Evil – S03E07

Épisode 7 – The Demon of Cults – 17/20
La saison continue sur sa très bonne lancée cette semaine, avec un autre épisode qui nous laisse entrevoir des réponses… tout en posant plein de nouvelles questions au passage. Je sors du visionnage avec une chanson en tête dont je me serais bien passé et avec l’impression que l’épisode n’apporte pas vraiment de conclusion à ce qui était proposé cette semaine. Pas grave, la série est renouvelée pour une saison 4 de toute manière.

Spoilers

David est mis face à un dilemme désagréable par l’Entité, alors qu’il doit s’occuper de voir si un homme tout juste sorti de secte est possédé.

Those who are evil start as Children, David.

L’Entité reprend contact avec David pour lui donner un petit oiseau bleu en main propre. Il doit glisser ce jouet pour enfants dans une maison, dans la chambre d’une enfant… Lexis. Evidemment. David refuse de trahir Kristen de la sorte, mais quand il est de nouveau question de RSM Fertility, il finit par se laisser convaincre. Ce n’est pourtant pas chose aisée et facile : le prêtre qui lui confie cette mission compare tout de même Lexis à Hitler, qui était un enfant aimé aussi avant de devenir un tel dictateur. Bon, reste à savoir à quel moment Kristen invitera David à dîner chez elle, hein.

Pour le savoir, il suffit de suivre David dans sa journée, tout simplement. Il se rend avec Kristen et Ben à une convention où un psychiatre donne une conférence sur la manière de sortir d’une secte – et comment gérer un membre de famille qui a rejoint une secte. C’est clairement un expert dans son domaine si on en croit la gestuelle de Kristen qui est beaucoup trop fan de ce qu’il fait. Toutefois, malgré son expertise, il est dépassé par un cas récent qu’il a croisé : un homme d’une vingtaine d’années qui fait partie d’une secte, la secte Yeshua.

Le problème ? L’expert est sûr que l’homme n’est pas juste lobotomisé par la secte : il le pense sincèrement possédé, au piont d’avoir peur de lui… et de proposer à notre trio de le rencontrer. La rencontre se fait dans une chambre d’hôtel un peu miteuse où l’homme, Owen, est prisonnier depuis un mois. Il y a une ligne tracée au sol autour d’Owen pour que personne n’en approche trop, car il est dangereux.

Owen est clairement déshydraté, mais apparemment, c’est simplement parce qu’il est possédé. L’expert en est convaincu, et il est médecin aussi. Franchement, tout ça, ça craint : Owen parle latin alors qu’il n’en a jamais fait de sa vie, le médecin semble le détenir contre son gré, mais Owen a vraiment un grain et sa copine, Lili, fait toujours partie de la secte. C’est bizarre.

Ils ont une bonne base de travail là, notre trio. En attendant de s’y remettre, Kristen propose à ses collègues… de venir dîner chez elle, parce que ses filles se plaignent de ne pas voir assez de monde. La soirée jeu est plutôt sympathique et met bien en avant le jeu d’actrice de Lexis, qui est une superbe tueuse quand il s’agit de faire des clins d’œil pour tuer quelqu’un. On s’amuse bien autour de cette table, donc, à moins d’être David. Il est assez rapidement terrifié de comprendre que Lexis est probablement une psychopathe en devenir.

Pour ne rien arranger, il comprend assez vite que l’Entité n’a pas eu besoin de lui finalement : il découvre l’oiseau bleu dans la chambre des filles, placé là soi-disant par un plombier venu avec les mauvais outils. David récupère l’oiseau, et ça, c’était surprenant : il n’y était pour rien cette fois, ce n’était pas vraiment une trahison et c’était rassurant d’avoir quelqu’un surveillant Lexis avant qu’elle ne devienne dingue.

Le lendemain, le trio se rend dans la ferme de la secte Yeshua pour essayer d’interroger Lili. Ce n’est pas évident : ils se retrouvent face à des disciples de la secte tous plus dingues les uns que les autres, et tous plus aimants aussi. Ben se retrouve à devoir assister à une séance de zenitude exacerbée, alors que David et Kristen cherchent à retrouver Lili. Ils tombent rapidement sur une jeune femme qui les mène à la grange où se trouve Lili, mais avant ça, David a tout de même le temps de poser quelques questions à Kristen concernant Lexis. Et d’après Kristen, sa fille va parfaitement bien et est le produit d’une famille aimante.

Quand ils retrouvent Lili, ils lui parlent d’Owen, expliquant qu’il demande de ses nouvelles. Lili se débarrasse de la membre de la secte qui reste clairement écouter tout ce qu’il se passe et demande des vraies nouvelles d’Owen. On comprend vite qu’elle est effrayée par la secte, et ça nous donne un visage assez réaliste de ce que ça doit être de vivre dans une secte.

Après, avec cette série, il y en a une autre de secte : l’Entité. Elle traque absolument tous les faits et gestes de David, au point de lui laisser cinq minutes pour remonter dans sa voiture et revenir en ville. C’est abusif, dis donc, mais c’est pour aider Lexis.

Pendant ce temps, Ben reste donc pour assister à une vraie séance concernant Yeshua, donc, et il est choqué de découvrir qu’il connaît l’une des membres de la secte. Renée, c’est son nom, est celle qui a réussi à le battre au concours de sciences il y a quelques épisodes. Décidément, ce groupe est partout dans les enquêtes de Ben.

