Avant d’avoir une semaine complète de retard dans la publication de mes articles de l’Avent, je me dis qu’il n’est pas mal de m’y remettre. Pour ce huitième jour, j’ai vu l’épisode dans le train, comme quand je rattrapais la série, et c’était parfait ; surtout qu’il faisait froid comme il faut.
Pourquoi cet épisode ?
Je sais bien que ce n’est pas l’épisode de Noël le plus festif qui soit, surtout dans cette série, mais il s’agit d’un épisode qui m’a énormément marqué lorsque j’ai découvert la série pour la première fois l’an dernier. Oui, mieux vaut tard que jamais, je sais, un peu comme la publication de cet article. En fait, cet épisode m’a marqué parce que je l’ai trouvé vraiment en avance sur son temps, comme l’ensemble de cette saison 1.
Au bout de dix épisodes, j’étais totalement à bord de l’ambiance de la série, mais je ne m’attendais pas à voir les scénaristes pondre un épisode sur la transexualité. Oh, bien sûr, il est rempli de clichés et de maladresses, mais pour l’époque de diffusion, il est sacrément en avance sur son temps, avec réellement un acteur jouant un personnage trans. Là encore, ce n’est un acteur trans, mais la représentation est bonne.
En plus, il y a de belles trouvailles dans l’écriture et la réalisation, et des acteurs que j’aime beaucoup (Stephen/Stéphanie était un infirmier qui me faisait bien rire dans Red Band Society et a même un mini-rôle dans 13 Reasons Why. C’est fou !). Bref, s’il y a bien un épisode d’Ally McBeal qui vaut le coup d’être vu, c’est celui-ci, car il en dit long sur la société de l’époque – et oui, je peux déjà dire « à l’époque », même si c’est tout récent.
Ambiance de Noël ou pas ?
Oui et non, et c’est toute la difficulté de cet épisode : Ally commence à fond dans l’esprit de Noël, mais tout est fait pour la faire déprimer. Dans l’ensemble, ça reste un joli épisode de Noël je trouve, parce qu’après tout, ces fêtes sont aussi connues pour la déprime et la solitude qu’elles apportent à certains. Et puis, cette scène de préparation du sapin me fera toujours mourir de rire !
Côté Noël, on a comme toujours les décorations un peu partout, y compris dans le tribunal, juste parce que. Vonda Shepard reprend tout un tas de chants de Noël, et la réécriture qu’elle propose est à fond dans l’ambiance calme de l’épisode, et puis il y a un passage obligé par Jingle Bells Rock et autres chants de Noël dans le bar pour un peu plus de mouvements, bref, oui on est dedans comme il faut !
Bon, tout cela nous mène vers la plus grosse dépression possible en conclusion d’épisode, mais même à ce moment-là, ce qui est intéressant, c’est que la magie des fêtes semble encore frapper Ally. L’épisode est marquant, se termine sous la neige et sur un « let it snow » réussissant à mettre dans une ambiance de Noël, malgré la noirceur de la fin.
Et l’épisode en lui-même ?
Il est excellent : Ally se voit forcée de prendre un client dans une affaire judiciaire, ce qu’elle déteste habituellement. Comme il s’agit d’Ally, elle va évidemment s’attacher à son client : Stephen, qui préfère se faire appeler Stéphanie. C’est donc un jeune garçon qui se sent plus femme qu’homme et qui a du mal à trouver sa place dans la société. Pour payer son loyer, il se voit ainsi forcé de se prostituer dans la rue, et c’est le début de tous ses ennuis.
Forcément, Ally le prend sous son aile et fait tout son possible pour lui éviter la prison. Pendant tout l’épisode, on la voit ainsi s’attacher à lui/elle, acceptant peu à peu sa transition, passant du « he » (il) dans tout l’épisode au « she » (elle) vers la fin. Un épisode que beaucoup n’écrirait toujours pas en 2017. Malheureusement, l’épisode finit bien mal et nous ramène une conclusion digne de l’époque d’écriture, mais bon.
Le reste des intrigues de l’épisode ne m’avait pas marqué lors de mon premier visionnage et ne me marque toujours pas si je suis honnête avec vous. Il y a ainsi l’enterrement d’un personnage qu’on ne connaît pas, mais qui affecte tout le monde : c’était une personne de petite taille, et John est perturbé par ça car il n’est pas grand non plus. Le tout propose quelques bons gags et un bon gros délire lors de l’enterrement. On est loin de l’esprit de Noël, j’avoue.
