La réélection de Trump et les séries

Salut les sériephiles,

Eh bien, on dirait que l’histoire se répète et il fallait bien à un moment ou un autre que j’en parle sur le blog, je crois. Mon Twitter est en feu – enfin, en cendres – parce qu’il y a une dizaine de jours, on a appris la réélection de Donald Trump à la tête des États-Unis.

Quel rapport avec le blog ? Eh bien, ça secoue l’industrie télévisuelle américaine, et comme pour son premier mandat, on peut s’attendre à des répercussions sur nos séries préférées. Certaines œuvres avaient déjà pris un tournant plus engagé lors de sa première élection, et il y a fort à parier que cette dynamique revienne en force. Alors, entre les acteurs et actrices qui s’interrogent sur un possible exil (si, si…) et les créateurs qui jonglent entre censure et engagement, voilà un petit aperçu des changements qui pourraient affecter les séries américaines sur la saison à venir. Un premier exemple marquant vient évidemment de Grey’s Anatomy, que j’attends vraiment au tournant à sa reprise en mars. Pourquoi ? Parce que je me souviens de…

La première élection

À l’époque du premier mandat de l’homme orange, la série médicale de Shonda Rhimes avait nettement augmenté la portée de ses messages sociaux. Les épisodes se sont mis à traiter sans détour de la brutalité policière, des violences raciales, des droits des immigrés et des questions de genre. Sous la direction de Krista Vernoff, la série a pris une dimension militante, osant des prises de position claires. Avec cette réélection, Grey’s Anatomy pourrait bien poursuivre dans cette lignée ou même aller plus loin, offrant une nouvelle saison pleine de sujets de société brûlants.

Supergirl était un autre exemple frappant lors de la première élection. Dès l’arrivée de Trump en 2016, la série avait commencé à explorer des thèmes politiques plus explicitement, opposant l’héroïne à des personnages et organisations aux idéologies radicales. Des sujets comme le racisme, les droits des réfugiés extraterrestres (une métaphore claire et vraiment lourde qui me soulait un peu, certes, mais tout de même) ou le contrôle gouvernemental étaient abordés sans détour.

Enfin, comment ne pas mentionner la saison Cult d’American Horror Story ? Sortie peu après l’élection de Trump en 2016, cette saison s’est directement inspirée du climat de peur et de division engendré par cette élection. Les personnages plongent dans un véritable cauchemar politique, confrontés à des figures de fanatisme et de manipulation collective. Ce choix scénaristique était presque inédit dans l’histoire de la télévision : Ryan Murphy, le créateur, a délibérément pris pour sujet l’impact psychologique de cette élection sur la société américaine. À travers ses personnages, la série explore les peurs profondes d’une Amérique divisée, avec une imagerie et des situations qui rappellent l’ambiance tendue du premier mandat de Trump.

Ce qui est bien, c’est que le blog existait à l’époque (ce coup de vieux !!)… et donc j’en ai gardé des traces (y en a eu d’autres, mais c’est les trois qui me restent en tête) :

2025 ?

Sur le plan créatif, on peut s’attendre à une hausse des séries traitant de thèmes sociaux et politiques, devenus brûlants. Les récits de résistance, de droits civiques ou de polarisation politique pourraient bien être plus présents… Je sais que vendus comme ça, ils ne donnent pas forcément envie. Cela dit, je suis persuadé que ça pourrait redonner du souffle à des séries et à une industrie qui en a bien besoin tellement les séries de networks n’osent plus rien et ne marquent plus.

Cependant, le risque de censure ou d’autocensure n’est pas à négliger NON PLUS : avec une administration prête à exercer des pressions sur le milieu culturel, certaines séries pourraient choisir d’édulcorer leurs messages, quitte à perdre en audace… et surtout sur les networks. Bref, c’est à double tranchant. Je n’ai pas de réponse à apporter encore : c’est à surveiller dans les mois à venir, en tout cas, mais je suis sûr que l’industrie va se bouger.

