Cinq séries à regarder cet été

Salut les sériephiles,

J’ai plein d’articles en retard à publier, mais je passe celui-ci en priorité parce que bon, tout le monde respecte le TFSA en ce moment.

C’est un grand jour aujourd’hui : le TFSA est de retour ! La semaine dernière, on en célébrait les dix ans en relançant sans prévenir sa créatrice de toujours, Tequi, de notre initiative. Celle-ci a tellement aimé retrouver la liste des habitués, qui s’est même agrandie pour l’occasion, qu’elle a trouvé que c’était une bonne idée de rempiler une nouvelle fois. Cette fois, ses TFSA seront sur Twitter.

J’avoue que j’ai hésité à faire pareil, mais j’aime vraiment trop les faire sur le blog pour m’en passer. C’est donc reparti pour une nouvelle fournée de TFSA chaque vendredi – mais cette fois-ci, il s’agira d’article « 500 mots sur », parce que je n’ai pas le temps de faire le doublon comme avant, en vrai. Oui, bon, les vacances arrivent heureusement. En attendant, on peut les planifier sur les nouvelles séries d’été qui arrivent et donnent envie de les regarder. Je ne sais pas si je vais les regarder, parce que j’ai déjà beaucoup à rattraper, mais bon, voilà ce que ça donne. Notons que j’ai décidé de mettre de côté Loot (déjà diffusée, en plus !) et Uncoupled car j’ai déjà parlé d’elles la semaine dernière. Il faut bien faire du tri comme on peut !

https://www.youtube.com/watch?v=YjVNZIUw9ek&feature=youtu.be

5. Maggie (6/07)

Son présent est une cata ambulante, mais Maggie peut voir le futur des autres grâce à ses dons. Jusqu’au jour où elle se découvre mariée et avec des enfants en lisant le futur d’un homme qu’elle ne connaît pas.

La série commence la semaine prochaine et je ne suis vraiment pas convaincu de la regarder, mais ça a l’air d’être une série sans cesse à la lisière de la comédie, et ça passe bien pour l’été. Quand il était convenu que la série serait diffusé en cours d’année (au moins dans ma tête), je ne pensais vraiment pas la voir… mais là, pour l’été, pourquoi pas ? Et puis, il y a des acteurs que j’aime beaucoup dans la bande-annonce, à commencer par l’héroïne que j’avais apprécié dans Red Band Society et le personnage masculin principal, vu dans L’expérience Belko, et jusque dans les tous petits rôles (Colleen de Life in pieces serait enfin de retour à l’écran).

https://www.youtube.com/watch?v=uIdjcDTc9Vk

  1. Resident Evil (14/07)

Jade emménage à l’âge de 14 ans à New Raccoon City avec sa sœur, Billie. Ensemble, elles découvrent que leur père cache un secret capable de détruire le monde. Dix ans plus tard, le T-virus a infecté plus de six milliards d’humains et animaux.

C’est malheureusement une série Netflix qui sort tout prochainement, alors je sais que je vais avoir la flemme de la regarder quand tous les épisodes seront sortis d’un coup… mais il y a un mais : il s’agit de la franchise Resident Evil dont j’ai tout oublié depuis mon premier visionnage des films, hormis le fait que j’avais kiffé l’ambiance post-apocalyptique. Je trouve que c’est très bien pour l’été, et, en plus, j’ai bien envie de ça en ce moment. Je sais que c’est le genre d’ambiance que j’aime et qui colle bien avec l’été. Pourquoi pas, donc ?

https://youtu.be/4r18shR-xVY

  1. Tales of the Walking Dead (14/08)

Six épisodes, six histoires différentes, dans l’univers de The Walking Dead.

Un mois tout pile après la diffusion de la précédente, il y a cette autre série post-apocalyptique qui peut peut-être valoir le détour. Je sais déjà que ça va être inégal, mais en même temps, quand ils faisaient des épisodes comme ça autour de plusieurs histoires dans l’une ou l’autre des séries de la frachise, ça me plaisait en général. Par contre, j’ai déjà deux saisons et demi de la franchise à rattraper en juillet/août, donc à voir si je fais une overdose… ou non.

  1. She-Hulk : Attorney at Law (17/08)

Jennifer Walters est une trentenaire célibataire, avocate et… aussi verte qu’Hulk.

Encore une série Marvel ? Evidemment que je vais la regarder. Ajoutez à ça que Tatiana Maslany a été castée en tant qu’actrice principale (alléluia, elle est de retour) et qu’elle aura comme meilleure amie Ginger Gonzaga, et évidemment que je suis hyper impatient de la découvrir. En plus, Jameela Jamil est aussi au casting. Vraiment, la série a tout pour elle. En fait, je suis même plus impatient que je ne le pensais alors que l’ensemble des séries Marvel a tendance à me blaser de plus en plus ces derniers temps, le format de six épisodes n’étant pas le meilleur à mes yeux pour me plaire tout à fait. Il n’empêche que la série promet d’être sympathique pour se divertir sur la fin d’été (et la rentrée).