Dans l’ensemble, c’est donc un gros 17/20 parce que j’adore la série, particulièrement sur sa première saison, parce que les personnages sont géniaux, que l’écriture est bonne et même moderne, parce que j’adore la relation entre Ally et Renee et parce que la fin de cet épisode me traumatise. Il faudrait en retirer les deux dernières scènes, mais les deux dernières scènes permettent aussi de rendre l’épisode marquant.
Pour être honnête, j’ai aussi regardé le suivant qui était tout autant dans l’esprit de Noël et s’appelait « Silver Bells ». Il était un peu plus dans l’ambiance de Noël, mais « Boy to the world » reste mon préféré.
Ah lala, j’aurais dû m’y prendre bien plus tôt pour ce TFSA, mais non, pensez-vous, j’ai rédigé ça à la va-vite hier soir. Je regarde beaucoup de comédies alors le thème des personnages qui n’évoluent pas dans les comédies, c’est délicat, surtout que j’adore les séries capables d’évoluer, justement. Ce n’est donc vraiment pas évident comme thème, je ne sais pas où Tequi va chercher tout ça ! Heureusement, il y a des personnages qui ne changent pas et restent drôles, quoiqu’il arrive. Je ne sais pas bien si c’était un thème censé nous faire souligner les personnages qui finissent par nous lasser à ne pas évoluer, mais j’en ai profité pour parler des personnages que j’adore dans les comédies eh eh.
Et ces deux-là auraient pu faire partie de ce top, franchement !
Allez, comme toujours, je fais le rappel : le TFSAconsiste à écrire des top 5 (ou plus pour les plus motivés/indécis) chaque semaine selon des thèmes prédéterminés auxquels tout le monde est invité à participer, même vous, soit sur votre blog, soit dans les commentaires bien sûr. Cette semaine, on parle donc de comédies, il y aura quelques petits spoilers, mais rien de radical comme il est question de ne pas évoluer !
Barney (HIMYM)
Sur les premières saisons de la série, Barney était le dragueur de base. Tout ce qui bougeait (et qui était une femme) était à son tableau de chasse, et c’était comme ça, on le savait dès le début. Il n’est que cinquième de ce classement alors que c’est l’un des personnages m’ayant le plus fait rire dans une série ! Bon, bien sûr, les scénaristes ont changé d’avis en cours de route et l’ont fait évolué sur la fin, ce qui n’était pas la meilleure des idées… mais il mérite quand même sa place ici, surtout après le dernier épisode ; je dis ça, je ne dis rien.
C’est un personnage qui me fait rire depuis son introduction et qui finalement ne change pas tant que ça : c’est une alcoolique qui ne supporte rien et elle a un excellent humour dans ses réflexions blasées et souvent détachées de ce qu’il se passe. Si la vie ne l’épargne pas et qu’elle lui en fait voir de toutes les couleurs, changeant ses relations avec les autres du tout au tout, il n’empêche qu’elle ne change pas en termes de caractère. Et tant mieux, parce que sans elle, j’aurais moins envie de regarder cette série où une grosse partie des personnages me tape sur le système.
Oui, une série française dans le TFSA, c’est rare ! J’ai hésité avec Andrea de Dix pour cent, mais avec à peine une douzaine d’épisodes, c’est dur à dire. En revanche, Fabienne Lepic reste pendant ses dix saisons égale à elle-même… tout en changeant énormément. C’est un peu un contresens de la mettre dans ce top, vu qu’elle passe de mère de famille à business-woman, mais ce qui est remarquable c’est que de l’un à l’autre, elle garde le même humour, les mêmes grimaces et surtout le même grain de folie. Sur la fin, la folie de la série s’essoufflait, mais bien souvent, Valérie Bonneton portait la série sur ses épaules, au moins pour certaines scènes inoubliables. À l’image du pilot et du cahier de la prof de français.
J’ai beaucoup hésité avec Sophia, mais cette dernière grandit, alors ce serait un mensonge car elle change beaucoup. Jen en revanche a toujours le bon mot pour faire rire, souvent de manière involontaire et un peu méchante. Ses réflexions grinçantes sont excellentes et ses mimiques aident souvent à mourir de rire. La série n’en est qu’à sa troisième saison, mais pour l’instant, elle ne change pas !
