Kaamelott : Deuxième volet, partie 1, milieu de nulle part

Salut les sériephiles,

Quatre ans déjà après Kaamelott : Premier Volet, je suis retourné au cinéma cette semaine pour voir, en avant-première, la première partie du volet 2. Et oui, je ne poste l’article que maintenant, parce que je n’ai plus l’habitude d’écrire et publier les jours. Avant ça, j’ai revu le premier film la veille. Bonne idée : c’était mieux que dans mon souvenir. Le rythme (bon, peut-être parce que je l’ai vu en x1,5 oups), les dialogues, la nostalgie : tout passe beaucoup mieux quand on sait où on met les pieds. Peut-être aussi et surtout qu’avec le recul, je savais ce que j’allais voir : pas franchement un retour de la série ultra-comique des débuts, mais une fresque ambitieuse qui posait des bases sérieuses.

Et cette suite, alors ? Eh bien, elle est longue. Très longue. Ce n’est pas forcément un défaut, mais on le sent passer. On a clairement affaire à une partie qui prépare la suivante : ça installe, ça déploie, ça connecte les fils, mais ça oublie un peu de raconter sa propre histoire. Le genre de film qui te fait sentir que tu regardes une “partie une” d’un diptyque et que ça aurait été tellement mieux si ça avait été monté comme une série ! Tout est pensé et construit pour amener la suite (quand ?) sauf que, très clairement, le film manque d’une histoire qui lui soit propre : il ne raconte pas une histoire avec un début, un milieu et une fin. J’ai eu l’impression qu’il nous racontait le milieu, et c’est tout. Et même pas le milieu qui suit directement le premier volet. Le milieu de nulle part, vraiment.

Les personnages se croisent, s’égarent, partent chacun dans leur quête (ou pas, justement, c’est toute la question) par petits groupes (et y a plein de nouveaux), et moi, spectateur, j’ai eu l’impression d’errer avec eux. Pas forcément perdu parce que tout est clair, mais j’ai traversé la même errance que les chevaliers de la Table ronde. C’est méta, oui, et normalement j’aime le méta, mais ça a ses limites. Et puis, ça donne parfois envie de regarder sa montre et j’ai eu le même sentiment qu’un groupe de personnages en découvrant qu’ils n’avaient pas encore fait le quart de leur voyage : QUOI ? Il reste plus d’une heure de film ?

En plus, il y a un vrai souci de cohérence temporelle qui m’a énormément sorti de ce qui était raconté. Pour schématiser et toujours sans trop spoiler : certaines intrigues se déroulent sur quatre jours, d’autres sur un mois et demi, sans que le montage ou la narration ne nous aident à recoller les morceaux. On passe d’un personnage à un autre sans savoir en combien de temps les événements se déroulent, et ça finit par donner une impression de grand fouillis, surtout quand on passe justement d’une scène où les personnages disent « quoi, on n’a fait que ça comme chemin ? » après ce qui paraissait être un bon quart d’heure de film à une scène, cinq minutes plus tard, où ils sont déjà au bout de leur chemin. Bref, ça donne une impression de puzzle dont il manque des pièces, alors que c’est déjà trop long. Transformez-moi ces 2h30 de film en six épisodes de 42 minutes, et ce sera incroyable.

Parce que oui, j’ai l’air de poster une critique 100% négative comme ça, mais c’est incroyable, évidemment. J’ai beaucoup ri, les dialogues font mouche, zéro souci de ce côté-là. Enfin… L’ambiance dans ma salle n’y était pas. Peut-être que le public de l’avant-première était plus concentré qu’enthousiaste, ou peut-être que le film n’a pas les moments qu’on attendait pour rire ensemble. Je ne sais pas. En tout cas, j’ai ri, mais souvent tout seul ou juste avec l’amie qui m’accompagnait.

Visuellement, c’est toujours splendide. Les paysages, la lumière, la musique : tout respire la maîtrise, Astier n’a plus rien à prouver côté technique, il est toujours au top. Le casting, lui aussi, est impeccable. On retrouve les visages qu’on aime, les personnages qu’on adore, parfois pour une scène, parfois juste pour un clin d’œil. C’est agréable dans l’ensemble, mais ça a pu être irritant : certains retours ne servent à rien d’autre qu’à rappeler que “regardez, il est encore là”. Parfois, j’étais content (une certaine scène avec Guenièvre au lit), parfois, j’ai levé les yeux au ciel (bordel, le départ de Clavier).

