Tales of the Walking Dead – S01E04

Épisode 4 – Amy/Dr Everett – 14/20
J’ai eu du mal à prendre l’épisode au sérieux, parce que la première scène m’a provoqué un fou rire plus qu’autre chose. On va dire que c’est une réaction de malaise ? Le reste du débat science/sociologie avec le point commun de la nature est un peu plus intéressant et pourrait offrir des pistes de réflexion plus vaste dans une série qui ne soit pas une anthologie. Je crois comprendre le but de l’épisode pour les scénaristes, j’aime bien l’idée, mais ça ne prend pas tout à fait sur moi – peut-être aussi parce que les deux personnages ne sont pas très appréciables.

Spoilers

Et si les zombies étaient le sujet d’un documentaire une fois le monde à peu près rétabli de son apocalypse.

I don’t work with humans.

Franchement, quand l’épisode a commencé, je n’étais pas entièrement sûr d’être devant la bonne série. Cela ressemblait plus à un documentaire animalier, et c’est voulu. Le côté forêt m’a rapidement fait penser qu’il était possible que je sois bien devant du Walking Dead, mais ça n’aurait pas été non plus le plus étonnant que je me sois retrouvé face à un vrai documentaire. Et pourtant, ce n’est pas le cas : on comprend assez rapidement qu’on suit le documentaire d’un homme post-apocalypse qui s’intéresse au plus grand des prédateurs : l’homo mortus.

Il fallait bien que ça arrive : les zombies deviennent logiquement un sujet d’étude pour les scientifiques une fois que le monde se remet à tourner plus ou moins correctement – si ça peut être correct de vivre dans une apocalypse zombie. J’ai pas mal ri d’entendre cet homme, le docteur Everett donc, nous décrire la manière de « vivre » des zombies. Tout est similaire aux codes habituels des documentaires animaliers, notamment sur les lions : il y a un zombie héros, qui est celui qui permet d’approcher la meute, et toute une étude sociologique des comportements entre zombies.

C’est l’occasion pour nous d’apprendre qu’il existe la possibilité de zones entièrement consacrées aux zombies pour les contenir ; mais aussi qu’il existe désormais des braqueurs ; des braconniers cherchant à récupérer les crânes de zombies pour les revendre.

Voilà qui est original comme idée, même si de mémoire, ça se trouvait un peu dans les derniers comics de la série. Toujours est-il que notre journaliste et scientifique expert en zombies n’aime pas trop l’idée de ces braconniers et qu’il utilise ses drones pour savoir exactement ce qu’il se passe dans les bois.

Cela lui permet notamment d’apercevoir pour la première fois Amy, une jeune femme entourée de zombies dans la forêt et appelant à l’aide de toutes ses forces quand elle voit le drone. Everett ne lui vient pas en aide pour autant : il préfère la regarder souffrir, c’est beaucoup plus rigolo. Il semble même blasé de la voir mourir à un moment.

Cependant, c’est une survivante et elle sait comment se débarrasser des zombies les plus persistants. Il est bien obligé de lui venir en aide : elle tue toute la meute qu’il souhaite observer. Il révèle ainsi à Amy qu’il est possible de marcher au milieu des zombies, et celle-ci est bien heureuse d’avoir un sauveur. Elle compte donc sur lui pour la sauver de tous ses problèmes maintenant qu’elle a perdu son groupe, mais ce n’est vraiment pas son optique à lui.

Il marche en lui tournant le dos, alors qu’elle demande énormément d’aide. En vrai, je la trouve insupportable : il vient de te sauver la vie, arrête de te plaindre constamment comme ça là. Enfin, à sa place, je ferais la même chose, mais je ne sais pas, à voir comme ça, bof. Après, elle est pourtant l’humaine la plus normale de cet épisode se concentrant sur un duo avec une rescapée tentant de survivre comme elle peut à l’apocalypse et un scientifique taré qui fait un documentaire sur les zombies comme s’ils étaient des animaux.

Vous me direz, il faut bien trouver un moyen d’accepter une réalité difficile après tout. Amy suit l’homme jusque chez lui et le harcèle pour qu’il la laisse entrer – en vain. Elle est toutefois sacrément débrouillarde malgré sa migraine et sa main en moins : elle parvient à atteindre l’échelle de la cabane de l’homme. Bref, il n’a plus vraiment d’autres choix que de l’héberger : ils sont entourés par des zombies de toute manière, donc elle compte bien rester devant sa porte jusqu’à ce qu’elle meure et en devienne un elle-même.

Forcément, Everett la laisse entrer chez lui, à force qu’elle insiste comme ça. Il lui donne un étrange breuvage censé l’aider, mais moi, je ne lui fais absolument pas confiance. Je trouve d’ailleurs Amy étonnamment naïve à suivre un inconnu pour être hébergée chez lui comme ça. Je veux bien qu’elle soit désespérée et tout, mais bon, si elle a survécu assez longtemps à l’apocalypse zombie, et même dans un groupe, elle a dû tomber théoriquement sur des psychopathes se sentant permis de tout. La série lui donne toutefois raison : elle fait des rêves bizarres et vomit durant la nuit, mais au réveil, elle n’a plus de migraine.

