Semaine 41 : du 10 au 16 octobre

Bonsoir tout le monde !

Cette semaine est inévitablement un peu plus light que la dernière, mais il y a de quoi faire quand même. Je vous annonce tout de suite que mon article de la semaine prochaine ne sera peut-être pas publié le dimanche parce que… je vais au Comic Con le samedi, alors j’aurais du retard dans mon boulot 😉

Peu importe pour l’instant, concentrons-nous sur les sept derniers jours !

00Les inédits de la semaine

C’était une semaine un peu allégée grâce au débat présidentiel américain de dimanche dernier qui a charcuté mes inédits du lundi. Nous sommes partis sur un petit rythme routinier dans pas mal de séries, mais il faut noter cette semaine le début de Channel Zero, une excellente surprise, et celui de Falling Water, pour laquelle mon avis est quand même plus mitigé.

Mardi voyait le retour de Supergirl dont l’univers s’étend considérablement avec ce début de saison 2 grâce à un changement de chaîne qui fait du bien à ce guilty pleasure. J’en profite du coup pour rappeler que les notes que je donne sont indicatives, subjectives et surtout je note par rapport à la série. Un 17 chez Supergirl ne vaut pas tout à fait un 17 chez Agents of S.H.I.E.L.D que j’adore bien plus et dont j’attends plus de choses. C’est un peu injuste de noter plus durement les séries que j’aime ? Probablement, mais c’est inévitable. Je vous annonce déjà un top de la saison en septembre 2017 dans lequel les choses seront rectifiées car je classerai les ex-aequo selon mes préférences ! En attendant, les séries sont classées dans l’ordre où je les ai vues cette semaine. J’ajoute un symbole cette semaine après la note, indiquant la tendance de la note par rapport à la semaine précédente.

L’anecdote inutile, enfin : vendredi, il y avait un espèce de mode autour des secrets et des choses à dire ou pas, sur quatre épisodes de 40 min, 3 avec le mot « tell » dans le titre, et ça m’a fait marrer. Je sais, ce n’est pas drôle, je vous ai dit que ce serait inutile !

Westworld (1×02), 19/20 ↗
Once Upon A Time (6×03), 14/20 ↗
Supergirl (2×01), 17/20 °
Conviction (1×02), 14/20 ↘
Agents of S.H.I.E.L.D (4×03), 15/20 =
This Is Us (1×03), 15/20 =
Channel Zero (1×01), 18/20 °
Younger (3×03), 17/20 ↗
You’re the Worst (3×05), 15/20 ↘
American Horror Story (6×05), 18/20 ↗
Blindspot (2×05), 13/20 =
Grey’s Anatomy (13×04), 14/20 ↗
How To Get Away With Murder (3×04), 14/20 =
Notorious (1×04), 14/20 ↗
Falling Water (1×01), 14/20 =
Superstore (2×04), 18/20 ↗
The Good Place (1×06), 16/20 ↗

Bonus Eve.pngLa performance de la semaine

Sur le modèle de certains blogs américains (et de TVline), j’ai décidé de me mettre en quête du meilleur acteur de la semaine.

Cette semaine, je m’aventure du côté des personnages secondaires pour trouver ma performance préférée. Je n’ai pas eu besoin de réfléchir beaucoup, tant le jeu était convaincu immédiatement : Famke Janssen était un choix évident pour son guest-starring dans HTGAWM. Sans elle, j’aurais été condamné à vous parler de Cendrillon dans OUAT (outch) ou à la rigueur du guest de Monica Barbaro, dont j’ai dit tout ce que j’avais à dire déjà dans l’article sur l’épisode de Notorious.

Bref, rien de tout ça car Famke Janssen a déchiré l’écran une fois de plus. Elle n’est pas à présenter je pense : je l’ai découverte il y a seize ans déjà (BIM, je suis VIEUX) dans son incontournable rôle de Jean Grey dans la franchise X-Men. Seize ans, putain.

Actrice mondialement reconnue, je ne vais pas faire dérouler ici son CV impressionnant. Je peux mentionner bien sûr ses deux épisodes d’Ally McBeal que j’ai pu voir cette année ou ses apparitions marquantes dans la saison 2 de Nip/Tuck lors de laquelle elle jouait un rôle parfaitement important et incontournable, qui participe pour moi du culte que beaucoup vouent à la série encore aujourd’hui. Elle prouvait à l’époque qu’elle n’avait pas froid aux yeux (et ailleurs) avec le rôle d’Ava Moore.

Son rôle d’Eve dans HTGAWM le confirme à nouveau puisqu’elle y interprète (attention spoilers pour ceux qui n’ont pas vu la saison 2) le rôle de l’ex petite-amie d’Annalise, rien que ça. La relation des deux femmes a connu un retour de flamme l’an dernier en début de saison qui était surprenant par rapport au personnage d’Annalise, qui devenait ainsi bisexuelle alors que rien ne le laissait présager en début de série (où il paraissait plus évident de miser sur Bonnie pour cela). Twist simpliste comme seul cette série parvient à les faire, cela avait offert un certain dynamisme à la série qui s’essoufflait vite après deux ou trois épisodes.

Aussi, c’est un peu sans surprise qu’Ève avait disparu de la circulation en cours de route. C’est avec surprise en revanche que je l’ai vue débarquer dans cette saison 3 pour une danse endiablée avec son ex. Cette scène dégageait tant de joie de vivre et de jeunesse (putain, elle a 51 piges quand même) qu’elle méritait déjà presque d’atterrir en performance de la semaine, rien que pour ça. Bien sûr, l’actrice ne s’est pas arrêtée là et la fin de l’épisode nous a révélé qu’Annalise était partante pour un énième retour de flamme. Il était alors temps de marquer la rupture, rupture bien plus réussie que celle d’Oliver et Connor il y a deux semaines. Eve est en couple, elle ne peut se permettre d’embrasser Annalise.

Et sur le visage de Famke Janssen, c’est un cœur brisé qui se devine aisément. Ce n’est pas facile à jouer, surtout pour un couple dont on ne sait finalement pas grand-chose et qui n’a rien d’exceptionnel ou de réjouissant à première vue (j’entends par là : clairement pas un ship en ce qui me concerne). Pourtant, c’est parfaitement maîtrisé et c’est LA performance de la semaine.

(ça me donnerait presque envie de me mettre à Blacklist pour la retrouver…)

Le Coup de Cœur Musical

Chaque fois qu’une chanson me plaira dans ma semaine série, je prendrais le temps de vous la partager. Attention aux spoilers dans le paragraphe qui accompagne.

How To Get Away With Murder (3×04) Scars, IAMX

Ben oui, c’est plus fort que moi, l’OST d’HTGAWM est juste génialissime et chaque semaine, je me fais avoir comme un bleu devant. Cette fois, ce n’est pas un énorme coup de cœur, mais j’ai reconnu direct la voix d’IAMX que j’ai découvert pendant la saison 2 (ah oui, ça fait un moment que ça dure cette connerie) et forcément je suis allé chercher ça. À noter que j’aime beaucoup aussi l’extrait de « Can’t do without you » de Caribou qui était en début d’épisode, mais que la version complète de la chanson (6 minutes) était finalement assez décevante, du coup elle ne figure pas vraiment dans cet article (mais un peu quand même maintenant).