  1. Moon Haven (07/07)

La série se déroule dans cent ans. Bella Sway, une jeune pilote, s’y retrouve accusée d’un crime à Moon haven, une communauté utopique fondée sur la lune pour trouver des solutions à la fin de la civilisation sur Terre.

La série commencera la semaine prochaine avec un double épisode, et je suis déjà curieux de ce qu’elle pourra donner. Le synopsis attirait mon attention, Dominic Monhagan aussi. De là à en faire la première série de ma liste ? Franchement, si je suis honnête, je sais déjà que je ne vais pas aimer plus que ça la série, mais j’ai très envie de la regarder car la bande-annonce a réussi à me hyper. C’est bien simple, elle semble être la relève parfaite pour The 100 : c’est de la science-fiction avec une adolescente comme héroïne découvrant un nouveau monde ; c’est futuriste avec pile cent petites années dans le futur ; il y a une petite notion d’enquête au milieu d’un univers inconnu dans lequel survivre… Ce sont des éléments que j’aime habituellement.


Voilà pour mon été ! Je n’oublie pas non plus de citer I am Groot qui devrait être diffusé sur Disney + à partir du 10 août. J’aime le personnage de Groot, je suis curieux par contre de voir ce que peut donner tout un animé centré sur ce personnage qui a le petit défaut de ne s’exprimer qu’avec les trois mêmes mots. Ce n’est pas idéal pour écrire une série avec des répliques dynamiques et intéressantes.

Ms Marvel – S01E04

Épisode 4 – Seeing Red – 15/20
Le rythme est toujours effréné pour la série qui ne parvient décidément pas à décider ce qu’elle veut être. Exit la série ados, voilà un épisode mi-documentaire, mi-film d’action qui n’a plus grand-chose à voir avec le début de la série. C’est loin d’être mauvais et c’est plutôt sympathique à regarder, mais on ne sait jamais à quoi s’attendre quand on commence un épisode – et même d’une scène à l’autre d’ailleurs. Un patchwork, donc, encore et toujours, avec des scènes qui s’enchaînent sans qu’on ne sache toujours pourquoi et des moments qui ne parviennent pas à être dramatiques comme ils devraient l’être car ils sont trop précipités.

Spoilers

Kamala et sa mère arrivent au Pakistan, et tant pis pour les autres intrigues en cours ?

How are you so casual about this ?

Je crois qu’il faut que je me fasse une raison : j’avais moins envie de voir cet épisode que le précédent. Je ne suis pas aussi  à fond que ce que je le souhaitais, mais bon, l’essentiel est quand même d’avoir envie de revenir pour regarder la suite de l’histoire, je pense. Par contre, vraiment, faut qu’ils arrêtent de me péter le générique de Marvel Studios, je veux mon petit chill de début d’épisode, moi !

Le début d’épisode surprend en nous emmenant directement dans un avion où se trouve Kamala et sa famille. Elle n’est pas à côté de sa mère, mais à côté d’un type qui doit bien vite regretter de lui adresser la parole. Il comprend vite qu’il est en pleine dispute familiale à être entre elles : Kamala est punie par sa mère après avoir ruiné le mariage de son frère, mais elle est tout de même emmenée au Pakistan par sa mère parce que c’est la grand-mère qui le demande.

C’est une bonne chose pour Kamala car ça permet de lever temporairement sa punition. Cette fois, la série l’explique mieux que pour la fugue du premier épisode, tout de même. Et alors qu’on nous dit que la grand-mère est super fatiguée et vieille, Sana fait finalement partie du comité d’accueil. Kamala y rencontre deux cousins et retrouve donc sa grand-mère, qui en bonne grand-mère est heureuse de retrouver sa petite-fille mais critique vite la peau de sa fille. Sympa.

La série nous propose alors un petit tour en voiture pour découvrir la culture pakistanaise bien rapidement, avant qu’on ne  comprenne que le petit tour est probablement bien long. En effet, la grand-mère, la mère et la fille arrivent en pleine journée dans la maison familiale. Rapidement, Kamala se trompe de chambre et découvre l’atelier de dessin et peinture de Sana. C’est une sacrée artiste.

Au milieu des œuvres d’art, Sana conserve quelques photos de son passé et recréé comme elle peut ses souvenirs. C’est bien gentil tout ça, mais Kamala veut juste des réponses. Pourquoi ne pas les avoir eues au téléphone ? Mystère. En tout cas, on les a désormais : Sana sait très bien le pouvoir du bracelet et s’en est servie elle-même pour rejoindre le dernier train lors de la Partition des Indes. Elle a envoyé le bracelet à Kamala parce qu’elle sait qu’elle est un djinn et parce que ce bracelet lui a sauvé la vie.

