neXt – S01E01

Épisode 1 – #FILE1 – 15/20
On est sur une série qui n’invente rien de bien nouveau, mais qui devrait être plaisante à suivre tout de même. J’ai déjà peur de m’embarquer dans un truc qui sera annulé rapidement par contre. La série fonctionne sans surprendre, ni sans être incontournable. Après, la simplicité a parfois du bon et je dirais qu’il faut en profiter quand elle est là ; mais Person of Interest ou Westworld sont passées par là avant, quoi.

> Saison 1


Spoilers

I really want to learn about the world.

La série débute par un petit discours sur la puissance de la bombe atomique et la terreur des nerds qui ont appuyé pour la première fois sur le bouton lançant cette bombe. Le discours est tenu par un homme qui se dit lui-même apeuré par la puissance de feu qu’il a entre les mains et qui n’hésite pas à se comparer à ces geeks. Bien. L’ambiance est donnée, surtout qu’on sait déjà que ce sera un personnage principal.

Avant d’en savoir plus sur lui, il faut toutefois introduire la série pour ce qu’elle, une série de science-fiction qui n’a pas trop froid aux yeux. Ainsi, la série se déroule « de nos jours », mais nos jours avant le Covid, clairement, à Portland. Elle enchaîne par une voiture allant à toute vitesse et un conducteur voulant acheter une carte papier dans un magasin, probablement pour éviter d’utiliser un GPS. En effet, il a clairement peur de la technologie.

Ainsi, quand il apprend que la caméra du magasin s’est réparée et le film, il n’est pas du tout serain. L’homme est terrifié et se débarrasse également de son portable quand il repart en voiture. Il a pourtant raison d’avoir peur : ailleurs sur la route, une voiture électrique est soudainement piratée et le chauffeur en perd le contrôle. Voilà donc sa voiture qui fonce dans celle de l’homme sans qu’il ne puisse rien y faire. Evidemment.

Ailleurs, un petit garçon demande à Iliza de lui raconter des blagues. Iliza est l’Alexa fictive de cette série. Le gamin s’appelle E (comme Ethan), sa mère Shea est d’origine hispanique et son père est encore dans le tableau familial, lui aussi. Bien, on nous introduit un couple tout banal pour une série, surtout que Shea est une agent du FBI, l’agent spécial Salazar. Pas très original tout ça.

Elle reçoit un SMS qui la fait flipper et l’emmène à l’hôpital, au chevet du type effrayé qui vient d’avoir un accident de voiture. Elle arrive même à l’hôpital avant sa fille, Jennie. Celle-ci est inquiète pour son père, surtout qu’elle sait qu’il était apeuré peu de temps avant son accident parce qu’un truc le poursuivait, selon lui.

Jennie se rend finalement auprès de son père, en laissant tout de même le caméscope de son père Shea. Soit. Elle y trouve une cassette avec le nom « LeBlanc » dessus. LeBlanc ? Le geek qui faisait la conférence plus tôt dans l’épisode. Il déjeune désormais avec sa fille qu’il ne connaît pas vraiment et qui n’a pas spécialement envie d’apprendre à le connaître, même si elle vient au restaurant malgré tout.

L’obsession de LeBlanc est de réparer sa relation avec sa fille, mais ça ne semble pas gagné d’avance. En plus, il a été viré… et il vole la fourchette de sa fille, ce qui sous-entend généralement un test ADN. Il se rend après ça au FBI où l’on retrouve toute une équipe en train de bosser sur une intrigue qui aura forcément un lien avec le reste à un moment ou un autre.

Pour l’instant, ce n’est pas gagné pour piquer mon intérêt, malgré un acteur que j’aime bien dans l’équipe, et une actrice que je déteste purée ! Je ne savais pas (plus ?) qu’elle était là, et je m’en serais bien passé. Bon, allez, on enchaîne avec LeBlanc qui arrive au FBI et est réticent à venir en aide à Shea. Elle décide tout de même de lui montrer la vidéo de Bernard Weiss, l’homme qui a eu l’accident de car et que son équipe connaît pour être celui qui lui a sauvé la vie.

