Résultats Bingo Séries 33

Salut les sériephiles !

Une nouvelle édition du Bingo Séries s’est achevée à minuit et il est donc temps pour moi de revenir dessus pour vous communiquer mes résultats, que je vais mettre à jour en écrivant l’article, oups. Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même, je délaisse beaucoup trop mon bébé ces derniers temps, me contentant souvent de checker les points qu’il me manque en fin de semaine et de créer la nouvelle grille chaque mois. Ce n’est pas bien malin ! Certes, il y a aussi que je n’ai pas regardé beaucoup d’épisodes ce mois-ci par rapport à d’habitude…

Heureusement, d’autres que moi sont plus au taquet, merci à vous les participants les plus participatifs, ça me motive à continuer à le faire ! Bref, trêve de blabla, voici donc l’article (épuré de ses gifs parce que la grève, tout ça tout ça).

Décennie (3/4)

Je n’ai pas eu la moindre « Fake news » durant mes visionnages. Enfin, si, j’en ai eu une dans The Leftovers, mais j’ai pris la décision de ne pas la comptabiliser parce que le mot n’est pas employé exactement tel quel, donc ça ne m’allait pas. En revanche, c’est cette série qui m’a filé la référence au terrorisme des Guilty Remnants. Pour Instagram et la musique des années 2010, il m’a suffi de compter sur High School Musical The Musical The Series, évidemment.

Poches (4/4)

Dès le début de la grille ou presque, Elsa est revenue dans Plus belle la vie, avec souvent la même posture : les mains dans les poches. Merci ! Pour le reste, je me suis servi de 3% pour l’objet dans la poche (l’enregistrement qui change tout !) et de The Mandalorian pour le reste, avec un excellent exemple de personnage découvrant quelque chose dans sa poche lors de la fin du sixième épisode. Cela m’a bien fait rire !

Verre de… (4/4)

Pas un seul personnage pour se servir un cocktail en décembre 2019 ? Non mais franchement, qu’est-ce que c’est que ça ! Heureusement qu’il y a finalement eu le nouvel an de Plus Belle la Vie et Blanche complètement ravagée à la Caïpi ! Autrement, j’ai trouvé le verre d’eau, ô combien important, dans 3%, celui de vin dans The Rookie (le 2×03) et l’alcool fort… à nouveau dans 3%, merci Rafaël !

La lettre A (4/4)

Plus Belle la Vie a tout plein de personnages dont le prénom commence par A, et ça m’a donc bien été utile, même si je détestais l’intrigue Alain/Yolande. Pour l’acronyme, je suis allé creuser du côté de 3% à nouveau, même si je suis parfaitement incapable de vous expliquer de quoi il est question quand on nous parle d’ « ALS ». Le même épisode de The Rookie m’a apporté un tas d’abeilles parfaitement inattendu et The Leftovers m’a validé le A majuscule, écrit à la main sur un tableau dans le 3×01.

Actions (4/4)

J’ai commencé par offrir un cadeau à Gaëlle pour Noël (mais ce n’est pas la seule à en avoir eu un) ; mais j’ai aussi pris le temps de vous faire le top de mes séries préférées par année de cette décennie (en deux parties). Pour la photo, il fallait me suivre dans ma story sur Instagram pour en voir passer plusieurs sur Instagram, quasiment toutes en rapport avec The Leftovers. Enfin, ce qui m’a posé le plus de problème a été de déterminer mon épisode préféré de la décennie. J’ai revu une petite dizaine d’épisodes d’Agents of S.H.I.E.L.D sentant que c’était dans celle-ci que j’allais trouver mon bonheur. Et la reprise de mi-saison 4, avec la simulation, est finalement l’épisode que j’ai choisi… même si certains The 100 ou le 6e de Haunting of Hill House peuvent tout à fait correspondre ici. En fait, c’est peut-être même ce dernier le meilleur de la décennie… il faudrait que je le revois. Bon, on va dire 3/4 !

Voilà, ça me fait donc 18 ou 19 sur 20 pour la 33e grille. Comme d’habitude, c’est une vraie surprise, parce que je m’étais arrêté de compter à 14/20 (je n’avais pas compté une grande partie des actions). En fait, je m’en tire bien. Faudrait juste que je sois plus régulier dans ma prise de notes sur les épisodes !

Bonne soirée à tous !

Justin Theroux (#69)

Salut les sériephiles,

La première performance de l’année 2020 ne sera pas une performance vue en 2020, c’est malin, cette affaire ! Pire, elle ne date même pas de 2019, puisque je suis allé chercher plus loin grâce à mon Challenge Séries 2019. C’est comme ça, que voulez-vous ? Bref, dès la semaine prochaine, j’espère que j’aurais de quoi faire dans mes séries, j’essaie progressivement de sortir de la panne dans laquelle je me suis enlisé. Je sais, j’ai vu quand même pas mal d’épisode pour un type qui se dit en panne, mais par rapport à ce que je sais que je peux faire, je suis à la ramasse, c’est tout. Attention aux spoilers, je parle des trois saisons ayant pour acteur principal un certain…

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La performance de la semaine :
Justin Theroux

La série concernée : The Leftovers
L’épisode : S03E0
7 – The Most Powerful Man in the World (and His Identical Twin Brother) – 18/20


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Brillant dans les trois saisons de toute manière.

Pourquoi ? Parce que j’ai déjà parlé de l’interprète de Nora alors il faut bien que je varie les plaisirs, même si ça m’a titillé de refaire un article sur elle tellement elle est incroyable dans l’épisode final de la série. Vraiment. Mais bon, même si son jeu a éclipsé à plusieurs reprises la performance de Justin Theroux, celui-ci est quand même un sacré acteur lui aussi, et le final le met bien en avant aussi (d’ailleurs, j’ai un peu de rancœur de voir tous les autres personnages éclipsés, certains auraient mérité un rôle plus conséquent – Jill et Tommy manquent tellement !).