Le problème, c’est que maintenant, il y a eu cette vision d’un train qui est le même que lors de la Partition. Cela pose plus de questions que ça n’apporte de réponses, mais ça ne semble pas gêner la grand-mère. Kamala l’est un peu plus, mais elle réussit tout de même à dormir et à visiter un peu le pays de ses origines. Cela apporte quelques scènes marrantes où elle rencontre sa tante, mange bien trop épicé, découvre que le jean n’était pas le meilleur habit à porter et part en virée avec ses cousins.

Comme dans chaque épisode, on a donc quelques petites scènes pour nous faire un apport culturel sympathique. Après tout, je suis celui qui se plaignait il y a quelques mois de ne plus avoir de séries prenant la peine de m’apprendre vraiment des choses et de me faire réfléchir, non ? Le problème, c’est que tout ça nous provoque un décalage où l’on n’arrive pas vraiment à savoir le genre de la série qu’on est en train de regarder.

Cela ne semble plus être une série pour ado quand Kamala est soudain perdue dans un pays qu’elle ne connaît pas et se fait avoir comme la touriste qu’elle est. Elle finit par réussir à trouver la gare qu’elle voulait voir malgré tout pour enquêter sur son passé et sur sa vision. Bizarrement, elle y est retrouvée par un type qui n’hésite pas à l’attaquer.

Celui-ci a certes le visage caché, mais il ne tarde pas à révéler qu’il l’a suivie depuis un moment parce qu’il a senti la Noor en elle. J’aime bien le concept, j’aime à nouveau la scène d’action qui en découle, mais le combat entre eux semble plus être une manière de se montrer l’un l’autre tout ce qu’ils savent faire. Et puis, comme tout le monde dans l’épisode, j’ai du mal avec le look de Kamala aussi. Elle porte ainsi son masque tout du long, alors que clairement le type sait qui elle est.

Au moins dans les grandes lignes, en tout cas. Il sait qu’elle est un djinn, mais il est surpris de voir qu’elle ne fait pas partie des clandestins. Il s’agit là d’un mot-clé qui décide Kamala à lui faire aveuglément confiance pour échapper aux gardes de la gare. Soit. J’ai du mal avec Kamala qui suit toujours le monde et révèle son identité secrète à tout le monde, quand même – sauf à sa meilleure amie qui ne répond plus à ses textos depuis qu’elle sait qui elle est, c’est évident.

En tout cas, le nouveau de la série emmène Kamala à travers un marché de la ville jusque dans un restaurant qui paraît miteux mais révèle finalement une cachette plus grande que le bâtiment lui-même. Kamala découvre ainsi les Red Daggers, qui ont pour mission de protéger les citoyens des Djinns. Soit. Ceci lui est expliqué par Waleed, qui connaît l’histoire familiale de Kamala et particulièrement celle d’Aisha.

Il n’hésite pas à lui raconter tout ce qu’il sait, y compris à lui montrer que les deux mondes coexistent : celui des Djinns est une des dimensions cachées avec laquelle nous communiquons. Le plus jeune (le fils de Waleed ?) explique également à Kamala que ses pouvoirs viennent de l’énergie de l’autre monde. Le problème, c’est que la Noor qui vient du bracelet pourrait aussi, à terme, détruire notre monde à force de coexister.

Il est ainsi important que Kamala protège le bracelet quoiqu’il arrive – et elle découvre au passage que l’inscription sur le bracelet lui dit que ce qu’elle cherche la cherche aussi. Bien ? Est-ce la vérité alors ? Mystère. Ce que l’on sait en tout cas, c’est que Kamala ne rejoint pas ses cousins ensuite mais retourne auprès de sa grand-mère.

Elle ne lui raconte pas tout ce qu’elle a découvert, bien au contraire. En même temps, je ne sais pas bien comment elle le raconterait : elle a trouvé des gardiens anti-djinn qui la laissent vivre et sont limite associés à elle alors qu’elle en est une ? C’est bizarre tout de même.

La conversation avec Sana n’apporte pas grand-chose, alors Kamala décide finalement de sortir pour une soirée au coin du feu avec Kimo, le type qu’elle vient juste de se rencontrer et avec qui elle se battait à la gare quelques heures plus tôt. Ecoutez, je ne sais pas ce qu’il se passe avec cette série, mais vraiment le rythme ne va pas. Faites nous 22 épisodes, franchement. Là, Kamala se retrouve à passer une excellente soirée – mais ça sort de nulle part (ou presque).

