Arrowverse : The Flash S01E03-04 / Arrow S03E03-04 / Constantine S01E01

The Flash – Épisode 3 – Things You Can’t Outrun – 15/20
On commence enfin à approfondir un peu les personnages secondaires de la série, mais en même temps, ce n’est que le troisième épisode, donc ce n’est pas étonnant de n’en être qu’au début. J’ai beaucoup de mal avec tous les personnages qui ne sont pas Barry néanmoins, je sens que ça va être une série où le personnage principal fait beaucoup. J’ai hâte de m’attacher aux autres pourtant, car j’ai quelques saisons à tenir avec eux !

Saison 1


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I didn’t want him to be a hero. I wanted him to be my husband.

D’après Barry, nous passons tous notre vie à courir. Mouais. Difficile de le contredire, même si j’en ai bien envie, parce que je suis souvent en retard quand même. Alors qu’il sort du cinéma avec Iris, Barry reçoit un appel de Cisco qui a du mal avec leurs codes mais souhaite que Barry s’occupe d’un criminel en centre-ville. Et il réussit à s’occuper de ce cas et à faire l’aller-retour sans qu’Iris, au téléphone, ne s’aperçoive de quoique ce soit.

Le vrai cas de l’épisode sera en revanche un méta-humain capable de se transformer ou de contrôler une fumée verte tuant les gens. L’avantage, c’est que ça tue une famille de criminel, mais ça risque de déclencher d’autres problèmes et ça attire l’attention de la police. Alors que Joe et Barry continuent de tenter de trouver de quoi innocenter le père de ce dernier, ils se retrouvent sur ce cas…

Et émettent rapidement l’hypothèse du méta-humain auprès de Star Labs, excitant Cisco et Caitlin. Celle-ci perd vite son sourire quand elle découvre que Cisco et Harrison envisagent d’utiliser l’accélérateur de particules comme prison pour les méta-humains. Comme elle n’est pas prête à y mettre les pieds, Barry décide de l’emmener au commissariat. Je me plaignais du manque de développement des personnages secondaires, et cet épisode fait ce qu’il faut.

Caitlin nous raconte donc son histoire avec Ronnie – enfin elle la raconte avec Barry – et c’est juste fait pour l’humaniser en attendant le résultat des recherches qui leur fait comprendre que notre méchant se transforme en gaz comme je le soupçonnais dès le début.

Barry a la chance d’être rapidement confronté à lui, après la mort d’une nouvelle victime, une juge qui a laissé le méta-humain mourir, apparemment, mais qui savait parfaitement qu’il n’était pas là pour lui faire du bien. Le vrai problème, c’est que Barry n’arrive pas à se battre contre ce méta-humain qui se dématérialise à chaque coup et finit par l’empoisonner. Cela arrange Barry qui avait besoin d’un peu du gaz pour le neutraliser. Même s’il ne respire pas bien, il parvient à revenir à Star Labs et Caitlin s’y trouve un peu miraculeusement pour faire l’extrait nécessaire.

Grâce à ça, ils parviennent à retrouver l’identité du méchant et comprennent que c’était un condamné à mort qui s’est transformé en méta-humain au moment de son exécution. Ils trouvent aussi sa prochaine victime : Joe, qui est celui qui l’avait fait arrêter. Par chance, Caitlin a aussi eu le temps de trouver un antidote qui permet à Flash de sauver Joe pile à temps.

Joe, lui, était en prison à parler au père de Barry pour lui dire qu’il allait rouvrir l’enquête, ce qui veut dire que le père de Barry voit également le Flash intervenir. Finalement, c’est sans vrai combat que Barry l’emporte sur le méchant du jour : il suffit de l’épuiser pour qu’il se reforme et qu’il puisse le frapper. Trop facile quoi.

Le méchant finit enfermé sous le labo de Cisco et Caitlin, ce qui stresse cette dernière qui, décidément stresse pour tout. On notera que c’est grâce à Barry qu’elle ose se pointer près de l’accélérateur de particules, ce qui a permis une autre scène pour apprendre à la connaître.

Sinon, Eddie se pointe chez Iris pour une petite après-midi fun, mais il se retrouve nez à nez avec son boss et est forcé de mentir. Leur relation va rapidement devoir prendre un nouveau tournant,donc, et c’est tant mieux, autant ne pas perdre trop de temps, déjà que je vais mettre trois plombes à terminer cette saison, si ça se met à perdre du temps, je ne m’en sors plus. Iris semble me comprendre et décide donc d’embrasser Eddie en plein milieu du commissariat, quitte à prendre le risque de le perdre ou de foirer toute seule dans cette relation.

Comme son père manque de mourir, Iris a la chance de lui dire toute la vérité à l’hôpital, mais bien sûr, il avait déjà deviné. Pas trop de surprise, mais au moins ça avance. Le montage de fin nous révèle que Barry a commencé à courir lorsqu’il était bébé, pas à marcher. Iris continue d’écrire des piges sur l’éclair rouge, Cisco et Caitlin mangent une glace, Barry combat le crime.

En flashback, on quitte l’enfance de Barry pour s’occuper un peu de Caitlin et Ronnie le soir de l’accident. Il faut bien qu’on sache que qu’il s’est passé et qu’il est devenu après tout. Et du coup, il faisait simplement son travail et est parti dans une mission suicide pour arrêter l’accélérateur de particules avant son explosion… laissant le soin à Cisco de le tuer en fermant la porte de l’accélérateur derrière lui. C’était soit ça, soit détruire tout le bâtiment, mais son sacrifice lui laisse tout de même le temps d’adresser quelques derniers mots à Caitlin.

Et Harrison ? Il se rend dans sa planque où il peut regarder un écran lui montrer le labo du commissariat dans lequel Barry se fait électrocuter. C’est un faux cliffhanger, ça, on savait déjà qu’il le connaissait, et on se doutait bien que l’accident de l’accélérateur de particules ne pouvait pas être une coïncidence. La suite au prochain épisode.


Arrow – Épisode 3 – Corto Maltese – 15/20
Même si cet épisode reprend enfin une intrigue que j’attendais depuis le début de saison (qui me paraît déjà beaucoup plus loin qu’il ne l’est vraiment à cause de l’enchaînement des deux séries DC, il s’embourbe également dans une sous-intrigue qui m’a laissé totalement indifférent. Il y avait ainsi de chouettes moments dans l’épisode, et d’autres où j’avais envie de faire autre chose – et non, ce n’était même pas les flashbacks !

Saison 3


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Did Thea looked different to you?

Six mois plus tôt, Thea choisit donc de monter dans la limousine de Malcolm sans vraie raison logique ou valable, même si les scénaristes essayent de nous justifier ça par son envie de ne pas souffrir et d’apprendre à ne pas souffrir. Mouais.

Ce sont néanmoins les flashbacks de l’épisode et c’est plus intéressant que d’habitude ! Un peu plus tard, on retrouve Malcolm et Thea s’entraîner, le papa racontant la mort de sa femme et la manière dont la douleur est inévitable – quitte à bruler volontairement la main de Thea. Plusieurs fois. Et à lui faire des câlins ensuite. C’est tordu… mais ça empire ensuite quand il se met à la frapper. C’est ça de s’entraîner avec Papa Merlyn, que voulez-vous.

Aujourd’hui, Oliver continue de chercher des pistes pour le meurtre de Sara, et ça ne mène à rien malgré le dur travail de Felicity qui peut tout faire dans sa vie, même retrouver Thea. Il n’en faut pas plus pour que Roy veuille

Finalement, j’avais mal lu lors de l’épisode précédent : Thea n’est pas à Malte, mais au sud de l’Amérique. Quelle idée d’avoir un nom si similaire aussi. À Corto Maltese, Oliver n’a aucun mal à retrouver à sa petite sœur, ce qui énerve Malcolm, dont l’arc est déjà prêt.

Quand Lyla apprend qu’Arrow se rend à Corto Maltese et elle demande à Diggle de le suivre (sympa la mère de sa gosse) pour retrouver Mark Shaw, un agent Argus qui ne donne plus de nouvelles. Sympa les vacances dans cette agence. Diggle n’a aucun mal à le retrouver, mais l’homme est un tout petit peu trop réactif et est à deux doigts de le tuer. Finalement, Diggle gagne sa confiance… et ne se rend pas compte qu’il est celui qui se fait manipuler.

Il passe l’épisode à tenter de l’arrêter ensuite et je n’en ai juste rien eu à faire de cette intrigue, mais genre rien du tout. On nous sort quand même un Oliver McGyver capable de fabriquer un arc et des flèches depuis leur chambre d’hôtel et un Shaw assez riche pour embaucher une armée s’en prenant à Roy, Diggle et Oliver qui l’espionnent lorsqu’il revend des informations confidentielles sur Argus à de potentiels méchants. Assez vite, Shaw se fait arrêter par Diggle et lui révèle que Weller est une femme détestable lui faisant faire des choses horribles. OK, OK. Rien de nouveau sous le soleil de Corto Maltese quoi, à part que Roy a vu Oliver se servir d’une arme à feu avec classe.

Forte de sa nouvelle coupe de cheveux, Thea bosse désormais dans un bar. Elle est contente de voir son frère, mais elle refuse de le suivre à Starling, évidemment. Roy a du mal à le digérer et passe la voir également. Il est triste de sa décision, mais il la respecte malgré tout. C’est ce qu’il dit, mais le simple fait de passer prouve le contraire. En plus, il se fait espionner par Malcolm, ce qui n’est jamais bon signe.

Oliver retourne ensuite auprès de Thea pour s’excuser de lui avoir menti et pour lui révéler qu’il dit la vérité désormais, au point de lui confier la vérité sur la mort de Robert. Sympa le grand frère pas du tout égoïste dans ses intentions.

Néanmoins, cela fonctionne : Thea affronte Malcolm et gagne son combat d’entraînement qui lui permet de retourner à Starling. Mouais. À l’aéroport, quelqu’un renverse son café bouillant sur elle, et elle ne réagit même pas, ce qu’Oliver remarque sans savoir tout ce que cela signifie – mais Thea est bien plus badass qu’avant, et ça, c’est cool.

Pendant ce temps, à Starling City, Felicity commence à travailler pour Ray et découvre qu’elle a désormais un assistant et qu’elle a récupéré le bureau d’Oliver à Queen Consolidated. C’est plutôt sympa, surtout quand elle se retrouve à devoir aider Diggle, puis Laurel, en même temps et devant son boss. J’aime beaucoup le personnage de Ray pour l’instant, et c’est chiant, car je sens bien qu’on veut nous le faire aimer, soit pour le tuer, soit pour qu’il soit un grand méchant.