Un sacré acteur ? Eh, le jeu de mots est presque trop facile avec l’utilisation de « sacré » quand on voit la série, non ? Franchement, dans les épisodes où Kevin se retrouve dans « l’au-delà », il est facile d’être bluffé par cet acteur qui s’en tire bien à jouer un scénario qui n’a parfois ni queue ni tête (surtout dans International Assassin, d’ailleurs).

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Dans son arc final, Kevin est un personnage perdu entre folie et rationalisme, et l’acteur sait toujours très bien comment le jouer. Il arrive à nous transmettre les émotions de son personnage quand il est persuadé de retrouver Ivy, mais aussi quand il comprend que ce n’est pas le cas ; la panique est lisible sur son visage quand il revoit Meg dans l’au-delà, et de manière générale, il est crédible aussi bien en tueur international dans sa cabane qu’en président d’un pays paumé, le tout en passant par ce simple Kevin paumé nu (encore !) sur la plage.

Sa performance aide bien à se glisser dans la peau du personnage et à nous embarquer dans cette histoire complexe où il interprète un personnage et son jumeau qui le tue à la fois… Et sans jamais être deux fois sur le même plan au moment de ce meurtre, l’acteur nous vend une performance de dingue à la fois en tant qu’assassin et en tant que victime.

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Sans le son, c’est un peu chelou comme gif par contre, je reconnais.

Dans le tout dernier épisode, la scène entre Kevin et Nora, où cette dernière raconte ce qui lui est arrivé, est époustouflante, parce que face à son récit hyper bien joué, on a Justin Theroux, vieilli par le maquillage, qui saisit tout ce qu’elle lui raconte. Ce n’est pas facile d’être à cette place pour un acteur : il faut savoir s’effacer assez pour laisser l’autre briller dans sa performance, tout en étant là pour recevoir ce qui est envoyé et le transmettre.

Résultat de recherche d'images pour "justin theroux"Son absence de doute totale est lisible, et ça aide à croire à ce qui est raconté, mais jamais montré. C’est un choix évident de la série de nous laisser croire ou non, mais le personnage fait son choix et l’acteur nous le transmet parfaitement.

Et puis, zut, faut-il vraiment se justifier du choix d’un acteur aussi talentueux ? Je ne suis pas sûr, honnêtement, même si c’est le but de ces articles !


Vu aussi dans : Je pense que cet acteur n’a plus vraiment besoin d’être présenté au grand public, tant il est (re)connu. Il faut dire que sa carrière a commencé il y a 25 ans quand même (ça fait tellement mal d’être en 2020). De môn côté, je l’ai vu avant The Leftovers dans plusieurs petits rôles, notamment dans Ally McBeal, Alias (surtout, c’est Simon Walker, qui était en couple avec Julia Thorne !) ou Sex and the City. Dans cette dernière, il joue carrément deux petits-amis différents de Carrie, quand même, en saison 1 et en saison 2.

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Rude.

À force de petits rôles, l’acteur s’est fait repérer, notamment pour interpréter Joe dans Six feet under ou le petit rôle de Justin Anderson dans Parks & Recreation, enchaînant les films entre temps. C’est vraiment ce genre d’acteurs caméléon que l’on a vu dans plein de petits rôles, finalement, mais qui semble avoir la bougeotte dans son CV.

Depuis la fin de The Leftovers, on a pu l’apercevoir dans le huitième Star Wars (bon, pas moi, faudra que je revois) ou dans Joker, alors qu’il a eu un rôle plus conséquent dans la série Maniac (ah, en voilà une autre qu’il faudrait que je regarde). Il a enfin prêté sa voix à un personnage de Bumblebee, un de Rick et Morty et un de La Belle et le Clochard (Disney +). Sa carrière n’est pas au point mort, puisqu’il est annoncé en 2020 dans deux films et une série (l’énigmatique The Mosquito Coast).


L’info en + : Justin Theroux est aussi et surtout connu pour son mariage avec Jennifer Aniston, l’ex star de Friends, qui a une popularité légèrement plus importante que lui. Difficile d’être passé à côté de ce couple-phare d’Hollywood, même s’ils ont divorcé depuis deux ans.

Là non plus, pas de quoi s’inquiéter, c’est l’un des divorces les plus paisibles d’Hollywood, les deux acteurs s’entendant encore suffisamment pour faire des soirées ensemble avec leurs amis – comme à Thanksgiving il y a quelques mois où on a pu les voir sur le même selfie. Le cliché avait beaucoup fait parler de lui dans la presse people, comme il y a quelques visages connus :

Jennifer Aniston et Justin Theroux réunis avec leurs amis pour Thanksgiving le 28 novembre 2019


Voir aussi : Les performances des semaines précédentes

Bilan du Challenge Séries 2019

Salut les sériephiles,

Deuxième jour de l’année et je publie déjà à n’importe quelle heure cet article, mais c’est que je voulais prendre le temps de le peaufiner voyez-vous (comprenez que j’ai préparé mon carnet 2020 toute la journée d’hier et toute la matinée, et que j’avais aussi du travail à faire, accessoirement). Qu’importe, je suis enfin là et il est temps pour moi de revenir avec vous sur le bilan de mon Challenge Séries 2019. Si vous me suivez sur Twitter ou Instagram, vous avez déjà eu l’occasion de constater que j’avais annoncé que je l’avais réussi… mais si vous avez suivi mes articles cette année, vous vous demandez peut-être comment j’ai fait ça et avec combien de switchs !