En parallèle, la mère est sûre que Kamala est avec les cousins, alors elle ne s’inquiète pas pour sa fille. Elle préfère faire le ménage chez sa mère en l’engueulant de ne pas tenir assez bien sa maison, avant de lui faire un massage. Le vrai plan de la mère de Kamala est surtout de proposer à sa mère de venir vivre avec elle aux États-Unis… mais celle-ci n’en a pas envie, parce qu’elle est trop en désaccord avec sa fille sur plein de choses, à commencer par les histoires et théories qu’elle raconte depuis toujours.

On comprend entre les lignes qu’il s’agit d’histoires sur les djinns, mais ce n’est pas explicité, parce que rien ne l’est jamais tout à fait. Kamala rentre ensuite pour passer un bon moment avec sa mère, continuant de découvrir la nourriture pakistanaise. C’est un peu cliché qu’elle découvre tant de choses alors qu’elle a toute une famille pakistanaise tout de même. Non ?

Le lendemain, elle retourne voir Waleed et Kimo pour s’entraîner et mieux découvrir ses pouvoirs. Déjà plus tôt, dans la bataille, elle a découvert qu’elle pouvait éviter les coups de couteau grâce à ses pouvoirs. Et alors que l’entraînement se passe bien et qu’elle obtient un peu plus de quoi faire son costume, tout part en vrille de manière improbable. En effet, pendant ce temps, aux Etats-Unis, et ça paraît complètement déconnecté du reste a priori, les Clandestins parviennent à s’enfuir de la prison où ils étaient. Najma décide toutefois de laisser son fils derrière elle, parce qu’il est un traître. OK ? On n’a pas eu le temps de tous les connaître assez pour que la trahison soit horrible à voir, en vrai.

L’important est toutefois que les Clandestins se rendent hyper rapidement au Pakistan sans même être arrêtés par les autorités alors qu’ils doivent théoriquement être recherchés. Ne posons pas trop de questions : retenons qu’ils interrompent une chouette scène entre Kamala, Kimo et Waleed. Et ils ont toujours aussi envie de tuer tout le monde, apparemment ?

Franchement, ils auraient mieux fait de continuer à manipuler gentiment Kamala avant d’en arriver là. Et le petit-copain de Kamala aurait pu la prévenir peut-être ? Bon, d’accord, c’est pas son copain. Mais vous avez l’idée. Je raconte tout ça et j’en oublie la critique de la scène d’action qui suit, avec une course poursuite dans une ville pakistanaise. C’est plutôt une bonne scène où Kamala peut utiliser ses pouvoirs pour semer quelques Clandestins à ses trousses.

On s’amuse bien dans l’ensemble, mais la scène nous fait perdre Waleed de vue, et ce n’est pas une bonne chose. Entre temps, Kamala a le temps d’utiliser ses pouvoirs pour provoquer un accident de camion ou pour en voler un. Oui, oui, finalement, elle apprend à conduire à peu près comme il faut. Elle sauve in extremis Kimo des clandestins, mais est sauvée elle-même par Waleed. Comme il fait le choix de la sauver, et de sauver Kimo, Waleed tourne brièvement le dos à Najma.

L’essentiel était de sauver le bracelet après tout. C’est con pour Waleed qui meurt assez vite (du moins on le suppose) sous les yeux de Kimo et Kamala. Ils n’ont pas le temps de s’en remettre qu’il faut à nouveau fuir : ils se retrouvent dans un cul-de-sac et le combat contre les clandestins reprend.

Tout ça est vraiment bien mené par la série et ce genre de scènes d’action font qu’on oublie presque que la série a tant de mal à nous expliquer ce qu’il se passe. Le rythme est bon dans ce genre de scène et alors que Kimo tue l’un des clandestins, Najma tente de reprendre le bracelet comme elle peut.

Ce faisant, elle donne un coup de couteau dedans que Kamala n’a pas le temps d’éviter. Elle passe alors un travers un portail qui la ramène… en pleine partition des Indes. Je ne peux pas dire que ce soit inattendu, mais ce n’est vraiment pas la série que j’imaginais pour Miss Marvel. En tout cas, elle est maintenant bien dans la merde à se retrouver au milieu d’un épisode historique lors duquel elle n’était pas censée être née… À moins qu’elle ne soit là pour être les étoiles qui sauveront sa grand-mère.

Westworld – S04E01

Épisode 1 – The Auguries – 17/20
La série nous propose un nouveau labyrinthe – ou une nouvelle pelote de laine à démêler – c’est certain. J’ai beaucoup aimé retrouver l’ambiance de la série et ses acteurs, mais ça semble pour l’instant manquer d’ambition dans l’histoire. On ne retrouve pas tout le monde, et c’est gênant. Comme en saison 3, par contre, la direction artistique de l’épisode est au top, que ce soit pour le visuel ou le son. Cela joue toujours beaucoup dans mes appréciations, je crois, et la scène finale ne contredit vraiment pas cet argument.

Spoilers

William recommence à faire de la merde sept ans après la saison 3. Sauf qu’on sait que ce n’est pas William.