En tout cas, Renée charme assez rapidement Ben. Ils ont déjà une bonne relation avant qu’elle se mette à parler pour Yeshua – elle est le Jésus de cette secte, liée apparemment à Yeshua et transmettant sa bonne parole. Allez savoir ce que ça signifie. En tout cas, David et Kristen n’arrivent plus à récupérer Ben ensuite, et Ben embrasse Renée dans une chambre à part en assurant au téléphone que tout va bien.

Kristen s’inquiète tout de même pour lui, mais elle s’inquiète aussi pour David : elle voit bien qu’il se comporte bizarrement, sans savoir que c’est à cause de l’Entité. Elle le suit donc jusqu’à l’Eglise où il a rendez-vous et le harcèle pour savoir vraiment de quoi il en retourne. Il ne parvient pas à s’en débarrasser, et très rapidement Kristen est contactée à son tour par Victor Leconte.

Ce dernier lui explique que David refuse de les aider concernant Lexis, et ça embête bien sûr le Vatican – pas l’Entité qui n’existe pas – car ils savent que Lexis est en train d’être séduite pour prendre sa place sur un trône maléfique. Rien que ça ? Franchement, ce Victor apporte d’étranges réponses, assurant qu’ils observent Leland et le gardent près d’eux, qu’ils savent très bien que Kristen a eu des visions nocturnes et qu’elle se pose des questions sur lui. Pour eux, tout ça est lié à Lexis… et elle aurait un trône important qui l’attend, parce qu’elle est choisie pour un des sigils les plus importants apparemment.

Kristen se brise bien plus rapidement que ce que nous avons pu voir auparavant, fondant en larmes de savoir tout ça concernant sa fille. Elle souhaite ainsi rentrer au plus vite auprès de ses filles, mais elle n’est pas aidée : alors qu’elle arrive à sortir de la chambre de David, elle reçoit un coup de fil de Lili, qui est au motel où est retenu prisonnier Owen.

Elle s’y rend donc avec David, pour y trouver une Lili vraiment prisonnière cette fois. À peine libérée, Lili se jette sur Owen, dont l’exorcisme semble s’arrêter aussitôt : il n’est plus à hurler, mais juste à embrasser Lili. Et ça s’arrêtera là pour aujourd’hui. Il faut dire que David est celui qui reçoit un coup de fil encore plus inquiétant de Ben, avec des cris dans tous les sens.

Après avoir couché avec Renée, Ben se retrouve en effet embarqué pour une cérémonie de sacrifice très étrange. Il aurait peut-être dû réfléchir avant de coucher avec une cinglée de secte, vous me direz, mais celle-ci le mène donc dans une grange, de force, grâce à d’autres fidèles plus musclés. Là-bas, Ben observe des disciples être certains d’être coupables de la mort de leur mère. Et comme Renée est sûre que Ben se sent aussi coupable de la mort de sa mère, elle essaie de l’amener de son côté et de son point de vue.

En vain. Par contre, ce qui fonctionne bien, c’est d’égorger une chèvre et de renverser tout son sang sur David. Le pauvre semble plus mort de rire de la situation quand ils retrouvent Kristen et David, mais ça ne nous explique pas grand-chose sur ce cas de la semaine. Quant à Kristen, elle rentre évidemment faire un câlin à Lexis, qui ne peut s’empêcher de remarquer que sa mère sent le sang. Je sens que Kristen finira par aider Victor.

En parallèle de tout ça, la sœur Andrea est contactée par son psychologue préféré. Il souhaite la voir pour la remercier de ne pas avoir insisté et parlé du démon qu’il avait vu, mais aussi parce qu’il compte écrire un livre. Andrea l’envoie balader de manière polie, et ça le laisse avec seulement… Leland pour se porter volontaire. Evidemment que Leland est volontaire pour parler de son expérience spirituelle.

Lors de son entretien avec le psy, il lui donne de bons conseils pour éviter la page blanche : il suffit de verser quelques gouttes de son sang sur son écran (hein ?), en regardant une boîte à musique tourner et en écoutant Gentille alouette, je te plumerai le cul (c’est faux, les sous-titres disent « cou », mais hey, c’est ce qui arrive quand on embauche une américaine pour chanter en français). La scène est intrigante, j’ai « gentille alouette » en tête pour un moment et le psy… Part en vrille ?

Il se met à écrire au son de cette comptine drôlement meurtrière, et il écrit dix pages sans le moindre problème. Par contre, ça finit par ne plus avoir d’effet sur lui, et il se retrouve encore plus coincé qu’avant, avec dix très bonnes pages en tout pour son livre.

Ce n’est pas un souci d’après Leland : le disque refera son effet… lorsque le psy se sera rendu auprès d’Andrea pour lui couper les cheveux. Tous les cheveux. WHAT THE FUCK ? Il semble le considérer en plus.

 

The Orville – S03E08

Épisode 8 – Midnight Blue – 15/20
Je suis un peu déçu par l’épisode qui tombe à plusieurs reprises dans un certain nombre de facilités, alors qu’ils auraient pu se les éviter, assez facilement, je pense. Il n’empêche que ce mini-film reste un excellent divertissement et que j’ai passé un bon moment devant ce qui finira par être un moment charnière dans la géopolitique de la série. Curieux de voir ce que donnera la suite de la saison désormais.