Notorious (1×04) – Rumours, Whissell

Autre show d’ABC, Notorious semble très douée pour dénicher des chansons au rythme parfait pour m’aider dans mes quinze minutes de marche. La scène n’avait rien de marquant, mais mon oreille a tout de suite approuvé cette chanson qui n’a que le défaut d’être trop courte et de ne pas avoir de vraie fin. Très sympa pour se déhancher en faisant la cuisine, en marchant, en dissertant, bref, pour se maintenir dans une dynamique vive et pour rester éveillé. C’est pas gagné ces derniers temps où je préférerais rester au lit.

01

Côté Comics

Cette semaine, j’ai enfin pris le temps d’entamer vraiment la partie comics du blog, que j’avais envie de faire depuis un bout de temps déjà ! Pas d’énorme introduction pour cette partie, tout est dans le titre, je commente simplement les séries de comics que je commence cette année, à savoir pour le moment Jessica Jones, Mosaic, Buffy et Angel. Il est possible que je fasse un bon gros articles sur les comics Agents of S.H.I.E.L.D si j’arrive à les rattraper un jour, mais ils sont tellement ancrés dans l’univers Marvel qu’il y a trop de choses à lire !

Jessica Jones #1, 14/20
Mosaic #0, 15/20
Mosaic #1, 16/20

02Les autres actus du blog

Mardi, j’ai pu publier mon article sur la troisième saison de One Tree Hill. Malheureusement, je ne vous parlerai pas de la saison 4 ce mardi, car je n’ai pas encore vu celle-ci ! Oui, je sais, j’ai intérêt à me motiver si je veux conclure à temps mon challenge…

Comme prévu, j’ai aussi publier un article de présentation sur Containment, afin de convaincre ceux qui ne l’auraient pas encore fait d’au moins tester la série !

Rien d’autre à signaler pour le moment.

Retrouvez par ici les articles des semaines précédentes

Semaine 40 : du 2 au 9 octobre

Bonsoir tout le monde !

Semaine très chargée du côté du blog, je n’ai pas vraiment chômé. Oui, j’ai enfin pris le temps de commencer la dernière production Netflix et d’en faire un article, mais j’en reparle plus bas (même si en revanche, toujours pas de Stranger Things ou de The Get Down pour moi… mais un jour, un jour). Comme d’habitude, commençons par…

00Les inédits de la semaine

Je n’ai toujours pas pris le temps de rattraper Atlanta et Better Things. Promis, il ne s’agit pas d’abandon, mais je les reprendrais dans un moment, quand il y aura moins de choses à voir chaque jour. ABC semble compatir : pas d’Agents of S.H.I.E.L.D, pas de This is us et pas de Quantico demain. J’ai du mal à comprendre tout à fait la diffusion, j’avoue que je ne cherche pas spécialement non plus les raisons du pourquoi. TVshow time est tellement pratique dans ces cas-là !

Côté nouveauté, il faut noter les débuts de Westworld et Conviction ; côté départ, j’ai dit au revoir à Fear the Walking Dead lors de leur double épisode final. C’était grosso modo une semaine un peu molle je trouve : maintenant que les saisons sont reparties, les épisodes se font plus tranquilles et moins dramatiques.

Tant pis, ça reste passionnant dans la majorité des cas :

Fear the Walking Dead (2×14), 18/20
Fear the Walking Dead (2×15), 17/20
The Last Man On Earth (3×02), 14/20
Westworld (1×01), 18/20
Quantico (2×02), 15/20
Once Upon A Time (6×01), 11/20
Conviction (1×01), 15/20
You’re the Worst (3×05), 18/20
Blindspot (2×04), 13/20
Younger (3×02), 14/20
American Horror Story (6×04), 13/20
The Good Place (1×05), 15/20
Grey’s Anatomy (13×02), 13/20
How To Get Away With Murder (3×03), 14/20
Notorious (1×03), 12/20
Superstore (2×03), 15/20

Travis.pngLa performance de la semaine

Sur le modèle de certains blogs américains (et de TVline), j’ai décidé de me mettre en quête du meilleur acteur de la semaine.

Pour une fois, je choisis de me concentrer sur un acteur que je déteste, mais qui mérite largement de recevoir mon attention après sa performance dans l’épisode 14 de Fear the Walking Dead : j’ai nommé bien sûr Cliff Curtis, alias Travis, le gentil prof découvert en saison 1 et totalement insupportable depuis.

L’acteur a une longue carrière de films plus ou moins réussis à son actif et quelques rôles secondaires dans des séries, mais grosso modo, je l’ai vu pour la première fois dans cette série et avec ce rôle.

Travis donc, c’est un peu le personnage insupportable par essence (spoiler saison 1) : il n’y a rien à en sauver. Quand on nous le présente, il est en couple avec Madison, mais il a encore un crush pour son ex (bon, je le comprends quand on compare les deux personnages féminins…) avec qui il élève (ou pas) leur fils. OK, on passe aux spoilers saisons 2. Le personnage est forcé d’évoluer lorsqu’il se retrouve père célibataire (façon de parler, il y a toujours Madison). Problème : son fils est le stéréotype du petit con. C’est donc plutôt soulagé que j’ai appris (attention, là, spoiler sur l’épisode final, je peux plus rien pour vous) que Chris était mort.

Le problème, c’est que bien sûr, sa mort ne pouvait pas rester non-vengée. Travis pète un boulon total lorsqu’il apprend que son fils s’est fait froidement assassiné. Pour la première fois en deux ans, l’acteur semble se réveiller, en même temps que le personnage donc, et ça fait du bien de voir un très bon jeu de sa part : la rage et le désespoir sont lisibles sur son visage, de même que la fatigue extrême dans l’épisode 15.

Cette scène de pétage de câble est de très loin l’une des meilleures de la série, l’une des plus violentes aussi. Psychologiquement autant que physiquement, le personnage ne va pas pouvoir s’en remettre si vite et il donne un exemple qu’Alicia suit immédiatement. C’est excellent de les voir sombrer du côté des « méchants », ça m’a plus convaincu que quand The Walking Dead l’a fait, et Cliff Curtis avait la carrure pour ce rôle… Il est juste dommage que les scénaristes ne lui aient pas donné de quoi jouer ça auparavant, même si au moins, ça nous a préservé le choc !

Le Coup de Cœur Musical

Chaque fois qu’une chanson me plaira dans ma semaine série, je prendrais le temps de vous la partager. Attention aux spoilers dans le paragraphe qui accompagne. Cette semaine, il y a de quoi faire avec mon visionnage de Luke Cage, dont l’ensemble de la soundtrack est excellente pour mettre dans l’ambiance de la série. Bref, sélection musicale !

Fear the Walking Dead (2×15) – Goodnight, Mirel Wagner

Pas du tout le type de musique que j’écoute habituellement et très franchement pas quelque chose que je me suis empressé d’aller télécharger aussitôt après l’épisode… mais c’est quand même un moment très marquant de la série qui se déroule sur cette petite musique toute douce. En effet, le montage final sous la forme d’un cliffhanger pas sympathique nous propose l’intégralité de cette chanson qui nous souhaite une bonne nuit de quelques mois avant de retrouver nos héros qui sont dans de sales draps (surtout Nick et Luciana, OK). Efficace. Les autres chansons de Mirel Wagner sont dans le même style, ça fait une jolie playlist pour s’endormir.

