This is us – S06E07

Épisode 7 – Taboo – 15/20
Après quelques mois, je me suis dit qu’il était temps de reprendre la série, tout de même, et j’aime bien le faire par ce genre d’épisode qui permet bien de voir tout le monde et de se remettre les différentes intrigues en tête. Bien écrit, l’épisode repose sur les formules assez classiques de cette série – ou pour reprendre une des intrigues de l’épisode, il repose sur une recette dont l’ingrédient secret est bien présent pour améliorer l’ensemble.

Spoilers

Différents Thanksgiving marquants de Rebecca.

But the Pearson epitaph will read : « Lovely people, cried a lot, traumatic-as-hell Thanksgiving ».

Je ne sais pas ce qu’il s’est passé : j’ai arrêté de regarder la série, apparemment, en mars dernier, sans vraie raison. Je la reprends aujourd’hui, parce que j’ai envie de profiter de l’été pour me mettre à jour dans mes séries, parce qu’il y a un TFSA sur les meilleures saisons de cette année vendredi et que j’aimerais du contenu, et parce que je vois dimanche prochain une fan de la série qui l’aura probablement terminée. On m’a aussi demandé les critiques des épisodes récemment. Bref, j’ai un milliard de raisons de la reprendre, finalement !

Pour ma reprise de la série, on se retrouve à ce qui ressemble fort à un épisode de Thanksgiving, avec un flashback sur l’enfance de Rebecca. Sa mère est toujours aussi insupportable, refusant de prendre de la tarte pour rester maigre. La réflexion n’est pas anodine, et elle déterminera deux à trois générations de problèmes avec la nourriture – Rebecca qui restera complexée sur le sujet, Kate qui mangera énormément, baby Jack dont l’alimentation est au cœur de l’épisode.

La série en profite pour nous montrer un autre Thanksgiving, un plus classique, avec Jack. La pauvre est débordée par la cuisine à faire, et l’arrivée de ses parents, pile à l’heure avant qu’elle ne puisse faire tout le ménage. Le reste de ce segment dans le passé est terrible de sexisme, avec le beau-père de Jack qui continue d’être toujours insupportable et vieillot dans ses réflexions. C’est un peu inévitable avec un flashback, je sais.

Rebecca se fait toutefois plaisir face à sa mère, lui montrant qu’elle aime manger ce qu’elle a préparé et pétant un câble finalement sur la tarte. Franchement, elle m’a bien fait rire et c’était bien monté comme épisode. Jack est finalement forcé d’aller expliquer à sa belle-mère que Rebecca a vraiment fait un boulot de dingue pour préparer un repas parfait.

C’est l’occasion pour Jack d’apprendre que les parents de Rebecca sont sur le point de déménager… et de l’annoncer à Rebecca, qui n’était pas au courant. La pauvre est touchée de savoir que ses parents vont partir juste avant son mariage et ne pourront pas l’aider, et elle finit par se réconcilier à sa mère en quelques secondes, avant d’en vouloir à Jack d’avoir trahi la confiance de sa mère.

L’avantage, c’est que la mère et la fille finissent de bonne humeur et réconciliées au moins.

Quelques années plus tard, Rebecca fait la cuisine avec une Kate adolescente, qui commence à avoir du mal avec son poids apparemment. Pour mettre l’ambiance, Kevin annonce dès l’arrivée de Randall et Beth qu’il a rompu avec Sophie, Kate précisant qu’il l’a trompée. Le Thanksgiving semble galère dès le départ, avec aussi la présence de Matt et Marguerite, les rencards respectifs de Rebecca et Miguel. Et les enfants sont loin d’être idiots : ils voient très bien ce qu’il se passe entre les adultes.

Miguel critique assez vite Matt face à Rebecca, qui riposte elle aussi, et c’est un peu inévitable, ma foi. Cela tourne à la catastrophe quand ils se mettent à jouer à un jeu de société, devant faire deviner des mots aux autres. Comme les adultes sont dans la même équipe, on a l’occasion de voir Marguerite ne pas réussir à faire deviner ses mots ; puis de voir Rebecca se concentrer uniquement sur Miguel pour lui faire deviner ses mots. Gênant comme tout.