Abed (Community)
Forcément, mon personnage préféré de toutes séries confondues (bon, à voir) me fait mourir de rire de la première à la sixième saison. Il change peu, même si les événements le forcent parfois à évoluer et même si l’épisode final prouve qu’il a énormément évolué, on le reconnaît du début à la fin, et c’est tant mieux. Ses délires, ses blagues méta, ses réflexions manquant parfois de tact, c’est tout à fait le genre d’humour que j’adore.
Bon, vous l’aurez compris, j’aime les personnages qui font des petites réflexions décalées et qui sont capables de prendre beaucoup de recul pour rire de tout. Une jolie leçon de vie, non ?
Les deux épisodes de comédie de ce septième jour étant radicalement différents, j’ai décidé de publier deux articles pour le calendrier de l’Avent aujourd’hui. Et oui, je suis comme ça !
Pourquoi cet épisode ?
Parce que j’adore cette série tout simplement, et ce n’est pas parce qu’il a été diffusé le jour de la naissance d’une amie de lycée que ça va me stopper dans mon visionnage. The Nanny, c’est une de mes premières séries d’enfance : Une Nounou d’Enfer était diffusé tous les soirs du lundi au vendredi à la télévision pendant tellement d’années à 20h que c’était la tradition familiale de regarder ça après le repas et avant le coucher (au début – puis j’ai grandi, et c’était avant de lire).
Bref, je me souvenais parfaitement de cet épisode de Noël surtout que j’ai revu la série en 2015 et pour la première fois en VO. Bizarrement, peu importe la langue dans laquelle je regarde, l’humour prend et je ris. Il s’agit d’une autre série avec peu d’évolution d’une saison à l’autre, mais les enfants grandissent et c’est vraiment une excellente sitcom.
Il suffit de quelques notes du générique pour me mettre dans l’ambiance et je me mets souvent à rire dès la première scène. C’est magique, le rire de Fran et ses petites expressions prennent à chaque fois ! Forcément, je n’ai pas hésité longtemps à l’ajouter à la liste des épisodes de Noël que je voulais voir.
Ambiance de Noël ou pas ?
Évidemment que oui, avec un titre pareil, ce n’est pas étonnant du tout. La première scène voit la famille faire le sapin de Noël, comme dans une grande majorité des épisodes de cet Avent. Les premières notes musicales sont également remixées pour l’occasion, avec un petit esprit de Noël dès le début.
Côté Noël, on a donc les décorations, la musique, le sapin et, ma foi, toute l’intrigue qui tourne autour de la fête de fin d’année. Oh, et pour une fois, on voit toute la famille ouvrir ses cadeaux, ça change franchement. Quant à la neige, elle tombe pendant tout l’épisode, forçant les personnages à passer Noël au coin du feu.
Plus rare, l’épisode passe même par la messe de Noël et, bien sûr, par la présence du père Noël, drôle de mélange que les deux réunis dans le même épisode. Cela fonctionne évidemment. Le plus drôle – dans l’ambiance de Noël – reste évidemment la tradition du baiser sous la branche de gui, parfaitement maîtrisée par les scénaristes pour en faire un baiser inattendu entre Fran et CC. Cela ne pouvait pas être plus magique, même si pourtant, le Père Noël finit par disparaître magiquement en conclusion d’épisode !
Et l’épisode en lui-même ?
Il est excellent : j’ai beaucoup ri, même si je m’en souvenais parfaitement. Monsieur Sheffield est forcé de quitter sa famille pour Noël, ce qui choque Fran qui est forcée de faire Noël un jour avant avec la famille… et de garder les enfants déprimés le 25. Clairement, Maggie est traumatisée par le départ de son père.
Fran n’est pas au bout de ses peines puisqu’elle attend un chèque de Sheffield comme bonus de Noël, le tout pour découvrir qu’il lui a finalement fait un vrai cadeau qui est loin de lui plaire. Elle le revend, mais le regrette aussitôt. En plus, bizarrement, les constants rappels de Fran à Sheffield concernant son rôle de père finissent par fonctionner, pour l’esprit de Noël. Bref, le père Noël a troqué sa barbe pour une tignasse et des talons hauts. Cela fonctionne tellement, et tout ça, c’est sans mentionner CC qui se fait un plaisir de passer Noël avec son boss.
