Comme il a fallu que j’écrive cet article dès jeudi soir à défaut d’être présent ce week-end, je ne peux pas trop savoir à l’avance quelles sont les news dont je pourrais parler. Une chose est sûre, ce mois de décembre commence de manière plutôt calme, même s’il y a des choses que je ne commente pas, comme toujours. Bon, par conséquent, LA question que tout le monde se pose en ce moment : y a-t-il trop de séries télévisées ?
Je dis que tout le monde se la pose, c’est parce que depuis fin octobre, je ne peux m’empêcher de remarquer dans les articles des blogs que je suis que tout le monde est en retard dans ses visionnages. L’occasion pour moi de me sentir moins seul, parce que je n’arrête pas de faire des articles à ce sujet.
Du coup, la première réponse instinctive qui me vient serait : oui, il y a trop de séries. La preuve : tout le monde galère à les regarder. Netflix ne nous aide pas du tout à nous sortir la tête de l’eau à coup de 8, 9 ou 13 épisodes toutes les deux ou trois semaines. Bam. C’est bien simple, si je regarde mes statistiques TVtime, je me retrouve avec 97 séries en cours. Pour le coup, ça me donne envie d’en ajouter trois rapidement (je n’ai pas encore mis Dark par exemple), mais soyons honnêtes, on approche des deux saisons complètes à voir par semaine si on fait une moyenne avec les 52 semaines d’une année. Est-ce que c’est humainement faisable ? Oh sûrement, mais ça sous-entend de ne jamais travailler, ça. Oui, on se rassure comme on peut avec ce genre de statistiques quand même. Et puis, allez, ce sont 97 en cours sur 231 en tout, donc j’en ai pas mal en stock !
Seulement, si j’y réfléchis mieux, ma réponse définitive serait : il n’y a pas trop de séries (il n’y a juste pas assez de temps pour tout voir). Quel genre d’addict serais-je si je disais qu’il y en a trop ? Il y a quelques années, je pouvais trouver le temps de revoir des saisons complètes et, si j’adorais ça, il faut reconnaitre qu’il y a des moments où c’était long d’attendre des inédits. Nous vivons désormais à une époque où il est difficile de ne pas avoir quelque chose d’inédit à voir chaque semaine. L’industrie gère quand même très bien.
Si c’est par moment décourageant de se dire qu’on ne sera jamais tout à fait à jour sur tout ce qu’on veut voir, c’est beau aussi de se faire des victoires personnelles en rattrapant certaines séries ou en ayant des grosses soirées binge-watchings.
Bref, oui, je suis frustré en ce moment de ne pas réussir à me maintenir à jour partout et d’avoir peur d’être spoilé chaque fois je me connecte sur Twitter, mais non, je n’ai pas spécialement envie de revenir quelques années en arrière où on avait que quelques grosses séries et le reste qui ne survivait pas.
Franchement, la différence enrichie, la multitude de séries aussi.
Bam, punchline du dimanche, bonne fin de week-end !
Double dose d’épisodes de Noël pour ce troisième jour de décembre qui nous ramène dans les années 90, avec deux épisodes tirés des saisons 1 de deux sitcoms cultes : Friends et That ‘70s Show. Et pour se simplifier la vie, tout ça est dispo sur Netflix !
Pourquoi ces épisodes ?
Cela me paraît assez évident après ce que je viens juste d’écrire en introduction. Quand j’ai préparé ma liste, je voulais m’assurer d’avoir tous les genres représentés et quand j’en suis arrivé aux sitcoms, il m’a paru évident que je devais inclure ces deux-là.
Pour Friends, c’est un épisode de Noël qui vise plutôt le réveillon du Nouvel an, mais peu importe : il est tellement classique que c’en est devenu culte. Le singe de Ross, tout le monde le connaît. Et puis, c’est le début de la série, mais il y a eu assez d’épisodes pour que les dynamiques soient établies entre tous. De mon côté, je ne suis pas un grand fan de Friends, je l’ai vu trop tard je crois : j’en savais déjà trop et même si ça me fait rire, ce n’est pas ma série. Je sais, c’est sacrilège, mais je suis Team HIMYM. Il n’empêche que Friends est une série culte, alors je voulais l’intégrer à ce calendrier. Et puis, c’est toujours un plaisir d’en redécouvrir les épisodes, en fait.
