Debris – S01E08

Épisode 8 – Spaceman – 18/20
On ne me retirera pas de la tête que c’est une excellente série qui n’a rien à foutre sur un network qui risque de l’annuler, parce qu’elle ne peut pas y trouver son public. C’est très frustrant, parce que l’intrigue propose vraiment tout ce que j’adore en science-fiction, avec des cas de la semaine qui ne sont que des prétextes à un fil rouge complotiste désormais assez développé pour être tout le point d’intérêt de cet épisode.

Spoilers

Maddox a retrouvé la piste de George Jones. Bryan et Finola doivent donc le retrouver, mais les ordres des agences pour lesquelles ils travaillent diffèrent fortement.


How are you alive?

Deux semaines déjà depuis mon dernier épisode de cette série, ça passe beaucoup trop vite. Ce n’est pas faute d’avoir eu envie de le lancer à plusieurs reprises, mais je n’ai jamais trouvé le temps pour. Une partie de moi espérait aussi voir passer une annonce de renouvellement, parce que la série m’emballe énormément et ça me rassurerait qu’elle soit déjà renouvelée pour pouvoir la reprendre en toute tranquillité d’esprit.

Ce n’est pas le cas, mais ça n’empêche pas ce début d’épisode d’être très prenant avec une femme sujet d’une expérience tentant de s’enfuir et lutter pour sa vie. Elle découvre au passage, dans un entrepôt, qu’il y a plein d’autres sujets de l’expérience à présent à l’état de cadavres. Ce n’est pas spécialement une bonne nouvelle pour elle par contre, puisque ça signifie qu’elle risque de finir dans le même état.

D’ailleurs, quand elle est repérée, elle est obligée de se cacher dans un des sacs mortuaires. Grand bien lui en fait : grâce à ça, quand elle est retrouvée et passe à travers un homme qui veut la tuer, elle laisse en lui une partie de ce sac, qui finit par le tuer, très lentement et très douloureusement. Au secours, ça ne donne pas envie comme manière de mourir – bon, ça ne donne pas envie de mourir, je sais.

Loin de tout ça, George Jones est donc en vie, et c’est le sujet de la réunion lors de laquelle nous retrouvons Bryan et Finola. C’est Maddox qui gère cette réunion où il nous indique qu’ils ont plein d’informations sur l’endroit où il se pourrait trouver – et qui est justement l’endroit où se déroulait ce début d’épisode. L’équipe est donc envoyée pour récupérer George et tout paraît assez limpide sur la suite des événements.

Le seul problème, c’est que c’est trop simple pour la série d’en arriver là comme ça, alors tout est d’un coup beaucoup plus compliqué quand Maddox insiste très fortement auprès de Bryan pour qu’il tue George – et il lui annonce également que son collègue, Shea, est au courant. Bryan fait tout ce qu’il peut pour faire changer d’avis son supérieur, mais c’est en vain, nous laissant avec plein de questions sur les vraies intentions de Maddox. Comme d’habitude.

De son côté, Ferris, la boss de Finola, lui ordonne de s’exfiltrer avec son collègue, Phelps, lorsqu’elle aura récupéré son père. Un avion les attendra bien gentiment en-dehors du convoi prévu pour acheminer George – sauf que les américains n’ont pas vraiment de convoi prévu pour ça. Finola le découvre vite parce que la série a fait le choix désormais de faire collaborer les deux agents ensemble. J’ai vu la scène arriver, et j’en suis très content.

Je trouve que ça fonctionne bien comme manière de nous introduire cet épisode : on a un cas de la semaine, puis le duo d’enquêteurs qui continue de bosser ensemble malgré les ordres contradictoires qu’ils reçoivent. Ils ne savent pas trop comment se débarrasser de Sha et faire en sorte que George survive, mais c’est au moins clair cette fois : Bryan sera du côté de Finola, peu importe les règles.

En chemin, ils rencontrent la jeune femme du début d’épisode qui a continué de développer ses super pouvoirs, au point de devenir quasi invisible cette fois. On nous explique rapidement, par l’intermédiaire de Finola, qu’elle bouge si vite qu’on ne la voit plus tellement – et une fois que c’est fait, ils peuvent l’interroger sur l’endroit dont elle vient de s’enfuir.

Ils se rendent surtout compte qu’elle a été greffée avec un débris. Oui, oui, la série développe sa mythologie avec des personnes implantées désormais ; et j’en arrive à me dire que les pilules avalées permettant de se téléporter sont certainement des bouts de débris, en fait. En tout cas, c’est intéressant comme possibilité pour la suite : si ça existe dans la série, ça finira par être stabilisé pour donner des pouvoirs à n’importe qui, y compris nos agents.

En attendant d’en arriver là, Finola confie la femme à un autre agent, mais celle-ci lui explique tout de même qu’elle n’a aucune idée d’où est la boule de lumière avant ça. La boule de lumière ? Il en avait été question dans l’épisode des clones, mais on ne sait pas encore de quoi il est question. C’est lié aux débris, c’est sûr, mais pas encore bien clair pour nous. J’imagine que la saison 1 se terminera là-dessus et sur quelques réponses concernant les Jones.

Ben oui, parce que tout de même, quand Finola arrive dans la base d’où la femme s’enfuyait, c’est pour mieux découvrir que son père y est bien : elle retrouve en effet son écriture sur un tableau couvert de formules auxquelles nous ne comprenons absolument rien. Elle non plus, mais forte de cette certitude, la mission prend une toute autre ampleur désormais. C’est vrai que la série nous laisse le doute sur la possibilité d’un clone avec une autre scène voyant un homme se faire une greffe de visage à partir de la peau de ce qui ressemble fort à son jumeau (mais un jumeau qu’il attache et n’hésite pas à scalper, donc)… mais l’écriture, ça ne se clone pas.