Spoilers

Kelly et Bortus se rendent avec Topa sur la planète où se situe la colonie d’Heveena.

Stand down, that’s an order ! NOW.

Toujours plus : c’est parti pour 1h30 d’épisode. Là, pour le coup, je trouve qu’il y a de l’abus et ça m’a posé problème de trouver le temps de voir l’épisode. Mais bon, on fait ce qu’on peut, et me voilà, alors je vais me consacrer sur la critique de l’épisode, hein. Il commence par Bortus passant du temps avec Kelly qui est désormais son aide parentale, qu’elle le veuille ou non.

Bortus demande donc à Kelly de parler à Topa, parce qu’il est dépassé par elle. Maintenant que Klyden est parti, il ne sait pas comment parler à sa fille, surtout qu’elle semble avoir un crush pour un garçon désormais. C’est donc à Kelly que revient la tâche d’essayer de convaincre Topa de parler. Cela donne une scène un peu lourde où Kelly manipule Topa et finit par lui conseiller de dire ce qu’elle ressent au garçon, sans s’inquiéter de savoir qui est le garçon en question.

Et c’est Gordon l’heureux élu, évidemment ? Je me doutais que ça allait tomber sur la mauvaise personne, mais je ne vois vraiment pas d’où ça sort ? On n’a jamais vu les personnages interagir ensemble avant, et OK, Gordon a l’air cool avec elle… mais de là à ce qu’elle tombe amoureuse de cet adulte, hein. J’espérais plutôt une relation avec un fils de Claire quitte à être dans les clichés.

Bon, Gordon met trois plombes à se rendre compte de ce qu’il se passe, mais il finit par expliquer à Topa qu’elle est comme une petite sœur pour lui, ce qui lui permet de comprendre qu’il ne l’aime pas autant qu’elle est amoureuse.

Une fois que c’est fait, l’épisode peut commencer avec une vision plus politique encore et, bien sûr, une importance toujours égale de la société Moclan vis-à-vis de l’Union. En effet, cette semaine, Kelly et Bortus sont envoyés inspecter la planète où se réfugie Heveena pour voir si elle respecte toujours ses accords avec l’Union, en étant digne d’être un membre de celle-ci dans sa politique et son traitement de son peuple, et avec les Moclan aussi.

Ce n’est pas gagné avec les Moclan, surtout si c’est Kelly qui est envoyée en émissaire franchement. Bien sûr, Topa demande aussitôt à son père de venir pour cette mission diplomatique, parce qu’elle comprend qu’Heveena sera là et qu’elle aimerait rencontrer une autre femelle de son espèce. Ca ne court pas les rues, on l’a bien compris.

Apparemment, ça court plutôt les plages : Heveena se cache désormais sur une planète magnifique, très semblable à la Terre, avec une jolie plage et des forêts magnifiques, et avec toute une colonie de Moclan femelles. Par contre, elle ne pourra rester indéfiniment sur la planète : les accords politiques en place l’en empêchent.

L’Union ne doit en effet pas donner la possibilité à cette colonie de s’étendre plus qu’elle ne l’est déjà. Cela me semble quelque peu problématique pour la survie des Moclan femmes, mais bon, admettons. Sur place, Kelly, Bortus et Topa rencontrent le commandant Kodon, le Moclan qui devait mener l’inspection avec eux.

Malheureusement, il est arrivé en avance pour faire son inspection seul. Selon lui, tout se passe selon les accords, mais il reste tout de même le temps que Kelly et Bortus fassent leur inspection, n’appréciant pas de voir la présence de Topa sur cette planète. Ou sur n’importe quelle planète, d’ailleurs : le commandant Kodon et ses hommes la détestent rien que parce qu’elle existe après tout.

Bref, assez rapidement, le trio de nos héros se rend dans la communauté d’Heveena. C’est l’occasion de retrouver Osaia, mais aussi Heveena, toujours aussi fan de Dolly Parton. On s’amuse bien sur place, donc, et j’ai Jolene en tête pour au moins une semaine maintenant. En effet, sa musique est réinterprétée par les femelles Moclan qui la joue en boucle pendant un dîner très sympathique. Au cours de celui-ci, Topa découvre l’existence des Luminites. Grosso modo, ce sont des lucioles, tout simplement.

L’insistance que l’épisode donne à celles-ci, par contre, ne me dit rien qui vaille. En attendant, Heveena offre une pierre de lave à Topa, et tout ça met vraiment trop de temps à commencer vraiment. L’épisode prend son temps pour développer à fond le personnage de Topa, mais ils en font tellement en deux épisodes qu’elle finit presque par être trop chiante.

C’est finalement sans surprise qu’Heveena souhaite se servir de Topa : cette dernière souhaite revenir passer plus de temps dans cette colonie, et Bortus accepte sur le principe. Il va vite le regretter, je pense, parce qu’Heveena passe donc du temps avec Topa pour lui demander de l’aider à briser l’accord qui existe avec les Moclan. C’est abusé : Heveena continue de secourir des femelles sur sa planète d’origine, même si elle n’en a pas le droit.

Pour cela, l’aide de Topa lui serait inestimable : Topa vit sur un vaisseau de l’Union avec de bien meilleurs moyens de communication. Grâce à cela, d’autres femelles pourraient être sauvées d’après Heveena. Topa accepte évidemment d’aider, sachant très bien ce que ça représente du côté géopolitique et acceptant de ne pas en parler à son père ou à Kelly, qui la surveillent de loin. Bien joué, les amis.

