Planning de mes séries en juillet

Salut les sériephiles !

Je le dis chaque mois, mais franchement, le mois de juin a filé à la vitesse de l’éclair – et c’est terrifiant de me dire qu’on est déjà en juillet ! C’est censé être un mois plus tranquille pour rattraper mes séries, mais il faut bien reconnaître que je ne prends même pas le temps pour elles en ce moment. Bon, au moins, je n’accumule pas de retard, c’est déjà ça, mais à part ça, je n’ai pas grand-chose dont je puisse être fier vis-à-vis de mon planning.

Forcément, le mois à venir est un peu moins chargé en inédit… mais ne pensez surtout pas que ça signifie qu’il est vide !! La preuve dans la suite de l’article, avec les sorties du mois de juillet aux dates de diffusion indiquées en J+1.

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Lundi

Preacher (S03) – Malgré un premier épisode qui ne m’a pas vraiment permis de déterminer ce que cette nouvelle saison allait avoir comme intrigue, je suis très heureux de retrouver la série et ses moments WTF. En cours de diffusion.

The Affair (S04)Comme le début de saison m’a remotivé et comme j’aime regarder la série pendant de chaudes nuits d’été, je pense que la saison 4 va avoir  mon attention à peu près en direct (même si vous aurez donc les critiques seulement le mardi). Pas mal ! En cours de diffusion.

Sharp Objects (S01) – Je ne me vois pas passer l’été sans tester quelques nouveautés, et celle-ci est la première qui attirera mon attention, pour le meilleur et pour le pire. Peut-être. Je ne sais pas trop, elle ne m’emballe pas plus que ça pour le moment, tout se jouera sur les premiers épisodes. Débute le 9 juillet.

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Mardi

Salvation (S02) – Son premier épisode catastrophique ne me dit rien qui vaille, cette saison risque fort de m’ennuyer profondément… mais en même temps, j’ai pris le parti d’en rire et ça fonctionne plutôt bien comme ça. En cours de diffusion.

Dietland (S01) – Je n’ai pas pris le temps de la commencer, mais je n’oublie pas qu’elle me fait de l’oeil depuis le début du mois. Je vais trouver un moment pour la voir, pas vrai ? En cours de diffusion.

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 Mercredi

The 100 (S05)Cette saison réussit l’exploit d’être meilleure que les deux précédentes pour l’instant, m’emmenant chaque semaine vers des rebondissements que je ne vois pas venir (même si parfois, je me dis que je suis simplement rouillé). En cours de diffusion – mais pas d’épisode mercredi prochain, encore (ça devient lassant !).

Younger (S05) Là aussi, on est sur une saison qui redresse la barre – et ça tombe bien, il y en avait vraiment besoin après une saison 4 qui n’était pas à la hauteur ! Je suis de nouveau complétement conquis par l’humour et les personnages de cette comédie. En cours de diffusion… mais pas d’épisode mercredi prochain non plus.

The Outpost (S01) – De la fantasy sur la CW ? Ce sera soit excellent, soit vraiment très mauvais… mais je serai probablement là pour en juger ! Débute le 11 juillet.

Wrecked (S03) – Cette saison se fait énormément attendre et je suis impatient de me jeter dessus après la réussite exceptionnelle des deux premières… et surtout parce que je ne me suis pas encore remis du cliffhanger de la saison précédente, aussi décevant que réjouissant, et encore plus exceptionnel que ceux de LOST qu’elle ne devait que parodier à son origine. Débute le 25 juillet.

Castle Rock (S01) – Cette nouveauté, c’est le genre de série qui a tellement tout pour plaire sur le papier que je ne sais quoi en penser – pire, je m’en méfie. J’essaye de ne pas avoir trop d’attente envers elle pour ne pas être déçu, en fait. Débute le 25 juillet.

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Jeudi

Colony (S03) – Le rythme très inégal de la série (qui a toujours fait le yoyo entre d’excellents épisodes et des épisodes de transition trop lent) ne m’empêche pas, une fois de plus, d’être accroché au point de la suivre à la semaine. Elle vaut le détour, et je n’aurais jamais cru dire ça en saison 1 ! En cours de diffusion.

Reverie (S01) Le début de saison est très réussi : ce n’est pas la série du siècle, et pas non plus celle de l’année ou de l’été, mais moi, je suis à fond dans les aventures de Mara ! Il faut dire que c’est de la SF assez bien mené avec un soin apporté aux personnages et à leurs dynamiques… je n’en demandais pas beaucoup plus ! En cours de diffusion.

Suits (S08) – Le casting est refait à neuf, au point que là aussi, la série va devoir faire ses preuves comme s’il s’agissait d’une nouveauté. Très franchement, je ne sais pas quoi en penser ou en attendre, ça risque fort de ne pas me passionner, mais à vrai dire les deux dernières saisons m’avait déjà laissé mitigé… On verra. Débute le 19 juillet.