Is this up to me or did you write this too ?

Cette saison 4 commence sans même nous proposer un récap des précédentes, ce que je trouve un peu abusé avec la complexité de cette série. En plus, l’épisode ne dure que 54 minutes, ça n’aurait pas coûté grand-chose de nous remettre trois minutes de résumé pour entrer dans l’ambiance – ou pour confirmer qu’on regarde la bonne série.

Le début nous montre en effet un homme dans une baraque de dingue, avec un flingue à portée de main, le costard qui va bien et la réunion d’hommes d’affaire qui s’ensuit. La vie typique du type détestable, en vrai, on est dans le cliché de l’homme d’affaire américain. Il s’inquiète du rachat des villes par un homme qu’on ne connaît pas, mais qui s’avère rapidement être William. Evidemment. Il a pris un sacré coup de vieux, je trouve.

Il se pointe en plein désert à bord d’un engin dont je ne connais pas le nom, mais qui semble avoir remplacé l’hélicoptère dans ce futur proche. Nous suivons toute la réunion qui suit avec l’homme d’affaire du début. William lui révèle rapidement au cours de la visite d’un barrage qu’il souhaite tout racheter. Même quand l’homme indique que ce n’est pas à vendre, William affirme qu’en Amérique, tout s’achète.

Je crois qu’il a raison. Pourtant, l’homme d’affaire n’a vraiment pas envie de lui vendre à lui le barrage. William ? On sait bien qu’il s’agit d’un robot, mais on ne nous le rappelle pas en début de saison. Par conséquent, tout ça semble bien détaché de la série, jusqu’à ce que William affirme vouloir acheter le barrage pour retrouver ce qu’elle lui a volé il y a huit ans. Bon, tout ça est encore lié à Dolores alors.

L’homme du cartel – parce que finalement, c’est un cartel – rentre chez lui sans avoir vendu ses terres à William, mais avec une promesse de celui-ci : il cèdera le lendemain son barrage à William sans en toucher le moindre profit. Chez lui, il découvre plusieurs mouches un peu partout, ce qui ne l’inquiète… puis un immense essaim de mouches au plafond. Tout ça me fait un point du Bingo Séries, parce que bien sûr, l’homme est embêté par les mouches.

La série reprend alors le lendemain : l’homme se réveille et se rend auprès de ses boss pour leur transmettre le message de William et les tuer. Euh ? On avait dit que ça ne rapporterait rien de donner les terres le lendemain, pas que ça tuerait tout le monde. Pourtant, clairement William n’a aucun scrupule : il récupère le contrat vendant le barrage pour absolument rien et laisse l’homme du cartel se suicider. Bon, la nanotechnologie est toujours au point si quelques mouches sont capables de faire un truc pareil.

Il est ensuite temps de retrouver le générique si génial de la série. Si la musique reste toujours la même, le générique nous offre la surprise de nouvelles images. J’ai essayé de ne pas trop les décortiquer pour le moment, mais ça nous confirme que le robot n’est plus au cœur de l’intrigue. Au contraire, on est désormais sur les liens entre chacun, avec des hommes coincés dans des bulles en fin de générique.

Après celui-ci, il est l’heure de retrouver Dolores dans un appartement hyper moderne qui donne bien envie de vivre dans le futur – ou dans le passé, parce que Dolores se réveille exactement comme en saison 1. C’est entêtant cette image et cette manière de se raccrocher au passé. Par contre, faut m’expliquer : Dolores est donc en vie ? Et elle vit avec une femme qui l’appelle Christina. Et Christina est harcelée au téléphone, avec aussi l’impression qu’elle est espionnée en permanence. C’est gênant comme tout pour elle, et sa colocataire veut la faire sortir plus de l’appartement pour qu’elle reprenne confiance en elle.

Pourtant, avec son look hyper badass, elle devrait déjà avoir confiance en elle franchement. Le monde a donc bien évolué depuis le chaos de la fin de saison 3 : la vie semble avoir repris son cours dans une ville futuriste hyper travaillée. Buildings immenses, espaces verts partout, voiture du futur, masque covid pour une figurante (ah ??), open space repensé pour l’entreprise Olympiad où Christina bosse. Eh, ça donne envie d’y vivre !

En plus, à Olympiad, elle écrit des histoires qui prennent vie immédiatement sur un hologramme, ça donne trop envie. Cela dit, si ça donne envie, les histoires que Christina raconte ne plaise pas à son boss – du tout. Il en a marre des histoires à l’eau de rose et il garde Christina uniquement parce qu’elle a écrit auparavant une histoire qui se terminait bien mal pour un type perdant tout et harcelant une femme.

Le problème, c’est que c’est apparemment ce qui a déclenché le harcèlement dont elle est victime : un homme lui laisse des messages vocaux pour lui dire qu’elle détruit sa vie avec son jeu. Etonnant.