Non, je ne suis pas du tout en train de chercher du positif là où il n’y en a pas…

The Flash – Décevante course vers…

Salut les cinéphiles,

Cela fait un moment que je n’avais plus pris du tout le temps d’écrire un article sur un film vu au cinéma. Avec les vacances qui pointent enfin le bout de leur nez, je me suis dit que je pouvais peut-être tenter de m’y remettre. Je ne rattraperai pas tout – je vais quand même essayer de le faire pour certains coups de cœur et surtout pour les Marvel – mais rien ne m’empêche de reprendre comme si de rien n’était.

Ainsi, aujourd’hui, je vais vous parler du tout dernier film de DC, The Flash. Bon, je dois admettre que je ne suis pas le plus grand fan des films DC en général, mais je suis toujours prêt à être surpris. Le film était vendu comme l’un des meilleurs de l’année (nope) et il se concentrait surtout sur un personnage que j’aime beaucoup – c’est possiblement mon personnage DC préféré, en fait. Je me suis donc naturellement dit « allons-y ».

Voir aussi : Je n’aime toujours pas les films DC

Basique et survendu

Finalement, ce n’est pas exactement ce qu’on me vendait, comme toujours… The Flash, c’est un film de super-héros plutôt basique dans l’ensemble et survendu par la critique et la promo. On sent clairement qu’il essaie de rivaliser avec les succès de Marvel, mais il ne parvient pas vraiment à atteindre le même niveau. Pour être honnête, la promotion du film en a presque révélé la totalité, ce qui est assez décevant… surtout que vous savez que j’ai tendance à ne pas regarder les promos. Rien qu’avec les affiches, on savait déjà beaucoup trop de choses. Et on devinait ce qui s’avère être le cas : ce n’est pas un film sur Flash, c’est un film sur les superhéros Marvel dont Flash s’avère finalement être le personnage principal, certes. Ce n’est toutefois pas celui qui a les meilleures scènes d’action.

J’en dis déjà trop, je trouve, alors attention, il y a bien sûr des petits spoilers dans la suite de l’article. Lisez à vos risques et périls.

Oui, parce que visuellement, c’est pas toujours top ce DC. Franchement, certains jeux vidéo font mieux qu’eux, et il y a vraiment eu des scènes du film où j’ai fini par me demander qui avait bien pu valider ça. Et puis, l’ensemble du film est sacrément prévisible, ce qui ne fait pas spécialement honneur à mon héros préféré de DC. Après avec Ezra Miller en tête d’affiche, malgré ses déboires judiciaires, voilà quoi, fallait pas non plus s’attendre à des merveilles d’écriture. Pour rester sur les effets visuels, le retour de Nicolas Cage, franchement, c’était raté. On aurait dit de l’image de synthèse. Et puis, le concept de la faille, c’était intéressant, mais mal exploité. On a juste des super-héros qui restent là, passifs, sans rien faire. C’est pas crédible du tout, donnez au moins une réplique ou une action ? Les mondes s’écroulent les uns sur les autres et ils admirent ça, sans popcorn… Le côté fan service fonctionnait pour être aussitôt hyper déceptif !

Ah, j’allais oublier. Supergirl était beaucoup trop attendue. Je veux dire, elle est sur l’affiche, alors pourquoi en faire tout un suspense dans le film ? Et puis, je suis pas fan de l’interprétation par l’actrice, franchement.

Tout de même du positif

Cela dit, on ne peut pas tout critiquer. Le retour de l’acteur qui joue Batman, ça valait quand même le coup. Et la dernière scène du film fonctionne plutôt bien, même si on la voit venir. Ça a été une bonne surprise.

Dans le même genre, la performance d’Ezra Miller est plutôt réussie, surtout qu’il joue deux rôles sans qu’on ne se demande qui est qui. Ce n’était pas une surprise, j’ai toujours beaucoup aimé son jeu (il fait un excellent Credence dans Les Animaux fantastiques) et ça continue de me poser problème vis-à-vis de sa personnalité. Dissocier l’œuvre de l’artiste, tout ça tout ça.

Après même si j’aime sa prestation et l’humour qu’il a su insuffler dans la version jeune de son perso, sérieusement, qui court comme ça ? Je veux dire, outre la posture ridicule qu’il adopte à chaque fois pour coller à peu près aux comics, j’ai vu des X-Men faire mieux avec leurs ralentis pour montrer la super-vitesse d’un héros. Là, la scène la plus intéressante de ce point de vue-là intervient au début du film… et elle n’est pas dingue, même si elle est drôle.