Laurel débarque dans un club de boxe pour interroger un témoin et se retrouve séduite par l’entraîneur qui lui ment probablement. Elle en profiterait bien pour apprendre à donner quelques coups de plus. À une réunion d’alcooliques anonymes, elle développe un peu les sentiments de rage qu’elle a, mais comme elle voit son père arriver, elle n’ose pas tout raconter – forcément. Elle apprend aussi qu’une autre alcoolique anonyme se fait battre régulièrement par son copain ; et cela l’enrage encore plus.

Avec l’aide de Felicity qui ne sait pas ce qu’elle fait, elle retrouve la piste du type pour le tabasser, mais c’est malheureusement elle qui se fait avoir. Et si elle est habituellement plutôt badass en combat, Laurel se prend là pas mal de coups sans riposter, comme si elle était une simple humaine comme une autre. Et Quentin lui reproche.

En fin d’épisode, elle demande à Oliver de lui apprendre à se battre, mais celui-ci refuse bien évidemment. À court de solution, elle retourne au club de boxe, le visage toujours tuméfié, et elle commence à apprendre à se battre. Yihaa.

Felicity, quant à elle, demande à prendre des jours de congé, NORMAL, pour aller voir Barry, ce qui donne envie d’arriver plus vite au prochain épisode de The Flash. Il était temps qu’elle apprenne le réveil de son ami, et c’est un peu étrange que ça ne se soit pas fait plus rapidement, mais bon, admettons. Comme prévu, Ray semble cacher quelque chose et consulte des plans d’armes dès que Felicity a le dos tourné.

Enfin, Oliver s’inquiète pour Thea auprès de Roy et se fait surprendre par Nyssa qui sort de nulle part pour demander à voir Sara. Cette intrigue va donc pouvoir continuer à avancer, et c’est tant mieux.


Constantine – Épisode 1 – Non Est Asylum – 16/20
J’ai laissé cet épisode me balader. Pour être honnête, j’ai commencé par être hyper sceptique face à une intrigue partant dans tous les sens et des effets spéciaux pas aussi bons que dans d’autres séries du genre. Plus ça avançait toutefois, plus je me suis pris au jeu de la série et des multiples interrogations sans réponse. La série a ses propres codes et une ambiance qui n’a absolument rien à voir avec le reste des séries de l’Arrowverse, mais ça fait du bien aussi. C’est une sorte de Lucifer avant Lucifer, en un peu plus sombre et avec plus de codes de l’horreur.

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I don’t understand half of what you’re saying. Do you ever say anything clearly?

La série débute donc au Nord de l’Angleterre avec le personnage de Constantine qui se fait sangler sur une table d’opération pour se faire électrocuter. OK. En voix off, il nous accompagne et nous explique qu’il est exorciste. On le retrouve ensuite en pleine séance de psy où il est révélé qu’l a assisté à la mort d’Astra, qu’il pourrait supporter en elle-même si elle n’était pas damnée et en Enfer. Loin de nous fournir la moindre explication, la série s’aventure ensuite dans l’hôpital psychiatrique de John Constantine où il se rend compte qu’une autre patiente est possédée par un démon.

On ne traîne pas comme ça, on a directement le droit à un exorcisme précipité et pas bien exceptionnel du côté des effets spéciaux. Dommage, mais ça lance la série dans une nouvelle direction avec un message en lettres de sang sur le mur de l’hôpital : « Liv meurt ».

À Atlanta, on rencontre donc Liv à son bureau, et elle est poursuivie par quelque chose de mystérieux faisant trembloter les lumières du bureau. Elle monte ensuite dans sa voiture, tente une marche arrière, mais sa voiture lui indique un obstacle invisible. Elle a la brillante idée de se mettre derrière sa voiture qui lui aurait probablement roulé dessus si on était dans Supernatural, mais non.

Au lieu de ça, la route sous ses pieds s’effondre et fait apparaître un cratère enflammé auquel elle échappe. Elle tombe alors nez à nez avec Constantine, qui lui propose son aide avant de descendre dans le cratère quand elle s’enfuit.

Dedans, Constantine tombe sur un ange – Manny – qui est chargé de le surveiller depuis qu’il a damné une fille en Enfer, avec au passage un bout de son âme. Bien, les choses s’éclaircissent et on nous offre même un fil rouge généreux avec l’arrivée de forces mystérieuses. Rien d’exceptionnel, mais bon.

Liv se fait déposer dans sa chambre étudiante par Talia, sa voisine, qui se fait tuer à la place de Liv parce que quelqu’un a eu la bonne idée de graver un symbole sur la porte de Liv – et de mettre du sel autour. Dans la nuit, la police débarque donc pour enquêter sur le meurtre de Talia et personne ne pose la moindre question à Liv sur cette pratique étrange d’avoir du sel autour de sa porte.

Quoiqu’il en soit, Liv n’est pas si morte que ça : en fait, son corps est carrément possédé et s’en prend au pauvre coroner qui l’emmenait à la morgue – donnant à la série un côté sombre/horreur qui ne lui va qu’à moitié.

Le lendemain, la police dépose Liv à son travail, mais elle ne s’y rend pas pour parler à Constantine qui lui avoue connaître son père et lui présente Chas, l’homme qu’elle a vu la veille et qui a gravé l’œil d’Horus sur sa porte pour la protéger. Bien, c’est précipité et ce n’est pas prêt de s’arrêter : voilà le camion du coroner qui débarque pour faire bélier sur son lieu de travail, juste derrière elle. Cela permet à Liv de voir le cadavre de Talia possédé. Sans surprise, elle se barre.

Liv interroge en toute logique sa mère sur son père, et elle sort le collier de son père lui permettant de voir sa grand-mère prenant soin de sa mère… avant de virer terrifiante elle aussi. De nouveau, Liv s’enfuit et elle retombe sur Constantine en chemin et celui-ci lui révèle qu’il bossait avec son père, Jasper, et qu’elle a le même don que lui : lorsqu’elle touche le talisman, elle peut voir les morts, les esprits, les trains fantômes, tout ça, tout ça.

Liv accepte donc de suivre John et Chas, mais ceux-ci sont rattrapés par le démon qui la poursuit. Dans l’accident de voiture qui s’ensuit, John revoit Astra et le moment où il a perdu la fillette aux mains d’un démon. A son réveil, John découvre que Liv est en danger d’une ligne électrique possédé par un démon qui s’attaque à la voiture et qui finit par tuer Chas. OK, ce fut expéditif pour lui. Liv et John finissent à pied et se rendent dans l’ancienne maison de Jasper, pleine de poussières, de livre et d’araignées.

John y fait quelques recherches et explique à Liv ses pouvoirs, notamment celui de trouver les ennuis avec quelques gouttes de son sang. Il y en aura par exemple à Edgemont Avenue. OK, admettons. John se barre ensuite pour aller voir un ami.

Manny continue de veiller sur John – prenant la place d’un autre humain au passage quand il lui apparaît- et arrête le temps pour lui parler et lui donner pour mission de se renseigner sur des forces surnaturelles se manifestant alors qu’elles ne devraient pas. John poursuit ensuite sa journée en allant voir Ritchie, un vieil ami à qui il fait du chantage pour en obtenir ce u’il veut. Il y est de nouveau question d’Astra, mais ça n’a beaucoup de sens pour l’instant.

On retrouve ensuite Liv dans la cave de Jasper où elle l’aperçoit dans un miroir, avant de tomber nez à nez avec… Chas. Pas si expéditif donc. On ne nous dit pas comment il survit, mais ça paraît être une habitude pour lui.

Ensuite ? Constantine utilise Liv comme appât pour le démon qu’il convoque grâce à un sceau. Cela fonctionne bien, mais rapidement le démon prend l’apparence de John lui-même, mais un John du futur, possédé. Grâce à l’aide de son ami coupant l’électricité dans tout Atlanta, John parvient à arrêter ce démon, qui utilise Astra pour tenter de le piéger et de se libérer.

Heureusement, Liv utilise son talisman et découvre qu’il ne s’agit pas d’Astra. John peut alors finir son exorcisme sans culpabiliser. Ritchie ramène Liv chez elle en lui expliquant ce qui est arrivé à Astra, mais il passe par Edgemont Avenue et elle le fait s’arrêter pour découvrir qu’un meurtre s’y est déroulé.

Culpabilisant, elle laisse une carte pleine de futurs crimes à Constantine, bien triste de voir que Liv ne veuille pas rester avec lui. Le plus énervé est encore Manny parce que Constantine, lui, s’est contenté de lui faire peur et de lui laisser le choix de la suivre ou non.

Heureusement qu’il y avait Liv pour me faire accrocher un peu à la série, parce que franchement, ce n’est pas hyper clair. Oh, il y a bien l’humour de Constantine pour s’amuser, mais je n’en suis pas encore là. Je me pose beaucoup de questions, la série a de bons côtés compensant les mauvais et je me dis que je peux finir par accrocher. Le cliffhanger est sympathique avec une nana dessinant John dans toutes ses aventures et il y a un tas de questions balancées sans réponse, donc je suis curieux de voir vers quoi ça se dirige.


The Flash – Épisode 4 – Going Rogue – 18/20
Avec déjà des sous-intrigues pour faire évoluer les dynamiques de personnages secondaires, cet épisode marque le premier vrai crossover de l’Arrowverse et c’est très réussi. Ce crossover apporte un vent d’humour supplémentaire dans la série et ça fait plaisir à voir. On voit directement que les scénaristes ne plaisantent pas avec cette nouvelle série qui apparaît déjà assez mature dans son évolution alors qu’elle vient tout juste de naître (et c’est bien la seule chose mature dans l’affaire, parce qu’autrement, ça reste un teen show).

Saison 1


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For someone so fast, you’re slow at improvising.

J’aime beaucoup l’introduction de cet épisode avec la voix-off de Barry nous racontant ses journées de divertissement et ses nouveaux liens d’amitié à Star Labs. C’est assez classique dans l’ensemble, mais ça marche bien, avec un multitâche forcé et amusant où il joue aux échecs avec Harrison, à Docteur Maboul avec Caitlin et au ping-pong avec Cisco. Pendant ce temps, Wentworth Miller (c’est le nom de l’acteur, pas du perso) s’amuse à cambrioler un fourgon blindé… mais ne termine pas le job, bloqué par Flash qui débarque évidemment sur les lieux.

