Les stats de la saison 2017-18

Salut les sériephiles,

Une fois n’est pas coutume, on se retrouve aujourd’hui pour parler de 2018, et plus précisément de la saison 2017-18. Lorsque j’ai rédigé le top 70, j’ai fini par quelques statistiques d’ordre général et je pensais que ce serait bien suffisant comme ça. Finalement, cette semaine, Ludo s’est prêté au jeu des statistiques et m’a demandé de lui faire quelques graphiques et calculs de pourcentages sur ses lectures et ses visionnages de séries sur l’année. Par conséquent, je me suis rappelé que j’étais curieux et que c’était fun de tout chiffrer… C’est pour cela qu’après lui avoir envoyé ses graphiques, je me suis mis à faire les miens. Et tant qu’à faire, autant vous les partager, parce que ça fait un article que j’aime bien lire ailleurs moi, donc peut-être que vous aussi vous aimerez.

Toutes les statistiques présentes dans cet article couvrent la période de septembre 2017 à août 2018, grosso modo. Non, je n’ai pas fait sur l’année car en fait, je n’ai pas de liste à l’année, je procède par saison dans mes décomptes – et puis, je suis prof, alors le début d’année, c’est en septembre, sérieux, pourquoi on fait pas le réveillon le 31 août hein ?

01.jpg

C’est simple, ces stats couvrent tout ce qu’il y a dans le top 70 et que j’ai terminé (pas les dernières places de ce top donc) ! Commençons par le graphique le plus déprimant car cela faisait longtemps que ça ne m’était plus arrivé : seules 59% de mes séries ont été renouvelées. Je sais, vous allez me dire que c’est beaucoup, mais non, parce que ça en laisse 37% d’annulées ou de définitivement terminées, et c’est ça qui est énorme. Je m’en suis bien rendu compte en cours d’année, et surtout cet été, mais je trouve ça triste tant d’histoires qui se terminent… En plus, la relève n’est pas assurée pour l’instant, il y a peu de saisons 1 que j’ai vraiment appréciées l’an dernier, et c’est pire cette année !

02.jpg

Du côté de la durée des épisodes, il n’y a que peu de surprise avec plus de 50% de ce que je regarde calibré sur le format 42 minutes. Je blague parfois en disant que ma vie est rythmée par des tranches de 45 minutes, mais je ne blague qu’à peine je crois. Et après, j’ai du mal à caser les 24% de séries que je regarde et qui font plus de 42 minutes…

En revanche, le graphique que je préfère (mais qui prend un temps fou à concevoir), c’est celui des chaînes de mes séries. Je sais, je sais, Seriesdom pourrait me le faire, mais comme je mets toujours trois plombes à y écrire ce que j’ai vu, ce n’est pas efficace : il y a des épisodes vus en 2017 comptabilisés sur 2018 ; et il y en aura de 2018 sur 2019, et donc ça ne marche pas.

03.jpg

Qu’à cela ne tienne, je me le suis fait manuellement. Sans la moindre surprise, ABC reste la chaîne dont j’ai regardé le plus de choses l’an dernier ; et en même temps, je crois que j’ai testé 90% de ses nouveautés – allant même jusqu’au bout de Ten Days in the Valley. J’étais persuadé que Netflix serait dans le mal sur la saison, car j’avais l’impression de ne pas rentabiliser mon abonnement.

Finalement, 13% des séries que je regarde sont dessus – et ça ne prend même pas en compte l’Arrowverse, ou The Good Place que j’ai laissé dans les stats de NBC. Mon impression vient surtout du fait que sur Netflix, je suis poussé à consommer rapidement les épisodes, donc je n’y passe pas de temps que ça. Et puis aussi, 13%, ça m’en laisse 87 ailleurs, hein. Mon autre surprise a été de retrouver la Fox en 3e position… Avec toutes les annulations subies en mai, je doute que ce soit encore le cas l’an prochain. Pour moi, la 3e position aurait dû logiquement aller à Syfy que j’ai l’impression de regarder énormément. Comme quoi, les intuitions sont parfois faussées.

Dans le même genre, je n’aurais pas instinctivement pensé que je regardais autant de séries sur la CW que sur AMC : j’ai parfois été en overdose de CW… alors qu’en fait, pas du tout. C’est l’effet niaiserie de Supergirl qui m’a influencé, ça, à tous les coups ; et une fois de plus, mon pseudo-rattrapage de l’Arrowverse n’est pas pris en compte non plus. Et puis, cette saison était aussi la première où je n’ai pas été hyper sérieux dans mes visionnages. Jusque-là, il n’y avait pas grand-chose dans ma liste d’attente TVtime, mais cette année, je me suis laissé déborder comme tout le monde… et je n’ai pas terminé 22% des saisons commencées (ça ne compte donc même pas celles que je n’ai pas entamées) :

04.jpg

Tristesse ! Pour m’en remettre, je vous propose de vite enchaîner sur le dernier graphique de cet article, parce qu’il me fait énormément rire pour son égalité parfaite en première place ; ça me paraît improbable et pourtant, je vous promets que je n’ai pas fait exprès :

05.jpg

Là aussi, il y a une surprise : j’étais sûr d’avoir regardé beaucoup moins de comédies cette année, surtout qu’il y en a un paquet que je n’ai pas terminé. Et pourtant, 27%, c’est loin d’être minime. Comme quoi ! Pour le reste de ce graphique, je dois dire que je m’y attendais : oui, la SF a une place de choix dans mes visionnages, rien de nouveau sous le soleil.

