Atypical (S02)

Synopsis : La saison 2 continue de suivre la vie de Sam et de toute sa famille, reprenant à peu près là où on avait laissé tout le monde : Sam ne peut plus voir Julia, Casey arrive dans une nouvelle école et l’adultère d’Elsa est enfin découvert par Doug.

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Pour commencer, je regarde toujours cette série avec Poluss, et deux ans après, il a fallu qu’on relise un bon coup mon article de la saison 1 pour se remettre tout ça en tête. Les situations et les personnages s’oublient vite quand on voit toute une saison en une soirée, et c’est un peu le problème des séries Netflix qui balancent tous leurs épisodes d’un seul coup.

Quoiqu’il en soit, nous étions tous les deux très impatients d’enfin voir cette saison 2 pour laquelle on s’est attendu, parce que nous avions eu de bons fous rires lors des huit premiers épisodes. C’était de nouveau le cas cette année, mais un peu moins tout de même. Sur cette page, vous retrouverez mes avis sans spoiler… cliquez sur un titre pour aller sur la page avec les résumés plus détaillés.

Note moyenne : 15,5/20

S02E01 – Juiced ! – 16/20
C’est une reprise sympathique pour cette comédie, mais j’en attendais un peu plus. Il est probable qu’après un an, je surévaluais cette série… Ou tout simplement que je sois moins dans l’ambiance comique ces derniers temps, parce que je dis ça d’une bonne partie de mes sitcoms.
S02E02 – Penguin Cam and Chill – 15/20
Je pourrai en dire un peu tout pareil que l’épisode précédent, mais j’ai trouvé qu’en plus, il me manquait certains bouts d’intrigues pour lesquelles j’attends vraiment plus parce que j’aime le personnage, là où au contraire d’autres personnages sont développés alors que… bon… je m’en passerai bien.
S02E03 – Little Dude and the Lion – 14/20
Si l’intrigue proposée est intéressante, cet épisode va trop vite à tout mettre en place, et c’est un peu dommage, parce que du coup, j’ai eu du mal à voir où ils voulaient en venir. Beaucoup de scènes semblent tomber comme un cheveu sur la soupe, et c’est dommage.
S02E04 – Pants on Fire – 16/20
C’était bien mieux en terme de rythme, avec une intrigue très condensée qui aidait à bien entrer dans l’épisode. J’ai beaucoup aimé comment il se mettait en place et les différentes histoires qui étaient proposées, même si certains gags étaient un peu trop osés parce que juste-là pour faire rire, indépendamment des conseils.
S02E05 – The Egg Is Pipping – 14/20
La saison n’est pas mauvaise du tout, mais en fait, Elsa est insupportable et je me rends compte qu’elle me casse toute envie d’enchaîner les épisodes. Je ne l’aimais déjà pas en saison 1, mais c’est de pire en pire et vraiment, je ne comprends pas comment c’est possible d’avoir un personnage aussi insupportable.
S02E06 – In the Dragon’s Lair – 17/20
Ouf, c’est beaucoup mieux pour cet épisode qui est très franchement le meilleur de la saison, parce qu’il s’appuie sacrément sur les personnages secondaires qui sont les plus drôles. Et comme dans les personnages principaux, il y en a que j’aime aussi, forcément, ça aide.
S02E07 – The Smudging – 16/20
J’ai eu l’espoir qu’on allait enfin avoir l’intrigue que j’attendais depuis sept épisodes pendant les premières minutes, mais en fait, pas du tout, et c’est quelque peu frustrant. Cela dit, maintenant que la saison est bien avancée, je trouve que c’est quand même pas mal fichu dans l’ensemble et que ça progresse plutôt bien. Ca ne vaut toujours pas la saison 1, par contre.
S02E08 – Living at an Angle – 14/20
Si j’ai beaucoup aimé la manière dont les intrigues se rejoignent dans cet épisode, il n’était malheureusement pas au niveau du reste de la saison. Il était difficile de rentrer dedans, et c’est dommage, parce qu’on approche quand même de la fin de saison à grands pas.
S02E09 – Ritual-licious – 16/20
Et ben enfin ! Cet épisode met en place des choses que j’attendais depuis longtemps cette saison et me rappelle un peu plus l’ambiance de la première saison dans sa construction. Il était très clairement temps d’en arriver là et je suis frustré que ça arrive si tard !
S02E10 – Ernest Shackleton’s Rules for Survival – 17/20
La fin de saison est plutôt réussie puisqu’elle donne très envie de revenir en saison 3, mais bon, j’aurais préféré que plus d’épisodes soient à ce niveau au cours de la saison… Tant pis, il faudra attendre « l’an prochain ». L’avantage, c’est que je vois la série avec tellement de retard que l’on est déjà l’an prochain, même s’il n’y a pas encore de date !

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Atypical – S02E01-10

Épisode 1 – Juiced ! – 16/20
C’est une reprise sympathique pour cette comédie, mais j’en attendais un peu plus. Il est probable qu’après un an, je surévaluais cette série… Ou tout simplement que je sois moins dans l’ambiance comique ces derniers temps, parce que je dis ça d’une bonne partie de mes sitcoms.

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Spoilers

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His eyebrows were huge.

La série reprend par un flashback en 2004 pour l’anniversaire de Sam et ça se passe mal car il ne supporte pas les cris de ses camarades. Et bien sûr, en voix-off, Sam est toujours fan d’Antarctique.

Dans le présent, il a un nouveau psy et ça l’inquiète pas mal (ce qui se voit à sa manière de s’arracher les cheveux, comme quand il était petit), surtout que ça veut dire qu’il ne voit plus Julia. En plus, son nouveau thérapeute a des sourcils énormes et horribles. Il se retrouve donc à devoir parler à Paige, la seule face à qui il est encore assez en confiance pour parler – même s’il aimerait aussi pouvoir reparler à Julia.

C’est un peu son intrigue de l’épisode : retrouver un thérapeute capable de l’aider, ce qui n’est pas gagné mais permet quelques bonnes scènes humoristiques, avec son collègue/ami et surtout avec le défilé de ses psys.

Un autre flashback reprend très exactement là où nous en étions pour Elsa et Doug. Ce dernier est clairement vexé et n’hésite pas à s’éclater le poing contre le mur, avant de clairement quitter sa famille… et le soir-même.

Il s’est barré chez son père, laissant Elsa gérer seule les enfants. C’est bien fait pour elle, surtout que Casey lui fait vivre un Enfer. Comme je n’aime pas le personnage, ce n’est pas bien grave de toute manière.

Malheureusement, l’épisode continue de se concentrer sur Elsa. Après, c’est plutôt une bonne chose, parce que ses amies ont réussi à me faire rire, mais c’est assez mauvais pour la suite de la saison, parce qu’au risque de me répéter, je ne l’aime pas Elsa et je n’ai pas envie de repasser dix épisodes à la supporter.

De son côté, Casey est toujours en couple avec Evan, qui n’hésite pas à avoir ses baskets sur le lit. La scène n’est pas passionnante, c’était clairement pour nous remettre le contexte de ce couple et pour introduire une intrigue sur la brosse à dents de Sam qu’elle déplace régulièrement, ce qui aura des conséquences.

Bon, dans tout ça, la raison du départ de Doug reste un secret pour Sam et on sent bien que ça ne peut pas durer toute la saison. Je m’attendais quand même à ce que ça dure plus d’un épisode, mais non, il entend Casey s’en plaindre à sa mère quand Elsa reprend son délire de vouloir interférer absolument dans la vie de Casey. Elle lui ruine juste son uniforme pour sa nouvelle école privée qu’elle voulait tant voir.

Sam réagit plutôt bien à la nouvelle que sa mère a trompé son père, par contre il s’énerve contre Casey qui s’amuse à déplacer sa brosse à dents en permanence. Il va jusqu’à lui balancer son jus d’orange à la tronche, et c’était un sacré verre de jus d’orange franchement… Sur son nouvel uniforme. Elle pète un câble et le plaque, avant de le frapper.

Bien l’ambiance familiale, merci beaucoup Elsa !

Après tout ça, Sam décide donc de se rebeller et d’aller de se confier à Julia. Enfin ! J’ai bien cru qu’on ne la verrait pas de l’épisode. Aussi professionnelle soit-elle dans sa mise à distance de Sam qu’elle laisse dans sa salle d’attente, elle est forcée de reprendre une vraie conversation avec lui quand il lui raconte tout ce qu’il s’est passé. Et elle est toujours aussi cool, aidant Sam à constater les progrès qu’il a fait dans sa gestion des événements de la vie quotidienne plutôt qu’à le faire ressasser ce qui ne va pas.

Finalement, Doug revient à la maison pour se réconcilier avec Casey et surtout pour virer Elsa de chez elle. C’est une bonne chose, je pense, et c’est assez mérité. La pauvre finit quand même avec le chat de sa pote, et c’est la seule contre qui tout le monde est encore énervé, parce que même Casey et Sam se réconcilient autour d’une nouvelle brosse à dents pour lui et de stylos pour elle.


Épisode 2 – Penguin Cam and Chill – 15/20
Je pourrai en dire un peu tout pareil que l’épisode précédent, mais j’ai trouvé qu’en plus, il me manquait certains bouts d’intrigues pour lesquelles j’attends vraiment plus parce que j’aime le personnage, là où au contraire d’autres personnages sont développés alors que… bon… je m’en passerai bien.

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I was just thinking about how you’re like a whale.

Elsa se retrouve donc avec un chat et chez sa pote. Elle est angoissante comme tout, avec son désir de faire le ménage partout. Tu m’étonnes que le fils de sa pote ne veut pas qu’elle reste trop longtemps. Je vais développer des boutons rien qu’à la voir, c’est vraiment dingue comment je ne peux pas la supporter : elle s’impose donc au petit-déjeuner de la rentrée, puis dans le frigo de la famille, alors qu’on lui dit spécifiquement de ne pas y venir.

Autrement, c’est la rentrée pour tout le monde donc, et ça se passe mal pour Casey qui est accueillie bien mal par Izzie, l’étudiante qu’on a désignée pour l’aider à se repérer dans sa nouvelle école mais qui ne l’aime déjà pas à cause de sa réputation dans son ancien lycée. Merveilleux.

La journée est une angoisse complète : une sonnerie flippante, des cours incompréhensibles et une équipe de sport dont les problèmes ne sont pas les mêmes que Casey. Ah, les gosses de riches. Elle s’en plaint le soir à Evan et sa meilleure amie, avant de passer une deuxième journée horrible avec une cafétéria qui ne lui sert pas à manger et une seule personne sympa, Nate… le copain d’Izzie.

Pour son troisième jour, ça ne se passe pas tellement mieux à la cafétéria, mais elle sympathise beaucoup avec Nate, c’est déjà ça… et ils se donnent rendez-vous le lendemain.