Par chance, il a pu apercevoir le visage de Wentworth Miller qui s’appelle Leonard Snart. Il le retrouve dans les albums de la police et Joe le connaît bien, c’est un criminel connu qui a l’habitude de frapper plusieurs fois par an à Central City, en disparaissant toujours entre temps.

Iris avoue à Barry avoir commencé un blog – dire que j’en aurais eu besoin pour un ancien Bingo Séries pff ! Son blog est à propos de celui qui s’appelle encore « The Streak » et Barry essaye de la convaincre de laisser son projet, mais il est interrompu par Felicity qui l’attendait dans son labo. Je l’ai sentie arriver à des kilomètres comme c’était annoncé dans Arrow et c’était très cool qu’elle soit exactement là où je l’attendais.

De manière pas crédible, elle lui révèle qu’elle sait pour son super-pouvoir car elle l’a entendu parler avec Oliver dans la nuit des premiers épisodes de ces saisons. Moui, vu qu’elle était à l’hôpital et en larmes, j’ai du mal à y croire, mais bon, admettons, ça passe. Barry lui fait une petite démonstration de ses pouvoirs en plein jour et en public, avant de la ramener à Star Labs.

Forcément, Felicity y retrouve Cisco et Caitlin qui découvrent qu’elle bosse pour Arrow parce que Barry ne sait pas tenir sa langue. Bien sûr, Felicity nerde (mais si, c’est un verbe) totalement quand Harrison récite son CV, parce qu’elle a toujours été fan de lui. Aussi impressionnée soit-elle par les pouvoirs de Barry et par Star Labs en général, Felicity s’inquiète pour Barry et pose d’excellentes questions que j’ai trouvées plutôt intéressantes sur son état de santé et les conséquences de ses pouvoirs.

La série prend également le temps de nous présenter un peu mieux Leonard Snart comme un très grand méchant capable de tuer les gens qui refusent de bosser avec lui. C’est le genre de scènes pendant lesquels je prends des notes pour la critique tellement elles me blasent.

Eddie essaye de se racheter une image auprès de Joe, et ce n’est pas si facile. Joe a du mal à s’ajuster à la nouvelle situation, parce qu’Eddie est son partenaire et qu’il a maintenant encore plus peur qu’il ne lui arrive quelque chose. Concrètement, c’est une intrigue secondaire un peu lourde de l’épisode, mais elle fonctionne bien et fait évoluer les dynamiques vers un retour à la normale, alors tant mieux.

Iris force ensuite un double rencard avec Felicity et Barry pour une soirée Trivia, ce qui est bien drôle. Iris est à fond pour la création du couple Felicity/Barry, et ma foi, moi aussi. Il faut dire que Felicity se pointe à la soirée avec une robe bien trop sexy pour l’occasion et qu’elle s’entend suffisamment avec Barry pour rire de ses blagues et former une très bonne équipe de culture G.

À Star Lab, Cisco découvre que le prototype d’arme qu’il avait créé et qui est capable de blesser Flash a disparu – forcément, Leonard en est le responsable, et il a même tué celui qui l’a volé pour lui. Joe le repère dans un musée où il veut voler le même diamant que dans le fourgon en début d’épisode. Comme Eddie est prévenu au bar Trivia de l’attaque de Snart, Barry l’est aussi et il se précipite, plantant une Felicity habituée à ce genre de problématique.

Au musée, Flash arrive à temps pour sauver Joe, mais il se fait tirer dessus avec le rayon glacé de Snart. Cela le freine lorsqu’il essaye de sauver tout un tas de gens et il finit par ne pas être assez rapide pour sauver un homme, un gardien. C’est la première perte de Flash depuis le début de série, donc forcément ça le paralyse, mais le méchant en profite pour se tirer (et maintenant, il connaît la faiblesse de son adversaire : il veut sauver tout le monde). Cette victime est un dommage collatéral et elle va être exploitée pendant dix minutes de l’épisode… avant d’être totalement oubliée, ce qui est dommage parce qu’on avait là de quoi entamer un arc intéressant sur ce que c’est d’être un héros. En même temps, on a déjà Oliver pour se prendre la tête.

Cisco révèle qu’il a créé le pistolet pour atteindre l’Absolu Zero et stopper Barry, avant de savoir qu’il était un type plutôt chouette. Barry vit très mal la trahison, parce qu’il aurait pu au moins lui en parler. C’est surtout que Barry ne digère pas de ne pas avoir pu sauver quelqu’un et qu’il veut s’entraîner pour aller toujours plus vite, mais Felicity a les bons mots pour lui faire comprendre qu’il ne doit pas s’isoler. Elle est trop forte cette Felicity. Cela dit, il faut un peu de temps pour que Barry digère l’information. Quand il repart arrêter le méchant de l’épisode, il refuse de communiquer par radio avec Cisco et Caitlin.

Felicity en profite donc pour expliquer à ces deux-là qu’ils doivent toujours assurer les arrières de leurs partenaires. Et ça tombe bien parce que pour la première fois, Barry en a besoin : Snart, renommé Captain Cold par Cisco, réussit à toucher Barry avec son laser glacé en le poussant à sauver plein de gens d’un train qui déraille ; laissant donc tout le temps à Snart de l’attaquer. Cisco, Caitlin et Felicity débarquent donc, à visage découvert, pour feindre d’avoir un pistolet à glace plus gros encore – quand c’est en fait l’aspirateur. Le bluff fonctionne, mais Snart a quand même le temps de s’échapper.

L’affaire étant réglée et Cisco et Barry réconciliés, Felicity décide de retourner à Starling City et ça se fait sans un baiser avec Barry, mais avec plein de flirt. C’est complétement con de ma part de les shipper, mais je trouve que Felicity va tellement mieux avec Barry qu’avec Oliver. Et sa présence faisait beaucoup de bien à la série, en plus.

En fin d’épisode, Cisco est menacé par Harrison lui expliquant de ne jamais refaire ce qu’il a fait, Iris revient s’excuser auprès de son père, qui accepte très bien la relation Eddie/Iris et Barry prend le temps de revenir voir Felicity dans son train pour Starling City. Après une petite conversation, il a enfin le courage de l’embrasser, alléluia, même s’il est clair que c’est un baiser qui ne veut rien dire pour eux : elle est amoureuse d’Oliver, il est amoureux d’Iris. Mais ils sont quand même parfaits l’un pour l’autre et c’est terriblement chiant de ne pas les voir réunis dans la même série.

Les flashbacks ? Il n’y en vait pas, alléluia ! Le cliffhanger ? Captain Cold est notre nouveau grand méchant pour la saison (ou en tout cas, un grand méchant parmi d’autres) et il recrute également Mick, un adepte des allumettes et de la pyromanie, pour détruire Central City. Voilà qui promet.


Arrow – Épisode 4 – The Magician – 16/20
On tourne quelque peu en rond dans cet épisode avec une culpabilité difficile à déterminer et des promesses d’un futur de la série qui sera plus… mouvementé. En attendant, ça reste un bon épisode du point de vue du développement des personnages et des interactions entre eux, même si les décisions d’Oliver sont souvent bien mystérieuses et incompréhensibles. Et les flashbacks continuent d’être un étonnant choix scénaristique tellement c’est ennuyeux !

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You need to get Merlyn.

Nyssa devine la mort de Sara plus qu’elle ne l’apprend de la bouche d’Oliver – mais elle a clairement des informations qu’Oliver ignore sur son assassin. Il la fait donc suivre par Roy, mais ce n’est pas très compliqué de deviner où elle va : sur la tombe de Sara bien sûr. Elle y voit Laurel qui rend une visite nocturne à sa sœur et les deux sont loin d’être amicales.

Nyssa se rend ensuite dans un motel dévasté où Sara dormait probablement et Oliver y débarque pour faire équipe avec Nyssa. Je trouve ça intéressant de les voir bosser en duo et sans la moindre surprise Nyssa lui révèle qu’elle soupçonne… Malcolm Merlyn.

Et elle tient l’info de Moira. Malgré l’absence de Felicity (qui rend visite à Barry), les choses avancent vite grâce à Nyssa : ils retrouvent un appareil photo contenant la preuve de Malcolm est encore en vie et pensent à utiliser une flamme pour décrypter un message sur une feuille blanche dans la chaussure de Sara. Logique quoi. Cela donne une piste l’équipe, « Jansen », et un moyen pour la suivre : Quentin.

Laurel se rend l’interroger et Nyssa se mêle de ce qui ne la regarde pas. Elle voudrait bien informer Quentin de la mort de Sara, mais Laurel s’y refuse, inquiet pour le cœur de son père. Mouais. Ce qui compte c’est qu’elles obtiennent rapidement l’adresse de Ken Zhi Jansen, qui est possiblement le lieu où ils obtiendront des informations sur Merlyn.

C’est finalement mieux que ça : ils tombent directement sur lui, mais il réussit à échapper à Nyssa. Heureusement, Oliver arrive à le blesser avec une flèche qui permettra de le localiser. Même si Malcolm est le tueur de Tommy et Sara (et accessoirement 502 figurants), Oliver se refuse à le tuer.

En parallèle, Thea apprend à Oliver qu’elle va rouvrir le Verdant car maintenant qu’elle est revenue à Starling City, elle aurait des investisseurs. Une fois qu’il est devenu évident que Merlyn était bien en vie, Roy a pour mission de retrouver Thea et de la maintenir en sécurité. Ce n’est pas bien passionnant, mais ça permet de les faire retravailler ensemble – et donc de jouer avec les attentes sur leur possible couple.

Comme d’habitude, Oliver se fait manipuler par Malcolm, il accepte donc un rendez-vous extrêmement public. Personne ne reconnaît Malcolm alors même qu’ils sont en train de s’engueuler au milieu d’une place bondée. Cela n’a aucun sens et Oliver n’aurait qu’à crier que Malcolm Merlyn est là pour qu’il se fasse lyncher, mais Malcolm s’y sent en sécurité pour dire qu’il est revenu protéger Thea pendant l’attaque de l’armée Mirakuru. Même s’il veut bien croire que Malcolm n’a pas tué Sara, Oliver est tout de même terrifié pour Thea, donc il se rend la voir pour l’avertir que Merlyn est en vie. À la réaction beaucoup trop froide de Thea, Oliver comprend bien qu’elle lui cache des choses… mais ne sait pas quoi, évidemment !

