Très franchement, j’avais prévu aujourd’hui d’écrire un petit article sur les élections américaines, parce que je pensais quand même qu’après deux jours de décompte, on aurait le vainqueur… Il semblerait que certains états soient plus en galère que moi devant mes exercices de maths en seconde malheureusement. C’est dommage, ça aurait été sympa de faire un petit tour d’horizon des réactions d’Hollywood. Après tout, on a eu de très bonnes choses pendant la période d’élection – mais moins quand même qu’il y a quatre ans, malheureusement. De très bonnes choses ? J’ai partagé sur Twitter, mais pas ici, un micro-épisode de Community en Zoom Call qui est franchement délicieux, et qu’il faut vraiment que je partage une fois de plus :
OK, d’accord, ce n’est pas Community, parce qu’ils n’avaient pas les droits pour ça, mais avouez que ça le fait. J’étais replongé dans la série grâce à ça… et maintenant, avec tout ce foutoir autour des résultats, j’ai l’impression d’avoir été plongé dans un épisode de Scandal. Et non, pas un épisode de la bonne période de la série, plutôt un épisode des dernières saisons où on a qu’une envie : que ça s’arrête, et plus vite que ça, parce que ça urge à force ! Bordel, mais APPELEZ-MOI OLIVIA POPE pour tout régler de ces élections catastrophiques.
Vous savez ce que c’est le pire ? C’est que je sens qu’on finira par avoir droit à une nouvelle saison d’American Horror Story aussi naze que la saison 7. Pour la défense de Ryan Murphy, il y a toutefois de quoi faire avec l’année 2020, entre Trump qui balance ses mensonges sur Twitter, le Covid, le Black Lives Matter… Les États-Unis (et le monde) sont devenus une série d’horreur. OK, OK, j’exagère un peu, mais comprenez-moi : il faut bien que j’arrive à 500 mots pour justifier la catégorie de cet article.
Twitter est depuis hier un véritable aspirateur à temps libre, à un point que je n’imaginais pas. C’est simple, je n’arrive plus à décrocher entre Trump qui n’arrête pas d’être censuré et les démocrates qui sont accusés de tricher avec les votes par courrier. Chaque fois que je me connecte, je suis happé pour dix bonnes minutes par tout ce qu’il se passe. En plus, ça n’aide pas que je suive quelques acteurs très investis politiquement ; comme Yvette Nicole Brown ou, de manière plus surprenante, Alycia Debnam-Carrey. Ouep, Lexa a appris la leçon et ne veut pas d’un tyran pour gouverner son peuple, c’est fou.
En tout cas, vraiment, ils ont réussi à rendre ces élections aussi historiques que dingues. Les américains ont toujours eu le sens du show et du suspense, mais trois jours d’attente, ça devient trop, surtout quand toutes les heures il y a un nouveau scandale qui éclate, une nouvelle attaque de l’équipe de Trump, une nouvelle manifestation pour dire que chaque vote compte, un nouveau projet de Biden pour quand il sera président… Même Olivia Pope n’a jamais réussi à faire ça, mais en un mot comme en cinq-cents (parce que oui, on y est) : STOP. Juste, STOP.
(oui, c’est tout. Voyez ça comme un billet d’humeur)
Bon, la soirée est un peu particulière en France avec une surenchère des sites de news pour tenter de deviner ce que nous dira Macron demain soir, alors que lui-même n’en sait probablement rien à l’heure qu’il est. C’est compliqué et ça bouleverse un peu le planning. Je voulais à l’origine vous proposer cet article jeudi, mais ça me paraît bien de le sortir maintenant histoire de me libérer un emplacement jeudi aha ! Bref, je vais donc vous parler de Year of Yes, le livre de Shonda Rhimes sorti il y a un peu plus de cinq ans.
Pour rappel, Shonda Rhimes, c’est la créatrice de tout un tas de séries – et à l’époque de Grey’s,Private Practice, Scandalet How to get away with murder, principalement. Elle n’est plus à présenter dans le monde des séries, et si elle a rédigé ce livre, c’est pour deux raisons. D’abord, c’est parce qu’elle s’est lancée un pari fou : dire oui à toutes les propositions qu’on lui ferait, pendant un an, alors qu’elle avait l’habitude de dire non à tout et de ne jamais sortir de sa zone de confort. Ensuite, parce que ça lui a clairement réussi, à tous les points de vue, ou presque.
Moi, j’ai voulu lire ce livre pour deux raisons aussi. D’abord, parce que c’est Shonda Rhimes et qu’elle me divertit depuis plus de quinze ans avec ses séries. Bon, un peu moins au moment où Laura m’a acheté le livre, OK, mais j’ai mis tellement de temps à lire ce livre… J’y reviens après. La deuxième raison, c’est que ce pari m’a paru dingue et trop génial à la fois. De ce point de vue-là, je n’ai pas été déçu d’ailleurs, Shonda Rhimes nous embarque dans un an de sa vie où elle a commencé à mettre de côté ses peurs intimes et à s’exposer davantage au monde.