Dans la base qu’ils fouillent, Finola, Phelphs, Bryan et Sha parviennent à libérer des cobayes, avant de tomber sur un scientifique, de dos, qui ressemble fort au père de Finola. Elle a un doute jusqu’à ce qu’il retourne, c’est très clair. Sha n’hésite pas à tirer en tout cas, même si ce n’est finalement pas George. On est au clair sur ses ordres après tout. D’ailleurs, en parlant de « clair », le reste du building est désert quand ils le fouillent. Parce que oui, ils le fouillent, une fois que Finola a eu la bonne idée de se prendre une balle et d’être défendue par Bryan, tout semble désert…

Finola finit toutefois par tomber sur son père, qui lui fait un rapide câlin. Humph, je ne sais pas quoi en penser là. Ca non plus, on ne peut pas le feindre : l’odeur de quelqu’un, sa manière de faire un câlin à sa fille… Elle l’aurait tout de suite grillé si ce n’était pas lui, non ? On arrive vite à un moment de grande tension en tout cas : Sha les retrouve en premier et pointe son flingue sur George, sans hésiter, une fois de plus.

Par chance, Finola le voit à temps pour s’interposer… et ça part en vrille avec l’arrivée de Bryan, puis de Phelps qui n’hésite pas à pointer à son tour son collègue américain avec son arme de service. Oups. Lorsque Bryan parvient à calmer la situation, Sha tente tout de même l’impossible en tirant sur Phelps, avant de tenter de tuer George. Pas de bol pour lui, il a sous-estimé Bryan : il n’hésite pas à tirer sur son partenaire. Sha finit donc au sol alors que le reste de l’équipe parvient à s’enfuir, difficilement tout de même.

Phelps finit par mourir en-dehors de la base, pendant que Bryan s’occupe des caméras de surveillance pour s’assurer que tout le monde pense que George n’était pas là. C’est un bon plan, je trouve, et il ment donc ensuite à Maddox en arrangeant un peu la réalité. Finola, Bryan et George peuvent alors prendre la voiture – c’est pratique les deux collègues qu’on connaissait peu qui meurent dans cet épisode, tout de même.

Le trio est toutefois interrompu par un coup de téléphone de Dee Dee, la sœur de Finola. Si Finola fait le choix de ne rien dire à sa sœur de son père ressuscité, elle apprend donc que Ferris la manipule depuis un moment pour la faire revenir en Angleterre. Elle fait ce qu’elle peut à distance pour protéger sa sœur, puis comprend qu’ils ne doivent pas se rendre au point de rendez-vous prévu par Ferris.

L’homme greffé du visage se retrouve donc à attendre sur la route pour rien – parce qu’il bosse pour Ferris, évidemment. Finola et Bryan ont donc eu la bonne idée de changer leur plan au dernier moment : ils se rendent dans un motel pour protéger George coûte que coûte.

Je trouve que ça fonctionne bien, de même que les révélations de George qui explique qu’il était bien mort, mais qu’on lui a greffé un morceau de débris dans l’œil – la paupière ? – pour le ramener à la vie. Ils sont sympathiques ces Influx. Ils le ramènent à la vie avec un but toutefois : ils ont besoin de lui pour construire une machine à partir des débris. Bon, le seul problème, c’est que George n’est pas un témoin très fiable. Il a plein de trous de mémoire concernant sa résurrection et ce qu’il a fait depuis.

S’il est certain d’avoir quasiment terminé la machine, il ne peut pas expliquer à quoi elle servait. C’est problématique tout de même. Et ça arrange bien les scénaristes : il a juste assez d’informations pour nous satisfaire et nous garder dans le flou sur la suite de la série.

Avant d’en arriver là, on en arrive au moment émotion qu’il fallait bien avoir : Finola confronte donc son père sur son retour, sur son absence et sur la difficulté à se faire à son absence. C’était une très jolie scène, avec George se justifiant finalement sous l’importance de la technologie apportée par les Debris. En quoi est-ce que ça justifie exactement un suicide ? Parce qu’il s’est suicidé non ?

Il les voit comme un don capable de sauver l’espèce humaine et de faire repousser des forêts en quelques jours, par exemple, alors tout ça valait bien de sacrifier sa famille et leur tranquillité d’esprit. Finola reste importante aux yeux de son père (enfin, à l’œil), mais la planète était sa priorité avant sa mort. Et même après, du coup. Tout ça n’est pas bien clair, mais Finola semble trouver la force de lui pardonner en tout cas. Et nous, on avance dans la série.

Pas dans le bon sens, en revanche. En effet, on découvre que le père de Finola lui demande de récupérer un dossier pour construire un scanner, et j’ai trouvé ça super louche de sa part. Bryan semble tout de même OK pour faire tout ce que lui dit Finola ensuite, alors qu’il la soigne de sa blessure par balle qui n’est qu’une « égratignure ». Ben oui, bien sûr, classique.

La série multiplie les secrets par contre, c’est très clair. Finola en révèle tout de même un à sa boss : elle lui indique qu’elle est avec son père, que Bryan a menti et qu’elle a besoin d’elle pour accéder aux dossiers de son père. Le cliffhanger nous laisse là et franchement, je n’ai pas du tout capté que ça allait être la fin. C’est très frustrant et je suis content d’avoir un deuxième épisode à voir pour mieux comprendre ce que George fout de son côté à emprunter de l’aluminium pour s’en recouvrir de la tête au pied afin de dormir.