Ceci dit, l’humour reste fidèle à lui-même, toujours aussi fin et absurde, malgré l’absence de Perceval (c’est peut-être ce qui m’irrite le plus avec les autres retours inutiles !). C’est lui qui, d’habitude, équilibre l’univers d’Astier, qui injecte ce grain d’absurde nécessaire quand tout devient trop solennel. Sans lui, Karadoc perd sa moitié, et les dialogues perdent cette candeur si particulière qui transformait les scènes les plus banales en or. Kaamelott sans Perceval, c’est un peu comme la Table ronde sans Graal : on peut faire sans, mais ce n’est pas pareil. Ouais, c’est ma meilleure vanne désolé, je ne suis pas Astier moi et je n’ai pas envie de faire des blagues à base de « camelote » et « on en a gros ». Ce serait trop facile. Ceci dit, l’absence de Perceval est compensée de manière facile et plutôt maligne pour nous le faire entendre quand même.

Alors oui, j’ai passé un bon moment, j’ai ri, j’ai admiré la beauté du film. Mais j’en suis sorti un peu perdu, un peu frustré, comme si j’avais regardé un prologue de deux heures trente qui s’arrête, en plus, de manière abrupte et sans qu’on ne sache bien pourquoi ça s’arrête là. C’est beau, c’est ambitieux, mais ça manque d’un schéma narratif. Pardon, c’est peut-être moi le problème, on n’est pas en cours de français après tout. J’attendrai la suite, évidemment — avec l’espoir qu’elle donne enfin du sens à ce grand éparpillement…

De toute manière, tant qu’il y aura Guenièvre et sa mère, je serai au rendez-vous !

Ma Mission:Impossible ? Commencer la saga par cet opus…

Salut les cinéphiles,

Il est temps de rattraper quelque peu mon retard dans les critiques cinéma du mois de juillet. Eh oui, je ne prends pas le temps de voir mes séries, mais je continue de rentabiliser autant que possible mon abonnement cinéma. Je vais commencer ce soir par vous parler de Mission: Impossible Dead Reckoning (2023). Il est sorti il y a plus de dix jours déjà donc il est grand temps que j’en parle, surtout que je l’ai vu le jour de la sortie. Attention, je vais spoiler certaines petites choses (mais promis, pas autant que l’affiche du film ci-contre qu’on voit absolument partout).

Oui, oui, vous êtes bien sur mon blog : je n’ai jamais vraiment suivi la saga et je ne l’ai pas revue avant de me retrouver sur mon siège de cinéma. Cela dit, ça ne m’empêche pas d’avoir mon avis bien à moi sur le film dont tout le monde a parlé avant qu’il ne soit éclipsé ce mercredi par deux grosses sorties dont je vais très bientôt vous parler également. Mais ça, ce sera pour un autre article !

Un scénario déjà vu

Avant tout, parlons donc de ce nouvel opus de la saga Mission: Impossible. Dans celui-ci, Ethan Hunt et son équipe du FMI se retrouvent face à un défi de taille (forcément). En effet, une arme d’une puissance inégalée menace l’humanité tout entière si elle venait à tomber entre de mauvaises mains. Il s’agit évidemment d’une intelligence artificielle, parce que c’est à la mode et le contrôle de l’avenir comme le destin du monde sont en jeu, déclenchant une course mortelle à travers le globe.

L’intrigue de ce nouveau volet de la saga Mission Impossible est difficile à résumer sans trop spoiler. Une semaine après le visionnage, il faut bien que j’avoue aussi qu’il ne me reste pas grand-chose de cette intrigue déjà vue dans plein de séries, et particulièrement Person of Interest et Westworld. Grosso modo, je ne pense pas qu’on puisse me dire que c’est très inédit comme idée de base : une nouvelle super intelligence artificielle met en danger le monde et utilise pour cela un homme dont elle masque l’identité ?

