True Lies – S01E01 – Pilot – 16/20

Le principal problème que j’ai avec ce premier épisode, c’est que je crois que j’en attendais trop de la série. Cela fait quelques semaines qu’elle me fait de l’œil et j’adore l’actrice principale, alors je m’étais convaincu qu’elle allait devenir instantanément ma nouvelle série préférée. Si Ginger Gonzaga déchire tout et porte une grande partie de la série sur ses épaules, l’ensemble reste convenu et prévisible pour le moment… C’est aussi diablement efficace comme divertissement !

Spoilers

Une professeur découvre que son mari est en fait un espion.


It’s not like he’s saving the world. Can’t he just… tell them no?

Un début mouvementé | Une prof naïve ? | Un mariage en crise | Paris | Happy end

Un début mouvementé

Le synopsis de la série détruit complètement le quiproquo de base : on y suit un mari qui appelle sa femme, prof encore en classe, pour lui dire qu’il ne sera pas dispo pour leur dîner du soir. Il lui ment effrontément et on le sait : il prétend être à Cleveland et on voit bien que non… mais ce n’est pas grave du tout que la révélation soit déjà spoilée par le synopsis : on le découvre vite dans la série aussi.

En effet, le mari, Harry, est déjà loin de Cleveland, parce qu’il a une mission en cours avec tous ses collègues. Le début de série n’est pas tendre avec nous, ça fait un tas de nouveaux personnages à connaître. Autant dire que je ne savais pas encore qui était qui parmi Gib ou Harry, ou Luther ou autre Maria (bon, ça, ça allait), mais ce n’est pas grave. C’est le principe d’un début.

En tout cas, une chose est sûre : la série sera avant tout une série d’espionnage. Avant l’humour, on assiste en effet surtout à une mission secrète, avec des agents guidés par un autre qui est leur voix dans l’oreillette et leur indique comment ne pas faire de bruit pour aller au bout de leur mission. Harry semble ainsi être un excellent agent. Il prend tout de même le temps d’envoyer des SMS à sa femme, par l’intermédiaire de son collègue gérant toute la technique et la technologie – Gib. C’est là l’humour de la série, qui jongle aussi avec le suspense quand les espions font finalement trop de bruit et risquent d’être attrapés là où ils ne devraient pas être.

Ils sortent de l’immeuble, mais sont pris en chasse par des types à moto qui n’hésitent pas à leur tirer dessus. Bref, c’est un début fort en action, qui finit même par une petite explosion des véhicules des méchants.

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Une prof naïve ?

En parallèle, Helen, la prof et mère de famille gobe totalement tous les mensonges de son mari et fait son sport, donnant des coups dans le vide face à sa télévision pendant que son mari risque sa vie en donnant des vrais coups à un type.

Assez vite, la série nous propose également de connaître les deux enfants du couple, avec un fils, Jake, qui ne semble pas tout à fait croire les mensonges de son père (même s’il ne dit rien) et Dana, une fille qui a une obsession pour les boules à neige. Je sens qu’il y aura autre chose ! Les enfants cachent des secrets à la mère ; même quand il s’agit simplement d’un ado qui joue à des jeux violents en promettant qu’ils ne le sont pas.

Le lendemain, toute la famille est donc prête pour le retour du père, comme si de rien n’était. Harry aussi s’y prépare : son collègue, Gib (le geek, j’ai mon moyen mnémotechnique) lui fournit tous les alibis nécessaires pour expliquer où il était, ses différentes blessures et les preuves qu’il pense à sa famille, avec des cadeaux. De manière assez prévisible, Dana est déçue par son cadeau : elle affirme qu’elle a d’autres hobbies que les boules à neige, mais elle ne dit rien à son père. Elle préfère en parler avec sa mère, dans la voiture la menant à l’école.

Helen prend la défense de son mari… mais elle est déçue aussi, et elle le cache moins que les enfants. Franchement, Jake semblait ravi par sa casquette de baseball, jusqu’à ce qu’il avoue que non à sa mère ; alors qu’Helen est clairement déçue de son livre de voyage dès qu’elle l’a en main.