Voilà donc pour cette saison. Si ABC est grande première de ces stats, je pense que l’an prochain ira néanmoins à Netflix, car avec le Challenge Séries, je vais rajouter pas mal de saisons du géant du streaming. Et puis, comme je disais plus haut, il y a peu de nouveautés qui m’attirent pour l’instant, et les annulations de séries viennent surtout des networks (merci la Fox). Autrement dit : moins de networks, plus de Network. C’est la vie !

Une dernière stats pour le fun : 6% de ce que j’ai regardé a été produit par une chaîne française. Pas si mal par rapport à d’habitude où ça ne dépasse pas les 5%…

La performance de la semaine #1 : Penn Badgley (You)

Salut les sériephiles,

Je vous l’annonçais en milieu de semaine, ma panne d’inspiration me poussait à vouloir réinventer certains concepts du blog et histoire de dire que je n’ai pas rien fait hier, disons que j’ai au moins réfléchi à ce quelques petites choses que je pouvais (re)mettre en place pour casser quelque peu la routine déjà installée… pour mieux en installer une nouvelle, puisque j’ai déjà en tête les titres des articles jusqu’au 1er octobre – et que ça a tendance à changer du jour au lendemain quand une news tombe. Bref, fini le manque d’inspiration !

Et bonjour à la nouvelle routine dominicale qui voit renaître une catégorie que j’aimais bien dans l’une des nombreuses formules hebdomaires qu’a connu le blog (« à la semaine ») en… 2016 (!) :la performance de la semaine.

Related image

Kézako ? C’est assez simple, en quelques mots, je reviens sur un acteur ou une actrice qui m’a particulièrement marqué au cours de la semaine. Histoire de m’assurer d’avoir toujours quelque chose à dire, je tiens à préciser tout de suite que je n’exclus pas d’aller piocher dans des rewatchs, dans des films, dans des épisodes qui ne sont pas récents, etc. Et avec ça, j’aurais normalement de quoi faire. Maintenant que cette introduction à rallonge est passée, mon coup de cœur de la semaine va à… Penn Badgley ! Qui ça ?

Image result for penn badgley You

Son interprétation dans You (dont le titre français sera « Parfaite ») m’a tout simplement bluffé, parce qu’elle est aux antipodes de ce qu’il faisait dans Gossip Girl. Et je ne l’ai connu que pour le rôle de Dan Humphrey, moi, ce (faux) timide mal dans sa peau et (faux) pauvre qu’on a découvert totalement amoureux de la belle Serena. C’est une présentation rapide et sommaire du Dan de la saison 1, mais en fait, j’ai l’impression que le personnage en est souvent revenu à cet état initial, donc l’acteur tournait en rond. Rassurons-nous, si j’en parle aujourd’hui, c’est qu’il est loin le temps où Dan n’était qu’un petit écrivain de pacotille. En effet, l’acteur vient de dévoiler une toute nouvelle facette de sa personnalité.

C’est assez fascinant de voir comment le rôle dans You lui va à merveille – fascinant autant qu’inquiétant en fait. Je pense que je ne suis pas le seul à le penser quand je constate le succès qu’a connu l’article sur la critique de cet épisode (on en reparlera demain dans les statistiques). Ce qui fonctionne le mieux dans ce rôle ? Le sourire en coin de Penn Badgley. Ah, il va finir par me faire m’inquiéter des fossettes que j’aime normalement tant.

Image result for penn badgley You
C’est terrifiant, non ?

Soyons clairs : la série repose en grande partie sur la justesse de son interprétation. Sans elle, on ne verrait plus que les grosses incohérences (ces fenêtres sans rideaux, sérieusement ?) et on serait beaucoup moins convaincu. Oui, mais voilà, il a une alchimie parfaite avec l’actrice incarnant Beck et il parvient également à avoir un regard qui change du tout au tout en quelques secondes. Du regard amoureux au regard de psychopathe, il n’y a apparemment qu’une toute petite étape à franchir et il le fait sans difficulté (il n’y a qu’à voir ci-dessus), ce qui lui vaut bien de remporter cette performance de la semaine. L’acteur revient de loin, car je l’ai souvent vu comme plutôt médiocre – il ne me transcendait pas des masses dans la série de la CW.

Image result for penn badgley You
J’adorais Dan, hein, mais le personnage était quand même hyper plat et redondant.

Ce nouveau rôle me fait totalement changé d’avis sur lui, et rien que pour ça, Penn Badgley méritait bien un article rien que pour lui. En plus, mon choix était extrêmement facile comme je n’ai pas vu beaucoup d’épisodes cette semaine, il s’est démarqué de manière évidente.

P.S : il est tout aussi évident que le but est également de varier autant que possible les acteurs et les séries qui seront proposés dans ces articles « performance »… et d’ailleurs, n’hésitez pas à suivre le mouvement et proposer vous aussi des articles de ce type ou un choix différents dans les commentaires. J’adore débattre séries, vous le savez maintenant !