Le plus gênant est encore Kevin qui s’engueule avec Miguel, le menaçant plus ou moins parce qu’il drague sa mère là ? Horrible. Perso, j’aimais beaucoup Marguerite. J’ai trouvé qu’elle était un excellent cliché de française… mais il n’y a pas photo par rapport à Rebecca, tout de même. On la connaît beaucoup plus cela dit. Malgré tout, Miguel reste donc après le repas pour aider Rebecca à tout ranger.

Il en profite pour souligner qu’ils se connaissent vraiment par cœur l’un et l’autre, et Rebecca commence à avouer se sentiments… pour mieux entendre Miguel lui répondre qu’il a décidé de déménager à Houston. C’est plus sain pour eux, effectivement, et Rebecca n’a plus vraiment besoin de lui car elle a repris sa vie en main. Ah, ces scénaristes sont excellents tout de même, on voit comment cette relation Miguel/Rebecca s’est créée.

L’important de l’intrigue était également le regard qu’a Randall vis-à-vis de sa sœur : complexée par son poids, elle n’apprécie pas de voir dans le regard de son frère la surprise de la découvrir avec autant de poids supplémentaire. Quand il essaie de lui demande de venir les voir plus souvent avec Beth, celle-ci ne trouve rien de mieux à faire que de manger davantage.

Dans le présent, Rebecca continue de faire la cuisine de sa tarte, profitant pour faire goûter sa pâte à son petit-fils. Cela nous montre toujours plus de tension entre Kate et Toby, qui en sont à s’engueuler sur le sucre des céréales de Baby Jack, alors que Kevin est déprimé d’avoir laissé ses jumeaux à Madison.

C’est l’occasion d’apprendre aussi que Nick est avec sa copine, alors que Beth, Randall et les filles sont en route. Si Randall est sûr que le Thanksgiving se passera bien, Beth est loin d’en être convaincue, et ça se confirme vite. Déjà est clairement en train d’être blasée par son copain ne lui répondant pas, ils empêchent les filles d’utiliser le portable et ils sont à peine arrivés que Rebecca annonce qu’elle veut en profiter pour avoir une conversation de famille entre Pearson après le repas.

Oh, comme ça craint. Pour ne rien arranger, Toby et Kate continuent de passer tout leur temps à se disputer, et ça commence à vraiment me saouler. Je veux tellement qu’ils restent ensemble, c’est frustrant. Pourtant, tout est assez bien écrit, et c’est crédible : Toby a surtout peur de voir son fils manger trop et grossir comme ses parents, parce qu’ils ont les gênes pour ça.

Cela l’embête, au point d’en parler pendant le repas, quitte à provoquer la gêne attendue. En réponse, Kate lui explique tout de même qu’elle ne veut pas que ses enfants grandissent en ayant peur de la nourriture – et qu’ils finissent comme eux, comme elle quand elle jetait la nourriture de Thanksgiving par peur de grossir.

Voilà qui règle ce problème, au moins, mais pas les autres. Randall passe son Thanksgiving sur son portable, pour avoir un maximum de souvenirs des derniers instants avec sa mère. Beth est obligée de lui retirer le portable, et ça finit par être une demande vraiment importante de Rebecca en fin d’épisode : elle ne veut pas que ses enfants passent à côté de quoique ce soit parce qu’elle va tomber de plus en plus malade.

Tout finit par une jolie scène où Rebecca réunit ses enfants, en effet. Elle leur indique que Miguel prendra les décisions pour elle quand il sera temps, médicalement parlant. Avant cela, elle souhaite tout de même que tout se passe bien pour tout le monde. Elle indique qu’elle a conscience que sa situation risque de faire appel à des professionnels pour s’occuper d’elle. Ainsi, dans la maison de famille que Kevin construit, il faut prévoir un deuxième lieu pour rester – Kevin était jusque-là persuadé que Miguel voulait juste une maison de pêche pour ses potes.

La scène est hyper touchante, avec les triplés écoutant leur mère donner ses volontés pour être prise en charge au mieux. C’est très beau, et ça essaie de nous faire pleurer comme la série le fait toujours. Pour ce dernier Thanksgiving de la série, on a donc une belle intrigue et une surprise de taille aussi : si jamais Miguel n’était pas capable de (ou plus là pour) prendre les décisions, ce serait à Kate de le faire. On sent bien que ça surprend Randall, mais tout le monde se plie aux volontés de Rebecca de toute manière.