Du côté de That ‘70 Show, c’est cette fois un vrai épisode de Noël avec la fête annuelle de Kitty qui voit une concurrence déloyale de la part de son fils, organisant lui-même une fête avec ses amis au sous-sol. Je me souvenais bien de cet épisode, et pour cause, la série était dans mon challenge séries 2016, donc je l’ai vu il y a seulement un an et demi. Eh oui, je n’ai découvert cette sitcom que l’an dernier après en avoir beaucoup entendu parler. Elle m’a tenu une bonne partie de l’été et je ne me voyais pas ne pas l’inclure dans ce calendrier tellement j’ai accroché à l’humour perché et aux personnages qu’elle propose !
Ambiance de Noël ou pas ?
Du côtéde Friends, forcément, oui. Dès la première image, nous voyons ainsi des guirlandes. Le Central Perk est lui aussi plein de décorations et une scène montre les Friends en train de préparer leur sapin. Il est question du réveillon du nouvel an et il neige en arrière-plan de chaque scène. Bon, je pourrais être déçu de l’absence de chants de Noël bien sûr, mais les chants de Phoebe Buffay, ça vaut tous les chants que je connais par cœur, je crois. Le problème après, c’est que le parti pris est de faire passer de mauvaises fêtes aux Friends. Cela se tient et permet de se consoler au cas où ce soit un mauvais moment à passer, mais ça ne fait pas vraiment magie de Noël.
C’est mieux du côté de That ’70 Show avec des vrais chants de Noël en arrière-plan. Donna passe l’épisode à faire son sapin aussi et les décos sont partout, jusqu’au look vestimentaire des personnages et dans les transitions entre les scènes. Il est bien sûr question de s’offrir des cadeaux de Noël et ça occupe une bonne partie de l’épisode, quand les ados ne sont pas occupés à aller voler un sapin au bord de la route. Bref, les différentes storylines de l’épisode ont toutes pour optique l’approche du réveillon de Noël qui est le thème central de l’épisode. Difficile d’être plus dans l’ambiance… mais là aussi, ça tourne au fiasco pour les deux soirées !
Et l’épisode en lui-même ?
Du côté de Friends, c’est un bon épisode comique, même si l’on sent qu’on est encore dans les débuts de la série avec très peu de running gag. Le caractère de chacun est déjà bien défini, la dynamique est au top et les fêtes de fin d’année sont juste un prétexte à cet épisode pour remuer le couteau dans la plaie de l’ensemble du groupe célibataire (à l’exception de Rachel).
Ross se pointe avec un singe sur l’épaule en début d’épisode suite à sa rupture douloureuse et après quelques minutes, les amis décident de faire le réveillon rien qu’à six sans rencard, mais évidemment, chacun trahit ce pacte assez rapidement, même Phoebe qui rencontre au quelqu’un au bar, comme par hasard. C’est cette intrigue qui a le plus de temps d’écran.
Le réveillon finit par être une catastrophe pour tous avec le retour de Janice, avec un Fun Bob dont le grand-père est mort, Phoebe forcée de rompre, Joey coincé dans un rencard avec une mère de famille, Rachel agressée à l’aéroport et Ross déprimé par son singe qui ne lui accorde aucune attention. Un nouvel an au top dont l’humour est consiste clairement à se moquer des personnages. Et ça marche.
En ce qui concerne That ’70s Show, c’est la saison 1 également, mais on sent que les acteurs sont plus jeunes et que les dynamiques mettent plus de temps à s’installer. Ou alors, c’est simplement parce qu’il y a plus de personnages, mais ça sent tellement plus le début que Friends, c’est fou. Les personnages commencent à se dessiner toutefois et il y a un bon humour, avec des running-gags qui fonctionnent déjà. En fait, Friends a déjà son casting parfaitement rodé et That ’70s Show a déjà son écriture bien rodée. Un point partout.
Côté intrigue, le triangle amoureux du moment avance à grands pas avec Steven osant faire un cadeau à Donna et Lori est brillamment drôle. Ce qui marche le mieux néanmoins, c’est l’humour qu’apporte Kelso dans ses chutes et autres moments d’intense stupidité ou le caractère intenable de Red, encore et toujours. En terme de construction d’épisode, c’est assez intéressant à analyser, car il y a une multitude de sous-intrigues développées en parallèle, ce qui était rare à l’époque !
