Épisode 6 – Suso y Dario – 15/20
Les personnages de cet épisode semblent déjà un peu moins cliché, même si l’introduction qu’on leur propose n’est pas forcément la meilleure, donnant l’impression que leur jeu d’acteur n’est pas tout à fait au point. Question de perspective et d’habitude, j’imagine, c’était déjà le cas dans la série originale, après tout. Contrairement à l’épisode précédent, celui-ci donne vraiment envie de regarder Upa Next en faisant le lien avec la série de manière plus évidente. C’est bien logique : il s’agit de la fin de cette mini-saison.
Spoilers
Dario se produit dans la rue, sans succès. Suso décide de lui donner quelques conseils.

¿Y porque no bailas para me?
Le temps passe vite et les habitudes s’installent tout aussi vite : c’est déjà le dernier épisode de cette mini-saison de mini-épisodes diffusés chaque dimanche en streaming. Le dernier épisode est dans la moyenne des sept minutes habituelles et suit deux nouveaux personnages, comme prévu. Une semaine avant le début du revival, Dario, un jeune garçon, a l’habitude de se produire dans les rues de Madrid pour essayer de se faire un peu d’argent.
Malheureusement pour lui, le succès n’est pas spécialement au rendez-vous. Il a bien ses groupies, mais il s’agit de sa mère et ses tantes. Heureusement, d’ailleurs, parce que tout le début de la scène permet bien de deviner qu’ils sont vaguement de la même famille, mais bon, la scène donne l’impression d’avoir trois femmes plus âgées en train de baver sur un minet dans la rue – c’était un peu malaisant comme seule Un, dos, tres sait le faire.
Outre les tantes de Dario, il y a aussi dans son public le gérant d’une boutique devant laquelle il se produit et son employé, Suso. Le chef envoie Suso se plaindre auprès de Dario du bruit qu’il fait et qui pourrait faire fuir les clients. Alors que Dario vient juste de chasser sa mère et ses tantes, gêné par leur présence, le voilà qui se lance donc en plein débat avec Suso.
Le débat ne porte pas du tout sur le fait qu’il chante devant la boutique et constitue une nuisance sonore cela dit ; il porte sur le fait que Suso s’improvise expert en art de la rue. Plus précisément, il critique les vêtements de Dario, qui semblent être choisis par sa mère. Assez vite, Suso comprend que c’est bien le cas et il explique à Dario que ce n’est pas possible d’attirer le regard et l’attention en étant fringué comme ça et en restant statique comme il est.
Il faut dire que Suso semble déjà avoir quelques moves et un rythme bien différent de celui de Dario, quelque chose de plus mouvementé et réussi. Les deux jeunes hommes en viennent à la conclusion qu’ils pourraient se produire ensemble, avec Suso à la danse, Dario à la guitare et au chant, mais surtout avec des fringues plus visibles et plus flashy. Le look est discutable, mais il est vrai que le rendu est déjà plus sympathique à l’oreille.
En plus, ça nous fait donc deux chansons (originales, je crois) pour ce mini-épisode, et il était temps d’avoir des passages musicaux dans cette série musicale. Bon, par contre, je crois que le message est clair : ce ne sont pas les anciens qui chanteront le plus, ce sont bien les nouveaux. C’est normal après tout.
Bref, Dario et Suso commencent à se produire dans une autre rue de Madrid et, assez vite, le succès (tout relatif) est au rendez-vous. Il y a des gens qui s’attroupent autour d’eux (RIP l’honneur des figurants à qui on demande de danser alors que clairement ils n’ont pas tout le rythme de la chanson et sont à côté d’un Suso bien plus expérimenté qu’eux) et qui donnent de l’argent. Mais genre, des billets de cinq euros hein. Ils sont riches à Madrid, c’est rare de voir des gens donner des billets – généralement, ceux qui sont là sont des billets mis par la personne qui fait le spectacle dans l’espoir d’inciter à donner, non ? Là, Dario ne déverse pas un centime dans son étui de guitare, tu m’étonnes que les gens ne soient pas enclins à donner.
Bien sûr, c’était prévisible dès le début de l’épisode, parmi le petit attroupement de passants, il y a Silvia. Elle s’arrête pour écouter la voix de Dario et pour regarder Suso, et elle repère en eux un talent certain. Je ne dois pas avoir les yeux pour ça, apparemment, parce que je ne les trouve pas particulièrement exceptionnel pour l’instant moi. On verra ce que l’école de Carmen Arranz leur apprendra.
En effet, Silvia leur propose de s’inscrire à son école, parce que les inscriptions sont justement la semaine suivante. Elle leur rappelle que c’est bien d’avoir un vague talent, mais que sans travailler, ben ça ne sert à rien. Elle joue un peu les vieilles rabats-joies, concrètement, et les garçons s’assurent entre eux qu’ils n’iront certainement pas s’inscrire à cette école artistique.
Ben voyons. La dernière scène de l’épisode joue la carte de la nostalgie et nous ramène enfin à l’école de Carmen Arranz. Elle n’a pas changé visuellement, de l’extérieur, c’est toujours la même bonne vieille école. Devant celle-ci, nous retrouvons Dario et Suso qui hésitent à entrer. Cela dit, c’est le rêve de Suso de danser, ça a été dit plus tôt, et Dario aime clairement chanter puisqu’il a passé au moins trois après-midi de la semaine à chanter dans la rue.
Les deux jeunes hommes s’encouragent et se souhaitent bonne chance pour les auditions, juste avant d’entrer dans l’école. La suite dans le premier vrai épisode de ce revival !

EN BREF – Cette mini-série n’était pas exceptionnelle, avec bien peu de minutes au compteur et pas tellement de quoi se faire une vraie idée de ce que sera le revival. Concrètement, elle a offert les retrouvailles attendues avec quatre personnages emblématiques avant de se concentrer sur les nouveaux arrivants. Le plus gênant ? J’ai clairement une préférence pour toutes les intrigues qui vont concerner les profs, parce que je suis davantage de cette génération désormais. Le truc, c’est que la série risque fort de se concentrer sur la nouvelle génération.
Et la nouvelle génération me paraît hyper clichée pour l’instant. C’est difficile de se faire une idée en même pas dix minutes, mais l’a priori n’est pas excellent en tout cas. Nous verrons bien quand Upa Next commencera enfin avec de vrais épisodes (prochainement ; pas encore de date au moment où je publie l’article). Une chose est sûre : ce revival a su raviver la nostalgie, alors je risque bien de tomber dans le piège de la nouvelle série.
L’autre chose sûre, c’est que les épisodes espagnols sont tellement longs que je ne sais pas si je suivrai vraiment assidument les nouvelles histoires. Et puis, il me faudra des sous-titres à un moment : suivre cinq-six minutes, ça va, je comprends, quitte à revenir en arrière et revoir certains passages ; mais tout un épisode ? Ca va demander trop de temps.
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