Amy est donc en pleine forme pour sympathiser avec Everett. Elle comprend assez vite qu’il est un anthropologue, grâce à la déco de sa cabane, et gagne peut-être quelques points auprès de lui en s’y connaissant pas mal. Elle ne s’y connaît pas en homo mortus, par contre, et elle trouve l’idée complètement folle. Elle voit bien qu’il étudie les zombies, mais continue de lui faire confiance en lui parlant de ce qu’elle fait là.

Elle finit par se faire dégager de la cabane – mais y reste tout de même. Elle remarque ainsi qu’Everett semble particulièrement intéressé par le zombie qu’il appelle « spécimen 21 ». Everett finit par lui expliquer pourquoi : il a remarqué qu’il se comportait comme un leader de meute, en laissant une partie de ses proies aux autres derrière lui. Si Amy est persuadée qu’Everett le connaît, la série garde un peu le suspense sur le sujet, puisque le scientifique est bougon.

J’aime bien sa vision de la (sur)vie après, affirmant que la science est la seule chose qui puisse permettre de comprendre l’homo mortus, et donc de survivre en s’adaptant face à ce prédateur. Je n’aime pas trop la manière dont ça se met en place dans l’épisode, par contre. Bref, il va passer sa journée à chercher son spécimen 21, tandis qu’Amy repart dans les bois de son côté, avec l’interdiction de revenir.

Bien sûr, Amy ne l’entend pas de cette oreille. Elle est celle qui retrouve le spécimen 21 et passe l’après-midi avec. Ainsi, pendant la nuit, elle retrouve Everett et se sert de l’information qu’elle a sur 21 pour faire du chantage auprès de son anthropologue : elle lui explique ainsi qu’elle a besoin de son aide pour retrouver son groupe – sa communauté étant tout pour elle.

Everett finit par accepter, ce qui nous mène à une petite scène le lendemain où Amy suit les traces qu’elle a fait sur les arbres pour retrouver 21. Au passage, ces deux personnages qui n’ont rien en commun finissent par se parler ; et la communication leur offre plein d’informations. Ainsi, Amy découvre que la zone dans laquelle ils marchent était une réserve naturelle pour les animaux. Everett était là pour les observer avant les zombies, il est donc resté depuis. Bizarrement, la conversation finit sur un débat intéressant, avec Amy qui voit tout de ses yeux d’humaine tout droit issue d’une société humaine et Everett, anthropologue associable qui ne jure que par la science.

Tous les deux sont pourtant amoureux de la nature – et je vois le dilemme sur lequel repose l’épisode. C’est intéressant, surtout quand ça termine par Amy engueulant Everett, comprenant qu’il se comporte en ermite juste pour avoir une excuse sur son manque de relations sociales. C’est ironique sachant qu’Everett a voulu faire d’Amy son assistante qui prendrait sa place plus tard ; alors qu’Amy a voulu inviter Everett dans son groupe.

Son groupe n’apprécierait peut-être pas ce nouveau venu par contre : le scientifique ne veut pas interférer avec la « nature », et il refuse de venir en aide à Amy quand elle entend une femme de son groupe, Anna, hurler à la mort. Elle est bouffée par un zombie, mais Everett refuse d’intervenir. Cela force Amy à le mordre à la main pour être capable de tenter de sauver sa pote.

C’est un échec bien sûr, mais dans l’action, elle fait tomber un zombie dans l’eau. Everett est un bel hypocrite : il fait tout ce qu’il peut pour tenter de sauver ce zombie, y compris quand un crocodile commence à le bouffer. Par chance, Amy est là pour l’aider – et oui, elle accepte de l’aider, ça en dit long sur son grand cœur (ou sa connerie, c’est au choix). Par malchance, une fois le crocodile présent, elle décide de confronter Everett à la réalité : il est impossible de sauver le zombie – et tant pis si 21 est un ancien collègue d’Everett qui voulait être étudié par son pote après sa mort.

La conclusion de l’épisode commence alors : Amy révèle à Everett que son groupe fait affaire avec des braconniers pour pouvoir traverser la zone. Malheureusement, la zone est en plein sur le passage de la migration des zombies étudié par Everett. Le campement des potes d’Amy ? Il est au beau milieu lui aussi, alors ils sont inévitablement tous morts, car la meute se dirige vers eux et qu’ils sont cernés.

Malgré cet avertissement sur la mort inévitable de tous ceux dans le campement, Amy décide de s’y rendre – parce qu’elle est profondément humaine. On serait dans la série-mère, elle parviendrait probablement à survivre avec un groupe de potes. Nous sommes ici dans une anthologie : le scientifique avait raison. Certes, Amy parvient contre toute attente à rejoindre son groupe pour les avertir. Cela ne l’empêche pas de mourir et d’être zombifiée malgré tout.

