Salut les sériephiles !
Nouvel article de blabla pur et dur aujourd’hui, mais ça parlera à tous les sériephiles qui suivent les saisons au rythme américain je crois, car on est en plein dans une période d’incertitude assez violente.

C’est la période de l’année où je découvre que les séries sont capables de me faire stresser beaucoup trop : à chaque épisode de The Last Man on Earth, je me surprends à craindre une annulation de la série sans fin, à chaque épisode de Grey’s Anatomy, je m’attends à ce qu’un personnage déclare un cancer, et à chaque épisode de n’importe quelle saison, j’attends qu’on m’annonce un mariage (et j’en ai eu un la semaine dernière, d’ailleurs).
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Eh oui, nous arrivons à la période critique de l’année où les séries sont en train de tourner leurs fins de saison sans forcément avoir eu connaissance de leur sort (renouvellement ou non).
Tout naturellement, avec les fins de saison se pointent les intrigues les plus bouleversantes de chaque série, histoire de marquer les fans et de s’assurer leur retour.
Bien souvent, cette période d’avril/mai marque un gros regain qualitatif aussi pour les séries qui avaient subi une période d’errance en mars et début avril. Je dis bien souvent parce que je remarque qu’autant l’année dernière, ça se vérifiait sur un tas de séries, autant cette année, je n’ai pas trop ressenti de baisse de qualité dans les séries que je suis. Il est fort possible que mon retard dans les séries que j’aime le moins explique cela : après tout, j’avais mis Superstore en pause parce que je trouvais la qualité vraiment en-dessous (et maintenant que j’y pense, j’avais eu le même sentiment l’an dernier).
L’autre point qui justifie que la baisse de qualité ne s’est pas fait ressentir aussi fortement que l’an dernier est que j’ai pas mal de séries qui n’ont repris que cette semaine ou la semaine dernière : je pense particulièrement à Supergirl ou The 100. Habituellement, elles en sont plus loin dans leur saison à cette période car elles se terminent comme les autres fin mai… mais pas cette année où elles jouent les prolongations en juin. Et puis, il y a aussi Westworld qui est revenue pour aller jusqu’en juin, d’ailleurs, et ça pour le coup, c’est un regain de qualité.

Ironiquement, cette période est également stressante du côté des réseaux sociaux. J’ai peur de m’y pointer et de lire 150 spoilers, à commencer par les annonces de casting qui impliquent le départ d’acteurs de séries que j’aime. C’est toujours pareil, le côté news prend le dessus au risque de gâcher la série, et ça me soule… mais ce n’est pas comme si j’allais quitter les réseaux sociaux non plus. Et en y réfléchissant bien, cette année, c’est plutôt une bonne nouvelle pour moi cette période d’annonces intensives : ça va me permettre de vous proposer quelques 500 mots supplémentaires, à tous les coups !
Vous voyez ? Je peux écrire des articles où je ne fais pas que me plaindre : j’aime bien voir aussi le côté positif de ces périodes de stress. Cela me rappelle que c’est aussi pour ça que je suis sériephile, parce que je suis fichu de me mettre dans tous mes états en apprenant que Grey’s Anatomy revient pour une saison 15 mais qu’ABC ne se prononce pas sur le reste de sa grille, y compris les séries Shonda. Quoique : ils ont annulé For the People – et là non plus je ne me plains pas ; et même, je me félicite car j’ai été assez malin pour décider de ne pas la commencer. Quelle idée aussi de commencer les saisons 1 au rythme américain quand c’est tellement synonyme d’annulation… on pourrait croire que j’apprends ma leçon à force, mais chaque année je me fais avoir (je pleure encore Me, myself & I… Enfin, des larmes de crocodile, faut pas abuser !).

Et vous, qu’en pensez-vous ? Période de stress ou au contraire période de grâce d’avoir tout plein de news ?























