Les stats de la saison 2017-18

Salut les sériephiles,

Une fois n’est pas coutume, on se retrouve aujourd’hui pour parler de 2018, et plus précisément de la saison 2017-18. Lorsque j’ai rédigé le top 70, j’ai fini par quelques statistiques d’ordre général et je pensais que ce serait bien suffisant comme ça. Finalement, cette semaine, Ludo s’est prêté au jeu des statistiques et m’a demandé de lui faire quelques graphiques et calculs de pourcentages sur ses lectures et ses visionnages de séries sur l’année. Par conséquent, je me suis rappelé que j’étais curieux et que c’était fun de tout chiffrer… C’est pour cela qu’après lui avoir envoyé ses graphiques, je me suis mis à faire les miens. Et tant qu’à faire, autant vous les partager, parce que ça fait un article que j’aime bien lire ailleurs moi, donc peut-être que vous aussi vous aimerez.

Toutes les statistiques présentes dans cet article couvrent la période de septembre 2017 à août 2018, grosso modo. Non, je n’ai pas fait sur l’année car en fait, je n’ai pas de liste à l’année, je procède par saison dans mes décomptes – et puis, je suis prof, alors le début d’année, c’est en septembre, sérieux, pourquoi on fait pas le réveillon le 31 août hein ?

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C’est simple, ces stats couvrent tout ce qu’il y a dans le top 70 et que j’ai terminé (pas les dernières places de ce top donc) ! Commençons par le graphique le plus déprimant car cela faisait longtemps que ça ne m’était plus arrivé : seules 59% de mes séries ont été renouvelées. Je sais, vous allez me dire que c’est beaucoup, mais non, parce que ça en laisse 37% d’annulées ou de définitivement terminées, et c’est ça qui est énorme. Je m’en suis bien rendu compte en cours d’année, et surtout cet été, mais je trouve ça triste tant d’histoires qui se terminent… En plus, la relève n’est pas assurée pour l’instant, il y a peu de saisons 1 que j’ai vraiment appréciées l’an dernier, et c’est pire cette année !

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Du côté de la durée des épisodes, il n’y a que peu de surprise avec plus de 50% de ce que je regarde calibré sur le format 42 minutes. Je blague parfois en disant que ma vie est rythmée par des tranches de 45 minutes, mais je ne blague qu’à peine je crois. Et après, j’ai du mal à caser les 24% de séries que je regarde et qui font plus de 42 minutes…

En revanche, le graphique que je préfère (mais qui prend un temps fou à concevoir), c’est celui des chaînes de mes séries. Je sais, je sais, Seriesdom pourrait me le faire, mais comme je mets toujours trois plombes à y écrire ce que j’ai vu, ce n’est pas efficace : il y a des épisodes vus en 2017 comptabilisés sur 2018 ; et il y en aura de 2018 sur 2019, et donc ça ne marche pas.

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Qu’à cela ne tienne, je me le suis fait manuellement. Sans la moindre surprise, ABC reste la chaîne dont j’ai regardé le plus de choses l’an dernier ; et en même temps, je crois que j’ai testé 90% de ses nouveautés – allant même jusqu’au bout de Ten Days in the Valley. J’étais persuadé que Netflix serait dans le mal sur la saison, car j’avais l’impression de ne pas rentabiliser mon abonnement.

Finalement, 13% des séries que je regarde sont dessus – et ça ne prend même pas en compte l’Arrowverse, ou The Good Place que j’ai laissé dans les stats de NBC. Mon impression vient surtout du fait que sur Netflix, je suis poussé à consommer rapidement les épisodes, donc je n’y passe pas de temps que ça. Et puis aussi, 13%, ça m’en laisse 87 ailleurs, hein. Mon autre surprise a été de retrouver la Fox en 3e position… Avec toutes les annulations subies en mai, je doute que ce soit encore le cas l’an prochain. Pour moi, la 3e position aurait dû logiquement aller à Syfy que j’ai l’impression de regarder énormément. Comme quoi, les intuitions sont parfois faussées.

Dans le même genre, je n’aurais pas instinctivement pensé que je regardais autant de séries sur la CW que sur AMC : j’ai parfois été en overdose de CW… alors qu’en fait, pas du tout. C’est l’effet niaiserie de Supergirl qui m’a influencé, ça, à tous les coups ; et une fois de plus, mon pseudo-rattrapage de l’Arrowverse n’est pas pris en compte non plus. Et puis, cette saison était aussi la première où je n’ai pas été hyper sérieux dans mes visionnages. Jusque-là, il n’y avait pas grand-chose dans ma liste d’attente TVtime, mais cette année, je me suis laissé déborder comme tout le monde… et je n’ai pas terminé 22% des saisons commencées (ça ne compte donc même pas celles que je n’ai pas entamées) :

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Tristesse ! Pour m’en remettre, je vous propose de vite enchaîner sur le dernier graphique de cet article, parce qu’il me fait énormément rire pour son égalité parfaite en première place ; ça me paraît improbable et pourtant, je vous promets que je n’ai pas fait exprès :

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Là aussi, il y a une surprise : j’étais sûr d’avoir regardé beaucoup moins de comédies cette année, surtout qu’il y en a un paquet que je n’ai pas terminé. Et pourtant, 27%, c’est loin d’être minime. Comme quoi ! Pour le reste de ce graphique, je dois dire que je m’y attendais : oui, la SF a une place de choix dans mes visionnages, rien de nouveau sous le soleil.