Voir aussi : Challenge Séries 2019 – Ma liste de 12 séries
Le point sur le Challenge Séries – Ce qu’il me restait à voir fin août
Et si je tentais de finir le Challenge Séries ? – Mon cri de désespoir à un mois et demi de la fin

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Bref, il y a eu pas mal de changements en cours de route, mais voici donc la liste des douze séries qui permettent de constituer ma réussite à ce challenge :

  1. The Haunting of Hill House: à jour (1 saison).
  2. LoveSérie terminée (1 saison à rattraper).
  3. Midnight, TexasSérie terminée (1 saison à rattraper).
  4. Blindspotà jour (2 saisons à rattraper, dont une diffusée en 2019).
  5. Rewatch Charmed: switch, série terminée après huit saisons (facilement).
  6. Atypicalswitch, à jour (2 saisons à rattraper, dont une diffusée en 2019)
  7. The Man in the High Castleà jour (2 saisons à rattraper, dont une diffusée en 2019)
  8. 3%: switch, à jour (2 saisons à rattraper)
  9. La Balada de Hugo Sanchezà jour (1 courte saison à rattraper)
  10. The Leftovers: switch, série terminée (3 saisons)
  11. The Rain : switch, à jour (2 saisons à rattraper)
  12. Avatar : switch, série animée terminée (3 saisons).
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Quand j’ai compris que cette dernière série me sauvait le challenge !

Voilà ! C’est donc avec la moitié de ma liste switchée que je termine cette année, in extremis puisque j’ai vu le dernier épisode de The Leftovers dans la nuit du 30 au 31 décembre. Les deux derniers switchs sont d’heureux hasards : j’avais totalement oublié mon visionnage de The Rain qui entre pourtant bien dans les règles du défi puisque je n’avais jamais regardé la série avant 2019 ; je ne pensais pas à mettre un dessin animé dans la liste… avant de me souvenir sur le blog de Nico que ça fonctionnait parfaitement.

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Pour justifier mes switchs, c’est facile :

  1. Rewatch Charmed: l’envie d’un rewatch était présente depuis un moment, et c’est plutôt agréable à voir en écrivant des articles ou en faisant à manger. Deux épisodes par jour, un peu plus les week-ends, et hop, j’ai tenu le rythme fou d’une saison par semaine ! J’espère reproduire cette dinguerie avec une autre série en 2020…
  2. AtypicalJe n’avais pas osé la mettre dans mon challenge parce que je regarde la série avec Poluss et que ça me paraissait ambitieux de voir deux saisons… Finalement, elle est venue me rendre visite à Bordeaux, puis dans mon nouvel appartement en région parisienne ; et on a passé de bons moments devant cette comédie !
  3. 3%: Elle n’était pas dans mon challenge pour la même raison ! En effet, je regarde cette série avec Laura. C’est vraiment top de bingewatcher avec des amis, je ne peux que vous le conseiller. Et nous, on a réussi à se rendre visite l’un l’autre pour voir ces deux saisons, fin octobre et la semaine dernière. Parfait pour le challenge !
  4. The Leftovers : Il s’agit là d’un craquage pur et dur puisque j’ai réussi à avoir l’intégrale à moins de dix euros sur Amazon suite à une promotion et un bon d’achat. Bref, j’en avais entendu tant de bien ; je ne pouvais qu’acheter les DVDs et les regarder. Bien m’en a pris !
  5. The Rain : À force d’en entendre parler ; parce que le temps était pluvieux et parce que je n’avais pas envie du tout de voir mes séries du challenge, je me suis laissé aller à tenter cette série. Pas de regret !
  6. Avatar : Après le visionnage de Charmed, un dessin animé, ce n’était pas mal non plus pour faire d’autres choses en même temps… et il était tellement génial que c’était dur de m’arrêter, surtout avec Netflix et le lancement automatique de l’épisode suivant.
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Quitte à se retrouver six épisodes plus tard sans avoir bougé de devant son assiette vide.

Bon, en revanche, je n’ai donc pas fait de critiques complètes de chacune de ces séries, puisque je me suis contenté d’un article par saison pour Avatar et mon rewatch de Charmed. De la même manière, ce sont finalement des avis rapides pour The Leftovers et Blindspot, parce que j’ai beau dire, ça me prend du temps les chroniques par épisode. Je voulais être capable d’apprécier comme il se doit The Leftovers et euh… de binger Blindspot pour me prouver que c’était encore faisable (la folie pure).

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Il me reste toutefois à faire le point sur les six séries (sept, même) abandonnées :

  1. The Bold Type (Saison 1, 4 épisodes vus sur 10 + Saison 2, 10 épisodes + Saison 3 diffusée cet été, 10 épisodes)

Je n’abandonne pas mon envie de voir cette série, rassurez-vous… du coup, même si je n’ai pas vu un seul épisode de l’année, j’ai décidé de la reporter sur mon Challenge Séries 2020. Ben oui, je continue maintenant que j’ai réussi !

  1. Legion (Saison 2, 10 épisodes + Saison 3, 10 épisodes)

Bon… La hype qui entourait la série en saison 1 s’est largement affaiblie (à part chez Yodabor) alors je ne me suis pas fait spoiler… et à vrai dire, l’envie de la voir m’est passée pour l’instant. Je ne doute pas que je replongerai un jour dans cet univers psychédélique… mais elle n’est pas non plus dans ma liste de 2020 parce qu’il faut écouter ses envies !

  1. Secret City (Saison 2, 6 épisodes)

Finalement, la série était annoncée pour une diffusion en Australie en 2018… mais ne l’a pas été avant 2019. Elle était ainsi hors challenge, alors il a fallu que je fasse sans, ce qui explique la présence d’Avatar dans ma liste !