Je comprends, cependant, parce qu’un livre de voyage quand on s’occupe des enfants et qu’on corrige des copies en permanence, bon… Ce n’est pas fou et excitant, non ? Par conséquent, Helen prend son pied en faisant quelques excès de vitesse pour se rendre à son cours de yoga. Je suis content de la voir s’éclater pour deux raisons : j’adore l’actrice, d’abord, et ensuite, parce que ça nous prouve qu’elle n’est pas uniquement naïve.

Elle est aussi bien capable de mentir : elle ne fait absolument pas du yoga, elle boit un verre (non alcoolisé) avec sa meilleure amie. Cette dernière, Cherry, souligne tout de même à Helen qu’elle fait trop confiance à son mari. Peut-être garde-t-il un secret… Non, tu penses ?

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Un mariage en crise

Oui, il garde un secret et c’est son emploi. On en apprend un peu plus sur la couverture qu’il a : il existe bien une entreprise où il peut prétendre bosser comme vendeur d’ordinateur quand, en vrai, il s’entretient vivement avec sa boss. Pour être honnête, je n’ai pas suivi super attentivement la scène où on nous présentait le contexte général de l’agence et des missions qu’ils mènent. Je trouve que ce n’est pas forcément bien amené dans la scène. Concrètement, il est question d’un missile qui a disparu.

Le missile réapparaît bien vite dans les mains des méchants. Trilby, la boss, envoie alors Gib chercher Harry directement chez lui pour l’avertir qu’ils ont une prochaine mission à Paris, histoire de retrouver l’arme. Soit. Le truc, c’est que Gib débarque en plein pendant le barbecue organisé par Helen pour ses collègues de travail.

Je fais l’impasse sur le barbecue cramé qui ne donne pas envie d’en manger pour en revenir plutôt à l’intrigue sur le couple, qui fonctionne bien mieux. En effet, Helen découvre que son mari prévoit encore un voyage d’affaire, et pour le lendemain en plus, et elle en a marre. Entre ça et Cherry qui lui met dans la tête qu’il le trompe, la conversation entre eux tourne inévitablement à la dispute.

C’est le moment qui me donne envie de prendre un peu de recul : le rythme de la série est bon, mais je ne suis pas tout à fait sûr d’accrocher à fond pour l’instant. C’est énervant quand on sait qu’on veut regarder une série, mais que le premier épisode n’arrive pas à convaincre à 100%. En vrai, j’espérais trouver une série capable de devenir ma nouvelle série préférée, et ça ne sera pas le cas.

Le casting reste bon, j’adore toujours Ginger Gonzaga qui gère le rôle, alors ça va… Mais j’en attendais un peu trop. J’attends aussi que la série soit pleinement lancé : pour l’instant, on sait vers où ça va et ça a beau y aller vite, ben, c’est prévisible. Ainsi, Harry se retrouve à inviter sa femme à Paris, lui assurant qu’il ne faisait que lui préparer une surprise avec Gib.

Ce dernier est loin d’être ravi d’apprendre la folie de son collègue : inviter sa femme à une mission top-secrète, vraiment ? On a connu plus malin, c’est clair. Gib fait tout ce qu’il peut pour convaincre Harry de changer de plan. En vain.

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Paris

C’est ainsi qu’on se retrouve très rapidement dans la capitale française, avec des images d’archives pas ouf… à l’inverse de l’hôtel réservé par Harry, avec une inévitable vue sur la Tour Eiffel. On découvre au passage qu’Helen est polyglotte et gère très bien le passage d’une langue à l’autre. Ben tiens.

C’est tout de même Harry qui organise tout le voyage apparemment. Il laisse donc sa femme à l’hôtel pour qu’elle s’éclate dans son bain et en dansant partout dans la chambre (putain, Ginger Gonzaga est incroyable, la bande-son aussi), pendant que lui organise une sortie à l’opéra. Les deux premières lettres d’opéra sont les mêmes que celles d’opération : il laisse le type de l’accueil de l’hôtel tout gérer, pendant que lui retrouve ses collègues. C’est l’occasion de croiser un peu plus Maria et Luther, avec une espionne qui se moque du look de son collègue. Pas très sympathique, ça.

