Vus cette semaine #52

Ce RDV se contente de reprendre l’ensemble de mes avis sans spoiler sur les épisodes vus au cours de la semaine. C’est donc un simple copier-coller de ce qui se trouve déjà dans la colonne de droite et qui est mis à jour quotidiennement. Le titre de chaque épisode mène à la critique plus complète et avec spoilers. Les épisodes sont reclassés par ordre chronologique de diffusion, en J+1… 

Lundi

The Outpost – S03E11 – The Hardest Part of Being Queen – 16/20
La saison aurait pu se terminer plus tôt, mais les scénaristes continuent de prendre des détours pour la mener à son terme. Pourquoi pas ? C’est un épisode sympathique à suivre et à la qualité toujours constante. Le temps est pris pour construire les personnages et nous les faire apprécier à leur juste valeur, quelque chose qui n’était pas toujours évident dans les premières saisons. Bref, ça continue de me plaire, sans être aussi efficace que lors des twists du début de saison.

Mercredi

neXt – S01E07 – FILE #7 – 14/20
C’est très classique. Sans être mauvaise, la série enchaîne comme elle peut ses rebondissements, et disons qu’elle peine à convaincre. Quand je pense qu’elle commençait bien ! Il y a toujours assez d’action pour que ça reste divertissant, mais disons que je ne suis pas mécontent de voir la fin de série approcher. Après, j’aurais préféré ne pas avoir quatre épisodes à rattraper d’un coup, mais bon, on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a.
neXt – S01E08 – FILE #8 – 12/20
Difficile de revenir après de mauvais choix, et cet épisode nous le confirme. La série avait un bon potentiel, mais elle est difficile à supporter dans sa manière d’énoncer des informations et de monter des plans tous plus improbables les uns que les autres. S’il n’y avait que ça, ça passerait encore… mais le problème, c’est aussi qu’il y a des trous béants dans la logique de la série et qu’on nous demande d’ignorer des éléments qui seraient suffisants pour faire perdre les héros. Dommage, donc.
neXt – S01E09 – FILE #9 – 13/20
L’avantage de cet épisode est que l’on sent bien qu’il mène progressivement vers la fin de saison. Il devrait rester assez peu de pistes ouvertes dans le dernier de la série, et c’est une bonne chose, parce que ça m’aurait énervé de me retrouver avec quinze mille questions supplémentaires. Pour le reste, c’est un épisode plutôt sympathique, sans plus, mais assez fluide dans l’ensemble.
neXt – S01E10 – FILE #10 – 11/20
L’épisode final manque assez clairement de tensions et de vrais rebondissements. Tout est prévisible, jusqu’au cliffhanger tout à fait dispensable qui fait d’une fin en demi-teinte agréable une fin inutilement ouverte, puisque la série est annulée. Parfois, ça donne envie d’être dans la boucle de post-prod de l’épisode tout ça, franchement. Je suis déçu par cette série – elle commençait bien, mais elle n’a fait que sombrer ensuite et c’est bien dommage.

Jeudi

The Stand – S01E01 – The End – 08/20
Je vais finir par croire que Stephen King est vraiment un mauvais auteur. Comment des romans sympas comme les siens peuvent-ils tous finir aussi mal adaptés à l’écran ? Je pense que la version série (ou film) permet de voir davantage de défauts que la version écrite – avec les pensées des personnages en plus – n’en offre. En tout cas, pour en revenir à cet épisode, les acteurs sont mal dirigés, les figurants sont mauvais et l’ensemble est plutôt mauvais, avec une construction pas bien linéaire. On verra si je reviens pour l’épisode 2, mais ce n’est pas gagné, même si j’aime bien deux acteurs.
The Stand – S01E02 – Pocket Savior – 13/20
Ah, c’était beaucoup mieux pour ce second épisode, qui ressemble davantage à ce que j’attendais de la série – comme quoi, ça vaut parfois la peine de persister. Ce n’est toujours pas exceptionnel avec une chronologie sans dessus dessous, des pistes ouvertes dans le premier épisode pour mieux être oubliées ici, un rythme trop lent et des personnages inégalement intéressants vivant des situations… romanesques ? Vraiment, ce qui passe bien en roman passe moins à l’écran que sur le papier, et ça donne des moments quelque peu perchés ou manquant sérieusement de crédibilité.