De son côté, Sam retrouve Paige après les vacances, et celle-ci est de plus en plus perchée. Elle veut désormais une relation « casual », c’est-à-dire embrasser Sam en secret mais ne pas apparaître en couple avec lui ailleurs. Il s’en confie à son collègue, parce qu’il est complétement paumé dans cette relation qu’il ne comprend pas.

Forcément, le collègue (oui, bon, OK, je ne suis plus sûr de son nom) lui propose de ne rien faire du tout et d’en profiter. Il demande donc à Paige de préciser les règles et s’y adapte trop vite pour que ça plaise vraiment à Paige… Surtout quand il refuse les sentiments et qu’il se tient trop aux règles quand elle veut les briser.

En plus, il finit par lui raconter qu’il a vu Julia et qu’il lui a raconté sa vie alors que Paige n’en avait pas la moindre idée pendant une semaine… Tout ça termine par une rupture qu’on a vu arriver. Pas cool pour Paige qui comprend que sa relation est terminée alors qu’elle vient de se faire recaler de sa future école de rêve.

Pendant ce temps, on notera que Doug et Elsa se voient en-dehors de la maison. Elsa croit franchement que c’est pour se remettre ensemble, alors que Doug veut juste se débarrasser d’elle, même si elle a changé sa coupe de cheveux pour lui plaire. Oui, mais non, tu ne plais à personne. Au moins, elle comprend les choses cette fois, et elle veut garder le chat de sa pote. Elle finit l’épisode en défaisant sa valise, merci pour le Bingo.

Et autrement, dans cet épisode, Sam avait une obsession pour les pingouins à nouveau, et notamment pour un papa pingouin (qui s’ennuie sur sa banquiiiiise).


Épisode  3 – Little Dude and the Lion – 14/20
Si l’intrigue proposée est intéressante, cet épisode va trop vite à tout mettre en place, et c’est un peu dommage, parce que du coup, j’ai eu du mal à voir où ils voulaient en venir. Beaucoup de scènes semblent tomber comme un cheveu sur la soupe, et c’est dommage.

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But the members of my pack keep migrating.

La série reprend sur Casey et Evan, s’occupant enfin de reparler de leur sexualité et des problèmes qui n’ont jamais été explicitement évoqués depuis la fin de saison 1.

Casey passe encore une mauvaise journée dans sa nouvelle école, puisque sa nouvelle meilleure amie (non), Izzie, la prend au défi à la course et tombe comme une merde à cause de la vitesse. Elle s’éclate le poignet au passage et accuse aussitôt Casey.

C’est ridicule, mais leur coach décide de les laisser coincer dans son bureau pour qu’elles puissent régler leurs différends une bonne fois pour toute. C’est bien trop rapide dans la mise en place, mais c’est intéressant à voir quand même, parce qu’elles sympathisent pour de vrai autour de leur rôle de grande sœur… Et d’une bouteille de vodka !

C’est l’occasion de connaître tous les potins de l’école, mais ce n’est pas dingue. Casey finit donc totalement bourrée et se rend ensuite chez Evan, dans cet état-là. Il n’en faut pas beaucoup plus pour qu’elle ait envie coucher avec lui, mais il réussit à résister. Miracle.

Elle s’endort donc chez lui, ne laissant plus le choix à Evan d’appeler Elsa pour s’occuper d’elle. Au secours, l’angoisse du réveil de Casey après ça !

Cela fait neuf jours que la rentrée est passée, mais c’est seulement maintenant, après la rupture avec Paige, que Sam a du mal à vivre sa journée. C’est d’autant plus intéressant qu’il va être question d’orientation dans cet épisode, et que ça pose pas mal de problèmes, parce qu’Elsa a ses plans pour lui, et que ce n’est pas forcément ce que veut Sam, ni Doug d’ailleurs.

Du coup, Doug s’en prend à Elsa, et c’est parfait. Elle s’en prend plein la tronche dans cette scène, et dans cet épisode en général, et c’est tellement mérité ! Je n’aime pas ce personnage, je n’y arrive pas, je ne sais pas pourquoi.

De son côté, Sam nous raconte l’histoire de la fuite d’un lion qui fait écho à ses propres sentiments de ne pas appartenir au même monde que les autres. Il a besoin de s’isoler et il a la prof la plus débile du monde qui lui retire son casque anti-bruit sans vraiment le prévenir. Il s’enfuit en courant, se prend une voiture dans la tronche et s’enferme dans une toute petite pièce, sans y voir tout de suite une fille en train de fumer en cachette devant lui.

Il appelle donc son père pour qu’il vienne le chercher et celui-ci s’adapte progressivement à sa nouvelle vie de papa célibataire, ratant la cuisine et décidant d’emmener son fils à un groupe de soutien organisé par son école, et non chez le docteur Brob comme le voulait Elsa. C’est doublement bon : c’est une bonne idée pour son fils et ça fait chier Elsa, je dis oui !

Oui, c’est une bonne idée pour Sam : il découvre qu’il fait partie d’un groupe, finalement, et ce n’est pas plus mal. Les scènes de groupe sont sympathiques et il apprend ainsi à grandir, envisageant pour la première fois d’aller à l’université et n’hésitant pas, en plus, à en parler à ses parents le soir-même.

On notera aussi que Doug sympathise avec la mère d’une des élèves du groupe. La mère s’appelle Megan et elle lui laisse son numéro pour qu’il puisse emmener sa fille en petit tour en ambulance. On les reverra, quoi.

On reprend aussi enfin l’intrigue de Julia dans cet épisode, et il était temps. Elle n’assume pas sa grossesse, qu’elle n’accepte pas, et son fiancé est toujours aussi insupportable.


Épisode 4 – Pants on Fire – 16/20
C’était bien mieux en terme de rythme, avec une intrigue très condensée qui aidait à bien entrer dans l’épisode. J’ai beaucoup aimé comment il se mettait en place et les différentes histoires qui étaient proposées, même si certains gags étaient un peu trop osés parce que juste-là pour faire rire, indépendamment des conseils.

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I need to learn how to lie and you’re the biggest liar I know.

À défaut d’avoir Julia, Sam a désormais la conseillère d’orientation qui gère le groupe de paroles pour handicapés. C’est elle qui lui explique comment écrire sa lettre de motivation pour l’université, et franchement, il y a du boulot, surtout qu’il refuse d’écrire sur son autisme comme un accomplissement. Tu m’étonnes.

Casey lui explique alors qu’il faut qu’il apprenne à mentir, et elle lui explique comment faire, parce que leur mère lui a tout appris. Il n’en faut pas plus pour qu’Elsa s’en prenne plein la tronche de la part de Sam qui lui demande conseil, comme c’est la plus grande menteuse qu’il connaisse. Elle a beau essayer de lui dire que le mensonge, c’est mal, c’est effectivement vrai qu’elle adore mentir tout le temps, et son personnage est effectivement construit en opposition à celui de Sam. C’est ce qui la rend si insupportable.

Elle passe son épisode à être chiante, en tout cas, décidant soudainement de dire toute la vérité à tout le monde, même si c’est blessant, pour mieux ressembler à son fils. Ouep. Elle passe ainsi une super journée, proposant ses services de coiffeuse à ses amis, et finissant auprès de Doug pour lui dire qu’elle veut être honnête plus souvent.

Evan appelle Casey pour s’excuser d’avoir dû appeler Elsa, mais celle-ci s’en fout pas mal comme son père n’est pas au courant. Elle peut donc s’en tirer comme si de rien n’était alors que Doug apprend petit à petit à être un père gérant la maison, et y a quand même des lourdeurs dans sa manière de faire les choses, mais bon. Disons qu’il est juste le cliché du type qui n’a jamais appris à rien faire, quoi.

Bon, forcément Elsa finit par appeler Doug pour lui dire qu’elle a puni Casey, mais sans dire pourquoi, parce qu’elle a promis à sa fille de ne rien dire.

Le truc, c’est que ça provoque des problèmes cardiaques à Doug tout ça. Un chouilla prévisible vu la tournure de l’épisode, quand même. Et le pauvre n’est pas au bout de ses peines, parce qu’Elsa lui dit ensuite qu’elle veut être honnête, alors il lui demande la vérité sur sa relation extra-conjugale. Outch.

En parallèle, Julia a une écho et comprend qu’elle est complétement dans le déni par rapport à sa grossesse. Elle est géniale comme psy à se plaindre à son infirmière, tout en comprenant petit à petit qu’elle est bien enceinte. Il faut se faire à l’idée après tout, et elle comprend surtout qu’elle a peut-être crié sur Sam à cause de ses hormones.

Comme elle rencontre Elsa par accident ensuite, elle peut lui raconter tout ça et se réconcilier avec. C’est sympathique… et ça permet de finir l’épisode sur l’annonce de sa grossesse à sa mère, parce qu’elle attend un petit garçon.

Et sinon, Sam apprend à mentir grâce à son collègue, Zahid, qui est plein de bons conseils avec sa technique qui consiste à faire un compliment, dire « bien sûr » et se casser avant d’avoir droit à des questions qui pourraient ruiner le mensonge. C’est une technique un peu trop grillée à mon goût, mais eh, ça marche, sur leur boss, et sur Paige.

Bon, Paige finit extrêmement énervée de croire que Sam couche avec une autre, et elle s’en coupe le doigt. Complétement. Aïe. La technique fonctionne mieux sur leur boss pour faire en sorte que Zahid garde son job, et c’était drôle. Sa lettre de motivation sur son amitié avec Zahid est en tout cas excellente et plaît à sa conseillère d’orientation.

Sans trop de surprise, l’épisode finit sur Casey assumant un peu mieux sa nuit de débauche auprès d’Evan qui lui montre sa pire honte, mais surtout sur Doug qui s’effondre devant sa fille et son copain, parce que les blessures amoureuses, ça fait mal.


Épisode 5 – The Egg Is Pipping – 14/20
La saison n’est pas mauvaise du tout, mais en fait, Elsa est insupportable et je me rends compte qu’elle me casse toute envie d’enchaîner les épisodes. Je ne l’aimais déjà pas en saison 1, mais c’est de pire en pire et vraiment, je ne comprends pas comment c’est possible d’avoir un personnage aussi insupportable.

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I don’t know why it’s bugging me so much.

Au secours, dès 2004, Elsa était insupportable ! Il s’avère donc qu’en fait, c’est en 2004 seulement que Sam a été diagnostiqué. Elle parle tellement, je vous assure qu’elle m’insupporte et me crispe de la pire des manières.

Bref, pas de problème de cœur pour Doug, juste une attaque de panique. Et ce n’est pas Elsa qui va aider les choses, parce qu’elle est insupportable et bouffe tout son oxygène, voulant absolument tout faire dans la maison. Et en plus, cette idiote de Casey dit à son père d’accepter qu’Elsa revienne vivre avec eux. Quelle idée de merde.