J’ai ri beaucoup plus devant cet épisode que devant Friends, désolé aux fans. Ce serait donc un 14 et un 16/20 pour moi, toujours par rapport à l’ambiance de Noël évidemment. Quoiqu’il en soit, une chose est sûre, je nous souhaite à tous de meilleures fêtes que ce qu’on nous montre dans ces deux épisodes où ça finit en fiasco général pour les personnages principaux.
Ceci étant dit, le punch de la fête d’Eric, je le veux bien moi, Merry Christmas ohoho and a bottle of rum.
C’est déjà l’heure du bilan du mois de décembre pour le Challenge Séries 2016… Et oui, il est terminé, ça y est ! Plutôt qu’un simple bilan de décembre, je me suis dit que j’allais vous faire un retour complet sur mon expérience du challenge 2016, histoire de conclure définitivement cette longue et riche année de séries par quelques leçons apprises à mes dépens.
Je me suis lancé dans l’aventure du challenge sur un coup de tête en janvier dernier, quand j’étais seul et abandonné chez moi et que je me suis rendu compte que j’avais réussi l’équivalent du CS2015 sans même en connaître le principe exact. À force d’en entendre parler sur Twitter et via certains amis, je me suis dit qu’il fallait que je tente l’expérience. Popopo, 35 minutes plus tard, j’avais ma liste de douze séries qui, vous le savez, a connu quelques remous, mais j’y reviens dans la suite de l’article. 45 minutes plus tard, j’avais décidé de rouvrir ce blog. Et 1h plus tard, bam, j’étais prêt à me lancer !
Pour l’instant, revenons sur ces douze premiers choix :
– Saison 2 de Catastrophe : 6 épisodes
– Saisons 1 à 5 d’Ally McBeal : 112 épisodes
– Saison 1 de Master of None : 10 épisodes
– Saisons 1 à 3 de The Following : 45 épisodes
– Saison 1 de Jessica Jones : 13 épisodes
– Saisons 3, 5 et 6 d’American Horror Story : 36 épisodes
– Saisons 1 à 9 d’Undressed : 223 épisodes
– Saison 1 de Ministerio del Tiempo : 8 épisodes
– Saisons 1 à 5 de Person of Interest : 103 épisodes
– Saisons 1 à 9 d’One Tree Hill : 166 épisodes
– Saison 1 de Childhood End : 3 épisodes
Et ce challenge m’a apporté quelques belles leçons de vie que je garde en tête avant d’aborder avec vous dans un prochain article mon challenge 2017. Évidemment que je recommence ! Si vous en avez déjà marre de lire cet article, vous avez vu l’essentiel : c’est réussi (malgré 3 switchs) et vous pouvez regardez dans le menu ci-dessus si une série en particulier vous intéresse 😉
Club de Cuervos (1×01)
Leçon n°1 : À l’impossible nul n’est tenu
Autant vous dire que ça m’a motivé de faire une liste de 12 séries à voir à laquelle je pensais naïvement pouvoir me tenir. Oui, la première leçon du challenge pour moi, c’est que même avec toute la bonne volonté du monde, il n’est pas toujours possible de se tenir à l’impossible : Undressed était une super série mais il faut se rendre à l’évidence, elle n’est pas disponible ; Ministerio del Tiempo était une bonne idée sur le papier, mais elle n’était pas pratique à voir non plus. Et One Tree Hill est un peu de la triche, puisque je l’ai switchée uniquement parce que je n’ai pas pris le temps de le voir faute d’intérêt. La série n’est pas mauvaise, mais j’ai eu les yeux plus gros que le ventre et j’ai beaucoup manqué d’envie, ce qui veut bien dire qu’elle n’est pas non plus géniale !
J’ai donc utilisé 3 switchs :
– Undressed => Saisons 1 à 8 de That ‘70s show : 200 épisodes
– Ministerio => Saisons 1 et 2 de Club de Cuervos : 23 épisodes
– OTH => Saisons 1 et 2 d’Utopia : 6 épisodes
American Horror Story (S06)
Leçon n°2 : Ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre
Pour valider ce challenge, j’ai donc visionné 557 épisodes, auxquels s’ajoutent :
– 20 épisodes d’Undressed avant le switch
– 60 épisodes d’OTH avant le switch
-10 épisodes de Love dans le cadre d’un mini-défi
– 14 épisodes de Lost & Found dans le cadre d’un mini-défi
661 épisodes dans le cadre du challenge séries 2016, soit une moyenne d’à peu près deux par jour chaque jour, en plus d’une quarantaine (environ) de séries « à la semaine ». Gloups. Finalement, c’est peu, deux épisodes dans une journée. Non ?
