Goliath : un pavé dans la mare

Salut les cinéphiles,

Goliath - film 2021 - AlloCinéDimanche dernier, je me suis rendu à une avant-première du film Goliath, et j’étais tout content de me dire que j’allais pouvoir en profiter pour publier cet article dès ce matin. Gros succès de ma part encore ! Après, ça ne change rien de ce que j’ai à dire sur ce film qui va probablement beaucoup fonctionner. De toute manière, quand il y a Pierre Niney, c’est toujours gage de qualité – ou en tout cas de succès. Je crois. Pas de contre-exemple, en tête !

Que raconte Goliath ? Le synopsis officiel ne me paraît pas refléter le film que j’ai vu, alors le voici à ma sauce : le film raconte l’histoire de plusieurs personnages dont les destins se croisent autour d’un scandale portant sur l’utilisation de la Tétrazine, un pesticide controversé car beaucoup utilisé alors que classé comme cancérigène. L’intérêt du film réside dans sa force d’écriture qui nous propose des personnages de tous bords et horizons politiques – on a ainsi un lobbyiste placé au même niveau qu’une militante dans le scénario.

Toutefois, le parti pris est très rapidement évident, avec un déséquilibre certain : les personnages anti-OGM sont bien plus nombreux, ce qui les rend plus visibles. Ce n’est pas tellement dérangeant en ce qui me concerne, au contraire. Du côté des points positifs, le film est extrêmement prenant, avec des scènes bouleversantes, des moments poignants, une galerie de personnages attachants ou en tout cas assez réalistes pour qu’on puisse croire à ce qu’on voit. C’est inévitable d’y croire de toute manière : le film s’inspire d’une histoire vraie.

Si Pierre Niney et Gilles Lellouche sont impeccables dans les rôles qu’ils incarnent, j’ai eu beaucoup plus de mal avec Emmanuelle Bercot. Sur le début du film, elle joue une professeur d’EPS on ne peut plus stéréotypée et une militante à l’énervement peu crédible. Elle s’en sort étonnamment beaucoup mieux sur les scènes très complexes de la fin, et c’est tant mieux, car ça permet de terminer le film sur des moments vraiment marquants.

Le but du film est clairement de relancer la polémique, le débat et la réflexion sur l’utilisation des OGM et des pesticides. Tous les arguments des deux côtés sont là, et on a tendance à voir la balance penchée d’un côté… sans pour autant avoir la solution pour arranger le problème. J’ai beaucoup aimé cette idée, même si j’ai tout de même eu un gros problème pendant le film. En effet, Goliath ne cache jamais qu’il traite des faits réels, avec une grosse part de fiction.

Mon problème vient justement de la part fictive : il est parfois difficile de démêler le vrai du fictif dans ce film, et c’est dommage. Du moins, je suis partagé là-dessus aussi : je l’ai terminé avec une forte envie de faire des recherches pour savoir ce qui était inspiré de faits réels et ce qui était totalement inventé pour le film. J’ai trouvé ça frustrant, mais c’est peut-être une volonté de la part du réalisateur de nous faire nous poser des questions sur ce qu’on vient de voir pour qu’on agisse un peu plus.

Dans le fond, le film le souligne bien : nous restons extrêmement passifs face à des situations qui pourtant nous concernent tous. Goliath agit comme une claque, pour nous rappeler qu’on nous crache à la figure en comptant sur notre consommation de masse – et tant pis si l’on en tombe malade. Glaçant par moments, jamais ennuyant, le film est ainsi plutôt réussi. Un bon moment de cinéma !

Quoi de neuf ? #10

Salut les sériephiles,  

Beaucoup plus de bugs pour beaucoup moins d’articles sur le blog, et donc beaucoup moins de monde. Les stats s’effondrent un peu, comme mon envie de publier les articles que je continue pourtant d’écrire quotidiennement. J’attends le moment où WordPress va refaire une mise à jour pour que mes nerfs soient moins mis à rude épreuve. 

En attendant, je me suis réservé cette soirée pour publier les articles qui s’accumulaient depuis quelques jours sur mon ordinateur. Il était temps, j’espère que je vous manquais au moins un peu… mais j’en doute : j’ai fait en sorte d’avoir au moins un article publié chaque jour, tout de même. 


Alors quoi de neuf sur le blog ?