Voilà donc pour cette saison. Si ABC est grande première de ces stats, je pense que l’an prochain ira néanmoins à Netflix, car avec le Challenge Séries, je vais rajouter pas mal de saisons du géant du streaming. Et puis, comme je disais plus haut, il y a peu de nouveautés qui m’attirent pour l’instant, et les annulations de séries viennent surtout des networks (merci la Fox). Autrement dit : moins de networks, plus de Network. C’est la vie !

Une dernière stats pour le fun : 6% de ce que j’ai regardé a été produit par une chaîne française. Pas si mal par rapport à d’habitude où ça ne dépasse pas les 5%…

The Punisher (S01)

Synopsis : Un ancien marine qui veut punir les criminels responsables de la mort de sa famille se retrouve embarqué dans une conspiration militaire.

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Pour commencer, je dirais simplement que mieux vaut tard que jamais. Je profite du Bingo Séries me forçant à entamer une série pour enfin m’y mettre, même si je commence la série à presqu’une heure du matin un soir de changement d’heure. Rien ne va donc, mais je repousse cette série depuis le mois de novembre et il est largement temps que je tente de voir ce que ça donne, je crois. Et tant pis pour les révisions, uhu.

Contrairement à d’habitude, je divise donc la saison en plusieurs articles même si je la rattrape après coup, et ça risque de devenir une habitude. C’est plus simple à gérer pour moi et je vois bien qu’avec tout mon retard, le modèle Netflix qui me poussait à bingewatcher n’est pas si idéal ! Mieux vaut tenter de répartir les épisodes sur plusieurs jours/semaines, quand il me faut envie. Je dis tout ça, mais je me connais, si la série me plaît, j’ai toutes mes chances de me consumer dedans et d’y perdre mon dimanche… Oui, mais comme j’ai pas mal d’inédits chaque jour, ça devrait aussi limiter la casse !

Bref, concernant la série, elle ne s’attarde pas spécialement sur mon personnage préféré de l’univers Marvel, parce que soyons honnêtes, Frank ne m’avait pas passionné plus que ça dans la saison 2 de Daredevil. Toutefois, sa relation avec Karen était intéressante et le sera encore plus après The Defenders. Le Punisher et Elektra avaient sauvé la saison 2 du diable rouge, j’attends de cette série de la qualité, de la violence et de bons moments !

On verra bien ce qu’il en est, mais en tout cas, c’est parti pour le visionnage de cette série, enfin !

Note moyenne : 17/20

S01E01 – 3 AM – 16/20
Si l’introduction de cette saison est un peu longue pour un personnage qu’on connaît déjà, elle est diablement efficace en imposant tout de suite un univers beaucoup plus sombre et violent. Je ne regrette pas de commencer la série de nuit, du coup, car elle semble calibrée pour ça. Oh, oui, calibrée, c’est un chouette mot pour la décrire aussi : ce premier épisode contient déjà un bon nombre de coups de feu et sa dose de scènes sanglantes à la violence gratuite.
S01E02 – Two Dead Men – 16/20
Le premier épisode ne servait donc à rien d’autre que mettre dans l’ambiance sanglante de cette saison, et il le faisait tellement bien que ce deuxième épisode paraît presque trop gentil en comparaison. Cette fois, les scénaristes lancent vraiment l’intrigue de la saison, et c’est donc beaucoup plus intéressant à suivre : les premières pièces d’un puzzle complexe se mettent en place à la manière des séries de super-héros Marvel ; et c’est tout ce que j’en attendais… mais par conséquent, ça manque de surprises.
S01E03 – Kandahar – 17/20
Voici assez clairement le dernier acte d’une introduction un peu longue en trois épisodes : après cet épisode, on connaît précisément l’intrigue de la saison. On sait en tout cas plus précisément vers quoi elle se dirige, ça change, et la majorité des personnages importants sont sur le devant de la scène, je crois. Les dynamiques et relations entre chacun commencent aussi à être plus claires, et ça nous laisse avec un épisode bien plus prenant que les deux premiers qui nous parachutaient dans un monde violent sans la moindre explication.
S01E04 – Resupply – 14/20
Un an, c’est long, et trop pour revenir en étant totalement à fond dans la série, malheureusement. Je n’ai pas réussi à me remettre tout à fait dedans, décrochant à de nombreuses reprises, le plus souvent parce que les scènes ne me passionnaient pas. Pourtant, le début de saison m’avait accroché… Reste donc à savoir si c’est l’année sans rien voir ou l’épisode qui fait que j’ai trouvé ça moins bon.
S01E05 – Gunner – 17/20
Ah voilà, je retrouve ma hype de l’an dernier devant cet épisode. Si c’est toujours lent, Netflix oblige, cet épisode possède d’excellentes scènes d’actions et des moments de dialogues tout particulièrement brillants. Cela m’a raccroché à l’intrigue de manière bien plus efficace, surtout sur la fin d’épisode… mais bon, ça c’est un peu obligé, c’est la construction classique des épisodes qui doivent nous tenir en haleine !
S01E06 – The Judas Goat – 15/20
L’épisode était intéressant, mais cette fois, il manquait clairement d’action pour être aussi passionnant que ce qu’il voulait être. Quant à son intrigue, eh bien, sans être tout à fait prévisible, elle rejoint dans les grandes lignes ce que j’attendais depuis plusieurs épisodes. C’est en tout cas suffisamment bon pour me faire enchaîner et finir ma soirée plus tard que prévu. Oups.
S01E07 – Crosshairs – 16/20
Cette saison se dévore bien, je lui reconnais ça sans problème, et c’est frustrant d’avoir mis tant de temps à m’y remettre. Cet épisode fait avancer les intrigues en parallèles, mais je commence à me demander comment certaines vont se rejoindre dans la deuxième moitié de saison. Ah, et je terminerai par dire que le cliffhanger n’est heureusement pas trop insoutenable.
S01E08 – Cold Steel – 16/20
Une fois de plus, cet épisode se concentre surtout sur la dynamique entre les différents personnages, faisant avancer bien lentement les différentes intrigues. D’ailleurs, je dirais même trop lentement. Heureusement, la fin d’épisode est suffisamment bonne pour remonter le niveau en flèche et permettre à l’épisode d’atteindre une note confortable, même si j’aime de moins en moins le personnage de Frank.
S01E09 – Front Toward Enemy – 19/20
C’est de manière explosive que cet épisode parvient à réinstaurer une bonne tension pour la série, avec une intrigue mise de côté dans l’épisode précédent. Bizarrement, cette intrigue qui me blasait jusque-là m’a passionné, parce que le suspense est là, l’écriture est excellente et l’ensemble particulièrement prenant. Difficile de ne pas être à fond dans cet épisode.
S01E10 – Virtue of the Vicious – 20/20
Oh, voilà une vraie réussite : le schéma choisi pour le scénario est un schéma que j’ai tendance à détester habituellement, mais là, chaque pièce du puzzle s’emboîte tellement parfaitement que cela nous offre une cinquantaine de minutes nous laissant à bout de souffle. Beaucoup de révélations sont faites, beaucoup d’avancées sont proposées et c’est de loin les meilleurs moments de la saison. Je suis curieux d’en voir les retombées à présent.
S01E11 – Danger Close – 17/20
Les éléments se mettent tous en place, un à un, pour mener à ce qui sera la fin de saison. On sent qu’il ne manque plus grand-chose pour conclure les intrigues entamées et j’attends beaucoup de la manière dont tout ça va se terminer, parce que ça a mis le temps à se construire, alors il faut que ce soit génial maintenant !
S01E12 – Home – 16/20
Dans l’ensemble, c’était long et trop bavard, et même l’excellente fin d’épisode ne parvient pas à tout leur pardonner. Je m’attendais à plus d’action, mais finalement le choix est fait de privilégier la tension dramatique. Cela met du temps à vraiment fonctionner, même si je reconnais que l’épisode est marquant et qu’il y a pas mal de moments de celui-ci qui me resteront en tête.
S01E13 – Memento Mori – 18/20
Ce n’est pas leur meilleur épisode, mais c’était une sacrée conclusion de saison, même si je connais assez les comics pour avoir vu venir la décision finale de cet épisode. C’est une fin de saison réussie, qui boucle bien l’histoire. J’en profite : c’est rare avec les séries Marvel/Netflix, et il va maintenant falloir que je passe à des séries qui n’auront pas de vraie fin…

