse d’être égoïste comme un Kaylon, mais bon… Envoyer Claire sur une planète dont elle risque de ne pas revenir, c’est n’importe quoi.

Une fois sur place, Isaac, Claire et deux randoms en red shirt (bye bye ?) se retrouvent au beau milieu d’un désert. La planète semble avoir repris la forme qu’elle devait avoir originellement. Le plus inquiétant, c’est qu’ils trouvent bien la navette de nos héros – qui pendant ce temps-là expérimentent quelques turbulences dans l’avion. Et à bord de la navette, rien ne permet d’indiquer ce qui est arrivé.

Forcément, Claire et Isaac retournent sur l’Orville morts d’inquiétude. Par chance, ils finissent par être rassurés de l’arrivée de toute l’équipe quand ils détruisent le générateur. Et tout ça finit par permettre aux héros d’analyser le générateur, ou ce qu’il en reste. Claire nous explique ce qu’il s’est passé technologiquement parlant : le générateur est l’équivalent de leur producteur d’hologramme et de leur salle de simulation, mais sans la sécurité qui fait qu’ils ne peuvent s’y blesser. Rassurant.

De son côté, Lamarr n’est pas plus rassurant cela dit : il fait le lien avec la première scène de l’épisode. En analysant le générateur, il s’est rendu compte qu’il était clairement une création des Kaylon. Cela n’est absolument pas surprenant, contrairement à la suite de l’épisode.

Ed et Kelly contactent rapidement le supérieur en chef pour l’avertir de ce qu’ils ont trouvé. Celui-ci leur donne rendez-vous pour le récupérer, mais Isaac informe toute l’équipe que les vaisseaux qui approchent ne sont pas des vaisseaux de l’Union. Ce sont des vaisseaux Kaylon. Forcément. Cette partie-là, je m’y attendais : la conclusion de l’épisode était vraiment trop simple avec la destruction du générateur là. En attendant, Charly remet encore en question l’expertise d’Isaac, évidemment. Je veux bien l’apprécier, moi, la Charly, mais elle est sacrément insupportable et elle a une fois de plus complètement tort évidemment. Elle s’en rend compte quand l’Orville est sous attaque.

Le problème, c’est que l’épisode décide à ce moment précis de nous indiquer qu’il est en train de complètement nous balader depuis le début. Je me suis fait avoir comme un bleu : tout ce beau monde est encore dans une illusion, évidemment, et le plus inquiétant, c’est qu’on le découvre quand nous revenons sur l’Orville, le vrai, où tout le monde est inquiet pour Ed, Kelly, Gordon, Bortus et Talla. Pourtant, ils reçoivent justement une communication de Talla.

Celle-ci attend à son point de rendez-vous de retour de permission depuis trois heures sans que l’Orville ne soit là pour venir la récupérer. Oui, nos héros ne sont donc pas avec Talla depuis le début de l’épisode. C’est… inquiétant ? L’illusion va encore plus loin que prévu et l’Orville de la simulation est vraiment en sale posture. Ed est forcé d’annoncer l’évacuation de l’Orville, un vaisseau Kaylon fonce sur eux pour les détruire et…

Rien ne se passe. Charly et Isaac restent complètement figés, contrairement à Ed, Kelly, Gordon et Bortus. On ne voit pas Talla immédiatement, mais quand celle-ci se lève, il est révélé qu’elle est en fait Dinal, une étrange femme extraterrestre. Je dis étrange, parce que son look est horrible. Dinal est super zen pour le coup, proposant même du thé à l’équipe.

Cette fois, l’illusion s’arrête pour de bon, et j’ai énormément aimé la scène qui suit. Dinal explique, de manière très bavarde, tout ce qu’il s’est passé. Elle est une entité venant de la planète où Kelly a été vénérée comme une déesse pendant quelques siècles, et j’aime l’idée de faire un tel lien avec un des épisodes les plus marquants de la série. Depuis tout ce temps, par contre, on découvre que 50 000 années se sont déroulées pour les habitants de cette planète qui sont désormais immortels.