Challenge Séries 2020

Le challenge sera un échec, c’est désormais certain, mais ce n’est pas grave, je me suis donné quand même :’)

Home for Christmas – S02E02 – Sweet Revenge – 18/20
La série revient avec exactement l’épisode que j’attendais. Sans perdre de temps, on découvre donc pas mal de changement et on retrouve tous les éléments qui me plaisaient tant avec la saison 1. Ce devrait donc être une nouvelle réussite pour cette saison 2, c’est chouette. Hâte de découvrir la suite de cette saison, mais vraiment, je vais tenter de résister et de ne pas trop me précipiter.
Home for Christmas – S02E03 – Stuck in the Past – 18/20
Égale à elle-même, la série développe le personnage de Johanne sans oublier la galerie de personnages autour d’elle. Tout se fait de manière fluide, avec de l’humour et des surprises à chaque fois. À ce stade, la série est exactement ce que j’attends d’elle à chaque épisode, alors je suis heureux d’y revenir. Voir un épisode par jour est aussi un bon choix pour rester dans l’ambiance de Noël (un peu) et pour savourer vraiment chaque épisode.
Home for Christmas – S02E04 – Christmas Speed Dating – 17/20
J’ai trouvé l’épisode un peu plus lent que les précédents, mais on est loin du coup de mou qu’il y avait eu en saison 1. Au contraire, tout continue de se développer avec quelques surprises en chemin, et j’aime beaucoup la fluidité de l’ensemble, malgré quelques coïncidences. Johanne habite clairement la ville la plus petite de son pays, mais ça fait le charme de cette série de Noël, en même temps.
Home for Christmas – S02E05 – The Perfect Date – 20/20
C’est Noël ou c’est pas Noël ? Bon, on n’y est pas encore, mais je passe tellement un bon moment devant cette série à chaque fois que je lance un épisode que je me sens presque forcé de la surnoter un chouilla. Cet épisode est très chouette pour tout un tas de raison, et j’aime l’équilibre fragile mais quasi-constant de la série qui réussit à faire osciller son héroïne entre tout un tas de sentiments positifs et négatifs. C’est un voyage agréable à faire avec elle !
Home for Christmas – S02E06 – Christmas Chaos – 20/20
Pfiou. En s’inspirant de sentiments universels et de l’amplification des émotions permise par les fêtes de fin d’année, la série parvient à proposer un épisode très juste, une fois de plus. Je ne peux pas trop en dire sans spoiler, mais j’aime les conclusions apportées dans cet épisode. Si j’espère que Netflix nous fera le plaisir de nous régaler avec une saison 3, j’ai conscience également qu’elle n’est pas forcément nécessaire… On verra bien. En attendant, joyeux Noël – ou plutôt, god Jul.

Are you afraid of the Dark ? – S01E01 – Submitted for Approval – 17/20
Si elle n’invente pas forcément grand-chose, la série est un reboot efficace qui sait tirer profit de la nouvelle époque à laquelle elle se déroule, sans pour autant en faire des caisses. Les personnages sont stéréotypés, inévitablement, mais pas ridicules pour autant, donc c’est plutôt chouette à suivre. Et pour une série Nickelodeon, ma foi, il y a ce qu’il faut d’horreur. C’était très chouette !
Are you afraid of the dark ? – S01E02 – Opening Night – 19/20
Je m’attendais à continuer de suivre les aventures toutes sympathiques de la Midnight Society comme dans le premier épisode, mais cet épisode passe un cap. Forcément. Il n’y a que trois épisodes pour cette saison 1, alors il n’y a pas de temps à perdre. Tant mieux : ça fonctionne totalement et ça me prend un peu par surprise. J’ai sursauté à deux reprises quand même. Je suis un public facile, c’est officiel.
Are you afraid of the dark ? – S01E03 – Destroy All Tophats – 18/20
Un peu plus prévisible, cet épisode parvient bien à conclure la saison agréablement en apportant des réponses à tous les éléments introduits au cours de la saison. J’aime particulièrement la manière dont les détails de l’histoire rythment l’ensemble, malgré quelques petits soucis de cohérence et un peu de bons sentiments par moment. C’est une série pour enfants, je ne peux pas lui reprocher ça. Par contre, elle est trop courte !