The Punisher – S01E01-03

Épisode 1 – 3 AM – 16/20
Si l’introduction de cette saison est un peu longue pour un personnage qu’on connaît déjà, elle est diablement efficace en imposant tout de suite un univers beaucoup plus sombre et violent. Je ne regrette pas de commencer la série de nuit, du coup, car elle semble calibrée pour ça. Oh, oui, calibrée, c’est un chouette mot pour la décrire aussi : ce premier épisode contient déjà un bon nombre de coups de feu et sa dose de scènes sanglantes à la violence gratuite.

> Saison 1


Spoilers

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I’m not looking for a pal, yeah? Whatever you’re looking for, I’m not it.

La série commence par une introduction un peu longue sur Frank apprenant à jouer de la guitare avec sa fille, en parallèle de Frank jouant de la guitare tout seul, puis enchaîne avec Frank s’amusant à tuer un à un tous les membres d’un cartel, à moto ou avec son sniper. C’est efficace et ça met dans l’ambiance sanglante que j’attendais. On enchaîne avec le tout dernier membre du cartel, un homme d’affaire a priori propre sur lui qui se fait tuer dans les toilettes d’un aéroport alors qu’il se croyait tiré d’affaires. C’était marrant, écrit avec humour et sur un ton plus sombre que ce que font habituellement les super-héros Marvel.

Le générique est lui aussi beaucoup plus sombre que d’habitude, même si visuellement classique pour la franchise Marvel/Netflix, et je l’aime énormément.

Six mois plus tard, la série nous présente un chantier en ville sur lequel bosse un Frank désormais barbu, mais toujours aussi énervé par la vie. Il choisit de détruire un mur par lui-même et de ne pas se la jouer sociable avec les autres membres de l’équipe du chantier. Admettons. Il est suggéré que chaque coup dans le mur lui rappelle sa fille et la rage de l’avoir perdu. Difficile d’écrire un scénario vraiment prenant sur ce personnage hyper solitaire et torturé qui lit Moby Dick dans une chambre misérable… Il est touchant avec ses problèmes, hallucinations et tout, je ne dis pas, mais ce n’est pas bien intéressant.

Heureusement, le lendemain, Donny, le nouveau du chantier tente de sympathiser avec lui quand les autres membres de l’équipe (menés par Lance) s’en prennent à lui, parce qu’il travaille trop vite et parce que c’est marrant, comme ils le pensent handicapés.

Donny est hyper bavard et assez insupportable, mais je l’aime instantanément rien que parce qu’il ouvre le dialogue avec Frank. Il était temps que ça commence à parler dans la série, on va dire, parce que ça fait déjà un bon quart d’heure qu’on est dans le silence de la solitude de Frank. Donny a toutefois la mauvaise idée de parler de sa grand-mère et de sa famille en général, donc Frank se referme et l’envoie chier, pour parler poliment (mais si).