C’est du réchauffé et je l’ai pris comme tel dès le départ. Pour autant, ce n’est pas forcément une mauvaise chose : j’ai trouvé que l’utilisation des clichés autour de l’intelligence artificielle se tenait plutôt bien et était utilisée intelligemment pour instiller, à défaut du suspense, de l’action tout au long du film. Et ça, clairement, c’est réussi : on est un peu à bout de souffle à plein de moments. C’est un vrai rollercoaster qui nous entraîne qu’on le veuille ou non.

Des scènes d’action à couper le souffle

A priori, on sait pourquoi on paie son ticket quand on va au cinéma pour un Mission Impossible et ça ne rate pas avec ce volet. Les scènes d’action sont incroyables, les effets spéciaux parfois sans défaut (la voiture dans les escaliers, comment ça, c’était entièrement en studio ??). Bien sûr, beaucoup de cascades sont prévisibles, à l’instar du scénario, mais ce n’est absolument pas grave. C’est magnifique à voir et fluide à chaque fois.

Le type en manque de voyage en moi tient évidemment à souligner un gros plus pour la course poursuite qui donne envie de retourner en Italie (de toute manière, ils conduisent comme ça là-bas non ?) et pour la moto dans la montagne. Dommage qu’une grosse partie de la promo se concentre dessus d’ailleurs, ça spoile pas mal.

En fait, je me rends compte que les scènes d’action sont efficaces aussi parce que je m’en souviens : le film se découpe en quelques grandes tranches avec chaque fois de l’action – même si c’est souvent une course poursuite. Ce n’est pas toujours le cas : la scène de l’aéroport (enfin, les scènes) fonctionne par exemple avec la surenchère des intrigues les unes sur les autres et l’utilisation de l’intelligence artificielle de manière amusante plus que grâce à une course poursuite. Et d’ailleurs, ça me fait penser que le film n’est pas dénué du tout d’humour : ça fonctionne très bien comme mélange, l’action et l’humour, avec les petits tours de passe-passe ou les devinettes. On ne se moque jamais tout à fait des personnages, mais on joue avec nos attentes juste ce qu’il faut pour nous faire sourire ou rire.

Des performances d’acteurs inégales

De manière globale, mon titre est un peu putaclic. On ne peut pas le nier, il y a un excellent jeu d’acteurs pour l’ensemble du film. En ce qui me concerne, je suis particulièrement fan du jeu d’Hailey Atwell. Quel plaisir de retrouver l’Agent Carter dans ce type de film d’action et de scènes, évidemment que je suis allé voir le film pour elle avant tout.

En revanche, en ce qui concerne Tom Cruise, je ne change pas d’avis : il est certes BG, mais d’une beauté que je trouve trop lisse donc fade ; il est certes excellent dans les cascades, mais bordel, je n’accroche pas à son jeu. Oui, il joue les émotions demandées, mais je n’arrive pas à être embarqué par ce qu’il propose : j’ai toujours l’impression que l’ensemble est fade. Il n’est pas aidé non plus par le scénario, parce qu’on n’a pas forcément le temps de vivre l’impact émotionnel entre deux courses poursuite. Là aussi, je savais à quoi m’attendre en prenant mon billet cela dit : je n’aime pas Tom Cruise (un comble quand on sait que Vanilla Sky est un de mes films préférés) et c’est bien pour ça que je passe à côté de la saga depuis un moment.

Un nouvel opus qui se tient… pour lui-même

Je tiens à répéter que tout ce que j’écris est à prendre avec des pincettes après tout, parce que je n’ai pas vu les autres Missions Impossibles ! Enfin, j’ai dû voir le premier et peut-être le second, mais quand j’étais enfant, quoi. Je n’en garde aucun souvenir autre que l’idée de base, à savoir « ce message s’auto-détruira dans 30 secondes ». J’y suis allé parce que je n’étais pas tout seul et que de toute manière un bon film d’action, ça passe toujours pour se divertir en fin de journée après avoir bien bossé.

Par contre, je me suis fait violence car je suis plutôt du genre à tout rattraper avant de voir. Ça n’était finalement pas si dérangeant (un peu moins d’impact émotionnel que prévu par le film, j’imagine, parce qu’il y a des décès qui ne me parlent pas plus que ça). En vrai, tout est bien (ré)expliqué quand même, avec les explications obligatoires qu’on retrouve probablement dans chaque opus. Oui, il y a des références que je n’ai pas et des petits spoilers sur les autres, mais j’oublierai d’ici que l’envie me prenne de les voir (avant la partie 2 sûrement ?).