Non, vraiment pas, si on en retranche la dizaine de jours qu’il reste pour finir l’année et tous les moments de vacances, les jours sans épisode, etc.
Clairement, je vais viser moins haut pour 2017, car mes études sont légèrement plus impitoyables cette année (et la prochaine probablement, car je doute d’avoir mon concours en mars. On verra, il faut rester positif). Avec tout ça, la baisse de régime sur le blog depuis le mois d’octobre doit quand même vous paraître un peu plus logique, il faut bien que je garde du temps pour étudier ET EN PLUS avoir une vie sociale. C’est la deuxième leçon du challenge : avoir les yeux (beaucoup) moins gros. En 2017, je planifierai un peu mieux tout ça. Reste à savoir si je vais réussir à m’y tenir.
The Following (S01)
Leçon n°3 : L’habit ne fait pas le moine
La troisième serait donc de ne jamais trop en attendre d’une série, règle qu’il est vraiment bon de se souvenir. J’attendais énormément des saisons 2 de Catastrophe et 1 de Childhood’s End. Elles ne furent que déception : la première loin de ce que j’espérais en terme d’intrigue, la seconde juste loin de tout. Autres déceptions, mais plus prévisibles : Master of None et Love m’ont confirmé que les comédies Netflix n’étaient pas toutes faites pour rire et souvent parfaites pour déprimer. J’ai même envisagé un temps d’écrire un article « Humour & dépression dans les sitcoms », puis j’ai manqué de temps, comme toujours. Ce type d’article d’analyse était pourtant l’une de mes plus grosses envies du blog, j’y reviendrais bien un jour. Cependant, j’ai adoré faire ce challenge car j’ai eu d’excellentes surprises sur des séries que j’imaginais un peu chiantes avant de faire play, comme Jessica Jones, Ally McBeal ou The Man in the High Castle. J’avais ajouté la première parce que Marvel/Netflix quoi, mais après la déception de la saison 1 de Daredevil, je n’attendais vraiment rien. Ally McBeal, je l’ai regardée pour son actrice principale et par curiosité car c’était l’une des séries préférées de ma sœur. TMITHC, j’attendais un bon gros délire SF et finalement, c’était une SF très douce et parfaitement maîtrisée, qui a su rapidement me convaincre. Parmi les meilleures découvertes, je place Club de Cuervos, commencée sur un coup de tête en plein ennui du mois d’Août, en très bonne position, juste derrière Person of Interest. Je pensais que j’allais détester celle-ci dont j’ai revu le pilote trois fois sans accrocher. Finalement, la saison 5 est l’une des meilleures de l’année 2016 et je ne regrette pas d’être resté, dès le départ, pour voir Amy Acker. Il me reste les plus conventionnelles : One Tree Hill n’a recélé aucune surprise (si ce n’est quelques guests et coupes de cheveux improbables), That ‘70s show était ce que j’en attendais, AHS a été égale à elle-même en saisons 3 et 5 (mais fait partie des excellentes surprises pour sa saison 6). Bref, il ne faut jurer de rien, comme dirait l’autre !
Person of Interest (S02)
Leçon n°4 : La douceur du miel ne console pas la piqûre de l’abeille
Si, si, c’est un proverbe français, je vous jure, il est dans mon dico ! Drôle de titre vous allez me dire, mais c’est pourtant une sacrée belle image qui définit assez bien le rollercoaster d’émotions que j’ai subi avec ce challenge. Il y a des décès dont je ne me suis pas remis, il y a ceux que j’ai vu venir, il y a ceux que j’ai attendu. Il y a la masse terrifiante de violence de The Following et il y a le feel-good d’Ally McBeal, la dépression de Catastrophe et la joie de vivre du Wisconsin de That ‘70s show.
