La semaine dernière, je commençais l’article en me plaignant de ne plus réussir à poster tous mes articles du jour dans les temps. Cela n’a fait qu’empirer depuis, avec un bug de plus en plus constant dans l’éditeur WordPress. C’est bien simple, je perds patience : je copie chaque fois les versions précédentes de mes articles pour gagner du temps sur la mise en page, mais je ne peux désormais plus sélectionner le texte 90% du temps sans qu’il ne se désélectionne de lui-même aussitôt la souris relâchée. Il a fallu que j’efface caractère après caractère certains paragraphes de l’article derniers coups qui devait paraître ce week-end.
Je me considère comme quelqu’un d’assez patient, principalement grâce à mon travail, mais j’avoue que WordPress a vraiment raison de moi dernièrement. Et ça ne m’aide pas à boucler mes articles dans les temps impartis.
Sinon, on parle météo ? C’est une catastrophe à l’approche des vacances : j’ai prévu de ne pas être chez moi, mais il n’y a que de la pluie et du vent dans les prévisions. Croyez-moi, la semaine prochaine, je me plains !
Et sinon, quoi de neuf sur le blog ?
Malgré tous les bugs, j’ai réussi à sortir l’article sur mes derniers coups, alors je m’estime heureux. Pour le reste, il n’y a pas grand-chose de nouveau sur le blog, je commence à réfléchir à ce que pourra bien être mon prochain article sur les clichés. Si jamais vous avez une idée, je suis preneur d’ailleurs.
Côté séries, je poursuis mon visionnage de la série ramadanesque cette semaine, mais je n’irai pas au bout de la saison dans les temps impartis, pour cause de vacances, donc. Ce n’est pas grave, on va dire que je vais réussir à trouver les derniers épisodes à mon retour ? En attendant, la saison avance et manque clairement d’un plan et d’un fil rouge par rapport à l’an dernier, mais nous sommes là pour les personnages, alors ce n’est pas grave.
Sinon, vous aurez vu que j’ai rattrapé mon retard dans la franchise Grey’s, et c’est un calcul malin de ma part : je vais rester à jour cette semaine aussi car il n’y a pas d’épisode diffusé avant le mois de mai. Ils vont me manquer, mais au moins, j’ai l’esprit tranquille. Plus qu’à continuer avec d’autres séries, maintenant. Pour cela, je vais un peu moins au cinéma…
Quelques infos-clés :
13 articles publiés la semaine dernière (+3 articles)
Gros coup de coeur musical à la première écoute, mais ça s’oublie vite, alors je ne sais pas quoi en penser. C’est peut-être parce que la chanson est trop courte !
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Oups. Un bon gros fail ce projet de découvrir toute la franchise en un an… J’ai à peine dépassé les deux saisons.
Les surprises continuent cette semaine, avec un feuilleton ramadanesque dépassé de quelques vues au dernier moment hier par un article critiquant un épisode de The Rookie. J’imagine que la saison 3 est diffusée quelque part en ce moment, car ce n’est pas le même épisode que la semaine dernière. Cela continue de me faire culpabiliser en tout cas, il faut que je continue la saison 4.
Pour le reste, il y a moins de surprises : on retrouve des articles attendus pour ce classement, du bingo à l’article de définition, en passant comme d’habitude par Euphoria, qui n’est pas prête de quitter ce classement quand je vois le nombre de vues encore cette semaine. Merci aux fans de la série de contribuer au succès du blog 🙂
Station 19 – Avec trois articles publiés avant-hier concernant la série, il est assez peu surprenant de la retrouver ici – mais en même temps, la série-mère n’est pas dans le top avec le même nombre d’articles, donc. Deux saisons se hissent d’ailleurs au sommet du blog : la saison 3 continue d’avoir énormément de succès.
Euphoria – Comme je le disais juste au-dessus, la série n’est pas prête de faire ses adieux à cet article. La saison 2 continue d’attirer pas mal de monde, mais il faut bien reconnaître que même moi, j’ai relu un bout d’un de mes articles cette semaine, alors c’est sans surprise.