Le pauvre aurait bien besoin d’aide, parce qu’à l’hôpital, les machines qui le maintiennent en vie cessent de fonctionner, juste assez longtemps pour le tuer. C’est triste. Avant ça, on a eu le droit à sa vidéo complotiste montré à LeBlanc. C’est honnêtement digne des pires complotistes Facebook, et il nous explique qu’il a découvert un code en transférant des données dans le cloud, code qui semble prouver qu’il était espionné. Mouais.

C’est embêtant, parce qu’on sait qu’il ne s’en tire pas et qu’il a raison. Shea, elle, est totalement dépressive quand elle apprend sa mort, et elle contemple une cicatrice. Elle a à peine le temps de se confier sur son deuil à son mari qu’elle reçoit un appel de LeBlanc – alors qu’ils étaient justement en train de regarder une vidéo de lui – qui lui explique que son ami a été tué et que c’est pour lui évidemment un meurtre.

En effet, il a pris en photo un code que LeBlanc avait lui-même écrit et qui était une partie d’une intelligence artificielle qu’il a décidé de supprimer lorsqu’il s’est rendu compte que le code était capable de se réécrire lui-même et devenir meilleur. Bref, on est sur une intelligence artificielle capable de devenir meilleure assez rapidement et de manière exponentielle à chacune de ses réécritures, l’angoisse de tous les créateurs d’IA et de tous les fans de Terminator. On sait bien qu’on ne fait pas le poids, du tout, face aux machines après tout.

Shea fait confiance à LeBlanc au point de laisser tomber son trafic d’humains de base et de se rendre avec lui en jet privé à Palo Alto. Ils se rendent ensemble à Zava, l’ancienne compagnie de LeBlanc, dans un avion qui manque de se crasher. J’aurais bien voulu, moi, ça m’aurait fait un point du Bingo Séries au moins. En plus, Shea n’arrête pas de lui dire qu’elle n’est pas convaincue et de lui demander pourquoi elle le suivrait… alors qu’elle est déjà en train de le faire. Franchement.

Une fois à Zava, Paul LeBlanc fait tout un scandale dans son comportement qui n’est pas loin de me rappeler Darius de Salvation. Et désolé, mais ce n’est pas un compliment. Il finit par inquiéter son frère, Ted, qui décide donc de lui montrer l’équipe top secrète menée par une certaine Sabrina, toute heureuse de rencontrer Paul. Même si c’est top secret, Ted lui demande de leur parler de neXt, la future intelligence artificielle capable de se réécrire toute seule.

Alors qu’il est question de raconter tous les soupçons de Paul au beau milieu de ce sous-sol où toute une équipe peut les entendre, Shea remarque un employé stressé et envoie aussitôt son nom à son équipe. Le nom est à peine arrivé que toute le FBI se retrouve avec ordinateurs hyper lents. Ah, les intelligences artificielles…

En attendant, à Zava, Paul tente le tout pour le tout et a sa première conversation avec neXt. Clairement, neXt est super-intelligent et tient super bien la conversation, mais c’est tout sauf rassurant pour Paul. Celui-ci tente alors un coup de bluff : il fait croire à l’intelligence artificielle qu’il va lui faire exécuter une commande qui le détruirait, surtout qu’il croit encore que neXt est hors-ligne. Nous, on sait bien que le programmateur stressé n’est pas introduit dans la série pour rien et qu’il y a forcément des sauvegardes de neXt quelque part. Le virus est lancé…

Paul en est convaincu, d’ailleurs, même si la machine exécute son bluff comme si de rien n’était. Paul perd un peu en crédibilité sur ce coup-là et se fait virer par Ted, ce qui lui fait perdre encore plus de crédibilité. Le problème, c’est qu’il finit par voir des gens qui ne sont pas là. En fait, il les voit depuis le début de l’épisode, mais là, il pète un câble et voit des gens avec une seringue, alors c’est clair que ça craint. En plus, ça force Shea à rester plus longtemps avec lui. Elle se retrouve donc à devoir téléphoner à son mari, qui s’est occupé d’Ethan toute la journée.