Kate finit par lui demander pourquoi, seule à seule, et apprend que c’est parce qu’elle n’est pas que la fille de Rebecca, elle est aussi sa meilleure amie. C’est une jolie manière de boucler six saisons d’embrouilles entre mère et fille tout de même.

 

Westworld – S04E04

Épisode 4 – Generation Loss – 19/20
Les saisons passent et se ressemblent, mais j’arrive encore à me laisser entraîner par la série qui développe son intrigue de manière toujours aussi intéressante. Les surprises de l’épisode sont parfaitement dosées pour qu’on les devine juste avant la révélation, ce que j’aime beaucoup : ça permet de se sentir pleinement investi dans ce que l’on regarde. Par contre, la série parvient moins à surprendre qu’avant – on connaît trop la mélodie désormais. Ce n’est absolument pas un problème pour adorer ce que je regarde, heureusement, car il n’y a toujours pas de fausse note.

Spoilers

Caleb est infecté par le parasite de Charlotte-Dolores.

Always insist on mutual satisfaction.

La canicule est définitivement là : il fait déjà près de trente degrés à l’intérieur de mon appartement, c’est parfaitement ridicule cette affaire. Pourquoi est-ce que je raconte ça ? Eh bien, parce que je me suis installé sur un drap de bain humidifié pour voir cet épisode, ce qui me fait un point de Bingo Séries. On va les chercher où on peut, comme on peut, même si ce n’est pas du tout ce que j’imaginais, évidemment.

L’autre avantage, c’est que Westworld va détourner mon attention de la chaleur du moment, et j’en ai eu confirmation dès les premières notes du générique. Je ne comprends vraiment pas comment on peut prendre l’habitude de zapper les génériques, quand une telle musique nous remet immédiatement dans l’ambiance. Quel plaisir de l’écouter, de le chantonner et d’avoir l’impression de se rafraîchir au passage.

C’était nécessaire d’avoir cette petite minute réintroductive, en plus, ça m’a donné la possibilité de me souvenir où on en était : LES MOUCHES BORDEL. Caleb a pris cher avec, et ça le ramène dans ses souvenirs. L’épisode commence ainsi par un flashback sur le duo Maeve/Caleb, ce qui est l’occasion d’en découvrir plus sur leur travail d’équipe. On avait déjà vu, dans le premier épisode, des bribes de cette scène en bord de mer, mais nous la retrouvons donc en version rallongée ici.

Maeve et Caleb pénètrent à bord d’une maison isolée de tous et de tout pour y détruire à coup de bombes un Rehoboam. Et non, je ne parle pas de bouteilles de vin (j’ai découvert depuis que ça pouvait en désigner, fou non ?). Si l’opération est un succès, Caleb se prend malheureusement une balle dans la côte au passage.

Ce n’est pas très réconfortant de le voir cracher du sang et de voir Maeve faire ce qu’elle peut pour le soigner – et ça, même si l’on sait bien qu’il est présent dans cette saison 4. En attendant, Maeve lui donne un goût de la liberté en hackant ses « limbics », des implants foutus là par les méchants de la saison précédente pour contrôler ses émotions. Oui, j’en avais oublié l’existence, mais c’est une bonne réutilisation de ce qui avait été présenté il y a deux ans, je trouve.

La liberté ? Le fameux champ adoré de Maeve ! Pas trop le temps de l’explorer cependant : la série nous renvoie ensuite dans le présent où Caleb se réveille face à une Charlotte-Dolores qui est bien heureuse de lui expliquer qu’elle a fait de lui son animal de compagnie. C’est plutôt sympathique comme intrigue et au moins le plan est extrêmement simple à comprendre : Charlotte-Dolores rouvre Westworld pour transformer en hôte tous les gens qui y viendront. Avec son parasite, elle dominera petit à petit le monde entier.

Le suicide des humains dans l’épisode précédent ? Juste Charlotte qui s’amuse, en fait. À présent, son amusement est plutôt de voir Caleb lutter contre ce qui est en train de lui arriver, tout en lui expliquant son grand plan. Simple, efficace.