Image associée

  1. The Punisher (hors challenge, saison 1 terminée)
  2. Jessica Jones (une saison rattrapée, une à voir)
  3. Luke Cage (Saison 2 entamée, 7 épisodes restants)
  4. Iron Fist (Saison 2 à voir)
  5. Daredevil (Saison 3 à voir)

Outch ! Pour ces cinq séries-là, c’est vite vu : grosse overdose et plombage complet du challenge ! En fait, il s’est passé avec ces séries ce que je reprochais à l’Arrowverse, à savoir que je n’avais pas trop envie de m’y mettre. Luke Cage avait une deuxième saison vraiment ratée (au moins la première partie en tout cas) et ça ne donne pas envie de poursuivre. Limite, ça fait comprendre l’annulation… même si j’ai adoré Jessica Jones.

Je pense que je pousserai un jour ou l’autre et que je regarderai ces séries… mais pour le moment, je laisse de côté. Et si je regarde, ce sera sûrement sans en faire des articles détaillés puisqu’en plus, les séries n’attiraient pas du tout sur le blog. Et oui, ça ne m’a pas aidé à me plonger dedans de m’en rendre compte, même si je n’écris pas spécialement pour les vues. Il faut croire que ça motive.

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Ma liste de séries pour 2020 ? J’ai hésité longuement, mais ça y est, elle est enfin prête… avec déjà quelques idées de switchs. Je vous en parlerai plus en détail dans l’article de samedi, mais j’ai compris que le challenge ne pouvait pas me servir qu’à rattraper des séries dans lesquelles j’étais en retard, alors j’ai pris dans les séries que certains d’entre vous me conseillaient en plus de mes envies.

Pour le moment, sachez juste que j’ai encore eu les yeux beaucoup plus gros que le ventre avec plus de 600 épisodes à voir… Les paris sont ouverts sur les séries en question 😉

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The Leftovers (S03)

Synopsis : Sept ans après la disparition mystérieuse et inexpliquée de 2% de la population mondiale, la rumeur d’une possible fin du monde pour le jour-anniversaire enfle.

Saison 1 | Saison 2Saison 3

Pour commencer, c’est bien beau de dire que j’ai switché une partie de mon challenge-série pour regarder l’intégrale de celle-ci, mais ça signifie qu’il me fallait voir cette saison 3 avant le 31 décembre et, honnêtement, ce n’était pas gagné, parce qu’il m’a fallu une bonne semaine pour me remettre de la saison 2.

Bref, je me suis retrouvé en pleine semaine de fête de fin d’année à devoir regarder ces huit derniers épisodes qui promettaient eux aussi d’être bien lourds. Mais bon, c’est la vie. Je ne savais pas trop quoi attendre de cette saison, donc je n’ai pas grand-chose de plus à dire en introduction, c’est parti pour un avis rapide sur chaque épisode !

Note moyenne : 17/20

Spoilers

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S02E01 – I Live Here Now – 16/20
Cette fois, contrairement à la saison 2, je m’attendais à de gros changements car la fin de saison précédente sentait trop la fin de la série pour reprendre aussitôt après. Pour autant, je ne pensais me retrouver sept ans après la disparition initiale pour autant. C’est intéressant ce concept de sauter quelques mois à chaque saison, surtout que cette fois, ça se mesure en année et que ça permet de remettre à zéro pas mal d’interactions entre les personnages.

Avant ça, l’introduction était super longue et trop détachée du reste pour que j’y accroche vraiment, alors même que je sais qu’elle révélait sûrement une grosse partie des thématiques à venir dans ces huit épisodes. Pourtant, ma première surprise de la saison, c’est bien la disparition des Guilty Remnants, avec une bombe sympathiquement balancée sur Meg. Bizarrement, il n’est plus question de tous les autres qui ont dû survivre… Et d’ailleurs, je ne suis pas convaincu que Meg ne réchappe pas de cette bombe, d’ailleurs. Petite tristesse de perdre ces personnages pour le moment, en tout cas.

Heureusement, les retrouvailles avec les autres m’ont beaucoup plu, parce que ce bon dans le temps fait du bien aux personnages, notamment pour ce voisin insupportable et cette ex-femme énervante qui… forment finalement le couple parfait. Les mystères sont nombreux, comme d’habitude, parce que les questions que l’on nous pose sont pour l’instant sans réponse – par exemple, la disparition de Lily alors que toute la famille est encore là. J’ai hâte de savoir ce qu’il en sera de Nora du coup, parce que ça sent un énième traumatisme pour elle !

En revanche, même si j’ai aimé tout ça, je suis un peu déçu de la tournure que prend la série, parce que j’ai du mal à voir où va cette saison. J’ai l’impression que ce n’était pas autant le cas en saison 2. En plus, la lenteur m’énerve un peu comme je sais qu’il n’y aura que huit épisodes. Pour le moment, on est sur un début aussi lent que d’habitude, alors que bon… vous n’avez pas le même temps que d’habitude les gars.

Quant à la fin de cet épisode avec le futur de Nora, je dois reconnaître que là, par contre, ça a ravivé tout mon intérêt et me rend extrêmement curieux de ce que donnera la suite de cette saison…

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Épisode 2 – Don’t Be Ridiculous – 17/20
Parfait ! Ce deuxième épisode commence par répondre aux questions que je me posais le plus après le premier… avec le seul défaut que, du coup, pour le reste de la saison, il y a tout de suite moins d’enjeux et de curiosité qui m’attendent.

Cet épisode a en effet la bonne idée de revenir sur le personnage de Nora et de l’approfondir. Or, Nora est un personnage que j’adore dans cette série et qui parvient vraiment à me passionner à chaque fois. Du coup, j’étais embarqué sans le moindre problème dans l’épisode – même si certains passages sont bien intrigants, comme ce moment où elle n’en a rien à faire de Kevin qui s’étouffe dans son sac en plastique. Pas un mot, pas une conversation, vis ta vie ? Mouais, quand même !