How To Get Away With Murder (3×03) – Better, Soto Voce

Plus perchée mais déjà bien plus dans mon style, cette chanson aurait pu passer inaperçue au milieu d’un épisode d’HTGAWM. Pourtant, elle a rapidement accroché mon oreille pendant que Connor repoussait les avances d’un gros lourd qui, en plus, critique Oliver. Il est où le respect ? Il s’en passe des choses sur cette chanson, mais ça ne m’a pas divertit assez pour ne pas me dire qu’il fallait que je cherche ce que c’était ! Un peu trop longue sur ces débuts, cette chanson n’en reste pas moins très cool.

Luke Cage (1×01) – Dap Walk, Ernie and the Top Notes, Inc.

Tadaa, l’ambiance de Luke Cage ne peut être mieux résumée que par cette chanson excellente qui a toutes les bonnes vibes bien comme il faut pour donner envie de bouger devant son écran. Dès le pilot, elle met la barre bien haute en ce qui concerne la soundtrack et, heureusement, c’est un exemple du brio des pistes choisis pour la série, pas une exception !

Luke Cage (1×11) – Son of a Preacher Man, Dusty Springsfield

C’est difficile de n’en choisir que quelques-unes, mais celle-ci j’ai tout de suite que j’allais la réécouter après la série. Elle a tout, le côté jazzy, le rythme, le refrain entêtant… et elle est liée en plus à un très bon épisode de prise d’otages, forcément marquant. Que demander de plus ?

Luke Cage (1×13) – 100 Days, 100 Nights, Sharon Jones & The Dap Kings

Et voilà, la série nous fait terminer avec cette excellente chanson en tête. Montage final parfaitement réussi, avec ce qu’il faut de suspens et d’amertume pour savoir qu’on reviendra dès la sortie de la saison 2. Je suis très content de cette fin en demi-teinte, qui a l’avantage de ne pas donner envie de dévorer la suite immédiatement. Je vis très bien l’attente entre maintenant et les prochains épisodes, même si je suis pressé de découvrir un peu plus l’univers que l’on retrouvera dans Iron Fist.

Luke Cage – Opening Credits

Je ne pouvais pas terminer sans le générique. Si je l’ai trouvé fade au premier abord, j’ai appris à l’apprécier au fil des treize épisodes et il reste drôlement en tête. Du coup, je l’apprécie vraiment beaucoup maintenant. Je me dis qu’il est sacrément bien trouvé car il colle à merveille au personnage de Luke… que je trouvais sacrément fade au premier abord !

01Les autres actus du blog

Alors je l’ai longuement dit plus haut du coup, j’ai donc publié en début de soirée un article sur la première saison de Luke Cage. J’ai une bonne semaine de retard dans le visionnage de cette série, mais ça va, je m’en suis tiré sans spoiler et j’ai pu apprécier à juste titre un retour dans l’univers Netflix/Marvel. J’en parle plus longuement dans l’article concerné, je vous laisse aller découvrir ça !

Plus tôt cette semaine, j’ai aussi diffusé un article sur la seconde saison de One Tree Hill. Mardi, je publierai donc mon avis sur la trois (pas de faux espoirs concernant la quatre la semaine suivante en revanche, je n’ai pas encore commencé à la voir, alors c’est peu probable).

Mercredi, j’ai publié un rapide bilan de la rentrée des séries, n’hésitez pas à aller y jeter un coup d’œil si ce n’est pas déjà fait. C’était l’un des articles les plus consultés de la semaine, juste devant celui sur Westworld et derrière mon résumé de mon mois de septembre concernant le challenge séries.

Et pour la semaine à venir, je parlerai bien sûr du retour de Supergirl et je ferai un rapide retour analytique sur l’unique saison de Containment.

Retrouvez par ici les articles des semaines précédentes

ON N’VA PAS S’MENTIR – Septembre 2016 : c’est la rentrée !

Bienvenue dans cette nouvelle rubrique du blog : j’y reviens sur une série ou un événement sans langue de bois. Pour cette première moulure, je m’intéresse bien sûr à la rentrée des networks ! Cet article évoquera donc de nombreuses séries, dont les titres sont en gras. Pas d’inquiétude, c’est fait majoritairement sans spoiler (ou c’est précisé quand j’évoque des spoilers mineurs). Non, je n’évoque pas Luke Cage, que je n’ai pas encore pris le temps de commencer 😉

 01

À une époque, septembre était synonyme de nouveautés, de reprises époustouflantes, de sang neuf… Cette année, je n’ai peut-être pas donné leur chance aux bonnes séries, mais franchement, je n’ai rien vu de tout ça et ça me gave un peu ! Tour d’horizon…

perabo
Promis, il n’y a aucun jeu de mots entre l’actrice et le titre ci-dessous (Notorious)

Faire du neuf avec du vieux

C’est un peu le moto de la plupart des séries que j’ai tenté cette année ! Il n’y a rien de neuf dans les pilots que j’ai vu. Du côté d’ABC, on se contente d’imiter le Shondaland un peu partout, parce que c’est ce qui fonctionne sur la chaîne. Notorious est totalement touchée par ce symptôme : franchement, on y retrouve les ingrédients chers à Scandal ou How to get away with murder. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose et c’est sûr que ce n’est du coup pas mauvais, mais le problème c’est que ça commence à devenir lassant de se voir ressortir les mêmes histoires. Il serait grand temps de tenter de faire un peu de neuf. Toujours sur ABC, Conviction est déjà victime du même symptôme et seul le casting permet de sauver la série. Autant dire que même si je les aime bien, je ne donne pas cher de la peau de ces deux nouveautés, aux audiences déjà décevantes… Pas surprenant ! Et sinon, la mode en 2016 semble être de débuter sa série par une scène de sexe, une recette vieille comme le monde qui en arrive à être presque gênante tellement elle est devenue un détour obligatoire dans le pilot, expédié le plus vite possible lors de la première minute (Notorious en est peut-être l’exemple le plus frappant).

00

Du côté de FX, c’était encore pire en ce qui me concerne ! Je suis totalement déçu par les lancements de Better Things et d’Atlanta. Je m’attendais à voir un nouveau You’re the worst… mais à la place, j’ai vu débarquer un ersatz de cette série avec Better Things. J’avoue avoir abandonné pour le moment cette nouveauté qui n’avait rien de vraiment nouveau : certes, c’est féministe et ça fait du bien, mais ça n’apporte rien de neuf, ça ne construit rien et c’est tout juste si ça dénonce des phénomènes de société. On a par exemple un épisode qui traite (attention légers spoils jusqu’à la fin du paragraphe) le tabou des règles des femmes, ce qui est une très bonne chose sur le papier… sauf que ça se termine sur un statu quo. On a juste eu vingt minutes sur le sujet et un très beau discours de l’héroïne fait uniquement à des femmes sur le fait qu’il faut assumer son corps. Passionnant, mais… « et ? ». Et rien du tout, justement, pas de conclusion, pas de vrai message, même pas de critique finalement. C’est très décevant.