Into the Dark – Cela fait quelques semaines que je remarque que mes deux critiques de la série attirent à nouveau des vues sur le blog. Je suis bien incapable d’expliquer pourquoi, mais bon, je me fais tout de même le messager de cette information.
Et avant de partir, ne manquez pas…
beaucoup de cinéma encore cette semaine, mais avec surtout un film au centre de tout…
Salut les cinéphiles, En ce mercredi, Les Animaux Fantastiques : Les Secrets de Dumbledore sort au cinéma. Et si le titre nous confirme bien que cette nouvelle saga n’a quand même pas grand-chose à voir avec Newt Scamander/Norbert Dragonneau et tout à voir avec Dumbledore/Grindelwald, je dois bien vous annoncer tout de suite que j’ai adoré…
Aujourd’hui, je reviens vers vous pour vous parler d’un magazine que vous connaissez déjà de nom si vous suivez le blog depuis un moment. En effet, je viens vous présenter l’une des dernières sorties de la collection Pop Up ! des éditions Diverti, qui ont eu la gentillesse de me faire parvenir ce nouveau magazine la semaine dernière.
Pour son huitième numéro, cette collection revient une nouvelle fois sur les mondes magiques de Harry Potter et des Animaux fantastiques. C’est la bonne semaine pour vous en parler puisque le troisième volet des aventures de Newt est au cinéma en ce moment.
Pour rappel, à la sortie du deuxième film, le magazine avait déjà consacré un numéro complet aux aventures de ces deux héros de JK Rowling, dans la collection Tout Savoir, que j’adore tout particulièrement pour son habitude de fournir de petites encyclopédies sur tous les sujets. C’est également le cas avec la Collection Pop Up ! dont les numéros font eux aussi 244 pages, histoire d’avoir l’occasion de revenir sur les deux sagas.
J’avoue avoir eu une petite déception quand je me suis rendu compte que le magazine portait une nouvelle fois sur Harry Potter. J’aurais aimé 244 pages rien que sur Newt et ses acolytes, mais je me doute que ça serait un chouilla moins vendeur – et aussi plus compliqué d’avoir de quoi remplir 244 pages. De toute manière, j’écris ça parce que c’était mon premier instinct en voyant la couverture, mais la vérité, c’est que j’ai beaucoup apprécié également les pages consacrées aux huit films, parce qu’elles révèlent plein de petites informations sur les films. Rien de 100% inédit, mais une compilation d’infos que j’avais oubliées – ou que je ne savais pas forcément, d’ailleurs.
Une mine d’informations et de théories
Est-ce que ça vaut le coup si l’on a déjà le premier numéro ? Il y a quelques redites, évidemment, notamment dans les pages se consacrant aux personnages des onze films, mais je continue de penser que oui. Inévitablement, les informations sur les acteurs sont mises à jour et en plus, j’ai vu un certain nombre de films depuis la dernière fois.
Au-delà de ça, il y a des dossiers vraiment sympathiques dans le magazine, notamment sur JK Rowling avant le succès ou la PotterMania. Le dossier sur Les Secrets de Dumbledore est l’occasion de se replonger dans l’univers sans avoir à repayer une place de cinéma, tout en nous permettant aussi de découvrir quelques théories qui auraient pu être chouettes à l’écran – ou qui l’ont été ? Je vous laisse lire le magazine et voir le film pour le savoir.
Une autre page que j’adore ? Celle qui se consacre à faire un point sur la chronologie historique de ces deux univers. Bien sûr, JK Rowling avait affirmé vouloir s’écarter de l’univers Harry Potter et a pris des libertés sur les dates, mais plus on avance dans les films des Animaux fantastiques, plus on se retrouve avec une superposition des univers pour que tout se déroule selon la même chronologie. C’est donc plutôt intéressant de pouvoir tout remettre en place et de constater à quel point les événements vont finir par être simultanés – notamment la visite de Dumbledore dans l’orphelinat de Voldemort.