Après le deuil de ses deux premiers enfants, Nora a donc fait volontairement le sacrifice de Lily ! Je ne m’y attendais pas, mais j’ai bien aimé e twist et la rapidité avec laquelle on nous révèle cette déconcertante vérité et le retour de la mère biologique. Je pensais ne jamais la revoir après sa fuite dans les toilettes en saison 1 et je ne comprends pas trop ce retour qui est juste là pour faire souffrir Nora. En plus, on n’en sait pas beaucoup plus d’elle, si ce n’est qu’elle a encore contact avec Tom.

Du côté de Nora, tout le monde s’inquiète donc pour elle, mais personne ne fait rien pour elle ! C’est hyper frustrant de devoir la voir se débrouiller seule à ce point, et ce n’est pas autant qu’elle finisse par s’auto-mutiler. La scène le révélant, avec tout l’historique du tatouage, c’était hyper marquant et super triste ; alors je sais que ça va encore être une scène qui restera bien gravée et culte. En plus, ça se fait avec le retour inattendu d’un autre personnage.

Et puis, comment oublier de parler de l’intrigue surprenante qui frappe de plein fouet Nora. Maintenant qu’elle est officiellement un agent chargée d’enquêter sur les disparitions mystérieuses et tout ce qui touche au Grand Départ, la voilà contactée par des lunatiques qui lui affirment qu’elle pourra rejoindre les disparus en se prenant plein d’ondes dans la face ! C’était inattendu, mais j’aime l’idée et je trouve que c’est très raccord avec tout ce que l’on sait de cette série comme folie. C’est donc plutôt bien joué.

Dans l’ensemble, c’était donc un épisode que j’ai beaucoup aimé et qui faisait avancer les choses de manière sympathique, mais la fin tombait encore une fois comme un cheveux sous la soupe et j’aurais préféré qu’on ne se concentre que sur Nora. Tant pis, c’est comme ça !

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Épisode 3 – Crazy Whitefella Thinking – 12/20
Nope. Cet épisode ne m’a pas plu du tout, je n’ai pas réussi à entrer dedans, au point de me surprendre à être sur Instagram en plein milieu. Ce n’est pas malin parce qu’il y avait plein de choses importantes qui s’y passaient… mais j’étais bien incapable de m’y attacher à ce personnage principal, et du coup, bien incapable de m’intéresser à l’intrigue.

Comme il me faut bien justifier cette note pas si catastrophique, il faut que je vous avoue que j’ai mis la moyenne uniquement parce que l’épisode était beau à regarder, avec un sacré paquet de plans très jolis de l’Australie. Parce que oui, exit toutes les intrigues en cours, on se retrouve en Australie à suivre la vie du père de Kevin, aperçu en fin d’épisode précédent. Merci, non merci.

C’est un personnage auquel je ne me suis jamais attaché avant, et ce n’est toujours pas le cas après cette heure interminable en sa compagnie. Il faut dire aussi qu’il est dur de s’accrocher à ce personnage diamétralement opposé à Nora qui vient d’occuper le centre de la série juste avant : elle refuse de croire aux miracles et aux signes, alors qu’il en voit partout. Inutile de dire que tous les bugs auxquels Nora était confrontée dans l’épisode précédent auraient rebuté ce Kevin Sr en bien moins de temps.

Bref, on suit Kevin Sr qui suit les signes qu’il invente au fur et à mesure de sa route, prenant de la drogue et tout… vraiment, ce n’est pas mon kiff cet épisode, et je n’ai pas réussi à accrocher, à part peut-être sur la dernière scène. Mais arrivé là, j’étais déjà bien blasé et un peu fatigué de tout ça. En tout cas, le cliffhanger est génial, avec ce « mauvais Kevin » qui remotive totalement pour la suite – il est évident que Grace, désormais meurtrière, va rendre visite à notre casting et qu’il n’en résultera rien de bon (ou pire, que c’est l’inverse : le casting qui viendra en Australie, c’est jouable, ça ).

Dans tout ça, je me rends compte que j’ai peu mentionné le livre écrit par Matt jusqu’ici, ou même l’intrigue de Matt tout court… Il se fait donc quitter par sa femme qui ne supporte plus de le voir prêcher (avec Michael comme disciple) que Miracle est un miracle. Il va jusqu’à l’empêcher de quitter la ville en même temps… mais il écrit aussi un livre sur Kevin, qu’il présente comme un Jésus 2.0. Evidemment, ça a son importance, notamment dans cet épisode où ses écrits sont pris immédiatement au sérieux par Grace et ses amies. C’est assez fou, comment 2% de la population absent pendant sept ans, ça a rendu le monde complétement dingue.

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Épisode 4 – G’Day Melbourne – 19/20
Dans la lignée de l’épisode précédent, la série se délocalise à nouveau, mais en reprenant l’histoire des personnages que j’apprécie le plus cette saison. Forcément, ça aide et ça fait du bien après l’épisode 3, surtout qu’il y a eu une bonne surprise en cours de route et que la série m’a bien baladé.

Je suis bien plus convaincu par les développements proposés dans cet épisode qui se concentre principalement sur Kevin et Nora, chacun ayant sa propre intrigue dans l’épisode, tout en étant développé en tant que couple. Au niveau de la construction, c’est donc bien plus clair que d’habitude et facile à commenter après coup.