Unreal – S04E05-08

Épisode 5 – No Limit – 20/20
Le guilty pleasure devient simplement guilty à ce stade, puisqu’on nous demande d’accrocher à des personnages qui sont devenus des monstres plus qu’autre chose. Oui, la série n’a plus de limite dans cet épisode, et c’était déjà le cas dans l’épisode d’avant. C’est à en avoir les tripes retournées, c’est horrible de suivre l’évolution de certains personnages et cette fois, il devient évident que les scénaristes n’ont plus tellement envie de se diriger vers un happy end. Wow.

Saison 4


Spoilers

05

He raped you, just say it, you coward !

Me voici donc de retour pour terminer cette saison, cette série et faire en sorte de peut-être me valider le niveau basique du Week-end en séries, même si c’est peu probable que ça passe avant minuit. On peut rêver. Rachel aussi rêvait, et pourtant, elle a réussit à se réveiller dans le lit d’August malgré tout. Elle parvient même à le convaincre que de toute manière Quinn n’aura pas son bébé… terminant la conversation bien vite en utilisant sa bouche pour faire autre chose que parler.

Quinn se retrouve avec Chetty, le fils de Chet dans les pattes. Elle n’en veut pas sur le plateau pour l’une des plus grosses journées de travail : Rachel a invité une psy particulière pour la confrontation Maya/Roger qui promet. Une psy particulière ? Faith, bien sûr ! Elle a bien vieilli quand même, et elle a désormais une femme, un job stable et une haine de Quinn qu’elle n’hésite pas à afficher comme elle peut.

La présence de Chet Jr sur le plateau ? Facile : c’est Rachel qui a organisé ça en payant l’ex de Chet. Son but ? Prouver à Quinn qu’elle a raison et qu’elle ferait mieux d’avorter ! Et dire que Faith est en train de la remercier de l’avoir si bien produite, avec respect et en restant à son écoute tout du long. Quinn se laisse manipuler sans même s’en rendre compte, embauchant à l’arrache une nourrice.

Rodrigo vient voir Tommy pour lui dire d’arrêter de convaincre Noelle d’être si dure à avoir. Et en même temps, c’est facile de ne plus avoir à faire quoique ce soit quand l’épreuve du jour est sur l’honnêteté et consiste à balancer des œufs sur les candidates en fonction des réponses des prétendants. C’est absolument horrible comme épreuve, et c’est Maya qui s’en prend plein la tronche. Et pourtant, c’est Candy qui se fait virer à péter un câble contre la production quand elle comprend ce qui est en train de se passer.

De son côté, Tommy comprend que Rachel est de nouveau en couple avec August, et il est clairement jaloux. Il le fait savoir à Rachel qui n’a pas tout à fait le temps de s’occuper de lui, comme Quinn n’a pas le temps de s’occuper de Chet Jr. Chet passe l’épisode à s’occuper de son fils et il force Quinn à faire de même, y compris quand elle ne veut pas parce qu’elle préfère voir LA scène de la saison où Maya va enfin dire la vérité.

LA scène tourne à la catastrophe, quand Roger s’en sort beaucoup trop bien avec des arguments qui semblent tenir la route et font de Maya une menteuse à la télévision. La pauvre. Même les autres participantes ne la croient pas, pensant qu’elle a juste trompé Adam, c’est dire. Heureusement pour elle, elle a Faith avec elle, et aussi, de manière plus inattendue, Jay. Celui-ci prévient Faith que personne ne s’occupe vraiment de Maya, et Faith tombe immédiatement sur Rachel, parce qu’elle comprend que ce n’est pas Quinn le monstre cette saison.

Et elle a de bons arguments envers Rachel qui ne les entend pas : au contraire, elle manipule Faith aussi pour lui faire croire qu’elle va s’excuser auprès de Maya alors qu’elle va juste donner une raison de rester à Maya en la traitant de menteuse si elle s’enfuit. Ensuite, elle a la bonne idée d’aller faire boire Noelle beaucoup trop pour son bien, puis de convaincre Roger de foncer avec elle, puis de draguer Rodrigo pour énerver Noelle… Et la convaincre d’aller voir Rodrigo.

Franchement, tout ç va beaucoup trop loin : elle profite d’un festival organisé par Tommy pour faire en sorte que Noelle soit violée, yep. Et Maya le voit bien, et c’est trop tard pour elle. En parallèle, ils ont aussi fait en sorte d’avoir une naissance sur le plateau, celle de la femme de l’ex technicien, Dan, draguant Rachel en saison 3 – et elle en est à son troisième. Merveilleux, pas vrai ? NON.

Pendant l’épisode, Quinn pète un câble sur les pleurs de Chet Jr. qu’elle n’arrête pas d’entendre, parce que la nourrice veut le laisser pleurer pour qu’il grandisse. Chet, lui, en profite pour filmer son fils avec lui et avoir une vidéo au top pour le juge qui lui accordera peut-être la garde grâce à ça et grâce à une aide de Rachel, dont il a compris qu’elle était derrière tout ça.