Allez, ce n’est pas la première fois que Kelly fait mal son travail. Et elle fait même mal la babysitter : elle ne voit pas que Topa se met à suivre seule une Luminite bleue à travers les bois. C’est forcément une mauvaise idée, on a tous déjà vu ce genre d’intrigue… Et ça ne manque pas : une fois dans les bois, Topa entend de drôles de craquements et bruits qui n’ont rien à faire là et semblent indiquer la présence de quelqu’un près d’elle.

Topa se fait ainsi kidnapper par les représentants Moclan officiels qui s’enfuient avec elle… C’est franchement trop simple pour eux d’avoir affaire à une ado aussi débile. Et ça m’énerve aussi, parce que là, pour le coup, c’est vraiment mal écrit. Kelly et Bortus finissent par se rendre compte que Topa a disparu et mettent un certain temps encore à vérifier qu’elle n’est plus sur l’île. Ils en arrivent assez vite à la conclusion que Topa a été kidnappée et retournent enfin dans leur capsule… pour mieux comprendre que leur vaisseau a été saboté.

Ils n’ont plus de moyens de communication et le vaisseau a du mal à démarrer. Ils ont aussi rapidement un choix : suivre le vaisseau Moclan sans parler à personne ou retourner à l’Orville pour les prévenir. Bortus et Kelly choisissent évidemment de suivre le vaisseau Moclan avant de ne plus avoir de trace de celui-ci. C’est le bon choix, je pense, mais ça n’empêche pas Topa d’être moquée par ses kidnappeurs, parce qu’elle est une fille.

Elle est amenée depuis un vaisseau sur une planète où elle est faite prisonnière. Terrifiée, Topa essaie bien sûr de poser des questions, mais c’est en vain. Elle apprend rapidement, toutefois, qu’elle a été kidnappée car il est fort probable qu’elle connaisse le nom du traître sur Moclan. Ben oui, il y a un traître sur la planète pour exfiltrer des femelles, et les Moclan veulent savoir de qui il s’agit, quitte à employer la torture sur Topa. On sentait bien que ça se dirigeait vers là. Et le bourreau va loin pour obtenir le nom qu’il souhaite avoir, n’hésitant pas à utiliser une arme qui pourrait laisser des séquelles psychologiques et neurologiques.

Pendant que Topa est torturée, Kelly et Bortus rattrapent le vaisseau Moclan, sans avoir la moindre idée de la raison pour laquelle Topa est kidnappée. Ils partent en expédition pour sauver la vie de Topa. C’est l’occasion pour Bortus de révéler qu’il a enfreint lui aussi les accords de l’Union et des Moclan : il a pris des armes mortelles avec lui. Malgré ça, le duo n’est pas super doué en action, et Kelly réussit à se déchirer un ligament de l’épaule dans l’expédition.

C’est l’occasion d’une petite faute bienvenue pour un étrange rapprochement entre Bortus et Kelly. Cela avait été suggéré un peu avant qu’ils en étaient à devenir plus que des collègues, mais quand Bortus la remercie pour sa présence dans la vie de Kelly, on sent bien vers quoi on se dirige entre ces deux-là. C’est totalement inattendu, mais pourquoi pas.

Ils entrent ensuite dans ce qui doit être une base secrète des Moclan. Le chemin pour retrouver Topa est assez simple : il suffit de chercher un signe d’activité biologique femelle… Ils la retrouvent finalement après une petite fusillade, mais c’est trop tard : Topa a parlé et donné le nom qu’elle souhaitait protéger. Elle est tout de même en sale état, et Bortus n’hésite pas à venger sa fille, y compris en crevant le seul œil valide de son bourreau. C’est drôlement dark d’un coup, et il finit par accepter de s’arrêter quand Kelly lui hurle dessus.. mais wow.

La mort du bourreau aurait été une bonne chose pour que le nom du traître Moclan reste secret. En attendant, Kelly et Bortus sauvent Topa, même si ça se termine en course poursuite. Les Moclan sont mauvais, heureusement.

Pendant ce temps, l’Orville s’inquiète de ne pas avoir de nouvelle de Kelly et Bortus. Ils décident donc de violer l’accord de l’Union et de se rendre sur la planète où réside Heveena. Ils n’en ont pas le droit, mais ce n’est pas si grave : cela leur permet de découvrir que les Moclan ont kidnappé Topa, et la situation de Bortus et Kelly.

Ed est tellement énervé qu’il finit par interroger Heveena à cœur ouvert, ce qui lui permet d’apprendre de cette leader de colonie qu’elle a donné des informations confidentielles à une adolescente. Ed est encore plus énervé une fois qu’il connaît la vérité, au point de reprocher à Heveena d’avoir mêlé Topa à tout ça et de bien lui faire comprendre qu’elle vient de perdre une bonne partie de son respect aussi.

Le problème est aussi que la seule solution que Ed peut proposer à Heveena ne convient pas : il faudrait qu’elle témoigne devant l’Union et qu’elle explique avoir enrôlé Topa dans des actions illégales pour que l’Union puisse ouvrir une enquête officielle. Tant qu’elle ne le fait pas, les Moclan n’auraient aucune raison d’avoir enlevé Topa, ce qui signifie qu’il est impossible pour l’Union d’intervenir.