Le lendemain, alors qu’Everett étiquette un à un tous les membres du groupe d’Amy devenus zombies, il se retrouve à devoir faire d’Amy son spécimen 42. Toutefois, il hésite à lui mettre son étiquette, preuve qu’il commence à sortir un peu de sa science pour devenir plus humain lui aussi, non ?

Tales of the Walking Dead – S01E03

Épisode 3 – Dee – 14/20
Ce n’est pas un mauvais épisode en soi, surtout que j’aime beaucoup l’ambiance qu’il instaure au début et l’idée mise en place pour la survie (une idée à laquelle j’avais déjà pensé et qui était un peu exploitée dans un autre spin-off à un moment), mais je le trouve tout de même pas mal décevant. En effet, il apporte des réponses peu satisfaisantes et une origin story qui paraît bien peu nécessaire à un personnage que j’adorais détester avant, et que je vais continuer de détester de toute manière. Bref, ça n’est pas exactement ce que j’en attendais. Pris indépendamment de mes attentes et de ce que l’on sait déjà des personnages, il fonctionne bien cependant, alors je vais continuer de dire du bien de ce spin-off pour l’instant.

Spoilers

Dee et Lydia sont sur un bateau, Billy tombe à l’eau.

Let me tell you how I died.

Bon, je dois bien avouer que cet épisode n’est finalement plus celui qui me rendait le plus impatient. Au départ, je trouvais que c’était l’épisode qui risquait d’être le plus prometteur de la saison pourtant, mais après l’épisode 2, c’est difficile de le penser encore. Cet épisode revient en effet sur un personnage que l’on connaît déjà : Alpha. En 43 minutes, il promet donc de nous apporter un point de vue différent sur ce personnage que l’on a tous appris à détester.

L’avantage, c’est qu’elle est morte, donc on ne nous fera pas comme avec Negan, un épisode génial qui sera balayé en un regard pour Maggie. Après, ça commence par un murmure, et ça joue déjà trop sur le fan-service pour que je kiffe parfaitement. L’épisode nous présente ensuite un couple, avec une femme, Brooke, que l’on ne connaît pas mais qui semble être de la famille d’Alpha.

En effet, elle la retrouve sur le ponton d’un bateau et tente de lui faire des compliments sur son apparence. Ce n’est pas évident d’être si hypocrite, je pense, surtout quand en face on a juste en retour des aboiements comme Alpha sait si bien les faire. Quel enfer. Avant même l’apocalypse, elle était donc déjà peu sympa avec Lydia dans sa manière de l’élever, et ça ne m’étonne pas.

Après, ça ne rend pas ça bien plus intéressant de voir l’épisode débuter sur elle dans une robe la laissant à moitié à poil alors qu’elle tire la tronche, expliquant être sur ce bateau de luxe uniquement pour sa fille. Le barman se permet pourtant d’être hyper vache avec elle, et pour cause : on découvre assez vite que nous ne sommes pas au début de l’apocalypse comme on pouvait l’espérer.

Non, non, nous sommes sur un bateau où tout le monde vit sa meilleure vie une bonne année après le début de l’apocalypse. Eh ben, c’est inattendu comme environnement, mais j’aime bien tout de même l’idée d’un bateau qui puisse tenir si longtemps. Par contre, on ne sait pas trop comment Dee (le prénom d’Alpha) et Lydia se retrouvent là après avoir quitté le père de Lydia. C’est un peu dommage pour un épisode explicatif, tout de même.

On apprend alors, de la part d’Alpha elle-même, qu’elle a tué son père à neuf ans… Et il y a vraiment un problème de rythme dans le montage de l’épisode, parce que si Alpha se met à nous raconter une histoire qui n’a rien à voir avec l’épisode, ça va être long et compliqué, surtout en 43 minutes. En plus, l’épisode devrait pouvoir être vu par des gens ne connaissant pas Alpha pour être vraiment intéressant. Après le générique, nous repartons toutefois sur le bateau comme si de rien n’était.

On comprend un peu mieux la hiérarchie de celui-ci, avec Brooke en tête de tout ce qu’il se passe. Cette dernière est dépassée de découvrir qu’un homme a disparu de son bateau, mais moi, je ne suis pas trop surpris. A partir du moment où Dee est à bord déjà, ça ne peut que mal tourner. Pourtant, elle n’y est pour rien et l’épisode prend rapidement une autre tournure, avec une gestion bien compliquée pour le bateau. De son côté, Alpha reste fidèle à ce qu’elle sera et qu’on connaît d’elle : elle vole un couteau, et ça déprime Lydia. Elle tente donc de se débarrasser de sa mère, lui expliquant qu’elle a désormais Brooke pour s’occuper d’elle de toute manière.

