Le Whedongate, 2021

Salut les sériephiles,

Je sais. Je sais qu’il y a deux jours à peine, j’ai tweeté pour dire que j’avais fait le tour de ce que j’avais à dire sur Joss Whedon il y a trois ans déjà. L’article, simplement nommé Whedongate est toujours en ligne. Qu’est-ce qui a changé depuis son écriture alors ? Ben, déjà, je devais encore parler aujourd’hui des comics Buffy, et je ne me voyais pas le faire sans parler de ce qu’il s’est passé avant avec les déclarations de Charisma Carpenter. Je me suis alors retrouvé à écrire cet interminable article et, après réflexion, je le publie, tel quel, à chaud et sans relecture, sans mise en page particulière, sans gif. Le sujet est sérieux, après tout.

Voir aussi : Le Whedongate, 2017

Par où commencer ? Déjà, Charisma Carpenter a éclairci beaucoup les choses concernant sa grossesse. Très sincèrement, n’importe qui ayant vu la saison 4 d’Angel sait parfaitement qu’il y a eu un problème durant le tournage la concernant. Sa grossesse est maltraitée scénaristiquement du début à la fin, et le personnage est sacrifié et jeté à la poubelle après quasiment sept années d’évolution vraiment géniales. Tout ça, c’est encore sans compter la carrière de l’actrice qui a eu du mal à s’en remettre après.

Le point de vue de Charisma Carpenter ne fait que confirmer les nombreuses théories et rumeurs, tout en y ajoutant quelques éléments qui restent de l’ordre du point de vue : elle affirme ainsi que Joss Whedon a ignoré les appels de son agent lorsque celui-ci voulait prévenir de la grossesse de l’actrice ; et je suis sûr que Joss Whedon dirait probablement autre chose, mais à ce stade… Je m’en fiche pas mal.

De toute manière, je vois mal comment il pourrait s’en défendre autrement que « parole contre parole », et clairement, ce n’est pas celle de Joss Whedon en laquelle je crois le plus : il a refusé de simplifier le tournage pour l’actrice, au point de la faire venir tourner de nuit – alors certes c’est une série de vampires et il se passe plein de choses la nuit, mais beaucoup de scènes se déroulaient à l’intérieur tout de même ; et certaines scènes extérieures sont bien inutiles dans cette saison (ou auraient pu être tournées différemment).

D’après elle, Charisma Carpenter a donc vécu une grossesse difficile, y compris d’un point de vue médical, avec beaucoup de stress, un symptôme physique dont elle souffre encore et de multiples moqueries et remarques sarcastiques de Whedon, notamment sur ses croyances religieuses. Bon. On parle de Joss Whedon : ça ne fait absolument aucun doute, évidemment que ce qu’elle dit est vraie. Il suffit d’écouter quelques interviews du producteur – ou les commentaires audio des épisodes – pour savoir que c’est vrai qu’il a un humour grinçant (faisant aussi le succès de ses séries, c’est ça le pire), et pour l’imaginer assez facilement.

Je l’avais déjà dit la dernière fois : je n’ai jamais vraiment aimé ce que je voyais de Whedon en tant que personne. Il a l’air d’être un type triste, frustré, offensif avec les mots, qui veut tout contrôler et qui fait de l’humour avec tout, sans réfléchir vraiment aux personnes à qui il s’adresse. Eh, moi aussi je fais de l’humour avec tout… mais j’ai vite appris qu’on ne pouvait pas faire ça avec tout le monde non plus. Et clairement, tu ne peux pas te le permettre avec des gens qui bossent pour toi, purée.

Voir aussi : Comment Buffy a façonné mon blog (et ma vie) ?

Sa réputation a toujours été la même : il a une vision artistique sacralisée (par ses fans, certes, son équipe, aussi, mais surtout par lui-même) et une certitude qu’il fait qu’il refuse la critique ; voulant que le script soit réalisé à la virgule près. Souvenons-nous qu’Halle Berry et lui se détestent à cause d’une simple réplique qu’elle n’aimait pas et qu’il n’a jamais voulu changer, menant à la blague la plus désastreuse de X-Men parce qu’elle ne l’a pas dit sur le bon ton (et on connaît assez le ton whedonien pour voir ce que ça aurait dû donner cette blague du crapaud qui dit aïe comme tout le monde)…

Ce qui se passe aujourd’hui, c’est qu’on est en 2021 et que cette attitude qui pouvait passer en 2000 ne trompe plus : son autoritarisme en fait une mauvaise caricature de dictateur ridicule, et le féminisme de ses œuvres est en train d’être sacrément taché par ce qu’il est, un homme blanc hétéro pas si ouvert d’esprit que ça. En même temps, là encore, difficile d’y trouver une surprise quand on connaît le traitement des personnages de couleur dans ses séries (ils sont vraiment peu nombreux, et à part Gina Torres, ou à la rigueur J. August Richards, faut voir comment ils finissent en général…).