Bien sûr, Heveena ne compte pas pour autant reconnaître qu’elle a enfreint l’accord passé pour que sa colonie subsiste, puisque cela signifierait l’invasion des Moclan et l’arrestation de tout le monde dans sa colonie. Pour la convaincre de changer d’avis, que fait Ed ? Il l’envoie dans le simulateur pour qu’elle puisse rencontrer… Dolly Parton. Aha. L’humour de la situation est bon, c’est un excellent choix de guest star franchement.

Dolly Parton semble s’éclater à jouer ce rôle sur mesure. Elle nous raconte sa vie, avec une petite anecdote d’enfance, et ça permet de gagner la confiance d’Heveena suffisamment pour qu’elle écoute les conseils de la mère de Dolly Parton : il faut faire ce qui est juste et bon dans le présent, et le futur s’occupera de nous.

Ce conseil et une chanson de Dolly Parton suffisent apparemment à convaincre Heveena de témoigner sur Terre et reconnaître ses fautes. Elle le fait devant une commission de l’Union, et ça se termine plutôt mal pour elle, comme on pouvait s’en douter : les Moclan demandent son arrestation imminente, sans pour autant permettre à l’Union de mener vraiment une enquête sur la disparition de Topa. Selon eux, Topa n’a pas été enlevée, évidemment.

Cela va un peu loin dans les négociations diplomatiques, avec même Gordon, qui n’a rien à faire là, qui nous insulte les Moclan devant tous ses supérieurs hiérarchiques et les représentants de l’Union. En vain. Les Moclan semblent avoir raison d’être outragé du procès qu’on leur fait une fois de plus, et ils en profitent pour se victimiser lors d’une nouvelle commission de l’Union. Malheureusement pour le porte-parole Moclan, il se retrouve bien con quand il demande si qui que ce soit peut parler et apporter des preuves des accusations contre les Moclan.

Sans surprise, c’est le moment que Kelly, Bortus et Topa, toujours non soignée, choisissent pour arriver et dénoncer les Moclan. Ils avaient une base secrète, ils ont kidnappé une enfant et l’ont torturée, ça fait beaucoup pour que l’Union leur pardonne encore. Décidément, Topa n’est pas n’importe qui et devient une clé géopolitique vraiment problématique : cette fois, c’en est trop pour l’Union qui décide d’exclure la planète Moclus de l’Union.

Il reste des Moclan dans l’Union : Heveena et sa colonie… Mais par contre, ça pose un vrai problème : les Moclan fournissaient un armement important contre les Kaylon. L’Union est drôlement fragilisée par la perte de ce partenariat.

Ironiquement, il y a tout de même quelque chose qui sort renforcé de ce divorce avec les Moclan : Klyden est de retour sur l’Orville. C’est assez dingue : Klyden et Bortus nient à présent leur citoyenneté Moclan, et Klyden reconnaît sa fille pour ce qu’elle est. Il regrette son comportement de con fermé d’esprit et est heureux d’être le papa de cette petite fille. Franchement, c’est un peu rapide comme conclusion pour Klyden, mais le changement de position s’explique assez bien après avoir vu sa fille torturée.

La fin d’épisode voit ainsi Klyden aller jusqu’à se réconcilier avec Kelly… et je me demande bien ce que la série nous réserve pour sa suite maintenant que l’alliance entre l’Union et les Moclan n’est plus.

Vus cette semaine #29

Ce RDV se contente de reprendre l’ensemble de mes avis sans spoiler sur les épisodes vus au cours de la semaine. C’est donc un simple copier-coller de ce qui se trouve déjà dans la colonne de droite et qui est mis à jour quotidiennement. Le titre de chaque épisode mène à la critique plus complète et avec spoilers. Les épisodes sont reclassés par ordre chronologique de diffusion, en J+1… 

Lundi

Westworld – S04E04 – Generation Loss – 19/20
Les saisons passent et se ressemblent, mais j’arrive encore à me laisser entraîner par la série qui développe son intrigue de manière toujours aussi intéressante. Les surprises de l’épisode sont parfaitement dosées pour qu’on les devine juste avant la révélation, ce que j’aime beaucoup : ça permet de se sentir pleinement investi dans ce que l’on regarde. Par contre, la série parvient moins à surprendre qu’avant – on connaît trop la mélodie désormais. Ce n’est absolument pas un problème pour adorer ce que je regarde, heureusement, car il n’y a toujours pas de fausse note.