Le truc, c’est que Brooke a fort à faire sur le bateau, et elle doit déjà s’occuper de Dee qu’elle n’aime pas beaucoup. Durant la soirée, elles se confrontent l’une l’autre et on passe déjà à peu de choses d’un meurtre commis par la future Alpha… Le lendemain, l’homme disparu met tout le monde en état d’alerte, à commencer par Dee. Quand elle aperçoit un homme utiliser un miroir sur le pont, elle l’accuse donc publiquement de contacter des gens sur le rivage du marais où le bateau navigue.

Elle a bien sûr raison, mais l’épisode ne le révèle pas immédiatement. En effet, elle fait appeler Brooke et uniquement Brooke pour régler cette affaire. Billy, l’homme accusé, prend plutôt mal cette accusation, forcément. Craignant le couteau de Dee, il saute dans l’eau…

Et on comprend aussitôt qu’il a bien quelqu’un à rejoindre, car personne ne prendrait un tel risque autrement. Brooke ne le voit pas comme ça pourtant. Au contraire, elle se rend compte que Billy n’est pas le seul à être terrifié par Dee : il y a aussi Lydia. Elle décide donc d’isoler Lydia de sa mère, ce qui est une idée pourrie… qui sauve pourtant la vie de la mère et de la fille.

En effet, Billy revient sur le bateau et s’attaque à tout le groupe de Brooke avec six de ses hommes. Ses calculs sont simples : il a un groupe qu’il veut à bord du bateau, il a infiltré le bateau quelques jours plus tôt pour pouvoir jeter des gens par-dessus bord et ainsi créer de la place pour eux. Malheureusement, Dee a surpris ce qu’il faisait et l’a forcé à agir plus rapidement que prévu. Il en tue quelques-uns sur le bateau, remarquant tout de même que Dee et Lydia manquent à l’appel alors qu’il s’en prend verbalement à Brooke.

Il aurait mieux fait de s’inquiéter de cette « soccer mom » (oula, ce n’est pas Alison Hendrix non plus) : elle débarque par surprise, égorge l’un de ses hommes et se précipite vers le canot de sauvetage pour s’enfuir avec Lydia. Ma foi, ça marche bien comme retournement de situation. Les deux rament jusqu’à la rive où les attendent des zombies à cause du bruit sur le bateau : c’est un véritable massacre qui s’y déroule.

Même les gens jetés par-dessus bord ne survivent pas, bouffés par des zombies. Bref, tout le monde meurt, sauf Dee et Lydia qui se planquent sous un des zombies tué par Dee. Il faut bien dire ce qui est : Dee est une sacrée psychopathe, mais elle a l’art de tuer du zombie sans trop de mal. Elle comprend aussi qu’elles sont en sécurité sous le zombie, alors elles y restent un petit moment.

Finalement, on découvre aussi que Brooke a survécu à la chute de son bateau. Par contre, elle n’a plus aucun désir de survivre dans un monde où elle ne pourra plus vivre comme elle l’entend apparemment. Franchement, j’imagine que c’est dur d’être responsable partiellement de la mort de tant de gens, même si elle accuse Dee de tous ses maux. Dee ne le voit pas comme ça et entend bien la tuer… sauf que Lydia l’en empêche.

Lydia adorait Brooke, alors évidemment, elle fait en sorte qu’elle survive. Dee finit par accepter cette solution, se rendant compte que la morte est trop douce pour Brooke. Elle préfère ainsi lui faire une sacrée cicatrice au visage, pour qu’elle ne puisse jamais oublier Lydia et les rêves d’un monde normal qu’elle lui a mis en tête pour rien.

Lydia ? Elle part sans un adieu à Brooke, faisant ce que sa mère lui ordonne, comme on la connaîtra quelques années plus tard. Oh, Dee essaie tout de même d’entraîner sa fille à tuer des zombies, mais ce n’est pour l’instant pas très efficace, parce que Lydia s’y refuse. Tout au plus, ça fait une scène sympathique où Dee tue des zombies de manière originale et où Lydia s’enfuie loin de sa mère, pensant que les fées l’appellent quand elle entend les arbres parler.

Pff. Dee ne fait pas confiance à sa fille et la pense devenue folle. Elle décide de la consoler malgré tout, avec un bon gros câlin. L’épisode traine alors en longueur sur ce câlin, mais c’est parce qu’on comprend que Dee a pour intention de tuer sa fille. Malheureusement, il y a zéro suspense : on sait déjà que Lydia survivra et on se doute bien que les « fées » ne sont que des Chuchoteurs. C’est effectivement ce que la fin d’épisode révèle : Lydia et Dee sont entourées par un groupe d’humains déguisés en zombie.

Je suis franchement dégoûté de découvrir que l’idée des Chuchoteurs ne vient pas d’Alpha elle-même. Ca aurait été tellement génial et il y avait dans cet épisode de quoi lui fournir l’idée quand elle s’est cachée sous le zombie ou quand Lydia est restée pétrifiée face à des zombies. Finalement, il n’en est donc rien et nous ne saurons même pas ce qu’il en est de la création d’Alpha. Tout au plus, on saura que Dee a tué Hera, la cheffe de ce groupe de Chuchoteur, et que c’est à elle qu’elle raconte son histoire. Décevant comme tournure. J’imagine que le but est de nous proposer une suite à son histoire dans un autre épisode en cas de saison 2 ?  