Doug en a bien besoin, cela dit, parce qu’il passe l’épisode à tenter de gérer son stress comme il peut, et ce n’est pas si évident, malgré les conseils de son fils lui proposant de se souvenir des noms de pingouins. Par chance pour lui, il peut oublier son stress grâce à Megan, parce qu’ils sont devenus super potes entre deux épisodes apparemment.

Par contre, quand il fait ses pates, il ne me donne pas faim hein. Il donne des espoirs à Elsa en revanche, et elle comprend bien vite que si elle a des espoirs de rencards avec son décolleté de merde (le retour !), ce n’est pas le cas de Doug. Oui, il veut bien qu’elle revienne vivre chez eux pour de bon, mais ça ne veut pas dire qu’il veut se remettre en couple avec.

Il s’avère finalement que Casey et Izzie sont devenues meilleures amies en dix secondes lors de l’épisode 3, et même Nate se rend compte que ce rapprochement est chelou. Cette pauvre Casey est coincée entre deux vies : ses nouveaux amis veulent venir voir sa ville natale et son restaurant préféré, et ce n’est pas si chouette que ça en a l’air.

Ils sont riches, elle vient d’une ville pauvre, Evan veut s’incruster… gênant ! La violence symbolique est énorme : quand il dit qu’il vient d’une école technique, Casey se sent obligée de préciser qu’il est intelligent quand même, et ça lui fait clairement mal. Tu m’étonnes !

Ils finissent donc par se disputer, évidemment, parce que la vie de Casey est totalement différente dans sa nouvelle école. Déjà, elle s’appelle « Newton » pour eux et ensuite, ils savent plein de choses sur elle. C’est triste, au point d’aller jusqu’à la rupture.

De son côté, Sam se rend compte qu’il veut un compte en banque lors de son groupe de parole, parce qu’il ne supporte pas qu’on se moque de lui quand il dit qu’il donne son argent à sa mère. Et puis, elle est tellement crispante à vouloir lui faire un câlin à chaque fois, regarde ton môme grandir Elsa ! Par contre, pour embêter Casey et Evan, elle est là.

Finalement, Sam ouvre donc son compte en banque avec un milliard de questions pour la banquière, sacrément patiente avec lui. Il en parle aussi à Zahid, qui est plutôt marrant à demander un prêt et à une autre connaissance de lycée, Arlo, qui veut juste l’arnaquer de 700$. Normal. Il lui détruit en tout cas son téléphone après avoir fait ami-ami avec lui et l’avoir invité à une soirée.

La raison ? Elsa a eu la bonne idée d’appeler sa mère pour prévenir de la soirée… qui était organisée sans l’accord parental bien sûr. Ce pauvre Sam en prend plein la tronche sans comprendre ce qui lui arrive, une fois de plus, surtout qu’il était tout content de regarder des œufs de pingouin éclore. Le pauvre.

Par chance, il a sa nouvelle pote – celle qui fumait il y a deux épisodes – qui est plus sympa avec lui. Tout ça ne l’empêche pas d’avoir confié 700$ à Arlo. Normal. Il s’est légèrement fait avoir hein.


Épisode 6 – In the Dragon’s Lair – 17/20
Ouf, c’est beaucoup mieux pour cet épisode qui est très franchement le meilleur de la saison, parce qu’il s’appuie sacrément sur les personnages secondaires qui sont les plus drôles. Et comme dans les personnages principaux, il y en a que j’aime aussi, forcément, ça aide.

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And shh! We’re still at a police station.

En 1999, Elsa était enceinte, en même temps qu’une de ses meilleures amies. Super le flashback avec une vieille Elsa enceinte. Son amie ? Elle est enceinte d’Arlo, bien sûr. Génial, encore une raison pour elle d’intervenir dans la vie de son fils – même si pour le coup, ça peut se comprendre. Dans le présent, toute la famille de Sam est clairement énervée, à raison.

Elsa insiste pour se rendre chez leurs amis afin de bavarder de ce qu’il s’est passé, mais Doug veut y aller aussi. Du coup, ça nous fournit une intrigue super chiante où les amis veulent absolument que les parents de Sam redeviennent cool avec eux : ils ont acheté un nouveau portable à Sam et rendent les 700$. OK, OK.

Le truc, c’est que si les deux mères renouent vite des liens, les pères, qui s’entendaient pourtant encore, sont vite en froid quand le père d’Arlo critique l’enfance de Sam. Et tout l’alcool du monde ne change rien, alors ça finit mal. En revanche, tout ça réussit à réconcilier Elsa et Doug, et merde, parce que bien sûr que protéger leur enfant passe avant tout.

Et puis en plus Elsa a perdu sa meilleure amie en 2004 et a cru la retrouver, avant de comprendre ce qu’il en était. Elle a donc volé un trophée d’enfant d’Arlo, et ça suffit à les réconcilier apparemment.

Autrement, Paige est de retour avec son doigt coupé, qui lui laissera une cicatrice. Elle se réconcilie rapidement avec Sam, cela dit, grâce à un cadeau de la part de celui-ci pour s’excuser de son mensonge. Pourquoi pas. Elle lui demande alors de lui rendre un service : elle est somnambule et a besoin de quelqu’un pour la surveiller pendant une soirée où elle est invitée à dormir.

Sam refuse et en parle à Zahid, qui trouve ça triste que son meilleur ami ne puisse pas dormir en-dehors de chez lui. Il l’invite donc à dormir chez lui, et Sam hésite pas mal. Bizarrement, c’est Izzie qui arrive à le convaincre de sauter ce pas : elle se rend chez Casey après une dispute entre ses parents et rencontre Sam, avec qui elle s’entend immédiatement.

Sam se rend donc chez Zahid, qui a des parents bien trop géniaux et drôles, pour y passer la nuit. C’était cool d’apprendre à connaître un peu mieux Zahid, qui veut donc devenir infirmier plus tard. C’était tout aussi chouette de voir que Sam faisait des efforts pour supporter la chambre hyper angoissante et stressante de son meilleur ami. Bien sûr, ça ne fonctionne pas vraiment et il finit par fuguer en pleine nuit pour rentrer chez lui.

Raté : il se fait arrêter en cours de route par un flic qui le prend pour un junkie, et malgré l’intervention de Zahid, il finit donc au commissariat. Là-bas, Zahid parvient à le calmer en lui parlant et en lui racontant une histoire, ce qui était assez chouette à voir. Tout est bien qui finit bien, avec Sam qui parvient à ne pas dormir chez lui pour une fois.

En parallèle donc, Izzie débarque chez Casey parce que euh… j’ai raté une étape, je crois ? Ses parents se sont disputés et qu’elle a besoin de réconfort. C’est plutôt chouette comme intrigue, parce qu’il y a clairement quelque chose qui se développe entre ces deux-là, que ce soit une forte amitié ou plus, mystère, parce que les scénaristes semblent avoir envie de jouer d’un truc entre elles.

Elles se retrouvent donc sous une couverture ensemble – mais dans l’idée de faire un igloo, ce qui est assez chouette… jusqu’à l’arrivée de Nate. Il ruine tout, parce que les garçons ruinent toujours tout dis-donc. Casey n’est pas du tout en train de ne plus savoir où elle en est ! Le truc, c’est que Nate non plus : il est totalement en train de tomber amoureux de Casey, donc il tente de l’embrasser.

Casey n’a pas du tout envie d’en arriver là avec lui, en tout cas, alors elle le vire de chez elle et finit dans son lit avec Izzie. Ben tiens.


Épisode 7 – The Smudging – 16/20
J’ai eu l’espoir qu’on allait enfin avoir l’intrigue que j’attendais depuis sept épisodes pendant les premières minutes, mais en fait, pas du tout, et c’est quelque peu frustrant. Cela dit, maintenant que la saison est bien avancée, je trouve que c’est quand même pas mal fichu dans l’ensemble et que ça progresse plutôt bien. Ca ne vaut toujours pas la saison 1, par contre.

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Your wall is ringing.

La série revient ENFIN sur Julia. Et c’est génial : Sam ne l’a jamais oublié et lui a laissé des messages toute la saison, pour lui raconter tout ce qu’il a vécu. C’est trop chouette comme scène, surtout qu’on voit aussi Julia devenir de plus en plus visiblement enceinte.

Ce n’est que bien plus tard dans l’épisode que Julia décide d’appeler Elsa, qui ne lui répond pas, puis Doug. Elle s’inquiète pour Sam qu’elle a entendu dire qu’il était arrêté, et c’est plutôt chouette à voir.

En parallèle, Elsa continue de se mêler de tout ce qu’elle peut, mais d’un coup d’un seul, elle grandit : elle demande à Doug de gérer toute seule la situation de Sam et du commissariat, à qui elle veut se plaindre. Elle comprend que Doug sera plus à-même de gérer la situation qu’elle.

C’est vrai que c’est malin : il est ambulancier, il connaît donc quelques flics, notamment celui qui a arrêté Sam. Le problème, c’est que celui-ci n’a pas forcément les meilleures idées du monde : il décide d’accrocher la photo de Sam dans le commissariat, tel un criminel ou une personne disparue. Bizarre.

Grâce à l’appel de Julia, Doug finit par comprendre qu’il faut mieux apprendre aux personnels de premiers secours à gérer les autistes. Et comme il veut le faire avec Elsa, celle-ci se remet à se faire des films, su-per.

Au groupe de parole, Sam doit trouver ses plus grandes qualités, avec pas mal d’humour. C’était plutôt sympathique comme scène, comme souvent avec cette série. L’idée est de lister ce qu’ils ont comme qualités pour entrer à l’université, et ça fait réfléchir Sam à sa situation. Il cherche donc désespérément dans quelle fac aller, faisant confiance à Paige qui lui parle de celle qui l’a acceptée.

Heureusement, il y a Casey pour lui dire à quel point c’est ridicule d’avoir remplacé Elsa par une autre control-freak comme ça. Si Elsa est le personnage le plus insupportable toutes séries confondues, je dois dire que Paige commence à la rejoindre ; et à vitesse grand V. Tout ça donne envie à Sam de se cacher plutôt que d’aller à son rendez-vous avec la conseillère d’orientation, ce qui est plutôt sympa.

Il y retrouve sa pote qui fume, Bailey, et celle-ci le voit dessiner. Elle trouve ça cool et décide qu’il peut la tatouer, avec un feutre.

Le seul problème, c’est que Paige les découvre et quand elle voit la cigarette de Bailey, elle décide d’utiliser l’alarme anti-incendie. Qu’elle est stupide. L’avantage, c’est que ça offre un rapprochement entre Bailey et Sam, parce qu’ils se retrouvent tous les deux à devoir nettoyer le lycée en punition pour leur petite cachette. Et bien sûr, Bailey en profite pour embrasser Sam.