Ce qui m’a surpris d’ailleurs, c’est que le ton est beaucoup plus léger que prévu. DC est souvent critiqué pour ses films sombres, et je suis le premier à m’être royalement fait chier devant Batman (que ce soit celui de Pattinson ou n’importe lequel hein à part le deux de la trilogie), mais cette fois-ci, ils ont essayé de faire dans l’humour. Pour ma part, je suis bon public et je trouve que ça colle au personnage de Flash, mais j’aurais préféré un équilibre plus subtil, parce que là, ça frise le ridicule par moment sans jamais l’assumer à fond.

N’est pas Marvel qui veut

Bref, à la sortie de la salle, certains diront que c’est un No-Way Home du pauvre… et franchement, il est difficile d’argument le contraire. Ils ont même fait une référence évidente avec la scène des spaghettis pour expliquer le multivers. Bon, c’était marrant cette métaphore ; et puis ça donne faim, ça crache aussi un peu sur la concurrence, on s’en souvient, c’est nickel. Mais bon, difficile de ne pas voir la volonté de réunir les différents univers DC, les différents superhéros pour juste quelques clins d’œil et pour nous affirmer que c’est un univers étendu. C’est dommage que ce soit si raté… et non, les fesses d’Ezra Miller ne suffiront pas à me faire dire que c’était génial, hein.

En plus, on nous laisse sur la scène post-générique qui était… nulle à chier. Je vais rarement autant dans l’excès, mais là, on nous sert vraiment une scène finale courte qui n’est qu’une promo pour Aquaman mais qui donne pas envie de voir leur prochain film. Bon, passons, j’irai probablement le voir aussi de toute manière, j’aime les films de super-héros, c’est toujours fun ce genre d’action.

Finalement, The Flash est un film DC correct, sûrement mieux que leur moyenne qui m’a laissé parfois des traumas, mais qui ne se démarque pas vraiment des autres films de super-héros. Il essaie de suivre la voie de Marvel, mais sans tout à fait y parvenir ; peut-être justement parce que ça paraît être un mauvais copier-coller réchauffé. Bref, si vous êtes un fan inconditionnel de DC, vous pourriez y trouver votre compte. Sinon, il vaut peut-être mieux attendre la sortie en streaming et ne pas donner son argent à la va-vite. Je me dis que ce sera noyé au milieu de tous les films que je vois avec mon abonnement. En attendant, il reste pour DC une décevante course vers le multivers.

Sept clichés TV sur… les bars dans les séries !

Salut les sériephiles,

Oui, il n’y a pas eu d’article du jour hier sur le blog, et c’est une catastrophe industrielle ce caillou dans mon rouage bien huilé. Désolé ! On verra si j’ai de quoi en écrire deux aujourd’hui ou demain pour compenser.

La faute à une envie d’un apéro bien mérité après une semaine compliquée – et un apéro qui s’est prolongé. Et alors que les bières s’enchaînaient, je me suis rendu compte qu’il fallait que je rentre écrire un article sur les clichés TV concernant les bars. DINGUE : je ne l’ai encore jamais fait ?

Il y a tant à dire… mais je suis rentré après minuit, et paf, c’était trop tard.

  1. Personne ne finit jamais son verre, comme dans toutes les séries

Oui, bon, ce cliché-là, je suis sûr qu’il en a déjà été question quelque part sur le blog, mais bordel, il est tellement FAUX que je ne pouvais pas y couper, je crois. C’est dingue de se dire que dans tous les films et séries les verres finissent toujours pas rester à moitié plein, et si je vois le verre dans ce sens, c’est parce que je sais ce que coûte un cocktail dans un bar de grande ville (au hasard, Paris) et bordel, ces prix, quoi, je vide jusqu’à la dernière goutte mon verre moi. Les personnages, eux, ne boivent pas si souvent que ça et le verre ou la bouteille reste désespérément plein.