Vus cette semaine #32

Ce RDV se contente de reprendre l’ensemble de mes avis sans spoiler sur les épisodes vus au cours de la semaine. C’est donc un simple copier-coller de ce qui se trouve déjà dans la colonne de droite et qui est mis à jour quotidiennement. Le titre de chaque épisode mène à la critique plus complète et avec spoilers. Les épisodes sont reclassés par ordre chronologique de diffusion, en J+1… 

Lundi

Westworld – S04E07 – Metanoia – 19/20
C’est bien simple, cet épisode ressemble déjà énormément à une fin de saison. Pourtant, il nous reste encore un épisode (un seul, malheureusement) la semaine prochaine, ce qui fait que j’ai été bien surpris du rythme, des révélations et des avancées dans les intrigues. Parfois, ça semblait presque être trop rapide, mais en même temps, c’est tant mieux, car la dernière partie de cet épisode est ainsi incroyablement cool. Curieux de voir ce que proposera le dernier épisode maintenant.

Mercredi

High School Musical The Musical The Series – S03E03 – The Woman in the Woods – 16/20
Je me suis fait surprendre par une des révélations de l’épisode, et je me demande si ce n’est pas la première fois que la série le fait ? C’est bien la preuve que j’ai laissé mon cerveau de côté avant de partir en vacances, je crois. Ou alors, c’est juste que je me laisse bercer par les chansons originales de la série qui sont toujours aussi chouettes à écouter, même si l’une d’entre elles était spéciale tout de même cette semaine.

Jeudi

Resident Alien – S02E09 – Autopsy – 16/20
Si l’épisode n’a pas la qualité du précédent, il offre une bonne reprise en lançant cette deuxième partie de saison vers de nouvelles pistes. C’est un peu abusé d’oublier certains personnages après une pause si longue, mais comme pour moi la pause n’a été que d’une semaine, tout va bien. Pour le reste, l’épisode me donne envie de rester à jour et me rend impatient de voir le prochain épisode. Tout va bien, donc.

Dimanche

Evil – S03E10 – The Demon of the End – 19/20
Je pensais que la saison durait treize épisodes, alors je n’étais vraiment pas prêt à voir un épisode final. Et pourtant, c’est bien ce que propose la série, et son titre aurait dû me mettre la puce à l’oreille. Je suis trop endormi en ce moment, ce n’est pas possible autrement. C’est un épisode de conclusion très efficace, en tout cas, au point que c’en est incroyable tant il met tout en place par lui-même. J’ai adoré, tout simplement, et je suis tellement impatient de découvrir la suite à présent !
Tales of the Walking Dead – S01E01 – Evie/Joe – 16/20
Je n’attendais rien de la série, à part possiblement de l’ennui ou un échec, le tout saupoudré de l’univers habituel de la franchise. Finalement, s’il n’y a aucun doute sur le fait que ça fasse partie de la franchise, l’épisode a ses bons moments. Les personnages sont plutôt attachants pour des personnages que l’on ne connaîtra que trois quarts d’heure, l’histoire proposée finit par être intéressante à défaut de l’être dès le départ et la conclusion m’a fait sourire. En fait, l’épisode est plus réussi qu’un certain nombre de la série-mère, parce qu’il fait rire et parce qu’on s’attache aux personnages, tout en sachant qu’ils peuvent mourir à n’importe quel moment puisque c’est une anthologie. Tout n’est pas parfait, ce n’est pas forcément ce que j’aurais fait de ce premier épisode, mais ça fonctionne.
Tales of The Walking Dead – S01E02 – Blair/Gina – 20/20
Cet épisode va diviser et sera soit adoré, soit détesté. Moi, il est tout à fait mon genre de bon gros délire, donc je l’ai adoré, vous l’aurez compris. Les scénaristes sont en roue libre et tentent des choses qu’ils n’auraient jamais pu faire dans aucune des séries de la franchise, pour un rendu qui aura réussi à me faire rire – sans être pour autant entièrement de la comédie. C’est particulier, d’accord, mais c’était l’éclate cet épisode !
 