> Vus en 2020 

Home for Christmas – S02E06

Épisode 6 – Christmas Chaos – 20/20
Pfiou. En s’inspirant de sentiments universels et de l’amplification des émotions permise par les fêtes de fin d’année, la série parvient à proposer un épisode très juste, une fois de plus. Je ne peux pas trop en dire sans spoiler, mais j’aime les conclusions apportées dans cet épisode. Si j’espère que Netflix nous fera le plaisir de nous régaler avec une saison 3, j’ai conscience également qu’elle n’est pas forcément nécessaire… On verra bien. En attendant, joyeux Noël – ou plutôt, god Jul.

> Saison 2


Spoilers

Johanne est dans sa salle de bain à s’énerver pour ce début d’épisode. Elle a besoin de se reprendre en main, forcément : elle est énervée par le fait que Jonas prenne la peine de lui envoyer cent roses la veille de Noël, juste après l’avoir larguée. Tu m’étonnes.

Bien qu’elle soit clairement amoureuse de Jonas à nouveau et n’arrive pas à se le sortir de sa tête, elle décide de continuer sa vie le 23 décembre, en acceptant de boire un vin chaud avec Knut. C’est l’occasion pour eux de reparler du rencard catastrophique, mais aussi de croiser Jeannette et son amant de la semaine, un certain Ronny Johansen. Apparemment, il faut que je regarde une deuxième fois la saison, parce qu’il y a un gag qui m’échappe sur celui-ci : Johanna est morte de rire en entendant son nom, j’ai dû oublier une confession de Jeannette. C’est bien la peine de rédiger une critique par épisode !

Johanne abandonne ensuite Knut pour passer chez son frère et sa belle-sœur. Ils sont aussi adorables que flippants, mais absolument parfaits : la maison est impeccable, le sapin magnifique, ils portent le même pull de Noël et sont en symbiose parfaite. Le genre de couple qui fait mal à voir, donc, pauvre Johanne.

Elle rentre finalement chez elle pour ses préparatifs de Noël et… MERCI ! La série nous fait un gros plan sur la déco de Noël qu’elle met sur son sapin. C’est l’un des points du Bingo Séries qu’il me manquait, et ça me fait un chouette cadeau de Noël de l’avoir enfin. Bon, autrement, faire son sapin le 24, ce n’est pas la meilleure des idées, et c’est le meilleur moyen de brûler le plat.

Sa sœur arrive pile à ce moment-là, parce que non, elle n’est pas parti avec son mari finalement. Il y a donc de l’eau dans le gaz avec son couple, mais personne n’en sait rien. Johanne ? Elle révèle à Nick, qui passe par là, que son plat est brûlé et qu’elle n’a pas de plan B pour le réveillon. Pas grave. Elle se bourre la gueule, parce que ça va régler ses problèmes, c’est bien connu.

En vrai, il y a un moment sympathique avec sa sœur quand elles mettent le sapin. Maria en profite pour savoir ce qu’il se passe dans la vie de sa sœur et lui dire qu’elle admire son indépendance. Ah ben ça, elle va avoir de quoi l’admirer l’indépendance de sa sœur. Oui, parce que Johanne est une catastrophe en cuisine, et elle foire même son riz au lait. Elle est flippante de tout foirer comme ça et de s’énerver pour un rien, mais je comprends la crise qu’elle traverse. Elle hurle donc qu’elle a tout foiré au milieu de sa cuisine, et ça fait de la peine à voir.

Heureusement, elle a Nick qui sauve une fois de plus la situation et sa famille pour la réconforter. Sa sœur l’envoie loin de cette maison qui lui fait péter un câble. Oh, ça ne calme pas forcément Johanne de vouloir acheter une amande pour son riz au lait mais de ne pas pouvoir l’acheter à l’unité. Un doigt d’honneur à la pauvre caissière qui n’y est pour rien plus tard, Johanne tombe sur sa collègue lesbienne et la nouvelle qui vient d’arriver. Elles sont clairement en couple, ce qui était une touche mignonne du côté des personnages secondaires.