00

Même chose du côté d’Atlanta dont j’attendais peut-être trop parce qu’on m’annonçait le retour de Donald Glover. Oui, mais finalement, ce retour, je le trouve décevant. J’ai vu beaucoup de tweets ravis de la série, mais je n’ai absolument pas accroché : on nous plonge dans une série qui n’a pas de fil rouge, à l’humour pas vraiment au point (c’est inégal : c’est parfois drôle, parfois douloureux de les voir essayer de faire rire). Il y a une critique sociétale forte, sur le racisme, sur l’exclusion, sur tout un tas de choses d’actualités sur lesquelles il y a beaucoup à dire. Le problème ? Et bien, ça s’arrête à ça. C’est une sorte de reflet des problèmes, mais ça ne propose pas de solution (bon ok, ça à la rigueur, ce n’est pas forcément leur rôle), juste un statu quo que personne ne cherche à modifier. En gros, c’est un état de fait, ce qui est après tout le cas (malheureusement) dans la réalité, je ne dis pas. Je cherche simplement où est la comédie là-dedans ?

Dans le cas de Better Things comme d’Atlanta, mon plus gros malaise vient du voyeurisme malsain qui nous est proposé sur des tranches de populations exclues, sur des problèmes de société vécus, sous couvert d’une comédie qui peine à faire rire. Bref, un pseudo-documentaire fictif très dérangeant. C’est un peu ce que proposait You’re the Worst et Catastrophe en s’attardant sur des couples non-conventionnels et des personnages un peu détruits. La différence ? La visée humoristique est au cœur de l’écriture de ces deux-là, là où les nouvelles ont tendance à éclipser cette tendance, tout en restant présentées comme des comédies. Dans le même genre, Master of None de Netflix était bien plus réussie, en dénonçant des problèmes sociétaux tout en parvenant à proposer des vraies situations comiques. Peut-être que l’une et l’autre gagneront à être vues en binge-watching, mais pour le moment, je me permets une pause. Je les trouve plus lourdes que drôles.

00

On prend les mêmes et on recommence

Le problème ne vient pas que des nouveautés, loin de là ! Je trouve que de manière générale, les séries qui reprennent cette saison ont du mal à proposer quelque chose de nouveau. Pêle-mêle : Quantico reprend très exactement son schéma de base, en faisant limite fi de ce qu’il s’est passé en saison 1 (même pas un petit résumé tant ce n’est pas important), Agents of S.H.I.E.L.D repart sur une saison qui divise les intrigues en plusieurs sous-catégories et en isolant les personnages, Once Upon a Time repart sur un méchant vu et revu avec des twists tout aussi peu inédits (franchement, l’écriture est de plus en plus décevante de saison en saison), Younger ignore les problématiques de son final en les enterrant et les coulant (littéralement) dans ses deux premiers épisodes, Blindspot expédie en un épisode les ¾ des mystères pour repartir en procedural, How To Get Away With Murder est enfermée dans sa forme et repart sur une troisième intrigue identique ; bref, la liste ne finit plus !

HTGAWM n’est pas la seule coincée par son schéma scénaristique. Pour certaines, comme Blindspot ou Quantico, le problème vient peut-être du genre même de la série, qui enferme immanquablement le show dans un carcan resserré. Pour autant, je trouve ça parfois écrit trop lourdement pour être pleinement appréciable. Ou peut-être que c’est simplement que je suis blasé à force de trop regarder de séries ?

01
Et sinon, il y a de bonnes à voir quelque part ? (The Last Man On Earth)

Des recyclages réussis ?

Même problématique du recyclage côté de Superstore qui, après s’être égaré un épisode, revient finalement à ses fondamentaux en s’enfermant dans le Cloud 9. J’ai hésité à en parler, parce que pour le coup, c’est une bonne chose : l’ADN de la série vient du magasin et le changement de formule avec le premier épisode était un échec humoristique assez dommage en ce qui me concerne.

Comme l’an dernier, Grey’s Anatomy étonne par sa constance. Depuis qu’ils se sont rappelés (en fin de saison 11) ce qui faisait le succès de la série, le show est reparti sur d’excellents rails qui donnent envie de croire qu’il parviendra à détrôner ER en nombre de saisons (Grey’s jusqu’en 2019 ? Allez, soyons fous). Le succès de la série ? La constitution d’une famille hétéroclite, qui se retrouve en fin de journée pour partager une bière/un cocktail/un dîner. Tous les dramas sont très sympas et font partie de l’ADN de la série, mais rien ne vaut les quiproquos familiaux et les scènes d’humour/de danse de la série. C’est revenu l’an dernier et ce n’est pour le moment pas oublié par les scénaristes. Ouf.

Il me faut évoquer l’improbable cas de The Last Man on Earth : la série ne m’a pas encore tout à fait convaincu par son retour, mais elle semble avoir décidé de suivre cette saison un vrai fil rouge. C’est difficile d’en être certain après deux épisodes, mais c’est pour l’instant le cas et ça m’intrigue autant que ça me fait plaisir. Peut-être que ça aura moins l’air décousu grâce à ça et la série en a besoin, car l’humour lui manque en ce moment.

Enfin, comment ne pas terminer ce paragraphe sans évoquer le cas d’American Horror Story ? Cinq saisons redondantes et lourdes plus tard, la série se réinvente… en allant piocher dans ce qui était le plus intéressant en saison 1 ! Les acteurs changent enfin de rôles, le côté « Horror » est enfin (re)mis en avant avec des tentatives de jumpscare et le style même de la série est totalement redéfini avec le documentaire (qui plaît ou pas, certes, mais qui change au moins). Certes, je me méfie encore de la suite, mais pour l’instant, cette saison semble ne pas se disperser dans tous les sens et c’est une bonne chose.

01
La première scène de Westworld

Les bonnes surprises

 Tout n’est donc pas noir en cette rentrée des séries, et franchement heureusement ! Le recyclage réussi se voit aussi parmi les nouveautés des chaînes.

The Good Place s’est démarquée en premier. Certes, le synopsis de base surfe sur une tendance mystico-religieuse très à la mode (il n’y a qu’à voir Angel from Hell l’an dernier, malgré son échec cuisant et mérité), mais l’humour y est totalement décalé par rapport à ce qu’on voit habituellement sur la chaîne. Il n’y a pas à dire, ça fait du bien ; et l’ironie de Kristen Bell est une franche réussite, comme toujours.

This is us est elle aussi tout à fait réussie. Il n’y a rien de nouveau avec cette série, mais alors vraiment rien. C’est un soap dramatique qui s’attarde sur la vie de personnages qui s’avèrent (SPOILER) être en fait tous liés par le sang. Deux timelines (comme dans Lost, HTGAWM, …) traités en même temps et une vraie motivation d’être un feel good font qu’en deux épisodes la série s’est imposée déjà comme une réussite. Pour être honnête, mon épisode de la semaine m’a même déjà manqué hier où la série n’était pas diffusée. C’est assez dingue cet effet d’habitude après seulement deux épisodes. Bien joué de la part d’ABC, ce recyclage est un succès au casting impeccable.