En parallèle, Maeve comprend enfin que l’homme en noir est devenu un robot. Yep, William-Dolores, donc, on le savait déjà. Sans trop de surprise, elle essaie de trouver un moyen de contrôler le robot pour gagner son combat… mais change ensuite de plan, se contentant d’une surcharge auditive avec la machine de Charlotte.

Grâce à celle-ci, une explosion se produit, mettant KO William assez longtemps pour qu’elle s’échappe et rejoigne Caleb et Charlotte. L’explosion a aussi donné la possibilité à Caleb de prendre le dessus sur Charlotte, ce qui fait qu’assez rapidement on en arrive à une scène où Maeve décide de la garder en otage, le temps de trouver de quoi soigner Caleb du parasite.

Cela permet de retourner dans la rue du parc où Maeve trouve rapidement des menottes pour embarquer Charlotte. Malheureusement, en souterrain, William se réveille et remet en route la machine qui permet de contrôler les hôtes – y compris les parasités. Maeve ne s’en inquiète pas trop, prise d’un excès de confiance, comme elle connaît beaucoup trop Westworld.

Toutefois, elle ferait mieux de faire attention : elle sous-estime la violence du parasite et des scénarios du parc d’attraction. Caleb se fait ainsi poignarder sous sa surveillance, alors qu’il était sur le point de lui tirer dessus à cause du parasite. C’est que ça complique les choses ce parasite ! J’ai bien aimé, en tout cas, la manière dont tout se déroule et surtout les échanges de répliques entre Charlotte et Maeve. C’était savoureux comme j’aime : même prisonnière, Charlotte est encore sûre de gagner sans problème contre Maeve et d’obtenir tout ce qu’elle souhaite.

Elle sous-entend aussi qu’elle en sait plus que nous sur cette fois où Caleb a failli mourir après avoir pris une balle, expliquant que Maeve aurait pu mener une vie paisible sans Caleb. C’est étonnant comme formulation, alors Maeve se retrouve forcée d’expliquer à Caleb que cette fois-là, elle a été confrontée pour la première fois à la mortalité. Voyant qu’il pouvait enfin avoir une vie libre, elle a pris la décision de le laisser avec son infirmière (sa future femme).

Maeve est donc partie pour laisser Caleb vivre en paix une jolie vie de famille… sauf qu’elle a fini par être curieuse et se demander ce que devenait Caleb. Il s’agit là des événements du début de saison, qui prennent d’un coup plus de sens : elle a cherché à savoir ce qu’était devenu Caleb, permettant à Charlotte et William de les retrouver.

Par contre, à nous donner toutes les réponses si vite comme ça, la série perd en complexité par rapport à d’habitude. Pourront-ils encore nous surprendre et nous retourner le cerveau ? Pas si sûr. En attendant, Caleb et Maeve essaient de s’enfuir avec Charlotte comme otage. Elle n’y met pas trop de mauvaise volonté, heureusement pour eux.

William les attaque toutefois alors qu’ils arrivent à la porte de sortie du parc, forçant Maeve à laisser une arme à Caleb. Ce n’est pas très rassurant avec le parasite en lui, et ça ne l’est pas non plus quand il est question pour lui de contacter son équipe, alors que toute son équipe est désormais remplacée par des robots, non ? Ce n’est pas si sûr : l’homme qui lui répond finalement explique qu’ils ont perdu Carver, sous-entendant qu’il n’est donc pas un robot et qu’il a appris ce qu’il s’était passé.

Nous verrons bien. En attendant, Charlotte fait une petite démonstration de force dans l’utilisation de son parasite, expliquant à Caleb qu’elle le possède désormais et qu’elle peut faire de lui ce qu’elle veut. Elle le force ainsi à pointer sa mitraillette sur Maeve… mais il parvient à lutter, résistant juste assez pour tirer sur William.

Il désobéit donc à une Charlotte qui ne comprend pas comment c’est possible. Malheureusement, ce n’est pas suffisant : William n’est pas mort. C’est un host, il faut un peu plus qu’une mitraillette pour nous le détruire. Il tire donc sur Maeve, mais je pensais encore franchement que ça allait aller pour la suite. Je me trompais lourdement : il est aussi armé d’un couteau qu’il nous plante en Maeve.