Par la suite, Frank se rend à un rendez-vous d’anciens combattants anonymes, mais il reste en retrait et, très franchement, moi aussi : rien de fou dans ces scènes. On nous introduit le personnage de Lewis, un ancien combattant qui se sent abandonné maintenant qu’il est rentré au pays, et celui de Curt, qui organise la réunion et est plein de bons conseils. C’est donc Curt que Frank vient voir pour lui rendre Moby Dick et parler un peu du monde en général, et de l’identité changée de Frank qui s’appelle donc Pete désormais. Je vais continuer à l’appeler Frank malgré tout.

Si le duo est assez sympathique, on n’est pas encore dans une série capable de me passionner. C’est malheureusement souvent le cas des premiers épisodes de ces séries nous introduisant lentement tous les personnages. Une nouvelle scène nous présente maintenant une policière, Dinah Madani, enquêtant sur le meurtre d’Ahmad Zubair en Afghanistan. Zubair est un policier afghan ayant découvert que les soldats américains trafiquaient de l’héroïne, ce qui lui a valu de se faire tuer. Bien sûr, son commandant, Wolf, refuse de lui laisser traiter l’affaire qu’elle voudrait.

Ce n’est pas suffisant pour qu’elle s’arrête et on découvre donc qu’elle s’intéresse de près à Frank Castle, qu’elle soupçonne d’être encore en vie. Bien vu ! Elle en parle donc à Sam, son nouveau partenaire, qui accepte de l’aider, parce que les partenaires sont là pour ça.

Le soir, Madani se confie à sa mère, parce qu’elle vit désormais chez ses parents. Sa mère est psy, son père chirurgien et croyant, donc la conversation est un peu cryptique, mais grosso modo sa mère est effrayée de voir Dinah prendre trop de risques sur cette enquête.

Pendant ce temps, Donny se débrouille pour que Lance l’accepte dans le groupe du chantier. Il l’accepte au bar juste pour qu’il paye les verres detout le monde. La série en profite pour nous expliquer que Lance a des dettes avec la famille Gnucci, qui qu’ils soient. Il s’en plaint à un autre employé du chantier, capable de lui fournir un « job » pas très légal.

Effectivement, le lendemain, Frank les entend parler d’aller voler l’argent d’une partie de poker illégale organisée par les Gnuccis eux-mêmes. Et ils recrutent Donny dans le coup. Pauvre, gentil Donny.

Bien évidemment, le soir venu, Frank lit tranquillement dans sa chambre alors que le braquage a lieu et n’est pas si évident à gérer pour Donny qui est chargé de récupérer l’argent sur la table. Il fait de la peine à se sentir si peu en confiance et son amateurisme est une vraie catastrophe. Il finit par renverser le sac de billets et il ne nous reste plus qu’à attendre que ça parte en vrille, car on sait que ça va partir en vrille, il ne peut en être autrement.

Et ça ne manque pas : alors qu’il ramasse l’argent, c’est ensuite son portefeuille qui tombe de sa poche et révèle qu’il s’appelle Donald Chavez en s’ouvrant directement sur son permis de conduire. Il est doué lui, mais ça me rassure : il n’y a pas que moi qui suis pas doué comme ça.

Les braqueurs s’enfuient et, forcément, ils s’en prennent directement à Donald. Celui-ci est capable de les identifier. Du coup, c’est sans surprise qu’ils tentent de le tuer une fois revenu au chantier, mais ils font ça de manière vraiment horrible en voulant le couler dans du béton après l’avoir tabassé ; pour ne pas laisser trop de traces du meurtre. C’est horrible, mais ce n’est que le début.

On entre enfin dans l’action : Frank refuse de voir Donny mourir comme ça et il s’en prend à Lance et ses deux accolytes. Ceux-ci tentent d’abord de neutraliser Frank, avant de comprendre qu’ils l’ont sous-estimé. Il est toutefois trop tard : celui-ci est lancé dans sa rage et les tue les uns après les autres, avant de sauver Donny à qui il laisse l’argent pour quitter la ville.

Il sait toutefois que le travail n’est pas terminé : il lui faut encore aller tuer tous les membres de la partie de poker. Voilà qui devrait réveiller la mafia et intéresser les policiers… mais aussi un geek qui le reconnaît sur les caméras de surveillance et lui souhaite un bon retour.

Et autrement, pendant tout l’épisode, Frank rêve de sa femme et ses enfants, et ça commence déjà à être redondant alors qu’on en est qu’au premier épisode. Par contre, la manière dont sa femme est tuée sous ses yeux au réveil, c’est violent. Et je vais terminer ma critique de ce pilot sur ce mot, parce que c’est on ne peut plus juste pour décrire ce que je viens de voir : violent.


Épisode 2 – Two Dead Men – 16/20
Le premier épisode ne servait donc à rien d’autre que mettre dans l’ambiance sanglante de cette saison, et il le faisait tellement bien que ce deuxième épisode paraît presque trop gentil en comparaison. Cette fois, les scénaristes lancent vraiment l’intrigue de la saison, et c’est donc beaucoup plus intéressant à suivre : les premières pièces d’un puzzle complexe se mettent en place à la manière des séries de super-héros Marvel ; et c’est tout ce que j’en attendais… mais par conséquent, ça manque de surprises.

> Saison 1


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Somebody knows I’m alive.