S’exposer davantage, c’est accepter les interviews, les galas, les cérémonies de remise de prix, les talkshows, les photoshoots… et c’est super intéressant de découvrir tout ça du point de vue de quelqu’un le vivant. Côté développement personnel, le livre est intéressant à proposer un projet de vie sympa où il faut chaque fois considérer ses peurs les plus personnelles et les surmonter en se forçant à y aller. « Fake it until you make it », c’est un proverbe que l’on connaît : faire comme si jusqu’à ce que ça ne soit plus un « comme si » mais ce qu’on est.
C’est un peu un spoiler du livre et du dernier chapitre particulièrement, donc ne lisez pas si vous ne voulez pas savoir ; mais ouais, le livre nous raconte évidemment les coulisses de ce photoshoot !
Là-dessus, rien à redire, j’ai eu ce que je voulais, et même un peu plus, parce que j’ai découvert que c’était aussi à l’occasion de cette année folle qu’elle avait décidé de perdre son poids et de faire face à plein de choses qui la bloquaient… même ce dont elle n’avait pas conscience, parfois. En revanche… Ah, lala.
J’ai détesté ce livre. Pardon. Plus exactement, j’ai détesté Shonda Rhimes – plus encore que quand elle tue mes personnages préférés. Pourquoi ? Elle est insupportable, tout simplement.
Disons que l’on achète son livre pour voir ce qu’elle a à dire et parce que son « Year of yes » intrigant nous intéressait, mais qu’elle, elle se sent le besoin de se justifier en permanence. C’est lui accorder beaucoup d’importances, mais en fait, j’avais parfois l’impression d’être en train de lire du Rousseau, en pire. Shonda Rhimes passe tout son livre à se justifier et à se défendre face à que l’on pourrait dire ou penser de négatif sur elle… Alors que pas une seconde, on ne pense à mal ?
Un petit peu, ça peut se comprendre… mais sur tout un livre, à chaque page, c’est très, très lourd. Shonda Rhimes décide que nous sommes là pour la juger et la critiquer, en permanence, mais en même temps, elle n’a pas envie qu’on le fasse et s’en défend. Puis, après, il faut voir la personnalité qu’elle a même lorsqu’elle ne se défend pas : un bon complexe de supériorité, un orgueil à toute épreuve et un alcoolisme dont elle est fière. Bon, ça, on le savait déjà avec Scandal, mais quand elle se vante d’avoir préféré s’acheter une bouteille de vin plutôt que du PQ alors qu’elle était étudiante et n’avait plus d’argent…
L’anecdote pourrait être drôle, et je pense que c’est pour ça qu’elle nous la raconte. Pourquoi je juge alors ? Précisément parce qu’elle fait tout pour qu’on ne la juge pas et que ça donne envie de le faire. Parce qu’elle fait passer ce qui paraît être une erreur de jeunesse pour un truc dont elle est super fière et qu’elle referait maintenant qu’elle est richissime. Parce qu’elle est dans cet orgueil permanent. Parce qu’elle est insupportable comme narratrice de sa vie.
J’adore son honnêteté. J’aime le fait qu’elle sache ce qu’elle vaut, qu’elle dise ce qu’elle est et qu’elle soit capable de savoir ce qu’est une « First Only Different ». … Seulement, ça ne lui donne pas pour autant la supériorité qu’elle s’accorde sur plein de sujets. Et même quand ça lui donne, ça ne la rend pas sympathique pour autant d’insister trop longuement dessus.
Bref, c’était désagréable à lire, alors que le contenu m’intéressait. Il y a des chapitres qui se dévorent – notamment tout un tas sur la fin de saison 10 de Grey’s, avec le départ de Cristina et les choix de montage fait pour sa dernière scène (des choix que je n’avais pas trop aimés d’ailleurs, mais que je comprends mieux désormais) – et le projet en lui-même est inspirant. Oui, oui, inspirant, ça remet en question nos propres peurs et notre zone de confort, ça donne quelques clés pour réussir à la dépasser et je ne suis jamais contre. Par contre, il y a trop de passages où j’ai trouvé Shonda antipathique, voire toxique dans la manière dont elle parlait de son entourage et dont elle se vantait de se comporter. C’est hyper bizarre, du coup, de prendre des conseils de sa part…
A vous de faire votre choix, en tout cas, mais c’est rare que je trouve une lecture aussi désagréable… même si elle était utile et intéressante par ailleurs ! Sur la fin, j’aimais bien, je dois l’avouer. Peut-être que comme le bon vin qu’elle boit, elle s’améliore avec le temps et comme elle a écrit le bouquin au fur et à mesure… Enfin bon, les relectures n’empêchent pas de réécrire normalement, et il y a un sacré narcissisme, ou juste un complexe de supériorité et de mégalomania qui se dégagent parfois de ces pages de livre.