Malgré mon ignorance des autres films, c’était une intrigue super engageante et prenante en vrai. C’est prévisible, on connaît les twists à l’avance et quand on ne les connait pas déjà, l’intelligence artificielle les donne elle-même. De là à dire que j’étais au bord de mon siège, bon, je n’étais pas assez dedans faute de connaître les autres films, mais ouais, il y a tous les éléments pour qu’on entre dedans.

En revanche, le fait de savoir qu’il y avait une deuxième partie m’a un peu gâché le visionnage car j’attendais le cliffhanger sur toute la dernière partie du film : je n’arrêtais pas de me dire « ah, ça va être la fin ça y est ». Le film n’est pourtant pas si long… mais comme on a de l’adrénaline 90% du temps, ça donne l’impression qu’il s’est passé plein, plein de choses. Le rythme est vif, tout va toujours vite. D’ailleurs, à ce sujet, la réalisation est excellente mais rien ne m’a marqué au point d’en parler une semaine après le visionnage.

En bref…

Je recommande ce film à tous ceux qui cherchent un divertissement efficace, de l’action, du boum boum. C’est sympa, très qualitatif, largement au-dessus de nombreux autres films d’action… mais ça reste un Mission Impossible, il ne faut pas trop en attendre !

Manifest (S04)

Synopsis : La fin de saison 3 était mouvementée, en coulisses avec l’annulation, dans l’intrigue avec Angelina qui revenait chez les Stones pour enlever Eden et poignarder Grace. Et Cal qui prenait cinq ans dans la gueule d’un coup, comme ça, sans prévenir, aussi !

Saison 1 | Saison 2 | Saison 3 | Saison 4

Pour commencer, j’ai presque honte : je commence la série plus de 24h après la diffusion de cette saison alors que j’aurais pu la regarder immédiatement… Mais bon, je n’étais pas assez fan pour faire ça. Bizarrement, je dois être assez fan pour quand même vouloir la regarder sur le premier week-end de diffusion, au moins pour ses premiers épisodes. Man whore qui veut du clic sur son blog. Honte.

D’ailleurs, voir aussi : Précédemment dans Manifest (récap saison 3)

Non, plus sérieusement, les acteurs ont beau jouer comme des pieds la moitié de ce qu’ils doivent faire et la série a beau proposer des scripts parfois franchement perchés, il y a une hype qui me donne envie de voir cette première partie de saison. It’s all connected. Tout le monde s’est mis à regarder la série depuis qu’elle est arrivée sur Netflix à grand coups de promotion, on sait qu’on se dirige vers la fin, j’ai presque espoir que la chaloupe ne chavire pas vers la médiocrité.

Presque, parce que les premiers retours sont à la hauteur de ce que je lisais pour la saison 3. Cela dit, on n’est jamais mieux servi que par soi-même, alors c’est parti pour m’infliger quelques heures afin de me faire mon propre avis.

