Ma première sitcom (12/16)

Salut les sériephiles !

La saga de l’été continue, avec cette fois un détour par une autre de mes premières de sériephile. J’ai pas mal hésité et je me suis finalement dit que ça ferait du bien de parler un peu d’un format que j’ai abandonné ces derniers temps (même si je suis revenu le week-end dernier avec Teachers). Voilà donc ce que je peux dire de ma première sitcom… Et plutôt deux fois qu’une !

Voir aussi : Ce que c’est qu’un(e) sitcom

En VF : The Nanny

Ah, Une Nounou d’Enfer, son rire inimitable et ses personnages si attachants ! C’est bien simple, je regardais avant d’aller me coucher la sitcom de M6, de 20h à 20h30, pendant toute mon enfance. C’était la demi-heure télévision après le repas (pendant que les adultes rangeaient en bas ou faisaient le ménage), qui précédait le moment de lecture (qui, lui, s’éternisait bien au-delà du couvre-feu parfois, mais chut). Bref, c’était un de mes moments préférés, forcément !

Je pense que cette sitcom est celle que j’ai le plus suivi enfant, parce qu’elle tournait vraiment en boucle (avec tout de même parfois Notre Belle-Famille, Madame est servie – qui aura bientôt son revival avec Tony Danza et Alyssa Milano, mon dieu -, Ma famille d’abord et Touche pas à mes filles… Marrant comme il y a eu des choix faits et l’absence d’une décennie de sitcom familiale). En fait, j’ai regardé ça avant de savoir ce qu’était une sitcom, une série ou tout simplement une saison. Je suis encore choqué de me rendre compte que si, il y avait des cliffhangers de saison (je soupçonne la télévision française d’avoir encore fait n’importe quoi).

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Les personnages y étaient géniaux, et je la regarde encore parfois aujourd’hui… mais plutôt en VO. Aussi, quel choc quand j’ai (re)découvert cette semaine que Maggie avait la voix de Buffy (ou Susan Mayer).

Voir aussi : Le retour d’Une Nounou d’Enfer

En VO : How I met your mother

https://media.melty.fr/article-4139439-raw/media.gifThe Nanny, c’est bien beau, mais comme je l’ai souligné, ce n’était pas vraiment un choix : je ne savais même pas ce qu’était une sitcom. Non, ma première sitcom quand j’en parle, c’est plutôt la première que j’ai regardée en VO, et c’est donc How I met your mother. Pour l’anecdote amusante, je l’ai commencée le même soir que True Blood dont j’ai parlé la semaine dernière comme ma première série d’été. Il me fallait quelque chose pour oublier le cliffhanger terrible… et je me suis tourné vers celle-ci parce qu’Alyson Hannigan était au casting.

Bien m’en a fait. J’ai vu les trois premiers épisodes d’un coup, jusqu’à pas d’heure (là encore, bien après le couvre-feu, mais chut) et j’ai dévoré la saison 1, avant de suivre ensuite la série à la semaine chaque fois qu’elle était diffusée. Pour une série choisie sur un coup de tête pour une seule actrice, j’ai eu de la chance quand même, parce qu’elle a duré neuf ans (et contrairement à beaucoup, j’ai vraiment accroché à l’ensemble, à part la 6 peut-être, parce que je déteste Zoey).

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La série vieillit mal, et peut-être même plus mal que The Nanny, du côté de ses blagues sexistes et parfois même homophobe, et ça me fait de la peine, mais ça ne m’empêche pas d’avoir adoré à l’époque et de rire encore du reste des blagues aujourd’hui. De toute manière, tout ce qui ne passe plus me rassure aussi : c’est la preuve qu’on évolue en tant que société et que je grandis moi-même, donc ce n’est pas quelque chose de négatif à mes yeux.

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Voir aussi : Ce que sont les rires dans les sitcoms

Voilà donc pour mes premières sitcoms… Depuis deux ou trois ans, et surtout depuis la fin de Life in pieces, je me rends compte que j’ai plus de mal à trouver mon bonheur dans les comédies cherchant trop à me faire rire. Je me marre plus devant des séries comme Riverdale, franchement… C’est comme ça, que voulez-vous ! Ca me passera peut-être.