Comme elle est désormais sûre de mourir, et dans le parc des mains de William en plus ?, elle décide d’utiliser ses capacités pour activer l’ordinateur et le système de sécurité du parc. Elle le retourne contre elle, utilisant des bombes qui explosent et les soufflent, elle et William. Définitivement. Bon, peut-être pas définitivement – on connaît cette série et sa tendance à ressusciter tout le monde.

Cependant, voir Maeve en si mauvaise posture, alors que nous ne sommes qu’à peine à la mi-saison, et la voir mourir, c’était franchement inattendu. La série n’en fait pas assez sur sa mort/disparition pour que nous soyons totalement tristes… mais je ne sais pas, la scène a réussi à faire son effet malgré tout.

Et alors que l’hélicoptère venant en aide à Caleb arrive, Charlotte recommence à le manipuler, soulignant au passage qu’elle pourra toujours reconstruire William, contrairement à Maeve, qui était spéciale. Et sans surprise, elle nous torture Caleb en expliquant que les lumières d’hélicoptère qu’il voit là ne sont pas celles de ses hommes à lui, mais celles de ses hommes à elle. Elle lui annonce donc qu’il est mort là, et il semble s’en souvenir, jouant à nouveau sur la temporalité et la réalité de ce qu’on voit depuis le début de saison.

Bon, ça ne peut pas être totalement une surprise, mais il faudra encore qu’on en découvre davantage au prochain épisode pour bien tout comprendre, je pense. En attendant, Charlotte révèle à Caleb qu’il est un robot. Qu’il ne s’inquiète pas : il est toujours une version de lui-même, mais juste la 278e.  Yep, elle explique que les manipulations sur les humains durent depuis un moment. Caleb est mort 23 ans plus tôt, faisant de sa fille une adulte que l’on connaît, inévitablement.

La révélation ne vient pas immédiatement, mais Caleb comprend donc qu’il est un robot et que Charlotte le torturait avec les souvenirs de sa mort.

En parallèle, nous reprenons enfin l’intrigue de Dolores/Christina après une semaine de pause. Elle se rend compte qu’elle a dormi trop longtemps quand Maya, sa coloc, vient la voir pour lui raconter ses souvenirs d’un cauchemar de mouches venant les attaquer elle et ses parents. Evidemment, vu le début d’épisode, on comprend bien que son cauchemar n’en est peut-être pas un, mais nous n’en saurons pas plus pour l’instant.

Tout ce que nous saurons, c’est que Christina peint de très jolies toiles qu’elle bousille ensuite avec de la peinture noire et que Maya a vraiment pour but de faire sortir sa colocataire tous les soirs pour qu’elle se change les idées. C’est encore une réussite pour Maya qui emmène donc Christina dans un bar où elle pourra rencontrer Teddy. Celui-ci est en effet le rencard organisé par Maya pour Christina, et on note que la rencontre entre ces deux-là est la même que d’habitude : Dolores/Christina fait tomber quelque chose, rattrapé par Teddy, si chevaleresque avec elle.

J’avais déjà oublié qu’ils nous avaient teasé son retour, alors ça me fait une bonne surprise. Après, le rencard en question en arrive rapidement à parler de métro-boulot-dodo et de la répétition interminable des mêmes tâches… on a connu plus passionnant. Pourtant, Teddy s’en sort bien : il est très beau, Christina est sûre de l’avoir déjà rencontrée, et il est sous-entendu que Teddy se souvient très bien de sa vie dans le parc. Il nous propose même une petite philosophie de vie intéressante sur les apparences trompeuses, sur la réalité qui ne l’est parfois pas et sur la remise en question de tout ce que l’on voit.

Pendant ce temps, Bernard et Leslie sont toujours dans le désert à attendre que leurs nouveaux alliés décident de leur sort. Le chef, Jay, décide de les tuer, mais C, la rebelle présentée la semaine dernière, s’y oppose. Il faut finalement l’arrivée d’une troisième femme, Odina d’après les sous-titres (c’est pratique de les avoir activés), pour négocier une sortie de crise. Si elle est aussi investie, c’est parce qu’elle est la petite-amie de C. Soit.

En tout cas, il faut en retenir que Bernard et Leslie sont finalement séparés. Bernard se rend avec C et son équipe pour retrouver une arme. Ce n’est toutefois pas si évident quand ils sont poursuivis par un drone. C sauve de justesse la « vie » de Bernard face au drone, et cela les mène sur une nouvelle piste : en suivant un insecte, Caleb est sûr de trouver ce qu’il cherche. Bien.