En plus, ce dernier a une meilleure idée de son orientation désormais : sa conseillère d’orientation a découvert qu’il savait dessiner et c’est tout à fait une voie envisageable pour des études supérieures.

Dans son école, Casey décide de prévenir Izzie de l’acte manqué de Nate, lui écrivant une note qu’elle lit directement après l’avoir volée des mains de Casey. Elle le prend mal, bien sûr, mais pas au point de s’énerver contre Casey heureusement. Du moins, pas au début. Dès qu’elle en parle à Nate et qu’il accuse Casey, c’est fini pour leur amitié.

Ouep, Izzie préfère croire son mec que sa nouvelle meilleure amie et c’est super violent pour Casey, qui se retrouve même avec des chaussures taguées. C’est bien dommage. Cela replonge Casey dans les bras d’Evan, qui de son côté rend service à Elsa.

Il l’aide en effet à réparer le mur, sans dire ensuite que ça vient de lui, ce qui fait qu’Elsa peut en retirer toute la gloire, alors qu’elle s’est contentée de faire tomber son portable dans le trou. Quelle idiote ! Je lui reconnais quand même une bonne chose en fin d’épisode, c’est qu’elle rachète des baskets à sa fille, et ça doit coûter bien cher pourtant !


Épisode 8 – Living at an Angle – 14/20
Si j’ai beaucoup aimé la manière dont les intrigues se rejoignent dans cet épisode, il n’était malheureusement pas au niveau du reste de la saison. Il était difficile de rentrer dedans, et c’est dommage, parce qu’on approche quand même de la fin de saison à grands pas.

> Saison 2


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I mean you’ll make new routines

Sam veut donc rejoindre une école de design à Rhode Island et il en a totalement les capacités artistiques. Certes, il est excité, mais il est aussi stressé de découvrir qu’il va devoir s’adapter à de nombreux changements. De manière assez prévisible quand on voit l’épisode, on découvre ensuite avec Sam qu’il a réussi à perdre son portfolio, extrêmement important pour réussir à intégrer son école.

De son côté, Casey a toujours du mal avec sa nouvelle école ; ou plutôt, de nouveau du mal. En plus, elle a de mauvaises notes en biologie, ce qui pourrait lui faire perdre sa bourse. Elle n’a d’autres choix que de se mettre à réviser… mouais, j’ai surtout envie de la voir retrouver Nate et Izzie moi. Elle aussi elle n’a pas envie de réviser et elle profite donc de la moindre excuse pour ne pas le faire.

Elle se retrouve ainsi à aider Sam dans sa recherche du portfolio, et c’est plutôt cool, parce que ça permet de la voir réconforter son frère. Leur relation est sacrément chouette… même si ça finit en dispute frère/sœur quand Sam s’énerve de la perte de son portfolio.

Doug et Elsa retrouvent Julia qui récupère enfin un rôle actif dans cette saison. Il était temps. Tous les trois, ils décident donc de créer leur formation pour les urgentistes, mais alors que Julia a envie de bosser, Elsa a surtout envie de parler et de raconter toute sa vie à Julia. La pauvre, elle est excellente dans les grimaces qu’elle fait, mais ça fait peur, Elsa franchement ! Je n’en peux plus.

Doug en peut de nouveau, pourtant : il se laisse complétement charmer par sa femme, au point d’en découvrir avec une vraie surprise que Megan a envie de le draguer. C’est bien drôle de voir Doug être coincé dans cette situation, parce que bon, on la voit venir depuis quelques épisodes déjà.

En plus, pour une fois, les différentes intrigues de l’épisode sont vraiment connectées entre elles : c’est ainsi Megan qui ramène à Doug (et Elsa, oups) le portfolio de Sam, volé par sa fille pendant le groupe de parole parce qu’elle s’inquiétait pour Sam. Mignon. Sam retrouve donc ce qu’il lui faut pour postuler dans son école de design… mais flippe complétement d’aller là-bas.

Par chance, la conseillère d’orientation connaît une université qui a un cursus d’art à lui proposer. C’est chouette. Il pourrait aussi faire des sciences avec son autisme autrement, puisqu’il aide sa sœur à réviser. Tout est bien qui finit bien ? Non, parce que Doug parle un peu de Megan à sa Elsa pour mieux lui proposer d’aller voir un conseiller conjugal. Elsa n’en peut tellement plus de joie qu’elle décide d’aller prendre sa douche avec lui. Ew. En même temps, c’était cool de les voir chercher un nom pour le futur salon de coiffure d’Elsa.

Cet épisode voit aussi Julia recontacter Miles pour découvrir qu’il… est parti en Afrique. Normal, quoi.


Épisode 9 – Ritual-licious – 16/20
Et ben enfin ! Cet épisode met en place des choses que j’attendais depuis longtemps cette saison et me rappelle un peu plus l’ambiance de la première saison dans sa construction. Il était très clairement temps d’en arriver là et je suis frustré que ça arrive si tard !

> Saison 2


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Who says « surprise » at a funeral?

Elsa et Doug sont donc de retour ensemble, dans le même lit. Eeeeew. Sinon, Casey a 16 ans et c’est bien trop drôle de voir Sam la réveiller à l’heure de sa naissance. Il veut en effet respecter tout un tas de rituel pour elle, ce qui est chouette, parce que ça prouve qu’il est chouette comme frère… même s’il le fait aussi un peu par égoïsme : il ne veut pas qu’Edison meure comme sa première tortue, et elle était morte parce qu’il n’avait pas fait tout le rituel. Oh, et il achète aussi un bébé pingouin, parce que, pourquoi pas.

Comme elle a seize ans, Casey obtient le droit de conduire, ce qui est bien drôle, car elle le fait avec son père, ce qui lui permet de parler d’Elsa, et surtout de la critiquer. Elle a bien raison, surtout qu’Elsa est en train de lui organiser une fête surprise alors que Casey déteste les surprises.

En parallèle, Sam continue de voir Bailey en secret pour l’embrasser. Zahid comprend qu’il est en train d’embrasser quelqu’un et il pense forcément que c’est Paige. Il lui annonce donc la grande nouvelle, ce qui était la pire chose à faire. Sam n’a pas le temps de s’en occuper, parce qu’il veut jouer à un jeu pour son rituel. Paige est complétement vexée, forcément, mais ce n’est pas plus mal parce que c’était plutôt drôle à voir.

Casey n’a pas trop envie de jouer cependant, surtout quand elle voit Izzie et les autres filles débarquer chez elle. Encore une brillante idée d’Elsa ! Alors que Casey s’en prend bien logiquement à sa mère, Evan décide à l’inverse de prendre la défense d’Elsa. Pauvre Casey. Dire qu’elle voulait coucher avec lui en début d’épisode !

C’est donc devant tous ses potes que Casey finit par péter un câble, inévitablement. Elle se réfugie donc dans sa chambre où… Izzie décide de la rejoindre, ben tiens. C’est plutôt très cool de voir Izzie s’excuser, et ça menait très prévisiblement à une scène où Izzie et Casey sont à deux doigts de s’embrasser. Bien sûr, il y a cette insupportable Elsa pour les interrompre parce que le gâteau est prêt.

Quand elle redescend, Casey se réconcilie aussitôt avec Evan, par un baiser langoureux peu probable. Cette pauvre Izzie est clairement en trop pour la petite fête d’anniversaire qui s’ensuit. L’épisode termine de manière cool sur une réconciliation entre Casey et Sam… et sur un cliffhanger bien moins cool, parce que Doug a aussi son intrigue dans cet épisode.

Il retombe amoureux de cette insupportable Elsa qui est persuadée d’être réconciliée avec lui quand clairement non. Le truc, c’est qu’à cause de sa conversation avec Casey, il repense à l’amant de sa femme et le voit partout. Il décide donc de lui rendre une visite, ce qui n’est jamais une bonne idée.


Épisode 10 – Ernest Shackleton’s Rules for Survival – 17/20
La fin de saison est plutôt réussie puisqu’elle donne très envie de revenir en saison 3, mais bon, j’aurais préféré que plus d’épisodes soient à ce niveau au cours de la saison… Tant pis, il faudra attendre « l’an prochain ». L’avantage, c’est que je vois la série avec tellement de retard que l’on est déjà l’an prochain, même s’il n’y a pas encore de date !

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I’m graduated. I need to be independent.

Cet épisode reprend sur le cliffhanger précédent : Doug va mettre son poing dans la face du barman qui l’a bien mérité. Oups.

Casey obtient son permis sans problème, alors que pourtant elle doit bien avoir la tête ailleurs avec Izzie qui lui envoie plein de messages. Elsa s’en rend compte et forcément, elle trouve la solution la plus gênante possible, racontant à sa fille qu’elle est sortie aussi avec une femme. ANGOISSE BONJOUR.

Que fait Casey en retour ? Elle couche avec Evan, bien évidemment. C’est n’importe quoi, surtout qu’elle continue de parler avec Izzie par SMS et bon, très clairement, ça se dirige vers un cliffhanger bien chiant et frustrant !

Sam retrouve Julia pour l’inviter à la cérémonie de remise de son diplôme. Elle n’aura vraiment servi à rien et c’est dommage car ces deux-là prouvent que leurs scènes ensemble sont toujours géniales. Le lendemain, Sam annonce à ses parents qu’il veut être plus indépendant, et c’est le thème de l’épisode : il veut gagner en autonomie, pour tout et tout d’un coup. Cela marche plus ou moins bien quand même.

De son côté, Paige est toujours à la recherche de la personne qui a abîmé son banc, et elle comprend vite que c’est la nouvelle petite amie de Sam… avant de découvrir qu’il s’agit de Bailey. Tout ça n’a que peu d’importance pour Sam de toute manière, parce que quelqu’un écrit des insultes sur son album de fin d’année.

Il fait ainsi une crise qui l’amène bien rapidement à l’aquarium où se trouve son pingouin, celui qu’il a adopté. Heureusement, sa famille sait rapidement où le retrouver et le réconforter. Ce ne sont pas les seuls à prendre soin de Sam, puisque Paige hurle littéralement sur ses camarades quand elle découvre l’album plein d’insultes, au point d’en perdre sa voix, avant de le montrer à Casey, ce qui permet à tout le monde de comprendre où est Sam.

Il n’empêche que Paige n’a plus de voix pour monter sur scène lors de la remise de diplôme… Elle n’ose ainsi pas y aller et Sam se retrouve alors à faire le discours le plus parfait possible. Cela fait pleurer Elsa et ça réconcilie Casey et sa mère. Pff. Le discours est parfait parce qu’on y retrouve bien le caractère de Paige et les commentaires sceptiques et habituels de Sam. Il le gère à mort, devant toute l’école, et devant Zahid/Julia. C’est vraiment sympathique comme idée et ça fonctionnait très bien.