Les personnages secondaires ont le temps d’être développés dans cette série, et c’est assez impressionnant à voir parce que les épisodes sont courts tout de même. Ainsi, Johanne rentre chez elle pour tomber sur son père et son élan de Noël, comme toujours, puis sur sa mère. Elle abandonne ses parents à leurs explications nécessaires l’un envers l’autre… mais elle les espionne en fait. La scène est efficace, parce que les deux parents parviennent à se réconcilier, ou en tout cas à mieux se comprendre.

Ainsi, la mère reproche à Tor de ne pas s’occuper d’elle, mais aussi de ne pas avoir besoin d’elle le reste de l’année. C’est simple et efficace, et le réveillon peut enfin commencer. Avant de faire la fête, il faut toutefois que le riz au lait soit livré, et il l’est pour que Nick retombe sur son meilleur speed-dating, la fille qui saignait du nez. C’est tout chou, je trouve !

Le repas commence et Johanne y fait les traditionnels remerciements parce qu’elle n’aurait jamais pu organiser la fête sans tout ce monde présent autour de la table, même si elle n’a encore une fois pas réussi à ramener un copain à la maison pour Noël. Hjem til jul. C’est là que la sonnette de son appartement retentit, inévitablement.

Trym se retrouve entre Jorid et Tor, ce dernier étant ravi de lui dire que sa femme était avec eux l’année passée. Le pauvre, Trym ! Il m’a fait un peu de la peine, mais je trouve ça génial qu’il soit invité à ce réveillon, et qu’il soit là avec tout le casting pour ce grand repas de Noël. En plus, ça fait un bon humour avec la sonnette, franchement.

Le téléphone de Johanne sonne alors parce qu’il était hors de question de proposer un dernier épisode sans une intervention de Jorgunn, clairement bourrée. J’ai adoré la revoir comme ça, ça fait de bons liens et c’était très drôle de voir Johanne la mettre en visio pour tout le monde… mais voir tout le monde n’arrête pas du tout Jorgunn quand elle apprend que c’est Jonas qui lui a offert les roses. Au départ, les invités de Johanne sont ravis d’apprendre qu’elle a au moins quelqu’un pour lui offrir un bouquet de fleurs… mais quand Jorgunn balance que c’est fuckboy qui a réussi à la faire jouir cinq fois (uno, dos, tres, cuatro, cinco) c’est tout de suite autre chose. J’ai éclaté de rire… mais le meilleur, c’est encore l’interrogatoire qui suit.

Forcément. Toute la famille veut en savoir plus sur Jonas, qui est très poli d’après Nick, très joli d’après Noëlle. D’après Tor, la différence d’âge n’est pas vraiment une bonne raison non plus de ne pas continuer avec Jonas, surtout si, comme le souligne Jorid, elle est bien avec lui en-dehors des orgasmes. Oh, toute la famille est pire que l’inquisition, mais j’ai beaucoup aimé la scène, bizarrement. Je détesterais la vivre, mais ça fonctionne très bien dans l’ambiance de la série.

Le problème, c’est qu’on se dirige vers une fin là, je ne sais pas trop ce qu’ils peuvent faire d’une saison de plus. En effet, Johanne se rend aussitôt à l’hôpital pour retrouver son beau suédois, et c’est génial de la voir lui expliquer qu’elle est seule malgré tous les gens géniaux qui l’entourent. La série met les bons mots sur un sentiment universel de Noël, je crois, et j’ai trouvé ça très efficace.

En plus, ce long discours de Johanne et suivi d’un simple « tu m’as tellement manqué » de Jonas, et c’est tout ce qu’il fallait pour qu’ils s’embrassent et que tout ça se terminent par un happy end.

EN BREF – La saison 2 est tout aussi réussie que la première. Elle se concentre un peu moins sur les déboires que représente une quête de l’amour, mais les personnages sont suffisamment installés pour que l’on puisse se passer de ce prétexte, surtout que la série trouve de bons prétextes pour justifier encore autrement son titre.