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 Vendredi

Orange is the new black (S06) – Comme d’habitude, je vais essayer de la voir avec ma meilleure amie, donc je risque de me la traîner un bon moment – comme tant d’autres. De toute manière, la saison 5 m’avait déçu (au point de ne jamais écrire l’article, c’est dire !). Diffusion le 27 juillet.

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Samedi

Quantico (S03) – Cette dernière saison a pris le mois dernier un tournant assez sombre, pour ne pas dire déprimant, et je suis donc très curieux de voir comment ça va finir. Je n’attends pas de miracle et ça risque d’être une fois de plus trop tordu pour être génial, mais ils ont réussi à me garder pour leur dernière saison : c’et déjà pas mal. En cours de diffusion.

12 Monkeys (S04) Quand je vois la qualité des premiers épisodes de cette saison, je ne peux m’empêcher de regretter que ce mois-ci marque la dernière diffusion inédite de la série avant sa fin… mais au moins, la série devrait partir avec les honneurs et avec une très jolie fin réussie. En cours de diffusion.

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Dimanche

A Series of Unfortunate Events (S02), The Punisher (S01), Jessica Jones (S02), Love (S03), Arrow (S03), The Flash (S01), Constantine (S01), Lucifer (S03), The Rain (S01), 3% (S02), Glow (S02), Luke Cage (S02), Silicon Valley (S05), Legion (S02)... J’ai l’embarras du choix, toujours, et je me suis entamé The Bold Type (S01) parce que toujours plus !

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Pourquoi il faut regarder Glow

Salut les sériephiles,

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On est enfin vendredi, et qui dit vendredi, dit sorties de séries sur Netflix ! Et cette semaine, la plateforme nous propose la saison 2 de Glow, ce qui me paraît être une excellente raison de vous faire un article pour vous convaincre de la regarder, parce qu’elle est bien trop sous-cotée ! Commençons donc par le commencement, à savoir le synopsis tel que je l’ai utilisé pour mon article critiquant les épisodes de la saison 1.

Dans les années 80, une jeune actrice (Ruth) tentant désespérément de lancer sa carrière se rend à une audition dans un gymnase de Los Angeles. Elle va vite comprendre qu’il ne s’agit pas d’une audition comme les autres et se retrouver embarquée dans l’univers du catch.

Et donc, pourquoi il faut absolument la voir ? Pour ces quatre raisons, bien sûr :

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  • Pour Alison Brie

Alors, forcément, j’ai commencé la série pour elle, donc ce ne peut pas être une surprise que ce soit la première raison qui me vienne en tête, mais il faut bien reconnaître qu’elle porte la saison à bout de bras – et elle a les muscles pour, désormais ! Sa transformation physique pour le rôle de Ruth est impressionnante, et elle est parvenue à rendre attachante un personnage parfaitement antipathique. Ruth n’a vraiment rien d’une héroïne et tout d’un second rôle à détester, et pourtant la série prend le parti de suivre son histoire, et donc de l’humaniser. La première saison délivre des scènes parfaitement mémorable de ce point de vue-là et vaut le coup, juste pour ça…

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  • Pour son impertinence et son féminisme

Impertinence par les sujets de société qu’elle n’hésite pas à aborder et prendre à bras le corps, quitte à les tacler. Elle l’est surtout dans son féminisme qui fait sauter certains tabous complétement inutile de notre société ; mais pas que. En s’attachant à présenter un très large casting de femmes catcheuses, la série nous dresse une galerie de portraits très chouettes ; toutes les catcheuses ont finalement une histoire, des défauts et des qualités, des faiblesses et des forces. L’écriture n’est pas sans rappeler Orange is the New Black de ce point de vue-là, mais le format court des épisodes fait que l’on s’évite les longueurs de celle-ci. Et c’est parfait !

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  • Pour les années 80

Au-delà de ça, la série est plongée dans les années 80, mais ça ne se ressent que très peu sur l’intrigue : concrètement, ça nous vire juste les téléphones portables et une forme de confort technologique moderne… et ça permet un très bon univers. Ben oui, les costumes, les stéréotypes et clichés assumés, et surtout la bande sonore de la série, tout ça, ça sent très bon les années 80 ! Et en plus, c’est inspiré d’une histoire vraie, faudrait voir à pas l’oublier !