J’ai aimé aussi les pages sur les couvertures des différentes éditions Harry Potter à travers le monde ou sur l’éphémère Pottermore : dans les deux cas, c’était l’occasion de redécouvrir ce que je connaissais déjà, mais dans des mises en page nouvelles, avec plein d’anecdotes et d’informations croustillantes. C’est toujours ce que j’aime avec ces magazines : ils ont l’art de la mise en page et du détail, ça aide bien à se projeter. D’ailleurs, autant vous dire qu’il y a tout un dossier sur les lieux londoniens des tournages, et là aussi, je me suis projeté – de même que je me projetterais bien aux Universal Studios… J’ai découvert ainsi qu’une partie du Paris des années 30 devrait y atterrir d’ici quelques années.
Bref, une bonne lecture et un magazine auquel se référer en cas de doute sur quoique ce soit concernant cet univers… Disponible chez tous les marchands de journaux à 19€90.
On se retrouve aujourd’hui pour un article 500 mots qui va évoquer Les Animaux Fantastiques Les Secrets de Dumbledore (ce titre, sérieux, toujours plus long). Vous vous en doutez, ça va largement dépasser les 500 mots, d’ailleurs. Déjà hier, pour le résumé des premiers volets, je n’ai pas pu m’empêcher d’écrire 1000 mots, alors là…
Je reprends la forme de la liste parce que c’est toujours plus simple à écrire et que j’ai peur d’oublier des choses autrement – au moins, avec ce format, je peux ajouter au fur et à mesure. J’ai écrit tout un mémoire sur les listes, j’ai le droit. Bref, attention, il y aura en revanche beaucoup de spoilers ci-dessous !
Ce qui n’allait pas :
– La bande-annonce qui propose les derniers plans du film ??? Vraiment, je vous jure, ça n’a aucun sens de faire des bande-annonces comme ça.
– Les portoloins ne fonctionnent pas sur demande, bordel. Ils sont censés être programmés à des heures précises, pas s’activer quand on en a besoin ? Pourquoi les portoloins sont-ils traités de la même manière qu’un personnage qui transplane ? Pourquoi ça ne choque personne que Jacob sorte d’une cheminée fonctionnant à la poudre de cheminette après avoir utilisé un portoloin en disant qu’il est habitué ? WTF.
– Après un second volet qui tournait énormément autour de Leta Lestrange, celle-ci est complètement absente du film. Je sais bien qu’elle est morte et que ça peut donc paraître logique… mais elle aurait dû être présente pour le deuil de Theseus et de Newt ? Genre, j’adore les deux frères, mais elle est l’amour de la vie de ces deux-là et ils ne semblent pas particulièrement en deuil ? Certes, ils la mentionnent à un moment… mais ça semble être une histoire ancienne. Combien de temps s’est-il déroulé entre les deux films pour en arriver à une telle situation ?
– Par rapport aux livres Harry Potter, beaucoup de choses. Je sais bien que JK Rowling voulait que ces films soient une extension du Wizarding World et pas une séquelle ou une préquelle, m’enfin, si tu fais ça, tu laisses de côté les personnages de la saga principale. Sinon, ça n’a pas de sens ; et c’est ce qu’il se passe ici : on continue sur une McGonagall à l’âge assez flou et à l’omniprésence dérangeante pour Poudlard. Cela donne l’impression qu’elle et Dumbledore font partie des murs, et qu’il n’y a pas d’autres professeurs (Flitwick est pourtant plus vieux ?). Le pire de tout ? J’avais déjà tiqué à la fin du deux, mais là, on a quand même Jacob qui ENTRE à l’intérieur de Poudlard et parle aux élèves. Un moldu dans Poudlard ? Faudrait voir à pas abuser peut-être. J’imagine d’ici l’AVC d’Hermione si elle savait que JK Rowling trouve ça normal de nous montrer des personnages qui transplanent et des moldus dans Poudlard. Peut-on fournir un exemplaire de L’histoire de la magie à Rowling svp ? Parce que là, ce n’est plus une extension de l’univers, c’est une contradiction de l’univers.