Pour cette fin de saison, Sam avoue son amour à Paige, ce qui explique pourquoi il a fait le discours à sa place ; Doug se rend chez Megan plutôt que chez lui pour parler avec Elsa et Casey… prend la main d’Izzie. Sympa, mais super frustrant comme fin. Bref, vivement la saison 3 !

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EN BREF – L’idée de base de la série est toujours aussi géniale et le personnage de Sam est super attachant. En revanche, cette saison est complétement plombée par ma haine envers Elsa : je ne la supporte pas et j’ai rarement autant soupiré devant une série. Chaque fois qu’elle apparaît, j’ai envie que la scène s’achève au plus vite. C’est fou, j’ai une relation complétement masochiste à cette comédie : j’ai envie de la regarder, mais il y a trop d’Elsa.

En plus, mon personnage préféré en saison 1 reste Julia, encore et toujours. Cette saison 2 ne sait absolument pas quoi faire d’elle et il aurait presque fallu qu’elle n’en soit pas tant c’était frustrant de la voir apparaître de temps en temps pour… ben, rien, en fait. J’ai passé la saison à attendre de voir son intrigue développée, mais ça ne s’est pas fait.

À l’inverse, le développement de Zahid (avec ses parents), celui d’Evan (avec Elsa, bizarrement) et l’arrivée de Paige et d’Izzie font du bien à la saison, même si elle a eu tendance à faire avancer les choses trop rapidement, sans forcément apporter les explications qui allaient avec. Mais bon, c’est comme ça, il faut s’y faire.

Cette saison 2 était donc en-dessous de la première, peut-être aussi parce qu’il n’y avait plus le côté fun de la découverte, et, j’espère, en-dessous de la troisième. Quoiqu’il arrive, eh, je serai là pour la troisième année… mais peut-être un peu en retard quand même.

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Les personnages qui vous font fantasmer

Salut les sériephiles !

J’espère que votre rentrée/reprise s’est bien passée si vous êtes concernés. Quoiqu’il en soit, le thème du TFSA proposé par Tequi cette semaine va nous permettre à tous une petite pause en allant rendre une visite à ces personnages qui nous font fantasmer, rien que ça.

Ce n’est pas évident comme thème, car il y en a à la pelle et j’ai dû faire des choix drastiques, parfois cruels, mais c’est comme ça, c’est la loi du TFSA. Pas facile tous les jours !

Pour rappel avant de commencer, le TFSA c’est un top 5 sur un thème précis, défini chaque semaine. Tout le monde peut y participer donc n’hésitez pas à nous rejoindre, c’est super marrant à faire. Personnellement, je me limite à un personnage par série histoire de varier autant que possible les réponses. Allez, je vous laisse découvrir tout ça… après une spoiler alert, et oui, même sur un sujet comme ça !

Spoiler alert :

J’y vais mollo, mais je parlerai de la saison 1 de Will, de la deuxième de Daredevil (avec mention de Defenders aussi) et des trois saisons de Fear the Walking Dead. En revanche, je spoile énormément les fins de saison 8 de Grey’s Anatomy et HIMYM, et même la saison 9 pour cette dernière. Vous êtes avertis, si vous n’êtes pas à jour, il y a quelques paragraphes qu’il ne vaudra mieux pas lire 😉

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  1. Richard Burbage – Will

Ouais, je commence avec un mec, surprise, mais ce qui me fait franchement fantasmer avec Richard, c’est sa vie : acteur raté mais ayant les rôles principaux, qui profite à fond de la vie et ne se prend jamais la tête, déconnant toujours de tout, c’est juste le grand kiff. Alors, oui, clairement, sa gueule d’ange et son physique parfait doivent bien l’aider, mais je veux bien la même vie que lui (enfin… son love interest en moins, du coup, parce qu’au-delà du physique pas très compatible, je ne l’ai pas trouvée si marrante/intéressante). Chacun ses fantasmes, j’imagine, mais je voulais prendre le thème au sens large avant d’entrer dans le vif du sujet ! En plus, son évolution en cours de saison était un sans-faute, je trouve, qui le faisait mûrir et le rendait parfait.
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Bon, dans le même genre, il y avait eu Shawn des 4400 qui me semblait avoir la vie parfaite, malgré toutes ses emmerdes, ou Connor de HTGAWM qui vit lui aussi la plupart du temps sa vie à cent à l’heure sans se prendre la tête. Tout l’inverse de moi, quoi. Bon, mais alors Connor, sa vie me fait un peu moins fantasmer après réflexion, parce que ça n’a pas l’air de tout repos d’être l’étudiant d’Annalise. Je passe mon tour.

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  1. Alicia Clark – Fear the Walking Dead

On entre dans le vif du sujet avec Alicia, ou plutôt devrais-je dire Alycia Debnam Carrey s’il est question du fantasme. Et non, je n’ai pas choisi Lexa, parce que même si le personnage est l’un de mes préférés dans les séries, elle a un côté un peu flippant par moment, ne serait-ce qu’avec son maquillage, qui finit par casser le fantasme. La vie me paraît plus simple aux côtés d’Alicia, quand même, malgré les hordes de zombies. On écoutera de la musique, parce qu’elle a des goûts que j’aime, enfermés dans une chambre avec plein de livres pour la rendre un peu plus intelligente parce que ce n’est pas toujours ça (au moins, elle est débrouillarde), pas besoin de plus pour être heureux, non ? De toute manière, peu importe le personnage et le maquillage, je crois bien que c’est uniquement le physique de l’actrice dont il est question ici. Oups ! Bon, recadrons-nous sur les personnages dans la suite (ceci est un mensonge) !

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  1. Elektra Natchios – Daredevil

Allez, je continue avec Elektra, qui a failli ne pas avoir sa place ici mais que je ne peux ignorer après avoir vu The Defenders le mois dernier. J’ai toujours adoré le personnage d’Elektra depuis que je l’ai découvert dans le très mauvais film Daredevil, où elle était incarnée par l’excellente Jennifer Garner. Forcément, après ça, je m’étais vaguement mis aux comics et Elektra est la raison pour laquelle je connais un peu cette partie de l’univers Marvel. C’est aussi pour elle que j’ai regardé la saison 1 de Daredevil et me suis tant ennuyé sans elle. Quel bonheur de la voir débarquer en saison 2, surtout quand j’ai su qu’elle serait incarnée par Elodie Yung, gros coup de cœur des Bleus, premiers pas dans la police sur M6 il y a genre dix ans. La vie est pleine de surprises, surtout avec Elektra, qui est un personnage parfait, torturée par un passé qu’elle connaît mal et par un destin qu’elle préférerait ignorer. Son couple avec Matt, sa badassitude en toutes circonstances, et sa folie constamment sur le point d’éclater malgré une douceur incomparable en font un personnage que j’adore retrouver. Quant au fantasme… vous avez vu son look ?
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  1. Lexie Grey – Grey’s Anatomy

Faut-il vraiment que je développe alors que j’en ai déjà longuement parlé ici ou dans ce TFSA (et dans celui-ci aussi)? Lexie est un modèle de perfection dans le fantasme de la petite amie idéale. Belle autant que drôle, hyper intelligente mais pas dépourvue de compassion et de sympathie, j’ai adoré Lexie dès ses premières scènes dans Grey’s. J’ai suivi le destin du personnage avec beaucoup d’intérêt et de rancune, parce qu’il y a quand même eu toute une saison 7 où elle était sous-exploitée (et elle s’était déjà un peu perdue en saison 6 je trouve, étant moins fun qu’avant sans vraie raison). J’ai mis beaucoup de temps à me remettre de sa mort en fin de saison 8, alors je ne me voyais pas l’ignorer dans ce top, même si cela signifie que j’ai dû mettre de côté d’autres personnages qui auraient mérité leur place. Mais alors attendez, si même Lexie n’est pas numéro 1, qui aura cet honneur ?

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  1. Tracy McConnell – How I met your mother

Je n’en parle pas assez souvent, mais cette sitcom a quand même marqué mon adolescence et le casting de la mère n’aurait pu être plus parfait. Si la conclusion de la série (bon, énorme spoiler hein, on s’arrête de lire ici si vous ne l’avez jamais vue) nous apprend que Ted n’est resté que peu de temps avec elle et souhaite désormais retourner vers Robin, il n’empêche que Tracy est celle qu’il a toujours cherché – et du coup, moi aussi, c’est mon côté romantique et fleur bleue. Tracy a quand même un sens de l’humour à toute épreuve et des passions geeks qui la rendent exceptionnellement intéressante, en plus d’avoir un physique au top de la mignonnitude et du choupi correspondant à sa douceur. Puis, en plus elle aime l’alcool.

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Il suffit de la voir se commander un billet de train pour fondre ; mais en plus, la scène de la première rencontre entre elle et Ted est l’exemple le plus fou d’écriture maîtrisée et réussie que je connaisse. Cette scène, je l’adore, j’en suis juste fou tant elle est réussie narrativement parlant, parfaitement interprétée et conclue à merveille la série. Oui, comme tout le monde, la transition sur la fin a été brutale et j’ai hurlé devant mon écran quand je l’ai vue… mais il m’a fallu trois minutes pour comprendre que la série avait la fin la plus parfaite possible et tous ceux qui disent le contraire n’ont juste jamais compris ce dont il était question tout au long des neuf saisons de la saison – Ted & Robin, et pas seulement Tracy.

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Ils étaient parfaits ensemble en saison 2, mais Ted voulait plus et Robin n’était pas prête. Les voir revenir ensemble des années plus tard est logique et très satisfaisant… même si ce dernier épisode a été trop rapide, c’est vrai, le voyage effectué par chacun des personnages dans la série est parfaitement logique. Je m’égare totalement du sujet, mais Tracy est très exactement tout ce que je recherche encore aujourd’hui, parce que dans le fond, je suis aussi chiant que Ted !

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Pfiou, c’était long et éprouvant ! Il y en a bien d’autres qui auraient pu se retrouver dans ce top, à commencer par Winifred Burkle d’Angel que j’ai le cœur brisé de ne pas citer plus longuement, Alison Hendrix d’Orphan Black EVIDEMMENT, Juliet Burkle de LOST, Skye d’Agents of SHIELD, Ella de Lucifer (je ne la connaissais pas quand j’ai rédigé ce top, sinon elle se serait sûrement frayé un chemin quelque part je crois)Gretchen de You’re the Worst ou Olivia de Midnight, Texas

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Mon TFSA se limitant toujours à cinq choix, j’ai fait quelques sacrifices. C’est comme ça, et puis le sens du sacrifice (associé à la douceur et à une répartie à toute épreuve) est quand même une énorme constante de ces personnages parfaits dont je tombe amoureux à chaque fois.