 Frank fait un petit tour de ferry et se souvient qu’il avait eu la chance d’en faire avec ses enfants en rentrant de la guerre. Cela ne nous avance pas plus que ça sur l’intrigue de la série, surtout qu’il découvre que le massacre qu’il a fait la veille est considéré comme un massacre, certes, mais perpétré par sa dernière victime qu’il a, si je puis dire, « suicidé » sans trop de mal.

Frank passe donc un petit déjeuner tranquille jusqu’à ce qu’il soit contacté par « Micro » qui lui a laissé un DVD chez lui et qui le surveille de loin. Grâce à quelques repères audio, il est capable de savoir précisément d’où il l’appelle, et en toute logique, il tente de le retrouver, mais il est déjà trop tard.

Le lendemain, Frank se réveille après un énième cauchemar et regarde le DVD de Micro, Bingo, qui nous montre un soldat être torturé puis tué. En vrai, Frank est totalement perturbé par le coup de fil de micro qui sous-entend qu’il a déconné à Kandahar et que c’est pour ça que Maria et les enfants sont morts. Frank contacte Curt pour savoir s’il n’a pas parlé à quelqu’un de sa nouvelle identité, mais bien sûr ce n’est pas le cas.

Frank Castle recontacte Karen comme elle aussi connaît son identité, et ça, c’est une excellente chose. Je suis mitigé sur ce personnage et sur leur relation, mais après tout, ça fait un personnage à qui Frank peut parler, donc on avance. Il se fait passer pour un SDF pour la contacter discrètement, puis il lui demande son aide pour enquêter sur Micro.

Sans trop de raison autre que son amour pour lui, elle accepte et entame les recherches après un câlin avec. Grâce à son travail, elle trouve rapidement une piste auprès de son éditeur, parce qu’elle est journaliste. Elle n’approuve pas spécialement les méthodes de son boss, mais elle obtient ce qu’elle veut comme information assez rapidement.

Karen recontacte Frank, mais elle est pleine de doutes malgré tout car elle ne veut pas être mêlée à un énième meurtre. Bon, c’est surtout pour combler un peu de temps d’épisode car elle finit par lui raconter ce qu’elle sait sur Micro, dont le vrai nom est David Lieberman. Son histoire est assez sombre, il est considéré comme mort et le papier du boss de Karen sur cette affaire n’est jamais sorti à cause d’un certain Wolf, qui n’est autre que le chef de Dinah. Eh ! La saison se met en place !

La saison, et l’intrigue sentimentale entre ces deux-là aussi, avec une Karen qui assure s’inquiéter pour lui et son devenir. Si ce n’est pas chou !

De son côté, Micro observe une famille monoparentale qui s’avère assez évidemment être la sienne. Mieux : sa femme est au courant des caméras qu’il a placé partout dans la maison pour les surveiller. On l’imagine assez facilement lui aussi au cœur d’une histoire lui attirant quelques ennuis et l’obligeant à rester loin de sa famille, pour leur sécurité.

Et leur sécurité, il y a besoin de l’assurer quand Frank se pointe chez eux et fait en sorte d’être renversé par Sarah, la femme, pour s’infiltrer sans mal chez eux. Micro l’aperçoit et se précipite à leur rescousse, alors que Frank se renseigne de manière sympathique auprès de Sarah. Celle-ci est vraiment un personnage sympathique, dévastée par la mort de son époux : quand elle regardait la caméra, elle regardait en fait une photo de lui.

Micro n’ose pas intervenir auprès de Frank qui s’assure d’être vu comme un ami par Sarah avant de rentrer chez lui et se raser. C’est con, le look « hipster » comme ils disent lui allait beaucoup mieux.

Pendant ce temps, Dinah et Sam continuent leur enquête, et Dinah est sûre qu’il ne s’agit pas que d’un suicide concernant le massacre de Little Italy. Elle soupçonne Frank Castle et décide de contacter Billy Russo pour obtenir plus d’informations. C’est décidément un bon épisode : après le retour de Karen, voici donc l’introduction de Billy Russo, joué par Ben Barnes. Comme j’aime beaucoup cet acteur depuis Westworld, c’est motivant.

Billy Russo organise quelques sessions d’entraînements pour les policiers, et Dinah entre facilement en contact avec, flirtant pour obtenir ce qu’elle veut, sous le regard méfiant de son patron.

Quand Wolf rentre chez lui, c’est pour mieux tomber dans une embuscade et être mis en danger de mort par un homme cagoulé. Heureusement pour lui, Wolf sait très bien se défendre… mais pas assez pour mettre K.O Frank Castle. Celui-ci profite d’avoir le dessus pour l’interroger et obtenir des informations sur David Lieberman, en le liant à un certain Schoonover et au Kandahar.

Assez vite, Wolf reprend le dessus sur Castle en lui subtilisant son pistolet, mais il est évident qu’il s’agit d’une ruse du Punisher : ça ne rate pas. Il fait parler le méchant monsieur pour obtenir les informations qu’il veut, découvrant que le meurtre de sa famille est loin d’être un hasard. Puis, il tue Wolf, comme ça. OK, voilà qui est fait.

Alors que son boss est en train de se faire tuer, Dinah continue de draguer Billy Russo dans un bar, avant de griller sa couverture avec ses questions. Elle veut des infos sur Frank, et Billy était son meilleur ami – du coup, je le soupçonne immédiatement d’être l’un des grands méchants de cette saison, mais bon, on verra bien. Ils ont tué Wolf, Micro est un gentil, il en faut bien un.