Son plaisir est ruiné par Fran puisqu’elle retient Sheffield qui finit par s’asseoir sur un vase. Oïch. Quant au Père Noël, il fait son apparition dans l’épisode et c’est plutôt marrant comme conclusion de dire que, si, si, il existe bien et réalise les voeux de toute la famille.
20/20 pour l’ambiance de Noël et pour l’humour, c’est un pur épisode de Noël parfaitement traditionnel, je suis content de l’avoir revu, surtout après celui des Simpsons qui était plus déprimant. Avec Fran, on se marre et on est dans la magie de Noël. Une vraie réussite.
On se retrouve pour un nouveau TFSA, mais cette fois-ci, je fais mon rebelle et je ne m’intéresse pas au thème de la semaine ! Et oui, Tequi proposait cette semaine de revenir sur « les mini séries qui auraient mérité de ne pas être si mini », mais hormis Ascension que j’avais vraiment adorée, les mini-séries ont tendance à me saouler, comme je le disais ce matin. J’aurais pu y inclure aussi les séries annulées en cours de saison 1, comme Imaginary Mary, mais ça me paraissait beaucoup de détours pour pas grand-chose et on sortait de la définition stricte des mini-séries.
À la place, Tequi m’a autorisé à reprendre un thème du passé et j’ai donc, après de grosses hésitations, décidé de m’intéresser aux meilleurs génériques de séries. En fait, je l’ai vite regretté, parce que seulement cinq, c’est ingérable ! Tant pis pour moi, parce que je n’ai pas pris la décision seul : Ludo postera lui aussi sur ce thème demain matin.
Pour me simplifier la vie, j’ai également viré tous les génériques de moins de quinze secondes, ce qui inclut ceux de LOST (iconique) et HIMYM (délirant). C’était quand même tellement difficile que j’ai fini par… faire un top 10, puis 15, puis 20, puis 25. C’est malin. Non mais ça va bien se passer, promis. Installez-vous bien confortablement, c’est inévitablement long !
Bonus (parce que 25 ce n’est pas assez) : Je ne regarde pas cette série (et même je la déteste car je n’en comprends pas le succès vu ses lenteurs et ces nombreux cas problématiques) mais s’il y a bien une chose qui m’avait convaincu de regarder les deux premières saisons et demi, c’est le générique. Clairement, il fait partie de son succès planétaire, alors je ne me vois pas ne pas en parler dans cet article, parce que même moi, je l’ai eu sur mon iPod et j’aime bien l’entendre :
Allez, c’est parti pour ce top 25 !
Misfits
Addictif mais pas trop, ce générique est totalement à l’image de la série avec une musique entraînante et des images marrantes pour chacun des personnages importants de cette série anglaise. Contrairement à d’autres génériques de cette liste en revanche, le réentendre ne me donne pas immédiatement envie d’aller me replonger dans la série, désolé.
Je ne suis généralement pas fan des génériques parlés plus que musicaux et son originalité est contrasté par sa ressemblance avec celui de Dollhouse, ce qui explique que je le classe si mal alors que j’adorais cet intro totalement addictive. Clairement, il vaut le coup et donne envie de se plonger dans la série, mais je ne me vois pas l’écouter en boucle comme beaucoup d’autres dans cette liste. Le générique parfait doit savoir trouver l’équilibre parfait entre musique, ambiance, images et texte, mais doit aussi donner envie d’être écouté en-dehors de la série, je trouve.
Friends
Clap clap clap ! Ce générique est génial, mais c’est surtout grâce à une chanson beaucoup trop entraînante et marrante. Cela dit, on ne va pas se mentir, il a beau vieillir, je trouve qu’il vieillit bien – et mieux que la série. Quoi, j’ose critiquer Friends ? C’est que je suis de la génération HIMYM, voilà tout.
Haven
Si j’en adore la musique, je ne suis pas fan des images choisies pour ce générique qui ne reflète pas totalement l’univers de la série, je trouve. Il n’empêche que je me suis avalé la série en une semaine en grande partie grâce à son générique addictif et que j’adore me l’écouter en boucle encore aujourd’hui.