Le pire reste à venir pour l’épisode : alors que Quinn est occupée avec l’accouchement et Chet Jr, Rachel part vraiment en vrille et laisse Roger être à deux doigts de violer Noelle, déjà inconsciente avec tout ce qu’elle a bu. Maya intervient heureusement au dernier moment, et elle a un couteau, dont elle se sert pour attaquer Roger juste avant qu’il ne viole Noelle. Rachel est heureuse d’avoir enfin eu LE moment de Maya qu’elle voulait, où Maya reprend tout son pouvoir, mais cette fois, elle a été beaucoup, beaucoup trop loin ; au point que même Quinn ne peut approuver ou la reconnaître.

Et cette fois, il faut bien avouer que la série a été loin, peut-être trop loin. Difficile de détacher le regard de l’écran, et pourtant, la tension est tellement montée, ils ont été tellement plus loin que d’habitude cette saison ; ils sont devenus des monstres pour le plaisir d’être des monstres. Rachel est un monstre, Tommy trouve ça excitant, Quinn, Chet et Jay sont de plus en plus outrés. Et à vrai dire, moi aussi ; parce qu’on touche à des scènes véritablement choquantes, pour le plaisir de faire des scènes choquantes. Quelle morale tirer de tout ça ?


Épisode 6 – Tilt – 16/20
Manipuler des candidats, c’est une chose. Créer la vérité pour faire de l’audience, c’en est une autre. Oui, mais quand tout va trop loin, ça va trop loin, et Everlasting ne dira pas le contraire. Cet épisode part dans tous les sens, mais jamais dans le bon – jamais dans celui que je veux voir en tout cas. Une fois la limite franchie, il faut savoir faire demi-tour et ce n’est pas encore le cas.

Saison 4


06

After everything you’ve done ?

Comment ne pas enchaîner après l’épisode précédent ? Les scénaristes enchaînent sans problème sur les secours, l’évacuation des autres candidats vers un bar et Quinn forcée de payer la police pour calmer le jeu et la presse. Quinn ne veut absolument pas que l’histoire de Noelle soit connue des autres. Elle refuse d’en faire un épisode – et cette fois, Rachel refuse de se laisser faire. Elle demande donc directement l’accord à Fiona.

Jay essaye lui aussi de faire en sorte que Noelle ne reste pas muette, et Quinn compte là-dessus pour s’en sortir de cette situation embarrassante. Elle compte sur lui pour aller voir Fiona et dire toute la vérité, même si c’est fini pour Rachel.

L’avenir de l’émission est compromis et Quinn n’a pas tort de faire en sorte que l’histoire soit aussi peu connue que possible. Chet apprend de l’avocat de Roger que celui-ci compte bien leur faire un procès, Maya se retrouve en prison et Rachel est fière de dire à Jay qu’elle déculpabilise totalement puisque Maya et Jay sont restés en sachant très bien ce qui les attendait. Et elle est toujours aussi confiante en elle.

Pourtant, Jay fait ce que Quinn voulait qu’il fasse : il ne voit aucun regret en Rachel, alors il va la balancer auprès de Fiona. Madison est immédiatement au courant, et elle prévient Tommy qui fait (mal) semblant de s’inquiéter… alors qu’il est avec Rachel et organise le tout. Le but ? Que le viol soit rendu aussi public que possible : Rachel appelle donc la presse.

Il n’en faut pas beaucoup plus pour que tous les candidats soient au courant : Candi a toujours son portable et Twitter est immédiatement sur le sujet. Les candidats refusent donc de tourner la suite de l’émission tant qu’on ne leur dit pas toute la vérité. Rodrigo s’inquiète évidemment pour Noelle et celle-ci finit en larmes quand elle le voit s’inquiéter pour lui.

De son côté, Quinn est confrontée à la presse, comprenant que Jay a fait ce qu’elle lui avait demandé et que ce n’était pas une bonne idée. Même Coco la lâche : effrayée de voir toutes les blessures sur l’émission, elle dit carrément ne plus vouloir être dans une autre émission de télé-réalité. Quinn lui propose donc de transformer l’émission en série… à la condition qu’elle réussisse à faire des autres de bons candidats acceptant de travailler.

Rachel, elle, avoue une partie de la vérité à August – sur le viol de Maya à l’époque en tout cas, et sur sa culpabilité de l’avoir ramenée. De son côté, Chet amène Chet Jr. dans une suite d’hôtel où l’attend une prostituée. Son but ? La faire parler. La prostituée a en effet eu affaire à l’avocat de Roger et a une jolie vidéo avec lui. Affaire réglée.

Tout cela mène à une réunion de toute la production avec Fiona et Madison où Rachel montre la version truquée de ce qu’il s’est passé la veille au soir. Il n’en faut pas plus pour que Quinn se grille et révèle qu’elle était au courant de ce qu’il s’était passé, risquant donc de mettre un terme à l’émission. Et voilà comment Rachel produit le plus gros épisode d’Everlasting : en produisant Quinn elle-même pour qu’elle se grille et soit finalement forcée de laisser Rachel diffuser sa version de l’émission, parce que c’est celle qui protège le mieux la chaîne.