Le retour d’Une Nounou d’Enfer

Salut les sériephiles confinés,

Je ne sais pas si ça pourra consoler ceux d’entre vous qui vivent mal l’isolation et le confinement, mais vous n’êtes pas les seuls coincés chez vous : non, tout Hollywood l’est aussi. Après, c’est sûr qu’on n’est probablement pas logés à la même enseigne que nos acteurs préférés, confinés dans leurs immenses villas et demeures de Los Angeles. Cela dit, ils redécouvrent probablement le ménage et doivent regretter la taille de leur habitation…

mine the nanny fran fine 2.14 Maggie Sheffield the-tvblog •
Le confinement dans les années 90 ?

Une fois le ménage terminé, il n’empêche que les acteurs doivent s’ennuyer. Et contrairement aux scénaristes et d’autres professions pour qui je ne doute pas que le confinement sera l’opportunité de mettre sur pied des projets qui dormaient depuis un moment – 2021 sera une année juteuse du côté de la production, j’espère !, les acteurs sont coincés sans avoir la possibilité de mener à bien leur travail.

Depuis quelques semaines, on voit donc prospérer tout un tas de projets plus ou moins intéressants pour occuper le confinement. J’ai déjà parlé samedi dernier de Felicia Day qui s’occupe pas mal avec des sessions live de jeux vidéos et d’anciennes vidéos, je peux aussi mentionner le duo mythique de Scrubs qui s’est lancé dans un rewatch de la série sous le format podcast, proposant ainsi un commentaire audio de chaque épisode. Une autre proposition hollywoodienne qui a fait beaucoup de bruit au cours de la semaine est celle du casting de The Nanny – plus connu en France sous le nom d’Une Nounou d’Enfer – qui a décidé de se réunir pour un petit live stream, eux aussi.

the nanny Archives | Watchama
TA TALALA TALALAAA ♫

Le rendez-vous s’est fait la semaine dernière, après avoir été teasé depuis un moment par l’actrice principale, pour être diffusé il y a trois jours sur Hulu et sur Youtube. Cela tombe vraiment bien pour nous autres français : tous ces projets ne sont certes pas sous-titrés, mais ils sont libres et faciles d’accès. Ni une, ni deux, j’ai dégagé une petite demi-heure pour regarder cette réunion pleine de nostalgie.

The Nanny // Une nounou d'enfer - Sitcom - Le forum de SeriesAddictSi certains acteurs ont une actualité qui permet encore de savoir ce qu’ils font ces derniers temps – Fran Drescher ou Madeline Zima en tête me concernant – d’autres étaient retombés dans l’oubli. Pourtant, ils ont tous accepté de se connecter au même moment pour faire une lecture en ligne du tout premier épisode de la série. La nostalgie est au rendez-vous, le coup de vieux aussi : ils ont tous pris un paquet d’années puisqu’on est désormais en 2020 et que la série a accompagné toute mon enfance à coup de rediffusions perpétuelles à 20h sur M6. En revanche, le script, lui, est toujours aussi efficace après 26 ans – le calcul est simple, c’est l’année de ma naissance, avec des blagues qui parviennent toujours à faire mouche. Vraiment, j’ai bien ri, entre les souvenirs de l’époque et les blagues oubliées.

Pour les non anglophones, j’espère que des sous-titres seront proposés un jour, parce que ça vaut le détour pour tous les fans, surtout qu’il y a des gags sur l’âge encore plus drôles avec des acteurs plus vieux… Le confinement est l’occasion d’une bonne tranche de nostalgie de toute manière, et c’est aussi pour ça que le défi #Sériesnement du jour est de se faire un rewatch… Merci Disney+ de proposer l’intégrale des cinq premières saisons d’Agents of S.H.I.E.L.D (ou Netflix et Community, ou Prime Video et Desperate Housewives, pas de jaloux).

Bref, je m’égare, merci à Sony Pictures d’avoir organisé tout ça – probablement même avant le confinement (mais j’imagine que l’idée était de filmer une réunion avec lecture du pilot, à l’origine, ce qu’on ne saura probablement jamais.