Westworld qui vient tout juste de commencer est une bonne surprise également, mais elle est déjà un peu trop survendue pour moi. J’ai du coup tendance à avoir envie de la critiquer, notamment en faisant un parallèle pour moi tout à fait évident avec Dollhouse de Whedon. Le côté western détourné par la SF n’est pas sans rappeler non plus Firefly de Whedon également. Et que dire de cette répétition autour de variations qui fait clairement penser à Person of Interest ? Au moins, pour cette dernière, il s’agit des mêmes créateurs, ça se comprend. C’est une bonne série, que je conseille malgré ces quelques critiques pour nuancer toutes celles qui hurlent à l’originalité pure et à la nouveauté. Une bonne surprise, oui, une nouveauté, pas vraiment…

Ces nouveautés sont donc inspirées fortement de thématiques déjà traitées, mais elles parviennent à s’en démarquer de manière agréable.

01
Blasée, Hayley ? (Conviction)

EN CONCLUSION – La saison 2016-2017 est bien entamée désormais, même si j’attends encore quelques retours (comme Supergirl). Le mois de septembre n’a pas été transcendant, j’ai l’impression d’être enfermé dans une routine au milieu de laquelle il est difficile de trouver quelques bouffées d’oxygène de nouveauté. Je n’aime pas terminer mon article par une question, mais quand même, cette fois ça s’impose : suis-je le seul ?

Conviction (S01)

Spoilers

Cet article résume tout ce que j’ai écrit sur la première saison de Conviction. Vous y trouverez un avis rédigé avant le début de la série, puis la critique « à chaud » de chaque épisode (écrite juste après la diffusion) ainsi qu’un bilan de saison en fin d’article. Bonne lecture !

00

Avis : Hayley Atwell est de retour, partageant l’affiche avec Emily Kinney ET Shawn Ashmore. Un seul de ces trois acteurs suffirait à me faire commencer une série, je n’ai donc absolument pas cherché plus loin et je me suis jeté dessus. De manière hyper originale, c’est en plus une série ABC, alors c’est un peu comme si elle me criait de la regarder.

La série se concentre sur une équipe chargée d’innocenter des criminels déjà en prison car considérés coupables de crimes qu’ils n’ont peut-être pas commis. Je doute que beaucoup d’originalité se cache là-dedans, mais face à un tel casting, je ne résiste pas à l’envie de me faire une idée un peu plus approfondie. Voilà, c’est tout ce que je peux en dire avant de commencer, du coup, je vais pas m’attarder plus que ça en blabla introductif (c’est marrant comment la conclusion de mes intros d’article est toujours la même).

Note moyenne de la saison : 14/20

 01.pngÉpisode 1 – Pilot – 15/20
Taking this job, working this pointless cases with you people, THAT’s my prison.

La série nous plonge tout de suite dans un épisode qui considère limite que les présentations sont faites : la première scène nous introduit le personnage d’Hayley Atwell, la seconde, le reste de l’équipe. Ce rythme un peu trop vif n’est pas sans me rappeler le pilot de Scandal où tout allait tellement vite que je n’avais pas le temps de digérer les infos. Espérons que la série aura une vie aussi longue, mais plus palpitante. L’avantage, c’est que de cette manière, on avance vite du point de vue de l’introduction de chacun et de la dynamique que propose la série. Il ne s’agit pas tant d’en savoir plus sur chacun des personnages : on en découvre plus sur Hayes surtout, le reste de l’épisode s’applique à montrer le fonctionnement de l’équipe et la résolution du cas de la semaine. C’est malgré tout un drama qui se planque sous des allures de procedural, un grand classique d’ABC, puisqu’il y a des affaires familiales ou sentimentales derrière les agissements de chacun des personnages, qu’il faudra creuser à l’avenir. Pour l’instant, il s’agit surtout de prouver l’innocence de personnages déjà reconnus coupables et ça risque de vite tourner en rond, mais au moins il y a des passages en périphérie de l’enquête assez intéressants. On trouve de bons plans et chaque personnage a malgré tout son moment de gloire, son intrigue secondaire qui sera développé en cours de route et qui est mise en évidence dans le montage final. C’est pour le moment un petit 15/20, car la série m’a surtout capté grâce à son casting, pas grâce à son écriture qui est assez banale. Il faudra voir comment ça évolue, le côté politique peut prendre le dessus et devenir sacrément passionnant. Je suis déjà plutôt content que ça ne tourne pas autour d’un couple-phare qui viendra pourrir tout le reste, comme c’est souvent le cas avec ABC (Grey’s, Scandal, Quantico, The Catch… et même Notorious, toutes sont tombées dans ce schéma à un moment ou un autre).

02.pngÉpisode 2 – Bridge and Tunnel Vision – 14/20
Mom, what a surprise! Note the absence of the word « nice ».

Cet épisode confirme tout ce que je pensais de la série au premier abord : elle n’est intéressante que pour son casting et le développement secondaire de chaque personnage car elle ne va pas encore assez loin pour le reste. Les cas à la semaine ne sont pas franchement passionnants et servent surtout d’excuse à l’existence et aux interactions de chacun. Tout n’est pas à jeter non plus dans la construction de la série, j’aime beaucoup les reconstitutions des crimes et la manière d’enquêter a posteriori de l’équipe, ça donne une perspective intéressante, bien qu’elle ne soit pas des plus inédites. La course contre la montre ne fonctionne pas trop pour l’instant, mais sera plus intéressante quand ils rateront vraiment un cas (ou tomberont sur un cas qui ne méritait pas de révision), histoire d’ajouter une vraie réflexion de fond sur la justice américaine, qui manque encore. C’est trop gentillet et banal, tout le problème est là. On attend plus d’action, de suspens, de rythme, de questionnement moral en 2016. Ce dernier point est trop vite évacué et pas assez mis en valeur pour le moment. Quoiqu’il en soit, la toute fin est super sympa et très feel good… Et puis, le casting, encore, toujours, me confirme que je veux revenir à chaque scène. C’est déjà ça.

03Épisode 3 – Dropping Bombs – 14/20
You can’t, this is a good job, one which’s not easy with you record to get, don’t throw it away just because… because your boss is being a bitch.

Rien de bien nouveau cette semaine, je m’accroche car je suis totalement fan de l’ensemble du casting (et de la garde-robe époustouflante d’Hayley Atwell, aussi, il faut bien le reconnaître). Cette semaine, l’intérêt de la reconstitution ne me saute pas aux yeux (malgré l’explosion, oui, c’est un très mauvais jeu de mots qui ne fonctionne pas) comparé aux deux premiers épisodes. Les scènes avec les proches des victimes paraissent toujours bien peu utiles (et en plus très clichées) et je me demande vraiment ce que font les figurants à l’arrière-plan dans les bureaux. Le côté politique prend comme je m’y attendais un tournant plus important, avec des ordres venant d’en haut et entravant un peu les choix de l’équipe (suis-je vraiment censé les shipper??). Niveau dynamique d’équipe, l’équilibre est clairement trouvé cette semaine, chacun ayant son rôle à jouer. On n’est donc pas surpris de voir Franklin au bord d’être viré ou rester grâce au soutien de Tess. Côté moral, les scénaristes jouent sur une corde sensible avec un terroriste en prison pour un crime qu’il n’a pas commis, car il en préparait un autre, et un gentil qui pousse un méchant au crime… Évolution intéressante. Le cliffhanger promet une suite un peu plus mouvementée et peut-être que cela permettra de bousculer un peu une routine déjà en train de s’installer…

04.pngÉpisode 4 – Mother’s Little Burden – 14/20
I may be a hot mess but I’m a hot mess with privilege