Pff. C’est chiant, j’avais vraiment envie d’aimer ce livre. Raaaaaaaah.
Normalement, je devais vous parler du mois de la BD, mais il est un peu tard, alors ça attendra demain (probablement tout aussi tard, hein) que je prenne le temps d’écrire un bel article. À la place, je vous propose donc aujourd’hui l’article que j’avais prévu pour demain, à savoir un point sur mon nouveau planning de prof…
Je rencontre toutefois deux difficultés avec cet article : déjà, je n’ai pas encore tout à fait retrouvé mon équilibre, et ça se voit sur le blog avec un nombre très faible d’épisodes vus chaque semaine. Je manque de temps, mais c’est principalement parce que j’ai su au dernier moment où j’irai et que je n’ai donc rien pu anticiper dans la préparation des cours, en plus de la montagne administrative habituelle de rentrée – et de l’adaptation à un nouvel établissement avec ce que ça apporte de nouveaux collègues, codes en tous genres, transports et petits tracas du quotidien. Je commence à peine à sortir la tête de l’eau de ce côté-là, et comme je tiens toujours à avoir mon équilibre et ma vie perso en parallèle du boulot et du blog, parce qu’hors de question de lâcher le blog voyons, ben forcément, ça coince encore un peu.
Des tendances se dégagent toutefois, alors je vais vous en parler… même si, et c’est le deuxième point qui me pose problème avec cet article, les cas contact et les personnes positives au Covid19 se multiplient dans mon entourage plus ou moins proches – et parmi mes élèves – et que je suis à peu près certain désormais de devoir faire face à une quarantaine tout prochainement. Dans l’attente des résultats des autres et de mon propre test, voici donc à quoi ressemblera mon planning… jusque fin novembre. Ensuite, il faudra voir si je reste dans le même établissement ou si je me fais envoyer en remplacement ailleurs, tout est possible !
Dans mon nouvel emploi du temps, il y a un déséquilibre flagrant, mais pas déplaisant à vivre, entre les différentes journées de la semaine. Ainsi, je n’ai aucune heure de cours à donner le lundi, ce qui fait que les épisodes de la franchise The Walking Dead devraient être consommés dans les temps cette année. Le problème ? Je profite vraiment pleinement de deux jours de week-end complet, ce qui fait que le troisième, je me retrouve à faire tout le boulot que je faisais habituellement le dimanche et, l’an dernier, le mercredi (qui était mon jour off). Oui, c’est un faux problème, je sais, mais à trop profiter du dimanche comme d’un vrai jour off (ça fait du bien, ma foi), je me retrouve à faire une journée quasi-complète chaque lundi. Il faudra que je rééquilibre tout ça.
Rare image de moi, le lundi soir, après 7 à 9h non stop, parce que y a pas de sonnerie quand je suis chez moi alors je ne fais pas de vraies pauses.
Le mardi et le mercredi, j’ai surtout des heures devant élèves le matin, ce qui me laisse en théorie l’après-midi. En pratique, le temps de rentrer et manger, l’après-midi est déjà bien entamé… mais quand les séries auront vraiment repris, je pense que j’aurais un peu de temps devant moi pour en regarder plus.
En revanche, le jeudi et surtout le vendredi, c’est logiquement la mierda, puisqu’il faut rattraper toutes les heures non casées du début de semaine. Le vendredi, j’enchaîne une journée de cours complète devant élèves, sans pause autre que les récréations et la courte pause repas. Ben purée, autant vous dire qu’on oublie ce que c’est que le rythme scolaire. J’étais surpris de me rendre compte qu’effectivement, arrivé en dernière heure, j’avais oublié une grosse partie de ce que j’avais fait en première heure avec les mêmes élèves. Ouille.
En fait, à force, on oublie même que son prénom n’est pas « monsieur ».
Ce qu’il faut en retenir ? Ca va être compliqué pour moi de gérer mes séries du vendredi avant le dimanche ou le lundi, parce que j’ai clairement besoin de la soirée du vendredi pour décompresser. C’est aussi compliqué pour les TFSA, vous l’aurez remarqué. J’ai un très bon emploi du temps, je le savoure à fond, mais j’attends encore de retrouver un équilibre où je ne fais pas du 45 heures par semaine en parallèle d’une vie perso assez mouvementée avec des aller-retours entre la capitale et mon appartement.