Les semaines se suivent et se ressemblent, quoique. Comme j’ai eu l’occasion de le dire dans plusieurs articles, les bugs s’enchaînent, ce qui fait que ça retarde mon rythme de publication. En plus, c’était la rentrée scolaire là, donc je retourne au boulot, et je continue de passer du temps d’écran ailleurs que sur la gestion du blog aussi, et ailleurs que sur les séries.

Je n’ai pas encore l’impression d’avoir fait le tour du blog, je vous rassure ! La preuve, je continue d’écrire même sans publier tellement c’est important pour moi, c’est mon petit rituel quotidien. Bon, ça marche moins de ne pas pouvoir interagir autant qu’avant, mais ce n’est pas si grave. Ca reviendra. En attendant, ça impacte aussi mes visionnages de séries, parce que je sais que ça va me prendre un temps de dingue de publier la critique ensuite.

Je veux dire, si ça me prend déjà près d’une demi-heure de mettre en ligne un article de 500 mots, imaginez une critique d’épisode quand même les critiques express font parfois le double ! 


 

Quelques infos-clés :

  • 11 articles publiés la semaine dernière (-8 articles)
  • 5 épisodes vus, 4 critiqués sur le blog.
  • 46 commentaires échangés ensemble (+40… yep, j’ai quand même pris du temps sur ce qui fonctionne ici)
  • La performance de la semaine est… Richard Flood
  • Cette semaine, j’ai beaucoup apprécié l’épisode de Walker, et c’est relativement assez rare pour être souligné ici, je pense.
C’est une chanson qui est apparue dans ma playlist sans que je ne sache me souvenir comment, mais je l’aime bien ; ça fait déjà une dizaine de jours qu’elle me suit partout, l’air de rien.

 

данай гурира ходячие мертвецы

Donc les russes n’ont plus les réseaux sociaux, mais il y a des recherches en russe sur The Walking Dead qui mènent directement au blog ? Perturbant.

 

Les articles les plus lus :


Une fois n’est pas coutume, on retrouve un classement à 100% composé d’Euphoria cette semaine. Exit les autres séries et les autres articles : difficile de faire autrement quand les articles sortent à des heures improbables avec quelques jours de décalage. Je ne désespère pas de voir à un moment la fin de cette saison 2 d’ailleurs, je viens de capter que ce n’était toujours pas fait en écrivant cet article.



Trois saisons qui cartonnent :

Euphoria – La semaine dernière, j’écrivais ici : « À quoi bon changer une équipe qui gagne sur le blog, n’est-ce pas ? ». Cette semaine, c’est encore plus vrai, puisque l’ensemble de ce classement reste le même. Promis, j’ai vérifié, et la saison 2 reste en tête malgré la fin de la diffusion et mon absence de publication d’article.

Station 19 – Il s’agit d’une des rares séries que j’ai pu voir cette semaine, et comme toujours, je ne le regrette pas. La série a proposé un épisode vraiment sympathique. Je vois aussi que je ne suis pas le seul à la regarder en ce moment et que mes lecteurs ont bon goût. Ben oui.

Grey’s Anatomy – J’ai cassé mes habitudes de visionnage pour le bien du Bingo Séries, mais je ne me voyais pas finir la semaine sans un épisode de cette série. Comment ne pas rester à jour ? Elle reste beaucoup trop bien malgré le temps qui passe et certaines décisions regrettables…


Et avant de partir, ne manquez pas…

Malgré les bugs, une bonne préparation m’a donné la possibilité de publier cet article fort attendu dans les temps. Si jamais vous êtes passés à côté, eh bien, c’est par ici :

Bingo Séries #60

Salut les sériephiles, C’est l’heure d’une nouvelle grille, déjà, et wahou, le Bingo fête sa soixantième, déjà ! Pour les nouveaux, les règles sont en fin d’article. N’hésitez pas à poster dans les commentaires ou à me contacter sur Twitter (@ShipouJG) s’il vous reste des questions après lecture de cet article – parce que j’y réponds…

Bonne semaine à tous !

 

Richard Flood (#179)

Salut les sériephiles,

WordPress m’empêche de sélectionner du texte, Word tout court ne s’ouvre plus sur le blog et clairement, la flemme m’a emporté ! Cela ne m’empêche pas d’avoir des brouillons d’articles dans tous les sens sur mon ordinateur, et j’ai mes trois derniers articles du jour plus ou moins prêts à être publiés. Après les critiques, je vais donc passer un peu de temps sur la mise en page de ces articles pour tout publier aujourd’hui. Une soirée comme une autre dans la vie d’un blogueur au fond !

richard flood | Explore Tumblr Posts and Blogs | TumgirRichard Flood

La série : Grey’s Anatomy
 L’épisode concerné : S18E10 – Living in a House Divided – 16/20

Pourquoi ?

