Uncharted pour mon anniversaire

Salut les cinéphiles,

J’ai eu l’occasion de l’évoquer rapidement dans d’autres articles : je suis allé voir Uncharted au cinéma dimanche matin pour bien commencer ma journée d’anniversaire, et bordel, je n’ai pas regretté du tout mon choix. Bon, je prenais assez peu de risques, c’est vrai : je ne connaissais rien à la franchise car je ne suis pas un gamer et je suis fan de Tom Holland.

Là-dessus, pas de surprise, donc, Tom Holland occupe 80 pourcents du temps d’écran du film, je pense, donc j’ai eu l’occasion de le voir sous tous les angles et de constater qu’aucun de ses profils n’est meilleur que l’autre. Je suis allé voir un film inspiré d’un jeu vidéo et j’ai obtenu un film inspiré d’un jeu vidéo, avec la petite influence qui va bien dans les scènes d’actions irréalistes et les petites répliques qui font mouche parfois. Sincèrement, j’avais l’impression de voir des clins d’œil aux jeux parfois… alors même que je ne connais pas les jeux.

Du côté de l’histoire, la surprise est totale. Autant j’ai souvent entendu parler des jeux, autant je m’étais toujours arrêté au titre sans savoir de quoi ça parlait. Il s’avère finalement que c’est une intrigue vraiment sympathique, et qui fait un bon film, avec la reprise de mythes autour de Magellan qui fonctionnent bien. En plus, je savais qu’il n’avait pas fini son tour, alors je trouve ça très sympa de me sentir aussi intelligent que le personnage principal.

C’était vraiment le minimum, parce que Tom Holland interprète ici un personnage qui est pas mal naïf et se laisse parfois embarquer dans des situations dont il aurait dû comprendre avant les problèmes que ça causerait. En plus, bon, soyons honnêtes, c’est quoi cette manie de se laisser endormir par tout ce qui bouge ?

Le film n’apporte relativement que peu de surprises, même visuellement. J’ai adoré sa dernière partie, même si j’ai un peu crisé face au sort réservé à des objets bien particuliers. Pas de spoilers ici, vous me connaissez, mais si vous avez vu, vous aurez compris de quoi je parle, je pense. Il y a des moments visuellement très sympathiques, mais je ne pense pas que des images resteront particulièrement en tête, à part ce qui est hélicoporté. Dès le début, on nous informe qu’il faut laisser son cerveau de côté avec une scène qui ne pourra jamais arriver, alors ce n’est pas si dérangeant.

Je me suis senti un peu plus gêné par l’absence d’explication parfois, notamment dans la boîte clandestine quand un code est résolu sans qu’on nous explique comment. Ce n’est pas si grave, mais j’ai trouvé que le côté quête aurait pu être mis encore plus en avant pour que le film soit vraiment génial.

Cela dit, il l’est déjà et je considère que c’était un bon choix pour mon anniversaire. Outre Tom Holland, heureux d’être là, j’étais surpris de redécouvrir Tati Gabrielle. Je trouvais le rôle de Gaia dans The 100 bien plus fade que ce qu’il aurait dû être à cause d’elle… peut-être que je me trompais. Ici, elle a un rôle de la même envergure, mais elle s’en tire très bien avec.

Enfin, le vrai plus de ce film, celui qui m’a donné le smile, c’est sa bande-originale. En ce qui me concerne, c’était un quasi sans faute, avec des chansons qui restent en tête et donnent envie de les réécouter. Je n’ai pas manqué de le faire, et la musique du film m’a servi de BO à ma journée d’anniversaire. Il en faut peu, écoutez. 

Ah et un dernier point non négligeable, tout de même : depuis que j’ai vu ce film, j’ai envie de jouer à des jeux vidéos. Genre, vraiment, ça m’a donné envie de me plonger là-dedans pour l’ambiance… alors que clairement, je n’ai ni le temps, ni l’énergie, ni l’argent pour jouer vraiment. C’est juste que ça me rappelle que je passe à côté de bonnes histoires parfois. C’est la vie.