Alors qu’il commence à creuser, il parle avec C de son père, et étant donné les informations que nous avons eu juste avant concernant Caleb et les 23 années, nous comprenons donc qu’elle est la fille de Caleb. C’était si évident, j’aurais dû le voir venir dès l’épisode précédent. La série réussit finalement à surprendre à nouveau, même si ça fait un peu réchauffé comme manière de présenter les choses.

Quant à l’arme que Bernard cherche à creuser ? Eh ben, il s’agit de Maeve évidemment.

La résistance que nous voyons est donc celle qui lutte contre Charlotte-Dolores, et il y a apparemment du taf. Toute la ville de Christina nous est donc révélée ensuite comme étant la victoire de Charlotte-Dolores. Evidemment que les scénarios de Christina se concrétisent donc : Olympiad est l’entreprise de Charlotte, qui contrôle tous les humains.

Oui, Charlotte a gagné… mais ça ne saurait durer éternellement. Par contre, ça veut dire que tout ce qu’on nous avait vendu sur la saison se passant sept ans plus tard est donc un mensonge : nous sommes en fait trente ans plus tard si je calcule bien. Oh, et la Tour qui obsède tant Christina (au point de la peindre) ? Eh bien, c’est la tour permettant d’envoyer les ondes (et le son) qui contrôle tous les hôtes parasités par des mouches…

Vus cette semaine #28

Ce RDV se contente de reprendre l’ensemble de mes avis sans spoiler sur les épisodes vus au cours de la semaine. C’est donc un simple copier-coller de ce qui se trouve déjà dans la colonne de droite et qui est mis à jour quotidiennement. Le titre de chaque épisode mène à la critique plus complète et avec spoilers. Les épisodes sont reclassés par ordre chronologique de diffusion, en J+1… 

Lundi

Westworld – S04E03 – Années Folles – 19/20
Cette fois, la série est vraiment en train de renouer avec l’excellence. C’est un véritable plaisir de découvrir cet épisode : il n’a pas besoin d’apporter des réponses, juste de développer son intrigue et ses rebondissements. Chargé de clin d’œil à un passé qu’on ne connaît que trop bien, l’épisode passe à une vitesse dingue. Un vrai plaisir.

Mercredi

Ms Marvel – S01E05 – Time and Again – 16/20 Rattrapage
Les réponses apportées par l’épisode ont l’avantage d’être fluides et d’apporter une conclusion naturelle à une grosse partie de ce qui était présentée durant la saison. Par conséquent, on nous laisse la porte ouverte à du mieux pour le dernier épisode, tandis que celui-ci fonctionne bien mieux en tant qu’unité narrative qui ne disperse pas trop. Et ça change de voir la série ne pas se disperser, et ça fait du bien.
Ms Marvel – S01E06 – Back to Normal – 18/20
C’est une excellente fin de saison parce que nous sommes délestés du poids de certaines intrigues et qu’on en revient à ce que la série souhaitait faire depuis le début. C’est divertissant et fun, on pardonne plus facilement le manque de subtilité quand c’est comme ça, et ça se termine à peu près comme je le souhaitais. Ce n’est pas pour autant qu’il n’y a pas de surprises en cours de route par contre !

Jeudi

The Orville – S03E05 – A Tale of Two Topas – 18/20 Rattrapage
Plus qu’un épisode, c’est un mini-film à ce stade, mais un film qui nécessite tout de même d’avoir vu le reste de la série pour bien le comprendre. Il y a quelques longueurs, surtout au début de l’épisode, et ça me fait demander si cette intrigue n’aurait pas été plus pertinente et intéressante si elle avait été étendue à plusieurs épisodes tout au long de la saison. En tout cas, c’est une intrigue bien importante qui est proposée par cet épisode. Concrètement, malgré des choix souvent simplistes, c’est une belle manière d’aborder le sujet compliqué de la transexualité et des relations diplomatiques.
The Orville – S03E06 – Twice in a Lifetime – 19/20 rATTRAPAGE
C’est un excellent épisode pour plein de raisons : j’aime le scénario de base et l’idée qui le motive, le casting, les personnages qui gagnent mon affection même quand je les détestais avant, mais aussi l’humour qui n’empêche pas pour autant les vraies émotions de surgir quand on a besoin d’elles. Un véritable plaisir, donc, malgré de petites longueurs, une scène qui semblait n’avoir rien à faire là ou une durée excessivement longue pour un simple épisode.
The Orville – S03E07 – From Unknown Graves – 17/20
La structure de cet épisode est étrange, parce qu’elle rejoint davantage ce que les autres séries font habituellement… mais pas celle-ci. Pour le coup, l’épisode aurait pu être raccourci assez simplement par la réduction d’une de ses intrigues moins importantes a priori que les autres. Il faut dire que les autres sont inévitablement plus convaincantes puisqu’elles s’intéressent de plus près aux personnages. Et vraiment, j’aime passer du temps avec eux.