  1. Les personnages se rendent toujours dans le même bar, comme dans Supergirl

Un des clichés les plus fréquents est tout de même de voir les personnages se rendre toujours dans le même bar. Dans cette série, c’est parce que c’est un bar assez ouvert d’esprit avec les extraterrestres. Dans d’autres, c’est parce que l’appartement des héros est au-dessus du bar ou parce qu’il est en face du travail… Et genre, je comprends la facilité que ça représente, mais c’est quand même vachement FAUX comme cliché de se dire que 100% des soirées de certains héros habitant au-dessus se passent dans le bar du dessous. En près de trois ans, j’ai dû aller deux fois dans un bar de ma rue, tout de même. En revanche, il y a du VRAI tout de même dans ce cliché : quand on a des bons souvenirs quelque part et qu’on y est bien, on a tendance à y retourner… Quitte à être déçu que ça vieillit mal (je suis encore en deuil là-dessus).

  1. Les personnages ne restent pas assis, comme dans Grey’s Anatomy

Bien sûr, il existe des bars dansants (ou en tout cas, ça existait avant le Covid) où il est bien logique de ne pas être assis, mais je remarque tout de même qu’il y a plein de bars qui existent et dans lesquels les héros passent plein de temps à faire autre chose qu’être assis. Billard, fléchettes, boissons à commander au bar… Toutes les excuses sont bonnes pour créer du mouvement dans ces scènes. Par contre, perso, dans tous les bars que je fréquente, 95% du temps passé est passé assis à une table quoi. Bref, ce cliché est FAUX.

  1. Il est facile de draguer, comme dans Station 19

Une nana jolie au bar, et hop, l’affaire est pliée. Pardon mais non ? C’est FAUX. Je ne dis pas que c’est impossible, loin de là, et il y a plein de bars qui permettent effectivement la drague facile, mais dans les séries, c’est toujours BANCO. Une scène suffit : le héros rencontre un personnage et deux scènes plus tard, ils ont couché ensemble déjà. Deux saisons plus tard, c’est le mariage. Affaire pliée et réglée. Je dois manquer de gens fun dans ma vie : je ne connais aucun couple de mon entourage qui se soit rencontré de cette manière. Après, ça mérite presque un article sur les relations amoureuses dans les séries, ou les clichés des rencontres amoureuses…

  1. Les personnages ont leurs petites habitudes de consommation, comme dans How I met your father

Allez, c’est en pensant à l’épisode 2 de cette série que je me suis dit qu’il y avait de quoi écrire cet article de toute manière. « The usual ». Combien de fois entend-on des héros de séries prononcer ces mots comme commande dans les restos et bars ? Je suis trop radin pour pouvoir dire ça car c’est rare qu’un serveur me voit assez pour me reconnaître et retenir ma commande… mais ce cliché reste VRAI malgré tout. Peu importe où je suis, j’ai mes petites habitudes côté consommation, parce qu’il y a des choses que j’aime plus que d’autres. Bref, cuba libre, piña colada, venez à moi ! Avec modération, bien évidemment ;

  1. Il y a plusieurs soirées en une seule, comme dans Mixology

Qu’est-ce que j’adorais cette série ! Ce n’est toutefois pas la seule à nous révéler qu’il peut y avoir plusieurs soirées en une seule dans un bar : parfois, les personnages se séparent et chacun vit alors sa vie sans se soucier des autres. Parfois, c’est juste le mouvement naturel des arrivées et départs des autres personnages qui provoque ça. Par contre, dans tous les cas, qu’est-ce que c’est un cliché VRAI : si l’apéro dure une heure ou deux, OK, il n’y a qu’une soirée. Mais dès que vous passez beaucoup de temps dans un bar et que vous êtes plus de deux, il y a tout de même plusieurs moments bien distincts. En revanche, dans la colonne des FAUX concernant ce cliché, il n’y a jamais de fumeurs dans les séries récentes. Ce serait trop chiant d’envisager un espace extérieur dans le budget ?