Vus cette semaine #16

Ce RDV se contente de reprendre l’ensemble de mes avis sans spoiler sur les épisodes vus au cours de la semaine. C’est donc un simple copier-coller de ce qui se trouve déjà dans la colonne de droite et qui est mis à jour quotidiennement. Le titre de chaque épisode mène à la critique plus complète et avec spoilers. Les épisodes sont reclassés par ordre chronologique de diffusion, en J+1… 

Lundi

Fear the Walking Dead – S06E08 – The Door – 16/20
Ah ben, j’étais impatient de retrouver la série, mais certainement pas pour un épisode comme celui-ci, que je ne sais pas comment noter. Le début de l’épisode était longuet et bavard. Le problème est en grande était trop prévisible et autour de personnages ne me captivant pas ou plus. Et partant de là, c’est trop long et décevant pour une reprise, avant que ça ne redevienne bien en cours de route avec une révélation que j’aurais dû voir venir.
Fear the Walking Dead – S06E09 – Things Left To Do – 20/20Épisode de la semaine suivante
Je ? Est-ce que c’était censé être la mi-saison ? OK, on n’a pas d’épisode la semaine prochaine, mais vraiment ça me paraît être une fin parfaite avant une très longue pause. C’est chiant ce covid qui détraque tout… mais je ne bouderai pas mon plaisir devant cet épisode qui était exceptionnellement bon et certainement très loin de ce que j’imaginais. Très, très loin. J’ai adoré à peu près chaque personnage et chaque twist de l’épisode, et c’est suffisamment rare avec cette franchise pour que ce soit souligné.
Charmed – S03E09 – No Hablo Brujeria – 16/20
Trois intrigues différentes abritent cet épisode et elles ne sont pas toutes d’un super niveau qualitatif. En revanche, elles avancent toutes dans une direction que j’aime bien, permettant à la fin de cet épisode d’être vraiment chouette à regarder et de promettre de bonnes choses pour la suite. Autrement dit, c’était une transition agréable à regarder. Enfin, quand ils n’abusent pas des filtres, bien sûr.
Zoey’s Extraordinary Playlist – S02E09 – Zoey’s Extraordinary Mystery – 18/20
C’est un épisode difficile à noter tellement le mix d’émotions qu’il provoque volontairement est difficile à appréhender. En tout cas, c’est une fois de plus un super épisode qui a quelques passages prévisibles, mais qui surprend à de nombreuses reprises, notamment dans ses choix de chansons. Et pfiou, la série parvient encore à viser juste et nous toucher en plein cœur avec certaines intrigues, c’est dingue, juste dingue.
The Rookie – S03E10 – Man of Honor – 15/20
La crédibilité et cohérence globale de l’épisode sont à remettre totalement en question, mais ça n’empêche pas cet épisode d’être un divertissement accrocheur et plutôt bien réussi. On a de l’humour, on a du drama et on a des personnages qui évoluent de manière sympathique d’épisode en épisode. Difficile d’en attendre plus d’une série procédurale à ce stade de sa saison, j’imagine.
The Nevers – S01E01 – Pilot – 19/20
Envoûtant est le premier mot qui me vient à l’esprit pour décrire cet épisode qui m’a aspiré dans son monde bien à part. J’y retrouve un paquet d’ingrédients que j’adore, mais ce n’est pas étonnant car le travail de Whedon est absolument partout dans cet épisode – y compris dans ses quelques défauts, du coup, faciles à repérer maintenant. J’ai adoré, même si la série possède vraiment des ingrédients qui ne sont pas faits pour moi, des petites longueurs et des sous-intrigues sur lesquelles il faudra que je revienne plus tard pour bien les comprendre. En tout cas, je ne suis pas déçu du tout de ce premier épisode après des années d’attente !

Mardi

Debris – S01E06 – Supernova – 17/20 – Épisode de la semaine précédente
Je continue d’être bien trop passionné par cette série qui possède tous les ingrédients que j’aime dans la science-fiction, avec des personnages que l’on commence à mieux cerner avec cet épisode. Il y a une intrigue plus large qui se dévoile peu à peu, et j’ai hâte d’en savoir plus sur la destination visée par la série. C’est intrigant et prenant, que voulez-vous ?
Debris – S01E07 – You Can Call Her Caroline – 16/20
Cet épisode est légèrement moins prenant, je trouve, mais c’est peut-être aussi parce que je l’enchaîne juste après le précédent qui avait de beaux moments de tension. Si l’intrigue m’a moins accroché dans cet épisode, elle n’en reste pas moins intéressante à suivre ; c’est juste que j’aurais aimé que plus d’attention soit portée au fil rouge. Malheureusement, ça ne peut pas être le cas à chaque fois, et il me faudra attendre impatiemment le prochain épisode, tout simplement.

Mercredi

This is us – S05E13 – Brotherly Love – 17/20 – En pause pour un mois.
L’épisode aborde des sujets bien complexes et, à vrai dire, trop complexes pour que ma critique les aborde tous et leur fasse justice. Parlons-en en commentaire, et en attendant, célébrons la fluidité d’écriture de cet épisode qui rend plus simple que jamais des sujets de société encore parfois tabous ou juste jamais exploités. Une belle performance d’écriture, donc, emmenée par des acteurs qui savent ce qu’ils font et sont toujours excellents.

