Salut les sériephiles,
Oui, le titre est en anglais, mais j’écris en français… Comme Buffy le dit si bien :

Nous ne sommes que jeudi, mais j’ai déjà de bonnes nouvelles concernant mon avancée dans le challenge Mois de la BD : j’ai terminé de rattraper tout mon retard dans le reboot de Buffy… C’était bien plus rapide que je ne le pensais, mais c’est parce que j’avais pas mal de trajets en train. Et pourtant, j’avais aussi pas mal de copies à corriger, comme quoi, tout est faisable. Bref, on n’est pas là pour que je raconte ma vie, mais pour que je fasse un point sur les numéros 23 à 29 de Buffy – avec aussi un hors série sur Giles.
Voir aussi les critiques des autres numéros : #1 | #2 | #3 | #4 | #5 | #6-8 | #9-12 | #13-17 | #18-22 | #23
Et comment dire ? J’ai mis beaucoup de temps à me replonger dans l’univers de ces comics, malgré une relecture d’un numéro dont j’avais à peu près tout oublié. J’ai toujours un énorme problème : je ne distingue pas certains personnages entre eux, notamment Anya/Buffy. C’est un problème qui pouvait parfois se produire dans la série (notamment en début de saison 6 quand elles ont la même couleur de cheveux, mais bon, Anya, ça changeait tous les trois épisodes), mais je trouve ça vraiment dérangeant en dessin. Dans le même genre, je suis incapable de reconnaître Cordelia ou de faire la distinction entre d’autres personnages féminins.
Il faut dire qu’il y a un milliard de personnages féminins et qu’elles sont toutes hyper anorexiques avec ces dessins. C’est gênant comme tout pour une série rebootée qui se veut ouverte d’esprit. L’ouverture d’esprit, on l’avait au départ avec les couples, mais même ça est mis de côté dans ces numéros. Après, je ne peux pas m’en plaindre non plus : c’est plutôt réjouissant de ne pas avoir à se taper 150 scènes de doutes amoureux et de relations mièvres… mais tout de même, une bonne partie de ce qui fait le cœur de Buffy n’est plus là dans ces comics.
Cependant, les comics ont réussi à m’accrocher par moments dans ma lecture, notamment lors d’une scène bien particulière où – SPOILERS – Faith devient une meurtrière… de vampire. Comme dans la série, elle a son intrigue pour tourner mal, mais cette fois-ci, j’ai vraiment de la peine pour elle : elle tourne mal en tuant Xander, sauf que Xander est un vampire et qu’elle n’a pas tout à fait tort de le faire.

La scène était assez choquante par contre, c’était vraiment osé de leur part. Je ne m’attendais pas à le voir disparaître comme ça, sous les yeux d’une Willow légèrement partie en cacahuète plus vite que dans notre univers.
Parce que oui, ça y est, ils osent basculer dans le multivers. On savait déjà qu’on se dirigeait vers là grâce aux comics Angel & Spike, mais cette fois-ci, c’est une réalité : il est confirmé que le reboot n’est qu’une branche d’un univers parallèle où nos héros vivent en 2021 au lieu de 1996. Euh. Soit. On ne va pas poser trop de questions, ça se fait avec des références sympa à la série et une absence de crevettes qui m’a fait sourire sous mon masque dans le RER.
Il n’empêche que ce multivers soulève un tas de questions. Buffy se les pose, mais ses doutes sont trop noyés sous la masse de personnages et de pseudo-révélations (Morgan ou la mère de Giles, ça va trop loin). On en oublie certains personnages pendant des numéros entiers (mais qui sont ces gens ?) et je n’arrive plus vraiment à suivre où on en sont chacun, pas aidé par des évolutions qui ne prennent pas le temps d’être développées et que l’on devine même si elles sont éclipsées.
La rédemption de Willow, franchement, elle est bâclée et je ne suis toujours pas sûr d’avoir tout capté – le deuil de Xander est-il censé être réglé ? Tout va si vite ! Même Growly, c’est mignon, mais c’est tellement rushé ! Et puis… C’est bien gentil de nous faire un multivers, mais passer d’un univers à l’autre en tournant simplement la page sans qu’on ne nous dise où on est n’aide pas à tout comprendre du premier coup. Oui, il y a des comics que j’ai relus déjà. Je ne les compte pas une deuxième fois pour le challenge, mais je devrais franchement.