  1. Payer est en option, comme dans How I met your mother

J’ai contourné ce cliché plusieurs fois dans l’article parce que je voulais finir dessus, mais bordel, avez-vous vu le prix des consos dans les bars ? Comment font-ils pour avoir le salaire qu’il faut pour y être plusieurs soirs dans la même semaine ? Et au-delà de cette série… c’est tout de même dingue de se rendre compte qu’il est très rare de voir les personnages payer ce qu’ils boivent. Passer la commande, c’est un énorme classique, la payer, c’est plus aléatoire. Cela doit aider à revenir plus souvent et être reconnu des barmen, après. Désolé, ce cliché est donc FAUX, de même que c’est faux de les voir avoir l’appoint pour les consos quand ils paient finalement.

#WESéries 19 en approche

Salut les sériephiles !

Le dernier #WESéries avait eu lieu dans une autre vie… Et vous avez réclamé le suivant qui n’a pas eu lieu, et le suivant en début de ce mois qui n’a pas pu avoir lieu. Bref, il était temps qu’on règle ce problème et nous revoilà pour une nouvelle édition. Mieux vaut tard que jamais.

Quand je dis nous, vous savez à présent qu’il s’agit deLudo, qui co-organise également ce week-end, et de moi-même, votre fidèle serviteur si fidèle que c’est de ma faute si la précédente édition n’a pas eu lieu.

En tout cas, on espère que vous allez aimer cette nouvelle édition ! Dès vendredi prochain à 19h, vous pourrez donc vous consacrer à vos séries préférées. Je sais, je sais, l’article sort un peu tard, mais j’avais déjà évoqué la date sur Twitter, ce qui fait que les plus attentifs le savaient déjà. Le préssentaient, allez. Pour les autres, eh bien, mieux vaut tard que jamais, j’espère que vous pourrez quand même être là pour profiter de ce week-end 🙂

Une fois de plus, il n’y aura pas de changement particulièrement notable à retenir pour cette nouvelle édition – à part un défi, comme d’habitude, différent. Vous êtes les bienvenus pour participer avec nous sur Twitter ou sur le groupe Facebook du #WESéries puisque que tous les amateurs de séries sont invités à participer à ce challenge avec nous – les amateurs, et les autres qui veulent découvrir un peu l’univers des séries aussi, d’ailleurs ! Que vous soyez un régulier ou un petit nouveau, cet article propose un récapitulatif des règles et de nouveaux défis, alors c’est parti !

Pour rappel, « le principe de ce challenge est assez simple : il s’agit de voir un certain nombre de minutes inédites de séries entre le vendredi 19h et le dimanche minuit. Cest donc totalement inspiré du Week-end à 1000, un challenge assez populaire qui consiste à lire 1000 pages en un WE (et oui, c’est aussi chaud que ça en a l’air). Qui dit minutes inédites dit des épisodes jamais vus auparavant, attention ! ».

Quand ? Dès vendredi prochain, c’est-à-dire le 19 novembre à 19h jusquau dimanche 21 novembre, à minuit. Ouais, on aurait pu faire sur un week-end de pont comme la dernière fois, mais eh vous voyez bien que je suis en galère sur l’horaire de cet article, non ? Imaginez pour en faire un WES !

Pour qui ? Comme je le disais en introduction, c’est toujours ouvert à ceux qui le souhaitent. Ainsi, n’importe qui peut décider de participer à n’importe quel moment du week-end avec le hashtag  #WESéries sur Twitter ou Instagram et sur notre groupe facebook. Les réseaux sociaux sont un bon moyen d’échanger sur les épisodes qu’on regarde, nos objectifs du week-end, nos avancées… et ça permet également de rester motivés dans le week-end, qui peut parfois paraître long si vous avez choisi les mauvaises séries !

Comme d’habitude et comme tout le monde n’est pas aussi dingue que nous, on vous propose quatre niveaux, plus ou moins simples selon vos habitudes et votre emploi du temps du WE. Essayez quand même de vous surpasser, compliquez-vous la tâche si vous avez déjà l’habitude de voir plein de séries en prenant un niveau plus compliqué ! Chacun peut faire selon son niveau et son emploi du temps, finalement.