En définitive, il y a surtout beaucoup de déception, déception de ne pas avoir de suite à certaines séries, à commencer par Person Of Interest (dont la fin est peut-être parfaite, si on est imaginatif) et même The Following. Déception de ces séries qui n’auront jamais de fin, et surtout Utopia. Déception de ces séries qui se sont gâchées avec le temps : les dernières saisons d’Ally McBeal, The Following ou That ‘70s show ne sont plus que les ombres d’elles-mêmes et je n’oublie pas, malgré une fin de challenge plutôt très positive, ces déceptions successives. Certes, mes deux dernières saisons vues en décembre se sont révélées toutes deux être excellentes, alors je finis ce challenge en étant hyper-satisfait… mais je n’oublie pas, je ne me console pas des morts de certaines séries (et vous prendrez le mot « morts » dans le sens que vous voulez, autant les persos que la série).
Et puis, dans ce proverbe, j’aime aussi l’image de la piqûre qui me rappelle bien qu’en définitive, je suis addict aux séries et ce n’est pas si bien. Du coup, ça me déprime de savoir que les séries sont mon abeille. Et qu’est-ce que je fais quand je déprime ?
Exactement, je commence une nouvelle série : mon miel. Maintenant, le premier qui me sort une vanne foireuse avec la série AB qui s’appelle Le miel et les abeilles, je lui envoie un essaim dans la tronche. Bisou.
One Tree Hill (S01)
Leçon n°5 : Qui se ressemble, s’assemble mais les opposés s’attirent aussi.
Ma plus belle leçon du challenge probablement : la blogosphère est méga cool. J’ai commencé ce blog il y a deux ans, mais je ne l’ai jamais tenu avec assiduité à l’époque. J’y parlais de séries, déjà, mais sans vrai plan ni constance, sans promo twitter et en définitive sans grande envie. Le challenge m’a donné la possibilité d’avoir quelque chose à raconter et surtout m’a apporté une petite audience très satisfaisante et surtout sympa. Alors, en définitive, les fans de séries s’assemblent c’est sûr, mais il est cool de découvrir qu’on ne se ressemble pas tous, que parfois nous ne sommes pas d’accord, etc. Il y a des gens que j’ai rencontré via ce blog que je trouve tous hyper sympa, même quand on est pas d’accord (et surtout quand on ne l’est pas d’ailleurs, c’est là qu’on repère les gens fréquentables des autres en général). Je profite de ces quelques lignes pour remercier surtout Yodabor, qui m’a suivi rapidement et qui commente souvent, Ludo, qui m’a même accordé un article sur son blog, ou Tequi, qui m’a proposé un tag auquel je n’ai jamais répondu (pour l’instant, mais je compte bien le retrouver et le faire, promis !).
Et pour conclure cet article, merci à Hellody, évidemment, d’avoir eu l’idée de ce challenge et de l’avoir mis en place ! Je l’ai déjà dit sur Twitter, mais franchement, ce challenge a été une belle occasion de voir des séries que je me gardais de côté depuis années avec l’envie de les voir sans jamais me lancer.
Jessica Jones (S01)
J’avais beaucoup de temps cette année et c’est avec plaisir que je me suis enfin consacrer à les voir ! Je déborde légèrement sur un article à venir, mais pour 2017, je vais essayer d’être plus raisonnable vu que j’ai un gros emploi du temps… mais une passion est une passion, et je crois bien que je suis passionné de séries !
Comme annoncé dimanche dernier, j’ai un peu de retard pour la publication de cet article. J’étais parti en week-end pour l’anniversaire d’une amie, c’était un peu compliqué de capter Twitter, alors je vous laisse imaginer ce que WordPress donnait !
Pour les mêmes raisons, pas l’ombre d’un Luke Cage sur le blog pour le moment, j’ai des semaines chargées, ça attendra un peu. Désolé… mais je vous laisse pas sans lecture non plus, ne vous inquiétez pas !
Les inédits de la semaine
Les retours de The Last Man On Earth, Once Upon a Time, Quantico et Younger viennent s’ajouter à la longue liste des inédits que je vois chaque semaine. Rien que ça ! Méfiez-vous, comme je suis un peu retard dans la publication, j’ai mis à jour certains de ces articles avec l’épisode suivant (vu aujourd’hui) en entête ! Ils sont indiqués par un astérisque, attention aux spoilers.
À l’inverse, pas de commentaire sur Atlanta et Better things cette semaine, pas eu le temps (aka l’envie) de les voir cette semaine. Je me les garde de côté pour plus tard, soit cette semaine, soit indéfiniment plus tard. Je n’ai pas accroché outre mesure, ça peut attendre une période plus calme ou un jour moins occupé.