Stargate SG1 (2e générique)
Je n’y aurais pas forcément pensé il y a deux mois, mais le Comic Con est passé par là et la bande-annonce de la prochaine série Stargate sont passés par là et m’ont rappelé à quels points quelques notes de musique pouvaient changer une vie (pas moins, non) et donner envie de se revoir tout plein d’épisodes d’une série dont je n’étais pas si fan. Les premières saisons avaient un générique moyen et très lent visuellement, mais ça s’est amélioré par la suite. Gros coup de cœur aussi sur celui d’Atlantis, que je considère à tort comme faisant partie de la même série tellement M6 gérait bien la diffusion de ses séries dans cette époque lointaine. Un jour, il faudra que je revois et termine ces séries, surtout que j’ai découvert depuis que Jewel Staite avait rejoint le casting d’Atlantis qu’Universe était bien.
Mutant X
Là encore, j’accuse totalement M6 d’avoir piqué une grosse partie de ma vie d’adolescent avec cette série dont le simple épisode me donne envie de revoir des épisodes. Toutefois, je n’ose pas le faire, car je suis sûr que je surestime beaucoup la série par rapport à ce qu’elle était.
Inoubliable, ce générique fait partie de ceux qui ont disparu en cours de route et c’est bien dommage, car cette petite musique est indissociable dans mon souvenir de mes mardis soirs devant M6. Et ouais, c’était l’époque où je regardais trop la télé, c’est comme ça.
Quoi ? Comment ça, je n’ai privilégié la version Faf Larage ?? Pour la petite histoire, j’ai vu trois saisons avec Faf Larage et deux avec la version US, Prison Break étant une des premières séries que j’ai fini par voir en streaming. Il faut dire ce qui est, la version originale est beaucoup plus entraînante et excitante… ce qui ne m’empêche pas de connaître par cœur la chanson de Faf Larage, qui a fait un joli coup marketing je dois dire… mais pas vraiment une excellente chanson !
J’adorais celui de Grey’s Anatomy, amputé malheureusement il y a des années, ce qui fait que j’ai choisi un temps de ne pas le considérer pour ce top avant d’en faire un top 15, alors que je l’adorais à l’époque et qu’il est tout de même très marquant car j’ai vu les premières saisons en DVD, et qu’il tournait en boucle dans les menus.
Angel
Si je déteste le visuel de ce générique absolument immonde (franchement), j’en adore la musique que j’ai écouté en boucle plus d’une fois et qui me donne toujours envie d’enchaîner les épisodes et le simple fait de l’avoir réentendu pour vous proposer la vidéo ici m’a donné envie de regarder des épisodes. Désolé, je n’ai pas trouvé de bonne version du générique de la saison 1, et comme le casting de la saison 5 est un peu spoiler, je préfère encore vous proposer cette vidéo et vous ferez stop au bon moment.
Pour une production Netflix, il n’est pas étonnant de voir un générique si efficace, mais ça n’empêche que ça surprend pour une série dont la langue est l’espagnol. Gros coup de cœur sur ce générique un peu lent dont la deuxième partie accélère le rythme et donne envie de chanter avec tous ces supporters. Cela rend bien l’ambiance de stade voulue par la série et je peux vous dire que les dix jours restant avant la saison 3 sont beaucoup trop longs !
Je n’étais vraiment pas convaincu au départ quand ils nous ont pondu ça en saison 2 – je trouvais ce générique inutilement long et complétement plagié sur Game of Thrones dans l’idée. Quelques épisodes plus tard, j’en étais tout simplement fan et j’adore l’entendre au début de chaque épisode. J’aime les séries qui ont des génériques, juste parce qu’on est tout de suite immergé dans l’ambiance de la série.
Dexter
Encore une série que j’ai arrêté en cours de route, mais ce générique est inoubliable et m’a fait regretter de ne pas poursuivre cette saison 3. Cette morning routine du tueur en série le plus cool du petit écran est totalement addictive. Je finirai la série rien que pour lui… Un jour, peut-être.
Dollhouse
Si je regrette le culte voué à Eliza Dushku dans ce générique alors que l’ensemble du casting aurait pu y passer, c’est bien le seul défaut que j’y trouve. J’adore l’aspect visuel (repris par Person of Interest je trouve), l’ambiance qui correspond bien à la série et la musique qui m’a servi de réveil un certain temps…
Les 4400
Que ce soit cette intro apparue en saison 3 ou le générique A place in time, je connais par cœur sur le bout des doigts et ça me manque. La fin ouverte de la série était aussi frustrante que parfaite pour celle-ci et il faudra que je me replonge dans la série un jour ou l’autre.
