Twisted Metal (S02)

On en était où ?

John était enfin arrivé à New San Francisco, mais avait dû au passage dire au revoir à Quiet, qui l’a forcé à entrer en sécurité avec un flingue. La sécurité est relative, toutefois : Raven force John à rester avec elle car elle veut le faire participer à un tournoi de courses de voitures. De son côté, Quiet se prend pour Robin des bois et finit par tomber nez à nez avec… la sœur de John ?

Ce que j’en attends

La série avait été un véritable coup de cœur estival il y a deux ans et je trouve ça vraiment dommage qu’on soit sur un rythme d’une saison tous les deux ans. Elle m’a manqué l’an dernier, je suis content de la retrouver. Forcément, ça fait que j’en attends beaucoup, tant sur le plan de l’humour que de l’action. J’ai vraiment adoré la première saison qui avait su me surprendre à plein de moments et même me faire pleurer pour une voiture (moi ?), alors j’ai bon espoir que celle-ci soit à la hauteur.

Pour ne rien arranger à mon cas, je suis allé ce week-end assister à un spectacle de Monster Trucks et cascadeurs. Vraiment, je suis dans l’ambiance, j’attends de voir mieux à l’écran (et franchement, je n’ai pas de doute que ça puisse être mieux, parce que le Monster Truck sur le parking du supermarché, hein, c’est aussi impressionnant que cheap).

Sinon, je n’ai toujours pas pris le temps de chercher ou jouer au jeu vidéo entre les deux saisons, hein. Après, je ne me suis jamais remis de cet épisode final où d’un coup d’un seul j’ai compris qu’en fait, si, j’avais joué à ce jeu ! Une seul tignasse s’enflamme et tout est dévoilé, que voulez-vous ?

Note moyenne de la saison : 17,5/20 

Un détour par mon université préférée

Proposition quotidienne de rédaction
Quelles universités avez-vous fréquentées ?

Salut les sériephiles,

Troisième jour et me revoilà, avec une question qui n’a pas grand intérêt pour le blog. Pour les plus curieux d’entre vous, ou pour ceux qui arrivent ici en passant par le widget WordPress, la réponse est Nanterre-Université, à une époque où elle s’appelait comme ça (mais bon, elle a changé de nom trois fois rien que le temps que j’obtienne mon master). Pour les autres, je vais détourner l’article, une fois de plus, parce que je suis toujours au début de ma quête qui consiste à retrouver ma passion pour les séries.

Et oui, cette question m’y a fait penser. Cela peut paraître improbable, et pourtant, ça m’a rappelé que quand j’étais encore étudiant, j’avais tendance à dépenser encore plus dans les objets dérivés. J’étais tellement fan de séries que j’avais toujours envie d’acheter des objets en rapport avec les séries, y compris des vêtements. C’est comme cela que j’ai réussi à me faire offrir un pull Community à l’effigie de la fac de Greendale, et que je me suis retrouvé à l’université de Greendale moi-même.

Un jour que je prenais le train pour Versailles, un couple d’américains approchant de la soixantaine s’est assis en face de moi. Assez vite, j’ai remarqué qu’ils me regardaient un peu trop, alors j’ai fini par lever les yeux de You’re never weird on the Internet de Felicia Day. Parce que oui, j’étais en train de lire cette petite pépite. Nos regards se croisent et là, l’américaine me dit bonjour et entament la conversation. C’est très américain ce genre de small talk et j’étais tout content de pouvoir sortir mon horrible accent pour lui répondre.

Malgré tout, on arrive à se comprendre et assez vite le mari entre dans la conversation. Vous devez le voir venir avec le titre de l’article, mais inévitablement, le couple finit par me demander où se trouve la fac de Greendale où je fais mes études. J’aurais pu leur mentir et improviser quelque chose, parce que de toute manière, je savais bien que je ne les reverrais jamais et que la conversation n’allait pas durer vingt minutes non plus, mais bon, je me suis retrouvé à leur expliquer que j’étais fan de séries. Là-dessus, il a fallu leur raconter tout Community.

Et si j’ai bien senti qu’ils étaient un peu déçu que je ne sois pas un américain, ni un étudiant de retour en France après des études aux USA, moi, j’étais tout content d’avoir pu faire la promotion de cette excellente série. S’ils étaient déçus, moi, j’ai senti qu’en fait, j’appartenais bien au campus de Greendale. J’en connais la devise par cœur – E pluribus anus – quand je n’ai aucune idée de la devise de ma fac (en a-t-elle une, même ?) et je pense plus souvent à la série qu’à mes cours, hein.