Jeudi

Younger – S07E01 – A Decent Proposal – 18/20
Quel plaisir de retrouver la série après tout ce temps. Les personnages n’ont pas tellement changé et on les retrouve au cœur de dynamiques qui fonctionnent à merveille. J’avais peur de ne plus accrocher à la série, d’avoir mal vieilli sans elle ou de m’être trop détaché de ces personnages, mais c’est loin d’être le cas. Bref, je suis de nouveau à fond !
Younger – S07E02 – It’s the End of the World, Worm Girl – 14/20
Je ne suis pas tout à fait convaincu par l’écriture de l’épisode, et ça me fait mal de l’écrire, parce que j’attendais la série depuis un moment et parce que l’épisode n’est finalement pas si différent de ce qu’ils faisaient parfois les saisons précédentes… Je pense que ça serait mieux passé il y a deux ans, là, il y a déjà un décalage d’actualités. Ou alors, ce n’est que moi ? En tout cas, côté fil rouge, c’est toujours bien prenant, et c’est tant mieux !
Younger – S07E03 – FKA Millenial – 16/20
La série repart sous de meilleurs auspices avec cet épisode bien fluide qui sert de transition, je pense, entre deux états de son personnage principal. Liza n’est toutefois pas la seule au cœur de cet épisode, et les intrigues s’entremêlent de manière plutôt efficace, comme la série a toujours su le faire.
Younger – S07E04 – Risky Business – 18/20
Je retrouve bien plus l’humour de la série dans cet épisode, et c’est une excellente chose parce que j’avais peur que cette dernière saison ne retrouve pas ses origines. Alors certes, l’humour tourne beaucoup autour d’un seul et même sujet explicite, mais ça a toujours fonctionné avec ces personnages grâce à l’amitié très forte qui les lient. Et en plus, ça fait du bien de rire un peu en ces temps de pandémie mondiale.
Resident Alien – S01E09 – Welcome Aliens – 19/20
L’épisode prend son temps au début, mais on ne s’y trompe pas : nous sommes clairement sur l’avant-dernier épisode de la saison et tout s’accélère progressivement. C’est une excellente chose car la saison révèle bien toute sa construction. En revanche, certaines intrigues semblent presque bâclées alors qu’elles paraissaient importantes à l’origine, et ça m’a un peu décontenancé. M’enfin, de bons acteurs et une bonne histoire, ça me fait oublier tout le reste !
Resident Alien – S01E10 – Heroes of Patience – 19/20 – Fin de saison
S’il y a bien une scène qui m’a un peu décroché de l’épisode, tout le reste était sacrément pertinent et bon pour donner l’impression d’une conclusion rondement menée… sans pour autant retirer la perspective d’une saison 2 qui promet d’être aussi fun et réussie que la première ! La saison est menée de manière impeccable, les sous-intrigues sont terminées, d’autres sont prêtes à nous mener ailleurs et les personnages sont restés attachants du début à la fin, avec un humour et des répliques qui font toujours mouche. Bref, un vrai petit délice !

Vendredi

Walker – S01E08 – Fine is a Four Letter Word – 14/20Épisode de la semaine précédente
Si la série reste peu surprenante, je commence vraiment à me faire à ses personnages et à accrocher à certaines intrigues. Cette semaine, quelques effets spéciaux et un événement un brin dramatique suffisent ainsi à accrocher mon attention suffisamment pour que la note monte un peu quand même. Après, je vais lancer une pétition pour entarter toute la famille Walker, je crois.
Walker – S01E09 – Rule 17 – 10/20
Alors là, l’épisode est plutôt décevant à bien des égards, que ce soit concernant le fil rouge ou le développement de certains personnages. Pour une épisode censé être une pierre angulaire du récit, c’est tout de même bien gênant à voir et ça me paraît très mal écrit, parce que ça ne fonctionne pas comme la conclusion que ça se veut être.
The Falcon and the Winter Soldier – S01E05 – The Truth – 16/20
Sans trop de surprise, l’épisode prend le temps de mettre en place un tas de graines qui ne germeront que lors du prochain épisode. Je n’attendais pas autre chose, surtout que nous avons eu notre dose d’action tout de même cet épisode. Il y a beaucoup de conséquences à gérer après l’épisode précédent de toute manière, et ça se fait plutôt naturellement dans cet épisode qui, s’il bavarde un peu trop et ne donne pas tout à fait tout ce que je souhaitais, réussit bien me hyper pour la fin de la série la semaine prochaine.
Station 19 – S04E11 – Here it Comes Again – 17/20
Si l’épisode était plus classique cette semaine et continuait de jouer sur la tendance « miracle américain » que je repère beaucoup dans les deux séries médicales du Shondaland cette année, on sent qu’il continue également d’aborder des sujets importants et que le prochain sera à nouveau probablement très prenant. Qu’on ne vienne pas me dire que les séries devraient éviter le covid et les sujets d’actualité, parce que la qualité des intrigues qui le font cette année est glaçante. Et nécessaire.
Grey’s Anatomy – S17E12 – Sign O’ the Times – 15/20
Même si cet épisode rebondit sur le cliffhanger de Station 19, j’ai trouvé qu’il parvenait moins à prendre aux tripes – et ce n’est pas faute d’en montrer. On est finalement sur un épisode relativement classique de la série. Certaines scènes resteront marquantes et gravées en mémoire, mais elles ne concernent pas tellement les cas médicaux, juste la situation tendue aux États-Unis. Les scénaristes abordent avec beaucoup de recul l’actualité brûlante, mais ce recul était nécessaire pour que ça puisse être le reflet d’histoires vraies tout en permettant à tout un chacun de mûrir sa réflexion et grandir avec ces intrigues.
Big Shot – S01E01 – Pilot – 16/20
Plutôt une bonne surprise cet épisode ! Je m’attendais à une comédie au format 20/25 minutes et je ne me suis rendu compte qu’à la trentième minute que ce n’était pas le cas. C’est positif et bon signe pour la série, je trouve. Si elle ne révolutionne rien, elle est divertissante et sympathique. En revanche, après cet épisode, une chose est sûre : il va falloir qu’elle trouve son rythme et son public, parce qu’on oscille entre des moments très Disney Channel (d’accord, j’exagère) et d’autres beaucoup moins naïfs et plus modernes. C’est déstabilisant.
Manifest – S03E02 – Deadhead – 12/20
Ouf, la série m’a paru moins parodique avec cet épisode qui renoue davantage avec ce que j’avais apprécié les saisons précédentes. Après un retour raté, il est difficile de réussir à tout concilier, mais la structure de l’épisode correspond davantage à ce que j’en attend et les avancées m’ont paru moins risibles, les grosses ficelles étant justifiées au moyen d’Appels, comme la série l’a toujours fait, à l’exception du premier épisode de cette saison.
Manifest – S03E03 – Wingman – 13/20
La force de la série réside dans sa capacité à toujours réussir à tout relier et fait qu’elle reste agréable à regarder pour ça – ainsi que pour les puzzles que constituent les Appels des personnages. L’écriture des personnages n’est pas dingue, il y a des énormités… mais j’aime la fluidité avec laquelle tout est toujours connecté, ce qui fait que je lui passe plus facilement ses défauts. Quant aux cliffhangers, ils sont efficaces, tout de même.