Le cas de la semaine est assez dur et suit une mère accusée du meurtre de son fils de 12 ans, autiste qui la battait. C’est une situation qui existe et dont on ne parle que rarement, l’épisode me convainquait déjà plutôt bien dès l’exposition, surtout qu’elle suivait une introduction réussie. Le cas était assez prévisible dès le départ, mais sympathique à suivre sans être révolutionnaire, donc. Il était bien mené et offrait une conclusion intéressante. Cet épisode revient inévitablement sur ce qui a catapulté Hayes à la tête du CIU, offrant une intrigue politique de fond qui continue à se dérouler sans être tout à fait d’un intérêt majeur. Hayes devient une vraie héroïne en faisant surgir la vérité sur les privilégiés américains, mais perd du même coup la relation parfaite qu’elle avait avec son frère. Finalement, la révélation de la semaine dernière n’a donc qu’un impact mineur et a pour principale conséquence de reléguer malheureusement les personnages secondaires au dernier plan (au point qu’on ne voit presque pas Ashmore cette semaine). Il est inévitable d’avoir des épisodes de ce type, mais c’est peut-être un peu tôt, d’autant que si la série a installé une routine confortable (les reconstitutions, la course contre la montre…), elle n’a pas encore réussi à s’imposer dans les audiences. Je ne suis pas sûr que cet épisode 4 l’aide beaucoup, car les motivations de chacun ne sont pas des plus claires. On est loin de ce que propose habituellement ABC, avec un côté cop show trop prononcé et des dramas pas assez mis en avant… Personnellement, ça me va car le casting est parfait,  mais je ne suis pas dupe et doute que ça puisse marcher bien longtemps aux USA.

05.pngÉpisode 5 – The 1% Solution – 13/20
Well, that doesn’t look too guilty, does it?

Hayes doit faire face aux conséquences personnelles de son interview désastreuse et choisit donc un cas de la semaine pouvant continuer d’aider à redorer son image. Difficile de ne pas compatir pour elle alors qu’elle s’est mise tout le monde à dos, à commencer par son frère… Même si elle savait parfaitement ce qu’elle risquait avec cette nouvelle frasque. Le cas de la semaine n’est franchement pas passionnant et une fois de plus, j’ai trouvé la révélation assez prévisible : je n’avais certes pas pensé au meurtre à deux, mais le couple était assez évident dès le départ, tant ils en ont fait autour de Frankie. D’ailleurs, ce sont les affaires personnelles d’Hayes et Frankie qui sauvent cet épisode, une fois de plus. Bien que rien n’avance dans cet épisode, on commence à mieux les cerner l’un et l’autre et c’est agréable. Je suis un peu mauvaise langue quand même, car on apprend de Tess que le copain de Frankie est coupable et Hayes se réconcilie avec son frère en fin d’épisode. Il y a de plus certaines graines qui sont plantées dans cet épisode (notamment la bisexualité d’Hayes, déjà sous-entendue dans le pilot) qui ouvrent de nouvelles perspectives pour la suite, si suite il y a. Les audiences ne décollent toujours pas et j’essaye de ne pas trop m’attacher à la série, même si j’adore le casting. C’est bien le seul vrai point positif de la série et sans ça, je n’aurais pas continué je pense, il faut bien reconnaître que la série patine et n’apporte pas grand-chose de nouveau.

06.pngÉpisode 6 – #StayWoke – 16/20
Sensing a theme here

Cet épisode surfe sur un thème malheureusement à la mode aux USA : le racisme de la justice. On le retrouve tout autant en France, mais le mouvement est moins mis en avant de ce côté de l’Atlantique. Cet épisode cherche donc à prouver l’innocence d’une femme noire accusée d’avoir tué une policière au cours d’une manifestation. Il y a dans cet épisode des airs de Scandal et d’Orange is the new black, mais ce n’est pas si déplaisant et le thème est définitivement quelque chose qui a besoin d’être traité encore et encore si l’on veut une évolution des mentalités. Pour la première fois je crois, la résolution de cet épisode m’a vraiment surpris. Comme beaucoup j’imagine, je pensais que le meurtrier était le mari de la victime et il n’en était finalement rien, ce qui est clairement bien joué. Du côté, des intrigues personnelles, Hayes retrouve son ex (clairement une Olivia Pope) et flirte avec, mais l’alchimie n’est pas franchement là. Du coup, j’ai eu un peu de mal à être touché par ce qui est je suppose un cliffhanger. On verra par la suite, mais franchement, ça ne cassait pas trois pattes à un canard. En revanche, le passé de Maxine est légèrement développé et c’est beaucoup plus intéressant : elle a donc été flic, s’est fait tirer dessus et est devenue accro aux anti-douleurs. Ce long focus permet de la caractériser, avec en plus une culpabilité d’être bien placée quand des noirs se font tuer par les flics qui sont ses collègues. Le personnage n’a jamais été aussi intéressant, il était temps (mais il est trop tard car l’annulation de la série est quasi-certaine). Elle se fait malgré tout voler la vedette en ce qui me concerne, par Tess, dont on apprend enfin le passé après six épisodes à tourner autour sans savoir ce qu’il en était. Sa tante s’est fait tuer, elle a accusé le mauvais type et s’en veut, et c’est lui qu’elle va voir quand elle achète son café. C’est d’autant plus intéressant que lui semble flirter avec elle plus qu’autre chose. J’espère qu’on aura le temps d’en voir plus de leur relation et dynamique avant la fin de la série et je garde déjà un très bon souvenir de cet épisode, qui abordait des thématiques difficiles assez justement.

07.pngÉpisode 7 – A Simple Man – 14/20
Ladies and gentlemen, this is what we called unnecessary exposition

Vous savez ce qu’il manque à la série ? Un vrai générique à la NCIS après la première scène. Cette semaine voit une intrigue plutôt classique largement améliorée par la présence d’une caméra et d’un journaliste réalisant son propre Making a murderer, en gros. C’est une amélioration, car Hayes fait tout ce qu’elle peut pour les empêcher de filmer alors que les autres (Beth surtout) font tout pour bien passer à l’image. Des petits gestes révèlent les travers narcissiques (ou non) des personnages et c’est un développement hyper intéressant. D’un coup, d’un seul, une tonne d’humour est ajoutée aux habitudes du CIU et la série verse plus qu’habituellement dans la comédie, alors même que ça commençait par Maxine aux addict anonymes. Pour le reste, on continue sur la routine habituelle de la série, rien de transcendant dans cet épisode, même si les relations entre chacun sont perturbés par les caméras, notamment celle de Maxine et Sam. L’écriture est un peu brouillon malgré tout, car il y a trop peu de sous-intrigues développées, surtout après l’épisode de la semaine dernière. J’aurais aimé en voir plus concernant Tess et ne pas la voir se confesser à la caméra, de même que j’aurais préféré ne pas voir Maxine prendre une pilule, surtout que les conséquences de ces deux actions sont totalement mises de côté et ignorées par la suite. La résolution du crime cette semaine est plutôt bien construite, en s’appuyant sur un détail du quotidien des personnages. Bref, je le répète, j’ai trouvé tout ça un peu brouillon au premier abord, mais finalement toutes les pièces du puzzle servent à quelque chose. Je ressors de l’épisode avec un goût de trop peu, j’aurais préféré une fin différente, se reconcentrant un peu plus sur l’ensemble des personnages ou sur le documentaire. J’imagine qu’il faut attendre le prochain épisode désormais, mais la série reste assez constante sans surprendre ni décevoir.