S04E01 – Touch-and-Go – 14/20
Si certains acteurs continuent de jouer toujours aussi mal, d’autres semblent un peu plus motivés cette saison. Si je compare cet épisode avec la catastrophe qu’était la reprise de la saison 3, je dirais même qu’on a un épisode de qualité… Mais bon, faut pas abuser non plus. J’ai eu quelques surprises en cours de route, parce que je ne m’attendais pas à certains revirements de situation dans le scénario global de la saison, et quelques fous rire quand c’était trop mauvais ; et ainsi, je peux le dire : ce retour est exactement ce que j’en attendais, non pas dans l’intrigue, mais dans les ressentis qu’il donne.
S04E02 – All-Call – 15/20
Voilà encore un épisode qui a trouvé le moyen de me faire rire plus que nécessaire avec des répliques ou des bouts d’intrigue sans queue ni tête. Et pourtant, au milieu de tout ça, le mystère reste addictif et on sent qu’on avance – même si on ne sait toujours pas où on va. C’est la force de la série, au fond : elle est addictive parce qu’elle distille des bouts de réponses à chaque fois et parce qu’on sent bien que le récit est mené dans une direction. Entre ça et les intrigues qui se recoupent à chaque fois, prouvant une certaine maîtrise d’écriture quand même (les nombreux défauts étant dans les détails), je suis finalement satisfait.
S04E03 – High Flight – 14/20
La série reste franchement égale à elle-même, avec des moments comiques malgré eux et des mystères qui continuent de se dévoiler en nous laissant face à un stock toujours plus grandissant de questions auxquelles il faudra bien répondre un jour. C’est toujours le même problème, donc, une réponse laisse place à au moins trois questions. En même temps, c’est savoureux… C’est juste dommage que les personnages ne soient pas à la hauteur.
S04E04 – Go Around – 12/20
L’épisode n’est pas mauvais en soi et j’aime bien la partie enquête d’une des sous-intrigues, parce qu’on nous laisse découvrir les choses au fur et à mesure sans prise de tête, mais je l’ai trouvé extrêmement long. Peut-être que c’est juste parce que j’avais faim, mais vraiment, ces 45 minutes furent interminables.
S04E05 – Squawk – 16/20
S’il y a toujours des raccourcis douteux et des révélations qui ne tiennent pas forcément la route sur le mystère global de la série, je suis plutôt heureux de la tournure des événements dans cet épisode. Je trouve que l’on avance assez vite et bien dans l’intrigue et qu’une première partie de saison semble vraiment se résoudre. Pour autant, il reste des pistes pour le reste de cette mi-saison, alors c’est bien plus agréable à bingewatcher que l’épisode précédent.
S04E06 – Relative Bearing – 13/20
C’est de nouveau trop long pour cet épisode qui propose quelques scènes un brin ridicules tout de même. C’est frustrant : parfois, je me rends compte que je suis à fond pendant dix à vingt minutes d’un épisode tellement le mystère peut prendre ou l’enquête être fluide. Et puis parfois, c’est tellement mal écrit et/ou tellement mal joué que je décroche totalement et que ça donne l’impression de ne jamais en finir. Et puis, ils ont beaucoup trop d’intrigues en parallèle pour que ça fonctionne, surtout quand elles ne se croisent pas, comme dans cet épisode.
S04E07 – Romeo – 15/20
À croire que ça va être un épisode sur deux tout au long de cette mi-saison. Bien que très prévisible par certains aspects, cet épisode réunit à recroiser certaines intrigues tout en complexifiant encore un peu plus le mystère en revenant sur de biens anciens mystères oubliés depuis au moins une saison, si ce n’est deux. C’est un bon moyen de montrer que tout est connecté – et que j’ai oublié une grande partie de la série, aussi. Normal, non ?
S04E08 – Full Upright and Locked Position – 15/20
Les pièces du puzzle s’emboîtent plutôt bien avec cet épisode et l’on sent que l’on avance sur une piste bien définie. C’est le seul vrai intérêt de la série : peu importe la qualité des épisodes, on sait que le jeu de piste est bien orchestré et que l’on aura des réponses à chaque fois. C’est déjà beaucoup par rapport à bien des séries et, maintenant que l’on sait aussi que nous aurons une vraie fin, c’est plutôt rassurant. Et puis, cette quatrième saison est meilleure que la précédente pour le moment.
S04E09 – Rendezvous – 18/20
Il a fallu que je vérifie si je ne m’étais pas trompé car j’ai cru avoir lancé le 10 par erreur tellement tout ça ressemblait déjà à un épisode de fin de mi-saison. On sent que le mystère avance plus vite que jamais et les réponses commencent à arriver de plus en plus rapidement. C’est satisfaisant de sentir que la série approche de sa fin, tout de même. Disons que ça justifie d’avoir passé tant de temps devant, même quand la qualité a disparu (si elle a été là un jour, je sais).
S04E10 – Inversion Illusion – 17/20
Si je reste persuadé que la série sait parfaitement où elle veut en venir avec toutes ses histoires et ses mystères, je trouve que les scénaristes ont bien du mal à clarifier certains aspects de ce qu’il se déroule dans cet épisode. C’est dommage, parce qu’il y a énormément de drama à régler et que ce serait mieux réglé si on avait eu aussi la compréhension de tous les enjeux. Au lieu de ça, il faut un peu se contenter d’un rythme précipité et d’un « c’est comme ça, pose pas trop de questions », je trouve… Même s’il y a probablement des réponses aux questions ? Difficile à dire, en tout cas. On sent bien que la série va entrer dans son dernier chapitre en tout cas, et ça, c’est plutôt chouette !