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Je crois qu’elle est jalouse…

Hop, vous savez tout de moi avec cet article. De toute manière, je ne m’en cache jamais vraiment dans mes critiques, il y a plein d’actrices & personnages qui me font fantasmer, mais c’est la base d’une série de faire fantasmer une histoire de folie, alors ce n’est pas si étonnant 😉

Bonne journée !

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Atypical (S01)

Synopsis : Sam est un adolescent autiste qui, comme tout le monde, veut trouver l’amour… n’en déplaise à sa famille.

Saison 1 Saison 2 | Saison 3

Pour commencer, je me suis lancé dans cette série sans en avoir rien vu d’autre qu’Amy Okuda faisant partie du casting et le synopsis. Bon, cela fait déjà deux excellentes raisons de commencer une série, parce que le sujet est plutôt intéressant et je ne l’ai jamais vu traité dans une série, si l’on n’excepte les bizarreries de Kyle XY et cette série dont j’ai oublié le nom que je voulais commencer sur la famille d’un autiste (si quelqu’un sait, je suis preneur). Quant à Amy Okuda, je l’ai adorée dans les six saisons de The Guild et la saison 2 d’How to get away with murder, au point d’avoir même pu échanger quelques tweets avec elle sur Twitter (non, je ne me la pète pas, elle est hyper dispo et sympa)…

Donc, l’histoire est intéressante, les épisodes disponibles sur Netflix et il y a une actrice que j’aime ? Il m’en faut moins que ça pour commencer une série, et je n’ai pas regretté.

Mon avis sans spoiler : La saison 1 ne dure qu’environ quatre heures, autant vous dire que ça se dévore en une soirée. J’ai beaucoup ri devant le premier épisode et de manière générale, le coup de cœur s’est rapidement confirmé, avec une série qui entre facilement dans mon top 10 des nouveautés de l’année (on en reparlera en septembre je pense). Malgré tout, il faut bien reconnaître qu’il y a quelques personnages que je n’ai pas spécialement apprécié et que la saison m’a paru bien courte. J’espère un renouvellement, car c’était vraiment un bonbon cette comédie. J’ai vu cette première saison en compagnie de Pauline, ce qui a aidé aussi à entrer dedans et à rire – je pense que tout seul, j’aurais aimé la saison, mais j’aurais été un peu plus critique. Voilà qui explique peut-être les notes difficiles que je mets à certaines séries, allez savoir !

Note moyenne de la saison : 17/20

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Épisode 1 – Antarctica – 17/20
Penguins aren’t like people, they’re better.

Je suis très vite entré dans la série qui commence par une séance de psy et marque tout de suite des points avec la présence d’Amy Okuda. Le parti pris de la voix-off, qui parfois me dérange dans certaines séries, est ici une excellente chose : cela permet d’être plongé dans les pensées du personnage principal, Sam, qui est donc autiste – même si le diagnostic est très différent (et 100x plus adapté, apparemment, puisqu’il est surtout question de spectre) outre-Manche.

Assez vite, j’ai vu dans cette série une manière d’apprendre beaucoup plus ludique que dans bien des livres : je suis probablement fortement à l’Ouest, mais cette notion de « spectre », je ne l’avais jamais véritablement entendu, de même que j’ai découvert le mot « neurotypique », bien plus réaliste et moins blessant que le mot « normal » qu’un non-initié utiliserait certainement. Bref, j’ai trouvé passionnant cette approche de la série. Elle n’a rien d’original ou de révolutionnaire, mais elle a le mérite d’en parler sans en faire des caisses : nous sommes directement dans le quotidien de la famille qui emploie ces mots et il n’y a pas besoin d’explication pour les comprendre.

J’ai eu un peu peur en découvrant les parents, aux visages connus (la mère, parce qu’elle ressemble comme deux gouttes d’eau à l’actrice de Ten Days in the Valley ; le père, parce que Prison Break) et la scène d’arrivée au lycée, digne de 13 Reasons Why. De là à dire que Clay passe un peu pour un autiste en comparaison… outch. La série est intéressante aussi car elle ne traite pas d’un autisme lourd, mais simplement d’un adolescent (et encore, il a dix-huit ans) au potentiel avancé et à l’intelligence supérieure. Cela aide à l’identification et rapproche le personnage de ce que l’on connaît. Je connais un autiste qui a bien plus de problèmes que ça. Là, la série prend surtout cette excuse pour exister et développer un personnage… atypique, c’est le mot.

Très vite, donc, je me suis pris d’affection pour Sam, mais aussi et surtout pour Casey, sa petite sœur qui souvent joue le rôle de grande sœur avec lui, l’aidant par exemple à se faire un profil sur un site de rencontre. Et oui, Julia, la psy, a conseillé à Sam de découvrir ce que c’est que l’amour.

Cela ne plaît pas du tout à la mère de la famille, qui s’est surtout fait remarquer dans cet épisode pour ses décolletés tellement plongeants qu’ils en sont gênants (disons-le : le look de Clarke de The 100 sur une actrice de vingt ans de plus, quoi. C’est déjà pas vraiment subtile sur Eliza Taylor, mais alors là…) et la scène où elle repart du bureau de Julia en faisant des doigts d’honneur. Le top de la classe.

L’air de rien, il se passe énormément de choses dans ce premier épisode : Casey prend la défense d’une fille de son lycée en agressant à coup de poing l’élève qui s’en prenait à elle et se faisait exclure. Cela lui permet de rencontrer celui qui sera assez clairement son love interest de la saison : Caleb (de Quantico) Evan.

Du côté de Sam, il a directement le droit à un premier rencard brillamment comique, avec son sourire déluré et tout. Julia finit par lui apprendre à sourire pour lui éviter d’autres désagréments et il finit par retrouver la rousse qu’il avait fait fuir. Leur premier rendez-vous est tout ce qu’il y a de plus mignon, mais il se fait virer de la pièce en deux secondes après l’avoir bousculée, ne supportant pas ses caresses qu’elle voulait sensuelles (mais qui étaient une vraie agression pour lui).

Enfin, les parents ne sont pas en reste : le père en prend pour son grade car il ne s’occupe pas assez de Sam, la mère reprend les cours de danse… elle reprend donc une vie normale, ce qui la pousse à rencontrer un barman dont on risque de réentendre parler.

C’est un pilot efficace, hybride car un peu long (38 minutes) pour une comédie et court pour un drama, mais c’est du Netflix dans ce qu’il fait de mieux : pas trop de sexe, drogue et longueur, juste une tranche de vie très réussie qui donne envie d’en savoir plus, sur l’autisme, certes, mais avant tout sur les personnages auxquels on s’attache directement.

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Épisode 2 – A Human Female – 15/20
Guys, leave him alone ! He’s not all there

Suite à une conversation avec sa femme (Elsa), Doug, le père de Sam (comment j’ai appris les prénoms, BIM), décide de mieux comprendre son fils et l’aide un peu dans cet épisode, ce qui apporte sa dose d’humour et est plutôt réussi. Dans cet épisode, Sam comprend qu’il veut sortir avec Julia mais que celle-ci est déjà prise. Son père, sans savoir qu’il a un crush sur sa psy, l’aide donc avec des conseils généraux sur les femmes.

C’est la scène bateau et classique que l’on voit dans plein de séries américaines, mais la série, grâce à son sujet, permet à se démarquer. Tout l’intérêt vient du personnage de Sam : puisqu’il est autiste, il y a des choses qu’il faut lui expliquer avec la raison alors qu’elles sont trop instinctives chez tous les adolescents de son âge.

On en arrive à découvrir un Sam qui cherche à tout comprendre du comportement à adopter pour « voler une petite-amie » en prenant des notes et en étudiant ceux qui y arrivent. Cela passe par Bailey Bennet, qui est présentée comme la fille facile et insupportable du lycée, qui change de petits copains en une journée. Pourtant, elle n’est pas si méchante car elle s’inquiète de ses amis se moquant trop ouvertement de Sam.

Mouais, c’est surtout une fille à papa auprès de qui Casey doit s’excuser. En effet, Bailey n’est autre que la fille qui s’est pris le poing de Casey en pleine face, mais c’est aussi la fille d’un riche donateur qui paye le bus des championnats d’athlétisme de l’équipe de Casey. Sympathique. L’athlétisme occupe une part importante de la vie de la sœur et donc de celle de la série, ce que j’ai trouvé plutôt sympa.

Casey y apprend de ses amies (assez insupportables je dois dire) qu’Evan a eu des ennuis avec la justice et s’est fait virer du lycée, ce qui permet une sous-intrigue plutôt intéressante où elle demande cash ce qu’il a fait. On voit bien qu’être élevée avec Sam, honnête en toute circonstance car a priori incapable de comprendre vraiment le tact, a donné un caractère génialissime à Casey (c’est à hurler de rire quand elle envoie chier sa mère, mais c’est aussi parce que je ne supporte pas la mère).

Evan a donc volé des instruments de musique, ce qui permet d’en faire d’un boulet, mais pas trop. Il a de toute manière la tronche de l’emploi (c’est fou comme il a l’air d’un benêt en toutes circonstances !).

Enfin, Elsa est parfaitement insupportable tout au long de l’épisode, ce qui fait baisser la note de celui-ci, tout à fait. On la voit dans un groupe pour parents d’autistes. Je trouve que l’idée est bonne (ce genre d’associations existe de toute manière), mais pas forcément hyper bien développée. Elsa finit par retourner au bar pour récupérer une carte bleue qu’elle a oublié (et qui a offert une rencontre entre Doug et le barman, Nick).

Elle se prend carrément une fléchette dans le bras, histoire de justifier qu’elle passe un peu plus de temps avec Nick (mais alors sérieusement, la blessure à la fléchette est ridicule et absolument pas crédible).

Un dernier mot sur Zahid, le collègue de Sam, car il me fait mourir de rire dans chacune de ses scènes où il conseille (de la pire des manières possibles) Sam en matière de drague et de femmes. C’est peut-être lui le plus drôle finalement (mais pas le plus attachant).

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Épisode 3 – Julia Says – 16/20
I a hundred percent don’t care

L’introduction m’a beaucoup rappelé le film Juno et voit être développée la relation entre Casey et son père. On comprend que les deux sont très proches, beaucoup plus que Doug et Sam, ce qui est intéressant comme choix scénaristique. Casey se rapproche de plus en plus d’Evan, et cela ne plaît pas trop à son père qui finit par psychoter de leur relation.

Même si cela n’est pas expliqué clairement, le rapport de Casey à l’athlétisme se devine quand on découvre qu’elle participe aux marathons pour l’autisme depuis l’enfance, enfance durant laquelle son père s’est absenté huit mois, effrayé par le diagnostic de son fils. Cela chamboule Casey dont l’image paternelle parfaite est brisée. Doug s’explique comme il peut quand il le découvre, alors qu’il pensait devoir simplement enguirlander sa fille qui séchait les cours à cause d’Evan. Raté.