Oui, Johanne sera bien à la maison pour Noël, mais cette fois-ci, la sienne, avec tous les gens géniaux… sauf que c’est en-dehors de celle-ci qu’elle trouvera le bonheur. C’est une bonne chose, parce que la série surfe sur un sentiment de solitude assez courant durant les fêtes de fin d’année pour le transformer en moment certes un peu niaiseux, mais terriblement efficace.

La saison 2 ne bénéficie certes pas de l’effet de surprise de la première saison, mais elle est très cool à regarder et je suis content de la manière dont elle est écrite, avec toujours beaucoup de fluidité. La saison 3 n’est malheureusement pas forcément nécessaire, mais j’espère que Netflix aura la bonne idée de la renouveler, parce qu’elle peut tout à fait devenir une tradition de mon Noël, moi. Au pire, il suffit de changer la perspective et de découvrir un peu la perspective de Jeannette, par exemple, ou plus probablement de Nick, ou juste de nous montrer comment Johanne galère à se faire accepter de sa belle-famille.

Moi, tout me va, je veux bien une saison 3. Au pire, la série aura été un très bon moment à passer en période de Noël ! Et ce happy end me colle vraiment un sourire niais pour la journée, désolé.

> Saison 2

Home for Christmas – S02E05

Épisode 5 – The Perfect Date – 20/20
C’est Noël ou c’est pas Noël ? Bon, on n’y est pas encore, mais je passe tellement un bon moment devant cette série à chaque fois que je lance un épisode que je me sens presque forcé de la surnoter un chouilla. Cet épisode est très chouette pour tout un tas de raison, et j’aime l’équilibre fragile mais quasi-constant de la série qui réussit à faire osciller son héroïne entre tout un tas de sentiments positifs et négatifs. C’est un voyage agréable à faire avec elle !

> Saison 2


Spoilers

L’épisode reprend le lendemain du concert de Noël de Nick, qui n’a pas vécu la meilleure soirée de sa vie. Johanne essaie de le prendre avec humour et invite son voisinà son atelier d éco de Noël. Il est clairement en train de tomber amoureux d’elle, le pauvre.

Le père de Johanne sort de l’hôpital le 17, après quelques jours, et ça fait bien de la peine à la cheffe de service qui explique à Tor qu’il va lui manquer. Il y a clairement un truc entre eux, et c’est gênant comme tout pour Johanne, mais elle décide d’ignorer tout ça… pour insister auprès de son père afin qu’il vienne à son réveillon de Noël.

Ce n’est pas gagné, il a d’autres plans. Notre pauvre Johanne comprend à une semaine de Noël que son réveillon ne sera pas forcément le meilleur cette année. Pour Jonas aussi, le réveillon ne sera pas merveilleux, puisqu’il vient à l’hôpital voir un ami qui a eu un grave accident. La bonne nouvelle, c’est que ça lui permet de retrouver Johanne et papoter un peu avec. IL y a des calins, des sourires mignons et des excuses de la part de Jonas.

C’est bouleversant pour Johanne, surtout quand il reconnaît que ça aurait pu marcher avec elle, dans d’autres circonstances. La pauvre. Dans le vestiaire, Johanne préfère toutefois raconter son rencard avec Knut, un type parfait avec qui elle n’a toutefois rien fait, ce qui la perturbe. Ben prends ton temps, Johanne. Ses collègues lui donnent quelques conseils pour se remettre en scène après quatre semaines sans sexe et on assiste à la scène la plus cheloue que j’ai pu voir depuis un moment, lorsque la cheffe explique à ses employées que pour un bon orgasme, il suffit d’avoir une respiration qui aille jusque dans le bas du ventre.

Ben oui, évidemment. Bon, enchaînons, parce que je ne sais pas quoi en dire et je ne peux pas tester de toute manière. Le deuxième rencard avec Knut se passe bien alors qu’il y a une vraie prise de risque de Johanne : elle accepte d’aller skier avec lui. Tout se passe bien, donc, mais Knut ne tente toujours rien, et je finis même par me demander si ce n’est pas une manière subtile de nous dire qu’il n’est pas hétéro.