De retour sous le Verdant, Nyssa ne croit pas en l’innocence de Malcolm, même lorsqu’elle apprend sa filiation avec Thea, au grand désespoir de Roy. Par conséquent, Nyssa part à la recherche de Malcolm toute seule et Oliver voudrait bien l’arrêter, mais Diggle le convainc de la laisser faire. C’est une bonne idée en soit, sauf qu’entre ce qu’elle vient d’apprendre et Laurel qui lui a dit d’utiliser tout ce qu’elle avait pour tuer Merlyn, Nyssa décide de… s’attaquer à Thea.

Elle parvient à l’enlever des bras de Roy et Thea se laisse faire parce qu’elle ne veut pas que Roy connaisse sa nouvelle force. Nyssa utilise ensuite un signal de fumée pour que Malcolm sache où retrouver sa fille. Cela donne aussi sa localisation à Oliver qui n’hésite pas à enfiler son costume pour libérer Thea d’un énième enlèvement (même elle est complétement blasée quand elle en parle en fin d’épisode, alors que moi, il me faudra minimum 15 mois de psychothérapie pour m’en remettre, j’imagine).

Oliver commence à se battre contre Nyssa, avant d’être interrompu par l’arrivée de Merlyn. Il n’en faut pas plus pour que les trois se battent les uns contre les autres et que Nyssa finisse en sale posture, incapable de bouger et d’attaquer. Cela laisse l’occasion à Malcolm de plaider sa cause à Oliver qui décide de le laisser en vie et de le laisser s’enfuir – parce qu’aucune prison ne pourrait le retenir, pas même celle de Slade dont il connaît l’existence allons savoir quand même.

En toute logique, Nyssa prend très mal cette décision d’Oliver, surtout qu’elle ne croit pas les accusations de Merlyn : pour s’innocenter définitivement, il explique que le meurtrier de Sara n’est autre que le père de Nyssa. Oliver décide pourtant d’assumer son choix complétement con de protéger Malcolm, quitte à se mettre Nyssa à dos, ou même la ligue : il refuse que quiconque ne le touche tant qu’il est à Starling, parce que c’est bien pratique d’avoir quelqu’un pour protéger Thea. Alors OK, c’est le père de Thea, mais quand même, il a tué Tommy ? Il a détruit la ville ? Non ? Tout le monde s’en fout ? OK. Felicity, qui a tout de même manqué à l’épisode, décide de revenir à ce moment et de croiser une Nyssa beaucoup trop énervée qui n’agit même pas contre elle. Bon, ben elle aura loupé un épisode important quand même, mais sa présence faisait du bien à The Flash.

Alors qu’elle s’entraîne à la boxe, Laurel reçoit une visite amicale de Nyssa qui voulait juste lui dire au revoir et qui aperçoit sa force naissante, ce qui fait plaisir à Laurel, forcément. On a également droit à une scène où Quentin est en manque de Sara et lui laisse un message pour lui dire qu’elle l’aime.

En fin d’épisode, Thea reçoit la visite d’Oliver qui s’inquiète pour elle, puis de Roy, pour les mêmes raisons. Roy veut aussi s’excuser de ne pas l’avoir protégé et reçoit de Thea une proposition de job, carrément. Thea reçoit également un appel de son père qu’elle remercie pour sa protection – alors même qu’il n’a rien fait pour elle dans cet épisode.

En flashback, à Hong Kong, Oliver a pour mission de tuer un vieil homme – parce que c’est ce que lui demande Weler. Il le fait, mais culpabilise et s’arrange pour avoir accès à un ordinateur. De là, il demande à parler à Weller, qui se déplace pour le voir. C’est particulièrement inintéressant pour ne pas changer, avec un Oliver qui veut faire le bien mais n’y arrive pas, puis qui comprend que les méthodes de Weller sont discutables, mais pas inefficaces.

Heureusement, le cliffhanger relance la série avec la promesse d’une guerre contre la ligue des assassins. C’est déjà ça.

Upfronts CW : Grille de rentrée, annulations, renouvellements, nouveautés…

Salut les sériephiles !

Upfronts 2018 : NBC | FOX | ABC | CBS | CW

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Avant tout une bonne nouvelle perso pour ceux suivant le blog depuis un moment : hier, j’ai su que j’étais admissible à mon 2e concours ! C’était très chouette, même si ça veut dire que j’ai une masse de révisions qui m’attendent… Il n’empêche qu’entre temps, c’était aussi le dernier jour d’upfronts particulièrement pourris. Il faut bien le dire, 2018 n’a pas été une année rêvée pour les sériephiles : pas mal de déceptions qualitatives, de séries qui ne reviennent pas cette année et les networks se sont passés le mot sur les annulations frustrantes.

CW ne déroge même pas à la règle. Si c’est la chaîne la plus généreuse du côté des révélations et qu’elle propose carrément une soirée séries supplémentaire l’an prochain, elle a réussi à me surprendre de la plus mauvaise des manières en en gardant certaines de côté ou avec une grille pleine de changements mal venus pour mon planning. Petit tour d’horizon !

Image result for arrow season 1La grille de rentrée

Le lundi soir (donc le mardi pour nous), la CW débute la semaine par une soirée placée sous le signe du ArrowverseLegends of Tomorrow puis Arrow occupent en effet la case. Cela signifie que pour la première fois en trois ans, Supergirl ne sera pas diffusée le lundi soir, et c’est la première grosse mauvaise nouvelle en ce qui me concerne.

Le mardi soir, rebelote, c’est soirée DC avec d’abord The Flash, puis Black Lightning, qui ne fait toujours pas partie officiellement de l’Arrowverse. Il n’empêche que c’est un début de semaine chargé en super-héros et que je me dis que ce n’est peut-être pas plus mal de conserver mon retard dans cet univers (non : un nouveau crossover est déjà annoncé).

Le mercredi, CW propose de revenir à Riverdale, que je n’ai jamais pris le temps de commencer – mais en même temps, je regarde tellement de séries de cette chaîne que ce n’est peut-être pas plus mal ! Riverdale sera une rampe de lancement pour la nouvelle série All American sur un jeune noir intégrant un lycée plus riches, avec tout un tas de problème et beaucoup de football américain, parce que c’est ce qui lui permet d’être là. Bon, je n’ai pas lu le synopsis officiel, pardon, mais c’est ce que j’ai retenu du trailer que j’en ai vu.

Comme d’habitude, le jeudi soir sera consacré à Supernatural, qui n’a pas eu le droit à son spin-off. C’est la deuxième fois que la chaîne ne donne pas suite à un spin-off de la série, et c’est quand même un monde quand on voit que la série est là depuis plus d’une décennie ! À la place de ce qui aurait été une excellente case pour ce spin-off, on retrouve donc un autre spin-off, celui de The Vampire Diaries, qui s’appelle Legacies. La série suivra la vie d’héritiers des héros de la série-mère si j’ai bien tout suivi, mais n’ayant jamais regardé la série, je ne peux pas vous dire grand-chose de plus.

Le lendemain, dans la « case de la mort » où s’échoue généralement les séries dont les networks veulent se débarrasser, on retrouve Dynasty et Crazy Ex-Girlfriend, qui entrera dans sa dernière saison. Le samedi, la chaîne ne diffuse pas de programmes originaux, parce que c’est encore une petite chaîne (c’est leur petite chaîne qui monte, que voulez-vous ?!).

En revanche, le dimanche, la CW rouvre sa programmation cette année. Afin d’attirer l’audience comme elle peut face à une concurrence difficile du câble (The Walking Dead et certainement à un moment dans la saison Game of Thrones), la chaîne a relégué Supergirl à cette nouvelle case. Les aventures de la kryptonienne seront suivies de celles du reboot de Charmed. Ce reboot récupère donc la case horaire qu’avait la série originale, dans le but de redonner de vieilles habitudes aux consommateurs. Mouais. Je m’attendais à la voir le dimanche, mais ça me soule un peu, je me la serais bien gardé pour mon samedi soir/dimanche matin comme à la bonne vieille époque ; mais six jours, ça commence à faire long comme attente avant de voir un épisode !

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La mi-saison

Comme d’habitude, il faudra attendre longtemps avant de retrouver The 100 (j’imagine qu’elle a encore été recommandée pour seulement 13 épisodes), mais je ne boude pas mon plaisir de savoir qu’il y aura bien une saison 6, surtout que la cinquième est en train de s’aventurer sur un terrain inédit et audacieux. iZombie reviendra aussi en mi-saison pour délivrer ce qui sera sa dernière saison (mais au moins, elle a eu son renouvellement !) et Jane the Virgin fait un pied-de-nez à ses fans avec un cliffhanger de fou qui est ponctué par une bien longue attente !

Du côté des nouveautés, il y aura en milieu d’année In the Dark sur la vie d’une aveugle (je schématise, mais on en reparlera) et Roswell, New Mexico. Très franchement, l’absence de cette dernière dans la grille de rentrée est probablement la décision qui m’a le plus énervée dans toutes les annonces de la CW ! Je l’attendais de pied ferme depuis son annonce en octobre dernier et plus encore que Charmed, et voilà qu’il me faut retourner à mon impatience de la découvrir. Je n’ai même pas un trailer à me mettre sous la dent… Tristesse.

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Les annulations

La CW s’avère une fois de plus être le network le plus sympa de tous, aidé par ses marchés avec Netflix qui diffuse aussi pas mal de ses séries moyennant finance (ce qui explique pourquoi la plateforme se négocie des bons contrats en France aussi, avec des diffusions assez rapides). Grosso modo, elle a annulé ValorLife Sentence et des séries dont on avait senti l’échec dès le pilot. C’est dommage, mais pas trop frustrant à côté de ce qu’ont pu faire ABC et FOX.

Upfronts 2018 : NBC | FOX | ABC | CBS | CW

Vus cette semaine #19

Ce RDV dominical se contente de reprendre l’ensemble de mes avis sans spoiler sur les épisodes vus au cours de la semaine. C’est donc un simple copier-coller de ce qui se trouve déjà dans la colonne de gauche et qui est mis à jour quotidiennement. Le titre de chaque épisode mène à la critique plus complète et avec spoilers. Les épisodes sont reclassés par ordre chronologique de diffusion, en J+1. 