Généralement, je choisis un acteur qui m’a beaucoup marqué dans une scène ou dans un épisode pour ces performances de la semaine, alors ça peut déstabiliser les fans de Grey’s Anatomy de voir que je choisis que Cormac cette semaine, parce que bon, il n’avait que deux ou trois scènes dans l’épisode et ce n’était malheureusement pas des scènes hyper marquantes.

Grey's Anatomy: Ele também morreu? Entenda a cena que causou reviravolta no  episódio 17×8 – Metro World News BrasilPourtant, les fans sauront aussi qu’il s’agissait de son tout dernier épisode, ce qui veut dire que c’était maintenant ou jamais pour écrire un article sur lui. Et quand même, malgré un passage relativement express de trois ans dans la série, je trouve que le personnage aura été marquant.

Envoyé par Cristina pour raviver le cœur de Meredith qui avait déjà Andrew pour ça, Cormac a eu du mal à s’imposer dans l’univers de la série. Ce n’est jamais glorieux d’être ajouté à une série pour être la partie la moins appréciée d’un triangle amoureux… mais pourtant, petit à petit, Cormac s’est fait sa place dans la série.

J’aimais beaucoup sa relation avec Jo, par exemple, parce que ça changeait vraiment pour la série d’avoir ça. Et puis, cette semaine, il était donc temps de tirer sa révérence et faire ses adieux. C’est un peu triste parce que l’acteur est excellent, mais comme pour le reste, les adieux étaient creux.

J’ai adoré sa scène avec Meredith, parce que ça montrait bien l’évolution des personnages… mais ça s’est mal terminé, avec une idée tordue : lui faire une dernière scène en présence de Teddy. Tant qu’à faire, j’aurais préféré dans l’autre sens.


Vu aussi dans :

Top 30 Richard Flood GIFs | Find the best GIF on GfycatL’acteur n’a pas une très longue carrière derrière lui, mais il s’est fait l’air de rien une place à la télévision. Il semble se spécialiser dans les rôles au sein des séries : Crossing Lines, Red Rock et Shameless en tête. Il y a tout de même des titres connus à son CV, mais bon, je ne l’ai jamais vu ailleurs.

Franchement, c’était un acteur que j’aimais bien, et un personnage que j’appréciais vraiment dans Grey’s depuis quelque temps. J’espère donc qu’on le reverra au plus vite dans un rôle qui lui permettra de mieux se mettre en avant.

Greys Anatomy Cormac Hayes GIF - Greys Anatomy Cormac Hayes My Whole Bloody  Life Flashed Before My Eyes - Descubre & Comparte GIFs
Il n’a pas dû voir grand-chose, du coup !

Le pauvre, franchement, j’ai l’impression qu’il a perdu trois ans dans sa carrière à rester fade faute d’intrigues vraiment efficaces. Je comprends sa décision de partir, même s’il était clairement sur le point d’avoir une intrigue de couple avec Megan. C’est con de partir quand ils avaient enfin un truc à raconter sur lui ! Megan, c’est le baiser de la mort pour les anciens prétendants de Meredith, de toute manière. Je reste content que les scénaristes le gardent en vie !


L’info en + :

L’acteur semble avoir un peu galéré à faire des pirouettes avec la presse américaine cette semaine. Difficile d’expliquer son départ de la série sans faire une Katherine Heighl et critiquer les scénaristes, même si pour le coup, ce serait carrément justifié, non ?

Le voilà donc qui explique que son arc narratif arrivait à a fin et qu’il considérait que trois ans sur la série, c’était un temps qui lui semblait « juste ». Moui. Soyons sincères, cela fait trois ans qu’il tournait en rond à faire de la figuration : j’ai mis deux saisons à retenir son nom, quoi.

richard dempsey Tumblr posts - Tumbral.comIl avait encore l’étiquette de nouveau, et je veux bien que les tournages soient cools, mais je pense que Richard Flood avait la carure d’un rôle plus grand et qu’il l’espérait probablement. De toute manière, ça se lit entre les lignes quand il indique que les fans auraient aimé voir la dynamique Meredith/Cormac en couple pour savoir ce que ça donnerait, tout en ajoutant que ce n’est pas à lui de dire ce que ça donnerait.