– Une organisation internationale des sorciers ? OK, on sait que ça existe. Mais depuis quand a-t-on quelqu’un à sa tête, élu ? Genre, en sept tomes d’Harry Potter personne n’a songé bon d’organiser une telle élection ? Voldemort a convoité le Ministère, mais pas ça ? Bizarre, non ? Peut-être que la suite nous expliquera qu’ils ont perdu du pouvoir avec le temps, mais bizarre.
– Newt diffusé à travers le monde, mais loin d’être une star dans le monde de la magie quelques années plus tard, c’est très étonnant également. Pourquoi personne ne parle de Newt ou Jacob dans les livres ? Pourquoi personne ne fait appel à ces familles pour l’Ordre du Phénix ? Que sont devenus les Dragonneau ?
– Après, ce n’est rien à côté de Dumbledore ! On nous révèle ici qu’une créature magique l’a désigné comme un leader naturel pour le monde de la magie. C’est une créature rare et ça paraît un accomplissement suffisamment incroyable – surtout que retransmis à travers le monde ?? – pour figurer, au hasard, sur sa carte Chocogrenouille ? Ce sont des détails bien sûr, mais c’est frustrant.
– Beaucoup de blabla pour rien ? J’étais vraiment déçu : on nous fait tout un film sur les élections, avec la nécessité de voter… pour que le vote soit finalement à la clameur de la foule qui crie. Bon, l’élection est court-circuité par l’apparition d’un animal capable de départager les candidats, d’accord, mais de là à ce que tous les partisans politiques abandonnent leurs idéaux pour Grindelwald ? Qu’ils le laissent torturer un Moldu devant eux ? Que le monde entier reste impassible à la résurrection d’un animal-zombie ??? Déroutant. Dans le même genre, les partisans de Grindelwald disparaissent complètement sans qu’on ne les voie s’enfuir au moment de sa disgrâce. Etonnant.
– Jacob et Queenie se marient à la fin du film. C’est une scène mignonne et tout, je ne dis pas, mais c’est illégal ? Il aurait été bon de consacrer au moins une réplique pour nous expliquer comment le mariage était finalement possible aux Etats-Unis entre un No-Maj et une sorcière. Puis, Tina a toujours été présentée comme contre l’union de sa sœur à Jacob, mais là, elle débarque toute souriante au mariage ?
– Sinon, quel enfer : LA MAGIE N’ALLAIT PAS. Qu’est-ce que c’est que cette histoire de se battre dans un monde parallèle à travers une goutte d’eau et des vitres ? Autant j’ai adoré le sortilège qui enferme un type dans un mur (ça aurait été pratique parfois), autant je ne comprends pas le duel Credence/Dumbledore en plein centre-ville ou même Dumbledore/Grindelwald à la fin. Certes, c’est pratique de pouvoir détruire une ville et de nous dire ensuite que non, ça se passait dans une sorte de monde parallèle ; autant j’aimerais qu’on me l’explique. Hâte de lire le script (sortie prévue en juillet) pour savoir de quoi il en retourne ou, en tout cas, comment ce qu’on a vu est écrit pour, peut-être, comprendre un peu mieux.
Ce que j’aurais aimé voir :
Une petite réplique sur le changement de visage – on est dans le monde de la magie, ça se justifie tellement facile – aurait été bienvenue quand même !