Lundi

Fear the Walking Dead – S04E04 – Buried – 17/20
Bon, je ne vais pas mentir, j’ai vraiment essayé de détester cet épisode à la hauteur de la manière dont j’ai détesté les rebondissements de ces trois premiers épisodes qui m’ont mené de déception en déception pour le long terme. Si tout cet épisode est un long blabla, je l’ai néanmoins trouvé progressivement bien construit et bien mené, et ça m’a mené à quelques frissons et une envie de voir la suite. Bref, c’était un épisode de transition, mais un épisode de transition vraiment réussi, et j’ai donc aimé malgré la fin de l’épisode précédent, passant de l’énervement à l’acceptation… Comme quoi !
Westworld – S02E03 – Virtu e Fortuna – 18/20
Léger coup de mou avec cet épisode qui prend parfois un peu trop de temps pour ne pas présenter grand-chose, mais qui se termine par une avancée plus rapide que je ne le pensais de l’intrigue. En plus, l’air de rien, cet épisode confirme quelques théories et apporte pas mal de nouveautés à la série qui continue de se renouveler subtilement, épisode après épisode.
The Last Man on Earth – S04E18 – Cancun Baby! – 18/20
C’est un excellent dernier épisode de saison avec le sentiment qu’une page se tourne pour la série et pour les personnages, juste ce qu’il faut d’émotions et d’humour pour nuancer et rythmer tout ça. En revanche, comme l’an dernier, les scénaristes font le pari d’un renouvellement alors que leur sort est incertain et terminent sur un excellent cliffhanger. Une bonne fin de saison ou une fin de série frustrante, le mystère demeure pour une dizaine de jours, mais c’était en tout cas un bon épisode et c’est déjà ça. Série annulée sur un cliffhanger, merci la FOX.

Mardi

Supergirl – S03E17 – Trinity – 17/20
Fort des épisodes de transition précédent, ce 17e volet de la saison propose pas mal d’action et relie plusieurs intrigues de la saison en une seule, ce qui fonctionne parfaitement bien. Il y a quelques révélations et des avancées suffisamment importantes pour qu’on ne s’ennuie pas et pour que le fil rouge prenne une nouvelle tournure. Cela dit, il reste six épisodes et on sent qu’il y a encore de quoi faire pour cette saison.
The Crossing – S01E06 – LKA – 13/20
C’est toujours prévisible, mais il y a des moments sympathiques. J’aurais aimé que l’intrigue avance un peu plus vite parce que je n’ai pas l’impression qu’on avance beaucoup cette semaine. J’ai même du mal à le qualifier d’épisode de transition, il ne s’est juste pas passé énormément de choses, mais bon, on est grosso modo sur de la mi-saison où il faut prendre son mal en patience.

Mercredi

Shadowhunters – S03E08 – A Walk in Darkness – 14/20
L’épisode était plus cool en lui-même, faisant avancer en parallèle trois intrigues différentes et apportant quelques réponses attendues depuis un moment. Il est juste dommage qu’une grande partie de ces 40 minutes ne serve finalement pas à grand-chose, pour ne pas dire à rien. La série gagne simplement du temps avant son double épisode de mi-saison la semaine prochaine.
Rise – S01E09 – Totally Hosed – 14/20
Un épisode sympathique qui prépare le terrain pour une fin de saison qui a vraiment beaucoup de choses à traiter encore. Je ne suis pas sûr que la série bouclera toutes ses intrigues et c’est dommage, parce que je ne suis pas sûr non plus qu’il y ait le matériel pour une saison 2… On verra bien, de toute façon, mais la série n’aura pas su décoller autant que je l’espérais en la commençant.
The 100 – S05E03 – Sleeping Giants – 19/20
Ah oui, bon, bien, j’avais envisagé pas mal de scénarios et ce qu’il se passe dans cet épisode n’en fait pas partie – et je commence à comprendre certains mouvements de fans car j’imagine qu’on a là quelques scènes qui devaient être dans les trailers. Et c’est exactement pour ça qu’il ne faut pas regarder les trailers, pas de faux espoirs comme ça. À la place, je me suis fait balader par quelques rebondissements de cet épisode et je suis très intrigué par les élargissements de l’univers proposé dans cet épisode. Au-delà de ça, le rythme est toujours aussi bon et il n’y a que deux petits détails qui m’ont fait retirer un point. Vivement la suite !

Jeudi

Colony – S03E02 – Puzzle Man – 15/20
La série reprend sa lenteur et son cadre sombre habituel, mais porte bien son titre cette semaine, offrant de nombreuses pièces du puzzle que nous ne connaissions pas encore. Il est pour l’instant difficile de se faire une image globale de ce qu’il se passe, mais on ne nous laisse pas en famine pour autant. La série prend aussi le temps d’étendre son intrigue et de rechanger de point de vue par rapport à la semaine dernière, ce qui est bienvenue.

Vendredi

Grey’s Anatomy – S14E23 – Cold As Ice – 19/20
Que quelqu’un arrête Shonda Rhimes. S’il vous plaît. Vraiment. Difficile d’en dire plus sans spoiler, mais les « raisons créatives », ça n’excuse pas tout. Et après cet épisode, je ne vois pas trop l’intérêt d’un 24 épisode. Mais bon.
Station 19 – S01E09 – Hot Box – 15/20
Un bon épisode qui contraste définitivement avec celui de Grey’s jusque dans son titre. La série est renouvelée pour une saison 2 et je dois dire que j’en suis plutôt content car je me suis attaché aux personnages, même si les situations rocambolesques font qu’elle ne se sera probablement jamais ma série préférée…

Samedi

Once Upon a Time – S07E21 – Homecoming – 18/20
Malgré de bien mauvais effets spéciaux (toujours) et des jeux d’acteurs qui laissent parfois à désirer, cet avant-dernier épisode de la série réussit à proposer une intrigue très sympa et cohérente avec le reste de l’univers. D’anciens personnages reviennent pour cette grande fin, même si ce n’est parfois que pour un clin d’œil, et la fin d’épisode réussit à redonner quelques frissons car on sent bien que nous arrivons enfin à la fin du voyage, et que celle-ci fonctionne à merveille.
Agents of S.H.I.E.L.D – S05E21 – The Force of Gravity – 18/20
Le début d’épisode était bavard, mais c’était pour mieux conduire progressivement à de bons choix scénaristiques en fin d’épisode. Toutes les pièces du puzzle se mettent en place et je suis curieux de voir comment tout va se terminer – en espérant toujours un renouvellement parce que plus on approche de la fin, plus je me dis qu’il y a de quoi faire pour d’autres saisons. 42 minutes ne suffiront pas à donner tout ce que j’attends encore de la série, mais le prochain épisode promet d’être l’un des meilleurs, et c’est déjà ça.

Rattrapage

Ten Days in the Valley – S01E05 – Back to Ones – 12/20
La série ne sera jamais brillante je pense, mais elle passe pas mal de temps à filmer Emily Kinney, ce qui est amplement suffisant pour que je trouve ça cool. Avec le cliffhanger de l’épisode précédent, j’étais pris à nouveau (ou pour la première fois ?) dans le drama proposé par la série, mais avec cet épisode, je replonge petit à petit dans l’ennui d’une histoire bien tirée par les cheveux et pas forcément habilement menée. La curiosité restera plus forte et m’amènera quand même au bout de la série, je me connais…

Challenge Arrowverse

The Flash – S01E01 – Pilot – 18/20
Wow. Même si très prévisible dans l’ensemble, ce pilot est hyper solide et donne envie de se bouffer toute la série (ouf). Les choses vont vite, très vite – peut-être même trop vite par moment – et c’est un excellent point pour la série qui parle après tout d’un héros qui va vite. On a l’impression que l’épisode va à la même vitesse que lui, les personnages sont (ré)introduits à toute vitesse et on a le même temps pour un petit crossover histoire de bien commencer. Une réussite, assurément.
Arrow – S03E01 – The Calm – 16/20
De cet épisode, je dirais simplement : « mouais ». Il a tout ce qu’on peut attendre d’une reprise de saison avec de nouvelles coupes de cheveux et de costumes pour certains, un micro crossover et la réintroduction de tout le monde. On notera que le générique a changé aussi, même si ça n’apporte pas grand-chose. Il faut attendre le cliffhanger pour être vraiment surpris, parce qu’effectivement, tout ça est plutôt… calme. Au moins, l’épisode est bien nommé !
The Flash – S01E02 – Fastest Man Alive – 16/20
La série prend rapidement des allures de « cas de la semaine » accompagné d’un fil éclair rouge sympathique, mais distillé au sein de chaque épisode de la saison. Je n’en attendais pas autre chose. S’il y a de bons côtés dans cet épisode et l’on commence à mieux connaître les personnages sans forcément s’y attacher pour autant, il y en a aussi de mauvais – à commencer par les flashbacks. Il faudra s’y faire.
Arrow – S03E02 – Sara – 17/20
Les conséquences de l’épisode précédent font de celui-ci un moment riche en émotions alors que toutes les intrigues continuent d’avancer à la vitesse d’une fourmi. Par conséquent, j’en retiens surtout ça : de l’émotion et de la frustration. En même temps, ce n’est que le deuxième épisode de la saison, évidemment que les scénaristes prennent leur temps.

> Vus en 2018

Arrowverse : The Flash – S01E01-02 / Arrow S03E01-02

Chaque dimanche, retrouvez les critiques des épisodes de l’Arrowverse rattrapés au cours de la semaine dans leur ordre originel de diffusion.

The Flash – Épisode 1 – Pilot – 18/20
Wow. Même si très prévisible dans l’ensemble, ce pilot est hyper solide et donne envie de se bouffer toute la série (ouf). Les choses vont vite, très vite – peut-être même trop vite par moment – et c’est un excellent point pour la série qui parle après tout d’un héros qui va vite. On a l’impression que l’épisode va à la même vitesse que lui, les personnages sont (ré)introduits à toute vitesse et on a le même temps pour un petit crossover histoire de bien commencer. Une réussite, assurément.

Saison 1


Spoilers

01

Lightnings gave me abs?

Comme Arrow en son temps, la série commence par notre héros qui s’adresse à nous en voix-off. Comme il s’agit de Barry, en revanche, ça commence directement par de l’humour. Et comme on est toujours dans l’Arrowverse, on a directement le droit à des flashbacks, youpi.