Durant la soirée, Johanne et Knut parlent du réveillon de Noël, puis du fait que Johanne soit toujours célibataire, ce qu’il trouve bizarre. Il l’invite sans pression à son réveillon de Noël, puis les deux se bourrent un peu. Johanne le trouve tellement charmant, ça se voit qu’elle est à fond sur lui… mais il ne se montre pas tellement intéressé. C’en est au point où Johanne essaie de l’embrasser et qu’il lui fait simplement un câlin à la place. J’ai tellement ri.

C’en est tout de même bizarre d’être dans le même hôtel, mais de ne pas faire quoique ce soit ensemble. Johanne en est toute perturbée, et je la comprends. Le problème n’est pas tant de ne rien faire du tout… c’est de ne pas en parler du tout. Elle l’emmène toutefois le lendemain pour un tour en calèche.

Tout pourrait bien s’y passer, mais elle tente de l’embrasser à nouveau et ça ne fonctionne toujours pas. Quand elle le voit en train de pleurer, elle lui essuie donc l’œil avec son écharpe en peau de rennes. Je ne comprends même pas comment ça peut paraître une bonne idée une telle écharpe dans l’œil, mais admettons. Il finit par lui éternuer dessus… on a connu plus sexy. Il a clairement un problème, mais il ne lui en parle pas… jusqu’à ce qu’elle comprenne – et nous avec – qu’il est en pleine réaction allergique. Au milieu de nulle part. Avec une infirmière heureusement. Elle sait comment réagir et c’est hyper inquiétant à voir. Ils rentrent à lhôtel plutôt qu’aux urgences. Ce n’est pas la meilleure des idées, clairement.

Le lendemain, Johanne raconte sa mésaventure de l’allergie à la peau de renne à Jorgunn, toujours dans ses cartons. Elle va passer un bon Noël, dis donc. J’aurais bien aimé voir davantage Raul cette saison ! Elle est malheureusement prête à partir pour Madrid, déjà. Elle n’a pas l’air si motivée que ça, un peu comme Johanne à l’idée de partir dans un second rencard avec Knut quand elle a toujours le mystère du bouquet de roses (séchées désormais) à résoudre.

L’essentiel est toutefois de se concentrer sur Jorgunn et ses dramas, entre son déménagement et sa famille – avec un père mort et une mère toujours absente pour elle, parce qu’elle n’a jamais terminé son deuil. Finalement, ça se termine en moment tendre et émouvant, avec Jorgunn annonçant qu’elle n’a trouvé sa place dans le monde que grâce à Johanne.

Celle-ci est ravie d’entendre qu’on se sent bien en sa présence, et ça lui donne le courage d’aller ensuite dans la chambre d’hôpital de l’ami de Jonas pour l’inviter à son atelier de Noël. Elle est imprévisible selon Jonas, mais je la trouve bien trop mignonne à tenter encore. Nick ne sera pas ravi par contre.

La veille de cet atelier, il faut encore acheter un sapin de Noël, et ça se fait avec son frère et sa sœur. Une tradition familiale détruite, donc. Ce n’est pas la seule : Johanne tombe sur Trym, l’ex de sa meilleure amie (qui s’appelle Jeannette, donc !) qui lui révèle qu’il va sûrement passer Noël tout seul. Ah. C’est une sacrée angoisse ça, mais c’est surtout parce que ça renvoie Johanne a ses propres angoisses.

Jorgunn est partie quand elle rentre chez elle ce soir-là, elle est donc toute seule pour digérer le fait que son réveillon de Noël se fera sans sa famille : son père a d’autres plans, sa mère a un amant et sa sœur veut partir en voyage pour sauver son mariage. Bon, après, il lui reste son frère, mais se retrouver à faire le réveillon avec juste la famille de son frère, je peux comprendre que ce ne soit pas l’idéal niveau sentiment de solitude amplifié.

Le lendemain, Johanne organise malgré tout son atelier de Noël avec Nick et Noëlle. Nick est beaucoup trop motivé pour Noël, c’est fou, mais c’est gênant aussi. Et ça l’est aussi quand Jonas vient chez Johanne pour l’atelier, et qu’il s’entend tout de suite avec Nick. Une vraie petite famille tout ça. Jonas y raconte sa vie, et ça permet à Johanne de comprendre qu’il est seul aussi pour son réveillon, qu’il passera dans la chambre de son ami.