Malgré l’interrogatoire, Billy fait comprendre à Dinah qu’il aimerait beaucoup la revoir quand elle s’en va pour… enquêter sur le meurtre de son patron. « Holy shit » comme elle dit.

Frank, lui, se laisse recontacter par Micro/David et lui explique que, désormais, c’est lui qui sera en charge. C’est assez excellent de le voir très simplement renverser la tendance hiérarchique entre eux. Il balade ensuite David dans toute la ville pour s’assurer qu’il vienne bien seul, en le faisant surveiller par Curt. David est finalement invité à venir sur sa propre tombe pour recevoir un message de Curt assez clair : il doit arrêter de chercher Frank immédiatement, où Frank rendra une nouvelle visite à Sarah, moins amicale cette fois. C’était une mauvaise idée de vouloir forcer le Punisher à faire des choses.

C’était d’autant plus une mauvaise idée que Frank se planque dans son coffre pour le trouver plus vite et l’assommer. Bien.


Épisode 3 – Kandahar – 17/20
Voici assez clairement le dernier acte d’une introduction un peu longue en trois épisodes : après cet épisode, on connaît précisément l’intrigue de la saison. On sait en tout cas plus précisément vers quoi elle se dirige, ça change, et la majorité des personnages importants sont sur le devant de la scène, je crois. Les dynamiques et relations entre chacun commencent aussi à être plus claires, et ça nous laisse avec un épisode bien plus prenant que les deux premiers qui nous parachutaient dans un monde violent sans la moindre explication.

> Saison 1


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Guys like us, paranoia is kind of a second nature.

 Et hop, nouvelle scène de torture perpétrée par Frank, ça va commencer à devenir une habitude, même si cette fois, allez savoir pourquoi, il décide de commencer par déshabiller sa victime. Il s’agit bien sûr de David et on reprend donc quelques minutes après l’épisode précédent. David l’implore de le libérer, surtout qu’il veut justement tout lui raconter. Comme c’est trop simple, les scénaristes nous rajoute une petite pression : David a tellement bien sécurisé son QG qu’une bombe explosera trois minutes plus tard s’il ne fait pas un scan rétinien. Merveilleux.

Frank s’en contrefiche et y voit l’occasion d’en savoir bien plus sur lui beaucoup plus rapidement : il le laisse finalement désactiver son alarme, puis le rattache, toujours à poil pour le faire parler en lui expliquant à quel point il sait bien torturer les gens. OK, OK, David se laisse plus ou moins faire et lui apprend qu’il bossait pour la NSA. Cela nous lance quelques flashbacks sur la famille de David, mais ce n’est pas aussi passionnant que ce que je l’espérais au premier abord.

Sarah était une femme aimante, même lorsqu’elle n’était pas en accord avec ses décisions de contourner le gouvernement : on le voit ainsi envoyer la vidéo du DVD de l’épisode 2 à Dinah, et c’est une vidéo du meurtre d’Ahmad Zubair évidemment, contre l’avis de Sarah. Le lendemain, il est pris au piège par les autorités qui l’abattent devant Sarah. En vérité, il s’en tire grâce à son portable qui prend la balle pour lui – quant à l’absence de son corps, apparemment, elle n’a choqué personne comme il est tombé dans l’eau.

Même s’il a tout raconté, Frank continue de le torturer et de l’empêcher de dormir, surtout qu’il est persuadé qu’il a un complice – il faut bien quelqu’un pour payer les factures, j’imagine. Il comprend surtout que les bombes dont parlent David n’existent pas, ce à quoi il répond que la bombe est surtout une métaphore : ce QG est filmé, et s’il ne rentre pas le code, alors toutes les images sont envoyées à plusieurs médias, qui pourraient donc révéler que le Punisher est encore en vie.

De toute manière, David est sûr que Frank ne le tuera pas, parce que c’est quelqu’un de bien. Oui, peut-être, mais Frank n’en est pas si sûr : après tout, il fait du groupe qui a tué Ahmad Zubair au Kandahar. Pire, c’est lui qui a retiré la balle de son crâne avant de l’enterrer, malgré les doutes d’un autre homme.

Pendant ce temps, Dinah et Sam enquêtent sur la mort de Wolf, alors que Dinah est désormais en charge des choses. Le soir, sa mère la rassure sur sa future promotion et approfondit un peu sa relation avec, mais ce n’est pas passionnant. C’est mieux le lendemain quand Sam découvre beaucoup trop d’argent sur les comptes de Wolf et que Dinah lui demande de garder ça pour lui, même si elle n’a pas encore gagné toute sa confiance.

Par ailleurs, Curt reçoit la visite de Billy qui a une livraison spéciale pour lui, un chèque pour s’assurer que le groupe de « vétérans anonymes » continue. Billy avoue culpabiliser d’être parti à temps de la guerre, parce qu’il n’a pas de traumatisme et a pu se refaire une chouette vie en parallèle. J’ai envie qu’il soit un gentil, surtout quand il propose un boulot à Curtis, mais je continue de le soupçonner, c’est plus fort que moi.

Billy refuse donc de rester pour la réunion où Lewis recommence à monopoliser la parole et expliquer ses traumatismes. Je l’avais oublié le Lewis, et je me demande vraiment où ils vont avec cette intrigue. Ses remords sont accueillis avec bienveillance par Curt et avec intérêt par un autre vétéran qui lui propose de s’armer…

Curt et Billy se retrouvent ensuite au cimetière pour l’anniversaire de Frank : ils boivent un peu de whisky sur sa tombe et partagent quelques regrets. Le lendemain, Lewis a donc réussi à s’armer bien rapidement, parce que nous sommes aux États-Unis après tout ! Il est réveillé par son père alors qu’il est en plein cauchemar, et il se débrouille pour lui tirer dessus – enfin à côté. Bref, ça craint un peu ce personnage, on nous le construit petit à petit comme un futur mercenaire.