La mission n’est pas bien compliquée, apparemment, puisqu’elle est rapidement effectuée. L’arme récupérée, Harry préfère clairement se concentrer sur son mariage, en emmenant Helen au Bistrot Adeline. Elle compte en profiter pour parler avec son mari de leur mariage qui bat de l’aile tout de même. Malheureusement pour elle, ce n’est pas ce que les méchants ont prévu pour eux : Harry repère rapidement que des hommes armés sont dans le bistrot avec eux.

Il a le temps d’envoyer un signal de détresse à son équipe avec sa montre, pratique, et de prévenir Helen que des hommes sont après eux, mais c’est à peu près tout. Une fois de plus, j’ai adoré le personnage d’Helen aux réactions très drôles dans toute la scène qui suit, lorsqu’elle découvre que son mari est capable de se battre – et de très bien le faire, même. La scène d’action est un peu hachée dans son rythme, puisque Harry affronte un par un les hommes qui sont après lui, mais elle possède de bons moments.

Voir Helen se décider à frapper un type pour aider son mari, par exemple, c’était une excellente chose. Traverser la vitre plutôt que de prendre la porte ? Cela ne me paraissait vraiment pas nécessaire, mais admettons. Quoiqu’il en soi, le couple est rapidement fait prisonnier malgré tout. Le seul avantage, c’est que toutes ces péripéties leur donnent des occasions de se parler sincèrement de leurs activités. Enfin, Helen est sincère.

Harry, en revanche, continue de mentir, même lorsqu’ils sont otages et attachés. Le mensonge a ses limites : quand le méchant envisage de tuer Helen, il décide enfin d’avouer la vérité. Le truc, c’est que c’est ce qu’Helen envisage être le mensonge. C’était sympa de la voir jouer les superviseurs d’Omega, l’agence supposée d’Harry à ses yeux, parce qu’elle le fait avec juste la distance humoristique nécessaire pour que ce soit drôle pour nous, mais que les méchants la croient.

Le quiproquo est simple à mettre en place, après, mais ça termine en une énième dispute de couple (déjà ?) où Helen reproche à son mari d’avoir joué le jeu des kidnappeurs… Cette fois, Harry est bien forcé de lui avouer toute la vérité sur Omega et sur son job. Il vend bien des ordinateurs, comme prévu, mais il a été recruté en 1998 par Omega.

S’il assure à sa femme qu’il ne lui mentait pas vraiment, elle ne manque pas d’idées pour lui prouver le contraire en lui rappelant ses nombreux mensonges, justement. Franchement, ça fonctionnait bien côté comique, avec toujours le bon rythme entre action et comédie. Si toute la série parvient à maintenir cette qualité, elle vaudra le détour. Bien sûr, la série s’appuie aussi sur les talents linguistiques d’Helen pour sortir les personnages de cette mauvaise passe.

Si on ne sait pas bien ce qu’il en est de la mission, honnêtement, Helen est capable de comprendre le basque utilisé par ses preneurs d’otage. Elle entend et transmet aussitôt le point faible d’un des hommes à son mari qui n’a aucun mal à en tirer profit. Loin de rester inactive, Helen n’hésite pas ensuite à mettre son ravisseur KO par elle-même, soi-disant grâce au yoga. Elle est excellente.

Une fois libérée de ses menottes, Helen met la meilleure baffe du monde à Harry. Je suis contre les violences conjugales, hein, mais c’était très drôle. Elle gère toujours aussi bien le comique et nous vend des situations improbables comme très crédibles. Ainsi, c’est grâce à ses talents d’improvisation qu’elle explique à son mari comment faire pour parler basque. Normal.