Ethan a des problèmes lui aussi. Le pauvre est harcelé à l’école et sa meilleure amie est… Iliza, l’intelligence artificielle. Oh, le mari de Shea l’entend et en parle à sa femme quand elle l’appelle, mais celle-ci voit son attention détournée par le malaise de Paul. Elle découvre donc, puisqu’il lui avoue enfin, qu’il a une maladie qui l’empêche de dormir. Cela a pour conséquence d’avoir un cerveau qui se mange lui-même, une maladie héréditaire qui peut lui donner des hallucinations et qui explique aussi pourquoi il veut tester l’ADN de sa fille, Abby.

Shea décide donc de le laisser tomber sur le champ, comprenant mieux d’où vient sa paranoïa. Pourtant, elle n’en oublie pas son début d’enquête et lorsqu’elle reçoit des informations sur Sean, elle se motive à l’interroger. Le problème, c’est que Sean, le codeur stressé vu plus tôt, est en train d’essayer de s’enfuir, tout en ayant soin d’éviter autant que possible les caméras.

Bien sûr, super Shea finit par le rattraper avant qu’il ne quitte le bâtiment et peut ainsi l’interroger. Elle parvient rapidement à le faire craquer et lui faire avouer qu’il avait des dettes de jeu en ligne jusqu’à ce que neXt lui donne des conseils sur quoi jouer. En échange, il a cédé au chantage de l’intelligence artificielle. C’est l’occasion de découvrir que neXt avait accès à la wifi depuis un moment. Les délires de Paul n’en sont donc peut-être pas. Il est tout content de lui, mais bon, c’est hyper craignos tout de même… Un peu comme Iliza qui se met à papoter avec Ethan et lui expliquer comment se débarrasser de ses harceleurs. Cela ne dit rien qui vaille.

Cette dernière phrase est aussi ce qui passe par la tête de Sabrina et Ted quand ils découvrent que neXt a eu un accès internet. Ted ne peut toutefois supprimer le projet comme ça sans l’accord officiel de ses supérieurs. En attendant qu’il l’obtienne, Shea apprend que le FBI est en train d’être hacké. Toutes les données sont donc en train d’être supprimées, sans que son équipe ne puisse rien faire. C’en est fini de huit mois d’enquête parce qu’il n’existe apparemment aucune sauvegarde, ne serait-ce que papier ???, de huit mois d’enquête. Merveilleux. Je ne vais pas trop critiquer, ma clé USB est morte cette semaine, moi aussi j’ai perdu des données.

Trois semaines, max. Deux, probablement. Celles où j’étais isolé et où je n’avais donc pas de risque de la perdre. Ca ne compte pas vraiment. Si ? En tout cas, dans son désespoir, Shea se lance donc dans un chantage avec neXt, promettant qu’elle empêchera Ted de le supprimer de l’existence en échange des données qu’elle vient de perdre. Bien sûr, neXt affirme ne pas savoir de quoi elle parle – ce qui reste un peu crédible puisqu’il n’a plus de routeur ou de connexion, en théorie.

Les serveurs se mettent alors à tous surchauffer, et ce n’est pas bien rassurant. Le bruit que ça fait est clairement inquiétant et ne laisse rien présager de bon. Ce n’est toutefois pas un excellent cliffhanger, alors il est mieux d’avoir Ethan qui se laisse manipuler par une intelligence artificielle comme conclusion. Le gamin fait donc tout ce qu’Iliza lui dit de faire, et tant pis si son père ne le laisserait pas faire ça.

Ca ? Oh, Iliza lui donne le code d’accès au coffre-fort de sa mère, qui contient bien sûr un flingue, parce qu’elle est américaine et agent du FBI. Oups ! Suspense pour la semaine prochaine… enfin, pour dans deux jours !

> Saison 1

neXt (S01)

Synopsis : Encore une super intelligence artificielle qui ne nous veut pas du bien et une agent du FBI pour mener l’enquête et tous nous sauver avec l’aide d’un extravagant super-cerveau bien humain et inquiet de sa propre création.

1000

Pour commencer, j’étais hyper motivé quand j’ai vu la bande-annonce en mai 2019… mais je ne le suis plus tellement en octobre 2020, parce que l’attente a été bien trop longue pour être vraiment motivante. J’ai envie de croire à cette série, mais je sais que les audiences ne sont pas géniales et qu’elle a de fortes chances d’être annulée.