Quoi de neuf ? #08

Salut les sériephiles,  

Petite catastrophe industrielle sur le blog la semaine dernière avec assez peu de contenu à se mettre sous la dent, comme vous l’aurez remarqué. Rien de plus normal ainsi que d’essayer de faire passer cet article incognito en commençant à le rédiger à 23h58. Tu parles d’un article du jour. J’ai dit de toute manière qu’il fallait que je me permette plus de souplesse si je voulais continuer à avoir du plaisir dans la rédaction ce blog.


Alors quoi de neuf sur le blog ?

Pas grand-chose vous l’aurez compris ! C’est bien simple, il n’y a eu que huit articles la semaine dernière, tout juste de quoi tenir mon rythme d’un article par jour auquel je tiens encore malgré la souplesse. Pas fou, non plus. 

Si je n’ai vu aucun épisode la semaine dernière, ça devrait commencer à aller mieux dans les prochains jours – oh, pas demain, demain, j’ai une vie bien remplie. De toute manière, on a un certain nombre de séries qui s’apprête à redébarquer dans les jours à venir, alors je ne m’inquiète pas trop – et je m’inquiète d’autant moins que vous êtes restés nombreux à passer sur le blog la semaine dernière malgré mon inactivité. En fait, vous étiez même plus nombreux que la semaine précédente ?

A voir si vous continuerez de me suivre dans la crise d’hyperactivité que j’espère avoir d’ici ce week-end. Normalement, il devrait y avoir plein de critiques publiées si tout se passe bien. On peut toujours y croire, merci de faire semblant de penser que c’est tout à fait possible pour moi de me rattraper.


 

Quelques infos-clés :

  • 8 articles publiés la semaine dernière (-4 articles)
  • Aucun épisode critiqué sur le blog.
  • 4 commentaires échangés ensemble (+2… mais j’ai conscience que beaucoup n’ont pas encore eu de réponse – plus j’attends, plus c’est compliqué de répondre)
  • La performance de la semaine est… ma foi, peut-être Tati Gabrielle ? Tom Holland, évidemment.
  • Je l’ai annoncé hier, mais au cas où : il y a une nouvelle édition du week-end en séries à venir !
Festival du spoiler cette vidéo, mais devinez sur quoi portera l’article de demain ? J’ai beaucoup aimé le film et oh mon dieu, cette chanson, gros kiff qui met bien trop de bonne humeur – nouveau réveil, clairement.

 

signification de imdb

J’avais clairement oublié l’existence de cet article, mais puisque des gens arrivent ici en cherchant ça… I am database, « Je suis une base de données ».

 

Les articles les plus lus :


Je disais la semaine dernière qu’Euphoria perdait de la vitesse sur le blog, mais la série sait me contredire sans trop de difficulté cette semaine. Et pourtant, je n’ai sorti aucun article de critique dessus la semaine dernière, puisque je viens tout juste d’en publier deux. Cela ne me surprend pas du tout de la série, après, elle est vraiment beaucoup trop géniale pour passer inaperçue.

Dans le même genre, je suis donc content de voir la saison 4 de Station 19 se frayer un chemin jusqu’à ce classement. Ce n’était pas gagné non plus, mais elle s’en tire bien cette semaine et j’espère bien pour elle que ça va continuer avec à la fois la diffusion française ET la diffusion américaine.

En attendant, profitons tant qu’on peut de faire la promo de mes deux précédents articles :



Trois saisons qui cartonnent :

Euphoria – La fin de saison approche grandement désormais, mais je peux déjà me consoler puisque je sais que la saison 3 existera bel et bien. C’est tout ce que j’ai besoin de savoir à ce stade.

Grey’s Anatomy – TF1 poursuit la diffusion de la saison 17 et les américains s’apprêtent donc à diffuser la suite de la saison 18 : cette série aussi devrait être présente dans ce classement pour les semaines à venir.