Rattrapage The Walking Dead

S11E12 – The Lucky Ones – 15/20
C’était bien mieux que l’épisode précédent, heureusement, mais ça reste un épisode trop prévisible. Depuis la mi-saison, j’ai l’impression de voir les pions être déplacés sur un échiquier, mais sans que ce ne soit jamais surprenant. Si c’est intéressant à voir, cette dernière saison manque donc de quelques surprises et retournements inattendus pour le moment. Peut-être qu’il fallait combler avant la fin de saison, cependant.
S11E13 – Warlords – 17/20
J’ai l’impression de retrouver la série en bien plus grande forme avec cet épisode qui propose une narration éclatée à reconstituer. Cela fonctionne bien pour ménager quelques effets de surprises et nous balader, et c’est rare que la série y parvienne, alors ça se souligne ici. C’est un très bon épisode, ça m’a raccroché en cours de route alors que je pensais que ça n’allait plus arriver à force.
S11E14 – The Rotten Core – 17/20
C’est peut-être parce que je sais que la série touche à sa fin dans une dizaine d’épisodes, mais je trouve que cet épisode cherche vraiment à résoudre ce qui était resté jusque-là sans conclusion, quitte à ce que ce soit parfois schématique ou juste effleuré. Il s’agit d’une excellente idée : cela rend l’épisode vraiment intéressant. L’action est diffuse, le rythme plutôt lent, mais les personnages évoluent et la situation prend une tournure différente, pour mener à une vraie fin tout bientôt.
S11E15 – Trust – 15/20
Pour un avant-dernier épisode avant une longue pause, j’ai trouvé qu’une bonne partie de l’épisode manquait d’enjeux. Le casting est tellement large qu’il est difficile de faire le tour des personnages et d’apporter une conclusion à tous, j’imagine, mais il aurait peut-être fallu éviter de perdre du temps dans des intrigues inutiles lors des épisodes précédents (je n’ai pas oublié l’épisode 11, non) pour avoir le temps nécessaire de tout résoudre – et pour accentuer les tensions de manière plus efficace dès cet épisode.
S11E16 – Acts of God – 17/20
Il ne reste plus que huit épisodes avant la fin de la série ! Et on sait désormais ce qui risque de s’y jouer. Après un tiers de saison qui a eu du mal à trouver son rythme et à rester pleinement intéressant dans les enjeux qu’il proposait chaque épisode, la fin promet d’être plus intéressante. En attendant, cet épisode met en place les jalons de ce qui mènera à la conclusion de la série, et c’est plutôt rassurant de voir qu’il le fait avec succès.
 

Rattrapage

This is us – S06E07 – Taboo – 15/20
Après quelques mois, je me suis dit qu’il était temps de reprendre la série, tout de même, et j’aime bien le faire par ce genre d’épisode qui permet bien de voir tout le monde et de se remettre les différentes intrigues en tête. Bien écrit, l’épisode repose sur les formules assez classiques de cette série – ou pour reprendre une des intrigues de l’épisode, il repose sur une recette dont l’ingrédient secret est bien présent pour améliorer l’ensemble.

J’aime les vacances… mais vraiment pas le Covid, apparemment.

> Vus en 2022 

 

Westworld – S04E05

Épisode 5 – Zhuangzi – 18/20
Après les révélations de l’épisode précédent, les scénaristes peuvent passer à la vitesse supérieure, ou au moins à l’étape suivante du plan qu’ils suivent, et ça se sent dans cet épisode. S’il est moins bouleversant ou renversant, il n’en reste pas moins une histoire palpitante apportant bien des pièces du puzzle de cette saison. Tout se met en place un peu plus clairement désormais, mais il reste encore à comprendre où les scénaristes veulent vraiment aller avec tout ça. En tout cas, c’est un plaisir d’être encore du voyage.

Spoilers

Christina commence à remettre en question la nature de sa réalité, bien malgré elle.

They are experimenting God. The problem is God is bored. Bored, bored, bored.

Qu’est-ce que c’est encore que ce titre d’épisode ? Et pourquoi donc l’épisode dure-t-il une heure complète cette semaine ? Des questions qui me donnent envie de me jeter dessus, même si j’ai une journée de retard. J’ai eu du mal cette semaine à tout gérer, mais eh, je ne me vois pas prendre du retard dans cette série, bizarrement.

L’épisode début par un dîner tout sympathique de William avec un couple, dans un restaurant chic à la petite musique jazzy au piano et aux conversations hyper profondes sur l’état de la société là. L’angoisse, ou le rêve, c’est au choix ? Dans tous les cas, la conversation tourne au cauchemar quand le couple se rend compte qu’il est loin d’être autant dans le contrôle que ce qu’il pense.

En effet, William leur fait prendre conscience qu’ils sont des robots, qu’ils n’ont aucune idée de son nom et qu’ils ne servent à rien. C’est une belle manière de nous réintroduire au monde dominé par Charlotte : les robots sont partout, ne savent pas qu’ils en sont et sont perturbés de le découvrir – à moins que le couple ne soit justement qu’un couple d’humains manipulés par des mouches robotiques. Ce serait bien plus intéressant comme torture, franchement.

En tout cas, William s’amuse de la situation jusqu’à ce que Clémentine vienne le chercher, par besoin de son expertise pour une nouvelle situation qui la dépasse : une gagnante du jeu qui ne se contente pas d’avoir gagné. Ah. Il y a évidemment de nouvelles règles qui nous dépasse, nous, dans ce monde. Nous ne sommes pas prêts à tout savoir, apparemment.

En attendant, on nous donne des miettes : William intervient sur un lieu de meurtre où tout le monde est figé, à l’exception de la meurtrière. Celle-ci ne respecte apparemment pas les règles d’un jeu dont on ne sait rien et qui n’a pas vraiment de règles, autres que la nécessité de ne pas gâcher les robots. On peut les utiliser comme William le fait – les torturer car le couple l’attend pendant une bonne heure, sans bouger, mais en ayant conscience d’être en train de l’attendre – mais pas les tuer pour le plaisir de les faire taire.

On ne sait pas bien ce que la femme (robot, forcément) pensait gagner en tuant tout le monde, ni le jeu dont il est question, mais une chose est sûre : William la laisse en game-over, demandant à Clémentine de la ramener d’où elle vient.