Quelques flashbacks nous montrent aussi des moments du passé de Billy et Frank dans l’armée. C’est surtout l’occasion de nous expliquer qu’ils sont vraiment amis et que Billy ne mentait pas, parce que sinon, aucun intérêt. Enfin, ça nous permet de voir Billy comme un tombeur, Frank comme un bon père de famille et l’armée comme des cons n’écoutant pas les intuitions bonnes de Frank quand il a l’impression de foncer tête baissée dans un piège.

Malgré le piège, Frank parvient à s’en tirer avec juste une balle dans l’épaule après avoir tué plein de gens. La balle le met un peu KO, mais pas assez pour l’empêcher de donner tout un tas de coups de poings. C’est intéressant également parce que Billy disait être parti avant un désastre, mais c’est en fait un désastre qui l’a poussé à demander à rentrer au pays.

Enfin, Frank fait aussi un énième cauchemar où il s’avère être l’homme qui tue Maria. À son réveil, il finit par baisser sa garde alors que David lui souhaite son anniversaire et rentre le code pour la troisième fois de l’épisode. Ce code, il le rentrait à chaque fois avec un crayon, ce qui n’avait pas trop de sens jusqu’à ce qu’il soit révélé que le crayon contenait assez de somnifère pour prendre Frank par surprise.

Il ne le tue pas, il ne déshabille même pas et lui laisse un flingue à portée de main pour son réveil, histoire que Frank comprenne qu’ils sont amis. Il serait temps.

Frank est encore bien affaibli, donc il se laisse conduire par David qui lui révèle que toute l’opération sur laquelle il a travaillé a disparu des rapports officiels. Frank accepte donc de travailler avec David, à condition que tous les coupables qu’ils visent soient tués, sans le moindre procès. Et la réponse de David qui assure pouvoir vivre avec ça sur la conscience fait un excellent cliffhanger à cet épisode : on sait clairement vers quoi se dirige la série.

> Saison 1

Top 70 Saison 2016/17 – 60 à 51

Salut les sériephiles,

C’est l’heure pour moi de vous révéler la deuxième partie de mon top 70 des séries de la saison 2016/17. Je sais, je suis en retard, il n’y a pas idée de sortir un article à cette heure-ci un samedi soir, mais ça ne vous empêchera pas de le lire j’espère !

Alors en revanche, j’ai un problème, c’est que la saison 2 de Teachers fait partie des 70 saisons que j’avais retenu dans mon top et que TVLand a repris la diffusion sans crier gare cette semaine. Il y aura donc finalement une demi-saison (mais franchement, à ce stade, ça devrait être une saison 3, c’est incompréhensible comme diffusion) dans mon classement.

Quoiqu’il en soit, c’est parti pour les places 60 à 51, avec toujours des spoilers sur les saisons précédentes dans les synopsis et avis, donc méfiez-vous.

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60 – Blindspot, saison 2, renouvelée – 13,7/20

Synopsis : Après s’être fait arrêtée en fin de saison 1, Jane parvient à échapper à la garde du FBI trois mois plus tard. Dans sa fuite, elle va obtenir toutes les réponses attendues pendant les 22 épisodes de la première saison. Oui, oui, toutes.

La série est revenue avec un départ de folie qui a mis la barre très, très haute. Plus dure a été la chute dans la suite de la saison redevenant un procedural tout ce qu’il y a de plus banal, et souvent trop banal. La saison 3 a repris il y a deux semaines et elle fait partie de mes nombreux retards (mais je suis actuellement à jour dans genre quatre séries).

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58 – Chewing-Gum, saison 2, série terminée – 14/20 (ex-aequo)

Synopsis : Trois mois après les événements de la saison 1, Tracey retourne chez elle avec un nouveau look.

Une fin de série plutôt sympathique, mais pas transcendante, clairement. Je n’ai pas accroché autant que je l’espérais à cette série que j’ai vite vue et vite oubliée. Un bon humour, des situations très gênantes et des personnages dont l’ignorance était plus douloureuse que drôle à de nombreuses reprises.

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58 – Fais pas ci, fais pas ça, saison 9, série terminée – 14/20 (ex-aequo)

Synopsis : La vie des Lepic et Bouley sur dix années, de 2017 à 2027.

La série a frôlé sa saison de trop encore cette année, avec des rebondissements dont on se serait bien passé. Si le sens de la réplique ne s’est jamais perdu, on ne peut pas en dire autant des personnages et de leur évolution. L’idée de nous montrer l’avenir des familles sur dix ans était sympathique, mais ça donnait en même temps un goût de trop peu et de n’importe quoi par moment. Une saison inégale qui conclut néanmoins la vie des familles dans l’émotion et, rien que pour ça, merci. Et puis, neuf saisons pour une série française, ce n’est pas mal tout de même.

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57 – Conviction, saison 1, annulée sans fin – 14,3/20

Synopsis : La série se concentre sur une équipe chargée d’innocenter des criminels déjà en prison car considérés coupables de crimes qu’ils n’ont peut-être pas commis.