Challenge Séries 2021

Dollface – S01E01 – Guy’s Girl – 19/20
Vraiment, parfois, je passe à côté de séries que je ne peux qu’adorer et je le sais… Mais cette fois-ci, je n’étais pas au courant du tout et je m’en veux d’avoir raté ça lors de la diffusion américaine. Cet épisode possède tout ce que j’adore, surtout du côté de l’humour absurde et des métaphores marrantes pour nous parler de ce que l’on connaît tous dans la vie. C’est excellent tout simplement.
Le ventre mou du Caméléon (The Pretender, #05)

J’ai vu aussi quatre épisodes de The Circle (bon, ça ne compte pas d’accord), deux New-York Unité Spéciale, le pilot du spin-off (AU SECOURS) et… sept épisodes d’une série radamanesque tunisienne. 

> Vus en 2021 

Debris – S01E07

Épisode 7 – You Can Call Her Caroline – 16/20
Cet épisode est légèrement moins prenant, je trouve, mais c’est peut-être aussi parce que je l’enchaîne juste après le précédent qui avait de beaux moments de tension. Si l’intrigue m’a moins accroché dans cet épisode, elle n’en reste pas moins intéressante à suivre ; c’est juste que j’aurais aimé que plus d’attention soit portée au fil rouge. Malheureusement, ça ne peut pas être le cas à chaque fois, et il me faudra attendre impatiemment le prochain épisode, tout simplement.

Spoilers

Dans le Maine, un débris semble forcer des personnes à agir contre leur volonté, avant de leur faire oublier ce qu’elles ont fait.


I don’t think it wants us to be here.

Ouh le résumé de l’épisode triche sur certaines scènes qu’il remonte différemment, même si ça ne change pas grand-chose, ma foi. Quant à l’épisode, j’en aime beaucoup la première scène qui nous montre un couple en train de s’embrouiller pour un ferry en retard avant d’être encore plus intrigant. Il nous montre en effet un homme stressé recevant un SMS et s’apercevant que tous les gens autour de lui sont subitement figés.

Tous ? Non, il reste la femme du couple qui se lève et tend la main pour récupérer la main de l’homme, contenant probablement le débris. Le mystère est déjà prenant quand les premières notes du générique retentissent. Et je l’aime vraiment bien ce petit générique de SF des années 80, je trouve qu’il plonge bien dans l’ambiance de la série. Chacun ses goûts, je sais qu’il déplaît aussi.

Quoiqu’il en soi, après le générique, on en arrive pour la première fois il me semble à Bryan dans le bâtiment de son agence. Il a en effet rendez-vous avec Maddox qui veut le mettre au courant de ce qu’il sait sur les appels dans le Maine afin que Bryan puisse y mener l’enquête. Bien sûr, c’est là qu’aura lieu sa prochaine mission avec Finola, et pour l’instant, Bryan choisit de faire plutôt confiance à Finola qu’à son boss : il parle simplement d’une intuition, mais il avoue tout de même que Finola sait que son père est en vie car elle « agit différemment ».

Moui. Elle n’est pas ravie de l’apprendre quand Bryan lui explique qu’il ne peut laisser Maddox vulnérable face à sa boss car il refuse de penser qu’il puisse être un traitre. Pff. Bon, allez, c’est logique, c’est son boss qui lui a sauvé la vie et en qui il est censé avoir toute confiance après tout. Les scènes dans l’avion deviennent plus intéressantes maintenant qu’ils vont bosser en duo pour en savoir plus sur le complot qui se trame, franchement.

En attendant, nous partons donc dans le Maine, parce que ça tombe bien, c’est là qu’a eu lieu l’accident-suicide du début d’épisode. Et les scientifiques sont bien incapables de dire ce qu’il se passe sur la vidéo de surveillance qu’ils ont : l’homme se suicide devant des témoins qui ne se souviennent de rien et la femme qui récupère ce qui doit être le débris est retrouvée tout aussi amnésique.

Bon, en tout cas, l’homme, Liam, qui s’est suicidé était bien en présence d’un débris, c’est vite confirmé par les détecteurs de Finola et Bryan. C’est aussi confirmé par Luke, le frère de Liam, qui explique que son frère avait trouvé un bout de métal qu’il considérait être un bout d’OVNI. Ah, c’est qu’il devient difficile de cacher ce qu’il se passe dans le monde apparemment. Quant à Liam, il avait une petite fille, Caroline, qui ne sait pas encore qu’il est mort, mais ça ne l’empêchait pas d’agir très différemment durant de longues périodes après avoir trouvé le débris.

Finola s’intéresse à ces périodes, parce que ça lui rappelle ce qui lui est arrivée elle-même avec le faux petit garçon, mais aussi aux théories du complot sur les OVNI. Elle demande ainsi l’ordinateur de Liam à Luke, qui lui donne… et le retient un instant pour demander à Finola de lui expliquer comment annoncer la mort de Liam à Caroline. C’était louche, mais pas autant que la scène suivante qui nous montre les deux héros s’en aller de cette ferme où ils étaient, sans vérifier avant le lac près duquel le débris avait été trouvé.