Manifest – S04E11 – Final Descent – 14/20

La série est de retour pour ses derniers épisodes et ça se sent déjà dans cet épisode. Même si on ouvre quelques pistes pour cette fin, il est assez évident que le but est désormais d’apporter les réponses et de mener à une conclusion satisfaisante, quitte à les donner sans raison valable. Bref, des facilités…

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Manifest – S04E12 – Bug Out – 16/20

Ben voilà, cet épisode prouve que ça ne sert à rien d’essayer de rajouter des minutes aux épisodes : 42 minutes, c’est une bonne formule qui fonctionne bien. L’épisode a une structure on ne peut plus classique pour la série, mais ça fait du bien d’en revenir à ce qui fonctionnait en saison 1 et qui…

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Manifest – S04E13 – Ghost Place – 15/20

C’est un épisode un peu moins solide que le précédent dans sa structure, surtout que cette mi-saison semble manquer de liens entre chacune de ses intrigues par rapport à avant. C’est peut-être parce que la trame générale est plus peaufinée qu’avant : on voit très clairement vers quoi on se dirige désormais et on est clairement…

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Manifest – S04E14 – Fata Morgana – 15/20

La série semble être à son rythme de croisière et ça lui fait du bien d’avoir un nombre limité d’épisodes, car elle se débarrasse bien vite d’intrigues que j’imaginais durer pour quelques épisodes encore. Il n’y a plus tellement de moments à perdre au cours d’une toute dernière saison, et ça se sent particulièrement dans…

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Manifest – S04E15 – Throttle – 14/20

Allez viens, c’est bientôt la fin, de cette série qui n’entend rien. Il se passe beaucoup de choses importantes dans cet épisode, c’est clairement très dramatique de voir le rythme s’intensifier et s’accélérer ainsi… mais malheureusement, il y a un problème de taille : les acteurs ne font pas le poids pour jouer ce qu’on leur…

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Manifest – S04E16 – Furball – 14/20

Allez viens, c’est bientôt la fin, de cette série qui n’entend rien. Il se passe beaucoup de choses importantes dans cet épisode, c’est clairement très dramatique de voir le rythme s’intensifier et s’accélérer ainsi… mais malheureusement, il y a un problème de taille : les acteurs ne font pas le poids pour jouer ce qu’on leur…

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Manifest – S04E17 – Threshold – 13/20

Eeeet… ça va trop vite. On se paie notre tête, honnêtement ? La série a pris un temps beaucoup trop long sur certaines intrigues du début de saison (et mi-saison) pour finalement rusher en un épisode le contenu de deux ou trois. Je trouve que les avancées proposées ici auraient pu tenir limite sur un quart…

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Manifest – S04E18 – Lift/Drag – 13/20

J’aime le fait que la série soit sur son dernier arc et qu’elle sache vraiment vers quoi elle se dirige, mais ça n’empêche que la médiocrité est le mot qui ressort le plus. Tout avance vite et on sent qu’on veut nous préparer le terrain pour les derniers épisodes, mais il reste encore tellement de…

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Manifest – S04E19 – Formation – 14/20

Je supporte cet épisode uniquement parce que c’est la toute dernière transition de la série, mais putain, qu’est-ce qu’il a pris son temps. On voit que les scénaristes veulent faire le tour des intrigues, répondre à toutes les questions et régler les cas de chaque personnage avant de conclure enfin le fil rouge… mais c’est…

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Manifest – S04E20 – Furball – 17/20

Je pensais vraiment qu’ils allaient foirer la fin… et finalement, ce n’est pas le cas ! C’est simple, mais efficace : la fin n’est pas exceptionnelle, elle n’est pas belle à regarder quand il est question des effets spéciaux, mais elle était suffisamment forte pour foutre quelques frissons et rentabiliser d’y avoir passé presque tout le week-end.…

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Précédemment dans Manifest (récap saison 3)

Salut les sériephiles,

Cinq ans après la disparition de leur avion, les passagers du vol 828 sont de retour – sans avoir vieilli d’un seul jour. Le début de la série paraît bien loin désormais qu’on est parti dans un délire mystique bien plus important. 313-2 ManifestPas étonnant d’avoir vu la série être annulée, donc, parce qu’il fallait s’accrocher sur la saison 3 dont la qualité n’était pas toujours au rendez-vous.