Ces séries dont je ne parle pas assez

Salut les sériephiles,

Le TFSA du jour propose de me réfléchir aux séries que je ne cite pas assez dans mes tops hebdomadaires. Je pense que Tequi en a juste marre que je parle d’Alycia Debnam-Carrey et Chyler Leigh une ou deux fois par mois, donc elle a trouvé la parade ultime pour que je ne le fasse pas cette semaine. C’est bien joué de sa part, mais c’était mal me connaître : évidemment que je profite de l’introduction de l’article pour en parler mouahahaha.

Et sinon, pour en revenir au sujet, je me suis quelque peu pris la tête, mais voilà ce que ça donne à peu près :

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  1. Dear White People… et pas mal de séries Netflix

Cette série revient de temps en temps dans les TFSA, quand il est question de parler de mes personnages masculins préférés par exemple. Pourtant, je ne la cite que peu chaque semaine. Le problème est celui que rencontrent une grande partie des productions Netflix : je vois la saison en très peu de temps et je n’y repense pas forcément quand il est question de faire un top. Stranger Things ou Glow subissent d’ailleurs le même sort, alors que je les adore en théorie (plus ou moins selon la série, OK).

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  1. Firefly… et les séries cultes du passé

Je mets en avant Firefly parce que c’est, je pense, la seule création de Joss Whedon que je n’ai jamais eu l’occasion de citer auparavant dans un TFSA. Cependant, il y a pas mal de séries cultes auxquelles je ne pense pas en faisant mes tops, notamment toutes celles que j’ai pu voir enfant ou ado… Pourtant, certaines scènes ou épisodes étaient marquants ! NCIS, Bones, Le flic de Shangai, Une nounou d’Enfer ou autre Ma famille d’abord, en passant par Brothers & Sisters ou Les 4400… Voilà des séries qui pourraient figurer beaucoup plus souvent dans mes TFSA !

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  1. Teachers… et les comédies

Bien souvent, et malgré moi, je me rends compte que j’oublie totalement les comédies quand il est question de faire un top. Ce n’est pas le cas de toutes : je n’ai pas de mal à penser à Younger ou Life in pieces, par exemple, mais plein de comédies passent à la trappe, parce que bon, elles ne sont là que pour me faire rire un peu, mais je ne les trouve pas assez marquantes pour citées par rapport à d’autres. C’est que, l’air de rien, il y a une hiérarchie qui s’établit en fait !

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  1. LOST

Bon, elle aurait pu faire partie du point 4, mais voilà, je la mets à part, parce que c’est quand même LOST. Je n’en ai que très peu parlé sur le blog, j’ai l’impression, alors que c’est une série qui a énormément marqué six années de ma vie, une des premières sur lesquelles je suis passé de la télé en VF au streaming VO, une de celles qui m’a fait le plus réfléchir, théoriser, etc. Bref, elle est au-delà de culte et elle a été super marquante. Pourtant, ces dernières années, je l’ai mise de côté. Un rewatch va s’imposer je crois…

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  1. Haven

Autant je suis sûr d’avoir déjà eu l’occasion de citer la précédente dans un top, autant à part quand j’ai parlé des génériques, je ne suis pas sûr du tout de parler assez d’Haven. Oh, ça a dû arriver, y compris dans des TFSA, mais clairement pas à la hauteur de mon amour de cette série : je l’ai dévorée en une semaine. Et voir quatre saisons et demi en une semaine (avant de la terminer en diffusion à la semaine), ce n’est quand même pas rien. Le problème, c’est que c’est un peu flou, ça m’apprendra à me remettre de déceptions amoureuses en me réfugiant dans la fiction. Je n’ose pas la revoir non plus : j’ai peur d’être déçu alors que j’en garde un souvenir idéalisé de série génialissime… Après, je sais que d’autres ont aimé aussi la voir, alors ça me rassure !

Voilà, c’est tout pour moi cette semaine. Je suis sûr que je vais me rendre compte dans pas longtemps que j’oublie certaines séries encore dans ce top… mais bon, je fais ce que je peux, et cette liste parle déjà de séries que j’adore et que je vous conseille toutes, même si je n’en parle pas assez !

Ce que c’est que le « Will they/Won’t they? »

Salut les sériephiles,

C’est parti pour un vent de nostalgie avec le retour du Lexique du sériephile ! Cela fait un long moment que je n’avais plus fait d’article « Ce que c’est que » et c’est principalement parce que je manquais d’idée. L’autre jour, j’ai toutefois pensé au schéma classique « Will they/won’t they ? » et je me suis dit que ça méritait bien un article ! Par conséquent, comment le faire autrement qu’en récupérant un schéma classique du blog, hein ? Je le connais par cœur, il a fait ses preuves et le revoilà rien que pour cet article (en attendant d’avoir de nouveau des idées, qui sait ?).