9-1-1 Lone Star – Alors que la saison 3 bat son plein (sans moi ?) aux États-Unis, voilà donc que la saison 2 revient en force sur le blog. Plusieurs épisodes ont eu vos faveurs, mais c’est surtout la fin de saison 2 qui a attiré l’attention. Des rattrapages en cours ?


Et avant de partir, ne manquez pas…

Petite lecture pour mes 29 ans :

The Magicians New Class

Salut les sériephiles, C’est mon anniversaire qui touche à sa fin alors que minuit approche, et il est donc temps pour moi de me rendre à l’évidence, je vais finir la semaine avec un joli nombre de zéro épisode vu. Pas grave, j’ai fait plein d’autres choses. Par exemple, j’ai passé une partie de ma…

Bonne semaine à tous !

 

Euphoria – S02E07

Épisode 7 – The Theater and its Double – 17/20
C’est déjà beaucoup mieux pour cet épisode qui sait au moins ce qu’il essaie de raconter. Le rythme est présent principalement grâce à une narration toujours aussi éclatée qui ne permet sincèrement plus de savoir où nous en sommes dans la chronologie des événements, mais ce n’est pas grave. L’essentiel réside dans la psychologie de chacun des personnages principaux, et ça, on l’a bien, pas de problème.

Spoilers

Il est l’heure pour Lexi de présenter sa pièce à la face du monde – ou en tout cas à tout son lycée.

Lexi, you’re a fucking G!

Vu le titre de l’épisode, je m’attendais à une grande représentation de la pièce de Lexi, et ça ne manque pas : nous commençons l’épisode par Lexi inspirant profondément dans sa loge. Bien. Voyons voir ce que ça donnera, même si la série joue clairement avec ma patience dès cette première minute. Elle peine à garder mon attention, soyons honnêtes.

Finalement, la narration nous renvoie encore dans un style complètement éclaté avec Lexi qui assiste à l’enterrement du père de Rue et entend des conversations qu’elle ne devrait peut-être pas entendre sur l’état des finances de la famille et la complexité de gérer tout l’administratif. Malgré tout, elle prend son courage à deux mains et va réconforter Rue comme elle peut. Ce n’est pas si évident puisque Rue est déjà en train de se droguer, mais une petite conversation sur la poésie les aide à passer un cap.

Le pouvoir de la poésie n’est plus à prouver, et quand on nous l’associe avec une réalisation impeccable, c’est vrai que ça transporte. Et comme prévu, ce flashback n’est en fait qu’une partie de la pièce de Lexi, à laquelle Rue assiste justement. Bizarrement, Rue semble plutôt s’inquiéter de Jules que de la pièce, mais bon.

On nous fait croire aussi que la pièce a un sacré budget, sincèrement, mais ça change d’avoir Lexi comme narratrice, et ça m’a fait rire de voir le casting de la pièce de Lexi. Très clairement, les personnages principaux en sont des avatars de Lexi (jouée par elle-même), Rue, Cassie, Maddy et Kat. C’est plutôt fun à voir quand Maddy comprend ce qu’il se passe. Et puis, j’adore Lexi, évidemment que je suis au rendez-vous pour un épisode complet sur elle diffusé le jour de mon anniversaire. Juste, je suis en retard au rendez-vous apparemment.

La pièce de Lexie est en plus pleine de méta, et elle est… hilarante ? Fez a bien raison d’encourager Lexi et sa mère est clairement sa première fan, mais on se fout un peu de nous dans la linéarité de l’intrigue. On a bien du mal à comprendre l’ordre de tous les événements dans cet épisode qui s’amuse en plus à changer de casting de temps à autres.

J’en retiens que Lexi est méga fan du théâtre et qu’elle balance plein d’infos sur sa vie, sur celle de sa sœur, sur la puberté, sur leur père en qui elle n’a pas confiance quand il veut la ramener de l’école complètement bourré, sur tout un tas de moments, en fait. L’épisode est assez noir, à plonger dans la psychologie d’un personnage qu’on ne connaît pas encore.