Plus que ça encore, ils ont trouvé un moyen de diriger l’évolution et de ne faire qu’un avec l’univers et le cosmos. Le moment où les personnages avaient le cerveau gelé ? Eh bien, c’était le moment où Dinal partageait leur esprit afin de ressentir la même chose qu’eux. En effet, ils ont eu l’expérience d’une mort très prochaine, et c’est exactement ce que Dinal voulait ressentir par curiosité scientifique.

Ma foi, ça se tient, même si ça reste décevant comme conclusion pour l’épisode, car je me voyais déjà à kiffer une invasion Kaylon par une arme si puissante. Là, Dinal nous explique qu’elle peut créer des univers sans souci et qu’elle reverra l’équipage de l’Orville de toute manière, parce qu’elle les trouve intéressant.

Une fois qu’elle disparaît, notre équipe peut rejoindre l’Orville comme si de rien n’était. Ed n’est toujours pas convaincant dans les explications qu’il fournit quand il reprend contact par radio par contre, c’est abusé. Je n’aimerais pas être Lemarr pour le coup. Bon, finalement, tout ça signifie que les Kaylon ne passent finalement pas du temps dans des zones de l’Union et que tout est bien qui finit bien. Ed déclare même qu’il aimerait vivre pour l’éternité afin de voir ce qu’il va se produire. Mouais. C’est logique étant donné la série, mais ce n’est pas une conclusion à la hauteur de l’épisode je trouve.

J’ai revu la saison 5 de The Magicians (et c’est parfaitement imparfait)

Salut les sériephiles,

5 Reasons Why The Magicians Season 5 Trailer Gave Us LIFE! | The Magicians BlogJe suis au bout du rouleau : je viens une nouvelle fois de terminer la saison 5 de The Magicians, et je suis toujours aussi dégoûté par l’annulation de la série. Elle est si incroyable, et la fin est tellement parfaite et imparfaite en même temps que ça résume parfaitement ce qu’est cette série et cette saga littéraire à mes yeux : une incroyable aventure avec des versions et des ouvertures possibles dans tous les sens. Je vous jure, j’en ai cherché une fanfic sur la saison 6 tellement j’étais frustré. Je n’ai pas trouvé mon bonheur pour autant.

Take on me

La saison 5 commence de manière difficile pour les fans : il faut se faire à l’absence de Quentin. Je me souviens qu’au premier visionnage, j’avais trouvé dur de me remettre dans le deuil du personnage autant que Julia ou Alice, parce que j’avais eu le temps de m’en remettre entre les saisons. Pour le rewatch, l’approche a été totalement différente, parce que j’ai enchaîné plus vite.

the magicians spoilers | Explore Tumblr Posts and Blogs | TumgirDans les deux cas, j’ai aimé l’adieu que la série réservait au personnage de Quentin. C’est fait de manière sympathique, avec juste ce qu’il faut pour qu’on croit que l’acteur puisse revenir quand bien même on sait que non et surtout juste ce qu’il faut pour que les personnages soient capables de faire le deuil et d’avancer vers de nouvelles aventures.

En fait, c’est même principalement la clé de ce début de saison : elle ne nie pas le décès du personnage et s’en sert pour justifier le départ de deux quêtes. La première est celle de Julia pour sauver la Terre de l’Apocalypse, la deuxième est celle d’Alice pour comprendre ce que Q faisait avec une page sur la « World Seed ». Et pour nous régaler, en parallèle, Margo et Eliott sont coincés dans le futur de Fillory.