Commençons par Nora et son enquête qui n’est pas bien claire pour elle-même : elle cherche à faire tomber les arnaqueurs qui prétendent envoyer les gens au même endroit que les 2% de la population mondiale qui a disparu, et on la suit ainsi se faire tester pour voir si elle peut s’y rendre ou non, avec l’intention de faire arrêter cette arnaque ! Si ce n’est pas exceptionnel résumé comme ça, j’ai trouvé que ça se passait plutôt bien durant l’épisode, avec des discussions plutôt intéressantes et des tests qui approfondissent encore son personnage. Après, j’ai eu de la peine de la voir se faire dégager comme ça, c’est sûr.

En ce qui concerne Kevin, c’est plus compliqué déjà, avec dès qu’il se retrouve seul la certitude d’avoir aperçu Ivy à la télévision… Honnêtement, la série m’a bien baladé avec cette intrigue, car je pensais sincèrement que ça allait être une australienne qui ressemblait beaucoup à Ivy, pas une hallucination de Kevin qui se persuade de voir Ivy alors qu’il parle à une femme qui ne lui ressemble pas du tout. C’est fou.

J’étais heureux de revoir Ivy en tout cas, mais aussi de voir Kevin se confier à son ex-femme. C’était gros et il était évident à partir de ce moment-là que ça allait ensuite déraper avec Nora, et ça ne manque pas. Bref, pour une fois, j’ai majoritairement accroché à Kevin, mais c’est aussi parce que Nora part en vrille dès le départ à vouloir passer de l’argent à la douane, dans une scène qui m’aura fait rire… Contrairement à la fin de l’épisode, sur Take on me que j’adore, qui voit Nora et Kevin s’engueuler et s’envoyer des horreurs à la figure.

On termine sur un étonnant cliffhanger où Kevin retrouve son père, tout en apprenant que les avions ne peuvent plus décoller. Reste à savoir pourquoi.

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Épisode 5 – It’s a Matt, Matt, Matt, Matt World – 16/20
Mais enfin, qu’est-ce que c’est que tous ces figurants payés à être nus pendant l’épisode ? Je ne m’y attendais pas du tout, mais cette saison 3 est finalement assez obstinée à nous mettre du sexe partout par rapport aux saisons précédents. Enfin bon, ça n’a rien à voir avec le propos de l’épisode qui se concentre sur un personnage qui m’a perdu en route mais reste assez fascinant.

Je ne sais pas bien par où commencer ma critique express de cet épisode, si ce n’est que le développement m’a pris par surprise dès le départ et n’a plus arrêté de le faire. Ce n’est pas mon préféré, mais c’est ce genre de voyage que j’aime beaucoup avec cette série. Matt se débrouille donc pour trouver le moyen de se rendre en Australie, emmenant avec lui tout le reste du casting qui n’était pas encore partie en Australie (à l’exception de Jill, grande absente de la saison) !

Avant ça, on a un générique totalement en français et une scène d’introduction assez folle avec un full frontal d’un soldat français qui nous déclenche à lui tout seul un missile nucléaire. Je ne m’y attendais pas, mais c’est ce qui explique que les avions ne peuvent plus voler à quelques jours de la fin du monde prophétisée.

Le but de l’épisode est de suivre le voyage jusqu’en Australie et il ne se fait pas sans turbulence, forçant nos personnages à prendre un bateau qui s’avère finalement être un baisodrome géant. C’est inattendu et plutôt confus, parce qu’on a donc des scènes de sexe en arrière-plan toutes les trois secondes alors que les personnages travaillent à régler des grands problèmes philosophiques et métaphysique !

Laurie se confronte ainsi un certain nombre de fois à Matt, finissant par lui révéler l’histoire d’Ivy et Kevin, qui revient aux oreilles de John. Le développement de Laurie est vraiment l’un des plus intéressants de la série, je trouve, mais j’ai l’impression que c’est toujours précipité et en arrière-plan, ce que je trouve quelque peu dommage. C’est encore le cas dans cet épisode qui préfère largement se concentrer sur Matt, comme le titre l’indiquait.

Matt a donc droit à un bon gros développement concernant son étrange foi retrouvée en la personne de Kevin lorsqu’il rencontre, sur le bateau, un homme qui prétend être Dieu mais qu’il voit assassiner un homme en le jetant par-dessus bord. Tout ça mène à une confrontation intrigante entre Kevin et ce faux Dieu qui semble réussir à le convaincre qu’il est bien Dieu. J’ai ainsi adoré toutes les réponses de l’homme aux questions de Matt… qui n’est toutefois pas dupe une fois qu’il l’a relâché et que l’homme ne le soigne pas de ce qui semble être un cancer probablement foudroyant.

La fin d’épisode est alors belle comme seule cette série sait le faire, avec ce faux Dieu bouffé par un Dieu sous les yeux impuissants d’un peu tout le monde. Matt se révèle sacrément froid face à la scène, mais au moins, il a retrouvé son calme et n’est plus dans la précipitation vis-à-vis de Kevin. Reste à voir ce que donnera la suite de la saison maintenant qu’il semble avoir fait un trait, encore, sur certaines de ses convictions !

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Épisode 6 – Certified – 18/20
La fin s’approche tellement à grands pas que je ne suis pas tout à fait certain de ce que vont réserver les derniers épisodes maintenant. En tout cas, j’ai adoré celui-ci à nouveau, avec un approfondissement très bienvenue malgré une construction et une chronologie hachées pas toujours évidente et un peu inutilement compliquée !

Pour la peine, j’ai bien envie de rétablir la chronologie de cet épisode qui se concentre majoritairement sur Laurie… Bizarrement, à l’arrivée en Australie, elle reste finalement avec Matt et Nora afin d’aider cette dernière à faire le point sur la fameuse arnaque qu’elle traque. Exit l’inquiétude pour Kevin, donc, car elle laisse John se charger de cette affaire. J’ai trouvé ce trio franchement étonnant, mais en même temps très efficace du point de vue des confrontations. Une psy pour Nora, c’était franchement bienvenue ; autant que la colère de Nora était salvatrice pour le personnage de Laurie. J’ai aimé toute cette partie, donc.