Noëlle commence un peu trop à être fascinée par Jonas, mais il faut dire ce qui est, il est fascinant. Il révèle ainsi qu’il souhaite devenir enseignant (mais pourquoi ?) et qu’il est content de voir que Johanne a conservé les cent roses rouges. Ben tu m’étonnes, vu le prix que ça coûte !

Attendez, comment ça, il est au courant pour les roses ? Bien sûr, il est celui qui a décidé de les envoyer à Johanne pour s’excuser et pour lui confier ses sentiments. Oh. OH. Johanne va tellement retomber amoureuse, là. Et je la comprends !

> Saison 2

Films vus en 2020 #52

Salut les cinéphiles,

Je suis bien dans l’embarras aujourd’hui : j’avais promis la semaine dernière un article spécial films de Noël… mais en fait, je me suis rendu compte que je n’en avais pas du tout regardé assez cette année. Je me disais que j’en regarderais durant mon week-end et mon début de semaine, mais j’ai capitalisé sur les rattrapages séries, et sur Home for Christmas. Tant pis ! Voilà donc un article avec quelques soupçons de Noël… mais j’en regarderai surtout vendredi et samedi, je crois. Dans le fond, c’est logique : Noël, ce n’est pas encore passé.

Come away

COME AWAY | Explore Tumblr Posts and Blogs | TumgirCe n’est pas tellement un film de Noël, mais c’est un film sorti il y a à peine un mois et sur lequel je misais beaucoup d’espoir. J’avais envie d’une histoire un peu féérique, un truc qui fasse retomber en enfance, et ça me paraissait parfait ce film qui promettait tout de même, notez bien, des personnages de contes. En effet, le synopsis nous révèle qu’Alice (au pays des Merveilles) et Peter (Pan) sont frère et sœur, et que dans leur enfance, avant de vivre leur aventure, ils avaient une imagination débordante avec leur grand-frère. Le film promet donc les prémices des deux histoires, faisant fi de l’existence d’une sœur pour Alice, mais bon.

Si l’idée d’origine est bonne, le film manque franchement de quelque chose pour être un coup de cœur. J’ai aimé certains effets spéciaux et les détails de ces histoires pour enfants qui parsèment le film et fournissent une jolie logique au film… mais ce n’était clairement pas assez pour faire face aux longueurs interminables du film et à un manque d’émerveillement assez constant.

Alors, oui, j’ai trouvé le casting excellent, j’ai adoré l’idée d’une famille mixte et d’un métissage pour ces héros, j’ai adoré la dernière scène du film, mais dans l’ensemble, ce fut long pour un film qui ne dure même pas deux heures. C’est dommage.

Le Bossu de Notre-Dame

Le Bossu de Notre-Dame, 1996 | Bossu, Disney, Musique filmAh lala. J’ai un peu eu envie de saigner Disney +, et autant revoir ce classique de mon enfance que je n’avais pas revu depuis au moins dix-huit ans. S’il y a une chanson de Frollo que je n’ai jamais oubliée dans ma vie, il y a aussi toute une intrigue vraiment prenante sur la différence et sur l’acceptation de l’autre, y compris l’acceptation religieuse. Le film a une résonance assez marquée avec notre période trouble de 2020, et c’est une bonne chose. Cela ne me surprend pas du tout, c’est du Victor Hugo après tout…

Enfin… Pas vraiment. Les différences avec le roman sont bien trop nombreuses pour ça. C’est fou. Ce n’est peut-être pas un film qui met tout à fait dans l’ambiance de Noël, parce qu’il est quand même bien complexe… Après, sur un malentendu, les cloches de Notre-Dame, ça a un petit côté messe de minuit. Quant à Esmeralda, elle passe un message universel dans ce film et elle est une princesse Disney très humaine et attachante, avec des valeurs qui sont toujours les bienvenues à Noël.