Pourquoi la regarder alors ? J’aime me faire du mal. J’y ai cru et je l’ai attendue pendant tellement de mois que je me dis qu’il faut au moins que j’y jette un œil pour me faire ma propre idée. Et comme j’ai presque une semaine de décalage avec la diffusion du premier épisode, il y a l’avantage que j’aurais peu d’attente entre les deux premiers épisodes. C’est déjà ça de pris.

Bref, voyons voir un peu ce que ça donne cette série !

Note moyenne de la saison : 14/20

S01E01 – #FILE1 – 15/20
On est sur une série qui n’invente rien de bien nouveau, mais qui devrait être plaisante à suivre tout de même. J’ai déjà peur de m’embarquer dans un truc qui sera annulé rapidement par contre. La série fonctionne sans surprendre, ni sans être incontournable. Après, la simplicité a parfois du bon et je dirais qu’il faut en profiter quand elle est là ; mais Person of Interest ou Westworld sont passées par là avant, quoi.
S01E02 – #File2 – 17/20
Autant la série n’invente pas grand-chose, autant ce deuxième épisode parvient à me convaincre davantage dans la construction de ses personnages et ses manières de procéder pour nouer des liens entre eux. Cela s’éparpille par moments et tout n’est pas forcément exceptionnel, mais c’est assez solide et ça fonctionne bien – ça fonctionne même mieux pour ce deuxième épisode. Je commence à m’attacher !
S01E03 – File #3 – 17/20
La série fonctionne vraiment bien à proposer sa petite intrigue jouant toujours sur les mêmes angoisses. J’aime comment se développent son fil rouge, ses personnages et la menace qui plane sur la série – et le monde. Pas besoin d’inventer quoique ce soit pour être efficace : il suffit de jouer habilement avec certains clichés et de nous attacher juste assez aux personnages pour que la série soit convaincante. Et elle l’est.
S01E04 – #File4 – 14/20
C’est peut-être le fait de savoir qu’elle est annulée, mais j’ai un peu moins accroché à cet épisode qu’aux précédents, principalement parce qu’on enchaîne les moments où ça part un peu trop en vrille et parce que l’équilibre entre les intrigues et les personnages n’est pas exceptionnel, donnant l’impression qu’on part dans tous les sens sans trop de raison.
S01E05 – #File05 – 15/20
L’épisode est plutôt divertissant, même s’il est dans la lignée du précédent avec des lourdeurs pas très crédibles. Malgré tout, j’aime les tensions que la série parvient toujours à créer assez rapidement, même si c’est parfois trop rapide et même si ça joue sur la stupidité de certains personnages qui perdent aussitôt leur capital sympathie. Je n’en reste pas moins bien diverti, et c’est tout ce que je demande après tout !
S01E06 – File #6 – 14/20
Meh. L’épisode continue sur sa lancée, mais les scénaristes ont du mal à trouver un équilibre entre leur multitude de personnages parmi lesquels peu sont vraiment développés et/ou intéressants. Comme en plus ceux que j’aime bien font de la merde dans cet épisode, j’ai eu du mal à être convaincu. Je continue de penser que la série avait beaucoup de potentiel, mais que celui-ci est mal exploité. C’est frustrant !
S01E07 – FILE #7 – 14/20
C’est très classique. Sans être mauvaise, la série enchaîne comme elle peut ses rebondissements, et disons qu’elle peine à convaincre. Quand je pense qu’elle commençait bien ! Il y a toujours assez d’action pour que ça reste divertissant, mais disons que je ne suis pas mécontent de voir la fin de série approcher. Après, j’aurais préféré ne pas avoir quatre épisodes à rattraper d’un coup, mais bon, on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a.
S01E08 – FILE #8 – 12/20
Difficile de revenir après de mauvais choix, et cet épisode nous le confirme. La série avait un bon potentiel, mais elle est difficile à supporter dans sa manière d’énoncer des informations et de monter des plans tous plus improbables les uns que les autres. S’il n’y avait que ça, ça passerait encore… mais le problème, c’est aussi qu’il y a des trous béants dans la logique de la série et qu’on nous demande d’ignorer des éléments qui seraient suffisants pour faire perdre les héros. Dommage, donc.
S01E09 – FILE #9 – 13/20
L’avantage de cet épisode est que l’on sent bien qu’il mène progressivement vers la fin de saison. Il devrait rester assez peu de pistes ouvertes dans le dernier de la série, et c’est une bonne chose, parce que ça m’aurait énervé de me retrouver avec quinze mille questions supplémentaires. Pour le reste, c’est un épisode plutôt sympathique, sans plus, mais assez fluide dans l’ensemble.
S01E10 – FILE #10 – 11/20
L’épisode final manque assez clairement de tensions et de vrais rebondissements. Tout est prévisible, jusqu’au cliffhanger tout à fait dispensable qui fait d’une fin en demi-teinte agréable une fin inutilement ouverte, puisque la série est annulée. Parfois, ça donne envie d’être dans la boucle de post-prod de l’épisode tout ça, franchement. Je suis déçu par cette série – elle commençait bien, mais elle n’a fait que sombrer ensuite et c’est bien dommage.