Du moins, c’est ce qu’ils pensent. Peut-être qu’ils ont vérifié et oublié ? Avec les débris, tout est possible. Et ça embête bien Finola, surtout qu’elle se rend compte qu’elle n’a aucune envie de s’approcher du lac. On note aussi avant ça que Bryan se retranche une fois de plus dans le silence quand il est question de ses années en Afghanistan et après ça que Bryan semble moins affecté que Finola par le débris – ou plus, c’est selon. Elle, elle a l’impression que le débris lui parle.

Par contre, c’est Bryan qui n’arrive pas à dormir de la nuit quand ils se rendent à l’hôtel. Le lendemain, les personnages échangent autour du buffet de l’hôtel (un truc classique dans ce genre de déplacement, pourquoi on ne le voit jamais ?) et comprennent qu’ils doivent aller voir l’ex-femme de Liam. C’est en effet à elle qu’il a téléphoné dix minutes avant sa mort. La visite est intéressante : l’ex-femme explique qu’elle a obtenu la garde de sa fille après s’être battue énormément pour l’avoir.

Par contre, elle n’a pas été récupéré sa fille parce qu’elle aurait sa place là-bas – c’est là-bas qu’elle devrait être. Ah, nous revoilà donc à cette mystérieuse Caroline, que l’on retrouve au bord du lac dans lequel elle s’assoit sans hésiter. Ce ne doit pourtant pas être très agréable de s’asseoir dans une eau si froide !

Une fois dedans, il se passe un truc étonnant : plusieurs débris semblent venir à elle, sans la moindre difficulté. Il y a toutefois des difficultés qui se pointent pour Caroline : les agents fédéraux sont intrigués par ce qu’il se passe et reviennent voir Caroline… qui regarde gentiment la télévision, en théorie. Finola est tout de même intriguée par Caroline, surtout qu’elle s’enfuit ensuite pour se rendre à nouveau vers le lac alors que Liam affirme qu’il n’a aucun souvenir d’avoir été conseillé de se rendre dans un hôtel.

On en revient toujours au même : ce débris mystérieux contrôle totalement les personnages qui sont autour de lui, et c’est vraiment étonnant comme pouvoir. J’ai hâte d’en savoir plus un jour sur cet OVNI, mais ça m’inquiète, parce que les audiences de la série ne sont pas excellentes. Pourtant, vraiment, elle est très cool pour une série de ce genre, je trouve. Ce n’est toutefois pas leur meilleur épisode pour le moment, avec une Caroline qui révèle à Finola un tas d’informations intéressantes.

En fait, ce n’est pas le débris qui manipule tout le monde, c’est Luke, l’oncle de Caroline. Il est énervé par quelque chose, et Bryan en profite pour parler politique avec lui après avoir constaté qu’il avait le sac bleu dans lequel était le débris en début d’épisode. Bryan ne contourne toutefois pas le problème très longtemps : il finit par demander à Luke d’arrêter ce qu’il est en train de faire.

C’est vraiment prenant comme intrigue, ça : Luke confesse sans mal ce qu’il a fait, pensant probablement pouvoir effacer ensuite la mémoire de Bryan. Si Luke a demandé à son frère de se tuer, c’est parce qu’il s’est mis en travers de la mission ; et s’il n’a pas envie de faire du mal à sa nièce, il est prêt à le faire si elle ne lui ramène pas plus de débris. Oula. La scène joue sur l’intensité de ce qui est raconté, mais je la trouve drôlement bavarde et je n’ai pas réussi à accrocher totalement à cet échange entre Luke et Bryan, probablement parce que je n’aime pas tellement l’acteur.

Il nous raconte son passé de soldat et l’aide qu’on lui a apporté en lui tendant simplement la main, mais j’ai trouvé le tout plus ridicule que réussi. Luke refuse de prendre la main tendue de Bryan, lui efface la moyenne, puis efface la mémoire de tout le monde autour du lac. Tout le monde remballe donc les affaires, mais j’espère vraiment que Finola se souvient, elle, histoire d’avancer dans l’intrigue, et puis histoire de protéger cette pauvre Caroline de son oncle.

Ce dernier se rend compte que Caroline lui ment depuis un moment et cache des débris, et comme il vient d’en utiliser beaucoup – chaque morceau de débris disparaissant après utilisation pour contrôler les pensées des uns et des autres – Luke est bien forcé de partir à la recherche de ses débris. Il en retrouve tellement, par contre, que je me demande vraiment la taille du vaisseau.

Et aussi, il serait bon d’avoir des intrigues un peu plus internationales, non ? Bon, pour l’instant, on va rester dans le Maine, puisque Finola se rend compte au moment de monter dans l’avion qu’elle ne se souvient pas comment elle est arrivée là. Ah. J’aime beaucoup cette résistance qu’elle a développé au débris, mais il va falloir nous en dire plus. En attendant, Luke explose l’avion dans lequel les agents devaient monter.

Heureusement, Finola a eu la présence d’esprit de ne pas monter dedans, et elle est la première à repérer Luke à l’aéroport. Je ne sais pas exactement ce qu’il venait y faire, mais il en profite pour s’attaquer à Finola, sauvée de justesse par l’arrivée de flics qui s’entretuent sous l’influence de Luke. Encore et toujours. Finola est aussi sauvée par Bryan, qui n’hésite pas à tirer sur un flic qui allait s’en prendre à Finola. Le pauvre flic n’avait pourtant rien demandé.

Finalement, Finola ne réussit pas à totalement empêcher Luke de contrôler son esprit, et heureusement, Caroline débarque à temps pour tuer son oncle qui menaçait de forcer Bryan à se suicider. Elle peut ainsi conclure rapidement cette intrigue et être confiée à nouveau à sa mère, qui l’aimait beaucoup, mais pas assez pour lutter contre ce débris.

Pendant ce temps, du côté des américains, on continue d’interroger le terroriste arrêté il y a deux épisodes, en le torturant. C’est si fun le Patriot Act. Comme toujours, en revanche, cette partie de l’intrigue a du mal à me passionner, parce qu’on y retrouve Maddox supervisant une torture bien dégueulasse. La scène de torture est aussi ironiquement stressante pour nous, à cause d’un son de battement de cœur, en boucle.