Sur le modèle de certains blogs américains (et de TVline), j’ai décidé de me mettre en quête du meilleur acteur de la semaine.
Je suis plutôt content de pouvoir dire que j’ai trouvé une vraie performance remarquable cette semaine et c’est à croire que tout le casting de You’re the Worst va défiler ici, semaine après semaine. Cette fois, c’est au tour de Desmin Borges, alias Edgar d’être mis en avant. Inutile de dire qu’il va y avoir des spoilers sur la série donc si vous n’avez pas vu, foncez la commencer dès que possible, mais passez ces quelques lignes 😉
Après avoir cumulé principalement des petits rôles, Desmin Borges a débarqué dans You’re the Worst en tant que meilleur ami du personnage principal, une place pas toujours évidente pour un acteur, car il est toujours mis dans l’ombre du couple phare. Dans l’ombre oui, ça a été le cas pendant deux saisons où il a évolué en circonférence de Gretchen et Jimmy.
Pourtant, bien que mis de côté, il apparaît assez vite que ce personnage a beaucoup à révéler à l’audience : ancien combattant, il est clairement affecté par un choc post-traumatique que tout le monde autour de lui ignore, surtout en saison 1. En saison 2, les choses s’améliorent avec une intrigue d’impros théâtrale et un love interest plus sérieux et crédible que son attraction pour la meilleure amie de son meilleur ami, qui fermait un quadrilatère bancal la première année de diffusion.
Il faut attendre la saison 3 pour qu’enfin le rôle d’Edgar soit approfondi avec un brio d’écriture rarement atteint dans une comédie, mais que l’on connaît bien aux auteurs de You’re the Worst après son exploration de la dépression en saison 2. Les scénaristes proposaient donc cette semaine vingt minutes des plus étranges, où j’étais partagé entre le rire habituel et l’angoisse. L’angoisse, ce sentiment difficile à communiquer dans une série, et surtout une comédie.
Pourtant, Desmin Borges s’en tire apparemment sans le moindre effort dans cet épisode. Il est absolument brillant dans son jeu où l’on sent très bien la panique du personnage, le PTSD parfaitement retranscrit. Voir cet épisode donne quasiment l’impression de vivre une crise d’angoisse, c’est extrêmement bien fichu et c’est confié à un acteur qui a largement les épaules pour le faire, et pour faire beaucoup plus et mieux.
Bref, c’est une place largement gagnée par Desmin Borges cette semaine, car cet épisode était époustouflant uniquement grâce à sa présence.
Les autres actus du blog
Pas de coup de cœur musical cette semaine, on passe donc directement aux actualités de ce blog !
Déjà, j’en ai terminé de mes publications sur That ‘70s show ! Mardi dernier voyait la publication du dernier article sur la série, s’attardant sur la saison 8 de la sitcom. Ce fut des adieux difficiles, mais largement consommés, puisqu’ils datent de fin août. Théoriquement, je devrais continuer les publications du mardi avec One Tree Hill, mais ça prend toujours autant de temps de préparer la publication de ces articles (et surtout, je n’en suis qu’à la saison 3).
That ‘70s show, One Tree Hill… Vous l’aurez compris, je vous parle en fait à demi-mot de mon Challenge Séries 2016. C’est marrant comme le hasard (c’est-à-dire moi) fait bien les choses : j’ai justement publié un résumé de mon mois de septembre concernant ce challenge aujourd’hui. Le suspense demeure sur ma réussite de ce défi annuel.
De manière assez étrange (de mon point de vue), l’article le plus consulté la semaine dernière fut celui sur la saison 2 de Quantico que j’ai pourtant longuement hésité à regarder. Comme quoi, il ne faut jurer de rien ! Ou alors, je ne suis pas le seul à avoir hésité et j’ai aidé certains d’entre vous à faire leur choix (coucou Yodabor !).
À vue de nez (de TVshow time, en fait), il n’y aura pas d’autre retour de série cette semaine (ouf ?), en revanche, je pense tester les pilotes de Westworld, Conviction et peut-être même de No Tomorrow (moins probable). Comme pour m’aider à voir tout ça, Agents of S.H.I.E.L.D disparaît de la grille pour une semaine, une pause sacrément désagréable si tôt dans la saison !
Que voulez-vous, c’est la vie ! À la semaine prochaine, pour faire le point sur tout ça.