Le basique : 520 minutes ! C’est le nombre de minutes de séries à voir entre le vendredi 19h et le dimanche minuit. Cela représente 13 épisodes de 40 minutes ou 26 de 20 minutes ou encore, si on le convertit, 8h30 (un peu moins de 3h par jour, si je pousse les statistiques à l’extrême, c’est franchement faisable et dans la moyenne nationale de temps de TV par jour !). 520 minutes et absolument aucune contrainte : vous êtes libres de regarder ce que vous voulez, parce qu’on ne l’a pas appelé basique pour le compliquer.

Je vous conseille : de varier les plaisirs ! Je suis content de pouvoir souligner que je n’ai pas accumulé beaucoup de retard non plus depuis la dernière édition… et moins content de voir que je n’ai toujours pas avancé d’un épisode dans la saison 2 de God Friended Me, comme lors des quatre précédentes éditions. Oups ? Un jour, l’envie me reprendra !

Vous trouvez ça trop simple ? OK, alors on vous propose de valider le niveau basique avec la mention « défi » ! Keskecé ? C’est tout à fait optionnel, mais si vous voulez la mention, il va vous falloir… (suspeeeeeense) terminer la saison d’une série. De God friended me, donc. Probablement pas.

Le moyen : 720 minutes ! Vous avez compris le principe je pense, il s’agit de regarder 12h de séries entre vendredi et dimanche (ça veut dire 18 épisodes de 40 minutes). Vous avez toujours le choix de regarder ce que vous voulez.

Je vous conseille : de continuer votre Challenge Séries 2021 si vous y participez ? 18 épisodes, c’est un bon moyen de savourer certaines séries en enchaînant plusieurs épisodes, ou carrément de rattraper toute une saison comme je l’avais fait lors d’une précédente édition avec les saisons 2 de The Haunting of Bly Manor et La Légende de Korra. C’est aussi le bon plan pour rattraper des séries partageant un même univers sans forcément faire une overdose ?

Vous trouvez ça trop simple ? Validez le niveau moyen, mention « défi » en terminant deux saisons. Il ne s’agit pas forcément de les regarder en entière, mais bien de voir l’épisode final.

Le difficile : 880 minutes de séries à voir pour le valider. Cela représente 14h50 de séries. 14h50, c’est environ une saison de 22 épisodes de 40 min (ouille !). Cela ne représente qu’un tiers du week-end, hein, vous avez largement l’occasion de manger et dormir, et même d’avoir une vie sociale ! Même pas drôle ce challenge, il n’est pas une vraie excuse pour être associable…

Je vous conseille : de vous empiffrer une saison d’un coup d’une série que vous souhaitez rattraper depuis un moment ; ou d’une que vous n’avez jamais commencé ! Moi, j’aurais toujours Supergirl, mais la flemme est totale, ou carrément une nouvelle série, histoire de, parce que j’en ai un certain nombre dans mon planning de challenge (vous l’aurez compris à force !). D’ailleurs, j’ai encore quatre épisodes de retard dans Riverdale l’air de rien ! Et d’ici là, il y en aura cinq, je crois.

Vous trouvez ça trop simple ? Je suis bien d’accord avec vous ! Tentez donc de vous terminer trois saisons de séries. Pas forcément différente, d’ailleurs, il existe des saisons de six épisodes. Faites-vous l’intégrale de Chosen si vous ne l’avez jamais vue !

Le niveau ultime : 1040 minutes ! Cela paraît inatteignable ? Vous vous trompez, ce n’est que 26 épisodes de 40 minutes environ (17h gloups !). Bon, d’accord, c’est beaucoup, mais je l’ai déjà fait aussi, vous savez ? Lors de la dixième édition, j’y suis même arrivé en commençant le samedi après-midi, alors c’est faisable pour de vrai. Je l’ai aussi fait en étant un peu aidé par le premier confinement. C’est donc possible, mais c’est vrai qu’il faut se prévoir pas mal de temps libre. Après, c’est un challenge, mais c’est le but de ce week-end aussi : se challenger et dépasser nos limites…

Je vous conseille : dans l’idéal, deux saisons de type Netflix ou Prime Video avec 13 épisodes… parce qu’autant d’épisodes d’une seule série, ça risque d’être lourd – même si c’est jouable, je l’ai fait. C’est un gros défi de voir 1040 minutes, donc il faut aussi se ménager et se préparer : l’excès est dangereux, il faut bien penser à manger, dormir, bouger, tout ça, tout ça. Je ne suis pas votre maman, vous vous connaissez mieux que moi, pensez simplement à consommer avec modération, on n’est pas là pour se faire du mal, mais plutôt du bien.