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  • Pour le catch

Si comme moi vous n’avez jamais compris l’intérêt pour le catch, regardez cette série, et vous verrez comment et pourquoi c’est top ! Surtout, je retiens de mon visionnage de la saison 1 la surprise de voir les actrices aussi impliquées dans leur rôle. Outre Alison Brie dont la transformation physique est choquante après l’avoir vue pendant six saisons de Community, je trouve qu’on voyait les muscles de certaines actrices se dessiner au fur et à mesure des épisodes… autrement dit, la préparation physique pour leur rôle était telle qu’elles sont entrées à ce point dans le personnage de catcheuse. Vraiment, c’est impressionnant car il est rare de voir des séries dont les acteurs s’investissent à ce point.

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Bref, la série vaut le coup et vraiment, regardez-là, vous ne le regretterez pas !

Des nouvelles de Netflix (OITNB, Shondaland)

Salut les sériephiles !

Une fois n’est pas coutume, Netflix me donne largement de quoi faire mon article, ce qui est un peu le comble de l’ironie puisque je n’utilise plus tellement la plateforme ces derniers temps faute de temps libre et de séries en J+1 là-bas (n’y va pas).

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Moi face à mon onglet Netflix, sous mes pages de révisions latines ouvertes.

J’ai déjà envie de commencer par la date de la prochaine saison d’Orange is the new black qui reviendra fin juillet cette année, le 27. Je trouve ça super étonnant parce qu’on a l’habitude de l’avoir en juin (théoriquement, je pariais vraiment sur vendredi prochain). Je ne sais pas trop ce qu’il s’est passé pour la décaler tant que ça, mais en même temps, je ne meurs pas d’impatience de les retrouver, nos prisonnières.

Je n’ai jamais publié d’article sur la saison 5 parce que je regarde la série avec ma meilleure amie (et du rhum), donc je prends moins de notes que pour d’autres et ça prend un temps fou de revenir dessus. Un peu comme pour 3%, mon article est donc en gestation éternelle, mais la saison précédente de la série était franchement en-dessous : incohérence, crédibilité mise à mal, personnages qui tournent en rond, rien n’allait. La toute fin m’a remotivé car je me demande comment le cliffhanger va être résolu, mais c’est à peu près tout. Et puis, la piscine, sérieusement !

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Ce retard dans la diffusion s’explique peut-être par le fait que Netflix propose un mois de juin assez chargé en nouveautés et en plus, il m’arrange, parce que comme ça la série sera diffusée quand ma meilleure amie sera de retour en France, et ça c’est cool.

Sinon, je voulais aussi parler Netflix pour parler de Shonda Rhimes. Je l’avais annoncé l’an dernier : la productrice de talent d’ABC a quitté ses écuries pour venir s’aventurer sur la plateforme de streaming. Eh bien, ça y est, on sait enfin à quoi ressemblera la première série Shondaland sur Netflix !

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Il est en effet révélé que les deux boîtes ont acheté les droits d’un article du New York Times Magazine appelé « How Anna Delvey Tricked New York’s Party People » de Jessica Pressler (Comment Anna Delvey a piégé les fêtards new-yorkais). L’article raconte la vie d’une jeune femme, Anna Sorokin, prenant l’alias d’Anna Delvey pour faire croire qu’elle est une riche héritière allemande au gratin new-yorkais.

Inspirée d’une histoire vraie, la série sent déjà bon les effluves de Gossip Girl et The Catch : je la vois d’avance comme un gros guilty pleasure et je suis pressé que ça débarque sur Netflix. Cela me fait aussi penser à The Bling Ring bien sûr, par contre, n’est pas Emma Watson qui veut.

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L’histoire de Delvey a fait parler d’elle ces derniers temps puisque des stars comme Jennifer Lawrence ou Margot Robbie ont exprimé leur intérêt pour jouer son rôle dans un film… Je doute d’avoir de tels noms dans une série, cela dit le rêve est permis (et si c’est le cas, laissez tout tomber, on tient un succès avant même que ce soit tourné). En revanche, sur le long terme, je ne sais pas trop ce que ça peut donner, mais avec Shonda tout est possible. La vraie Anna Delvey, en tout cas, est actuellement en prison, et ça, c’est tout de suite moins glamour.

Au pire, elle peut toujours rejoindre les prisonnières d’Orange is the new black et boucler la boucle de cet article… Oui, vous voyez, tout est lié en fait !

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Comment je me sens quand je bullshit mes conclusions d’article comme ça mouahaha

Ce que sont les upfronts

Salut les sériephiles,

La semaine prochaine auront lieu les upfronts pour les grands networks américains et, si ceux-ci ont quand même moins de gueule qu’il y a quelques années, il s’agit d’un grand moment annuel du calendrier des séries américaines qui se devait d’avoir sa fiche dans mon lexique du sériephile, et je me suis rendu compte qu’il ne l’avait pas encore !