Capture d'écran 2016-11-29 15.20.14.pngÉpisode 8 – Bad Deals – 14/20
We’re all bad guys in someone history

Une nouvelle fois l’intrigue de la semaine vient taper le passé d’un membre de l’équipe, mais cette fois on change un peu de focus pour un autre personnage, Sam, qui après huit épisodes est encore un parfait inconnu. C’est clairement le point faible de la série, ce personnage toujours sûr de lui et le voir en position de faiblesse est une excellente chose. L’intrigue en elle-même est vraiment réussie, comme d’habitude : c’est un procedural tout ce qu’il y a de plus classique, avec les suspects usuels dans une histoire d’enlèvement et une révélation du coupable qui a toujours du mal à me surprendre. J’ai dû déjà trop  bouffer de séries de ce genre, je ne sais pas, mais franchement, c’est chiant de deviner à l’avance à chaque fois le coupable. Au-delà de ça, les personnages et l’équipe sont sympas, et j’adore ce casting, ce qui m’aide à passer outre pour une fois. L’épisode était donc toujours au même niveau et il est vraiment dommage de voir toutes les intrigues secondaires (Maxine, Tess, le témoignage d’Hayes…) prendre leur temps alors que l’annulation est maintenant évidente, vu que Quantico récupère la case horaire de la série à la rentrée. C’est personnellement ma première grosse déception de la saison, secondée de près par Notorious, également sur ABC.

08Épisode 9 – A Different Kind of Death – 14/20
I didn’t know you were into scrapbooking

L’introduction montre à peu près la manière dont j’imagine mon futur avant de nous montrer un nouveau cas de la semaine où Hayes se fait court-circuiter par son boss favoris et où le débat choisi par les scénaristes est celui de la nécessité (ou non) de la peine de mort. Étant contre, je trouve intéressant de voir le débat une fois de plus mis en avant à la télévision, mais sans surprise, la série ne révolutionne pas la question ou le thème. C’est un épisode toujours classique que propose Conviction cette semaine, avec un casting toujours parfait (coucou Art d’Orphan Black). Les intrigues secondaires sont bien trop négligées cette semaine, à l’exception de Maxine qui est enfin confrontée par quelqu’un d’autre à son addiction. Sans grande surprise, la mère d’Hayes remporte les élections et le cas de la semaine est perdu à quelques minutes près. C’était d’autant plus attendu qu’il était temps que l’équipe soit confrontée à un vrai échec. Le point de vue des scénaristes (contre la peine de mort) passent aussi beaucoup mieux de cette manière. Bref, un bon épisode qui reste au niveau de ce que la série a toujours proposé. Voilà et maintenant la série entre dans son hiatus d’hiver, sur une fin qui n’est pas franchement un cliffhanger. Rendez-vous est tout de même pris en janvier, pour un nouveau jour de diffusion (la série inversant son horaire avec celui de Quantico). Ah oui quand même, ça sent pas bon pour un renouvellement, mais je me suis peut-être avancé un peu trop en parlant d’annulation la semaine dernière. On verra, mais la série est en danger certain.

conviction-2016-s01e10-vo-720p_0000187898Épisode 10 – Not Okay – 16/20
Brave women

Le retour de Conviction me fait de la peine à voir : je me rends compte que je suis l’air de rien attaché aux personnages et que la routine du compte à rebours en quatre jours fonctionnent. Certes, tout reste hyper prévisible, mais c’est un procedural assez agréable avec juste ce qu’il faut de drama. Je continue de leur reprocher leur flou artistique des débuts avec des personnages pas assez développés/intéressants et surtout trop caricaturaux. Dans celui-ci néanmoins, on avance enfin dans l’intrigue Tess et je continue de craindre que cela ne soit pas résolu pour la fin de saison (qui sera probablement la fin de série). ABC fait en tout cas une sorte de donner une chance à la série avec une nouvelle case horaire et un « Previously on » qui reprend toute la base de la série. Bon, on verra bien. Côté intrigue cette semaine, on tombe dans l’intrigue (malheureusement) clichée du meurtre vengeant un viol. C’est magistralement écrit pour faire réfléchir à la question et je n’en regrette que la conclusion qui voit les quatre victimes être les meilleures amies du monde. Donc se faire violer permet de se trouver des besties dans les autres victimes du même prédateur ? Mouais. C’est une fausse note un peu dommage dans un épisode construit autrement pour faire avancer les mentalités et critiquer un système judiciaire qui ne fonctionne pas toujours, comme on l’avait vu avec l’épisode 9. Dommage d’avoir attendu si longtemps pour faire cela : la série a trop tardé à se mettre en place. C’est bête, car elle fonctionne autrement impeccablement et que ce nouveau rôle de critique de la société leur va comme un gant. Je n’ai pas envie d’accrocher trop d’espoirs, mais il y a définitivement de quoi en faire une saison 2 et je suis toujours amoureux de l’ensemble du casting…

11.pngÉpisode 11 – Black Orchid – 15/20
Note to self to not stay alone late in the office with Blondie.

Cette semaine s’intéresse à un tueur en série, un truc que Conviction n’avait pas encore fait et qui aurait pu lui servir de fil rouge pour la saison (car c’est clairement une des choses qui manque, mais je voudrais pas me répéter, je le fais déjà beaucoup je trouve). Cette affaire est intéressante car Maxine et Tess ont toutes les deux des informations dessus. En effet, la première a travaillé sur le cas à ses débuts et connaît le détective en charge de l’enquête. C’est une manière intéressante d’explorer son passé maintenant que les scénaristes semblent avoir totalement laissé tomber sa dépendance, faute de temps j’imagine (idem pour le copain de Frankie dont on n’entend plus parler… dommage, dommage, ces impasses !). Quant à Tess, il s’avère qu’elle a une (nouvelle) obsession malsaine pour les serial-killers. Mouais pourquoi pas, même si ça sort de nulle part, c’était sympa de la voir s’investir autant dans une affaire, surtout que c’est elle qui en permet la résolution, ça change et ça pourrait être un truc qui revient sur le long terme, si long terme il y a(vait). Cela confirme surtout que j’adore Emily Kinney. En dehors de l’intrigue, Hayes et Wallace tentent d’avoir une conversation qui n’a rien à voir avec le boulot. C’est assez bien trouvé comme scène, je ne les aime toujours pas ensemble, mais ça manque dans beaucoup de séries ce genre de moments où des collègues sortant ensemble se rendent compte qu’ils n’ont rien à se dire. Cela prouve bien que Conviction a une certaine intelligence et des idées novatrices à apporter. Bon, malgré ça et comme d’habitude, l’affaire était plutôt banale, ce qui est vraiment un problème. Il est fort possible que la série ne trouve pas son public parce qu’elle est trop hybride entre les procedurals classiques (pour ne pas dire prévisibles) et la volonté de casser la routine en abordant des sujets de société. Les personnages commencent enfin à être un élément suffisant pour avoir envie de revenir, mais je doute sérieusement d’un renouvellement sur ABC car c’est un peu tard pour tout cela. Quant à un sauvetage Netflix ou autre plateforme de ce type, c’est peu probable, car ce n’est pas le genre de séries qui y a habituellement droit. Bref, j’entends bien profiter des deux derniers épisodes avec quelques regrets !