Walker

Walker – S02E18 –  Search and Rescue – 14/20
Certains personnages sont tellement débiles que l’épisode a pris une tournure comique en cours de route à laquelle je ne m’attendais pas… Les scénaristes non plus ne s’y attendaient pas, ce n’était absolument pas volontaire, les pauvres. Par contre, l’ensemble reste assez intéressant et le fil rouge se développe enfin, yay ! On approche de la fin de saison. Très doucement, mais en brûlant les étapes quand même. Ils sont forts.
Walker – S02E19 – A Matter of Miles – 15/20
La fin de saison se met en place et ce n’est pas toujours fait avec subtilité, mais il faut reconnaître que les scénaristes s’en sortent plutôt bien puisqu’ils ont forcément dû réécrire une partie de la saison après ce qu’il s’est passé en coulisses (le départ dans le casting). J’imagine que ça aurait pu être bien pire, et j’ai quand même un peu hâte que certaines intrigues prennent fin pour lancer une nouvelle saison dans un mois et demi.
Walker – S02E20 – Something’s Missing – 16/20
Rien de bien surprenant dans les « révélations » de l’épisode, car il était facile de tout deviner depuis plusieurs épisodes, mais j’ai bien aimé la manière dont tout se dénouait dans l’épisode. Tout ? Bien sûr que non, évidemment, la série a quelques pistes ouvertes pour la saison suivante. Je n’en attendais pas moins, je suis content de ne pas avoir eu plus : l’attente de deux mois (ça a du bon d’être en retard) sera parfaitement gérable. Une bonne fin de saison, donc, avec juste ce qu’il fallait où il fallait.

Rattrapage

9-1-1 – S05E10 – Wrapped in Red – 15/20
Beaucoup d’interventions pour l’épisode, mais tout de même des avancées et des surprises dans l’intrigue. Toute la saison semble aller dans le même sens et c’est assez clair à présent. Je me demande ce que donnera la deuxième partie après tout ça, mais le cliffhanger de mi-saison est assez efficace, en vrai, même si très différent de ce que fait la série habituellement.
9-1-1 Lone Star – S03E09 – The Bird – 14/20
La série continue sur sa lancée, et je finis par me demander si la saison 2 était un accident de parcours à proposer des épisodes aussi bien écrits avec des développements intéressants pour les personnages. Là, on a bien une intrigue intéressante, mais elle va à toute vitesse, contrairement à l’intrigue principale de l’épisode qui est, elle, particulièrement longue et peu intéressante à suivre.
Manifest – S03E05 – Water Landing – 14/20
C’est légèrement moins pire que dans mon souvenir, même si les personnages sont toujours pas mal débiles, à commencer par une certaine scientifique. Franchement, la moitié de ce qui arrive aux personnages pourrait ne pas leur arriver s’ils réfléchissaient tous dix minutes avant d’agir, mais cet épisode était un peu plus convaincant que dans mon souvenir en ce qui concerne le rythme. En plus, j’avoue que je ne m’attendais pas à cette fin.
Manifest – S03E06 – Graveyard Spiral – 15/20
Je vais finir par regretter de ne pas avoir vu la saison plus tôt : j’ai bien aimé cet épisode. Il y a toujours les moments un peu débile où les personnages font des trucs qui n’ont pas de sens et des facilités scénaristiques énormes, évidemment, mais l’épisode était divertissant. En plus, pour une fois, on sent une vraie avancée concernant l’intrigue globale de la série, avec quelques questions supplémentaires. J’aime bien quand ils proposent des épisodes comme ça, où toutes les intrigues sont vraiment liées entre elles.

J’ai aussi vu un épisode de New-York Unité Spéciale et cinq épisodes de I am Groot. Enfin, si on peut appeler ça des épisodes, quinze minutes en tout, sérieusement ?

> Vus en 2022 

 

Tales of the Walking Dead – S01E02

Épisode 2 – Blair/Gina – 20/20
Cet épisode va diviser et sera soit adoré, soit détesté. Moi, il est tout à fait mon genre de bon gros délire, donc je l’ai adoré, vous l’aurez compris. Les scénaristes sont en roue libre et tentent des choses qu’ils n’auraient jamais pu faire dans aucune des séries de la franchise, pour un rendu qui aura réussi à me faire rire – sans être pour autant entièrement de la comédie. C’est particulier, d’accord, mais c’était l’éclate cet épisode !

Spoilers

Gina travaille pour une bosse qu’elle ne peut pas Blair-er. J’ai tout donné sur le jeu de mots, tant pis pour le résumé de l’épisode.

I just wanted a snack.

Eh beh voilà, c’est enfin ce que j’espérais de la série : un épisode qui nous présente un personnage avant que le monde ne parte en vrille. Très vite, nous savons qui sont les deux héroïnes du titre de l’épisode : une patronne et sa secrétaire qui la déteste. La patronne est Blair, la secrétaire qui la déteste est Gina.

C’était plutôt marrant à voir franchement. En quelques répliques, on déteste à notre tour Blair, parce qu’elle est écrite pour qu’on la déteste. C’est une patronne insupportable qui est plutôt contente d’entendre tout le malheur qui arrive dans le monde parce que cela va lui permettre de faire plus de profit : elle dirige une compagnie d’assurance. J’aime sa manière d’être détachée de tout le mal qui pourrait arriver autant que sa secrétaire qui fait la liste de ses défauts sur son ordinateur.