Par contre, sérieusement, les décors de cette pièce de théâtre, c’est quelque chose. J’aime avoir ce côté coulisses qui apparaît de temps en temps, j’aime avoir la plongée dans les pensées de Lexie – mais si l’épisode tourne autour d’elle, cela ne l’empêche pas de nous révéler aussi des pans entiers du deuil de Rue (et Gia) vis-à-vis de leur père. L’épisode boucle ainsi ce qui avait été ouvert il y a deux ou trois épisodes, avec le discours de Rue lors de l’enterrement, avant d’en revenir au père de Lexi, et à ses rêves.

Ses rêves qui étaient les mêmes que ceux de Cassie mais qui les poussent toutes les deux dans des directions bien différentes. Cassie finit ainsi dans les bras de Nate, et on insiste bien là-dessus dans cet épisode qui nous rend drôlement esthétique le couple Nate/Cassie, une fois de plus.

Bon, tout ça est vite stoppé pour en arriver ensuite à Lexi et Rue en train de prendre de la drogue ensemble pour la première fois. Et là, bon. Je sais bien que c’est une série, mais on essaie de nous faire croire que le lycée est vraiment OK avec l’idée d’une pièce montrant des ados en train de fumer de la drogue ? Je ne sais pas trop, ça n’a pas de sens, même si la leçon sera que, justement, la drogue, c’est mal. Lexi explique ainsi que la drogue l’enferme dans les mauvaises pensées, jetant toujours un œil sur le public dans lequel Fez ne semble pas apparaître.

L’acte suivant est assez violent pour nous, puisqu’il met en parallèle deux moments terribles : les parents de Maddy se disputant, forçant Maddy à venir vivre chez Cassie et Lexi, pleurant toutes les nuits dans le lit de sa meilleure amie… alors qu’un flashback nous montre l’absence de confrontation entre Maddy et Cassie il y a deux épisodes : Cassie s’est enfermée dans sa salle de bain pour ne pas avoir à faire face à Maddy lorsque Rue a balancé qu’elle couchait avec Nate.

La pièce commence à avoir un véritable effet sur elle, en tout cas, Cassie étant clairement en larmes dans la salle de bain du lycée, fuyant le moment où on lui rappelle douloureusement son passé avec sa meilleure amie. Le problème, c’est aussi que la pièce va rappeler ensuite la relation toxique entre Maddy et Nate. Si Kat est toujours là et toujours mise de côté, j’ai l’impression que cet épisode dévoile plus que jamais le passé du personnage de Maddy. C’est sacrément intéressant, à vrai dire, d’autant que le couple Maddy/Nate est une référence pour tous les personnages.

La série est également terrible dans se représentation de la sexualité, avec Cassie se soumettant entièrement à Nate (ew) et Nate cauchemardant de son père en train de s’allonger nu sur lui. En parlant de Cal, la série nous révèle aussi que Jules a décidé de détruire la sextape d’elle et Cal après l’avoir vue. C’est une réaction plutôt logique… mais nous voilà loin de la pièce sans qu’on ne sache trop à quel moment on en est sorti, et à quel moment on y reviendra, surtout qu’on a vu Cassie et Nate coucher ensemble sur scène ? Enfin, leurs avatars du coup ? Enfin, nous n’en savons rien, à vrai dire. Notons aussi, avant d’en revenir à la pièce, que Samantha offre un cadeau à Maddy, sans qu’on ne sache ce qu’il y a dedans.

Cet épisode permet aussi d’en revenir à Jules et Rue. Cette dernière passe toute la pièce à essayer de voir ce que pense Jules, et elle la croise aux toilettes sans pour autant qu’une conversation ne s’engage. C’est plutôt violent à voir, mais Rue l’a quelque peu cherché, tout de même. À l’inverse, je ne suis pas sûr que l’attitude de sa mère soit la bonne avec elle : elle lui balance tout de même que Rue peut recommencer à se droguer désormais, parce qu’elle sera bientôt en âge de prendre ses décisions, et parce que sa priorité devient Gia.