Humph, on a compris. Départ à l’amiable, mais l’acteur doit être sacrément frustré par son passage dans la série tout de même. Une fois de plus, je ne peux que lui espérer mieux pour la suite !


Voir aussi : Les performances des semaines précédentes

NCIS S19E14 (express)

Épisode 14 – First Steps – 14/20
Comme prévu, on laisse de côté ce qui pourrait être un fil rouge intéressant cette semaine. Pour autant, ce n’est pas désagréable de voir la série s’intéresser à un personnage sous un angle légèrement différent. La relève est déjà assurée si besoin est dans quelques saisons pour un reboot après annulation. OK, je suis un peu dans l’abus, je reconnais, mais cet épisode m’a rappelé les débuts de la série, en fait ?

Spoilers

La fille de Leon Vance débarque au NCIS pour mener sa première enquête.

Oh bordel, que c’était lourd de voir le personnage de Leon agir comme ça avec sa fille. Mec, bordel, tu l’élèves pour qu’elle devienne une agent du NCIS et tu ne veux pas la voie en danger ? Je ne sais pas, tu t’es pas dit à un moment qu’il y avait un souci dans la manière dont tu l’élevais ?

Bon, l’épisode ne mettait vraiment pas Leon en valeur pour le coup, mais ce n’est pas grave, j’ai adoré le personnage de Kayla. La fille qui s’impose envers et contre tous, qui est impatiente de découvrir le terrain, qui trouve les meurtres fun et qui ne respecte pas les ordres… ça avait un côté rafraîchissant pour la série. En fait, par certains aspects, ça m’a rappelé certains bons côtés de Tony dans les premières saisons. La série a perdu en fun et en vitamines avec le temps – peut-être aussi parce qu’Abby continue de manquer.

C’est fou qu’après autant de temps un seul épisode me fasse regretter des personnages et des situations que je pensais avoir oublié depuis un moment. Je ne sais pas pourquoi cet épisode en particulier m’a fait penser à tout ça, mais c’est le cas, alors autant parler.

Du côté de l’intrigue, c’était bien plus classique en revanche, avec des méchants qui étaient soporifiques comme jamais et un début d’épisode qui se prenait pour un mauvais volet de Grey’s Anatomy. Le coup du patch qu’on retrouve au sol, c’était un peu gros ; le médecin criminel qui vient d’empoisonner le suspect numéro 1 est vraiment grillé aussi ; le directeur qui empêche sa fille d’aller sur le terrain, puis qui l’y autorise juste pour la voir être mise en danger… Eh, vraiment, on n’est pas sur du super original.

Bon, tant pis, ça arrive, et on n’était pas là pour l’enquête, mais une fois de plus pour les personnages. Cela fonctionne toujours mieux sur moi quand c’est le cas. C’était inintéressant quand il s’agissait de Parker (et genre il propose à son boss de faire un truc totalement illégal juste parce que « eh, elle fait partie de notre équipe » alors qu’il a eu genre trois échanges avec elle dans l’épisode ???), mais ça marchait bien pour développer davantage Leon et… Nick.

Avec le départ de Bishop, j’ai l’impression que les scénaristes ont décidé de se concentrer davantage sur lui et que désormais, j’ai vu plus d’épisodes centrés sur lui que sur les saisons précédentes réunies. Ce n’est pas du tout un défaut, par contre, parce que l’évolution du personnage est intéressante. Elle est soulignée de manière un peu grossière par Knight qui est pourtant celle qui le connaît le moins : il agit désormais en papa de substitution pour les filles de ses collègues, et ça lui va bien.

J’ai bien aimé le voir agir en tuteur pour Kayla et j’espère que nous aurons d’autres occasions  de le voir dans ce rôle de protecteur et guide. Bon, après, je n’ai pas compris pourquoi il n’est pas entré dans le jeu du ravisseur au moment où il allait kidnapper la fille du directeur du NCIS, mais soit, il a son égo le petit après tout.

Dans l’ensemble, c’était donc un bon épisode de la série. C’est divertissant, ça ne bouleversera pas sur du long terme la formule de la série et en attendant, on a un épisode qui sort de la routine grâce à la présence d’une bleue. Au risque de me répéter sur une critique pourtant plus courte que d’habitude, c’est vraiment quelque chose qui manquait et qui rappelle les premières saisons. Qu’elle revienne au plus vite, car elle a sublimé quelques personnages.