Oops they did it again

magiciansladies - Tumblr GalleryAutrement dit, en quelques épisodes, la série parvient à me réconcilier en proposant tout ce qu’il me manquait en saison 4. Souvenez-vous : je vous disais que j’étais frustré de ne pas avoir le duo Margo/Eliott et on commence par se centrer énormément sur eux. On enchaîne sur Eliott qui doit gérer son deuil de Q et refaire sa vie amoureuse, tout en ayant Margo qui culpabilise d’avoir voulu abandonner Josh et Fen. La résolution de faire venir tout le monde dans le futur est juste dingue quand on y pense, mais c’est tellement leur genre de twist que j’adore ce que ça donne.

oops!...i did it again | Explore Tumblr Posts and Blogs | TumgirDans tous les cas, on a une bonne dose de Margo/Eliott cette saison. À mes yeux, ça culmine dans l’incroyable double épisode de mi-saison où nos héros se retrouvent à détruire la lune. C’est du pur Magicians en substance, ça avait été diffusé le jour de mon anniversaire et ça se concentrait sur ce duo que j’adore. Incroyable, tout simplement.

Des quêtes liées

5 Reasons Why The Magicians Season 5 Trailer Gave Us LIFE! | The Magicians Blog
Dire qu’ils se plaignaient de ne plus en avoir !

L’autre bon point de la saison 5, c’est qu’elle parvient à nous lier les quêtes de manière assez naturelle. J’aime beaucoup comment Julia finit par embarquer tout le monde dans sa quête pour empêcher l’apocalypse, quitte à la provoquer elle-même. Le fait que la quête soit d’abord pour Quentin est efficace, de même que le fait que Julia se trompe de planète et doive l’apprendre par Todd. J’adore Todd (et dire qu’il se tape Margo cette saison – et bordel qu’est-ce que j’éclate de rire chaque fois que je vois Margo à l’arrière-plan apercevoir Todd juste après avoir appris qu’elle avait couché avec dans la boucle temporelle).

The Magicians S05E09 - Review & Breakdown - The Game of NerdsAlice finit par rejoindre assez naturellement cette quête, et ça me rappelle vraiment ce que donnait les clés en saison 3 : chacun avait ses préoccupations, mais tout s’emboitait correctement. Bien sûr, il reste le problème de Penny 23, de sa perte de pouvoir et l’arrivée de Plum. Je leur pardonne parce que j’adore l’actrice incarnant Plum, l’acteur incarnant Penny et parce que j’adore le personnage de Plum dans les livres. Après, c’est peut-être le point faible de la saison. penny 23 | Explore Tumblr Posts and Blogs | Tumgir

Cela dit, réussir à donner une utilité aux personnages, tout en incluant la grossesse de Stella Maeve à l’intrigue et à l’épisode final, c’était un joli coup de maître. Cela fonctionne, on a encore une grossesse magique dans la série, mais ça permet une évolution complète du personnage de Julia. Elle aura tout subi avant la joie d’être mère, et elle s’y fait certes un peu vite, mais ça colle totalement comme fin pour ce personnage.

Non, vraiment, cette saison 5 fonctionne. Oh, burger, you're cute. — magiciansladies: Kady Orloff-Diaz in 'The...Même les délires de Kady avec les autodidactes finissent par avoir un vrai intérêt quand elle croise la route de Fogg et que celui-ci revient bien malgré lui en fin de saison. Plus que jamais avant, tout est donc lié, et l’écriture de la saison est bien meilleure. J’ai réussi à apprécier Kady à son plein potentiel. Non parce que désolé, mais Kady, c’est un personnage avec lequel j’ai eu du mal depuis le départ : elle a tout pour me plaire, mais y a toujours quelque chose qui pose problème.

La fin d’un monde

TumblrEt puis, terminer la série sur la promesse d’un nouveau monde, c’était sacrément culotté. La fin de Fillory marque une fin naturelle pour la série : certes, elle s’appelle The Magicians, mais finalement, ce n’est ni plus ni moins que l’histoire de Fillory, qui s’est retrouvé au cœur de toutes les intrigues, puisqu’elle était le noyau de la magie. Que ce soit Margo qui la détruise, en plus !