Dimanche

Evil – S03E05 – The Angel of Warning – 16/20
Si l’épisode semble retomber dans certains travers de la saison 2, j’ai l’impression que c’est proposé de manière bien plus consciente et assumée cette fois. Cela permet d’avoir une sensation bien différente quand l’épisode se termine, car les personnages sont plutôt dans le même état que moi. Cela change. Autrement, la qualité est toujours au rendez-vous et la série continue d’exceller dans sa manière de questionner notre monde et notre quotidien. Un régal.
Evil – S03E06 – The Demon of Algorithms – 17/20
C’est de manière très insidieuse que cet épisode est extrêmement efficace : l’angoisse qu’il provoque n’est pas tellement celle d’une peur sur le moment, mais plutôt ce genre de peur qui revient hanter les pensées ensuite. Il y parvient en mettant en scène des situations assez quotidiennes l’air de rien et une intrigue bien moins fantastique que ce que la série fait parfois. Cette fois, c’est bien réel, et les surprises le sont tout autant.

Rattrapage Shondaland

Station 19 – S05E16 – Death and the Maiden – 14/20
Bien que très marrant par moments tout en étant capable de viser juste dans les émotions, cet épisode n’en reste pas moins un épisode très classique de la série. Ce qui lui fait perdre le plus de points ? Le positionnement pas bien crédible de certains personnages. Les discours à faire passer sont justes et bons, mais personne ne parle comme ça à des supérieurs hiérarchiques sans sanction, surtout dans ce domaine. Et ça finit par attaquer un peu la cohérence de la série.
Grey’s Anatomy – S18E16 – Should I Stay or Should I Go ? – 16/20
La série ne me manquait pas spécialement pendant tout ce temps où je ne l’ai pas regardée, mais je replonge dedans hyper vite et avec plaisir. C’était un bon épisode, qui pour la première fois laisse entrevoir certains aspects importants de quelques personnages. On sent bien que ça évolue et ça bouge au sein de l’hôpital, même si c’est très lent à se faire. Et puis, il y avait cette voix de la raison tout au long de l’épisode qui était quand même vachement cool.
Station 19 – S05E17 – The Road You Didn’t Take – 16/20
Je suis rassuré par cet épisode qui est déjà bien plus réussi. Il réserve des surprises et est bien écrit pour les amener progressivement, tout en étant assez cohérent dans la manière dont les personnages sont construits et évoluent. Un bon point pour lui, donc, et un bon moment de ma journée devant cet épisode qui mène en douceur vers le dernier de la saison.
Grey’s Anatomy – S18E17 – I’ll Cover You – 15/20
J’ai préféré la manière dont cet épisode ménageait ses effets et ses surprises, tout en prenant le temps de développer certains personnages… mais je suis quelque peu frustré de me rendre compte que d’autres personnages sont trop ignorés ou sous-exploités par les scénaristes. Ce n’est pas nouveau, ça arrive souvent, sauf que ça donne un épisode qui est certes divertissant, mais qui donne l’impression de gagner du temps sur quelques intrigues.
Station 19 – S05E18 – Crawl Out Through the Fallout – 18/20
Cet épisode ressemble un peu à un rendez-vous manqué avec la fin d’une saison, étant plus un épisode de la semaine très bon qu’une vraie fin comme on s’y attendrait. Pourtant, les intrigues évoluent vite et certaines atteignent une apogée dans l’épisode, c’est évident, mais tout n’est pas à la hauteur de mes attentes. Dans l’ensemble, ça reste un épisode solide et vraiment réussi. Vivement la saison prochaine !
Grey’s Anatomy – S18E18 – Stronger Than Hate – 14/20
C’est un étrange épisode qui, pour le coup, comble vraiment le temps avant la fin de saison en deux parties. Je ne sais pas si c’était vraiment nécessaire… Mais bon, on va faire avec. Il y a donc une partie de l’épisode qui est un peu plus fun et légère, une intrigue qui est là pour combler le temps et une autre qui vise à faire passer un message, mais le fait avec tellement peu de subtilité que ça en devient presque bizarre par moments.
Grey’s Anatomy – S18E19 – Out for Blood – 17/20
C’est un bon épisode qui prépare le terrain pour le dernier de la saison, en s’appuyant sur des répliques des épisodes précédents et en faisant assez naturellement évoluer les intrigues vers quelque chose de nouveau, sans perdre de vue son envie de faire dans le social, une fois de plus. Parfois, c’est très attendu, parfois, c’est surprenant. Bref, c’est un bon épisode et j’espère une conclusion qui redonnera encore plus de souffle à la série.
Grey’s Anatomy – S18E20 – You Are the Blood – 19/20
Ce ne peut pas être un 20/20 car je ne sais vraiment pas vers quoi se dirigera la série après cet épisode, mais eh, 400 épisodes, ça se fête franchement ! C’est assez dingue de les voir enchaîner les records comme ça et se débrouiller pour toujours avoir des histoires à raconter. Cette année, ils ont tenté de vraiment renouveler certaines choses, tout en faisant du neuf avec du vieux. C’est efficace et ça mène à une jolie conclusion de série. Euh pardon, de saison.