Voir aussi : J’ai tout oublié de la saison 2 !

On ne va pas se mentir, Manifest n’a pas tout à fait ma priorité aujourd’hui, parce que j’ai d’autres séries à rattraper avant et parce que certains épisodes diffusés cette nuit aux USA m’intéressaient davantage. Pour autant, je ne peux pas faire comme si la chaloupe (ou le lifeboat, en VO) n’était pas de retour, alors voilà un rapide résumé de la saison 3 pour tous ceux qui souhaiteraient se lancer dans la saison 4 dès ce soir. Courage à vous.

Ce matin, Netflix a décidé de diffuser les dix premiers épisodes de la saison 4 – qui en comportera 20, donc non, la série n’est pas encore terminée et dix épisodes supplémentaires sortiront plus tard ! – et les passagers du 828 ont encore beaucoup à faire avant d’obtenir une conclusion qu’on espère satisfaisante. La saison précédente se terminait tout de même par le meurtre de Grace, qui était assez inattendu : Angelina revenait chez les Stone pour kidnapper Eden après avoir enfermée Olive et poignardée Grace. 313-3 ManifestOn ne doute pas qu’Olive saura être chiante à culpabiliser, mais elle devrait voir son attention être rapidement détournée.

En effet, la toute dernière scène de la saison 3 voyait Cal se pencher sur le corps de sa mère. Plus tôt dans l’épisode, il avait disparu en touchant un morceau de l’épave. Son retour était donc surprenant, bien qu’annoncé. Ce qui n’avait pas été annoncé, en revanche, c’est que Cal aurait cinq bonnes années de plus. Pour compenser le fait que le jeune acteur vieillissait plus vite que le temps passant dans la série, les scénaristes ont donc décidé de lui faire prendre un coup de vieux d’un coup. On verra ce que ça donne, mais je doute qu’on nous donne beaucoup de réponses.

Voir aussi : Manifest (S03)

313 ManifestEn parallèle, la saison se terminait sur d’autres surprises : Jared apprenait le meurtre de la Major par Saanvi, mais il en voulait surtout à Michaela de lui avoir caché ça – surtout qu’elle a démissionné pour ne pas avoir à le révéler. La relation entre ces deux-là n’est toujours pas bien claire, même si elle est mariée à Zeke : clairement, Jared est encore amoureux d’elle s’il est prêt à rompre avec Sarah, la fille de la Major, pour ses beaux yeux. Et Zeke le sait. Et Michaela le sait. Bref, un triangle chiant comme pas deux.

309 ManifestSaanvi, elle, est donc une meurtrière, mais maintenant que la vérité est rétablie et qu’elle a recommencé à travailler dans le sens des Appels en rendant un morceau de ce qu’on nous a affirmé être l’arche de Noé à un volcan qui n’avait rien à faire là (vraiment, il faut s’accrocher), eh bien, elle peut à nouveau recevoir des Appels. Nous l’avons donc vue aider Ben à régler un énième Appel pendant qu’il cherchait à retrouver Cal, en vain. Espérons qu’elle réussira à sauver sa vie sur le fucking lifeboat, du coup, et que Vance finira par se choisir un camp.

312 ManifestAutrement, Eagan est arrêté par la police, contrairement à Adrian qui court toujours dans la nature et devrait donc faire équipe avec Angelina. On ne sait pas bien pourquoi ils veulent faire équipe, je sais, mais c’est ce qui risque d’arriver.

Et le lifeboat ? Pas plus d’informations que ça en fin de saison, même si ça avait été l’obsession de la saison 3. Non, en vrai, je suis quand même curieux de voir ce que donnera la saison 4. Allez savoir, je vais peut-être la commencer ce soir finalement (non).