Et malgré tout, je me connais, je vais continuer la série, parce que le cliffhanger du numéro 29 (spoilers) est sympathique avec Silas sentant nos héros se rendant comme ils peuvent chez Anya pour échapper à la mère de Giles et à Faith – en laissant une Kendra aussi paumée que moi derrière.
Le one-shot sur Giles ? La couverture nous le révélant en vampire me faisait un peu peur et j’avais l’impression d’être spoilé… mais finalement, Boom Studios a décidé d’exploiter le multivers à fond. Nous sommes donc dans une autre réalité pour ce spin-off, et les personnages – Buffy, Xander, Willow – se la jouent à 100% comme les scénaristes de What if ? en imaginant ce qu’il se passerait si Giles était un vampire. C’est l’occasion de mentionner Tara et d’explorer vraiment le cœur des personnages… et au fond, c’est exactement ce qu’il manque au reste du reboot !
Il n’y a que quatre personnages dans ce comics, et chacun a l’occasion d’imaginer un monde où Giles deviendrait vampire. C’était un vrai plaisir à lire, parce que c’est l’une des rares fois où j’avais vraiment l’impression de retrouver l’univers de la série, avec des querelles amicales entre Willow et Xander et la sensibilité du personnage de Buffy vraiment exploitée comme il le fallait. Il s’agissait malheureusement d’un one-shot, à la fin sympathique. Il vaut le coup, mais les dessins ne sont pas exceptionnels non plus.
Ah, j’oubliais : impossible de mettre la main sur « Conversation with (vexing) dead people ». Je suis un peu déçu… mais bon, ce ne sont jamais que dix pages bonus, je m’en remettrais, j’imagine.
Et du côté du challenge ? Je suis super déçu : je pensais vraiment marquer un tas de points « couple » et « LGBT », mais finalement, cette plongée dans le multivers nous éloigne vraiment des intrigues personnelles au profit d’une intrigue plus large pas toujours très claire. Après, j’avoue que je me suis validé des points « chiens » pour les créatures accompagnant Silas, le nouveau grand-méchant, parce que ce sont TOTALEMENT des chiens de chasse. Juste, ils sont magiques et géants.

C’est parti en vrille, mais les personnages n’en oublient pas de lire, heureusement, et puis, quand même, ça fait huit comics de moins de 50 pages. Je prends ! Cela me fait donc un total de 68 points en milieu de mois… Oui, mes lectures de la semaine rapportaient 18 points, bien moins qu’avec Korra la semaine dernière, mais pas si mal quand même.
Bon, et j’ai inversé un peu l’ordre de ma PAL, mais je m’attaque maintenant à ma relecture de Wynd. J’ai hâte… et je vais marquer plein de points « LGBT » là au moins. C’est le jour parfait pour reprendre : le dixième numéro est sorti hier, donc je vais pouvoir lire les dix d’un coup. Je vous en reparle vite !


Nous sommes vraiment dans la continuité de l’animé avec ces premiers tomes, puisque nous reprenons littéralement sur la fin de la série avec la suite immédiate de la dernière scène. Je ne m’y attendais pas, c’était vraiment une excellente surprise de commencer par des moments de joie pour Korra. C’est rare de la voir sourire !
Cela force l’histoire à prendre des raccourcis et ça m’a souvent déconnecté de ce qu’il passait – ça et le même humour si particulier que l’on hérite d’Avatar. Il faudra peut-être que j’en lise les comics un jour, d’ailleurs, mais en attendant, le fétichisme des pieds d’un perso, c’était chelou. Vous comprendrez en lisant, ne vous inquiétez pas.
Avec cette trilogie de numéros, je trouve que la série trouve son rythme en tant que comics, même si là aussi, j’aurais aimé avoir une saison complète. Il y avait de quoi rendre l’histoire au moins deux fois plus longue, et à nouveau, on sent que l’histoire est abrégée par quelques raccourcis – notamment en ce qui concerne Kuvira, quand même. C’est le point avec lequel j’ai eu le plus de mal à accrocher… mais elle est l’un des personnages centraux les plus intéressants de cette nouvelle histoire. Elle et le roi, aussi ; avec un humour bien à lui et un développement étonnamment réussi par rapport à d’habitude où je le trouvais insupportable.
C’est normal, c’est sensiblement la même que l’an dernier, parce que j’ai décidé de participer à nouveau, exactement comme les trois dernières années. Cela devient répétitif, j’ai eu envie d’abuser du copier-coller. Avant tout, faisons le point sur les règles de ce défi 🙂