Tommy réussit à garder le contrôle de Madison, et il continue de manipuler cette pauvre Madison qui finit bien mal la série à rester aussi crédule qu’à ses débuts. C’est pourtant Rachel qu’il amène en rencard dans un bar où tout le monde regarde Everlasting et en fait un jeu d’alcool. C’est la première fois qu’on voit autant d’un épisode d’Everlasting, et c’est plutôt bien foutu. Evidemment, l’émission est un véritable succès, même si ça fait de Maya la folle qui s’en est prise à Roger comme si de rien n’était.

Pour une fois, c’est Quinn qui a le plus de remords et demande à démissionner de la télé-réalité pour faire du scripté. Rachel elle-même finit par comprendre ce qu’elle fait, et il était temps. Quand elle entend tout un bar réclamer que Maya soit enfermée, elle culpabilise et elle se rend vomir, à la Madison en saison 1, alors que Tommy est juste fout d’elle.

Le lendemain, August croit encore que Rachel est une bonne personne et la félicite pour son travail, alors que Fiona vient se réjouir des audiences exceptionnelles. Certes, ce n’est pas génial de faire de Maya une tarée quand elle est clairement la victime de l’histoire, mais si Quinn a vraiment quelque chose à reprocher à Rachel, eh bien, elle n’a qu’à la virer.

La tendance se renverse complétement pour Rachel quand August apprend qu’elle a aussi eu une relation avec Jack et qu’il la voit avec Rodrigo. Pour se consoler, August se précipite auprès de Coco qui est bien heureuse de le récupérer dans son lit.

Quinn convoque Rachel dans son bureau pour lui rappeler qu’elle a une conscience et que sa teinture n’y changera pas grand-chose. Touchée, elle s’enfuit pour proposer à Tommy un rencard durant le week-end, mais celui-ci est censé être occupé avec Madison… Ils finissent donc rapidement à l’arrière d’une voiture.

Quant à Maya, on ne la voit pas de l’épisode. Noelle semble OK avec sa fausse confession disant qu’elle était avec Roger, Roger s’en sort avec un pénis endommagé mais une réputation à peu près intacte et Jay ne dit plus rien. Pourtant, cette fois, son amitié avec Rachel est morte de chez morte, parce qu’il l’a vu dire à Noelle qu’elle passerait pour la garce de l’histoire et non pour une victime. Le pire, c’est que les arguments de Rachel semblent bons…


Épisode 7 – Bluff – 17/20
Le soleil brille toujours aussi peu sur Everlasting et cette série va finir par me rendre dépressif à force de mettre autant en avant des personnages si dépressifs. Cela dit, c’est un peu ce qu’on veut voir, c’est ce qu’on nous vend depuis le début de la série, et on est toujours là. Rien ne me force à rester, mais bon, à un épisode de la fin, autant rester, pas vrai ?

Saison 4


07

For real, dude, she quit.

L’avant-dernier épisode de la série commence par un rencard Rachel/Tommy et une Noelle rongée par la culpabilité d’avoir menti sur ce qui est arrivé la nuit de son agression sexuelle. Rachel semble très heureuse de son week-end à la neige avec son nouveau mec, et Quinn n’est pas moins rongée que Noelle. Le contraste est frappant, mais Rachel ignore vraiment ses regrets… jusqu’à ce qu’elle perde une mèche complète de cheveux, sans que Tommy ne s’en rende compte. Oh ?

Noelle ne dort pas de la nuit, et Quinn non plus. Jay voudrait s’occuper de Noelle, mais il a aussi Passport to Dance. Ainsi donc, Alexis va de nouveau bien, alors que Coco est passée à son émission scriptée qui commencera le lendemain. Beaucoup trop de programmes en parallèle, faites-moi des spin-offs ! Noelle se confie à Jay autant qu’elle peut, mais Sofia ne la laisse pas faire, parce qu’elle veut garder son producteur pour elle.

De retour de son week-end, Rachel ne s’inquiète toujours pas pour Noelle et apprend en pleine réunion qu’August est désormais avec Coco. Par chance pour Noelle, quelqu’un s’occupe d’elle : Quinn. Par malchance, Quinn le fait par intérêt ; voulant faire tomber Rachel une fois pour toute sans avoir pour autant le courage de la virer directement.

De son côté, Rachel manipule une fois de plus August pour lui faire regretter de l’avoir larguée sans même la larguer pour de vrai. August se retrouve donc à boire de la bière avec Tommy qui veut faire en sorte qu’il perde l’épreuve de la semaine. De son côté, Rachel fait en sorte que Jack la perde en le larguant juste avant le jeu et en lui filant de mauvaises réponses.

Ce dernier pète donc un câble face aux caméras, faisant une excellente émission pour Rachel – mais cette fois, Noelle n’est pas dupe et elle se rend dans le bureau de Noelle pour se venger de Rachel. Je ne suis pas sûr que Quinn mérite vraiment d’être l’héroïne de cette saison, mais il est en tout cas clair que ce ne sera pas Rachel.