Pour cette raison, je ne vous la recommanderai jamais assez d’ailleurs, elle raconte les aventures d’un study group dans une fac américaine – un Community college, l’équivalent d’une fac publique avec peu de moyens, en gros. Dis comme ça, ça ne vend pas du rêve, mais allez-y les yeux fermés : c’est une comédie excellente, qui verse dans l’humour meta, les parodies et les running gags grâce à un petit groupe de personnages stéréotypés, mais tout de même surprenant. Il y a six saisons et un film à voir. Bon, j’attends encore le film, ralenti par la grève des scénaristes, mais il arrive, pour de vrai.

Peut-être qu’un rewatch de Community pourrait m’aider à retrouver ma passion des séries ? C’est quand même un souvenir totalement random que je vous raconte aujourd’hui, mais assez caractéristique d’à quel point les séries envahissaient ma vie avant. Aujourd’hui, quand il s’agit d’acheter des stickers pour décorer mon agenda, je me résigne à en choisir de mes séries en cours sans être autant à fond. Et ça, il faut que je trouve le moyen d’y remédier.

Vous l’aurez compris, ces articles répondant aux questions WordPress sont là aussi pour ça. Et après tout, je pense qu’on peut bien dire que j’ai fréquenté l’université de Greendale. C’était après être passé par l’Hearst College de Neptune et par le campus de luniversité de Sunnydale, souvenez-vous… Depuis, bien sûr, j’ai eu la chance d’intégrer Brakebills et je vous invite à m’y rendre une petite visite :

Twisted Metal (S01)

Synopsis : Un étrange outsider au débit de parole inarrêtable, dépourvu de tout souvenir de son passé, se voit offrir la chance d’un avenir meilleur… À condition qu’il accomplisse une mission périlleuse : livrer un colis mystérieux à travers un monde post-apocalyptique dévasté.

Pour commencer, ce synopsis de Twisted Metal m’intrigue énormément et m’attire pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la présence de l’excellent acteur Anthony Mackie, même si j’ai parfois des réserves concernant ses rôles trop caricaturaux dans certaines séries – oui, je pense à toi The Falcon and the Winter Soldier.

Ensuite, l’idée d’une série de science-fiction, qui me plaît énormément. Cependant, le synopsis que j’ai trouvé ne révèle pas grand-chose sur l’intrigue. Malgré tout, je suis emballé à l’idée de plonger dans ce paysage dévasté, où règnent apparemment folie et chaos. Les défis qui attendent le héros sont intrigants, surtout grâce à l’affiche qui met en avant un clown glaçant avec un camion à glaces. Oui, je dois avouer que je ne connais pas du tout le jeu vidéo dont la série s’inspire, donc pour l’instant, je me base sur l’affiche et un trailer de trente secondes.

Je dois avouer que j’ai déjà quelques réserves concernant le style de l’histoire. J’espère un ton déjanté et loufoque qui la démarquera vraiment d’autres séries – parce que son synopsis pourrait presque être celui de The Last of us en vrai. Franchement, la série a déjà tout ce qu’il faut que je l’adore… ou pour me déplaire – ça passe à la folie ou ça casse énormément. Avant de la commencer, je n’ai pas l’impression que la série pourra me laisser sur un avis mitigé. On verra.

Note moyenne de la saison : 

Mes films préférés en janvier 2022

Salut les cinéphiles,

J’aurais vraiment dû tenir ma résolution qui était de planifier à l’avance les articles du jour, parce que là, je me retrouve à écrire à la va-vite avant d’aller faire à manger tout aussi rapidement ! Dans une heure au moment où j’écris cette intro, il faudra que je sois en ligne pour le prochain podcast de 42 minutes qui concernera les anthologies.

En l’attendant, je viens donc vous parler cinéma. Comme le dernier film que j’ai vu au cinéma, Les Promesses tenait toute sa promesse d’ennui initial (je n’ai pas aimé du tout malgré une actrice principale toujours aussi charismatique et douée), ce ne sera pas lui qui aura l’honneur d’une critique express sur le blog. Je viens à la place vous parler de trois films vus en janvier – deux genres de films complètement différents – que j’ai adorés.

Voir aussi : Ma critique d’En attendant Bojangles, un film qui mérite aussi d’être cité dans cet article

Oui, le titre est mensonger : je ne parle pas de tous mes films préférés dans le mois. Je me garde de côté les films d’horreur pour des articles spécifiques et ceux dont j’ai déjà parlé.

The Belko Experiment

The Belko Experiment - film 2016 - AlloCinéMelonie Diaz dans un film, il ne fallait que ça pour me lancer dans le visionnage, par curiosité. Je ne savais pas du tout de quoi parlerait le film, mais il avait une bonne note. Franchement, au départ, je n’étais pas convaincu du tout, parce que l’introduction est longue à se mettre en place à nous présenter tous les personnages – employés d’une boîte un peu mystérieuse – qui seront finalement les victimes d’un jeu grandeur nature aux allures de slasher.