J’aimerais tant voir la suite de cet épisode final qui parvient parfaitement son pari de conclure les intrigues tout en laissant la porte ouverte pour la suite. On sait qu’ils avaient de quoi faire une saison 6… Je suis frustré par la fin qui nous sépare Eliott et Margo, mais en même temps si heureux de voir Margo sourire comme ça et être si heureuse d’être à nouveau High King ! J’aimerais voir Eliott et Charlton (what’s a Charlton ?) vivre leur relation, ça tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, quand même, mais ça promettait une histoire marrante, surtout avec ce fantôme pour les mater.

TumblrLa magie continue d’exister, Julia et Penny ont une jolie quête devant eux grâce à HQ (Hope Quentin, simple, efficace), Zelda a une conclusion à la hauteur de son personnage, Fen et Josh sont enfin officiellement de la partie… Non vraiment, c’est une jolie fin ouverte, comme seuls eux pouvaient la maîtriser.

Maintenant, il est déjà temps pour un revival. Vraiment. Et pour le podcast spécial, j’ai déjà hâte (il est dispo à l’écoute sous ce magnifique gif de Margo) !

margo x fen on Tumblr

Ms Marvel – S01E02

Épisode 2 – First Mission – 14/20
La série semble soudainement moins ambitieuse dans son esthétique avec ce deuxième épisode qui va toujours à toute allure, mais qui est visuellement plus calme. Les enjeux de la saison se dessinent, mais ils sont parfois noyés au milieu de nombreux messages sociaux qui passent plus ou moins bien. Il y a beaucoup à digérer l’air de rien, sous les allures de série pour ados. Le mélange des genres est sympathique, sans être aussi prenant que je l’aimerais. Pour l’instant, en tout cas.

Spoilers

Kamala retourne au lycée, pour voir que Zoé est encore plus populaire… et pour rencontrer Kamran.

Everyone’s here, including us.

Où est passé le logo de Marvel Studios ? Après, le résumé de l’épisode précédent qui était plutôt utile pour se remettre en tête tout le premier épisode – ou pour voir qu’il ne s’était objectivement pas passé grand-chose dans celui-ci. En plus, j’aurais préféré un résumé qui prenne le temps de nous rappeler le nom de chaque personnage, hein.

Après, l’introduction de l’épisode se suffit un peu à elle-même : Kamala débarque au lycée avec une perspective totalement différente sur la vie. Alors qu’elle se sent cool kid, on découvre assez vite qu’elle est toujours aussi maladroite qu’avant quand elle entre malgré elle dans un de ses camarades.

Assez vite, elle retombe également, de la même manière, sur Bruno. C’est l’occasion pour nous d’apprendre qu’elle a commencé à s’entraîner avec ses pouvoirs, afin de mieux les comprendre. Comme la semaine dernière, je trouve que le rythme de l’épisode est bien vif et ne permet pas de savourer tous les clins d’œil qu’on nous fait – mais bon, on a rapidement des références à Ant-Man ou Thor, sans compter une réécriture comique d’une scène horrible d’Endgame quand on la voit plus tard s’entraîner avec Bruno, alors ça marche pour du Marvel. 

Nous sommes sur une pure série ado malgré les super-pouvoirs, et les préoccupations sont celles d’adolescents, c’est logique. Ainsi, Zoé est la nouvelle star du lycée parce qu’elle a été en contact direct avec un super-héros. Elle en profite pour faire fructifier ses comptes sur les réseaux sociaux et organiser une soirée pour célébrer la fragilité de la vie – soirée où elle invite Kamran, le nouveau BG du lycée qui a tapé dans l’œil de Kamala.

En attendant de s’y rendre, Kamala doit encore s’entraîner à maîtriser ses pouvoirs. Très vite, elle peut compter sur l’aide de Bruno pour cela : le montage où on la voit s’entraîner sur ses pouvoirs est vraiment pas mal du tout. Il permet de découvrir ses pouvoirs, avec des limites (pas de super-force) et des trucs bien chouettes – elle peut projeter de la lumière qui durcit, quitte à en perdre le contrôle.