– Des flashbacks. Enregistrez cet article quelque part, je ne dis JAMAIS ça. Je trouve simplement que JK Rowling s’en tire trop bien pour ne pas montrer le couple gay qui est pourtant au cœur de cette saga : Dumbledore et Grindelwald. C’était génial d’avoir ENFIN l’information révélée, mais du coup, ça manque parfois de réaction. Personne ne relève ou ne dit rien quand Dumbledore dit avoir été amoureux du mage noir ? Newt le sait déjà, allez savoir pourquoi, Theseus reste mono-expression et l’info finit par être noyée dans un flot d’autres émotions. Un peu dommage de ne pas en savoir plus sur ce couple… Et pas sûr que ça soit beaucoup plus développé par la suite dans les films suivants, s’ils voient finalement le jour. Concrètement, je ne sais pas si c’est tout à fait nécessaire au point où on en est (j’ai envie de les voir, mais l’histoire peut se suffire à elle-même).
Par contre, y a vraiment un problème avec les cheveux d’Ezra dans cette saga et JK Rowling veut nous faire passer un message sur les longs cheveux noirs à tendance gras pour créer des personnages ambivalents. Non ?
– Des flashbacks. Encore ? Il n’y a pas que Grindelwald et Albus qui sont mis de côté par le script ; il y a aussi Abelforth. Genre, qu’est-ce que c’est que cette information qu’il est tombé amoureux d’une fille ensuite bannie du village ? A priori, c’est une sorcière en plus, donc comment et pourquoi la bannir ? Et comment se retrouve-t-elle dans le bateau où se trouvait aussi Corvus Lestrange ? Albus dit à Credence qu’ils ignoraient son existence, mais ensuite Credence demande à son père s’il pensait à lui ? Comment la communication entre les miroirs a-t-elle pu se mettre en place ? Elle est très sympa, mais c’est étrange, non ? En fait, bon, soyons honnêtes, j’aurais aimé lire un livre. Une fois de plus, je trouve que les films donnent l’impression d’être une adaptation d’un roman, avec des coupes… sauf que ce n’est pas le cas.
– Plus de Tina ? Autant je ne suis pas pour le fait d’avoir des personnages exploités quand ils ne servent à rien, autant j’aurais aimé la voir un peu plus que trente secondes. L’excuse trouvée pour justifier au départ du film fonctionnait bien, mais bon, pour le reste… J’ai trouvé quelque peu abusé le fait qu’on puisse la voir observer la cérémonie politique sans pour autant s’en mêler. La voir débarquer avec la valise pendant la cérémonie aurait été bien plus fort comme image, et je ne peux m’empêcher de penser que ça a été envisagé un moment vu le montage qui est fait. L’actrice aurait eu un Covid assez violent, peut-être que tout s’explique.
– Le pacte du sang est brisé, mais l’explication me paraît assez fade. Cela n’aurait pris qu’une ligne de nous dire qu’il s’est brisé parce que Grindelwald s’attaquait au sang de Dumbledore. De toute manière, le fonctionnement du pacte reste trop flou : il s’attaque au bras de Dumbledore parce qu’il l’a sur lui… mais qu’en est-il de Grindelwald quand c’est comme ça ? Non, parce que bon, envoyer Credence tuer Dumbledore, c’est déjà vouloir s’attaquer à celui-ci, non ?
Ce qui allait :
– Le jeu des acteurs, évidemment, c’est toujours un plaisir de les retrouver – et le remplacement de Grindelwald, on s’y fait… même s’il n’est pas du tout annoncé dans le film, ce qui peut dérouter si on vit dans une grotte. Je veux dire, ça coûtait rien de redonner plus rapidement son nom dans la première scène.
– La musique est parfaitement exploitée tout au long du film et, bon, entendre les thèmes des Harry Potter quand on revient à Poudlard, ça fonctionne toujours aussi bien. Revenir à Poudlard aussi (dire que j’ai marché dans cette Grande Salle !). Ceci étant dit, c’est bien la seule réussite technique du film : pour tout le reste, on est sur un film assez peu ambitieux dans les techniques filmiques.
– Le rythme du film : on sent que JK Rowling n’est plus seule à l’écriture. Sa plume est toujours là, on l’entend dans les répliques, vraiment, mais on a enfin affaire à un film qui paraît moins être à « chapitre », de manière hachée, et plus à un film fluide, avec des transitions réussies entre les différentes parties. Cela le rend beaucoup plus agréable à regarder.