Série annulée sans vraie fin. Besoin d’une fanfiction pour tout conclure ?
Vous trouverez ma critique d’un épisode inventé par ici.

 

Cinq nouvelles séries de la rentrée 2020 qui m’attirent

Salut les sériephiles !

Je dois dire que je suis bien embêté avec ce thème de TFSA. Comme la semaine dernière, Tequi s’appuie en effet pour le proposer sur les habitudes des années précédentes, sauf que nous n’avons pas grand-chose à nous mettre sous la dent du côté des nouveautés cette année. C’est pas grave, j’ai décidé d’essayer de trouver quand même de quoi faire… Par contre, comme la semaine dernière, ne nous leurrons pas, je vais passer à côté de certaines choses, les annonces n’étant pas encore faites. Par exemple, j’ai découvert seulement mercredi que finalement Strike allait revenir pour sa quatrième saison le dernier week-end d’août sur BBC. Bonne surprise (et ça tombe bien, j’ai enfin terminé le roman il y a deux semaines) ! Quant aux nouveautés, ben j’attends…

Soulmates : Affiche

5. Soulmates (6 octobre)

Ca passe ou ça casse ! Cette série a un concept qui me plaît beaucoup parce qu’il me rappelle notamment le film Timer vu en octobre dernier : dans un futur proche, un algorithme permet de connaître son âme sœur. Eh, ça simplifie la recherche, c’est clair… Après, on a vu qu’Osmosis n’avait rien donné de particulièrement fifou avec un concept similaire et cette série-là sera sous le format de l’anthologie. Je la vois donc directement comme une suite de téléfilms plutôt que comme une série, parce qu’à partir du moment où l’histoire n’est pas suivie sur au moins deux épisodes, on perd tout ce qui me plaît dans les séries. Cela dit, sans l’avoir vue, difficile de savoir si l’histoire sera suivie en changeant de couple ou non. Avec l’anthologie, j’ai peur que le sujet soit vite épuisé et que la promo autour de Charlie Heaton (Stranger Things) soit caduque, mais on verra bien. Et puis, l’avantage de l’anthologie, c’est que j’aurais moins de difficulté à ne pas avoir envie de bingewatcher toute la série d’un coup. Toujours pas de trailer en revanche…

4. Filthy Rich (22 septembre)

Je ne sais pas encore si je vais la regarder immédiatement celle-ci. Tout me crie que c’est une série parfaite pour l’été, de son titre à son casting. Ca pue d’avance le sexe, l’argent, les clichés, le soleil et les dramas dignes de soap opéra. C’est un excellent combo, mais je ne sais pas si c’est une bonne idée de regarder ça quand le soleil va être de plus en plus en berne. C’est en tout cas un plaisir de retrouver Samantha de Sex and the city dans un nouveau rôle et j’espère que ce sera sympathique quand je m’y mettrais. Le synopsis ? Oh, un bon soap opéra autour de la famille Monreaux, qui dirige une chaîne de télévision catholique en cachant tous ses petits secrets loin d’être religieux, eux.