Barry y est un petit garçon qui passe sa vie à courir parce qu’il est poursuivi par des harceleurs qui le tabassent. Sympa comme introduction du personnage. Il est heureusement au sein d’une famille aimante, mais une nuit, l’eau de l’aquarium de ses poissons se met à flotter mystérieusement et lorsqu’il descend les escaliers il découvre sa mère dans un tourbillon étrange et elle lui dit de fuir.

Son père arrive et PAF, il se retrouve à quelques mètres (kilomètres ?) de chez lui au bord d’une route. Il se précipite de nouveau dans sa maison désormais entouré de voitures de police et où son père est arrêté. Personne n’est fichu d’arrêter ce gamin qui rentre comme si de rien n’était dans la baraque et retrouve sa mère morte. Son père est donc accusé du meurtre de sa mère, alors que Barry est sûr d’avoir vu un homme au milieu du tourbillon de lumière.

De nos jours (ou plutôt quelques temps plus tôt, en mi-saison d’Arrow) toutefois, Barry court parce qu’il est en retard sur une scène de crime, c’est original. C’est un peu comme ça qu’on nous l’avait vendu déjà dans la série-mère. Je suis surpris par le ton de la série qui n’hésite pas à virer dans l’humour et à ajouter quelques effets spéciaux et textes un peu partout pour nous montrer les calculs de ce geek. Il faudra voir si ça continue ou pas, mais ça fait un peu accessoire pour l’instant.

Assez vite, on nous introduit Iris, qui aime manger les frites de Barry et qui est beaucoup trop pote avec, tout en étant aussi la fille d’un flic qui le couvre. Et une scientifique de Star Labs. Cela fait beaucoup de choses d’un coup.

Alors qu’il se rend à Star Labs avec sa meilleure amie Iris sur qui il crushe totalement, il se rend compte que sa relation amoureuse avec elle va être compliquée : ils ont grandi ensemble et elle le voit comme un frère. Bien. La série ne tarde pas dans l’intro de ses personnages avec ensuite un discours d’Harrison Wells à Star Labs.

Pas le temps de s’y attarder, Barry doit courir de nouveau pour arrêter un voleur qui a pris le sac d’Iris. Cela ne fonctionne pas pour Barry qui se fait martyriser et prends quelques coups, mais ça ne fonctionne pas non plus pour le voleur qui se fait arrêter par Eddie Thawne, un policier nouvellement arrivé en ville. OK. Et comme en plus c’est un beau policier, Iris est quelque peu sous le charme de cette caricature.

On en revient alors à la dernière scène de l’épisode d’Arrow avec Barry qui se fait foudroyer et tombe dans le coma pour neuf mois. Pendant ce temps, le père d’Iris, le détective West, voit un collègue se faire tuer par un méchant (Mardon) qui s’enfuit en avion pour mieux exploser dans les airs à cause d’une expérience qui dérape à Star Labs et fait exploser un accélérateur de particules jouant la gravité. Et c’est ainsi que Barry obtient ses pouvoirs.

Neuf mois plus tard, il se réveille à Star Labs alors qu’il est sous la surveillance de Cisco et Caitlin, qui sont clairement ses futurs acolytes. Il rencontre son idole, Harrison Wells désormais en fauteuil roulant suite à l’accident de l’accélérateur de particules, mais pas avant de se découvrir des abdos et d’apprendre que ses muscles se régénèrent bien vite. Mieux encore, son cœur bat parfois trop vite pour que les machines l’enregistrent et il provoque quelques arrêts électriques.

Un quart d’heure suffit à introduire tout ça et à voir Barry de nouveau sur pieds après je ne sais combien d’épisodes dans le coma (14, en fait). Aussitôt fait, il se rend voir iris et expérimente une première fois ses pouvoirs sans les comprendre.

Il se rend ensuite au commissariat où tout le monde est heureux de le revoir mais n’a pas le temps de s’occuper de lui à cause du braquage d’une banque par un super-villain avec quelques pouvoirs. Pouvoirs ? Barry découvre les siens : le monde ralentit autour de lui et il arrive à aller plus vite que tout le monde, même s’il ne contrôle pas encore le freinage.

L’acte suivant le voit avoir déjà repris contact avec Star Lab qui expérimente sur lui. Ils veulent comprendre pourquoi il pense que le monde ralentit autour de lui – mais en fait il ne fait qu’accélérer. C’est le moment d’apprendre à mieux connaître Cisco, qui a toujours la patate et est le créateur de tous les objets geek dont Flash aura besoin, et Caitlin, qui fait la gueule parce que sa carrière patine et qu’elle a perdu son fiancé neuf mois plus tôt. C’est noté, et hop, Barry essaye ses pouvoirs.

Il est incapable de s’arrêter et se prend des tonneaux d’eau, se cassant le poignet au passage, mais pas de quoi s’inquiéter. Certes, il s’est souvenu de la mort de sa mère et c’est ça qui lui a fait perdre sa concentration, mais sa fracture se guérit d’elle-même en trois heures.

Pendant ce temps, au commissariat, le braquage de la banque est au cœur de toutes les conversations, puisque les témoins expliquent que le voleur s’en est tiré grâce à un ouragan, mais oui, mais bien sûr. Et pourtant, ce n’est pas un mensonge : Mardon a des pouvoirs. Tout le monde le pense mort, mais non.

Sans surprise, Iris s’est mise est en couple avec Eddie Thawne pendant ces neuf mois et sans raison valable, Barry passe par là et les voit s’embrasser alors que le couple est censé rester secret. Pas le temps non plus de s’attarder sur eux que Barry et Iris échappent de peu à la mort à cause de Mardon qui passe par là en voiture et provoque un accident pour une voiture de flic.

En un rien de temps, Barry sauve la vie d’Iris, rattrape la voiture de Mardon, provoque un accident, essaye de le rattraper mais est entouré de brume, échappe à un second accident de voiture, fin d’acte. Wow. Va falloir se calmer les gars, j’ai une critique à faire, et vous allez trop vite là.

L’acte suivant commence par Barry qui essaye d’expliquer que Mardon est en vie et contrôle la météo au Détective Joe West qui ne le croit pas du tout, comme il ne le croyait pas pour ses parents. Barry s’énerve et se rend chez Star Labs pour accuser ses nouveaux amis de lui avoir menti. Ils expliquent qu’ils soupçonnent effectivement l’existence de plusieurs « méta-humains » comme lui. Harrison s’énerve contre Barry qui cherche à jouer les héros alors qu’il est scientifiquement un miracle qui pourrait sauver bien plus de vies en se laissant analyser.

Oui, mais ça ne suffit pas à Barry qui se barre en courant, de plus en plus vite, vers Starling City, foutant le feu à sa veste qu’il est obligé d’enlever en extérieur (BAM, deux points du Bingo Séries en un, mais je ne vais en garder qu’un, sinon c’est de la triche).

La voix off du début ne s’adresse finalement pas à nous mais à… Oliver Queen. Sacré crossover dès le début, il est clair qu’on est dans un univers partagé. Barry se rend auprès d’Oliver pour avoir quelques conseils et c’est lui qui lui rappelle son goût pour les masques. Barry est prêt à jouer les héros désormais, et il retourne à National City pour demander de l’aide à Cisco et Caitlin, leur montrant au passage qu’il sait que d’autres méta-humains ont fait de la merde pendant neuf mois.

Cisco lui fournit directement le costume de flash, ce qui n’a aucun sens, car ça va beaucoup trop vite pour qu’il ait le temps d’envisager tout ça, quoi. En tout cas, c’est tant mieux car Barry peut directement aller sauver la vie de Joe qui est en intervention avec Eddie pour arrêter Mardon, car il a dû se rendre à l’évidence : celui-ci est en vie.

Et il provoque une tornade qui met K.O Eddie et choque Joe au plus profond de lui-même. Il se rend compte que Barry avait raison, et ce n’est pas fini. Il voit Barry débarquer et se débrouiller pour arrêter la tornade en courant plus vite qu’elle – motivé par Cisco, Caitlin et Harrison, qui change d’avis. Le cas de cet épisode est rapidement résolu par la mort de Mardon, tué par Joe qui protège Barry et comprend qu’il ne lui a jamais menti.

En fin d’épisode, Barry se rend voir son père en prison et son grand discours sur son envie de venger sa mère provoque un petit montage nous montrant tous les personnages reprenant leur vie tout en établissant un premier fil rouge clair pour la série.

Ah, et en post-générique on découvre ce qui était évident : Harrison n’est pas un simple gentil. Il fait semblant d’être en fauteuil roulant et il a un article datant de 2024 dans son labo secret, un article qui parle… de Flash. C’est ce qu’il fallait pour provoquer l’étincelle donnant envie de revenir sur du long terme – même si je pensais que ça allait être un grand méchant et que son vrai but est pour l’instant encore secret.


Arrow – Épisode 1 – The Calm – 16/20
De cet épisode, je dirais simplement : « mouais ». Il a tout ce qu’on peut attendre d’une reprise de saison avec de nouvelles coupes de cheveux et de costumes pour certains, un micro crossover et la réintroduction de tout le monde. On notera que le générique a changé aussi, même si ça n’apporte pas grand-chose. Il faut attendre le cliffhanger pour être vraiment surpris, parce qu’effectivement, tout ça est plutôt… calme. Au moins, l’épisode est bien nommé !

> Saison 3


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Multiple times. Shirtless. All the time.

On commence en pleine action histoire que la saison ne traîne pas inutilement en réintroduction : Arrow bosse avec l’aide de Felicity, Diggle et… Roy qui a un joli costume d’archer rouge désormais. Ah ces justiciers, ils ne s’arrêtent plus ! Cela fait donc cinq mois que la ville a failli être détruite et Oliver continue son flirt avec Felicity de manière beaucoup trop grossière pour qu’ils ne soient pas un couple. Cinq mois ! Oliver vit désormais sous le Verdant, Felicity déteste son nouveau boulot, Diggle et Lyla sont désormais ensemble et heureux, Thea se balade soit disant le monde en envoyant des sms à son frère, Oliver a eu une coupe de cheveux, Laurel est désormais un peu plus blonde et Quentin se retrouve avec un nouvel uniforme de capitaine de police et moins de cheveux. Que de changements cette saison ! Et la police arrête de traquer Arrow en plus !

Forcément, avec tout ça de super bien, il faut bien un méchant et la série ne traîne pas à l’introduire. De manière très originale, il est question de nouveau du Vertigo et d’une nouvelle formule encore plus chaotique permettant quelques hallucinations des plus grandes peurs de ses victimes.