Lui, il envisage simplement un moyen de quitter les lieux. Ben oui, il fallait au moins ça pour conclure ce pilot : une bonne scène d’action de fuite avec… un hélicoptère ! Le couple se fait donc tirer dessus pendant qu’ils montent comme ils peuvent dans l’hélicoptère des méchants qui devait les emmener loin de là en tant qu’otages. Ils sont aidés heureusement par l’équipe d’Harry, qui est sur place aussi. Toutefois, alors que l’engin décolle, un méchant – leur chef en fait – s’accroche à Helen… mais elle n’hésite pas une seule seconde à utiliser son talon pour le faire tomber.

Elle est toutefois déséquilibrée au passage. Heureusement que les hélicoptères ont un pilotage automatique et que les français basques tirent si mal dans les hélicoptères : son mari peut lui sauver la vie. Tout est bien qui finit bien. Par contre, où trouve-t-on un entrepôt si désaffecté et si proche de la Tour Eiffel, hein ?

Un début mouvementé | Une prof naïve ? | Un mariage en crise | Paris | Happy end

Un happy end – ou un happy beginning.

Le tout fonctionne bien, vraiment. Helen et Harry rentrent donc aux USA et sont forcés de passer par la case Omega pour un débrief qui ne plaît pas à la première des deux. Harry ne manque pas de féliciter sa femme pour ses talents qui leur ont sauvé la vie – même s’il a dit aux kidnappeurs qu’elle était une prof de langue inutile à la base. Alors qu’ils sont scannés par les ordinateurs d’Omega, Helen ne manque pas de rappeler à son mari qu’il lui ment depuis dix-sept ans. En vrai, elle semble plutôt motivée à demander le divorce qu’à continuer sa vie avec lui.

Malheureusement pour elle, ce n’est pas si simple. Quand Helen rencontre la boss de son mari, elle se retrouve avec une jolie promotion au passage. Elle sera prof d’université, certes, mais c’est pour avoir un emploi du temps flexible car elle devra aussi au passage s’entraîner énormément pour devenir une espionne. Maintenant qu’elle sait qu’Omega existe, elle n’a pas d’autres choix – c’est pour sa sécurité. Le raccourci est simple, mais ça permet de mettre en place la série au moins.

Il est alors temps pour le couple de rentrer chez eux et de retrouver les enfants. Ceux-ci sont un peu sous-exploités pour l’instant. On retiendra que Jake est observateur – constatant que des ouvriers ont tendance à refaire régulièrement la rue à côté de chez eux – et que les boules à neige permettent de cacher des bières. Voilà qui est logique. La soirée que voulait organiser Dana tombe à l’eau rapidement par contre : son père a pensé à demander à quelqu’un de les surveiller.

Mrs Myers, la voisine aux chats, est en fait une espionne redoutable et tueuse. Là encore, le cliché est simple et efficace – j’imagine qu’il vient du film français. C’est si français dans l’âme. Bien sûr, Helen en veut encore à son mari quand Gib les dépose devant chez eux. Toutefois, Harry arrive à convaincre sa femme que les enfants ont besoin d’eux. Si les adolescents perçoivent que les parents n’ont pas l’air hyper heureux, personne ne laisse rien paraître au moment des retrouvailles.

Maintenant, la suite au prochain épisode. Dommage, un petit cliffhanger n’aurait pas fait de mal pour booster la série.

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Ma rentrée des networks

Vous ne rêvez pas, c’est bien un article 500 mots sur… qui sort aujourd’hui. Rédigé en mai dernier, je me suis dit qu’il était temps de le mettre en ligne uniquement parce que c’est la rentrée, enfin. Bon, d’accord, pas uniquement : demain soir à 21h, il y aura un nouveau podcast consacré à la rentrée des séries… Alors hop, d’une pierre deux coups : voilà un peu de promo pour le podcast et déjà les premières pistes de ce que j’évoquerai pendant la soirée.