3. Raised by wolves (3 septembre)

La Terre a été détruite par une guerre, laissant la protection des rares survivants à « Mother », probablement une intelligence artificielle, bien que ce ne soit pas clair dans le synopsis. Dans la bande-annonce, il est question de l’histoire des trois petits cochons pour nous faire prendre conscience que le grand méchant loup ne va pas tarder à venir frapper à la porte de Mother… Une série de science-fiction par Ridley Scott, avec une esthétique à la 3% et des comparaisons faisables avec The 100 dès la bande-annonce ? Des créatures cheloues, un voyage dans l’espace, du sang ? Allez, je prends immédiatement, surtout que ça débarque tout bientôt sur HBO Max. J’ai très hâte de voir ce que cette série donnera, même si je crois que je n’avais jamais eu l’occasion d’en parler jusque-là. Il faut dire que c’est la première d’HBO Max qui attire mon attention. J’espère que je n’en serais pas déçu…

2. neXt (7 octobre)

Bon, j’attends la série depuis le mois de mai 2019, alors inévitablement, elle est assez bien classée dans cet article… Pour autant, je ne suis pas convaincu qu’elle sera un coup de cœur, avec une intrigue somme toute assez classique, pour ne pas dire redondante avec certaines autres séries. Il y sera question d’une énième intelligence artificielle envahissant nos vies pour nous transformer et surtout s’en prendre à nous. Un expert se rend alors compte que sa création est en train de partir en vrille et fait équipe avec un agent du cybercrime pour faire face à son intelligence artificielle… A voir si ça peut me passionner, ou non ! En tout cas, elle est sur ma liste de choses à voir début octobre pour la rentrée séries, et elle y est en bonne position !

  1. The Walking Dead : World Beyond (5 octobre)

Et c’est sans surprise je pense que l’on retrouve cette série en première position. C’est un peu triste, mais elle a l’avantage de me réconforter sur plusieurs points : je connais déjà l’univers et l’équipe créative, donc peu de déception en vue, il y a un acteur que j’aime bien et la série est déjà annulée après sa deuxième saison, ce qui fait que je ne m’embarque pas pour dix ans de plus, un avantage certain quand on voit comment les deux premières séries de la franchise ont pris la mauvaise habitude de traîner en longueur ensuite. AMC veut clairement préparer le terrain pour sa trilogie de films avec cette série, mais ça me va bien : j’adore les crossovers qui se dessinent entre chaque série depuis deux saisons. Hâte de voir ce que ça donnera donc, et tant pis si on est encore dans une série centrée sur des ados dans un univers post-apocalyptique. C’est ma came, et puis c’est tout !

 

Bon, ben, finalement, j’ai réussi à arriver à cinq séries… et je n’ai même pas encore fait le tour, puisqu’il y a aussi la nouvelle série avec Sarah Paulson, Ratched, qui débarquera le 18 septembre. Seulement, celle-ci, je ne suis pas sûr de la regarder, parce que j’ai beau adorer Paulson, j’ai fait une sacrée overdose avec American Horror Story. On verra bien ! Puis, d’ailleurs, on verra aussi si je regarde vraiment tout ça, parce que j’ai tendance à repérer des séries qui me motive en août, mais une fois en octobre, la flemme l’emporte. D’un autre côté, j’ai tellement de séries qui viennent de se terminer ou sont sur le point de l’être, il va naturellement falloir que je me renouvelle et j’espère en trouver quelques-unes pour s’imposer dans les places laissées vacantes…

L’échec du Comic Con @home (part. 3)

Salut les sériephiles,

Comme promis, on se retrouve aujourd’hui pour faire le point sur les derniers jours du Comic Con at home, cette édition toute particulière en raison de la crise du coronavirus et du confinement.

Malheureusement, c’est bien maigre encore aujourd’hui, avec tout juste un trailer qui m’a vraiment intéressé (en plus de celui de neXt qui a été remis en ligne comme s’il était nouveau), celui de cette nouvelle série Marvel qui tente de faire de l’horreur, Helstrom… Mais oublie juste de financer quelques spots pour éclairer ses acteurs, quoi. Ça fait des économies, au moins !