Le vrai problème qui me fait écrire cet article n’est cependant toujours pas là : tout ça, je l’ai déjà évoqué sur le blog, il n’y a pas de changement. Ce qui me pose problème, c’est la déclaration de Michelle Trachtenberg (Dawn dans Buffy) qui a suivi… Que tout le casting parle d’une mauvaise ambiance sur le plateau de tournage, ce n’est pas trop nouveau – on sait déjà que Sarah Michelle Gellar s’isolait souvent (et on comprend mieux pourquoi maintenant ?) et que Whedon avait ses favoris (toujours tristement silencieux dans l’affaire pour la plupart, alors que je les adore, à commencer par Alexis Denisof et Amy Acker). Qu’elle aille dire qu’il y avait une règle interdisant Joss Whedon de se retrouver seul avec elle – une adolescente ! – dans une pièce ? Ça craint.

Voir aussi, entre autres sur l’ambiance de tournage : Ma 1e convention, Buffy Once More With Feeling 3

On ne saura probablement pas ce qu’il en est, et on n’a pas vraiment besoin de savoir non plus, mais ça dépasse le cadre de la mauvaise ambiance, de toute évidence. On a souvent mis sur le dos de Sarah Michelle Gellar la fin de Buffy, mais peut-être qu’elle en avait marre aussi – elle savait de toute évidence ce qu’il s’est passé, quand d’autres nient être au courant, comme Anthony Head, que j’ai envie de croire, parce que je vois mal un type comme Joss Whedon oser faire quoique ce soit devant lui. C’est dire comme je vois Joss Whedon.

Il est assez connu parmi les fans, de plus, que Sarah Michelle Gellar n’était pas d’accord avec toutes les décisions de Whedon lors de la dernière saison – il va jusqu’à dire qu’elle n’a rien compris à la dernière scène entre Buffy et Spike, mais qu’elle a quand même joué ce qu’il voulait, et il en semble heureux et fier d’avoir réussi à la forcer à le faire dans le commentaire audio du DVD… Malaise ? Sa vision artistique avant le reste, comme lorsqu’il la force aussi à rire dans la saison 6 alors qu’elle déteste ça. Bon. Le métier d’acteur, c’est aussi ça, je sais bien, mais sans dialogue aucun sur le scénario et sur ce qui est accepté… Encore une fois, question d’époque, et personne ne trouvait rien à y redire en 2000, j’imagine.

Le reste du casting ? On voit mal David Boreanaz ou Nicholas Brendon (Angel et Xander/Alex, respectivement) intervenir après avoir été au cœur de leurs propres affaires de harcèlement. Beaucoup apportent du soutien, surtout du côté des femmes. Côté hommes, c’est sans trop de surprise que J. August Richards a été un des premiers à apporter son soutien à Charisma Carpenter, en soulignant qu’il savait ce que c’était d’avoir du mal à évoquer un tel secret (il a fait son coming out public il y a un an seulement), quand les autres ont eu du mal à s’y mettre.

Enfin, les favoris de Whedon se taisent… à l’exception d’Eliza Dushku. Pourtant, après avoir été dans trois de ses séries, et après avoir eu une série écrite rien que pour elle où il s’est empressé de la mettre en tenue de cuir et dominatrice, elle ne peut pas ne pas savoir, surtout après avoir été elle-même victime de harcèlement plusieurs fois (elle a arrêté sa carrière après Bull à cause de ça) ? Je suis perplexe, mais Whedon semble avoir une telle personnalité qui attise la fascination, peut-être qu’on peut bel et bien être aveuglé par ce qu’il fait grâce au charisme qu’il dégage ?