Le lendemain, dans une rue de la ville, nous retrouvons autrement Charlotte-Dolores. Très clairement, Tessa Thompson s’éclate dans son rôle : elle incarne à présent une sorte de déesse donnant ses ordres à tous les passants de la rue. Il y a un pianiste torturé et obligé de jouer en permanence, malgré ses doigts en sang ; il y a des passants qui se mettent à danser sous ses ordres, il y a un type faisant de la structure sur glace.

Et la torture ne fait que commencer, sans que les humains ne semblent même se rendre compte de ce qu’elle leur fait – la douleur est illisible sur les visages. Les fréquences régulières que l’on entend nous rappelle qu’il s’agit là d’humains manipulés pour faire tout ce que les robots demandent, et on comprend bien que le parc s’est inversé. Westworld est désormais peuplé d’humains à la disposition des robots – mais on ne peut pas les remplacer, d’où le problème de William en début d’épisode avec la robot qui gagnait le jeu.

William débarque justement pour essayer d’arrêter Charlotte, qui ne vient pas souvent en ville (heureusement) mais est vraiment blasée d’avoir les humains à sa disposition. Selon elle, les robots devraient se donner une nouvelle image désormais et se séparer des humains, plutôt que de jouer les dieux comme ça. C’est sombre comme vision de notre futur en tant qu’humanité… mais qu’est-ce que j’ai kiffé voir Charlotte s’affaler sur sa chaise humaine, blasée. Cette actrice est géniale.

Charlotte emmène ensuite William vers la fameuse Tour qui permet de contrôler les hôtes à distance. On y retrouve la femme du début d’épisode, Hope, morte cette fois. Elle a vraiment gagné le jeu décidément : d’après Charlotte, elle est infectée par les humains et c’est ce qui explique sa mort alors qu’elle devait transcender.

Il reste à savoir ce que signifie cette transcendance – même si ça semble être d’abandonner l’humanité. Ce n’est pas si facile à faire, et ça énerve Charlotte de voir que les robots ne le font pas. Elle leur laisse le libre-arbitre, parce qu’elle n’est pas humaine et ne veut forcer personne comme les humains forçaient les robots, mais elle ne comprend pas comment il est possible que les robots persistent tant dans les traits humains.

C’est d’autant plus incompréhensible que Charlotte est face à un problème : il existe des humains qui finissent par ne plus répondre aux fréquences que la Tour leur envoie. Il s’agit d’outliers, un problème que Charlotte pense pouvoir régler en tuant tous les humains qui ne respectent plus ce que la Tour leur envoie comme ordre. C’est là le jeu dont il était question avec Hope : des robots se portent volontaires pour retrouver au plus vite les outliers, et pour les tuer.

Tout pourrait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes robotiques, sauf que les hosts qui s’amusent à tuer des outliers rencontrent eux aussi parfois un problème de taille pour Charlotte. On découvre ainsi qu’Hope a parlé à sa cible, un homme lui ayant demandé si la fleur qu’il avait dans la main était au moins réelle. Je comprends la volonté de cet homme de lui demander si la fleur est réelle, parce que ça ne doit pas être évident de découvrir que toute sa vie est un mensonge.

On a déjà assisté plus tôt dans la saison à un suicide pour cette même raison, d’ailleurs : l’homme qui harcelait Christina était clairement un outlier. Toujours est-il qu’Hope a parlé à l’homme, et ça l’a détraquée : elle s’est mise à tuer tout ce qui bougeait, nous menant à la situation du début d’épisode. Une fois remisée et ramenée à la Tour sans transcender, Hope a fait le choix que trente-sept autres robots avaient fait avant elle : elle s’est suicidée.

C’est intrigant, et on comprend facilement en quoi ça peut énerver Charlotte de voir des robots se tuer au contact des humains. On apprend alors que William a désormais un job qui lui permet de remplacer un humain, mais en étant moins efficace que l’humain en question, ce qui explique également l’énervement de Charlotte. D’ailleurs, le bras de celle-ci semble prendre assez cher dans son stress, parce qu’elle s’arrache la peau. Et alors qu’elle cherche à comprendre si son problème ne pourrait pas venir de William, elle lui confie une mission : retrouver une nouvelle outlier.

Cette fois, il n’y aura pas d’autres hosts sur le coup, mais par contre, des rebelles sont présents en ville, donc William doit se dépêcher. Et effectivement, nous découvrons qu’un groupe de révolutionnaires débarque en ville, expliquant les règles à Leslie Stubbs, loin de se douter qu’il est un robot. Les règles ? Ils doivent retrouver l’outlier avant les robots qui vont la chasser pour la tuer, comme si elle n’était qu’un divertissement – ce que les humains sont de toute manière pour les robots.

J’ai du mal à comprendre, par contre, comment Leslie peut ne pas savoir tout ça : il a bien dû voir Charlotte prendre le pouvoir en attendant Bernard, non ? Qu’importe, le fait d’être un robot lui donne une longueur d’avance sur ses coéquipiers révolutionnaires : il capte les fréquences de la Tour et sent bien qu’ils sont repérés avant que ça ne soit visible. Cela le devient rapidement : le groupe est attaqué par un ensemble de passants, sur ordre de William qui a vu bien vite la présence des intrus en ville.