La torture nous balance dans une scène de pure science-fiction, par contre : les américains auraient donc la possibilité de nous relier à une machine fournissant des images à partir de nos souvenirs. J’ai des doutes sur la faisabilité d’un truc pareil, par contre. Cela permet en tout cas à Maddox d’en apprendre plus sur Jones, et sur sa localisation. Il organise aussitôt un raid, et il demande à Bryan de se mettre sur le coup, avec Finola.

Le problème, c’est que la fin d’épisode est hyper intrigante, avec la sœur de Finola qui l’appelle et fait tout pour qu’elle revienne au plus vite à Londres. Elle utilise même un code de leur enfance qui lui permet de faire comprendre à sa sœur qu’elles sont sur écoute et ne peuvent pas tout se dire… et pour cause, elle est avec la boss de Finola qui surveille tout ça.

La fin d’épisode est franchement réussie, avec un bon travail du son pour nous lâcher un cliffhanger que l’on voit venir. Vivement le prochain épisode !

PS : Merci l’accent de Finola pour le Bingo Séries !

Debris – S01E06

Épisode 6 – Supernova – 17/20
Je continue d’être bien trop passionné par cette série qui possède tous les ingrédients que j’aime dans la science-fiction, avec des personnages que l’on commence à mieux cerner avec cet épisode. Il y a une intrigue plus large qui se dévoile peu à peu, et j’ai hâte d’en savoir plus sur la destination visée par la série. C’est intrigant et prenant, que voulez-vous ?

Spoilers

Un groupe de jeunes se trouve en présence d’étranges cadavres qui vont attirer l’attention de nos agents.


They will die if we run further.

Comment ça, ça fait déjà deux semaines que je n’ai pas regardé cette série ? Je l’aime pourtant vraiment bien, et c’est avec plaisir que j’y reviens. Quitte à avoir du retard, je me suis dit que je pourrais attendre d’en avoir deux à regarder pour me faire une bonne soirée. Finalement, je ne sais pas si j’aurais la motivation de regarder les deux ce soir, mais bon, j’ai envie de voir le premier au moins.

Bref, ce début d’épisode 6 est très étrange, avec un adolescent qui dépouille une maison de ses plantes en bon état alors qu’il y a des cadavres un peu partout autour de lui. J’exagère, il y a deux ou trois corps, mais ceux-là sont liés à l’intrigue de la série puisqu’il s’agit de squelettes entourés d’étranges particules.

Comme d’habitude, je trouve ça intéressant comme intrigue, parce que c’est un peu original, au moins. La relation tendue entre Finola et Bryan est originale aussi, tellement on est habitué de voir le duo d’enquêteurs qui se drague et/ou se chamaille. Là, il y a une tension non exploitée et, malgré cela, Finola se confie tout de même à Bryan sur la vidéo envoyée par sa sœur lors de l’épisode précédent.

Une fois que c’est fait, elle appelle sa boss et on comprend mieux ce qu’il se passe : elle fait exprès de raconter des souvenirs concernant les lieux où son père était avant sa mort – la Grèce et, la prochaine fois, Chypre – à Bryan, afin que sa boss puisse vérifier ce qu’il raconte ensuite à son boss à lui.

Vraiment, cet espionnage permanent entre eux, j’ai hâte que ça se termine, mais je le trouve intéressant malgré tout. Bon, bien sûr, une fois que ceci est mis de côté, les personnages sont envoyés sur la scène de crime de début d’épisode, où ils découvrent que les cadavres squelettiques sont ceux de personnes âgées. Elles ont probablement été emmenées là par un groupe d’adolescents, mais il reste à comprendre pourquoi. Peut-être que le champ électromagnétique autour des cadavres, suffisamment puissant pour charger des portables en pleine forêt, explique cela, non ? Bon, non, et c’est pour ça que je ne suis pas enquêteur.

Bryan et Finola préfèrent faire un tour dans la forêt pour chercher une piste, et ils trouvent des arbres marqués à la craie. Chaque fois qu’ils sont séparés, cependant, Bryan et Finola semblent contacter leur boss respectif. Ainsi, Bryan se retrouve à devoir enquêter sur le père de Finola pour savoir s’il s’est rendu à Chypre. Cela tombe bien, dis donc. Et c’est prenant de voir une double enquête se dérouler en parallèle : il a à peine appris ça qu’il découvre qu’un nouveau senior a disparu.

Les méchants adolescents continuent donc de travailler, et on les retrouve au bord d’une route à faire d’étranges expériences avec un cerceau et une distance de toute évidence importante. La jeune femme semble épuisée chaque fois qu’elle est trop loin du débris, donc, et ça inquiète son copain de la voir si affaiblie. Il se rend donc à nouveau auprès d’une nouvelle personne âgée qu’il écoute, lui promettant de l’aider quand il explique n’avoir aucune envie de continuer à vivre dans cet état misérable de vieux monsieur. Peu ou prou. Peu importe, en fait.

Pour en revenir à l’intrigue concernant Bryan et Finola enquêtant l’un sur l’autre, on se rend compte rapidement que tout cela les dépasse complètement : Bryan reçoit encore un coup de fil au cours de l’épisode qui lui apprend que des agents de son agence à lui sont dans son appartement à elle. Et ça commence à ne plus trop lui convenir d’enquêter sur sa partenaire.

Pourtant, il n’hésite pas à recommencer – ils font une planque pour vérifier si les méchants de l’épisode vont revenir à leur voiture ou non – et lui poser plein de question sur son père. Il souhaite confirmer les informations fournies par son patron sur le possible voyage à Chypre. Il le fait avec une discrétion toute relative, parce qu’il culpabilise et parce qu’elle sait déjà ce qu’il en est de ce qu’est en train de faire son « partenaire ».

