Salut les sériephiles,
Hier, je publiais un article tout à fait angoissant pour n’importe quel vrai sériephile avec pas moins de 41 séries à voir pour ce mois de mars qui commence.

Si clairement j’ai bien capté qu’il ne serait pas possible de tout voir ce mois-ci (ni même cette année, ni même peut-être dans ma vie), cela ne m’empêche pas d’avoir envie d’en voir toujours plus et de découvrir de nouveaux projets avec intérêt, alors que la liste de mes retards à rattraper s’allonge chaque fois. Pire encore, ce que je pensais inconcevable jusque-là m’arrive : je mets de côté des séries pendant bien trop longtemps… On en parle de la saison 3 de Blindspot ? Ben non, on n’en parle pas, parce que je ne l’ai pas encore commencée ! Et ça touche aussi des coups de cœur, genre Teachers !
Bref, on arrive à une ère où il y a tellement de séries qu’il est impossible de tout voir. Ce n’est pas bien nouveau, mais avant (et quand je dis avant, je parle d’il y a genre cinq ans), il était possible de voir tout ce qu’on avait envie de voir (en tout cas pour moi), plus quelques séries un peu moins bonnes, plus des séries qu’il fallait voir si on voulait passer une bonne soirée avec des inconnus (je veux dire, combien de fois je me suis retrouvé à parler de Game of thrones dans ma vie alors que je n’aime pas et que je n’ai pas regardé depuis la saison 3 ?).

Ce n’est plus trop jouable maintenant de se maintenir à jour sur tout ce qui peut valoir des discussions intéressantes, et je ne dis pas ça, en l’air hein.
Il y a deux jours Netflix nous a pondu que la plateforme allait accueillir pas moins de 700 contenus originaux en 2018. 700. Il n’y a que 365 jours dans une année, les gars, on se calme.
Alors, il faut nuancer : ils ont dit ça à propos de la plateforme américaine, mais les originaux ont tendance à être dispo partout dans le monde. Si ce nombre n’inclut pas les films (au petit nombre de 80, donc moins de deux par semaine, une broutille pas vrai ?), je pense qu’il doit contenir aussi les dessin-animés et les émissions – parce que oui, ils se sont mis aux émissions aussi (Le Joel McHale Show with Joel McHale est à voir pour tous fans de Community… et surtout de The Soup) – et la télé-réalité. N’empêche que 700, même si c’est à l’internationale et que ça inclut des productions dans toutes les langues (l’occasion pour moi de recaser Club de Cuervos dont je n’arrêterai pas de faire la pub, non), ça donne plutôt envie de cauchemarder qu’autre chose.
Il faut se rendre à l’évidence, il est impossible de tout voir… mais en même temps, il est impossible que la qualité y soit pour chaque série. Et c’est dommage, parce que Netflix s’était fait sa réputation sur la vraie qualité des programmes proposés, alors que maintenant ça paraît être un fourre-tout. Je ne mets jamais les pieds sur Amazon, mais les retours que j’en entends sont de plus en plus meilleurs que ce que j’entends de Netflix. De toute façon, personne ne leur a pardonné Sense8.

Je sais bien que je ne suis pas le premier à me plaindre du trop pleins de séries, je sais aussi que j’avais répondu la dernière fois que c’était une excellente chose d’avoir autant de séries à disposition car tout le monde pouvait trouver chaussure à son pied… mais le problème, c’est que trois mois après cet article, je me retrouve avec trop de chaussures et que c’est donc bien trop dur de faire des choix !




