Le soir, Christina rentre chez elle et reçoit un appel de Maya voulant vérifier si elle est bien en chemin pour la fête prévue. Pas de bol, Christina, tu vas devoir t’y faire : ta coloc est vraiment aux petits soins avec toi.

Oui, mais : Christina entend ensuite du verre se briser à proximité, et ça l’inquiète suffisamment pour se rendre sur le balcon de l’appartement. Ici, elle trouve un pot de fleur brisé – le bruit entendu – et un symbole labyrinthique, forcément. Elle raconte la première partie à Maya quand elle se rend à une soirée speed dating avec elle. Reste à savoir si on peut vraiment faire confiance à Maya ou non – et à savoir qui est Dolores exactement quand elle joue à Christina.

Son rencard semble se dérouler à peu près bien – elle explique son travail au type, et son travail reste passionnant en vrai. Elle est scénariste, oui, mais pour les personnages secondaires dans les jeux, les PNJ, les personnages qu’on ne peut interpréter… Tu m’étonnes qu’elle trouve la vie déprimante après ça ; et après son rencard où le type lui propose de prendre des cachets pour soigner sa dépression. Franchement, le type sait parler aux femmes, ça se voit. J’ai éclaté de rire tellement c’était ridicule.

Pas aussi ridicule que les appels qu’elle reçoit encore, avec un type qui insiste pour dire qu’elle est en train de détruire sa vie et qu’elle doit absolument tout arrêter afin qu’il ne le fasse pour elle. Il parle aussi d’une tour, et Christina raccroche… pour mieux retrouver l’homme, Peter, en train de l’attendre devant chez elle. J’aime beaucoup l’intrigue qui se développe là, même si ça reste surprenant pour la série de prendre cette direction : les personnages que Christina invente sont en fait des gens qui subissent ce qu’elle invente. Cela ne leur plaît pas.

Peter agresse donc Christina, mais se fait finalement casser la gueule par un autre type avant que les deux ne disparaissent sans crier gare. Le lendemain, Peter la rappelle pourtant depuis le toit de l’immeuble en face pour… mieux se suicider ? Avant de le faire, il demande toutefois à Christina si c’est son libre-arbitre qui le fait se suicider, ou si c’est l’écriture de la scénariste qui provoque cela. C’est une bonne intrigue après tout le délire d’Incite, mais ça vient donc encore d’une grande compagnie.

L’épisode se termine pour Christina au moment où elle commence à écrire une nouvelle histoire sur une fille qui cherche quelque chose pour remplir le vide de sa vie. La série marque vraiment des points avec cette scène toute bête, voire niaise, grâce à la musique qui l’accompagne et au montage qui nous fait le lien avec les autres intrigues au même moment. Oui, il y a d’autres intrigues pour l’épisode tout de même, il n’y a pas que cette fin stupide que personne ne veut entendre et ce cliffhanger improbable où depuis la rue, Teddy est en train de l’observer. Teddy ? Allons bon. J’en suis à me demander si on est de retour dans un parc, déjà.

Loin de la ville, nous retrouvons ainsi Maeve dans ce qui ressemble à un chalet à la montagne – ou au moins dans la forêt. Une fois de plus, elle est obsédée par le souvenir de sa fille à Westworld. Pour elle, nous avons droit à quelques flashbacks nous rappelant la vie franchement compliquée qu’elle a eu au cours des trois premières saisons.

La fin de saison 3 nous la laissait à promettre un futur heureux à Caleb, futur dans lequel il pourrait être qui il veut. Malheureusement, ça ne se semble pas être le futur que les scénaristes lui réservaient : des flashbacks semblent indiquer que Caleb est mort dans une autre opération de destruction avec Maeve. Euh ? Embêtant de nous tuer le personnage comme ça. Les souvenirs douloureux finissent par couper le courant de la cabane… et des alentours.

En effet, le surlendemain, Maeve se rend faire ses courses habituelles pour mieux apprendre que des amis à elle seraient passés vingt minutes plus tôt. Elle achète aussitôt une hache pour se protéger et retourne à la cabane. Sur place, un commando armé est clairement à sa recherche. Cela ne l’impressionne pas tellement, forcément.

Elle met au point un piège pour faire exploser sa voiture grâce à ses talents de sniper et déjà blessé certains des hommes à sa poursuite. Elle est en terrain connu et a un sacré avantage sur eux. On comprend donc qu’elle n’a aucun mal à les tuer et à prendre le dessus. La hache ? Elle finit par s’en servir contre leur chef histoire d’obtenir quelques informations supplémentaires. Elle découvre donc que la panne de courant est ce qui fait qu’on l’a retrouvé bien vite, et elle explique qu’elle n’aime pas bien l’idée après sept ans à ne déranger personne.