Salut les sériephiles,

La période des upfronts bat son plein et je suis frustré comme jamais de ne pas réussir à publier tous mes articles dans les temps. Cela me tient à cœur malgré tout de faire comme si et de préparer mon planning de la rentrée séries, même si objectivement, c’est d’une stupidité sans nom : soyons francs, jamais de la vie je ne vais respecter le planning ci-dessous. Je suis en retard dans une centaine de séries au moins, les séries d’été approchent à grands-pas et je ne vois pas cinq épisodes par jour.

Cette dernière partie de phrase est franchement problématique, d’ailleurs, parce que clairement, si je fais mon planning comme d’habitude, j’ai quatre épisodes à voir le mardi et six le vendredi. Improbable, je sais, mais les autres jours se sont vidés avec le pétage de câble de la CW. Voilà donc ce que ça donne pour cette année :

Lundi

The RookieJe déteste tout bonnement la saison en cours depuis son premier épisode, au point d’avoir laissé plus d’une dizaine d’épisodes s’accumuler. Cependant, je me connais : je la reprendrai pendant l’été, quitte à arrêter d’en écrire toutes les critiques. Elle passait bien en saison 1 quand j’avais enchaîné tous les épisodes, alors pourquoi pas ?

Note du 11/09 : Pourquoi pas ? Parce que. Je n’ai pas repris la série pour le moment… Cela ne veut pas dire que je ne le ferai jamais, mais pour l’instant, l’envie n’est pas venue.

Mardi

NCISEncore une saison pour les agents, et je pense bien rempiler. C’est l’une des rares séries dans lesquelles j’arrive à rester à jour, parce qu’elle se regarde simplement : pas besoin d’écrire la critique en même temps, je mange ou je fais mon trajet de RER devant, puis j’écris vite fait un petit article dessus et hop, c’est en ligne (quand ça ne plante pas). La saison précédente n’est pas encore achevée à l’heure où j’écris, mais je ne doute pas de mon envie de la reprendre en septembre ou octobre.

NCIS Hawai’iJe crois que je suis tombé dans le piège de la franchise, et ça me fait peur parce que je finis par me dire que je vais regarder NCIS LA aussi si je continue comme ça. Cela dit, j’aime beaucoup cette série pour des raisons bien différentes : on y suit beaucoup plus la vie des perso, c’est agréable. Les enquêtes se regardent bien, les scènes d’action sont chouettes, Hawai’i est un lieu vraiment beau à regarder.

Note du 11/09 : La franchise me manque énormément depuis la rentrée scolaire, j’ai hâte de la retrouver !

9-1-1 – C’est un peu le même délire que The Rookie ci-dessus, sauf qu’elle, j’ai aimé le début de saison. Je n’ai jamais repris à la mi-saison, mais je sais que c’est tout à fait le genre de séries que je me mate en regardant trois ou quatre épisodes d’un coup. Bref, ce sera l’affaire de quelques soirées normalement, tout va bien.

Note du 11/09 : Plus que sept épisodes, j’ai encore envie de croire que je peux être à jour pour la semaine prochaine (même si j’ai une semaine méga chargée).

The Cleaning LadyBon, là, c’est le suspense : est-ce que je vais vraiment regarder la fin de saison 1 cet été, ou est-ce que je laisse tomber ? J’adore l’actrice principale, alors ça donne envie de continuer… mais en même temps, j’ai plein d’épisodes en retard et elle n’est pas ma priorité. Peut-être qu’en laissant tomber la critique par épisode pour une critique de saison, ça vaudra le coup ? Affaire à suivre.

Note du 11/09 : Ca valait le coup, j’ai bien accroché à la saison en bingewatch finalement.

Mercredi

The Rookie Feds – Première nouveauté de ce planning, premier gros doute sur la nécessité de cette série. L’idée d’une bleue trop âgée pour être là chez les agents fédéraux est plutôt marrante, les différents entre FBI et police dans la série-mère promettent des crossovers marrants, le choix de casting du personnage principal est bon pour être un peu novateur. Je vais lui laisser sa chance.

Jeudi

Pas une seule série ? C’est triste, mais bon, j’ai eu droit à quelques annulations alors forcément, ça dégage du temps. Il y a fort à faire pour voir tout le reste de toute manière, et au pire, je ne doute pas que Netflix ou Disney+ sauront me donner des envies d’aller voir ailleurs.