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Alors c’est quoi exactement le will they/won’t they ? C’est un schéma que l’on connaît tous pour l’avoir vu dans un milliard de séries : c’est lorsque deux personnages passent tout leur temps à flirter dans une série sans jamais s’embrasser ou (étape suivante) coucher ensemble. Pourtant, il est sûr et certain que ces deux personnages ont une sacré alchimie et feraient un beau couple… mais il y a trop d’obstacles à leur relation – à commencer par le fait qu’ils sont collègues dans un taaaaas de cas – et donc ça ne se fait pas.

Des dizaines de séries sont fondées sur cette dynamique entre leurs personnages principaux, que ce soit du côté des séries procédurales (X-Files, Bones, NCIS, Lucifer, etc.) ou des comédies (Une nounou d’Enfer, Madame est servie, Superstore ou dans une moindre mesure, Community, qui partait comme ça avant de faire un pied de nez à la formule, parce que c’est Community).

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Le fonctionnement est tout simple : il s’agit d’instaurer un suspense pour le public qui revient non seulement pour l’enquête/les blagues de la semaine, mais aussi pour voir si ses personnages préférés vont ou non finir ensemble. Rien que ça.

C’est quoi ce nom ? La formule nous vient visiblement des américains et se traduit littéralement par « Vont-ils/ne vont-ils pas ? ». Vont-ils s’embrasser ou pas ? Vont-ils coucher ensemble ou pas ? Une fois de plus, j’en connais qui ne se sont pas cassés la tête pour inventer ce nom, mais pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? EH BAH JUSTEMENT, c’est ce que je me demande chaque fois que je vois ce schéma se mettre en place dans une série, parce que qu’est-ce que c’est insupportable.

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Oui, insupportable, même quand c’est bien écrit !

Quelle origine ? Faut que je vous avoue, j’ai cherché trois secondes avant d’en arriver à la conclusion que c’est tellement trop ancré dans la manière de raconter une histoire que je ne trouverai jamais le premier « will they/won’t they » de l’histoire.  Mon tout premier, en tout cas, c’était le couple Léo et Piper dans Charmed, mais bon, c’était aussi mon premier triangle (Phoebe) et c’est un mauvais exemple parce que ça ne finit pas si mal (bon, en fonction de la saison, je sais).Image result for leo piper season 1

Et aujourd’hui ? Même si tout le monde connaît le schéma, même si tout le monde sait que ça a tendance à pencher du côté du « ils ne vont pas » pour conserver un maximum les audiences, ce schéma recommence encore et encore. Conserver les audiences ? Eh, la qualité a tendance à disparaître une fois que les personnages principaux ont craqué, et certaines séries ont même fini dans les méandres de l’annulation à cause de ça. Et oui, un couple qui se cherche, c’est une jolie source de tension dramatique ; mais quand ils ne se cherchent plus, ça enlève beaucoup de sel à la série.

Inutile de dire, donc, que je ne suis pas fan de ce schéma. C’est un peu tout ce que je déteste dans les séries : c’est répétitif et ça n’évolue jamais. Il n’y a qu’à voir comment Lucifer propose des avancées afin de mieux reculer à chaque fois pour comprendre ce que je trouve lassant dans ce schéma, je crois. En plus, ce n’est jamais bon signe ce schéma : ça ne peut pas bien finir, ni pour la série, ni pour nous, parce qu’on attend, on attend, et quand ça arrive, ben, la série a perdu de son intérêt ou le couple n’est pas si dingue que ça. Bon, il doit bien y avoir quelques exemples positifs, mais faut les chercher.

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Décidez-vous, purée !

Alors eh, si on arrêtait les Will they/Won’t they, hein ? De toute manière, ce n’est pas comme si j’en regardais encore beaucoup, j’ai tendance à… les fuir. Oups ! En même temps, plus on en voit, plus il y a risque de les reproduire dans la vraie vie, non ? Et comme ça ne peut pas bien finir, non merci !