The Nanny
Et ouais, une nounou d’enfer, je vous ai déjà dit que j’ai été bercé par M6 toute ma vie ? Quoiqu’il en soit, ce générique est l’un des rares génériques de la télé que j’aurais aimé voir durer plus longtemps. Parmi les choix drastiques que j’ai fait pour ce top, j’ai éliminé celui de Notre Belle Famille, un peu moins marquant, mais malgré tout très bon aussi.
Ce générique, je peux l’écouter en boucle pendant des heures tellement il me met la pèche pour la journée. La série n’est pas toujours parfaite, mais je sais que même les épisodes les plus médiocres auront au moins le générique pour eux !
Fringe
S’il y a bien un générique qui ne m’a jamais déçu, c’est celui de Fringe. Truffé d’indices, de clins d’œil et de couleurs permettant de savoir où et quand se situe l’épisode sur le point d’être vu, je suis fan de chacune des nombreuses versions de celui-ci, et il y en a une dizaine, l’air de rien.
FindingCarter
Si la série s’est rapidement révélée décevante et même carrément mauvaise en saison 2 au point de ne pas regretter son annulation sans fin (quand même !), le générique m’aura marqué énormément. Interprété par MisterWives, j’ai découvert grâce à la série un groupe de musique que j’adore et que je suis depuis (un nouvel album est sorti cette année d’ailleurs) et qui n’en finit plus de grossir (« Our own house » était même une musique de pub l’an dernier je crois). Gros coup de cœur donc, mais venant d’une série MTV, je n’en attendais pas moins. Si vous saviez le nombre de trajets de RER que j’ai fait avec Vagabond en tête…
Veronica Mars (1e version)
Et oui, merci M6 d’avoir diffusé Veronica Mars il y a dix ans. C’est là aussi une de mes premières séries que j’ai ensuite rattrapé en streaming. Ce générique est inoubliable, me donne lui aussi la pêche en permanence et me donne envie de me plonger dans la série non pour résoudre l’enquête, mais bien pour retrouver la répartie inoubliable de Veronica. En revanche, j’ai détesté la version du générique utilisée en saison 3, comme quoi, ça ne réussit pas toujours de moderniser son image.
Community
Malheureusement souvent coupé au montage, le générique de Community est entraînant et me donne envie d’enchaîner les épisodes de la série à chaque fois. Ses paroles se sont révélées ironiquement cruelles au fur et à mesure des années. La série a su l’adapter à merveille pour quelques épisodes spéciaux (Noël, Halloween, D&D, paintball…). C’était toujours superbe et ils n’hésitaient pas à faire coller le générique à la parodie de la semaine. Un vrai travail, une esthétique réussie et un coup de cœur sans cesse renouvelé.
Je pense qu’il sera éternellement difficile d’égaler cette deuxième position ! ce générique qui a été mon réveil pendant plus d’un an, au point que je n’entendais plus le réveil sonner tellement j’en avais pris l’habitude (plaignons ma sœur qui se l’est du coup tapée en boucle au mariage de mon autre sœur). Quelques notes suffisent à me donner le smile et l’envie de danser/donner des coups dans les airs. Bref, ne soyez pas à côté de moi quand je l’écoute, ça n’est pas très prudent. Et puis, en plus, la série est géniale.
Charmed (1e version)
Possiblement l’un des génériques que j’ai le plus entendu dans ma vie, je ne me vois pas le caser ailleurs qu’à cette position – même si mon amour pour la série a diminué puis réaugmenté malgré l’épreuve du temps qui ne lui réussit pas. J’ai beaucoup hésité avec celui de Buffy, mais soyons clair, quand j’étais très très jeune, je m’amusais même à créer de faux générique de Charmed et tout pour un forum de RPG sur lequel j’étais. La folie était totale. En plus, je le connais aussi bien en yaourt qu’avec les paroles, ce qui est toujours étrange quand je le réécoute.
Voilà pour cette semaine. Je vous assure que j’ai fait des choix, je n’ai même pas parlé du générique (version française ahaha) de Heroes, j’ai viré celui de The Affair, celui d’Orphan Black, de Smallville, de Sydney Fox… Non franchement, il y en a plein que j’aurais pu rajouter encore, mais il faut savoir s’arrêter et 25, c’est déjà beaucoup trop. Malgré tout, un dernier pour la route, celui, génialissime, de ce dessin-animé qui m’a fait découvrir les X-Men sur France 3 le dimanche matin et que j’adore beaucoup trop.