Sans trop de surprise, Gia est ainsi sur une pente glissante, mais moins glissante que les abdos de tous les comédiens castés par Lexie dans sa pièce : elle représente ainsi l’entraînement des sportifs du lycée avec quelques blagues sur leur sexualité et un numéro musical sur I need a hero où tous les lycées se prennent par derirère et où tous les parents d’élèves… applaudissent ?? PARDON ? Toute cette scène n’a aucun sens en vrai, mais c’est si drôle de voir Nate contrôler sa rage comme il peut. La chorégraphie est hallucinante et si homoérotique, ça n’a aucun sens, mais je suis mort de rire. Lexi a su cerner les fantasmes de Nate, en tout cas. Et je ne sais pas qui est la plus à fond entre Rue et la mère de Lexi face à ce spectacle qui termine en standing ovation.

Le problème, c’est que le premier debout, c’est Nate, mais pas pour applaudir. Lui, il se barre, poursuivi par une Cassie horrifiée par ce qu’elle vient de voir. Le vrai problème, c’est que Nate en arrive à reprocher à Cassie de ne pas avoir su maîtriser sa sœur. Il rompt donc avec elle et lui demande de quitter la maison. OH BORDEL. Je déteste ces scénaristes, et je déteste à nouveau Nate qui n’est vraiment qu’un gros con.

En parallèle, Fez se prépare à assister à la pièce et reste chez lui avec Faye qui s’occupe de lui bien gentiment. Malheureusement, si elle semble apprécier Fez, elle ne lui dit rien des occupations de son mec, qui coopère toujours avec les flics pour faire tomber Fez. Ash semble s’en rendre compte, mais comme Fez ne semble jamais arriver à la pièce de Lexi, on se doute bien qu’il ne le capte pas à temps. On ne saura pas cette semaine ce qu’il s’est passé pour lui, mais en tout cas, il a bien cerné qu’il y avait un problème. Il était pourtant tout prêt pour aller acclamer sa petite-amie, alors je crains le pire, surtout qu’Ash a sorti un couteau. Ce n’est jamais bon signe.

PS : Zendaya a toujours les meilleures grimaces et peut me faire rire, no matter what.

Euphoria – S02E06

Épisode 6 – A Thousand Little Trees of Blood – 15/20
Je ne sais pas si c’est à cause de ma panne de séries de la semaine dernière ou s’il y a une autre raison, mais j’ai eu du mal à entrer dans cet épisode. Je trouve que ça trainait en longueur parfois inutilement et qu’on sent vraiment passer l’heure qu’il dure. Quarante minutes auraient été largement suffisantes pour raconter tout ça, et là, j’ai surtout l’impression qu’on fait durer des scènes qui, finalement, ralentissent trop le rythme de l’épisode et nous font oublier les moments marquants qui sont pourtant là.

Spoilers

Rue est en plein sevrage, Maddy et Cassie en froid.

It’s OK to be angry at her.

Mais quelle horrible scène d’introduction ? Rue est en manque et ne manque pas de nous le faire savoir. Comme on s’y attendait, elle est donc de retour chez elle et sa mère veille sur elle comme elle peut, à savoir en se montrant présente. Il n’y a pas grand-chose d’autre à faire à ce stade. Rue est dans un sale état, parce que c’est ça que provoque le manque.

Quel enfer. L’actrice qui joue sa mère s’en sort bien pour nous montrer toute la difficulté que ça représente pour elle, alors que Zendaya nous sort une prestation digne des zombies de The Walking Dead quand elle a envie de manger un bonbon qu’elle ne peut pas ouvrir. La mère fait donc tout ce qu’elle peut pour venir en aide à Rue, surtout qu’elle doit patienter la semaine pour lui trouver une place en centre de désintoxication.

On sent bien que l’épisode ne va pas être simple. La narration reprend aussi son style bien éclaté, avec Rue qui se concentre un temps sur le passé de sa mère avant d’essayer de se souvenir de ce qu’elle a pu lui dire quand sa sœur lui apporte à son tour son soutien, avant de penser à Ali et au mal qu’elle a pu lui faire. Bon, tout n’est pas perdu, Rue a quand même quelques regrets au milieu de cette période d’abstinence et de manque de drogue.

