2018 sur Just One More Episode

Salut les sériephiles !

Vous saviez que le blog avait… 3 ans aujourd’hui ? Enfin, plus exactement, je l’ai rouvert le 3 janvier 2016 ; il existait avant, en anglais et pour d’autres types d’articles. Tout ça me file un sacré coup de vieux et j’ai mis un temps fou à écrire cet article, d’où le retard – parce que j’avais évidemment du monde à manger chez moi ce midi, donc je n’ai pas eu le temps de tout finir ce matin. Ah, la vie de blogueur (et encore, je ne vous dis pas qu’après publication de cet article, j’ai du travail qui m’attend… je ne suis pas naïf, je bosserai deux fois plus demain, mais pas aujourd’hui). BREF.

Pour les trois ans du blog, je n’avais pas spécialement d’idée d’article en particulier, d’autant qu’il est plus difficile d’organiser des concours séries que des concours pour des blogs de livres. Je me contente donc d’un énième remerciement à votre égard qui me lisez quotidiennement (ou de manière hebdo, ou de manière moins régulière encore) ; mais vous ne devez même plus savoir quoi en faire. Et pour que ce ne soit pas tout à fait une journée sans grand intérêt au niveau de l’article, je vous propose un bref résumé de l’année 2018 sur le blog, année qui a été encore plus riche que les précédentes ; avec pas moins de 111 000 vues sur l’année. C’est tellement gigantesque et incroyable !

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Derrière ce flou se cachait Agents of S.H.I.E.L.Dmais le côté feu d’artifice me plaisait bien.

Janvier

L’année a commencé sur les chapeaux de roue avec le record de vues du blog. Merci Salvation ! C’est aussi le mois où j’ai eu mon premier vrai partenariat avec Diverti qui m’a fait confiance et que je remercie également. Côté séries, pas grand-chose à relever, mais côté articles, j’ai recommencé à parler plus régulièrement de comics (pour mieux arrêter ces derniers mois, je sais).

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Derrière ce flou se cachait Arrow ! J’étais en plein visionnage de la série, et les couleurs froides m’évoquaient bien ce mois enneigé.

Février

Le mois le plus court de l’année a été l’un des plus chargés ! C’est aussi l’un des mois que j’ai préféré cette année : outre mon anniversaire qui fait que c’est toujours un mois que j’adore, j’ai eu l’énorme chance de pouvoir interviewer deux acteurs de The Magicians. Je crois que je ne m’en suis toujours pas remis. Ce mois-là marquait aussi le mois du 5e WESéries, avec le carton d’Altered Carbon. Comme ce n’était toujours pas assez pour moi, TF1 a eu la bonne idée de diffuser les Bracelets rouges. AH, et c’était aussi les 20 ans de la parution d’Harry Potter (merci à Gallimard pour le partenariat), avec quelques articles spéciaux consacrés au sorcier à lunettes !

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Derrière ce flou se cachait Once Upon a Time, je trouve que ça collait assez bien aux couleurs printanières que je voulais.

Mars

Outch, c’était mon mois à concours, donc j’ai lâché pendant sept jours la gestion du blog pour remettre les articles quotidiens à des amis blogueurs. Le concept vous a bien plu dans l’ensemble, et il faudrait que je vois pour le reprendre. Côté séries, Agents of SHIELD diffusait son centième épisode et côté blog, je m’ouvrais un peu plus à la culture, avec des invitations aux projections de certains films, et surtout Ready Player One. Quel début d’année !

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Derrière ce flou se cachait The Orville et j’y voyais une sorte de ciel digne d’un mois d’avril… Je ne sais même pas pourquoi !

Avril

Avec l’arrivée d’Avengers au cinéma, j’ai pu savourer un mois complet à parler du Marvel Cinematic Universe sur le blog ; tout en appréciant grandement les diffusions de The 100 et Westworld. Tout ça est tombé la même semaine, et autant vous dire que ça a éclipsé mon deuxième concours (que j’ai pourtant eu, comme quoi !). Côté film, la WB m’a proposé une projection de Game Night, que j’ai beaucoup aimé.

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Derrière ce flou, il fallait reconnaître Here & Now, un coup de cœur que je ne m’explique toujours pas – et une nature très verdoyante avec un beau ciel bleu.

Mai

Fais ce qu’il te plaît ? Pas sûr ! Je n’ai pas été aussi haut que je l’aurais voulu pour le 6e WESéries et Netflix s’est mis à diffuser la saison 2 de 13 Reasons why. Autrement, tout s’est déroulé comme un mois de mai classique avec les upfronts qui avaient leur tas de bonnes et très mauvaises nouvelles, et les résultats de mes concours qui avaient leur mauvaise et leur bonne nouvelle.

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Derrière ce flou se cachait Quantico – et je n’ai choisi cette photo que parce qu’elle respirait l’été à arriver.