– La scène où l’on retrouve Newt pour la première fois est géniale – et c’est à peu près ce que j’en attendais quand on m’a annoncé une trilogie sur ce personnage. J’aimerais avoir plus de scènes comme celle-ci, même si dans ce film encore, les animaux fantastiques sont suffisamment présents pour que l’on voit Newt en tant que Magizoologist un certain nombre de fois. Et puis, cette petite danse avec son frère pour éviter de se faire bouffer, c’était assez magique tout de même.
– Le point précédent me fait penser que ce qui m’a beaucoup plu, c’était l’humour. Il passe très bien, avec les bonnes doses à chaque fois, que ça vienne de Newt ou de Jacob, j’ai bien ri.
– Nous avons affaire à un film à message, et c’est une bonne chose : les répliques de Dumbledore sont tout de même un vrai plus, avec une valeur ajoutée non négligeable en période électorale. Bon, bien sûr, c’est sans surprise et ça surfe sur les mêmes valeurs que ce que pouvait proposer la saga d’origine, mais je n’en demande pas plus de toute manière !
– J’ai longtemps parlé des incohérences entre les films et les livres d’origine, mais tout de même, cette nouvelle saga reste bien cohérente d’un film à l’autre. De même, JK Rowlilng répare un certain nombre de problèmes de cohérence du deuxième film, notamment en ce qui concerne le personnage de Credence/Aurelius Dumbledore. Je suis bien content d’apprendre qu’il n’est pas un énième frère caché ; je suis content de voir Dumbledore assumer qu’il était amoureux et je suis content de voir une scène où Dumbledore évoque directement ce qui est arrivé à Ariana… Cela reste des secrets de polichinelle par contre : il y a bien longtemps qu’on connaissait ses secrets et sa tendance à se mêler de géopolitique dans l’ombre.
– Certains détails passent inaperçus, mais j’aime ce genre de clin d’œil : le sort qui multiplie les objets comme dans Gringotts, le livre préféré d’Hagrid qui s’en prend à quelques sympathisants de Grindelwald, l’élève roux dans Poudlard qui est probablement un ancêtre Weasley ou l’évident match de Quidditch faisant référence à Harry et Draco, ça m’a fait sourire. Rien d’exceptionnel ou crédible, mais plaisant.
– Le personnage de Jacob est génial, et je l’aime beaucoup. Ce n’était pas une surprise, mais je voulais le dire. Le peu que j’avais aperçu avant le film était la baguette qu’on lui donne et qui m’avait fait péter un câble dans un cinéma avant un film qui n’avait rien à voir. J’aime finalement beaucoup l’idée d’une baguette sans cœur, pour simplement faire illusion et tromper certaines défenses magiques en faisant passer pour Jacob pour un sorcier. Cela nous montre aussi que Dumbledore est vraiment cinglé à laisser un Moldu prendre tant de risques.
-J’étais plus surpris par la présence de Theseus, que j’ai adoré cette fois-ci, ou par Lally qui trouve très vite sa place dans l’équipe. D’ailleurs, je tiens à préciser que je n’ai pas fait le rapprochement, mais Lally avait déjà un rôle très secondaire dans le 2 : elle demandait à Nicolas Flamel d’aller au Père Lachaise. Non, vraiment, ce deuxième volet est super loin ! Et les personnages de ce film sont super sympathiques, ça donne envie de retourner le voir pour passer plus de temps avec eux (à part peut-être l’assistante, parce que j’ai trop de peine pour elle). On note aussi qu’ils s’inscrivent bien dans un contexte historique compliqué, car on s’approche de plus en plus de la seconde guerre mondiale (prévue pour être la conclusion de la saga, avec Grindelwald arrêté en 45 par Dumbledore dans les livres – mais eh, faut se détacher des livres parait-il !).