Elle met du temps à maîtriser tout ça, avec de nouvelles scènes sympathiques pour nous montrer ses chutes et ses succès. Tout ça finit par la rendre en retard pour se rendre à la mosquée. Cela faisait bien longtemps que je n’avais plus de série aborder la religion comme le fait la série, à savoir de manière assez désinvolte. Après tout, c’est plutôt logique d’avoir des scènes à la mosquée dans la série puisque l’héroïne est musulmane dans une famille plutôt croyante. Cela se voit puisqu’elle y retrouve son frère – mais sans pouvoir lui parler puisqu’hommes et femmes sont séparés – après l’ablution.

J’ai bien aimé ce qu’ils en faisaient, du coup, à savoir des scènes plutôt normales d’adolescentes  commentant tout ce qu’il se passe. Il y a aussi cette petite critique qui ne plaira pas du tout sur la séparation entre hommes et femmes. La série sait se faire des ennemis, clairement, mais en attendant, le progressisme de la série est sympa aussi ; il y a juste ce qu’il faut en dosage.

Ainsi, la meilleure amie de Kamala, dont j’ai enfin capté le nom dans l’épisode, Nakia, se retrouve poussée par Kamala à postuler pour prendre un rôle d’importance à la mosquée, juste parce qu’elle se fait voler ses chaussures, qu’elle parle bien et qu’elle a de bonnes idées. Ce n’est pas gagné non plus : il faut encore que les gens votent pour elle plutôt que pour Rasheed, le pote du père de Kamala, qui se présente aussi.

Et si Kamala se rend à la mosquée, ses dessins nous rappellent aussi qu’elle est une ado comme les autres. Il n’en faut pas beaucoup pour qu’elle souhaite ainsi suivre ses pulsions adolescentes : Kamran est au cœur de celles-ci. Très rapidement, Kamala obtient la permission de sa mère pour se rendre à la soirée de Zoé. Je trouve ça juste abusé à quel point de simples excuses mettent fin au conflit avec sa mère. Je la pensais punie pour le reste de sa vie, mais bon, ça ne ferait pas une excellente série si c’était le cas.

On enchaîne donc avec la soirée chez Zoé où un ado débile fait boire de l’alcool à Kamala, la pauvre, avant qu’elle ne voie Kamran torse nu. La scène est ridicule comme toutes les productions ados savent le faire, mais on ne s’attarde pas trop longtemps sur le crush de Nakia et Kamala : très vite, les policiers arrivent et mettent fin à la fête.

Kamala et ses amis se retrouvent ainsi à rentrer chez eux grâce à Kamran qui a une voiture. Il n’en faut pas beaucoup plus pour qu’il devienne ami avec tout le groupe, à l’exception de Bruno. Ce dernier est clairement totalement jaloux de la relation qui s’instaure très vite entre Kamala et Kamran, qui termine par l’appeler… Brian. C’est cadeau ça.

Kamala se retrouve le lendemain avec un nez qui brille tout seul sans raison ; puis avec une main au moment où Nakia lui tend un tampon. Non, vraiment, la série fait tout ce qu’il faut pour enfoncer les portes fermées des tabous habituels. C’est simple comme tout ce genre de situation, il y a la réplique facile et l’humour. Et on passe de l’humour au commentaire social en un claquement de doigt, avec Nakia qui justifie le port de son voile.

Rien de bien nouveau pour le coup : elle dit avoir voulu le faire parce qu’elle était trop blanche pour certains, trop ethnique pour d’autres… avant de se rendre compte finalement qu’elle le portait pour elle-même. Hop, la série se libère des critiques qui pourraient dire qu’elle n’est pas libre et en même temps nous fait un petit cours de respect, tolérance et logique. Simple, j’espère efficace (mais j’en doute quand je vois les articles des conservateurs sur la série) et expéditif.