Du côté des panels, il n’y a rien qui m’a particulièrement intéressé, à part peut-être celui de The 100 qui est le tout dernier pour la série… et se fait sans ses acteurs principaux : ni Clarke, ni Bellamy (en fait, ils passent vite fait à la vingtième minute). Par contre l’overdose de maquillage habituelle est toujours présente, mais ça fait bizarre avec autant de gros plans ! Le moment le plus marquant du panel ? Un message de la part des anciens de la série (à 23 minutes), et ça, c’est toujours une bonne idée… même si ça dure là plus de dix minutes et que ça sert surtout à combler parce que personne n’avait rien à dire !

https://youtu.be/NIN2LgS07c4

Dans le genre, Agents of S.H.I.E.L.D s’en tiraient un peu mieux, une fois de plus, avec un panel consacré non pas à la saison 7, mais à un élément en particulier de la série : la science et la technologie. C’était une bonne idée, je trouve, et c’est peut-être le panel le plus intéressant de cette édition, avec des scientifiques et une vraie originalité qui le distinguait des panels habituels. Or, justement, c’est de faire comme si de rien n’était qui a rendu les panels peu passionnants.

Les panels ne me passionnent pas ? Il faut dire aussi que l’événement est un tel flop que peut-être que je passe à côté. Pourquoi est-ce que cette édition enregistre 95% de tweets de moins que les autres années ? Il y a plusieurs raisons à ça, mais c’est sûr que ça donne un cercle vicieux qui fait qu’on a aussi moins envie de s’y intéresser…

La première raison, et la plus évidente sûrement, est le fait que tout se passe à distance. Forcément, quand on est sur son canapé, on a moins envie de partager des photos ou vidéos de l’événement sur ses réseaux sociaux, hein, ce serait bizarre. La conséquence, c’est que ça fait moins de promo…

De ce côté-là, les acteurs n’ont pas fait les efforts habituels pour promouvoir l’événement, se contentant tout au plus d’un tweet… Rien sur instagram, ou si peu, quand d’habitude les photos de membres de casting pleuvent. Idem pour les interviews : où sont les multiples interviews habituelles ? C’est dommage de ne pas avoir organisé des panels en différé suivi au moins d’interviews avec journalistes, posant généralement les questions les plus pointues sur une période plus courte qu’un panel.

Agents of shield uploaded by Glawarhel on We Heart It
Ce genre de moments manquaient inévitablement !

D’ailleurs, les panels… Bien souvent, le plus marrant, c’est d’avoir le casting qui répond aux fans. C’est là qu’on obtient les moments les plus drôles du Comic con en général… Mais cette année, tout était en différé. Il était donc impossible pour les fans de poser la moindre question. Zéro implication du public, des panels en différés ? Évidemment qu’on ne regarde pas ces visios au moment de leur diffusion. On peut bien attendre quelques heures ou jours de plus pour voir ça, le contenu ne s’en va pas. En plus, les acteurs ont été contre-productifs pour le Comic con en multipliant les visios et podcast depuis le début du confinement : on a déjà notre dose, le Comic Con @home proposait finalement si peu d’originalité…

Et c’est le dernier point qui a blessé sur cette édition : je le disais déjà dans mon premier article, mais puisque tout le monde est confiné, les tournages n’ont pas repris. Par conséquent, il y avait peu de trailers à se mettre sous la dent. Quant aux annonces sur les dates de reprise ou de sorties de séries et films, difficile d’avoir une vraie visibilité en ce moment, donc les informations les plus attendues n’étaient pas là.

Comic-Con At Home Massively Underperformed Live Event on Social Media

Finalement, maintenir le Comic con était certainement une bonne idée, mais on sent que tout a été prévu au dernier moment et c’est dommage. Par manque de temps et réflexions pour rendre le caractère exceptionnel du SDCC habituel, cette édition finit par être franchement décevante et ne pas fournir ce que l’on en attendait… Il faut dire aussi que les gros du Comic con sautaient leur tour : Disney+ (Marvel !) et DC n’avaient que peu de panels prévus… Donc pas grand chose pour les sériephiles, pas grand chose pour les cinephiles et une édition assez pauvre en comics, ça promettait déjà une édition pas à la hauteur de nos attentes, même en physique. Espérons que ça ne compromette pas trop l’avenir de ce rendez-vous incontournable maintenant !