Finola finit par mettre les pieds dans le plat et lui demander pourquoi il lui pose toutes ces questions, et il lui avoue enfin la vérité. Finola a une sacrée poker face qui dure un bon moment, avant de balancer qu’elle savait qu’il savait. C’est plutôt intéressant comme scène, parce que les deux acteurs la gèrent à merveille. Le sujet est prenant, puisqu’il s’agit du fil rouge.

En plus, Bryan se met enfin à table et ne cache plus rien à Finola : il lui raconte tout ce qu’il a appris au cours des épisodes précédents, avant de terminer en expliquant qu’il espère pouvoir faire confiance à Finola désormais. Elle, elle préfère sortir de la voiture sans ajouter un mot, bien consciente qu’elle a menti sur son père aimant beaucoup Chypre.

Même si toute cette intrigue est prenante, il ne faut pas oublier que nous avons également une affaire en cours avec des adolescents… qui sont finalement très surprenants. En fait, ils ne sont pas si jeunes que ça : il s’agit au contraire de personnes âgées, rajeunies par le débris. On s’en rend compte un peu trop tard, par contre ! En effet, les agents font savoir qu’ils sont présents quand deux adolescents se rapprochent de la voiture. Enfin, ados… ils ont une bonne vingtaine, je pense.

Ce n’est toutefois pas l’intérêt de l’épisode : le fonctionnement du débris est vraiment intéressant, avec un effet rajeunissant sur ceux qui le touchent, grâce à une inversion biologique. Je ne suis pas sûr que ça passe vraiment côté scientifique ce qu’on nous avance là, mais l’épisode est vraiment sympathique. Les cadavres ? C’est qu’il y a un effet « boomerang biologique » peu agréable lorsqu’on s’éloigne trop du débris après avoir été rajeuni : on revieillit, avec un bonus d’âge qui fait que l’on meurt.

Eh, au moins, on peut charger des portables, c’est déjà ça ! Le couple-phare des ados de l’épisode est donc le couple qui a trouvé en premier le débris et ses propriétés magiques. Bizarrement, ils ne veulent pas se rendre, même lorsque deux d’entre eux sont capturés. La femme refuse d’être responsable de la mort de leurs amis, alors ils restent dans le périmètre.

Le couple espère vainement récupérer leurs amis et pouvoir continuer leurs expérimentations : plus il y a de personnes rajeunies par le débris, plus le périmètre où ils peuvent être s’agrandit. C’est donc intéressant de propager la jeunesse à d’autres… mais pour une raison ou une autre, les agents s’y opposent. Honnêtement, je n’ai pas trop compris nos héros dans cet épisode : tout le monde cherche la jeunesse éternelle, non ? On a là un débris hyper utile pour l’histoire de l’humanité, et ils refusent de le laisser au main d’un scientifique.

Le couple décide alors de se suicider, tout simplement. C’est beau comme intrigue de sortie : on comprend un peu mieux ce qu’il en est du marquage des arbres qui était en fait un moyen de marquer la frontière qu’ils pouvaient passer. C’est une belle scène finale pour ce couple qui regarde le paysage bien joli depuis une falaise, après avoir abandonné derrière eux le débris. Ils ont eu une vie ensemble, et c’est tout ce qu’ils souhaitaient. Ils ne veulent pas redevenir les personnes âgées qu’ils étaient, surtout qu’elle était malade.

C’était un bel épisode, mais il aurait pu être encore plus fort en émotions avec des petites images d’une vie partagée. Allez, ça aurait coûté trop cher pour la série.

En parallèle de tout ça, nous découvrons en plus que Bryan s’injecte un produit de manière régulière – mais cette fois-ci, c’est plus tôt que d’habitude. Finola n’est pas au courant de ce qu’il se passe, et ça m’énerve : il venait enfin de lui balancer une grosse partie des secrets, en théorie. Il ne le fait pas de tout l’épisode, préférant finir sur une nouvelle engueulade avec elle alors même qu’elle lui confie qu’ils peuvent se faire confiance.

Finola révèle donc que sa boss aussi a un plan étrange en tête avec cette histoire de Grèce et de Chypre, mais elle insiste pour expliquer à Bryan qu’il ne peut pas faire confiance à Maddox, bossant contre la coalition, peut-être avec des chinois. Bryan n’a pas trop envie d’entendre ça ou de la croire, mais il lâche en retour que l’appartement de Finola est surveillé. C’est déjà ça.

Sans trop de surprise, la série en revient également à l’intrigue Influx avec le terroriste arrêté dans l’épisode précédent. Il a un sacré pedigree résumé par le boss de Bryan. Maddox cherche à en savoir plus sur les intentions d’Influx, mais c’est sans succès : le terroriste refuse de parler, même quand il est question du père de Finola. C’est frustrant, surtout que je ne crois pas tellement aux théories de Maddox.

Le terroriste semble toutefois indiquer que George Jones est peut-être torturé… mais il a à peine dit ça qu’il s’endort de manière étrange. Nous n’en saurons pas plus pour l’instant. Dans un laboratoire, nous découvrons également que le téléphone portable du terroriste est en train d’être hacké par un scientifique qui galère dessus… mais qui finit par découvrir que le terroriste reçoit des appels depuis le Maine.

Maddox, lui, continue d’avoir des relations étranges avec des russes, si je ne me trompe pas sur l’accent. Pas vraiment les chinois, donc. Il obtient grâce à son premier contact de rencontrer une femme blonde qui lui donne l’accès à un débris elle aussi. Je ne comprends pas tellement ce qu’il manigance pour l’instant, mais si je suis honnête, je n’en ai pas grand-chose à faire, je trouve qu’il s’agit du point faible de la série pour le moment… Nous n’en savons pas assez sur lui pour être vraiment intéressé par ce qu’il fait !