Finalement, Oliver propose un rencard à Felicity qui accepte immédiatement. Malheureusement pour lui, elle se fait draguer aussi à son nouveau job. Elle est une simple vendeuse dans un magasin d’informatique, ce qui ne l’empêche pas de continuer à aider Oliver comme elle peut dans son job de nuit.

Leur rencard se passe plutôt bien malgré tout, avec Oliver racontant une grande partie de son passé à Hong Kong et cassant l’ambiance. Cela ne les empêche pas de flirter avec beaucoup de plaisir, mais une explosion finit par les interrompre. Oliver découvre rapidement, grâce à Roy, que l’explosion est loin d’être un hasard : un criminel qu’il avait arrêté plus tôt lui a mis un traqueur dans la veste.

Felicity reste inconsciente un moment, mais va bien ; Oliver contacte Quentin pour qu’il l’aide à localiser le méchant responsable de cette explosion, Werner Zytle, et ça ne traîne pas à se faire. Malheureusement pour lui, Oliver est à peine arrivé sur place qu’il se prend une dose de Vertigo et découvre que sa plus grande peur est lui-même. Par chance, il est aidé par Quentin qui lui sauve la vie, avant de s’effondrer à nouveau comme dans la fin de saison précédente. Comme plus tôt on l’a vu prendre des médicaments, j’imagine que cette complication médicale est là pour durer.

Arrow réussit toutefois à blesser Weller, c’est déjà ça. Le lendemain, il a un rendez-vous hyper important pour racheter sa compagnie qui n’a plus de PDG maintenant qu’Isabel est morte, forcément. J’aurais aimé la voir reprendre le rôle de grande méchante, car ça donne l’impression qu’elle était sous-exploitée tout ce temps, mais bon. C’est censé être une affaire facile, mais c’est sans compter sur un autre investisseur, Ray Palmer, qui n’est autre que l’homme ayant dragué Felicity, qui se débrouille on ne sait comment pour assister à la réunion.

Cela lui permet de constater que le discours sympa sur la famille d’Oliver est largement surpassé par Ray qui a pris en compte ses conseils de hacking pour les appliquer sur les sites Queen Consolidated. Et Ray envisage carrément de renommer la ville Star City quand même. Bon, il va falloir gérer avec Ray et Roy cette saison, c’est pratique.

Lyla a des contractions et espère accoucher rapidement, mais ça doit tout juste faire neuf mois. Et Diggle se dit terrifié à l’idée d’être papa… mais il continue de vouloir prendre des risques inutiles dans son travail de nuit pour Oliver qui ne veut plus le voir en danger depuis qu’il a compris qu’il pouvait y passer. Il laisse aussi Felicity de côté, craignant trop de la perdre en s’attachant à elle.

La suite de l’épisode se déroule dans un match de boxe où Werner a placé une bombe, forçant Roy et Arrow à se séparer. Roy s’occupe de la bombe avec l’aide de Felicity, ce qui n’est pas si facile quand elle est à distance et lui demande de couper un fil qui n’existe pas, le forçant à improviser de geler la bombe, avec le moment de stress que ça impose.

Arrow lui s’occupe de neutraliser Werner et reçoit l’aide inattendue de Sarah qui revient sans prévenir. Elle est censée bosser pour la ligue des assassins, mais elle revient là pour voir Laurel et conseiller à Oliver de vivre une vie personnelle en dehors de son travail. À Laurel, elle révèle qu’elle ne veut pas que leur père sache qu’elle est en ville, ce qui semble indiquer une sous-intrigue pour elle, forcément. Malheureusement, cette sous-intrigue s’avère mille fois plus importante que ça quand elle se fait tuer de trois flèches dans le ventre et d’une chute d’immeuble. Il y a de quoi être dégoûté, vu comment le personnage a sauvé la saison 2 franchement.

Ne sachant pas encore le sort de Sara, Felicity se venge de Ray en hackant tous ses appareils électroniques, ce qui fonctionne plutôt bien pour l’énerver. Il la stalke pour lui proposer un job, mais ça ne fonctionne pas – pour l’instant en tout cas.

En fin d’épisode, Diggle est désormais papa et remercie Arrow de l’avoir mis de côté : tout son univers a changé maintenant qu’il est papa d’une petite fille. Cela pousse Oliver à comprendre qu’il fait le bon choix en laissant Felicity de côté et loin de lui. Mouais. Ces deux-là commencent déjà à me taper sur le système, et la saison ne fait que commencer. Oliver finit par aller donner quelques conseils à Barry, ce qu’on a déjà vu dans The Flash, et finalement, ça aurait valu le coup de voir cet épisode en premier, mais bon, c’était diffusé comme ça.

Eh sinon ? Ben merde, j’avais oublié les flashbacks, mais ils sont toujours là, à Honk Kong. Oliver tente de s’enfuir et d’envoyer un message à sa mère, ce qu’il semble faire régulièrement. Neuf fois en un mois, pour être précis. Weller le réprimande rapidement et lui explique qu’il ne peut s’échapper, ce à quoi il lui répond qu’il est prêt à mourir. Mouais.

En cadeau, elle l’exile dans une maison où il se réveille dans les bras d’une japonaise mariée à un homme qui l’accueille avec plaisir : son gardien qui le torturait et qui voit sa famille être menacée si Oliver s’enfuit. Moui, sinon elle pouvait aussi menacer Thea ou Moira, mais bon.

Ces flashbacks sont vraiment une plaie, ça ne m’a pas du tout passionné et je sens que ça ne va pas s’arranger cette saison. On m’avait prévenu avant, de toute façon, je m’y attendais.


The Flash – Épisode 2 – Fastest Man Alive – 16/20
La série prend rapidement des allures de « cas de la semaine » accompagné d’un fil éclair rouge sympathique, mais distillé au sein de chaque épisode de la saison. Je n’en attendais pas autre chose. S’il y a de bons côtés dans cet épisode et l’on commence à mieux connaître les personnages sans forcément s’y attacher pour autant, il y en a aussi de mauvais – à commencer par les flashbacks. Il faudra s’y faire.

Saison 1 


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I am an army.

Cet épisode commence par Cisco et Barry faisant équipe pour sauver les victimes d’un incendie dans un immeuble, mais cela ne plaît pas à Caitlin : leur marché était que Barry pouvait les aider à stopper des méta-humains pas à jouer les super-héros lors de catastrophes tout ce qu’il y a plus de normales. Le problème, c’est qu’à trop user son pouvoir Barry comprend qu’il a quelques limites – mais il les ignore.

En parallèle, il travaille toujours pour la police et plus particulièrement par Joe, quitte à arriver en retard et voler des vêtements (bien, la police). Tout ceci le met sur la piste d’un nouveau méta-humain capable de se dédoubler. Il se sert encore de ses pouvoirs pour tout, y compris analyser des indices.

Iris débarque, embrasse Eddie devant Barry, puis l’emmène à une sorte de convention où bien évidemment débarquent les six hommes qui n’en sont qu’un – ce qui ne sera révélé que bien plus tard. Ce qu’il faut retenir de ce vol de la convention, c’est que Barry utilise encore ses pouvoirs, et que c’est la fois de trop, car il s’effondre. Joe pense que ce n’est qu’une excuse pour se couvrir devant Iris, mais c’est loin d’être le cas et ça inquiète Barry, qui se fait réprimander par Joe parce qu’il n’est pas là pour jouer les super-héros ; surtout qu’il ne peut résister à une balle.

Comme il s’est évanouit, il retourne à Star Labs pour se faire analyser et Caitlyn l’engueule bien comme il faut pour la manière inconsidérée dont il se comporte. Pas facile comme rôle d’être la nana toujours énervée, mais bon, elle comprend vite, avec l’aide d’Harrison, qu’il manque simplement de glucides. C’est pour cela qu’il s’évanouit à chaque fois, il manque de bouffe. C’est la belle vie quand même, avoir un super pouvoir qui en plus te permet de bouffer tout ce que tu veux, c’est la joie (bon, sauf pour le porte-monnaie).

Joe découvre que Barry continue de mener l’enquête sur la mort de sa mère et il finit par se rendre à Star Labs pour l’engueuler de nouveau. C’est une constante de l’épisode, mais cette fois, Barry décide de se rebeller pace qu’il ne se sent pas en tort. Il l’est beaucoup plus quand il affirme à Joe qu’il n’est pas son enfant – certes, c’est vrai ; mais ce n’est pas très gentil envers l’homme qui l’a élevé.

Assez vite, Barry va néanmoins comprendre qu’il a tort : déjà, parce qu’il oublie d’aider Iris (une fois de plus et on n’en est qu’au deuxième épisode) et ensuite parce que Joe comprend que leur méchant de la semaine veut tuer Stagg. Forcément, cela mène Joe à être en danger de se faire tuer et Barry se sent forcé d’intervenir pour le sauver. Ce qu’il fait.

Il découvre au passage les pouvoirs de Grant, son ennemi de la semaine, qui peut donc se multiplier à volonté, et se fait tabasser. De retour à Star Labs après avoir laissé Grant s’enfuir, Barry comprend que la vie de super-héros n’est pas si simple… et il préfère démissionner, ce qui semble faire chier Caitlin qui, décidément, ne sait pas ce qu’elle veut.

Harrison rend visite à Joe pour s’expliquer et se réconcilier avec lui, et aussi parce que Barry a décidé de démissionner. Si ce n’est pas franchement ma scène préférée, c’est intéressant de voir la police complice de l’unité secrète de Flash, ça change un peu des débuts d’Arrow.

En parallèle, Barry se réconcilie avec Iris qui lui révèle son nouveau sujet d’investigation : un mystérieux éclair rouge qui sauve les gens en ville, lui faisant penser que peut-être Barry avait raison au sujet du meurtre de sa mère. Oups ! Voilà un secret déjà bien en danger et qui rappelle de mauvais souvenirs de Smallville ou de Lois & Clarke. Bref, on échappe au poncif de la police, pas à celui de la journaliste. J’ai toutefois bien aimé la scène où Barry utilise ses pouvoirs pour figer Iris et lui dire tout ce qu’il a sur le cœur. C’est très redondant et une exposition pas très subtile, mais ça marche bien.