Comme le chef était un robot, elle lui arrache la tête et récupère bien vite les données de son « cerveau ». Grâce à cela, elle découvre que c’est William qui est à sa recherche. Il n’en faut pas plus pour qu’elle se décide à cramer sa cabane. Tu m’étonnes.

De son côté, Caleb n’est pas mort comme le flashback semblait le suggérer – ou alors c’était vraiment un flashback et j’ai oublié un bout de la saison. C’est entièrement possible. En tout cas, il est encore en vie, c’est pourquoi on le retrouve une fois de plus en ville, à bosser comme il le faisait en début de saison 3 : il est à faire quelques travaux sur le toit d’un immeuble, avec un collègue complètement débile. Ce dernier n’est pas fan des émeutes de la fin de saison 3 parce que selon lui, Incite ne disait pas ce quelqu’un allait/pouvait être, mais ce que quelqu’un était déjà. En quelques répliques, les scénaristes nous font donc comprendre que la lutte de la saison 3 est loin d’avoir été aussi simple qu’il n’y paraissait. Bien sûr que les extrémistes ne la vivent pas de la même manière ; bien sûr que c’est remis en question.

Une autre scène nous fait suivre l’entraînement au tir d’une petite fille par… Caleb ? Il est désormais papa d’une petite Frankie qui a sept ans. Ah. Et ça doit être un anniversaire particulier, parce que sa femme lui rappelle que malgré la journée compliquée, c’est bon, la guerre est finie, il faut s’en remettre. Tout cela ne me dit rien qui vaille.

En tout cas, une chose est sûre : Caleb est parano. Il entraîne sa fille à tirer au flingue, il est toujours aussi fort lui-même quand il s’agit de tirer et il s’inquiète dès qu’il entend du verre brisé (décidément !) en-dehors de chez lui. Au point d’aller chercher un flingue caché chez lui, oui. Intrigant tout ça. Sa femme arrive heureusement à le calmer… mais peut-on lui faire confiance ?

Je ne sais pas trop. Elle fait ensuite une crise à Caleb parce qu’elle se rend compte que leur fille se met à prétendre avoir elle-même un PTSD. Pire que tout, elle se met à craindre que Caleb ne soit pas flippé à l’idée d’une guerre, mais plutôt qu’il a envie d’y revenir. La dispute entre les parents réveille en tout cas Frankie, qui s’inquiète ensuite d’entendre un autre bruit en-dehors de la maison.

Cette fois, il s’agit bien d’un raton laveur fouillant les poubelles… mais elle fait tomber son ours en peluche par la fenêtre. C’est une erreur grossière, mais tout va bien finalement : il y a bien un homme qui veut parler à Caleb en lui tirant dessus, sauf que l’homme se fait finalement tuer par Maeve.

Eh oui, l’intrigue nous fait déjà le lien entre Maeve, Caleb et William. Finalement, ce que craignait Caleb est bien sur le point de recommencer : William veut lancer une nouvelle guerre, reste à savoir exactement laquelle, et il va devoir reprendre du service. La femme de Caleb comprend bien que la guerre n’est pas finie finalement, et que oui, son mari n’est pas juste parano. Il doit donc quitter sa famille quelque temps – mais la femme a juste peur qu’il se fasse tuer. Ce n’est pas vraiment comme s’il avait le choix si William en est à envoyer des assassins chez lui…

Caleb laisse toutefois quelques hommes pour protéger sa famille avant de faire équipe avec Maeve. Elle n’est pas trop partante et elle le lui dit, mais elle part tout de même avec lui, sachant que la prochaine cible de William est un sénateur en Californie. La suite au prochain épisode probablement.

Westworld (S04)

Synopsis : Plusieurs années après les émeutes de la fin de saison 3, chacun tente de reprendre le cours de sa vie… seulement, la guerre est loin d’être terminée.

Saison 1 | Saison 2 | Saison 3 | Saison 4

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Pour commencer, je ne sais que ça ne se voit pas du tout, mais je suis vraiment en train de me jeter sur ce début de saison. Je me rends compte à quel point je ne prends plus le temps pour les séries : l’épisode est sorti lundi dernier, on est vendredi, et c’est le premier moment où j’ai vraiment le temps de le regarder ? Rien ne va plus. De toute manière, c’est aussi les conditions de visionnage qui font ça : pour Westworld, il faut tout de même pouvoir se poser une bonne heure, voire un peu plus, histoire de savourer pleinement l’épisode, puis d’en écrire la critique. La publication, je n’en parle même pas avec mes problèmes WordPress.

Bref, ceci étant dit, je m’étais motivé tout seul à découvrir ce nouvel épisode en écrivant un résumé de la saison 3 le week-end dernier. Je sais bien que la saison 3 m’avait déçu par rapport aux précédentes, mais là aussi, c’est à nuancer : malgré la déception, la saison était d’une qualité tout à fait agréable et appréciable. Je suis curieux de connaître la trajectoire retenue pour cette saison 4, parce que la fin de saison 3 semblait presque marquer la fin de la série.