Juin

Cette fois, c’est mes participations au TFSA qui ont pris un an dans la tronche, alors que je me concentrais d’abord sur un gros rattrapage séries, puis sur mes révisions pour les oraux de mon concours, avec un détour par Tours qui ressemble presque à des vacances maintenant que j’y repense – alors que ce n’était vraiment pas fait pour ça. Et sinon ? Quelques articles X-Men et surtout, surtout, la fin de Sense8 !

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Derrière ce flou estival se cachait une scène un brin déprimante de Westworld.

Juillet

L’été était assez calme du côté des nouveautés séries – pour ne pas dire catastrophique. J’en ai donc profité pour regarder très peu de séries et faire beaucoup de cartons tout en lisant fréquemment au soleil, avec un gros déménagement à venir. Je me rends compte, d’ailleurs, que j’ai fait très peu de choses depuis cet été par rapport au début d’année. Au moins, il y avait la dernière saison de 12 Monkeys pour me booster et j’ai commencé quelques rewatchs de mes épisodes préférés pour l’été.

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Derrière ce flou d’un coucher de soleil toujours très estival, il fallait reconnaître bien évidemment 12 Monkeys.

Août

Je ne compte plus les allers-retours entre la région parisienne et la région bordelaise, mais une chose est sûre, ma semaine du déménagement est la plus catastrophique possible pour le sériephile en moi avec tout juste… un épisode vu. Outch. J’étais content de regarder Wrecked, et très content de déménager, mais ça n’a pas fait beaucoup de contenu passionnant – encore que l’attente de ma poubelle-panda, c’était quelque chose apparemment. Bon, j’ai également terminé à jamais Unreal et un autre #WESéries !

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Derrière ce flou aux couleurs déjà automnales, vous n’avez pas dû être nombreux à reconnaître Another Period !

Septembre

Pfiou. C’est le mois de la BD ! Et c’est aussi le mois où je suis entré dans une toute nouvelle routine puisqu’il était enfin temps pour moi d’avoir mon premier job. Il se sera fait attendre celui-là, mais ça valait le coup d’attendre. Je retiens de ce mois les excellentes découvertes séries qu’étaient The Purge et You ; plus tout un tas de rencontres et de choses chouettes. La rentrée, quoi ! Elle m’a aussi permise de commencer les articles Performance de la semaine.

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Derrière ce flou se cache Grey’s Anatomy, et honnêtement, je suis bien incapable de justifier mon choix pour ce mois-là. Je trouve que ça restait assez ensoleillé, comme mon environnement direct, et ça m’évoquait la reprise des séries. C’est tout.

Octobre

J’ai découvert la joie de l’épuisement au moment des vacances et j’ai commencé à entrer dans une phase de rewatch, ce qui ne m’était pas arrivé depuis un moment. Du côté du blog, pas grand-chose à signaler, mais heureusement le Comic Con a un peu tout bouleversé dans mon planning. Assez clairement, je crois qu’on peut dire qu’il m’a fait mes vacances le petit – avec aussi le retour de Charmed !

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Derrière ce flou, c’est bien évidemment le reboot de Charmed qu’il fallait reconnaître. J’ai aimé le petit côté Halloween/nuit qui tombe vite.

Novembre

La reprise a été sportive. Si je me suis concentré sur les rewatchs, c’est que j’avais peu de temps pour les inédits, à défaut d’une préparation assez complète pour la période, parce que eh, j’avais profité des vacances. Je n’avais pas prévu tout ce qui allait me tomber sur le coin du nez, je crois, mais heureusement, la vie du blog continuait de me changer les idées, principalement avec la sortie du film Les Animaux Fantastiques qui m’a permis de recevoir un très beau magazine Diverti et quelques livres de Gallimard. Merveilleux –  plus que les délires de la franchise Walking Dead.

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Derrière ce flou, il fallait reconnaître You qui m’a sauvé de l’embarassement d’avoir à chercher une image de Noël !

Décembre

Après un rewatch complet de Veronica Mars, ce fut Dollhouse, puis le début de Community. Peu de choses à signaler du côté du blog, avec juste un tas de tops de l’année, et en ce qui concerne ma vie, il était temps de vivre mon premier Noël dans mon appartement. Tout s’est superbement découvert, et en plus, j’ai pu recevoir quelques amis pendant les vacances (coucou Laura), ce qui permettait de conclure l’année en beauté – avec un réveillon annulé à 13h45 un 31 décembre ! Heureusement, le Sérigraphe m’avait aussi invité au sien, et tout est bien qui finit bien… Sur un record d’audience de l’année pour le mois (bon, si on excepte l’excellent mois de Janvier totalement truqué par le succès de Salvation) !

Voilà pour ce grand résumé de l’année, j’espère que vous aurez aimé comme moi vous replonger dans ces souvenirs. 2018 était sacrément chargée quand même, je me demande si 2019 réservera autant de bonnes surprises ! Une nouvelle année a commencé à s’écrire en tout cas… et c’est tant mieux.

Faut-il aller voir Game Night ?

Salut les cinéphiles !