Cette dernière essaye de convaincre Jay que virer Noelle de l’émission serait une bonne chose pour tout le monde : pour Noelle, qui aurait enfin de l’aide, et pour Jay, qui aurait son bonus bien vite avec l’assurance que les deux candidates qu’il produit soient en finale. Et c’est assez facile quand Coco tombe amoureuse d’August, et quand Noelle rejette Rodrigo qui essaye d’aller plus loin avec elle quand elle n’est pas trop d’humeur à coucher avec. Merci les bons conseils de Rachel. Elle continue de le produire à merveille et essaye de faire en sorte de virer Noelle.

Quinn ne supporte plus de travailler à Everlasting, à cause de Rachel, et elle a ses plans. Elle pourrit la pomme, puis décide de démissionner. Rachel est complétement paumée de voir Quinn quitter le navire sans prévenir, car elle n’a jamais envisagé faire les choses sans Quinn. Elle perd de plus en plus de cheveux, et prends des médocs, et devient showrunner pour de vrai. Même Jay choisit une fois de plus de rester auprès d’elle, ce qui est une bien mauvaise idée.

En effet, Noelle a suivi le plan de Quinn à la perfection, et elle révèle ainsi de jolis montages de Rachel couchant avec tous les candidats de l’émission. Ouep, Rachel s’en prend enfin plein dans la tronche, et elle a ce qu’elle mérite, même si ça aurait pu être fait différemment et que ça n’a pas beaucoup de conséquences. August choisit finalement Coco et Rodrigo choisit Noelle. Voilà donc nos finalistes et Sofia se fait dégager comme si de rien n’était.

Après avoir démissionné, Quinn propose un nouveau pitch d’émission qui permet de s’assurer que Fiona ne regarde pas l’émission d’Everlasting. Et oui, c’est une belle émission qu’elle a préparé avec Noelle et elle a bien fait, parce que Fiona refuse son projet d’émission. Quinn finit en déprime, toujours enceinte, et Rachel déprime d’où en est sa vie, aussi.

Pourtant, elle a Tommy qui vient lui faire une très jolie déclaration d’amour : elle le fait se sentir invincible et il lui dit qu’il a gagné le pari qu’ils avaient fait. Eh oui, il la demande en mariage et lui confie son bonus de producteur. Et elle accepte… pour finir par pleurer dans un dernier câlin avec.


Épisode 8 – Sudden Death – 18/20
Ce n’est pas sur sa meilleure note que s’achèvera la série, car je ne suis pas tout à fait sûr que les scénaristes voulaient en faire une fin de série. Cela reste un excellent épisodes, avec les rebondissements et les conclusions que j’en attendais ; et aussi de très bonnes répliques. J’ai quand même l’espoir de tellement de spin-offs possibles avec cette série ! Je suis très triste de la voir arriver à sa fin.

Saison 4


08

You are a bad person, Rachel Goldberg, and you do bad things. And so do I.

Oh, c’est le dernier épisode pour de vrai, je vais jamais tenir, franchement. Quinn est de retour chez l’obstétricienne, et elle le sent mal. Rachel semble plutôt heureuse avec sa bague, aussi fausse soit-elle. D’ailleurs, Tommy lui achète une véritable bague au passage, préparant la finale de l’émission et craquant sur l’une des bagues. Ce n’est que le début pour Rachel : Tommy négocie ensuite avec Fiona un deal de trois ans pour produire l’émission avec Rachel, ce qui le mène à une rupture bien rapide avec Madison. Voilà qui est fait. De son côté, Jay reçoit de Fiona le conseil de viser plus haut que ce qu’il fait actuellement, parce qu’il s’efface peu à peu.

Rachel revient auprès de Quinn, comme prévu, mais Quinn n’est pas encore prête à revoir Rachel dans sa vie, surtout maintenant qu’elle a un bague et qu’elle continue de péter un plomb avec sa vie. Elle ne sera jamais heureuse, il faut s’y faire. Rachel prend très mal cette rupture amicale ; elle est complétement paumée et fait tout pour récupérer Quinn.

La rupture entre elle est définitive, et elle ne va qu’empirer : elle avoue à Tommy que Quinn est enceinte d’August. Bon. Ca, c’était ce qu’elle pensait, mais en fait, Quinn vient tout juste d’apprendre que le fœtus était sacrément endommagé. Il va falloir qu’elle avorte, car même si le bébé venait à naître, il ne pourrait pas survivre bien longtemps, et il souffrirait. Elle l’annonce à Chet et l’abandonne bien vite, parce qu’elle reçoit un appel de Tommy qui lui dit que Rachel a pété un câble pendant le tournage.

C’est évidemment une autre manipulation de Rachel qui la ramène pour l’afficher publiquement à propos de sa grossesse qu’elle ne sait pas aussi terrible qu’elle l’est. Quinn retrouve vite ses marques, empêche Chet de déménager, se fout de la tronche de Graham comme toujours et reprend le travail. Chet a bien plus de mal que ça à faire son deuil, allant enterrer la photo de l’échographie que Quinn lui avait laissée.

Pour l’épreuve finale, les participants ont le droit de créer une maison de couple. Rodrigo s’en sort plutôt bien pour reconquérir Noelle grâce à la production, lui demandant une seconde chance plutôt qu’un mariage. Coco ne fait que parler de son enfant à August, atteignant ainsi Quinn sans même le savoir. Cela ne pouvait être mieux pour Tommy qui sait tout de suite quoi dire à Rodrigo pour le manipuler à faire ce que Rachel veut. Cette dernière se rend en prison pour voir Maya.