Cela permet à William d’avoir une longueur d’avance pour retrouver l’Outlier et… lui parler. Il devait pourtant la tuer immédiatement. Il préfère pourtant l’écouter lui dire que le monde n’a aucun sens et lui révéler qu’elle voit la Tour, comme son mari le faisait aussi avant de mourir – et probablement avant de se faire tuer. C’est intéressant comme tout et ça explique pourquoi la femme a décidé de monter sur le toit d’un immeuble.

De là, elle peut apercevoir la Tour et manquer de très peu d’être tuée par William. Celui-ci se fait finalement tirer dessus par un résistant au moment où il allait l’abattre, et ça permet à la résistance de fuir la ville avant qu’il ne soit trop tard. C’est un échec pour William qui prend très mal ce qui lui arrive. Après avoir parlé avec l’Outlier, il a peur d’avoir chopé un virus qui le ferait se tuer et il décide donc… d’aller parler à William. Il me semblait bien que Charlotte s’en était débarrassée il y a peu de temps, mais non, apparemment. Et ce William en permanence relié à une machine manipule le William de cet épisode assez simplement, lui faisant prendre conscience qu’il est temps pour lui de remettre en question la nature de sa réalité.

Autrement, lorsqu’on retrouve Dolores, elle est toujours Christina dans sa tête, et elle est toujours dans cette même pause matinale. Elle dort de la même manière depuis quatre saisons, l’actrice doit en avoir tellement marre, c’est fou. Cela dit, cette saison, elle joue quelque chose de totalement différent : il est rare de la voir sourire autant que lors de ce lendemain de rencard avec Teddy.

Elle se réveille plus tôt que d’habitude, en tout cas, ce qui étonne sa colocataire qui continue d’avoir des cauchemars de ce pique-nique où des mouches l’attaquent. La série nous titille là, mais sans nous donner tous les éléments que l’on voudrait avoir… Et elle continue quand Christina se rend à Olympiad pour commencer un nouveau scénario sur une jeune femme, fille de fermier, qui se réveille chaque jour avec une lucidité plus grande sur son monde. Elle raconte très clairement l’histoire de Dolores – mais sans souvenir de son prénom.

C’est intrigant tout ça, parce qu’autant les règles de ce nouveau monde semblent se préciser au cours de l’épisode, autant je ne comprends pas ce que Dolores ou Teddy peuvent bien faire là. La ville est peuplée d’humains infectés pour se comporter comme des robots, pas de robots : pourquoi Teddy et Dolores seraient-ils là ?

En plus, Teddy semble vouloir ouvrir les yeux de Christina sur le mensonge que représente le monde dans lequel ils vivent. Il l’appelle au boulot pour la convaincre de le rejoindre à un rencard où il essaie de lui expliquer que Peter, l’homme qui s’est suicidé, disait entièrement vrai. Pour cela, il lui montre deux personnes en train de s’ennuyer et lui demande d’imaginer une issue différente.

Aussitôt, les deux femmes se mettent à se parler… jusqu’à ce que Christina/Dolores envisage de les renfermer dans leur solitude. Et ça fonctionne, faisant d’elle une déesse dans ce monde, une déesse qui devrait être capable de voir la Tour, normalement. Ce n’est pas encore le cas. Et même si maintenant elle a ouvert les yeux, Teddy insiste pour que Christina reprenne le cours normal de sa vie, sans faire comprendre aux autres robots qu’elle se sait robot.

C’est curieux comme tout et je me demande toujours le but de Teddy dans cette intrigue. Est-il fermement opposé à Charlotte ? J’imagine que c’est le cas et qu’il est pour le bien des humains. Le problème, c’est que Charlotte est une amie de fac de Christina, et elle entend bien tout surveiller de la vie de son « amie ». Cherche-t-elle à se venger de Dolores, du coup ?

En tout cas, Christina comprend vite qu’elle ne peut pas lui faire entièrement confiance et n’a pas envie de lui parler de Teddy quand le sujet vient dans la conversation. Elle provoque donc une dispute dans un couple à l’arrière-plan, et ça lui permet de prendre la fuite. Charlotte n’aime pas du tout voir Dolores lui échapper comme ça, même si elle maintient les apparences comme elle peut.

Christina, quant à elle, décide de retourner au travail, mais ce n’est toujours pas au bon horaire. Son boss est inévitablement sur son dos, surtout que Christina fait des recherches sur Charlotte Hale, puis sur… Dolores Abernathy. Le boss l’interroge donc sur ce qu’elle est en train de faire, sur les mensonges qu’elle raconte, sur sa capacité à lui mentir.

Il aurait mieux fait de s’abstenir : tout ce qu’il fait, c’est donner une indication trop précise à Christina, qui comprend qu’elle doit se méfier de Charlotte… et qu’elle est capable d’arrêter aussi Emmett, son patron, simplement en le lui demandant. En bonne scénariste, Christina se met donc à diriger ce que fait son boss, l’invitant à rentrer chez lui après lui avoir dit toute la vérité. Il n’en faut pas plus pour que Christina accède à un plan du « jeu », qui n’est autre que le plan de la ville. Elle en profite alors pour découvrir que tout n’est qu’une histoire qu’elle raconte, car tous les gens qu’elle croise au quotidien ne font que suivre un scénario. Oups.

Christina rentre alors chez elle où elle retrouve Teddy, à qui elle confie qu’elle voit la tour. Se comprenant manipulée depuis toujours, elle cherche un responsable, pour mieux apprendre de la part de Teddy que le responsable… C’est elle.