Jeudi dernier, j’ai eu la chance d’assister à la projection presse de Game Night quelques jours avant sa sortie (ce mercredi). Je vous avais bien dit que mon après-midi jeux de geeks était un peu lié à ma projection, même s’il s’agit d’une heureuse coïncidence. Comme pour The Disaster Artist et Ready Player One, je vous propose mon avis sans spoiler sur le film pour vous faire une idée  ! On commence par le synopsis, puis la bande-annonce, que je déconseille car pour moi elle en raconte trop avec des extraits de la fin du film. C’est toujours pareil et je critique toujours les bande-annonces de toute manière !

Max (Jason Bateman) et Annie (Rachel McAdams) qui se sont rencontrés dans un bar lors d’une soirée jeu en organisent à leur tour une par semaine avec leurs amis. Lorsque le frère de Max, Brooks, en organise une à son tour, il met les petits plats dans les grands en prévoyant de se faire enlever pour que les convives le retrouvent… À moins qu’il ne s’agisse d’un véritable enlèvement ? Difficile à savoir, mais une chose est sûre : cette soirée jeu sera aussi mémorable et délirante que dangereuse ! 

Cela dit, on notera que j’avais vu le trailer de ce film il y a quelques mois en me disant que j’irai bien le voir au cinéma… Et ce n’est qu’après que j’ai reçu mon invitation. Évidemment, vous comprendrez que je ne me suis pas fait prier deux fois pour y aller !

Oui, il faut aller voir Game Night car…

  • La bande-annonce est loin de dévoiler toutes les blagues du film. La première chose qui me vient à l’esprit quand je pense à la séance de cinéma à laquelle j’ai assistée, ce sont les fous rires qu’on a tous eu durant le film.
  • Le film brosse une galerie de personnages attachants. Je crois bien qu’il n’y en a pas un que je n’ai pas aimé, et c’est plutôt rare. Pour une fois, j’ai même adoré les deux personnages principaux quand je suis plutôt du genre à ne pas aimer les héros. Bref, ils sont tous sympathiques et, dans l’ensemble, on les voudrait bien comme amis.
  • Le film parvient à réserver quelques surprises malgré un ensemble assez prévisible. De toute manière, même les scènes prévisibles ont un humour auquel j’ai immédiatement accroché. C’est un film qui parlera aux compétiteurs-nés, aux joueurs et aux geeks… mais aussi à absolument tous les autres : il propose une pluralité de points de vue avec des personnages très différents.
  • Son écriture est maîtrisée : les dynamiques entre personnages, l’enchaînement des scènes, les révélations sur la soirée jeu du titre… tout s’enchaîne sans temps mort ! Je n’y ai donc pas trouvé de longueurs. Le rythme est excellent et vif dès le départ, et il continue ainsi jusqu’à la fin du film.
  • C’est une fois de plus un film que j’ai trouvé assez complet. Rien n’empêchera une suite si les scénaristes le veulent (et c’est même plutôt facile à écrire), mais l’histoire est complète comme ça.
  • Il vous donnera envie d’organiser des soirées entre amis pour quelques jeux, et c’est plutôt rare avec les films en ce moment. Bon, il est possible qu’il vous donne aussi envie de changer d’amis pour en avoir des plus funs, parce que les personnages de ce film ont tous un grain de folie quelque part. Après, ça, c’est votre problème si vous n’avez pas les bons amis !

Non, il ne faut pas aller voir Game Night si…

  • Vous êtes fauchés ou n’avez pas envie de rire.
  • Vous cherchez un film original. Le concept de base du film est assez classique et n’en décollera pas. C’est ce qui fait une grande partie de son fun, mais si vous cherchez quelque chose que vous n’avez pas l’impression d’avoir déjà vu, il faudra probablement passer votre chemin et regarder autre chose.

En ce qui me concerne, vous comprendrez donc qu’il vaut largement le coup et que je le recommande. J’ai passé un super moment, j’ai ri du début à la toute toute fin du film (oui, ça veut dire restez pendant le générique de fin, évidemment qu’avec un film écrit comme ça vous aurez une scène supplémentaire) et je le reverrai avec plaisir.

Ce n’est pas un gros blockbuster, il donne quelque peu l’impression d’être un film qu’on n’est pas forcé de voir sur grand-écran et franchement, c’est sûrement le cas. S’il n’est pas incontournable, il vous fera tout de même passer un bon moment de cinéma, vous fera rire et passer un bon moment entre amis/en couple/tout seul. Oui, c’est ce genre de film grand public (peut-être un chouilla violent pour des enfants, tout de même, mais bon… pas plus que ça quand on réfléchit aux Marvel) qui file le smile et vaut le détour !

Sur cet aspect, il me rappelle un peu Happy Birthdead qui lui non plus n’inventait pas l’eau chaude, mais maîtrisait parfaitement ses gags, son rythme et son écriture des personnages.

Merci encore à Warner Bros France pour l’opportunité (et pour les photos, aussi).