Vous trouvez ça trop simple ? Vous êtes donc partis pour… terminer quatre saisons de séries pendant le week-end. J’imagine qu’à ce stade, vous l’aviez compris cela dit !

ET VOILÀ ! Cette fois encore, je suis très incertain de ce que je vais viser comme niveau et/ou défi, mais je ne pense pas réussir à aller jusqu’à l’ultime. En fait, comme d’habitude, je vais me viser le basique et on verra ensuite où j’irai. Bon, je compte bien être présent sur les réseaux pour suivre tout ça, mais je ne suis pas certain d’arriver à boucler un niveau. Je dis ça à chaque fois, après… On verra, mais je sais que ce sera difficile sur les trois soirées de ce week-end, ça complique le tout de n’avoir que les journées, tout en devant écrire aussi les articles… Regardez, on est vendredi et je publie à quasiment minuit…

On verra bien, et de toute manière, j’ai plein d’épisodes potentiels pour passer un très bon week-end, entre quelques rattrapages, les hebdos de la semaine pour lesquels j’accumule du retard et mes envies de Challenge Séries 2021. Sur un malentendu… 2020 et 2021 m’ont appris à ne plus rien prévoir !

Mes raisons ne changent pas d’une édition à l’autre, mais comme je sais que ça suscite toujours des questions et qu’on a des nouveaux à chaque édition, je les redonne ; et ça reste du copier coller malgré quelques modifications à chaque fois… comme une bonne partie de l’article, ce que je rabâche à chaque fois de toute manière… Franchement, il n’y a plus que les nouveaux pour lire cette rubrique, j’imagine. Et moi pour la relire (et y trouver encore des fautes parfois) 😉

La première raison de participer à ce challenge est le PLAISIR de regarder des séries. En bon sériephile, j’ai toujours une liste longue comme le bras (pour ne pas dire comme le corps) de nouveautés à tester ou de saisons à rattraper. Ce défi est un bon moyen de m’y attaquer !

Une deuxième bonne raison de participer est de se frotter à la communauté des sériephiles connectés ! Et oui, à commenter le challenge sur Facebook et Twitter, on croise les mêmes personnes à chaque édition et c’est toujours plein de sympathie. C’est cool d’accueillir de nouveaux participants, de discuter des épisodes qu’on regarde, de voir qu’on a des choses en commun avec d’autres, etc. Bref, ce challenge, c’est de la bonne humeur concentrée, un peu comme pour le Bingo Sérieset c’est génial aussi quand on rencontre des nouveaux qui se lancent dans l’aventure… mais aussi quand on convertit des amis ou des connaissances de longue date, alors n’hésitez pas à propager le virus de la sériephilie !

D’ailleurs, une troisième raison de participer est de cartonner dans la grille du Bingo Séries… Comme toujours, n’hésitez pas à nous contacter si vous participez, même en cas d’échec : ça nous fait plaisir de voir que nous ne sommes pas les seuls cinglés beaucoup trop fans de séries TV !

Non, je n’ai rien changé cette fois, pas le temps ma pauv’ Lucette, désolé. Pas le temps de comprendre non plus l’étrange bug sur les apostrophes, ni de toutes les corriger. Sincères excuses, c’est moche, il y a des espaces en trop quand je regarde sur mon portable et ça n’a aucun sens car il me dit qu’il n’y a pas d’espace. Allez comprendre. Ça permet de faire la différence entre ce que j’ai écrit cette fois et ce que j’ai écrit avant, hein.

Et puis, « ne vous mettez pas la rate au court bouillon : n’oubliez surtout pas que le principal dans ce type de challenge, c’est de s’éclater ! Un échec sur le nombre de minutes à voir n’est pas à considérer comme un échec : vous aurez sûrement vu plus de séries que d’habitude quand même. Et ça, ça fait plaisir ! »

RDV VENDREDI 19 À 19h !