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Alors c’est quoi exactement les upfronts ? C’est une semaine lors de laquelle les cinq grands networks américains vont révéler les grilles de programme qui occuperont la rentrée de septembre. Si je le dis autrement, c’est la période de l’année où les chaînes décident d’annuler certaines séries (parfois sans fin, soupir), d’en renouveler d’autres pour une saison supplémentaire et surtout, surtout, de nous présenter leurs nouveautés.

À une époque, c’était la semaine la plus importante de l’année. Depuis quelques années, en revanche, les séries annoncent avant, par surprise, les séries renouvelées – comme la CW il y a un mois par exemple. Du coup, ça fait le buzz et ça limite un peu l’impact des upfronts, qui font quand même le buzz avec une ou deux séries dont on attend désespérément de savoir le sort (par exemple, Agents of S.H.I.E.L.D cette année) et les dernières nouveautés pas encore annoncées.

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Je ne stresse pas. Du tout.

C’est quoi ce nom ? « upfront », c’est un terme qui se traduit grosso-modo par « en amont », parce que les annonces se font en amont de la saison prochaine. Ca et les transactions commerciales dont on va parler juste après.

Quelle origine ? Ce système s’est mis en place en 1948 (!), et c’est fou que 70 ans plus tard ça impacte encore autant le calendrier. À l’époque, ce n’était bien sûr qu’un micro-événement, avec seulement NBC, ABC et CBS pour proposer des séries… à la mi-février, et pendant deux semaines ! Le système de septembre à mai s’est mis en place plus tard, en 1962 pour ABC qui a voulu synchroniser le début de ses saisons avec la sortie des nouvelles voitures. Ouep, les séries sont l’occasion de faire de la pub, faut pas oublier.

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Et même encore aujourd’hui, elles adoooooooooorent faire des pubs de pouvoir (ne me lancez pas sur le partenariat Walking Dead/Hyundai !

Bon, depuis, toutes les chaînes se sont alignées sur ce planning et présentent en mai leurs futurs programmes, à New-York. Au cours de cette semaine sont aussi fixés les jours de diffusion, les horaires, pour les séries comme pour toutes les émissions des chaînes. La présentation se fait à la presse, mais aussi aux annonceurs qui décident à ce moment-là d’acheter ou non des espaces commerciaux pour ces programmes (les pages de pub, quoi).

Et afin de les convaincre, les chaînes sortent le grand jeu, avec tous les trailers et quelques annonces exceptionnelles. Bien sûr, les annonceurs internationaux ont aussi l’occasion de voir le premier épisode de chaque série, et c’est là-dessus aussi que se fixent les ventes internationales. C’est-à-dire que la semaine prochaine, on a aura des représentants des grandes chaînes françaises à New-York pour regarder ces pilots (c’est ce qu’on appelle les screenings) et décider, avec le budget de la chaîne qu’ils ont, quelles séries ils achètent ou non. C’est la même pour Netflix, c’est la même pour tous les pays, et c’est pareil pour les soaps, les dessins animés, les jeux, etc.

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En revanche, ce ne sont pas les chaînes qui fixent les ventes internationales, mais les grands studios. Après avoir vendu aux chaînes américaines, ils vendent à l’internationale ; et il y a des contrats privilégiés entre certains studios et certaines chaînes, des relations plus ou moins facilités par de précédents partenariats, etc, etc. Tout ça est donc une grosse opération commerciale pour tout le monde et c’est bien pour ça que les upfronts sont si importants. On saura bientôt quelle chaîne diffusera tel ou tel programme, y compris en France !

Bon, tout ne se joue pas à New-York pour la France, parce qu’il y a aussi un RDV à Cannes pour faire le marché international.

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Il faut que je renonce à mes espoirs de renouvellement pour ne pas être déçu…

Et la semaine prochaine ? Il reste quelques annonces de renouvellements/annulations à faire (et encore, depuis mon article, Blindspot et toute la franchise Chicago sont renouvelées… alors que Brooklyn 99 et The Last Man on Earth sont annulées…) et la présentation des trailers de toutes les séries de la rentrée (et de la mi-saison !), et les dates sont déjà connues. Le 14 mai, NBC entamera le bal le matin, suivi de la Fox l’après-midi. ABC prendra le relai le 15 après-midi, 24 heures avant CBS. Enfin, la CW ferme la marche de 17 mai au matin. Comme c’est à New-York, il faut grosso modo compter six heures de décalage, donc le matin pour eux, c’est l’après-midi pour nous, et l’après-midi pour eux, c’est notre soirée.

Évidemment, mes 500 mots de mardi à vendredi suivront tout ça de très près la semaine prochaine, ça va sans dire ! Quant à The Last Man on Earth, j’en reparlerai prochainement – en espérant que ce soit pour dire que quelqu’un a eu la bonne idée de la racheter parce que quatre saisons sans fin, c’est juste du foutage de gueule, merci la FOX.

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