J’ai eu un peu plus de mal avec toute l’intrigue du ranch, décidemment, c’est une constante de la saison. Laurie s’y rend avec le livre et des excuses de Matt, mais aussi avec son briquet offert par Jill. J’ai bien aimé le calme dont elle fait preuve et sa froideur à savoir très exactement ce qu’elle veut faire et ce qu’elle doit faire pour cela, même s’il s’agit d’empoisonner tout le monde pour qu’ils dorment. Sa conversation avec Kevin, avec la montée de la musique, c’était aussi marquant que réussi.

En revanche la fin de l’épisode a moins réussi à me convaincre. Le coup de téléphone de Jill et Tommy remonte vraiment le niveau et souligne à quel point les deux acteurs manquent dans cette saison finale ! Entendre ses enfants permet à Laurie de relativiser et de remettre en question le choix du suicide qu’elle envisage en plongeant. Le suspense demeure malgré tout en fin d’épisode, alors que le jour de l’anniversaire du Grand Départ est enfin là.

À part les nuages noirs au loin, rien ne semble propice à indiquer une fin du monde pour l’instant… mais en même temps, je ne m’attends certainement pas à ça. Je suis curieux, en revanche, de voir ce qu’ils nous réservent pour les deux derniers épisodes – surtout que je m’attends à une conclusion d’intrigue dès le 7e pour avoir un 8e se concentrant sur le cliffhanger du premier épisode. On verra bien. Quelle soirée je m’apprête à passer, encore !

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Épisode 7 – The Most Powerful Man in the World (and His Identical Twin Brother) – 18/20
Wow, cet avant-dernier épisode de la série est bien perché, mais du coup, ça le rend bien plus intéressant, exactement comme International Assassin en saison 2. Le rythme y est vif, haletant, excellent ; mais il pose aussi un tas de questions dont on sait que les réponses ne viendront pas aussi simplement. Bref, ça fait réfléchir et c’est tant mieux, parce que c’est un peu pour ça que je suis encore là.

C’est absolument dingue comme cet épisode s’est avéré violent dès sa première scène qui nous propose un flashback vraiment sympathique, mais le coupe abruptement pour nous ramener à l’intrigue de la saison, avec une tempête et un Kevin qui décide de se noyer tout seul, avant d’être rapidement interrompu histoire de nous donner tous les éléments qu’ils manquaient encore, à commencer par les messages à faire passer aux proches.

Comme dans l’épisode 2×08, on suit en fait Kevin alors qu’il voyage dans l’autre monde et redevient un assassin complétement nu et trempé, toujours au son de la même musique entêtante. Et c’est excellent, parce qu’il apprend qu’il va devoir tuer le président des États-Unis, avant de découvrir que celui-ci est son « jumeau ». Et il peut passer d’un corps à l’autre simplement en regardant son reflet, un tour de passe-passe qui se révèle efficace bien rapidement, mais aussi très utile.

Bien sûr, la fin de la série approchant, cet épisode dans l’au-delà est surtout un excellent moyen de faire revenir tous les personnages marquants de la série et tous les acteurs qui nous manquent : de l’ami de la saison 1 à Ivy, en passant bien sûr par Patty et Meg. L’intrigue est totalement dingue, mais c’est ce qui la rend passionnante à suivre, avec une apocalypse organisée par le Président des États-Unis qui est forcé de tuer son jumeau pour cela. Les éléments nous viennent petit à petit dans l’épisode, et on les comprend en même temps que Kevin alors que celui-ci croise tous les personnages qu’il devait pour apporter des réponses à ceux qui sont encore en vie.

Les twists sont vraiment bienvenus ; les petites blagues fonctionnent bien (la vérification de l’identité du président par son pénis, c’est tellement petit, mais en même temps si bien), mais le meilleur, c’est vraiment le retour de Patty. Qu’est-ce que cette actrice est excellente !

Tout ça nous amène en tout cas à une confrontation entre les deux Kevin, et c’est tant mieux ; surtout quand on a eu au passage plein de flashbacks de la série et de rappels. Non, vraiment, tout ça sent vraiment le chapitre final… sauf qu’il nous reste encore à en savoir plus sur Nora, parce que cet épisode révèle que Kevin est terrifié par elle et par l’échec de sa relation avec elle. Sans blague.

En tout cas, les deux Kevin s’associent pour détruire une fois pour toute cet au-delà avec l’aide de Patty. Et ça fait bim, bam, boum, si vous me passez la blagounette nulle. La fin d’épisode voit Kevin se réveiller dans son monde et aller papoter avec son père, et pfiou, je regrette d’avoir vu cet épisode tout seul et si longtemps après tout le monde, parce que je sens bien qu’il y a des dizaines de conversations à avoir dessus et de détails à analyser et déchiffrer… Oh, et magnifique d’être revenu au générique d’origine, j’ai aimé !

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Épisode 8 – The Book of Nora – 20/20
Cet épisode final fait des choix qui sont un peu douloureux du côté des personnages, mais il apporte aussi des éléments de réponses et tout ce qu’il faut pour nous armer de théories et d’impressions fortes afin d’occuper nos insomnies futures à tourner et retourner les différentes pièces du puzzle de la série. C’est poétique, c’est beau, c’est musical et c’est impressionnant. Un vrai petit chef-d’œuvre du petit écran, donc. Je n’en attendais pas moins.