Pendant ce temps, Bruno se remet de sa frustration d’avoir été appelé Brian en passant voir le conseiller d’orientation. Pas sûr de voir l’intérêt du personnage et de la scène avec ce conseiller, mais bon, ça nous ajoute une évolution intéressante pour Bruno, qui se retrouve avec un avenir en Californie. Ce n’est pas cool pour lui, mais tout l’épisode ne l’est pas. Il est le meilleur ami avec un crush pour Kamala, et il faut se faire à la présence de Kamran désormais.

Ce dernier continue de faire craquer Kamala par son physique, mais aussi par une petite leçon de conduite qui termine en rencard au café du coin. C’est l’occasion pour lui de parler avec un petit accent british afin de marquer des points auprès de Kamala en lui rappelant qu’il comprend sa culture et sa manière de parler en mélangeant les langues. C’était top à voir jusqu’à ce que Kamala aperçoive son frère dans la rue.

Elle a la réaction la plus débile du monde : en se cachant derrière son menu, elle attire encore plus l’attention, mais au moins le rapprochement avec Kamran est visible. C’est mignon à voir, et Kamran entre assez vite dans les mensonges de Kamala qui essaie de le faire passer pour son cousin. Bizarrement, cela fonctionne auprès du frère. Elle a vraiment une famille bien plus cool que ce qu’on essaie de nous faire croire, parce que personne ne lui pose de questions sur sa fugue, sur les gens avec qui elle sort, sur les soirées qu’elle fait – elle est revenue euphorique comme si elle avait bu, à nous chanter une chanson tellement elle était légère… C’est d’ailleurs léger pour la famille aussi.

Personne ne s’inquiète donc de la voir faire toutes ces choses qu’elle ne devrait pas ; et ça remet en perspective ce qu’on nous disait de sa famille hyper stricte. Celle-ci est également développée davantage avec une histoire familiale qui serait liée aux pouvoirs de Kamala. Eh oui, la série n’hésite pas à verser dans le cours d’Histoire ensuite, mais une histoire que l’on n’explore que rarement dans les séries et productions américaines : celle de la séparation de l’Inde en plusieurs pays suite à la colonisation anglaise. De cette séparation, le Pakistan et le Bangladesh sont nés ; et les histoires familiales tragiques aussi.

La famille de Kamala n’échappe pas à la règle non plus, et au moins cette fois on connaît davantage ses origines : Sana, la grand-mère de Kamala, a failli être séparée de son père à l’occasion de cette séparation… mais elle a retrouvé son chemin vers lui alors qu’elle n’était qu’un bébé, en suivant une pluie d’étoiles. Bon, on a compris : elle avait des pouvoirs aussi ; ou plus vraisemblablement sa mère ? Cette dernière a disparu lors de cette occasion.

Comme il est question de tout ça, le bracelet de Kamala se met à briller, on a droit à une sorte de flashback où notre héroïne voit une femme (une ancêtre, forcément) l’appeler et… Kamala fait alors un malaise, ce qui inquiète à nouveau énormément ses parents. La scène du réveil est marrante, mais en attendant, c’est intéressant de voir que la série réécrit les origines de l’héroïne (comme le MCU le fait souvent) pour proposer un vrai fil conducteur à cette saison.

Cela donne quelques enjeux, tout en conservant la série dans un état de teen-show pas toujours passionnant. On n’y revient pas immédiatement toutefois : Kamala appelle sa grand-mère pour obtenir plus d’informations sur son bracelet, car c’est de là qu’il vient, elle avait fait expédier des affaires à Kamala. Aisha, c’est le nom de la grand-mère, n’est pas d’une grande aide et ne révèle pas vraiment ce qu’elle sait pour autant.

La conversation en visio, de nuit, est interrompue par le père de Kamala qui entend sa fille au téléphone, mais celle-ci utilise son pouvoir pour le bloquer. La scène était plutôt marrante, même si le père oublie bien vite ce qu’il a pensé entendre derrière la porte de la chambre de sa fille. 

