Salut les sériephiles,
Yep, encore un article dans la journée d’hier ! J’arrive presque à tenir ce rythme d’article du jour écrit la veille, finalement, ça peut être pas mal de le conserver pour de bon, comme c’était le cas à l’origine. Je me répète d’un autre article de cette semaine, donc je vous propose d’enchaîner sur le vrai contenu du jour – qui est la suite de la saga de cet été sur ces personnages qui ont eu un impact sur moi. Yep, nous en sommes déjà à neuf, je sais, mais je me suis donné l’objectif de douze.
Douze semaines, douze personnages, douze impacts sur ma vie.
Rien que ça. C’est un vaste programme, je sais. Et je n’ai pas réussi à choisir un ordre ; alors on fera selon l’inspiration du moment. Pour aujourd’hui, il va être question de Winifred Burkle de Angel. C’est un personnage que j’adore pour de nombreuses raisons et pas que pour la beauté de son interprète, promis ! Amy Acker est brillante – elle était le sujet d’un de mes premiers articles du jour et, depuis, j’ai eu l’occasion de la rencontrer ; et même qu’elle m’a reconnu le lendemain alors j’ai le droit de le dire. Bref, je fais taire le fanboy en moi pour me concentrer sur l’article, ça vaut mieux.
Qui est-ce ? Winifred, ce n’est pas qu’un prénom chelou, loin de là. On la découvre dans le rôle de la demoiselle en détresse à Pilea quand Angel la découvre au fond d’une grotte où elle a passé quelques années… avant de comprendre qu’elle est une femme brillante, un cerveau incroyable qui s’est laissé aller à la folie faute de choix.
Il faut dire que sa vie n’est pas bien sympathique : elle se fait embarquer dans une dimension parallèle sans qu’on ne lui demande son avis, après tout. Libérée, elle doit tout réapprendre, parce que la vie a bien changé en son absence. Elle le fait sans trop rechigner, utilisant à bon escient sa curiosité naturelle et son intelligence pour toujours venir en aide à Angel et ses collègues.
C’est bien simple, en saison 5, elle est devenue une carte maîtresse d’Angel Investigations/Wolfram & Hart. La série le met bien en scène dans A Hole in the world lorsque l’on voit tout le monde s’affairer à trouver un moyen de la sauver : elle est l’humanité du groupe, mais aussi le cerveau le plus efficace.
Qu’est-ce que Fred a bien pu nous apprendre ? Qu’il est possible de reprendre pied après trois ans dans une spirale noire de dépression ?
Plus sérieusement, elle est la preuve qu’on peut allier douceur et intelligence à bon escient, tout simplement : Fred est toujours celle qui trouve la solution la plus efficace sans se perdre pour autant. Elle est une boussole morale pour toute l’équipe à bien des occasions, et ce n’est pas pour rien : ils savent qu’elle est irréprochable.
Alors bien sûr, elle a son intrigue pour se perdre un peu en saison 4 quand il est question de se venger de son passé, mais dans l’ensemble, elle en revient vite à ce pourquoi on l’aime. Elle ne perd jamais totalement de vue ce qu’elle est, et c’est important pour toute la série d’avoir ce personnage au milieu de tous les autres, qui se perdent toujours de plus en plus au fur et à mesure que la série avance.
Comme souvent dans cette saga, Winifred est aussi une geek à la curiosité sans limite. C’est cette curiosité qui la fait finalement courir à sa perte, mais avant ça, elle lui permet d’être particulièrement indispensable au sein de son équipe, et c’est important tout de même.
Quel impact sur moi ? Concrètement ? Deux choses. La première, c’est que la curiosité est une bonne qualité pour lutter contre les forces du mal. Comme ça ne me sert pas forcément tous les jours de lutter contre les forces du mal, on va dire que c’est pas mal non plus pour progresser intellectuellement. C’est une qualité qui peut aussi être un défaut, je le sais bien, mais je l’ai, c’est une certitude. Et j’ai le même amour des livres.
La deuxième chose est ce qui m’a poussé à écrire cet article… mais par contre, ce n’est pas vraiment Fred elle-même qui en est responsable. La deuxième chose, c’est en effet de savoir qu’il y a un trou dans le monde. Si je le dis autrement, c’est qu’il n’y a pas de certitude dans la vie, et que la vie peut s’arrêter bien vite.
Alors bien sûr, on est dans une série fantastique et Fred est encore là même quand elle n’est plus là, mais l’épisode de sa mort est l’un des plus bouleversants du Buffyverse, je trouve. Il n’a pas l’impact terrible du 5×10 de Buffy, parce que la terreur de cet épisode venait de son réalisme déroutant. En revanche, la mort de Fred montre l’impact qu’on peut avoir, individuellement, sur tout un groupe en respectant simplement quelques valeurs de base.
C’est l’impact que ça a sur moi : savoir qu’en se refusant à la corruption, on peut marquer bien plus qu’en faisant des choses de dingue. Et puis, surtout, ne pas oublier de profiter de chaque instant au passage, car la vie peut vite déraper. C’est cliché et ce n’est certainement pas la première personnage de fiction que j’ai vu disparaître de mon écran, hein, mais bizarrement, je trouve que l’impact de sa mort est particulièrement souligné dans l’épisode, et ça a marché sur moi – parce que j’étais amoureux de Fred après tout.




C’était une fois de plus une saison du renouveau qui était annoncée en grandes pompes l’an dernier : cette saison 11 ne contiendrait que 12 numéros (contre le double pour la 10 et presque le quadruple pour la 8) qui permettraient d’instaurer un rythme vif et de revenir aux fondamentaux de la série en se concentrant sur les personnages.
Du coup, entre chaque numéro, on a parfois plusieurs jours qui s’écoulent et toute la saison m’a donné l’impression d’accélérer beaucoup trop son histoire. L’intrigue en elle-même était très politique et on sentait le message anti-Trump et les idéaux des auteurs dans une sorte de réécriture de la seconde Guerre mondiale version Buffy.
En parallèle, nous avons aussi eu le droit, comme d’habitude depuis la saison 9, à une épopée pour Angel. Pas comme d’habitude, on nous a privé du personnage de Faith, probablement par manque de temps, et des crossovers qui fonctionnaient toujours vraiment bien. C’est fort dommage, car la dynamique du duo faisait finalement 80% de l’intérêt du comic (et leur saison 9 était ma préférée, de loin). Quant aux crossovers, ils m’ont manqué (même si Faith a fini par rendre visite à Buffy pour compenser un peu, ouf).
En effet, dans cette saison 11 nous voyons les personnages voyager dans le passé pour rétablir des erreurs passées dans leur vie. Alerte paradoxe, à la poubelle l’effet papillon. J’ai très vite détesté l’histoire, hyper prévisible et pleine de failles, et je suis super déçu car ils n’ont pas réussi à retomber sur leurs pieds comme je l’espérais en fin de saison (je m’attendais à une connerie du genre Illyria & Angel s’empêchant de retourner dans le passé, devenant eux-mêmes un paradoxe cessant d’exister, un truc classe annulant toute la saison mais apportant malgré tout la conclusion de l’intrigue… et on l’a frôlé, mais en fait non).