Autres rattrapages 

Charmed – S04E03 – Unlucky Charmed – 14/20
Après deux excellents épisodes, j’ai pris un temps fou à me relancer dans la série et… je suis déçu. J’ai peut-être trop magnifié les premiers épisodes et j’en attendais donc beaucoup de celui-ci, mais je l’ai trouvé bien trop brouillon, avec des scènes qui en deviennent même parfois ridicules. L’intrigue générale est bonne, on a des réponses et évolutions de personnages, ainsi qu’un méchant qui promet, mais ça n’empêche pas l’ensemble d’être moins bon que prévu.
Walker – S02E12 – Common Ground – 13/20
Très franchement, l’intrigue de l’épisode est aussi conne que prévisible depuis le cliffhanger de l’épisode précédent, et c’est donc un épisode qui n’avait que très peu de surprises à offrir. Malgré tout, ça fonctionne bien et ça mène à une fin réussie. Et puis, depuis le temps que je n’avais plus vu ces personnages, cela faisait presque plaisir de les retrouver.
Walker – S02E13 – One Good Thing – 15/20
Je suis positivement surpris par cet épisode qui décide d’aller drôlement vite en besogne pour résoudre quelques problèmes qui trainaient en longueur depuis une bonne dizaine d’épisodes. Cela rend beaucoup plus intéressante l’histoire proposée au cours de ces quarante minutes, et ça ouvre de nouvelles perspectives pour la suite de la série. Bon, pas forcément des perspectives géniales, mais eh, c’est cool, ça renouvelle un peu ce qui est proposé.
Walker – S02E14 –  No Such Thing As Fair Play – 14/20
Un épisode qui est loin d’être un épisode d’action, à nouveau. Au moins, on prend le temps de traiter à peu près correctement les conséquences des révélations de l’épisode précédent, mais ça n’empêche que c’est toujours étonnant de voir à quoi sont réduites les enquêtes sur cette saison 2. Le pire ? Je crois que je préfère cette deuxième saison qui se fait sans temps à jouer les ranger…
Walker – S02E15 – Bygones – 14/20
Ah, c’est à croire qu’ils ont lu ma critique précédente ! On en revient enfin, avec cet épisode, à une intrigue qui se concentre davantage sur une enquête que sur les bons sentiments des personnages, et ça fonctionne bien parce que l’intrigue ramène un visage connu et appréciable pour la série. Bon, par contre, les intrigues secondaires étaient pénibles et longues. On ne peut pas tout avoir j’imagine.
 

J’aime les vacances.

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