– De même, l’utilisation des animaux fantastiques m’a paru plus convaincante dans ce film. Peut-être que c’est parce qu’on les connaît déjà et qu’on voit certains trucs arriver (genre Pickett qui va sortir de sa cellule ou le Niffleur – il s’appelle Teddy ! – qui préfère attraper les pièces), mais j’ai beaucoup aimé.
En ce mercredi, Les Animaux Fantastiques : Les Secrets de Dumbledore sort au cinéma.
Et si le titre nous confirme bien que cette nouvelle saga n’a quand même pas grand-chose à voir avec Newt Scamander/Norbert Dragonneau et tout à voir avec Dumbledore/Grindelwald, je dois bien vous annoncer tout de suite que j’ai adoré ce troisième volet.
Je nuance immédiatement : il est meilleur que les deux premiers, mais tout de même plein d’innombrables défauts, à commencer par un manque de cohérence avec le matériel d’origine, la saga Harry Potter.
Vous passerez quand même un bon moment en allant le voir… si vous vous souvenez des premiers.
Des reports incessants
Et là, ça commence à blesser. Alors que les films devaient sortir à deux ans d’écart, cela fait quasiment quatre ans que Les Crimes de Grindelwald a été diffusé en salle. Bien sûr, il y a de bonnes excuses (ou pas) pour cela : le covid, principalement, mais aussi le scénariste des films Harry Potter embauché pour aider JK Rowling à écrire un film plutôt qu’un roman (un gros problème de rythme dans les premiers), les propos transphobes de JK Rowling, les acteurs du film qui critiquent ces problèmes et enfin les scandales autour de Johnny Depp, qui a finalement perdu le rôle de Grindelwald.
L’ironie du sort veut que son procès pour diffamation contre Amber Heard commence au moment de la sortie de ce troisième film… mais bon, il était peut-être temps d’arrêter de décaler la sortie.
Toujours est-il qu’au milieu de tout ça, vous êtes peut-être perdus et avez besoin d’un résumé pour vous rappeler où on en était, surtout que vous allez probablement lire que ce troisième volet est meilleur, donnant envie de s’y remettre.
Voilà donc dans cet article les informations essentielles dont il faut se souvenir, personnage par personnage, point par point ! Je regrette de ne pas l’avoir écrit avant : hier soir, juste avant le début du film, les gens derrière moi m’ont demandé un récap… J’ai fait le brouillon de l’article dans ma tête comme ça, mais c’est frustrant de ne pas avoir fait ma pub. N’hésitez pas à la faire pour moi, vous me connaissez :’)
Le résumé par personnage
– Newt/Norbert est magizoologiste, c’est-à-dire qu’il s’occupe d’animaux fantastiques, les étudie et écrit des livres sur eux. Il s’est fait une bonne réputation grâce à son dernier bouquin. Proche de Dumbledore, il est embarqué par celui-ci dans une mission qui le rapproche sans cesse de la lutte contre Grindelwald. Il emmène avec lui ses animaux fantastiques dans sa valise magique qui ne le quitte jamais, à commencer par le Niffleur (un animal attiré par l’or) et Pickett (un Botruc, sorte de brindille connue pour être capable de crocheter les serrures)… mais il embarque aussi parfois son frère, Thésée/Theseus, avec qui il a une relation complexe (on en reparle plus bas), et Jacob, son… meilleur ami ?
– Jacob est un moldu qui n’avait rien demandé (à part ouvrir sa boulangerie) mais s’est retrouvé embarqué par Newt dans une chasse aux animaux fantastiques en plein New-York. Cela lui permet de faire la rencontre de Queenie, dont il tombe amoureux très rapidement. L’amour entre sorcière et moldu est toutefois interdit aux Etats-Unis, ce qui pose problème pour leur couple.
Bien sûr, l’acteur a changé pour ce troisième volet, et c’est un peu dommage que rien ne soit envisagé pour expliquer ce changement de visage dans les films.