En effet, le film nous raconte une « expérience » se déroulant dans une des filiales de Belko, une grosse entreprise : tous les employés sont enfermés dans l’immeuble avec un type leur annonçant que dans quelques heures, seule une poignée d’entre eux seront encore en vie. Pour survivre ? Il faut suivre les règles, et les règles sont assez meurtrières, bien sûr.

J’ai bien aimé le film, malgré parfois des ficelles énormes (la puce !) qui sont peu crédibles. Je me suis pris au jeu, j’ai été vraiment frustré de voir que la personne que je souhaitais voir gagner perdait (mais je m’en doutais) et j’ai trouvé qu’il y avait de vrais bons moments et de bonnes idées parfois. Jamais on n’est surpris au point de tomber de sa chaise, mais le travail est fait efficacement. On retrouve au casting plein de têtes connues des sériephiles – Tony Goldwyn (le Fitz d’Olivia), John Gallagher Jr ou Josh Brener par exemple, ce qui fait que le film se transforme parfois en jeu de « d’où je le connais lui ? » quand les scènes se font longuettes.

Bref, il y a toujours de quoi se divertir, et si vous aimez les films type Battle Royale ou Hunger Games, vous passerez un excellent moment devant celui-ci !

Bad Samaritan

Bad Samaritan en DVD : BAD SAMARITAN-NL - AlloCinéUn film avec David Tennant sur l’affiche, c’est toujours bon signe, mais je ne m’attendais vraiment pas à cette qualité-là de film en le lançant. J’avais repéré la présence de Jacqueline Byers, qui sera à jamais associée à son rôle de gourdasse (pardon, je déteste ce terme, mais quelle écriture pourrie pour son personnage !) dans Salvation au casting, donc je m’attendais à quelque chose de plutôt moyen. Finalement, je suis entré dans le film bien plus que je ne le pensais.

Le film suit un personnage principal dont on découvre rapidement qu’il est voleur. Pas de bol pour lui, il se retrouve à vouloir cambrioler une maison dans laquelle il aurait mieux fait de ne jamais entrer, car ce qu’il y trouve le force à contacter la police. Seulement, qui ira croire un type comme lui qui a tout du loser s’inventant une vie ? Eh bien, personne. Notre bon samaritain ne pourra toutefois pas abandonner son affaire, parce qu’une vie est en jeu.

J’ai adoré principalement le film grâce à son duo d’acteur – Tennant et Robert Michael Sheehan. Ils sont excellents chacun à leur manière et permettent au film de passer tout seul. On n’invente rien, il y a une escalade de violence digne d’un vrai bon thriller et le moment passé devant ce film est juste tout simplement très bon. Je conseille le film, je n’ai pas envie d’en dire trop ou de le survendre.

Parler de coup de cœur est sûrement excessif, mais comme je n’en attendais rien, j’en garde le souvenir d’un excellent moment !

You should meet my son !

You Should Meet My Son! - WikipediaAvec une affiche pareille, je m’attendais à un film particulièrement nul, mais drôle. Résultat des courses, il était sacrément drôle, et nul dans le bon sens du terme, avec des acteurs qui sont employés exactement comme il faut pour nous faire éclater de rire et qui surjouent volontairement.

L’histoire ? Une maman poule est complètement aveugle à l’homosexualité de son fils et lui présente des femmes – jusqu’au jour où un événement lui ouvre les yeux et qu’elle embarque sa sœur Rose dans une mission bien différente concernant l’avenir de son fils. Comme je n’en savais pas tant devant le film, j’ai été surpris par la rapidité du premier twist où elle ouvre les yeux, mais de toute manière, j’étais déjà convaincu par l’humour du film qui m’avait fait mourir de rire une ou deux fois avant.

Oui, voilà, c’est un film qui a réussi à me faire rire plein de fois et tout du long. Il y a des rebondissements amusants, une ambiance sacrément fun et une ouverture d’esprit rafraîchissante. Alors oui, il faut y aller pour le trouver ce film, les images ne sont pas de la plus grande qualité… mais l’essentiel, c’est qu’on se marre bien, non ? Je n’ose du coup pas regarder le deux par peur d’être déçu !

Clairement ce film est un projet à petit budget, mais c’est le genre de petit projet qui est finalement hilarant et brillant là où on s’attendait à du médiocre. Bref, je recommande… et ça pour le coup, je crois que c’est un coup de cœur qui dépasse le simple moment du visionnage.