Je n’étais là que pour le casting, mais j’ai fini par m’attacher progressivement à l’équipe et au format de la série. Le problème, c’est que lorsqu’ils ont compris que les audiences ne suivaient pas, les scénaristes ont voulu redresser la barre en se concentrant sur une romance qui ne m’intéressait absolument pas et en terminant sur un cliffhanger qui sentait bon le coup de poker. Malheureusement, la série s’est vue annulée et c’est bête, car elle aurait pu être sympa. J’en parlais aussi par-là.

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56 – Suits, saison 6, renouvelée – 14,4/20

Synopsis : Après avoir retardé cette intrigue autant que possible, la série a finalement mis Mike en prison et la firme connaît la pire heure de son existence, étant carrément désertée par ses employés. Y a de quoi faire !

Cette saison, Suits est tombé un peu trop dans une routine qui ne lui a pas toujours rendu service et la rend bien plus médiocre que lors de ses débuts. Il faut dire aussi qu’elle n’a pas été aidée par mon visionnage des cinq premières saisons en un mois. Forcément, passer à un épisode par semaine, ça change tout. Un brin prévisible, cette saison avait de bonnes choses et une surprise de mi-saison dont je ne me suis toujours pas remis (et eux non plus en saison 7) !

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55 – Imaginary Mary, saison 1, annulée avec fin – 14,5/20

Synopsis : Alice, la quarantaine, vit plutôt bien son célibat, mais lorsqu’elle rencontre Ben et en tombe amoureuse, elle a la surprise de voir débarquer dans sa vie Mary… sa meilleure amie imaginaire d’enfance.

Je trouve l’idée de base de la série vraiment sympathique, mais c’est finalement à Mary que j’ai eu le plus de mal à accrocher (et parfois, l’actrice ne savait clairement pas comment jouer et à quelle hauteur parler). De cette sitcom, je retiens de bons moments lorsqu’elle exploitait parfaitement sa bande-son et ses musiques. Les ados portaient souvent l’humour de la série avec brio, de même que le personnage d’Alice. Le couple principal avait par contre des difficultés à m’intéresser et l’audience n’a malheureusement pas suivi. La série a tout de même une fin, un peu ouverte, mais une fin quand même.

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54 – The Catch, saison 2, annulée sans fin – 14,70/20

Synopsis : Encore une série dont la saison précédente s’est terminée avec la mise en prison de son héros, Ben. Ce dernier passe un deal avec le FBI pour s’en sortir plus vite, à la grande joie d’Alice.

Ah, c’est douloureux de parler de cette série ! Je me suis ennuyé comme un rat mort en saison 1, mais la saison 2, en ne se prenant pas au sérieux et en se découvrant guilty pleasure, a réussi à se dynamiser et être un rendez-vous que j’attendais impatiemment. Finalement, ABC a décidé d’annuler la série sans même lui offrir de conclusion, ce qui est hyper frustrant après deux saisons et un gros cliffhanger. J’espère vite retrouver Tessa ailleurs !

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53 – Con Man, saison 2, sort incertain – 14,75/20

Synopsis : Wray Nerely continue d’écumer les conventions, mais aussi les auditions.

Le début de saison était au moins aussi décevant que la fin a été géniale. Le casting sauve la série dans ses épisodes moins bons et ennuyeux, heureusement. Bizarrement, au milieu de tout ça, Con Man a aussi réussi à sortir l’un des épisodes les plus drôles de la saison, toutes séries confondues. Comme quoi, il ne faut jurer de rien ! Finalement, la note est assez moyenne, mais j’espère tout de même une saison 3 car il y a de quoi faire.

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52 – Colony, saison 2, renouvelée – 14,76/20

Synopsis : Will continue de chercher son fils en-dehors de la Colonie, sa femme fait toujours partie de la résistance et tout est sur le point de devenir beaucoup, beaucoup plus intéressant.

Après une saison 1 très inégale, Colony est revenue en force avec d’excellents épisodes dans cette saison 2 et des moments très marquants. J’avais failli abandonner plusieurs fois lors de la première année, mais je lui sentais un bon potentiel, notamment grâce à son casting. Là encore, je suis un peu déçu de voir une note assez moyenne (et au coude à coude avec la précédente !), mais la série est victime d’une base trop friable. La saison 3 annonce en revanche de très bonnes choses et je l’attends de pied ferme car cette saison 2 m’a donné envie d’en voir plus – j’étais au RDV chaque semaine !

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51 – Iron Fist, saison 1, renouvelée – 14,9/20

Synopsis : Déclaré mort il y a 15 ans, Danny Rand réapparaît à New York et espère pouvoir reprendre sa vie, notamment au sein de l’entreprise familiale. Seulement, rien ne se passe comme prévu car les autres héritiers voient d’un mauvais œil le retour de celui qu’ils pensent toujours morts. En parallèle, bien sûr, on se dirige vers une histoire de super-héros.

Bien que je ne sois pas aussi déçu de la série que beaucoup, beaucoup d’autres, je ne peux m’avouer totalement fan de cette série Marvel/Netflix. Le début était en effet quand même très mauvais et prévisible. Heureusement, ça s’améliore en cours de route et j’ai fini par bien accrocher au jeu de Finn Jones qui reflète assez bien le personnage, même si le personnage d’Iron Fist justement n’est pas mon préféré.

On approche avec cette saison d’Iron Fist d’une partie du classement qui va déjà mieux avec des séries très sympathiques… que vous découvrirez la semaine prochaine, dans un article que j’essaierai de publier plus tôt qu’aujourd’hui. C’était un peu l’accident de parcours cette semaine, mais mieux vaut tard que jamais !