Elle me fait de la peine, mais ça n’empêche pas cette première partie de l’épisode d’être un peu trop longue. Pourtant, on sent que les scénaristes nous passent le plus dur avec un montage et l’utilisation de la voix-off. Cela nous permet d’en arriver plus vite au moment où Rue appelle Ali pour s’excuser, sauf que ce n’est pas si simple que ça de s’excuser et d’assumer ses conneries. Elle finit tout de même par réussir à dire ses excuses, et elle est bien rapidement pardonnée par Ali.

Il est vraiment une bonne personne – et il a le pardon tellement facile. Cela soulage Rue d’un énorme poids, forcément… mais j’avais surtout envie de passer à la suite, moi. Cela finit par arriver avec Ali qui débarque chez Rue pour cuisiner le repas à toute la famille. Il le fait avec Gia, après s’être débarrassé de Rue et de sa mère. OK ? C’est un peu étrange comme scène, je ne m’y attendais vraiment pas.

J’aime bien Gia, mais ce n’est pas sur elle que je pensais que l’épisode allait se concentrer sur elle et ses sentiments. Seulement, c’est qu’Ali a envie de faire, et c’est plutôt légitime en tant que parrain de Rue. Le dîner de famille ? Il n’est montré qu’en fin d’épisode et il nous révèle à quel point Ali a confiance en Rue, espérant d’elle qu’elle réussisse à rester clean. Pourtant, cette fois, Gia n’est plus si confiante en sa grande sœur. Elle a besoin de plus d’amour, Gia, et elle l’obtient de Rue… alors que sa mère apprend en pleine nuit que finalement, non, il n’y aura pas de place pour Rue dans l’hôpital où elle souhaitait la faire interner. Super.

Cet épisode marque aussi, enfin, le retour de Nate. Le pauvre n’a aucune idée de ce qu’il s’est passé entre ses deux copines, et il est ainsi plutôt heureux de sa journée : son père s’est barré, personne n’a jamais nettoyé sa pisse d’ailleurs, et il peut s’entraîner avec son portable en mode silencieux comme d’habitude. Comme d’habitude, quand il le reprend, il a 38 appels en absence de Cassie, comme toujours, et zéro de la part de Maddy, comme jamais.

Malgré tout, Nate ignore le problème et parle plutôt avec sa mère. Il semble plutôt triste que Maddy ne lui parlera plus jamais, la mère est complètement soulagée que Maddy ne soit pas enceinte et est morte de rire d’apprendre que Cassie est la meilleure amie de Maddy. Franchement, comment peut-on continuer d’en vouloir à Nate quand on voit les adultes qui l’élèvent ? Entre son père malheureux de ne pas être avec son mec et la mère dégoûtée d’être tombée enceinte ado qui regrette d’avoir perdu sa jeunesse, il ne peut pas finir équilibré le monsieur ?

Il a tout de même de bons réflexes : il pense à vérifier les affaires de son père, s’inquiétant pour le business de celui-ci. Malheureusement, il trouve surtout un flingue dans le bureau de Cal. Et ça ne peut vraiment pas être bon signe quand on sait qu’il craint Maddy – puisqu’elle a toujours l’enregistrement de Cal en train de coucher avec Jules.

Maddy, elle, est en pleine méditation après ce qu’il s’est passé. Elle a envie d’assassiner Cassie et lui en veut clairement, s’en confiant à Kat. Je suis super déçu de Kat, d’ailleurs, elle tourne aussitôt le dos à Cassie. Je ne l’imaginais vraiment pas comme ça, à partager des appels haineux sur une de ses potes avec Maddy. Le pire, c’est qu’en plus elle le fait alors qu’elle est censée être en rencard avec son mec ?

Enfin, rencard, c’est un grand mot. Elle préfère être au téléphone avec Maddy qu’avec son copain, et son copain, elle préfère le larguer.