Pas envie pour autant de me retrouver en quarantaine… mais bon, il faudra faire avec si ça doit m’arriver. Je la vois d’un mauvais œil pour les finances, mais d’un bon œil pour l’organisation. Tout ça étant dit, j’ai la théorie pour planifier mes séries comme il se doit… plus qu’à gérer la pratique, désormais !
Nous sommes le 7 du mois (eh, ça fait 07/07, youhou), ce qui veut dire qu’aujourd’hui est consacré à un article que je vous propose chaque mois : le résultat de la grille de Bingo Séries précédente ! Ce n’est une surprise pour personne, je ne suis pas arrivé à 20/20, puisque personne n’a réussi à le faire pour la première fois depuis la création de ce jeu… Je me suis tout de même battu autant que possible pour avoir un résultat pas trop mauvais, et je vous propose donc de faire le point !
Black Lives Matter (3/4)
Un thème d’actualité qui a posé quelques débats et qui n’était pas si évident que ça à valider… Impossible, par exemple, de trouver un personnage en reprenant un autre pour son racisme… Pour le reste, God Friended Me est une série dont le héros est noir, et 13 Reasons Why et In the Dark ont proposé des scènes validant les deux autres points. Je n’en raconte pas plus pour éviter les spoilers, en revanche… mais regardez ces séries. Surtout la dernière. Et la première. La deuxième, ne la regardez pas, en fait, gagnez du temps !
Vêtements (4/4)
Rien de bien difficile avec ce thème, mais peut-être que votre curiosité est piqué au vif : concrètement, Miles de God Friended Me a plusieurs vêtements assez similaires au mien, notamment son t-shirt du 2×05 blanc à rayures vertes. De mon côté, en vêtement que j’aimerais bien avoir, il y avait la veste d’Oliver dans Council of Dads. C’est un manteau qu’il a porté à plusieurs reprises… je les détestais à une époque, mais il m’a réconcilié avec. On notera aussi qu’Oliver, Peter et Théo ont des vêtements qui ressemblaient à certains que je possède également (notamment du côté des pantalons d’Oliver). Bref, des points faciles ! Pour la penderie, c’est à nouveau dans 13 Reasons Why que j’ai pu voir celle de Jess, alors que Plus Belle la Vie m’a donné les quatre tenues différentes avec des essayages de vêtements pour Nathan lors de mon rattrapage. Non, ce n’est pas une heure de gloire ni pour la série, ni pour moi, mais ça fait l’affaire !
Sous-vêtements (2/4)
Alors là, vraiment, je ne comprends pas. Autant le point « mettre des chaussettes » était volontairement compliqué sans me paraître infaisable, autant ne pas valider le coup de la « culotte non portée », je reste dans l’incompréhension. Heureusement, Justin a eu le bon goût de se balader en caleçon dans 13 Reasons Why et Nyla de The Rookie ne s’habille pas toujours correctement quand elle est sous couverture, me permettant au moins de valider d’autres points…
Danse (4/4)
J’ai lutté plus que prévu pour ce thème que j’attendais impatiemment, mais bon, j’ai fini par tout trouver. Il fallait juste être patient ! Un personnage danse seul dans In the Dark(2×10), j’ai vu plusieurs slows, notamment dans 9-1-1 (3×14) et dans 13 Reasons Why(4×09)… sauf que je me suis gardé cette dernière pour me valider le nom d’une danse, à savoir le slow. Oui, je sais, c’était facile et petit ça. Reste la chorégraphie que je dois à mes cheerleaders préférées (non) du moment dans Riverdale !
Actions (4/4)
Les actions n’étaient pas forcément évidentes, mais je n’ai pas eu trop de mal pour autant. J’ai revu avec plaisir (et révolte à la fois) le 4×14 de Scandal qui est vraiment un très bon épisode et j’ai eu envie de danser à la fin de chaque épisode de Gentleman Jackcar le générique est vraiment bon. J’ai aussi noté de ce point de vue-là la fin de saison de Riverdale, mais ça, c’était sûrement la joie d’en finir pour un temps avec ces ados ! Pour les nouveaux sous-vêtements, j’ai fait le combo nouvelles chaussettes et nouveau caleçon le même jour, et j’ai regardé ce jour-là quelques épisodes de Most Dangerous Game. Reste alors un vêtement en rapport avec une série et comme promis, j’ai simplement sorti mon t-shirt The 100 pour l’occasion… mais pas la première semaine, parce qu’il était encore en train d’attendre que je fasse une machine. Quelle vie !
Bonus : j’ai validé l’inverse du point 2 avec des réflexions et situations racistes dans Perry Mason, que le personnage de Blake n’ose pas spécialement reprendre. J’étais tellement énervé après la série pour ça, d’ailleurs !
Tout ceci nous mène donc à 18 points sur 20… Ce n’est pas une catastrophe, mais ce n’est pas un carton plein non plus. Dommage !