Vendredi

So Help me Todd – Le synopsis me blasait énormément et je ne comptais pas lui laisser la moindre chance. Et puis, j’ai vu que Skylar Astin était casté dans le rôle principal et j’ai complètement changé d’avis. Pour lui, je peux bien tenter de regarder et voir si la mayonnaise prend. Il y a de grandes chances que la série ne soit pas exceptionnelle, mais le trailer fonctionne à peu près. On suit dans cette série la vie d’un détective privé qui travaille pour sa mère, avocate. Et ce n’est pas par choix.

WalkerEncore une série dans laquelle je ne suis pas à jour, mais elle occupera certains repas solitaires de cet été, donc les quelques épisodes de retard seront vite rattrapés. La série a réussi à survivre au départ de son actrice principale, ça restera un procédural peu prise de tête à regarder.

Walker Independance – Je ne devrais même pas laisser sa chance à cette série qui va raconter la vie d’Abby, l’ancêtre de Cordell Walker, interprété par Katherine McNamara dont j’ai adoré détester la performance dans Shadowhunters. Oui, mais voilà, le casting m’intrigue. Ce sera vraiment la série que je ne regarde que d’une oreille en corrigeant des copies, je crois.

Grey’s AnatomyJ’ai quelques épisodes à rattraper et la saison commencera, si j’ai bien compris, sur son 401e épisode. Je ne vais pas m’arrêter en si bon chemin, ce sera toujours un plaisir de la retrouver. Je l’ai écrit il y a peu, de toute manière.

Station 19Si je n’étais pas convaincu par les choix opérés en saison 2, ça va quand même beaucoup mieux depuis la saison 4. Je suis même plutôt extrêmement fan de la série et de ce qu’elle propose désormais, du côté des personnages, des évolutions et des messages qu’elle veut faire passer. C’est important, et rien que pour ça, je reste !

Law & Order SVUEncore une série que je ne regarde que de loin, mais maintenant que j’ai pris le pli de la regarder, je dois avouer qu’il m’arrive d’avoir vraiment envie de la regarder. Bref, je vais la continuer, c’est certain.

Note du 11/09 : Autant je suis à jour dans les séries Shondaland, autant il me reste toujours une petite poignée d’épisodes pour celle-ci. Ca ne m’inquiète pas, c’est mon rythme habituel.

Samedi

Fire Country – Il faut bien tenter quelques nouveautés, et au moins, celle-ci n’est pas un reboot ou un spin-off ? Par contre, c’est sacrément redondant avec d’autres séries que je regarde déjà. Franchement, je ne pense pas la regarder, mais on ne sait jamais : si les audiences sont en rendez-vous, si Twitter m’en dit beaucoup de bien… peut-être que je regarderai ? Peu probable, je sais.

Dimanche

Et rien le dimanche, mais ça, c’est déjà plus habituel.

Voilà donc pour le planning de rentrée… Et c’est franchement déprimant. Je sais que j’ai déjà écrit que je trouvais les networks trop fades (et c’était déjà le cas en 2020 !), mais ça se confirme. À l’heure où les plateformes de streaming proposent de sacrées séries événements et des projets qui me tentent, je suis bien triste de me rendre compte que les networks peinent tant à trouver encore un moyen de m’attirer.

Il faut toutefois contraster cette conclusion avec l’espoir de la mi-saison : une fois n’est pas coutume, c’est elle qui m’inspire plus et que j’attends impatiemment. Il n’y aura que 9-1-1 Lone Star pour les retours, mais un paquet de nouveautés qui me font de l’œil. Le problème, c’est que d’ici là, je ne sais pas si j’aurais le temps pour True Lies (en critique express), Not Dead Yet, Accused ou l’animé Krapopolis (c’est du Dan Harmon, je vais lui laisser sa chance).

Le temps nous le dira (si je regarde mes séries d’ici là – et si WordPress me laisse publier mes articles). Pas sûr, donc !