Pas de chance pour lui, c’est également là que Nakia compte le faire, entraînant Kamala et Bruno dans son sillage. Nakia est un personnage vraiment excellent dans cet épisode, elle m’a bien fait rire à manipuler son oncle pour l’empêcher de se présenter. Quant au reste, la fête est présentée avec quelques clichés tout de même sur les différents groupes qui la composent. Je ne peux pas savoir la part de véracité dans tout ça, mais je suis sûr que ça reflète bien la réalité quand même.

Cette fête de l’Aïd est aussi l’occasion pour Kamala de se renseigner discrètement sur sa grand-mère, malgré l’ordre explicite de sa mère de faire le contraire quand elle a compris que sa fille s’intéressait au sujet. Il est sûr que la mère en sait bien plus que ce qu’elle dit, mais nous ne le saurons pas tout de suite. On saura juste que l’ancêtre de Kamala a une mauvaise réputation, qui va jusqu’à l’accuser du meurtre d’un homme parfois.

Une fois l’information passée, la fin de l’épisode s’approche à grand-pas. Il est donc temps de passer à une vraie intrigue à la Marvel, avec un petit garçon en danger de mort pour cause de selfie stupide. Il se retrouve suspendu au toit de sa mosquée par un rideau craquant de plus en plus, et ça inquiète absolument tout le monde au sol.

Night light débarque à nouveau, donc. Oui, c’est le nom de merde que Zoé a donné à Kamala. Bruno est tout content de voir sa pote se précipiter comme ça et de la couvrir, et personne ne semble reconnaître la voix de Kamala. C’est abusé, mais elle est plutôt marrante à prendre un peu trop de temps à jouer la super-héroïne. L’avantage, c’est qu’elle a tout ce qu’il faut niveau entraînement : elle vient justement de passer une bonne partie de l’épisode à se créer de petites plateformes dans les airs pour marcher en hauteur.

Face à la détresse de la victime à sauver, Kamala est finalement réactive et le garçon est donc sauvé de justesse, mais on dirait bien qu’il s’est fait pipi dessus au passage quand même quand on voit le jeu de l’acteur. Alors que tout semble être réglé et allé pour le mieux par contre, on découvre que le bracelet de Kamala fait de nouveau des siennes. En effet, le bracelet se réveille au dernier moment, faisant à nouveau voir l’ancêtre de Kamala à celle-ci. Elle lui tend la main… et notre héroïne perd sa concentration.

Bon, le petit garçon tombe donc tout de même d’une bonne hauteur, mais elle amortit autant que possible sa chute. J’imagine qu’elle va bien culpabiliser, mais nous n’avons pas le temps de savoir cette semaine. En effet, pendant que Kamala faisait la fête, la police ne chômait pas et interrogeait Zoé pour en savoir plus sur cette mystérieuse jeune fille pleine de pouvoirs. Et Zoé a beau avoir l’instinct de couvrir celle qui lui a sauvé la vie, elle donne un peu trop d’informations.

De là, c’est sans surprise que l’on voit la police débarquer quasiment aussitôt à la mosquée pour arrêter Kamala. Ils veulent en savoir plus sur elle, mais elle n’est pas bête et comprend que son identité a intérêt à rester secrète. On sait donc où elle se situerait en cas de Civil War là. Poursuivie par les flics, Kamala semble dans une véritable impasse… sauf que Kamran débarque pile à temps pour la sauver, comme par hasard.

Elle est suffisamment idiote pour dire son nom en le voyant ce qui fait qu’il la reconnaît… Mais ce n’est pas du tout un problème : sur le siège arrière de sa voiture, il y a celle que je prenais pour l’ancêtre de Kamala et qui s’avère être la mère de Kamran. Allons bon, le crush aussi avait une identité secrète ! Comment ça, ce n’est pas si surprenant que ça ?