Tout le monde quitte alors la barraque d’Everlasting pour la toute dernière fois, et même s’il restait un demi-épisode, j’ai senti les frissons de fin arriver. Pourtant, la série ne nous sort pas vraiment un épisode de fin. Nous n’avons là qu’une fin de saison à ce moment de la série.

La finale en direct peut donc commencer, mais avant ça, Chet se rend auprès d’August et lui souhaite bonne chance, n’arrivant pas à lui dire que le bébé n’est pas viable. Il se rend ensuite auprès de Quinn pour lui offrir des fleurs alors que Coco et August gagnent. Bien sûr, Rodrigo ne peut laisser passer ça et il accuse immédiatement August d’avoir trompé Coco avec Quinn.

Celle-ci n’a d’autre choix que de monter sur scène et de commencer à énoncer la vérité… mais on sent vite que la vérité va être bien faussée : déjà, elle annonce n’avoir jamais couché avec August et ne pas être enceinte, alors ça commence mal. Sans surprise, elle accuse alors tout au long de son speech un producteur qui a fait de la merde toute la saison, brisant les règles et envoyant Maya en prison alors qu’elle est innocente. Les audiences ne peuvent qu’adorer tout ça.

Roger se retrouve alors en prison (c’est magique) car Noelle et Maya ont porté plainte, et Rachel refuse de s’enfuir. Elle a elle-même demandé à Quinn d’intervenir, donc forcément, elle ne veut pas quitter le plateau. Elle attend sa punition, tout simplement, et elle semble réellement surprise par la tournure des événements quand Quinn finit logiquement par accuser Tommy.

Et oui, Quinn ne peut pas accuser Rachel, parce que c’est Rachel. Tommy s’enfuit en accusant Rachel d’être un véritable monstre, persuadé qu’elle est responsable de ce qui lui arrive. D’une certaine manière, c’est vrai, mais pour une fois, elle n’a pas voulu que tout ça arrive. Cette fin provoque tout un tas de remous : Fiona se fait virer de la chaîne, mais elle s’en sort avec une annulation d’Everlasting et surtout un nouveau job de productrice. Jay débarque aussitôt dans son bureau pour obtenir le rôle de boss, et il bat de peu Maddison. Cette dernière se fait ainsi larguer du bateau par Jay qui lui dit qu’elle ne pourra pas le sucer, lui. Voilà qui est fait.

Rachel en a assez d’être blonde et elle revient auprès de Quinn, qu’elle peut voir après avoir passé Chet à la porte d’entrée. Elle lui réitère son amour, comprend bien qu’elle aurait pu mener sa grossesse car il n’y avait aucun souci avec le bébé à naître et lui dit l’avoir fait. Quoi donc ? Trois fois rien. Elle a juste brûlé le plateau d’Everlasting. Toute la maison s’embrase et la série se conclut donc sur une maison laissée aux flammes de l’Enfer qu’elle a toujours été.

09

EN BREF – Cette saison 4 sera parti loin, très loin, en une poignée d’épisodes seulement. Trop loin ? Certainement. Elle a atteint le stade où j’aurais aimé voir ses personnages, et surtout Rachel, faire face aux conséquences qu’elles avaient toujours évité. De ce point de vue-là, le final était donc un rendez-vous manqué, parce que ça aurait pu être bien plus violent que ça ne l’a été. Et pourtant, il est sacrément bon de voir la série se terminer sur ces deux anti-héroïnes qui parviennent une fois de plus à s’en sortir.

Elles ne sont pas les bonnes personnes que l’on voudrait qu’elles soient. On les aime pour leurs défauts, et ces défauts n’ont cessé d’être de plus en plus énormes, saisons après saisons. Et pourtant, je suis resté jusqu’au bout, parce que la série avait d’excellents rebondissements, de bonnes répliques et des manipulations toujours bien fichues.

Bref, je suis tombé accro à la série pour les mêmes raisons que l’on peut être accro à une télé-réalité, et rien que pour ça, je trouve que la série vaut le détour. Pour ça, pour son casting, pour son humour, pour tout ce qui la rendait unique. Oui, elle vieillit mal, mais les télé-réalités aussi après tout.

Elle se finit comme une excellente série et il est certain qu’elle me manquera assez pour que j’y revienne de temps en temps, pour revoir un ou deux épisodes, ou pourquoi pas m’en faire tout un rewatch. Oui, vraiment, cette série me manquera et j’espère revoir prochainement tout le casting réembauché ailleurs… et vite retrouver une série avec un tel peps, aussi, évidemment !

10

Saison 4

Unreal (S04)

Synopsis : Pour cette dernière saison, Unreal propose le twist ultime en nous présentant une saison All-Star d’Everlasting. Voyons voir ce que ça donnera !