Voir aussi : Les 101 annonces de Disney

Rebelle

Disney Brave Iwant To Be Free GIF - DisneyBrave IwantToBeFree Merida -  Discover & Share GIFsCe n’est pas du tout un film de Noël non plus, mais en décembre, parler dessin animé, c’est normal, non ? J’avais gardé un bon souvenir de ce film d’animation, mais il était vague. Je l’ai donc revu et je l’ai redécouvert avec beaucoup de plaisir : j’aime beaucoup le personnage de Merida et cette histoire de mère transformée par accident par sa fille.

C’est un Disney tout ce qu’il y a de plus classique, mais c’est bien ça qui fait sa force. Enfin, ça et le fait que Merida n’a pas besoin d’un prince pour être courageuse et heureuse. L’amour est celui de la famille, les leçons sont bien plus prenantes comme ça et on voit que Disney entrait un peu dans une nouvelle ère avec cette héroïne. Je ne comprends pas le flop (très relatif, c’est un Disney) de ce film, parce que vraiment, il est chouette et il a des éléments qui sont célébrés dans d’autres dessins animés.

Bref, je vous le conseille en cette période de Noël.

Les 101 dalmatiens

Des fiançailles marquantes à la 101 dalmatiens ! - Mariage.comCe n’est toujours pas exactement un film de Noël, mais on s’en approche bien plus puisque la conclusion du film se déroule le matin de Noël. Je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler ou pour ne pas vous rappeler trop de détails du film. Que dire ? Je suis toujours fan de Patch, le film me donne envie d’avoir un chien alors que je n’en veux surtout pas (entre mes allergies et les contraintes trop importantes que ça représente pour moi, ce n’est pas une bonne idée, je me connais, je rendrais le chien malheureux – bref) et Cruella ressemble vraiment, vraiment, vraiment beaucoup trop à une de mes anciennes profs.

Autrement, j’ai eu un sacré choc en redécouvrant que le film datait de 1961, parce qu’il me paraissait bien plus récent et moderne… Et d’ailleurs, encore aujourd’hui, je continue de considérer que cette histoire pourrait parfaitement se dérouler dans les années 90 où je l’imaginais. Les dessins ne vieillissent pas trop mal et l’histoire est très sympathique.

Franchement, pour un matin de Noël, je vous le conseille !

Il était une fois Noël

Pin by Ashley Price on kyla's face | Mickey mouse christmas, Mickey mouse  christmas tree, Animated christmasAllez, je continue sur Disney+, mais cette fois avec un vrai film de Noël : Mickey et tous ses amis célèbrent Noël, et ça se fait sous la forme de trois petites histoires proposées par un narrateur. La première se concentre sur Donald et ses neveux, la deuxième sur Dingo et Max et enfin la troisième sur Mickey et Minnie.

J’ai beaucoup aimé la première, un peu répétitive (mais c’est voulu) et agaçante sur la fin, mais avec un beau message de Noël et des dessins sympathiques. On est sur de la bonne ambiance, on va dire. Je n’ai pas accroché du tout à celle de Dingo et Max, principalement parce que j’ai découvert leur film d’animation cette année et que je n’ai pas retrouvé les mêmes personnages avec cette histoire. Leur dynamique ne m’a pas plu, ce n’était pas un super Noël. Enfin, l’histoire de Mickey et Minnie était sympathique, mais un peu plus triste pour un film de Noël, je trouve.

Enfin, ça reste un film pour enfant, donc ça se termine dans tous les cas sur de bonnes vibes. Disons juste que je conseille particulièrement le premier tiers du film, et le reste ben… beaucoup moins.

It’s a wonderful life

The Greatest Gift: "It's a Wonderful Life"Classique s’il en est, je n’avais pourtant jamais vu ce film. Je ne sais pas trop quoi en penser – peut-être qu’il mériterait un remake ? C’est un vieux film à l’histoire sympathique, même si prévisible et très similaire à des dizaines d’autres, avec une inspiration Scrooge très marquée. Je l’ai trouvé sympathique et je ne regrette pas d’avoir enfin cette référence dans ma culture ciné, mais je me rends compte en rédigeant cet article que, finalement, je n’ai pas grand-chose de plus en à en dire. C’est un peu dommage.

Voilà pour cette semaine, quelques films plus ou moins en rapport avec Noël, mais tous sympathiques à voir en décembre. J’en aurais peut-être d’autres la semaine prochaine, on verra bien !