– Queenie est une sorcière legilimens : elle est capable de lire les pensées des autres, ce qui lui donne un côté loufoque et une réputation de folle qui peut souvent la blesser. Malgré sa capacité à lire les pensées, elle se laisse convaincre par le discours de Grindelwald : celui-ci jure qu’il ne veut pas de mal et n’a que des bonnes intentions. Il insiste notamment sur le fait qu’il souhaite la paix et l’amour, ce que les Moldus ne peuvent permettre : dans Les Crimes de Grindelwald, il utilise sa capacité à voir des images de l’avenir pour parler de bombes nucléaires et de la folie des Moldus. C’était là toute la force du film : son discours d’extrême était parfaitement rôdé.
– Grindelwald est donc plutôt en position de force au début du troisième film. Il est toujours recherché internationalement comme criminel et meurtrier, bien sûr, mais il a de plus en plus d’adeptes prêts à tout pour lui. Parmi ceux-ci, il y a Credence/Croyance.
– Ce dernier décide en effet de laisser de côté Nagini (qui est une Maledictus destinée à se transformer définitivement en serpent… de Voldemort) et Paris, afin de faire confiance à Grindelwald, qui s’occupe à nouveau de lui. Grindelwald y voit son intérêt : il affirme à Credence qu’il est Aurelius, le frère caché d’Albus Dumbledore, puisque le phénix de la famille Dumbledore est venu à lui.
– Si ça intéresse tant Grindelwald, c’est aussi parce qu’il souhaite que Credence tue Dumbledore. Le mage noir ne peut en effet s’en charger lui-même : il a passé un pacte de sang avec Dumbledore, de manière à s’assurer protection mutuelle. Quand ils étaient jeunes, ils étaient en effet des amis très, très proches (bon, JK Rowling a dit qu’ils étaient amoureux, hein, mais elle peine à nous le montrer dans les deux premiers films…) et ont passé un pacte, contenu à présent dans un collier. Credence, lui, a les pouvoirs de tuer Dumbledore : c’est l’un des plus vieux Obscurial connu dans le monde de la magie – un Obscurial étant une manifestation magique des pouvoirs d’un sorcier les ayant réprimés trop longtemps, une sorte de jumeau maléfique destructeur et tuant son hôte.
– Credence était également proche de Tina, qui l’avait pris en affection lorsqu’il était dans un orphelinat anti-sorciers… Mais bon, ça n’aura pas tellement pas d’impact pour la suite.
Voilà pour le tour des principales choses à se rappeler avant ce troisième film, je pense. Bien sûr, je laisse de côté des aspects importants, mais bon, c’est à peu près tout ce qui me vient comme essentiel à la compréhension des Secrets de Dumbledore.
J’y ajoute tout de même le mystère qui était au cœur du deux : celui de la famille Lestrange. Leta Lestrange, grand-tante (par alliance) de Bellatrix (Black, avant de se marier à un Lestrange), mais surtout amour de jeunesse de Newt et fiancée de Thésée (je vous avais bien dit qu’ils avaient une relation complexe un peu), a ainsi révélé qu’elle avait tué par accident son frère, Corvus, en l’échangeant dans un bateau en direction des Etats-Unis avec… Credence. Oui, un Dumbledore et un Lestrange auraient dû arriver le même jour aux Etats-Unis, croyez-y ou non. Son grand demi-frère, Yusuf Kama, semble la croire et comprend qu’il ne peut plus venger sa mère en tuant Corvus (pour blesser son père). Leta, elle, se sacrifie pour permettre à Newt et Thésée de s’enfuir face à Grindelwald, leur adressant un dernier « Je t’aime » (mais à qui parlait-elle ? Mystère).
D’autres choses pourraient aussi être ajoutées à ce résumé, notamment en ce qui concerne les livres et l’histoire familiale de Dumbledore qui a aussi une sœur, Ariana, morte très jeune… mais c’est réexpliqué dans le film, ne vous inquiétez pas, et je trouve que cet article est déjà bien long !