Saison 2Saison 3Saison 4

12

Pour commencer, je tiens à réaffirmer qu’Unreal reste une de mes séries préférées et que je suis triste de la voir s’en aller, déjà. Toutefois, toutes les bonnes choses ont une fin et il est vrai qu’elle n’a pas su se renouveler avec le temps. Sa première saison disait tout ce qu’il y avait à dire et même si j’aime les suivantes, il faut reconnaître que parfois trop c’est trop.

Malgré tout, les dynamiques entre les participants et la production, la manipulation permanente et les excellentes répliques de tout ce petit monde font que je suis resté accro d’un bout à l’autre et que je suis prêt à aimer cette saison malgré son pitch complétement brûlé du cerveau et sa bande-annonce bien foutue nous faisant croire que Rachel serait la bachelorette. Il faut bien le dire, Rachel en bachelorette, c’est complétement con comme idée, mais sur un malentendu, peut-être que ça donnera quelque chose de bien.

Bien sûr, je suis en retard dans le visionnage de cette saison, mais bon, on remercie tous bien fort Hulu qui a décidé de sortir huit épisodes d’un coup sans prévenir personne avant. Genre je n’ai que ça à faire, oh, ils n’ont pas vu la liste de tout ce que j’ai en retard ou quoi ?

Note moyenne de l’épisode : 17/20

S04E01 – All In – 16/20
Les répliques et l’humour de la série sont toujours là… mais quelque chose a changé cette saison. Peut-être que c’est trop perché, peut-être que c’est trop critique, peut-être qu’ils veulent nous ouvrir les yeux, mais quelque chose passe mal dans ce premier épisode. Cela dit, il est rempli de tellement de twists que je comprends pourquoi la saison ne fait que huit épisodes !
S04E02 – Double Down – 17/20
Même si cette saison est étrange à plusieurs égards, je ne peux me résoudre à baisser les notes quand je vois le nombre de twists de chaque épisode. En plus, la série est loin d’être l’ombre d’elle-même, au contraire, elle propose de très bons moments et de la manipulation en veux-tu en voilà. Bref, je suis perplexe : j’aime beaucoup, mais en même temps, je sais aussi que si j’arrivais en cours de route et découvrais cette saison sans avoir vu les précédentes, je critiquerais énormément plus de choses. Arf.
S04E03 – Wild Card – 16/20
Le vrai problème de cette saison est peut-être d’aller trop vite en besogne parce qu’elle n’a que huit épisodes, ou alors c’est le binge watching qui affaiblit sa puissance de frappe. En tout cas, elle est moins réussie alors même que les épisodes sont construits de manière toujours aussi efficace. Cet épisode a aussi du mal à trouver son rythme, oscillant entre les intrigues en coulisses, les intrigues entre candidats et les différentes émissions… c’est peut-être ça le souci.
S04E04 – Cold Call – 17/20
Pour une mi-saison, c’est de la mi-saison. Cet épisode tient ses promesses et va trop loin, toujours plus loin, peut-être plus loin que ce que la série avait osé faire jusque-là. Cela lui permet de rester excellente, même quand elle fait des choix douteux et que l’ensemble a perdu en crédibilité. Je sais, je sais, j’ai vraiment un double discours sur cette saison, mais plus que jamais, je suis paumé en la regardant : j’adore, je ne peux pas m’arrêter… et en même temps, je trouve plein de défauts et de choses qui ne vont pas. C’est un sentiment… irréel ?
S04E05 – No Limit – 20/20
Le guilty pleasure devient simplement guilty à ce stade, puisqu’on nous demande d’accrocher à des personnages qui sont devenus des monstres plus qu’autre chose. Oui, la série n’a plus de limite dans cet épisode, et c’était déjà le cas dans l’épisode d’avant. C’est à en avoir les tripes retournées, c’est horrible de suivre l’évolution de certains personnages et cette fois, il devient évident que les scénaristes n’ont plus tellement envie de se diriger vers un happy end. Wow.
S04E06 – Tilt – 16/20
Manipuler des candidats, c’est une chose. Créer la vérité pour faire de l’audience, c’en est une autre. Oui, mais quand tout va trop loin, ça va trop loin, et Everlasting ne dira pas le contraire. Cet épisode part dans tous les sens, mais jamais dans le bon – jamais dans celui que je veux voir en tout cas. Une fois la limite franchie, il faut savoir faire demi-tour et ce n’est pas encore le cas.
S04E07 – Bluff – 17/20
Le soleil brille toujours aussi peu sur Everlasting et cette série va finir par me rendre dépressif à force de mettre autant en avant des personnages si dépressifs. Cela dit, c’est un peu ce qu’on veut voir, c’est ce qu’on nous vend depuis le début de la série, et on est toujours là. Rien ne me force à rester, mais bon, à un épisode de la fin, autant rester, pas vrai ?
S04E08 – Sudden Death – 18/20
Ce n’est pas sur sa meilleure note que s’achèvera la série, car je ne suis pas tout à fait sûr que les scénaristes voulaient en faire une fin de série. Cela reste un excellent épisodes, avec les rebondissements et les conclusions que j’en attendais ; et aussi de très bonnes répliques. J’ai quand même l’espoir de tellement de spin-offs possibles avec cette série ! Je suis très triste de la voir arriver à sa fin.

Saison 2Saison 3Saison 4