C’était efficace de voir la franchise s’aventurer dans l’humour comme ça, même si c’était un peu lourd par moments. Et c’est dingue de se dire que cette apocalypse était prévue pour 2010 à l’origine. C’est vraiment passé vite ces douze ans. La pauvre Blair avait pour intention de partir en vacances, par contre, parce que même si elle dit que tout va bien dans le monde, elle refuse de rester aux Etats-Unis alors qu’elle a l’argent pour s’enfuir. C’est toutefois compliqué pour elle de pouvoir partir : il n’y a plus d’essence parce que l’apocalypse zombie commence à se mettre en place.

Elle se retrouve donc coincée à la station essence avec son mari, et c’est là que ça va partir en vrille. Alors qu’elle est prise dans ses problèmes et inquiète de savoir si Gina lui vole ses mugs ou non, elle voit alors Gina débarquer à la station essence. Ce n’est pas cool : Blair lui avait demandé de rester jusqu’à la fermeture. Cette faute professionnelle de Gina, c’est trop pour Blair : elle sort de sa voiture pour aller la virer sur le parking directement.

Oui parce qu’entre temps, Gina a fait demi-tour en constatant que la boutique de la station-service était en pénurie d’à peu près tout. Elle voulait juste se prendre un snack, mais c’est en vain. Une fois virée, Gina décide de se barrer bien vite quand elle voit passer une voiture avec ce qui ressemble fort, sur le siège passager, au cadavre d’un homme, mordu au cou. Il y a de quoi paniquer, surtout que sa voiture à elle est coincée par une autre, garée derrière elle.

Comme nous sommes aux Etats-Unis, Gina décide de prendre dans son coffre un flingue pour aller tirer sur le camion-citerne venant juste d’arriver pour refaire le stock des pompes à essence. Un flingue dans une station-service ? Pas la meilleure des idées. Très rapidement, Blair essaie de raisonner Gina, en vain : elle veut juste voler le camion.

C’est loin d’être une décision logique, mais bon, admettons. Le problème, c’est que le camion était justement en train de remplir les pompes, donc c’est trop risqué. Un officier de la police d’Atlanta (décidément, toujours Atlanta) débarque alors pour essayer de l’arrêter, mais sans succès. La situation se tend et dure un peu trop longtemps : le passager mort que Gina avait vu se réveille et mord alors sa femme, sur le parking derrière eux.

La distraction est effrayante, mais suffisante pour que la situation se tende et parte en vrille. Le flic tente de récupérer à son tour le camion après avoir pris le flingue des mains de Gina, le chauffeur du camion ne se laisse pas faire, un coup est tiré et… la citerne explose.

Alors par contre, ce n’est vraiment pas un épisode que j’imaginais possible pour la série – et pour la franchise – ce qui suit. Après cette explosion et le générique, on revient en effet en arrière pour suivre à nouveau Gina et Blair dans la première scène de l’épisode. Clairement, elle se souvienne de ce qu’il s’est passé ? Une boucle temporelle ? Avec une visée humoristique dans les personnages mis en avant ? Mais ? J’adore ?

Pardon, trop de questions, mais vraiment, je ne m’y attendais pas du tout. L’épisode est absolument génial à partir dans un délire de boucle temporelle. Cela n’a pas trop de sens, mais j’imagine que le format de l’anthologie libère totalement les vannes créatives et que les scénaristes peuvent désormais faire ce qu’ils veulent. Partant de là, ils proposent donc une boucle temporelle amusante, avec une Gina beaucoup moins radicale et excessive auprès de ses employés.

Elle tente, malgré son déjà vu, de partir en vacances avec son mec quand même. Pas de chance pour elle, malgré son avertissement en quittant le boulot, Gina débarque à nouveau à la station-service. Avant de rentrer dans le magasin, toutefois, elle se retourne pour constater que Blair est bien là. Ce n’est pas qu’un déjà vu, mais bien une boucle temporelle.

Très vite, ça part en vrille à nouveau, Gina décidant de s’y prendre un peu plus tôt pour voler le camion. Cela permet à Blair de remarquer que le policier est mordu au poignet, mais aussi d’apprendre de sa part qu’ils n’ont pas beaucoup de temps. C’est bizarre. Bon, le plan de Gina fonctionne en tout cas : elle réussit à voler le camion cette fois-ci, mais elle laisse Blair derrière elle.

On remarque que Blair n’en a rien à faire de son mec : elle préfère courir après Gina pour l’empêcher de partir avec le seul camion capable encore de quitter la ville. Pas de bol, en se mettant en travers du chemin de Gina, elle la force à braquer et à provoquer un accident.

La troisième boucle peut alors commencer. Cette fois, les deux femmes se souviennent très bien de ce qu’il s’est passé, et Gina ne compte pas rester au travail, du tout. Elle démissionne bien vite, les deux femmes s’engueulent sur le parking, Gina assure qu’elle n’ira pas à la station-service, Blair s’y rend malgré tout et… elle y voit Gina débarquer.