Du côté de Sam, on commence l’épisode par les retrouvailles hilarantes avec sa copine de primaire qui lui avait adressée une carte mignonne comme tout (« bee mine »). Le principe de la voix-off fonctionne toujours aussi bien : comme il nous explique sa perception du monde, il est facile de le comprendre et de nous attacher à ce personnage décalé ; mais comme il ne l’explique qu’à nous, il y a tout un univers de blagues et de quiproquos à alimenter.

Julia conseille à Sam d’apprendre à s’habiller par lui-même, ce qui fonctionne plus ou moins comme conseil tout de même. Cela ne plaît pas à Elsa, une fois de plus, qui préférerait plutôt continuer de gérer la vie de son fils. Il n’est clairement pas facile d’être parents d’autiste et la série n’oublie pas de le rappeler. Dommage qu’en parallèle Elsa soit aussi insupportable, car ça ne fait pas justice à ces nombreux parents qui vivent le combat quotidien retranscrits ici.

En effet, la principale problématique d’Elsa est Nick, et franchement, on s’en fout. Cela marche bien mieux quand elle s’occupe de son fils et de vouloir lui trouver des magasins adaptés, au point de se faire bannir des dits magasins car elle veut trop y faire sa loi. Il y a un bon humour derrière, mais elle n’en reste pas moins chiante.

On se marre également dans cet épisode grâce à Zahid et ses conseils vestimentaires douteux, alors que Julia trouve enfin la fraise au chocolat que Sam a oublié chez elle. Oups. Le cliffhanger qui voit Casey courir sans son père est intéressant autant que douloureux et donne envie de continuer la série sans s’arrêter.

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Épisode 4 – A Nice Neutral Smell – 18/20
You’re not supposed to write this stuff down

Elsa a donc couché avec Nick et elle passe maintenant son temps à culpabiliser. Juste quand je pensais qu’elle ne pouvait pas être plus chiante, les scénaristes redoublent d’inventivité pour que si, en fait.

Cet épisode voit Casey réussir la course la plus importante de sa vie, mais malheureusement, personne dans sa famille n’est là pour le voir : Elsa est à la recherche de son portable qu’elle a fait tomber dans les gradins, Doug s’occupe (mal) de Sam qui s’en est pris à une pauvre femme (raté, c’était en fait une adulte incarnant une ado) dans ces mêmes gradins. En ce qui concerne Casey, il faut surtout retenir que l’université de Clayton veut la recruter. Bon, c’est une évolution toute sympathique du personnage, mais ça devient surtout intéressant à la fin, j’y reviendrais.

Du côté de Sam, on retrouve Paige, déjà présente dans l’épisode précédent, qui veut sortir avec lui, mais s’y prend comme un pied. L’actrice castée pour ce rôle est brillamment drôle et l’interprète à la perfection, dans un flot de paroles qui n’arrête pas et qui font comprendre que Sam la trouve insupportable. Sur les conseils de Julia qui n’était pourtant pas si littérale, Sam se met à rédiger une liste des « pour » et des « contre » qui font qu’il a envie (ou non) de sortir avec Paige. On sent bien que ça va lui péter à la gueule, mais là encore, c’est en fin d’épisode que tout se produit.

Elsa décide, on ne sait trop pourquoi, de ramener Doug à la réunion de parents d’autistes. Il n’en faut pas plus pour que la série montre un penchant un peu négatif jamais vu avant : ce groupe est assez horrible avec les personnes extérieures, imposant des codes compliqués, notamment du côté du langage. C’est à la fois drôle et pénible à voir, car Doug souhaite s’exprimer, mais ne peut pas le faire comme il souhaite à cause de ça. Il retrouve beaucoup plus de liberté quand il croise Julia et prend un café avec elle, un rapprochement que je ne suis pas sûr de voir d’un bon œil, surtout quand Julia est en plein engueulade avec Miles, son copain, à cause d’une fraise.

Tout l’épisode culmine finalement dans un repas de famille organisé par Elsa. Si celle-ci gâche habituellement la série, elle a ici une excellente idée qui permet à toutes les intrigues de se recouper. En effet, Casey ramène Evan au dîner de famille alors que Sam décide de ramener Paige et Zahid, toujours aussi fou et comique.

Paige vole le carnet de Sam et y trouve la liste, ce qui fait qu’elle crise au beau milieu du repas (ou au début, on ne sait pas trop, car la série précipite un peu les choses). Du coup, Sam part la récupérer, s’excusant et tentant de comprendre ce qu’il a mal fait. Les deux décident finalement de sortir ensemble, et le seul mot qui me vient à l’esprit, c’est que c’est mignon.

Pendant ces réconciliations, Casey annonce à ses parents qu’elle est prise à Clayton, mais leur réaction n’est pas celle espérée, au contraire. Elsa ne voit que l’incompatibilité de ce campus avec la situation de Sam, qui a besoin de sa sœur au lycée. Voilà qui est fait. Evan ne supporte pas de voir Casey être aussi mal comprise par ses parents et pète un câble à son tour au milieu du repas, ce qui lui permet de gagner un milliard de points auprès de tous les gens regardant cette série.

Elsa est dépassée par les événements et se barre de chez elle en marche arrière hyper rapide (la meilleure du monde), soit disant pour aller récupérer de la glace, mais en fait pour enfin aller larguer Nick. Elle revient tranquillement avec trois tonnes de glace, ce qui conclut l’épisode par une bonne blague.

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Épisode 5 – That’s My Sweatshirt – 15/20
This is a sexually charged fruit !

Elsa est tellement conne, je n’en peux plus, je vous jure. Dans cet épisode, elle reçoit une invitation pour l’anniversaire de Nick, car celui-ci est tellement drogué qu’il l’envoie à tout le monde.

Casey est toujours soutenue par Evan et a la chance de pouvoir finalement visiter le campus du lycée (parce qu’elle n’est en fait pas en âge d’aller à l’université) qui veut bien l’accueillir et lui fournir une bourse grâce à ses capacités sportives. Lors de son entretien à Clayton, elle parle forcément de son frère, car elle n’a pas d’autres choix que de s’occuper de lui, même dans ces conditions. Il n’est pas clair, je trouve, si cela lui fait gagner des points ou lui en fait perdre (la logique voudrait que ça lui en fasse perdre malgré tout). De toute manière, elle ne peut pas être sûre d’être prise car elle apprend en fin d’épisode que le lycée refuse tous les actes de violence… Or, elle a été suspendue pour s’être battue au début de la série.

Du côté de Sam, nous le voyons enfin en couple avec Paige… C’est aussi mignon qu’insupportable, car ils ont tout de même un drôle de fonctionnement en tant que couple. On dirait que Paige étudie Sam plus qu’autres choses, tout en réussissant à enchaîner les maladresses. Elle vole ainsi l’un de ses pulls, ce qui perturbe Sam au plus haut point. Comme c’est Sam, il demande de l’aide à Zahid, ce qui n’est pas forcément une bonne chose.

Casey voit d’un mauvais œil la présence de plus en plus imposante de Paige et elle le lui fait savoir, ce qui fait que Paige préfère larguer Sam que de rester avec lui. Ben oui, bien sûr, c’est tellement sympa. Sam prend très mal que sa sœur se mêle de sa vie sentimentale et l’engueule. S’il a raison, il est difficile de ne pas être du côté de Casey, qui se plie en quatre pour son frère depuis le début de la série, tout de même.

De toute manière, Sam finit par se réconcilier avec Paige au beau milieu d’un cours de français, avec un baiser devant la tour Eiffel. Si ce n’est pas mignon.

Les parents ont droit à une petite intrigue quant à eux, ce qui permet de révéler que Doug n’a jamais dit à son collègue que son fils était autiste. Outch. La réflexion sur la difficulté sociale de reconnaître l’autisme d’un enfant est passionnante, mais peut-être un peu survolée à cause du format court de la série, c’est dommage, mais pas inintéressant malgré tout.

En arrière-plan, nous voyons Julia stresser pour son couple à cause de la fraise. C’est marrant mais traité un peu en complément d’intrigues, comme si les scénaristes ne savaient pas quoi faire d’elle. Après tout, elle ne fait pas partie de la famille. En fin d’épisode, toutefois, elle rentre chez elle, plus amoureuse que jamais et prête à enfin passer au-delà de la fraise, pour découvrir que son mec est parti, avec la télé et les draps, en lui laissant simplement un mot. Mais quel connard ! Peut-on faire plus odieux que se barrer AVEC LA TELE ?

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Épisode 6 – The D-Train to Bone Town – 16/20
A dance without music would be a dance without people

Cet épisode nous introduit l’idée du bal d’hiver qui fera probablement l’objet de la fin de saison : Paige souhaite s’y rendre, mais Sam lui explique qu’il ne peut juste pas le faire. S’y rendre constitue pour lui un cauchemar, à cause de la musique et des lumières. Paige a alors l’idée de proposer un bal silencieux, grâce à des casques en wifi, une idée géniale et qui fait rêver – si l’on excepte le bain d’onde. Je trouve que c’est une super idée, parce que c’est un truc qui me fait déjà rêver avec les flashmobs qui utilisent des casques permettant à tout le monde de savoir quoi faire.

En plus, Paige marque un milliard de points auprès d’Elsa, qui est là dans la réunion de parents d’élèves où elle présente le projet. Bizarrement, tous les parents ne sont pas aussi ravis de l’idée, à commencer par la mère de ce qui était censée être la meilleure amie de Casey.

Et oui, Casey perd un peu toutes ses amies dans cet épisode car elles ont découvert qu’elle risquait de partir à Clayton, et donc de ne pas leur permettre de gagner le championnat d’athlétisme (ni même d’aller en finale). C’est moche. C’est d’autant plus moche que l’info a fuité… à cause d’Elsa.

Elsa, encore et toujours elle pour nous gâcher la série, qui est aussi insupportable avec Nick qu’avec ses enfants. Nick se drogue en plein milieu de journée (on est sur Netflix après tout) et propose à Elsa d’en prendre un peu. C’est ce qui la rend plus comique que chiante, mais c’est aussi ce qui provoque sa gaffe auprès de la mère de Sharice. Il n’empêche qu’en fin d’épisode, Elsa est à peu près tolérable quand elle s’occupe de Casey (abandonnée dans un magasin avec une robe de bal par ses supers amies – je vous avais bien dit qu’elles étaient insupportables), quand elle accepte les excuses de son mari ou quand elle force Sharice à aller s’excuser.