Pour cela, elle prétexte avoir un cancer du cerveau en phase terminale et prend mal qu’il la mette en doute sur ce sujet. C’est un bel exemple d’écriture avec une serveuse hilarante et Kat qui force son copain à lui demander de rompre. C’est d’une tristesse.

Pour en revenir à Maddy, à défaut de parler de Jules parce que Rue ne veut pas en parler, elle finit par se remettre de ses émotions en se confiant à sa boss, Samantha, après avoir babysitté le gamin une fois de plus. Samantha et Maddy se retrouvent alors dans la piscine, et c’est suffisant pour qu’une bouteille de vin soit vidée et que Samantha aide Maddy à se remettre. Elle n’a que dix-huit ans après tout, ce n’est pas si grave – et Samantha a fait la même chose que Cassie à la fac.

Maddy pourrait donc s’en remettre sans trop de problème… sauf que quand elle rentre chez elle, c’est pour mieux tomber sur Nate et son flingue. C’est loin d’être une bonne chose : Nate la menace avec le flingue, lui expliquant à demi-mot qu’il sait qu’elle a l’enregistrement vidéo de Cal et Jules et qu’il souhaite le récupérer. La scène est clairement flippante avec un jeu de roulette russe pour la récupérer, même si Nate menace surtout de se suicider sur Maddy. Putain, des années de thérapie pour Maddy à ce stade. J’ai tellement de peine pour elle. Cette scène me remet au moins à fond dans ce qu’il se passe.

J’avais oublié à quel point Nate était un personnage ambivalent. Le pire, c’est qu’après avoir détruit Maddy comme ça, il remarque aussitôt des points en allant donner à Jules le DVD de son père et elle en train de coucher ensemble. Il est 100% honnête avec Jules, expliquant qu’il a vu la vidéo, que son père ne sait pas qu’il s’apprête à lui donner et qu’il ne connaît pas d’autres copies. Terrible. Tous les deux sont parfaitement honnêtes et tout va donc bien, mais bon, Jules avait tout de même prévu de trancher la gorge de Nate en cas de besoin.

En parallèle, la mère de Cassie demande à Lexi de cacher les couteaux dans les buissons du jardin pour s’assurer que Cassie ne se suicide pas bêtement. C’est du grand n’importe quoi à ce stade, mais ça pousse Lexi à aller parler de sa pièce à Fez. Pourquoi pas ? Je comprends les doutes de Lexi à ce stade : elle s’apprête à exposer toute la vie de sa sœur déjà dépressive et enfermée dans la salle de bain. Ce n’est pas la meilleure des idées.

Est-ce que Fez est vraiment de bons conseils après ? Telle est la question. C’est chouette de la voir souriante et heureuse avec lui, cependant, c’est déjà ça. Ils sont tellement mignons ensemble sur Stand by me, je ne peux qu’approuver l’existence de ce couple… même si ça risque de déraper avec le pote de Fez qui explique à Faye qu’il coopère avec les flics. Pff. C’était pourtant un bon moment de pause pour Lexi !

Elle en a bien besoin en plus : quand elle rentre, c’est pour retrouver Cassie en pleine crise. Elle envisage bien le suicide, avec un tire-bouchon à défaut de trouver un couteau. Ce n’est pas gagné cette affaire. Au passage, Lexi en profite pour lui souligner qu’elle sait pourquoi Fex a explosé la tronche de Nate au Nouvel An et qu’il est triste que Cassie puisse tomber amoureuse de Nate après des années à être moquée par lui. C’est si vrai.

Ce n’est toutefois pas suffisant pour qu’elle résiste quand Nate propose de passer la chercher directement chez elle et de passer la nuit – ou plus – chez lui. Elle lui répond qu’elle l’aime aussi et se précipite dans sa voiture, sans que sa mère ne cherche à la retenir. Je suis si triste pour Cassie aussi, même si elle passe probablement une meilleure nuit que Jules qui voit donc la vidéo que Nate vient de lui remettre. Quel enfer.