Capture d'écran 2017-01-16 14.03.11.pngÉpisode 12 – Enemy Combatant – 15/20
Maybe… but how will we ever know?

Cette semaine change assez peu la formule de la série, ce qui lui permet d’offrir un bon épisode qui ne casse pas trois pattes à un canard. Quoiqu’on puisse dire de la série, sa constance tout au long de la série est assez remarquable, mes notes ne variant finalement qu’assez peu. C’est dommage donc de la savoir probablement annulée. Bon, pour en revenir à cet épisode, l’originalité vient avec la rencontre du père de Hayes. Celui-ci correspond tout à fait à ce que j’en attendais, des interactions avec ses enfants jusqu’aux plans qu’il entretient dans toutes ses actions. J’imagine que je suis censé remercier les scénaristes de l’ajout de ce personnage car la dernière scène entre Hayes et son père est bien la première fois que je me suis intéressé au couple formé par Hayes et son mec. Il ne faut pas désespérer après douze épisodes donc. Le gros défaut de cette saison aura été de se concentrer autant sur ce couple, sans créer de vrais points d’intérêt autour d’eux et sans proposer d’autre fil rouge. Il est assez clair à présent que les intrigues secondaires de chaque personnage sont mises de côté faute de savoir si on aura une saison 2. Tant pis… Quant à cet épisode, il proposait un cas très intéressant d’affaire de terrorisme, avec un innocent en prison à cause de ses origines. Une fois de plus, ils ne sont pas allés chercher ça très loin, c’est tout à fait le genre de cas/problème que l’on rencontre malheureusement dans les faits divers, que ce soit aux États-Unis ou dans n’importe quel pays développé. C’est aussi tout à fait le genre de dénonciation qu’aime faire la série, alors c’est sûr qu’à défaut d’être surprenant, c’est au moins bien maîtrisé. Je doute que l’audience de la série soit suffisante pour vraiment changer les mentalités, mais au moins ils essaient ! En bref, c’est un épisode sympa de plus, mais toujours pas assez pour marquer les mémoires. Je doute que dans trois ans, je me souviendrais de ça quand je repenserais à Conviction… Si je repense à la série, déjà. Rendez-vous dans deux semaines pour le dernier épisode, parce que oui, ABC marque une pause (forcément, l’investiture de Trump le 20 doit bouleverser un peu le calendrier de la chaîne – qui en a d’ailleurs pris conscience la semaine dernière en décalant en toute logique la reprise du TGIT) à un épisode de la fin. Comment tuer une série déjà bien mal en point en une leçon…

14.pngÉpisode 13 – Past, Prologue & What’s to Come – 12/20
I like different.

Avec un titre pareil, le moins que l’on puisse dire est que la série assume son avenir incertain (qui tend plutôt à l’annulation quand même). C’est dommage de voir une série avec autant de potentiel être si malmenée, mais j’ai déjà largement commenté tout ça plus haut et je vais le refaire en conclusion. Parlons donc de ce dernier épisode, qui prend le parti du flashback pour nous montrer la rencontre entre Wallace et Hayes. Dommage, donc, on repart une fois de plus sur ce couple qui n’a rien de vraiment passionnant, sinon ce que le père d’Hayes lui a dit en fin d’épisode précédent. C’est évidemment traité, mais pas de manière aussi approfondie que le suggérait les derniers plans. L’affaire de la semaine est particulièrement en-dessous du niveau de ce que la série nous a proposé cette saison, la déception est assez grande. On y voit Hayes tenter de réparer une erreur qui date d’il y a neuf ans avec un guest-star que je ne supporte plus à le force de voir écumer toutes les séries que je regarde les unes après les autres (c’est la deuxième en une semaine, après Man Seeking Woman). Le sujet que l’épisode tente d’aborder, l’homosexualité d’un homme amoureux d’une femme, est intéressant évidemment, mais ça manque clairement d’un attachement personnel convaincant et d’un enjeu prenant pour un dernier épisode de saison. Tous les personnages secondaires (ou presque) sont évacués, au profit d’un couple-phare qui ne m’a jamais été vendu comme il fallait. En parallèle, Sam se voit confronté aux conséquences de ses erreurs de l’épisode 8, mais cela est totalement éclipsé et marginal, comme d’habitude. Cela sert évidemment (et de manière prévisible) le WTF final et le cliffhanger, mais bon. Déjà, je suis déçu du choix du cliffhanger alors que la série est probablement annulée, ensuite, je trouve ça totalement inintéressant comme scène : les conséquences sur le couple Hayes/Wallace me passent au-dessus. Les scénaristes ont pris le pari de concentrer leurs efforts sur ces deux-là quand ils ont compris la série en danger, et ce n’était pas le bon choix. Les deux acteurs sont géniaux, mais ils manquent d’alchimie. C’est donc un dernier épisode décevant, qui ne conclue rien (mais il n’y avait plus grand-chose d’ouvert de toute manière à force d’éclipser les intrigues des persos secondaires) et qui n’ouvre rien non plus. Si c’est la fin, je la prends et l’oublie assez vite pour ne me souvenir que du côté divertissant ; si suite il y a, je reviendrais, mais avec méfiance. Un départ raté pour conclure une saison moyenne, en un mot comme en cent : dommage !

13.png
Ces visages résument à peu peu près comment je me sens quand je repense à cette saison : vidé d’énergie, pensif face aux pistes non exploitées, ni déçu, ni heureux… et clairement arnaqué.

EN BREF – Une série au casting prometteur et avec un vrai potentiel, qui n’a pas réussi à installer un fil rouge solide et un attachement consistant aux personnages secondaires, trop souvent bâclés et mis de côté au profit d’un couple principal définitivement trop fade. Tout cela mène à un divertissement de qualité certaine, mais malheureusement insuffisante pour la saison 2016/2017, où les téléspectateurs ont largement de quoi trouver mieux ailleurs (et ne se privent pas pour aller ailleurs). C’est très dommage, car la routine de la série avait du bon et me réconciliait presque avec les séries de type procédural. Je ne m’attends pas à une saison 2, mais en cas de (bonne) surprise, je serais de retour. Comme je le disais, le divertissement fonctionne, mais il ne faut pas attendre plus, malgré un casting cinq étoiles. Si la moyenne de la saison est bonne, c’est parce que chaque épisode se laisse regarder sans passion certes, mais sans trop d’ennui également. Il n’en reste pas moins que Conviction est l’une de mes plus grosses déceptions cette année, car elle n’a pas (ou trop peu en tout cas) réussi à décoller d’un socle solide, tout en abordant chaque semaine des sujets de société qui méritent effectivement plus d’attention. Le pari des scénaristes pour sauver la série était une catastrophe qui l’a encore un peu plus enfoncée dans la médiocrité et n’a pas réussi à relever le niveau. C’est donc un cocktail mal dosé, qui aurait pu être explosif mais ne parvient pas à convaincre. C’est con quand tu t’appelles Conviction (oh oh, jeu de mot final !).