Après le générique de la saison 1, le générique de la saison 2 ! Pfiou, ce DVD final sait comment nous avoir finalement. Et on Retrouve ensuite Nora face à une drôle de décision bien difficile. Après avoir suivi les deux physiciennes dans l’épisode précédent, elle peut désormais les forcer à tenter leur expérience sur elle… Ce qu’elle n’hésite pas à faire. On la voit ainsi faire ses adieux à Matt avant un full frontal inattendu pour nous bien nous faire ressentir la nudiité du personnage face à son passé et son désir d’y retourner.

Pourtant, au dernier moment, elle semble regretter et hurler un stop que nous n’entendons pas, pour mieux s’en aller à la place dans le futur où nous retrouvons comme je m’y attendais le cliffhanger de l’épisode 1. Et là, c’est compliqué de tout suivre, parce que si nous sommes dans le futur, il s’avère que Kevin est toujours obsédé par Nora, mais sans se souvenir d’elle. Enfin, il se souvient de leur scène géniale dans le couloir où il lui explique avoir trompé sa femme, mais c’est tout.

Perturbée, Nora appelle alors Laurie pour tenter de comprendre, mais celle-ci ne comprend pas tellement ce qu’il s’est passé. En tout cas, elle est encore en vie, et elle est la psy de Nora, toujours. Oh, et elle s’occupe d’enfant(s), tout en donnant de bons conseils à Nora pour qu’elle se rende au bal où Kevin l’a invitée. Là, il continue de prétendre ne pas la connaître plus que ça, alors qu’elle le questionne, notamment sur l’enterrement de Matt, sur Jill devenue maman d’une petite Pénélope et sur Tom. Au moins, le futur est on ne peut plus positif et normal après l’apocalypse annoncée.

De cette scène, j’ai surtout eu l’impression qu’il fallait comprendre que l’important de toute la série était bien la famille, les relations entre les personnages, mais pas tellement les mystères. C’est un choix très raccord avec Lindelof, franchement, sauf que ce mariage et ces réconciliations, ce n’est pas si joyeux que ça : c’est triste de se dire que les personnages ont attendu si longtemps pour se retrouver, franchement.

En revanche, c’est une excellente idée d’écriture parce que les acteurs nous livrent là une prestation absolument sublime et déchirante d’amour, malgré un maquillage qui devait être dur à porter. Finalement, il suffit d’être patient pour obtenir les réponses : Kevin revient à la charge quand Nora le plante parce qu’il ne lui dit pas la vérité. Certes, elle commence par s’enfuir et passer une bien sale nuit avec une nonne hypocrite et une chèvre à sauver, mais le lendemain, Kevin débarque chez elle avec l’histoire d’amour la plus touchante et triste de bien des séries.

En effet, il lui révèle qu’il a passé ses deux semaines de vacances de chaque année à la rechercher en Australie… et ça lui a pris des décennies d’y arriver. Elle se sent alors forcée de dire la vérité à son ex : il avait raison de lui dire qu’elle avait besoin de retrouver ses enfants, et c’est ce qu’elle dit avoir fait.

Elle n’a pas changé d’avis, du tout : elle s’est retrouvée dans un monde où 98% de la population mondiale a disparu du jour au lendemain. Les scénaristes font le choix d’un simple récit plutôt que de nous montrer des images, mais là encore, wow, la puissance de la prestation des acteurs, et particulièrement Nora forcément, c’était quelque chose. Dans ce monde, elle n’avait toutefois plus sa place, parce que ses enfants étaient grands, et heureux, et avec une belle-mère. Ils étaient chanceux autant qu’elle est malchanceuse de les avoir perdus.

Pour revenir dans ce monde, elle a alors retrouvé le scientifique qui avait inventé la machine permettant de passer d’un monde à l’autre, mais une fois de retour, elle n’a pas osé contacter Kevin. OK. C’est gros tout ça, mais il la croit et la série nous laisse le choix de nous faire notre propre opinion. Evidemment que la réponse ne pouvait être limpide. Faut-il croire Nora ? J’ai envie de penser que oui, parce qu’après tout, j’ai tenu face à toutes les péripéties de Kevin… mais une part de moi me dit que c’est une trop jolie histoire pour être tout à fait vrai.

Sacré épisode, sacrée performance, sacrés acteurs.

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EN BREF – Je ne peux vraiment plus me passer de cette musique ! Autrement, cette saison était sympathique, mais tout de même moins prenante que la deuxième, je trouve. Il m’a manqué quelque chose, parce qu’elle suivait plusieurs directions et que j’ai eu du mal à la voir aussi bien construite et limpide que les précédentes.

Avec un nombre d’épisodes réduit, on sent que les scénaristes ont du faire des choix et surtout des sacrifices, notamment du côté des personnages. Il y en a quelques-uns que j’aurais aimé voir plus, mais chacun a finalement sa conclusion au cours de ces huit épisodes, même si c’est une conclusion hors écran pour certains personnages principaux. Cela fonctionne bien dans l’ensemble et confirme qu’il fallait surtout s’attacher au trio Nora/Kevin/Laurie. Un peu Matt, aussi.

Je finis en tout cas cette série le 31 décembre 2019, et je trouve ça beau de me dire que je termine une série aussi forte et puissante à la fin de la décennie. C’était un beau choix pour achever mon année, ma décennie et… mon Challenge Séries 2019, que je pensais sincèrement rater il y a encore deux mois de ça. Il ne faut jamais dire jamais.

Sur ce, j’ai encore les épisodes 7 et 8 à aller méditer, parce que je sens qu’il y a plein de choses que je n’ai pas encore réussi à parfaitement saisir. Bonne nuit à ceux qui me lisent lors de la publication tardive de cet article, bonne journée aux autres et, peut-être bonne année, sait-on jamais.

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