Ayant crevé son pneu, celle-ci reprend son plan habituel, mais en étant encore plus rapide. Blair quitte son mec bien vite pour s’approcher et voir ce qu’il se passe, menant à une scène où cette fois-ci, c’est le chauffeur du camion qui parvient à s’enfuir et le conduire. Pas de bol pour lui, le flic et Gina en viennent aux mains en même temps et un coup est tiré. Bien sûr, c’est le chauffeur qui se prend la balle et meurt sur le coup.

Il reste tout de même un enfant, celui du flic, dans le camion, et ça fait réagir Gina qui part aussitôt en courant pour l’aider à conduire le camion depuis l’extérieur du camion, s’accrochant comme elle peut à la portière. Blair, elle, réussit à sauter à l’arrière du camion, à monter dessus, à tomber sur le capot avant, et tout ça sans le moindre accident. C’est complètement barré comme scénario, ça m’a bien fait rire malgré de mauvais effets spéciaux.

Et bien sûr, ça ne fonctionne toujours pas : Gina parvient à monter dans le camion et prendre le volant… mais elle se fait mordre par le conducteur du camion, transformé en zombie. Sans avoir été mordu avant. Dire qu’il a fallu deux saisons pour en arriver là dans The Walking Dead. Dans la boucle suivante, Blair a du mal à s’en remettre et le raconte comme si de rien n’était face à tous les employés, bouche bée.

Il y a de quoi l’être, parce qu’ensuite Gina remet une fois pour toute Blair à sa place, lui indiquant qu’elle est beaucoup trop égoïste pour connaître le monde qui l’entoure. Tout ce qu’elle reproche en boucle à Gina ? Il y a une explication logique quand on connaît un peu les employés de la boîte, et j’ai trouvé ça cool à voir. Bon, par contre, cette dispute entre les deux mène à une nouvelle séparation qui leur fait perdre du temps.

Blair décide donc d’appeler la police pour prévenir de l’attaque de Gina, et c’était hilarant à voir. Cela mène à une scène où les deux femmes se battent en en venant aux mains alors que Gina est menottée et à… un accident quand une voiture le percute. C’était marrant et ça mène à un montage encore plus marrant où l’on suit plein de morts des deux femmes. Il y a même une fois où Gina est un zombie, ce serait intéressant de savoir ce qui lui reste comme souvenirs après tout ça.

En tout cas, ça mène aussi à une scène où les deux laissent les employés complètement dévastés par ce qu’il se passe : Gina et Blair paraissent être amies, Blair n’engueule pas Gina qui détruit la machine à snacks de la boîte, rien ne paraît normal. Elles s’enferment dans les toilettes, juste ce qu’il faut pour savoir qu’elles ne pourront pas être amies de toute manière.

J’ai bien aimé l’idée de Blair qui insiste pour dire que Gina a besoin d’elle afin de quitter la ville, de même que j’ai aimé voir Gina lui demander de la laisser partir seule pour une fois, parce qu’elle veut aller sauver ses neveux dans un parc du centre-ville. Bien sûr, Gina n’atteint pas le centre-ville et est morte avant, tandis que Blair en arrive à un point où elle décide de se rattraper auprès de ses employés, de larguer son mec et de se suicider en se faisant bouffer par un zombie.

Apparemment, cela fait beaucoup trop mal et est la pire des manières de mourir. Bon à savoir ? On s’en doutait un peu tout de même. En tout cas, reprendre une nouvelle fois la boucle alors qu’elles étaient seules jusque-là ça les mène à la conclusion évidente depuis le début de l’épisode qu’elles devraient peut-être travailler ensemble pour réussir.

Malheureusement pour elles, ça suppose de laisser Wendell, l’enfant du flic, mourir. C’est un peu triste pour lui, mais bon, admettons. Elles s’en remettent assez vite, décidant d’aller en ville ensemble pour récupérer les neveux de Gina, et tant pis pour le reste. C’est tout de même une occasion pour elles d’apprendre à se connaître mieux. Gina découvre ainsi que Blair a perdu son père moins d’un an avant.

Ensemble, elles parviennent ensuite à sauver tout un tas de gens qui couraient face à une des toutes premières hordes de zombies sur les routes d’Atlanta. Elles le font en faisant exploser des voitures avec de l’essence de leur camion-citerne. Bordel, l’essence va devenir une denrée si rare et précieuse si vite dans la série-mère, c’est frustrant de voir ça.

Surtout que, de manière prévisible, ça finit par faire exploser aussi leur camion. Toutefois, cette fois-ci, elles survivent. Elles cherchent alors à expliquer comme elles peuvent la boucle temporelle, avec le syndrome de « folie à deux » que Gina découvrait en début d’épisode sur son ordinateur (et qui fonctionne probablement avec la mise en scène de l’écran divisé en deux quand elles voient la première fois un zombie manger quelqu’un ?), puis se relèvent, contente de voir qu’elles ont réussi à vivre au-delà de 17h. C’en est presque frustrant que ce soit une anthologie, parce que je les aime bien.

Je ne sais pas trop quoi faire de l’épisode au sein même de la franchise, mais j’ai passé un super moment devant.