Il se fait finalement appeler au milieu de sa conversation avec Iris par Caitlin et Cisco, confrontés à Grant… ou du moins c’est ce qu’il pense. En fait, Caitlin s’est débrouillée pour recréer un clone à partir de quelques cellules de son sang, sur le costume de Flash. C’est intéressant et ça lui permet de deviner que la faille de ce grand méchant de la semaine est de fatiguer quand il a trop de clones à gérer, exactement comme Barry. Ça, et aussi le fait que les clones ne réagissent plus si le vrai ne s’occupe pas d’eux – expliquant pourquoi ils font souvent les mêmes gestes.

Barry est envoyé seul s’occuper de Grant car il y a bien besoin de ses pouvoirs pour arrêter le méchant du jour. On a droit à quelques scènes d’action plutôt sympa avec masse de figurants et à un Flash débordé mais remotivé par Harrison & Joe, exactement comme dans le pilot. Grant finit par se suicider après avoir été neutralisé par Flash, mais un peu par accident tout de même : en traversant une fenêtre bien malgré lui alors qu’il s’attaque au super-héros, Grant refuse l’aide de Barry qui voulait le sauver. Celui-ci rentre à Star Labs, assez triste de ne pas l’avoir sauvé, mais amusé du fait que Cicso – lui aussi passant sa vie à manger (des sucettes) – trouve un surnom (Multiplex) au méchant du jour. La page est vite tournée, alors que Multiplex avait une triste vie personnelle.

Et puis, bon, s’il se met à tuer un meta-humain à chaque épisode, il va probablement finir par culpabiliser d’avoir une vie si cool, donc il va falloir que les scénaristes se calment. Je dis ça, et je ne suis qu’au deuxième épisode !

En fin d’épisode, Joe promet à Barry de l’aider à faire libérer son père. Barry comprend aussi qu’il est temps de s’excuser auprès de Joe parce qu’au fond, il est un peu son père quand même. En plus, il lui a ramené de la pizza. Tout se termine par Flash reprenant son rôle de super-héros en ville, surveillé par Iris toutefois.

Harrison recontacte Stagg qui a pour but de capturer Flash et… cela ne lui plaît pas. Pour protéger le super-héros, Harrison se lève et tue Stagg. Ah, je l’avais dit qu’il avait un côté méchant, mais du coup, c’est un méchant qui protège Flash de la mauvaise manière – et sûrement pour pouvoir s’en servir à ses propres fins personnelles.

Sinon, j’avais espoir que les histoires de flashbacks ne continueraient pas après le pilot, mais c’était avoir trop d’espoir. Nous voyons donc Barry enfant s’ajuster à sa nouvelle vie chez Joe et clamer l’innocence de son père. Iris s’habitue à la présence de son nouveau frère, le protégeant par quelques mensonges pas très habiles quand son père le surveille. Barry se rend voir son père qui ne veut plus le voir et lui demande de laisser tomber ses tentatives de l’aider. Moui, ces flashbacks sont aussi passionnants que ceux de la série-mère, quoi.


Arrow – Épisode 2 – Sara – 17/20
Les conséquences de l’épisode précédent font de celui-ci un moment riche en émotions alors que toutes les intrigues continuent d’avancer à la vitesse d’une fourmi. Par conséquent, j’en retiens surtout ça : de l’émotion et de la frustration. En même temps, ce n’est que le deuxième épisode de la saison, évidemment que les scénaristes prennent leur temps.

Saison 3


02

Lower your bow and live.

Sara est morte et a donc droit a tout un épisode pour bien nous faire pleurer – et il faut bien reconnaître que comme il s’agit de mon personnage préféré, ça ne peut que fonctionner niveau émotions. Ils ne perdent pas de temps en plus : Felicity, Roy et Oliver retrouvent bien vite son cadavre, gentiment amené au Verdant par Laurel qui ne savait pas quoi en faire. Oliver ferme les yeux de Sarah et est, comme toujours, mono-expressif face au décès de son ex. Heureusement qu’il y a Felicity (et même Roy !) pour réagir, quoi.

Laurel aussi réagit, elle est en larmes et allumée par un fort désir de revanche – elle veut tuer le responsable de son décès, forcément. La seule piste qu’ils ont est un archer, et ce n’est pas grand-chose. Laurel refuse d’en parler à son père tant que Sara n’est pas vengée, ce qui me paraît être une idée stupide, mais Oliver approuve, préférant essayer de joindre Thea, puis aller mener l’enquête de son côté sur le toit où Sara est morte.

Là-bas, il retrouve Diggle informé par Felicity et lui aussi est prêt à venger Sara, n’en ayant rien à faire d’être nouvellement papa apparemment. Il fallait bien ça pour le ramener dans l’intrigue. Quentin aussi est ramené artificiellement dans l’intrigue : l’archer s’en prend à d’autres criminels et les tue. Il demande l’aide de l’Arrow qui mène l’enquête et est aidé par les ressources d’Argus identifiant vite le méchant comme étant un certain Lacroix. Il le retrouve tout aussi vite avec l’aide de Felicity (et Laurel qui est là allons savoir pourquoi), ce qui mène à un combat sympathique en moto. Malheureusement (et prévisiblement comme nous sommes encore au début de l’épisode), Oliver finit par tomber de la sienne et perdre la trace du méchant.

Ce n’est pas grave, Laurel en profite pour apprendre le nom de la victime de l’archer qui a réussi à s’en tirer elle aussi. L’homme lui révèle tout ce qu’il sait après une rapide torture dont il ne pourra même pas se plaindre, parce que l’archer aussi le retrouve… et le tue.

Pendant ce temps, Roy et Felicity s’occupent du corps de Sara, ce qui permet de la pleurer un peu plus, surtout quand Felicity s’en dit jalouse. Elle ne se rend pas au travail, prétextant une mort dans sa famille quand on l’appelle. Euh, tu préviens ton employeur d’abord, non ? Et puis, c’est son amie, pas sa famille.

Comme Thea ne rappelle pas Oliver, Roy se met à culpabiliser de ne pas avoir parlé du mot de Thea disant qu’elle ne reviendrait jamais. Il en parle à Felicity qui le force à en parler également à Oliver, forcément.

Comme Sara est tout de même morte (et dans un congélateur du Verdant), Felicity force Oliver à parler un peu de ses sentiments et elle lui explique qu’elle attend plus de sa propre vie que ce qu’il lui offre à présent. Felicity découvre aussi que le magasin où elle travaille est racheté par le connard de cette saison, ce qui l’énerve profondément. Elle va le confronter, mais Ray est beaucoup trop gentil avec elle pour ne pas se dire que peut-être il n’a pas mauvais fond. Bref, tout cet enchaînement nous fait considérer que Felicity risque bien de venir travailler pour lui, à terme.

Au repaire sous le Verdant, Oliver tente une fois une de plus de joindre Thea et Roy se sent forcé de lui dire la vérité… et Oliver ne réagit presque pas. À l’hôpital, Laurel tombe sur son père et… lui ment ouvertement, tant pis pour ses sentiments envers Sarah. L’épisode avance vite grâce à ça, heureusement : elle se rend au Verdant où elle révèle toutes les informations récoltées, permettant de trouver la prochaine victime de Lacroix… à Queen Consolidated, évidemment.

Roy et Arrow y débarquent à temps pour sauver la prochaine victime attaquée au milieu d’un discours de Ray voulant sauver la ville en se payant un salaire de un dollar pour l’année. Ben voui. Arrow arrête vite Lacroix, mais Laurel est là aussi forcément et elle veut tuer Lacroix… sans pour autant y parvenir. Oliver veut l’en dissuader, mais ça ne fonctionne pas, alors elle tire avec un flingue dont Oliver avait pris soin de retirer les balles. À peu de choses près, la liste des meurtriers de la série s’allongeait, on a eu chaud.

Dans tout ça, on apprend également que Lacroix n’est pas celui qui a tué Sara. S’il est bien un archer meurtrier, il est trop fier de son travail pour mentir à ce sujet et, en plus, il a un alibi en béton : ce n’est pas lui qui a tué Sara – et arrêter son meurtrier va constituer un des fils rouges de cette saison.

Bien que Lacroix entende toute la conversation entre Laurel et Arrow, il fait apparemment le choix de ne pas en parler à la police (pourquoi ? Parce que les scénaristes n’ont pas réfléchi si loin), ce qui tombe bien parce que c’est Quentin qui se charge de l’arrêter. Laurel rend une visite à son père pour lui annoncer la mort de Sara, mais elle s’en avère incapable quand elle voit la photo de Sara sur le bureau de son père. OK, c’est un peu égoïste quand même.

L’épisode se termine de nuit, au cimetière, où tout le groupe décide d’enterrer Sara là où était sa première tombe. Laurel n’accepte toujours pas la mort de sa sœur, car ce n’est pas juste et Diggle la réconforte en… lui disant que sa fille s’appellera Sara. OK, on a connu mieux, mais ça passe bien, surtout que ça calme une Laurel qui devenait beaucoup trop chiante.

Oliver prend ensuite la décision de partir à la recherche de Thea, tout en confiant sa peur de mourir à Diggle. Moui, il ne fera donc jamais son deuil de Sara ?

Le montage final voit Laurel faire son deuil, Diggle bercer Sara, Roy regrettant Thea et Felicity venant travailler pour Ray, parce qu’elle en veut plus dans sa vie. Enfin, à Malte, et de manière totalement blasante, Thea s’entraîne à combattre des ninjas sous l’œil avisé de Malcolm, qu’elle appelle papa. Cela aurait pu être une surprise sympa de fin d’épisode… si Netflix ne me l’avait pas dit dans son résumé d’épisode. Franchement, entre les images et les résumés, ils ont du mal…

En flashback, nous retrouvons Oliver qui fait tout ce qu’on lui dit de faire parce qu’une famille qu’il ne connaît pas est soi-disant en danger. Tout ce qu’on lui dit ? Oui, mais quand il s’agit de tuer Tommy au sniper, c’est moins évident. Tommy ? Il est là à la recherche d’Oliver dont il a repéré la trace lorsqu’il s’est connecté à son adresse mail.

Finalement, Oliver décide de l’enlever et de faire croire qu’il n’était qu’un hacker voulant récupérer l’argent de Malcolm. Cela fonctionne plutôt bien, évidemment, et je ne sais pas trop pourquoi la série nous a ramené Tommy dans un épisode aussi important pour si peu de scènes. Cela aurait pu être un événement dans d’autres circonstances, mais là, il est éclipsé par Sara, forcément.

Arrowverse