Voir aussi : Westworld revient et j’avais bien besoin d’un récap

J’imagine que cette saison 4 développera donc son univers dans une toute nouvelle direction, et ça me rend curieux. Forcément.

Note moyenne de la saison : 18,5/20

S04E01 – The Auguries – 17/20
La série nous propose un nouveau labyrinthe – ou une nouvelle pelote de laine à démêler – c’est certain. J’ai beaucoup aimé retrouver l’ambiance de la série et ses acteurs, mais ça semble pour l’instant manquer d’ambition dans l’histoire. On ne retrouve pas tout le monde, et c’est gênant. Comme en saison 3, par contre, la direction artistique de l’épisode est au top, que ce soit pour le visuel ou le son. Cela joue toujours beaucoup dans mes appréciations, je crois, et la scène finale ne contredit vraiment pas cet argument.
S04E02 – Well Enough Alone – 18/20
Eh, j’ai tout compris (ou presque) ! Ce doit être le signe que la série a fait le tour de ce qu’elle avait à dire et j’avoue que j’ai envie de croire que cette saison 4 puisse être la dernière, surtout avec les twists de cet épisode. Quoiqu’il en soit, la qualité est toujours là : c’est un excellent épisode qui est tout simplement un plaisir à découvrir, tant pour son intrigue que pour ses effets spéciaux. Une belle réussite. Ah vivement lundi prochain !
S04E03 – Années Folles – 19/20
Cette fois, la série est vraiment en train de renouer avec l’excellence. C’est un véritable plaisir de découvrir cet épisode : il n’a pas besoin d’apporter des réponses, juste de développer son intrigue et ses rebondissements. Chargé de clin d’œil à un passé qu’on ne connaît que trop bien, l’épisode passe à une vitesse dingue. Un vrai plaisir.
S04E04 – Generation Loss – 19/20
Les saisons passent et se ressemblent, mais j’arrive encore à me laisser entraîner par la série qui développe son intrigue de manière toujours aussi intéressante. Les surprises de l’épisode sont parfaitement dosées pour qu’on les devine juste avant la révélation, ce que j’aime beaucoup : ça permet de se sentir pleinement investi dans ce que l’on regarde. Par contre, la série parvient moins à surprendre qu’avant – on connaît trop la mélodie désormais. Ce n’est absolument pas un problème pour adorer ce que je regarde, heureusement, car il n’y a toujours pas de fausse note.
S04E05 – Zhuangzi – 18/20
Après les révélations de l’épisode précédent, les scénaristes peuvent passer à la vitesse supérieure, ou au moins à l’étape suivante du plan qu’ils suivent, et ça se sent dans cet épisode. S’il est moins bouleversant ou renversant, il n’en reste pas moins une histoire palpitante apportant bien des pièces du puzzle de cette saison. Tout se met en place un peu plus clairement désormais, mais il reste encore à comprendre où les scénaristes veulent vraiment aller avec tout ça. En tout cas, c’est un plaisir d’être encore du voyage.
S04E06 – Fidelity – 17/20
Je suis un peu moins passionné par cet épisode, à vrai dire, même si je ne saurais trop expliquer pourquoi. Peut-être qu’il était un brin plus prévisible, peut-être que je n’ai pas été assez attentif à certains détails sur le moment, mais en tout cas, ça fonctionnait un peu moins. C’était tout de même hyper qualitatif, ça ne changera jamais ; c’est juste que je m’attendais à avoir le cerveau retourné une fois de plus, et ce ne fut pas le cas.
S04E07 – Metanoia – 19/20
C’est bien simple, cet épisode ressemble déjà énormément à une fin de saison. Pourtant, il nous reste encore un épisode (un seul, malheureusement) la semaine prochaine, ce qui fait que j’ai été bien surpris du rythme, des révélations et des avancées dans les intrigues. Parfois, ça semblait presque être trop rapide, mais en même temps, c’est tant mieux, car la dernière partie de cet épisode est ainsi incroyablement cool. Curieux de voir ce que proposera le dernier épisode maintenant.
S04E08 – Que Sera, Sera – 19/20
La série n’est pas officiellement renouvelée, mais j’ai bon espoir que cet épisode ne soit pas la conclusion définitive pour autant. Il fonctionnerait en tant que tel, mais il y a une dernière histoire à raconter avec ces personnages et j’ai fort envie de la découvrir. Avant de parler du futur, on peut toutefois faire un point sur cet épisode : il est génial à bien des égards et apporte les dernières réponses. Je craignais que les scénaristes s’égarent avec ce dernier volet, mais il faut vraiment que j’arrête de les sous-estimer.

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