Sam, quant à lui, comprend que Paige envisage de coucher avec lui et en apprend plus sur les bases de la relation amoureuse et les différentes étapes avant de passer à l’acte sexuel. C’est totalement américain comme manière de concevoir la sexualité, mais ça permet quelques bonnes blagues, notamment lorsque Zahid l’emmène dans un club de striptease dans lequel Sam ne peut pas rentrer, bien sûr. Il réussit tout de même à voir les seins de Destiny, qu’il s’empresse de dessiner dans son carnet et de montrer à Sharice & Casey. Les trois parlent normalement de cul à voix super fortes dans le salon et les parents n’en ont juste rien à faire. Mais oui, mais bien sûr.

Le plus drôle dans cet épisode ? Julia, bien sûr. Après s’être fait larguée, elle envoie des messages vocaux bien rageux à son ex dont elle se débarrasse des affaires. Malheureusement pour elle, elle se casse le pied à cause d’un carton qui se vide dans ses mains, une chute hilarante à voir (et à revoir, je dois avouer). C’est Doug qui l’emmène aux urgences quand il revient finalement la voir pour lui demander conseil.

La relation entre ses deux-là m’intrigue, j’espère que les scénaristes n’iront pas nous les mettre ensemble. En même temps, c’est peu probable, car elle se découvre enceinte dans le cliffhanger. Bien, c’est ce qu’on appelle une journée de merde, je crois. Il est à noter que les scénaristes ont quand même développé un peu son personnage, en nous expliquant qu’elle avait un frère autiste, ce qui explique son boulot. Pourquoi pas.

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Épisode 7 – I Lost My Poor Meatball – 17/20
If you could figure out by Thursday

Julia décide de garder le bébé malgré l’absence de réponse de Miles. La scène la plus drôle de cet épisode la voit se poser sur son canapé, furax, pour allumer une télévision qui n’est bien sûr pas là. J’ai tellement explosé de rire.

Paige a déclaré son amour à Sam, ce qui le perturbe au plus haut point, surtout qu’elle veut lui présenter ses parents. Sam se met en tête de déterminer s’il est ou non amoureux d’elle, se mettant carrément à faire une liste des choses qui lui permettent de comprendre s’il est amoureux ou non, inspiré par ses parents drôlement bavards sur le sujet.

L’épisode voit donc Paige passer un à un les trois tests de la liste sans même le savoir… pour mieux se voir piquer la place par Julia qui débarque dans le magasin où travaille Sam. Elle veut en effet s’acheter une télévision, logique. Sam l’aide et comprend qu’il est amoureux d’elle quand elle lui donne un cours de danse. Ben oui, bien sûr, avec son pied cassé, c’est tout à fait logique. L’idée était plutôt bonne et marrante cependant, ça permet un cliffhanger intéressant avant la fin de saison.

En plus, ça permettait de voir les deux parents se retrouver un peu grâce à leur fils quand ils font du repérage dans le restaurant où Paige veut emmener Sam et sa famille. Doug développe donc toujours sa relation avec son fils, alors qu’Elsa se rapproche de Casey qui lui avoue carrément ne pas être prête pour perdre sa virginité. La scène est on ne peut plus mignonne au départ, mais qu’est-ce qu’Elsa est insupportable.

Comme elle a une journée de libre, elle décide de la passer avec Nick qui… l’invite, certes, mais pour l’enterrement de son ami barman. Elsa comprend clairement que les choses deviennent de plus en plus sérieuses entre elle et Nick, sauf que ce n’est bien sûr pas ce qui l’intéresse. Comme elle est de plus en plus tolérable dans les scènes avec sa famille, il faut qu’elle soit imblairable avec Nick. Elle s’enfuit avant de rencontrer le frère de celui-ci, puis décide de le larguer. Les deux se retrouvent à en discuter dans la rue… et se font un baiser d’adieu, évidemment surpris par Casey.

La musique de l’épisode nous indiquait, de toute manière, que quelque chose allait partir en vrille pour Casey, à la minute où elle apprend qu’elle intègre Clayton. La meilleure nouvelle de sa vie, elle préfère la partager avec Evan, chez qui elle se rend quand elle surprend sa mère. Bouleversée, elle décide par une association logique qui n’a aucun sens de coucher avec un Evan qui ne comprend rien à ce qu’il se passe. C’est une manière comme une autre de se venger de sa mère, mais il semblerait que Casey n’en retire aucun plaisir et la fin d’épisode est bouleversante, tout simplement. Difficile de ne pas enchaîner avec le dernier épisode.

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Épisode 8 – The Silencing Properties of Snow – 20/20
I just had a handjob in the igloo.

L’épisode final a énormément d’intrigues à gérer et il n’y va pas par quatre chemins pour le faire : dès l’introduction, Paige se fait larguer devant l’ensemble de sa famille. Bim. En effet, Sam a décidé que sa petite amie d’essai avait suffisamment fait l’affaire et qu’il était prêt à déclarer sa flamme à Julia, ce qu’il fait… en lui offrant des fraises au chocolat. C’est parfaitement horrible comme situation, pauvre Julia.

Bien sûr, elle pète un câble et refuse ses avances, comprenant qu’il est responsable de la ruine de sa vie. Dur. En même temps, ce n’est pas la meilleure des psys non plus, elle transgresse beaucoup trop de règles d’éthique à raconter toute sa vie à Sam et à danser des slows avec lui. Le crush de Sam est mignon, mais dévastateur, et ça prouve qu’elle n’a pas fait un si bon boulot que ça.

Sam se retrouve à faire une crise énorme dans le bus, qui oblige ses parents à venir le chercher. C’est terrifiant à voir, drôlement troublant et… c’est un couteau dans le cœur, il faut bien le dire. Doug décide de s’en prendre à Julia à qui il dit qu’elle fait mal son boulot et qu’elle savait très bien les risques de lui dire la vérité.

Alors oui… mais non, là pour le coup, je le trouve horrible de s’en prendre à elle. Il a déconné aussi, ce qu’elle ne manque pas de lui rappeler et il est facile de tout mettre sur le dos de Julia. Hmm… Est-ce que ça se sent que je suis beaucoup trop fan d’Amy Okuda pour être parfaitement objectif ?

Histoire d’en finir avec cette intrigue, Julia est finalement demandée en mariage par Miles qui lui dit qu’elle a gagné. Oui, bon, ce n’est jamais qu’une des pires demandes en mariage de l’histoire.

De son côté, Casey déprime totalement après avoir couché avec Evan et avoir découvert que sa mère trompait son père. Elle envoie balader un Evan qui ne comprend rien à rien et n’est pas non plus hyper malin quand il lui parle de ses sentiments, pour ensuite aller voir Nick. La scène entre les deux est gênante mais plutôt réussie, avec un Nick qui rame pour se sortir de cette situation difficile. C’est un peu un connard malgré tout, parce qu’il ne prévient pas Elsa, qui ne voit pas arriver la fin de l’épisode, je pense, trop occupée à préparer le bal (je vous avais dit que ce serait la fin de saison !) et à coiffer gratuitement tout le monde pour leur assurer des coiffures compatibles avec les casques.

Sam est en pleine dépression maintenant qu’il a eu le cœur brisé par Julia, mais ce n’est rien par rapport à Paige qui débarque chez son ex et pète un câble devant la moitié du lycée. C’est une scène hyper comique, malheureusement pour elle, car elle délire totalement et finit par égorger un pingouin en peluche qui a pourtant dû lui coûter une fortune. C’est juste brillant.

Comprenant le mal qu’il a fait, Sam décide de se faire pardonner et de retrouver le collier qu’il lui a offert et qu’elle a perdu. Il retrace ses pas et le retrouve au fond de la piscine du lycée (la crédibilité qu’il reste là plusieurs jours est bof moyenne) le soir du bal, que Paige organise bien sûr.

Il se débrouille pour la retrouver, bien qu’il soit trempé de la tête au pied, et lui offre le collier, réussissant à obtenir un rencard avec elle dans l’igloo qui se situe au milieu de la piste de danse et qui a été construit par son père. Parce que oui, le bal organisé par Paige était bien sûr sur l’Antarctique, qui est l’obsession principale de Sam.

Dans cet igloo, ils se réconcilient et, même s’ils ne sont pas en couple, Paige considère qu’ils peuvent bien s’amuser. Cela permet à Sam de débarquer quelques minutes plus tard pour avouer à qui veut bien l’entendre qu’il vient de se faire branler dans l’igloo. Magique.

De son côté, Casey vit bien mal le bal et rappelle Evan pour se réconcilier avec. Leur scène est choupi à souhait et c’est probablement le meilleur couple de cette série, qui finit ensemble et plus fort que jamais. Si Casey n’a toujours pas pris le temps de confronter sa mère, elle a toutefois laissé un charmant message sur le tableau de la cuisine.

Elsa découvre ledit message à peu près en même temps que Doug qui voit ses soupçons se confirmer. Ses soupçons ? Oh Elsa s’est servie de Louisa comme excuse, mais celle-ci ne sait pas mentir (il faut dire qu’elle n’était pas au courant la pauvre). C’est con, parce que Doug venait d’avouer à sa femme qu’il savait que Sam était amoureux de Julia et qu’il n’avait rien dit. Il pensait donc repartir du bon pied avec sa femme, mais voilà, ce cliffhanger suggère que ce ne sera finalement pas le cas. Bien fait, Elsa, ça t’apprendra à être aussi insupportable pendant huit épisodes.

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EN BREF – La série porte bien son nom car elle est atypique : elle propose des scènes très classiques, c’est vrai, mais elle les revisite toujours à sa sauce et c’est ce qui la rend passionnante. Les quiproquos permis par les explications de Sam, la vie chaotique de Julia, le caractère génial de Casey et même le côté franchement insupportable d’Elsa font de cette série un bon moment à passer, surtout entre amis où l’on peut s’amuser à critiquer sans fin Elsa.

Hum. Je n’aime pas Elsa, non. Au-delà de ça, les gags prennent franchement bien et j’ai trouvé que, pour une série Netflix, il n’y avait pas trop de longueurs dans les intrigues. Je l’ai dit plus haut, cette série est un vrai bonbon (acidulé), ça se dévore sans scrupule et très rapidement.

Tout de même, ça me laisse un goût de trop peu et j’espère vraiment une suite. La saison 1 peut se suffire en elle-même, mais il y a quand même deux cliffhangers (la demande en mariage, la situation du couple Elsa/Doug) à résoudre et de très bonnes pistes pour la suite (la relation Paige/Sam, Casey à Clayton et comment s’adapter vis-à-vis de son frère, le divorce possible de Doug/Elsa)… Non, vraiment, j’espère que Netflix proposera un deuxième volet à leurs aventures, surtout que j’ai l’impression que nous sommes déjà un certain nombre à avoir craqué pour la série (mais ça, ce sont les illusions de Twitter, à tous les coups).

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