Voir aussi : Ma rencontre avec Eliza Dushku au Comic Con Paris 2017

Et puis, quand on est dans ses bonnes grâces… ? Je reste surpris – dérangé ? – par le silence de certains face à cette affaire, tout de même (Nathan Fillion ? Felicia Day ?). Personne ne peut nier qu’il avait ses favoris et que ça ne peut que créer des ambiances de travail toxique ? Tout ça me rend heureux qu’il ne soit finalement jamais revenu sur Agents of S.H.I.E.L.D, et je comprends mieux pourquoi avec l’ouverture d’esprit de son frère et de Maurissa Tancharoen. Il doit y avoir des tensions dans les réunions de famille !

Voir aussi : Ma rencontre avec Felicia Day (en 2014)

Quant à la cancel culture qui rôde autour de tout ça… Humph. C’est compliqué. Certains comparent à Rowling, mais c’est bien différent de Rowling en ce qui me concerne – Rowling est juste une femme qui ne change pas à la même vitesse que le monde, qui est plus vieille que sa fanbase et qui s’entête dans des idées passées. Harry Potter a mal vieilli, les livres n’auraient pas le même succès aujourd’hui parce que pas assez inclusif… mais pour leur époque, ils restent étonnamment ouverts d’esprit dans le message ; et ils fonctionnent encore pour des lecteurs aujourd’hui grâce à la magie qu’ils apportent et à la plume incroyable de Rowling, qu’on ne pourra pas lui retirer, même si elle écrivait les pires messages du monde.

Voir aussi : The Ickabog, Un nouveau conte signé JK Rowling

Les œuvres de Joss Whedon ? Sa plume m’a moins plu ces dernières années, précisément parce que je ne le trouvais plus si ouvert d’esprit non plus, à se comporter en enfant après la défaite des démocrates face à Trump… J’ai quand même très envie de découvrir The Nevers, parce que j’adore le concept de base de la série. C’est frustrant.

C’est un être humain détestable. Pour l’instant, il n’est que ça, il n’a pas commis de crime, il est juste un connard qui vire les jeunes mamans et se comporte mal en présence d’adolescentes, ce qui est déjà beaucoup trop, mais j’ai déjà écrit que je n’aimerais pas le rencontrer car on voit bien qu’il est gênant. Je pense – j’espère – qu’il s’est contenté de réflexions salaces en présence de (et possiblement à propos de) Michelle Trachtenberg ; comme il en a fait de toute manière dans les commentaires audio des DVD aussi.

Si, si, il se permet des commentaires sur le fait que Dawn soit sexy dans un épisode qu’il commentait avec Nicholas Brendon, vraiment, c’était déjà dérangeant à entendre quand j’étais ado : de mémoire, mais je n’ai pas mes DVDs avec moi pour vérifier (tout se perd), c’est à propos d’une scène de la fin de saison 7 où Xander embarque Dawn de force en voiture avec lui.  Les blagues qu’ils font à ce moment-là ? Suffisamment dérangeantes pour que ça me revienne à la rédaction de cet article. Elle avait à peine 18 ans.

Je m’égare : comprenez-bien que si ça m’a dérangé en tant qu’ado il y a dix ans (plus, même), c’est qu’il y a clairement un problème, surtout maintenant que les standards ont évolué. J’aime la plume de Whedon, j’aime les mondes qu’il met en place, la structure narrative qu’il a donné à la télévision et les répliques grandioses de ses personnages qui évoluent toujours. Ces œuvres ne sont pas le fruit de son unique travail, mais d’une collaboration avec de nombreux artistes, tant devant la caméra (tant d’acteurs !) que derrière, avec une équipe de scénaristes dingues qui continuent aujourd’hui d’écrire des choses merveilleuses.

Je ne vais pas les renier. Je vais rester fan, parce que, et là ça rejoint Harry Potter, ça m’a forgé en tant qu’adolescent et jeune adulte, ça m’accompagne depuis des années et j’ai trouvé de la force grâce à ces œuvres.

En revanche, ce qui est permis par la fiction, notamment dans l’humour, ne l’est pas forcément dans la réalité. En revanche, je continue de penser que derrière le génie artistique se cache un type qui manipule tout le monde et se prend pour un dieu. En revanche, j’ai désormais la certitude que ce qui a permis la création d’un monde aussi parfait était finalement hyper toxique… C’est toutefois le cas de bien des choses dans ce monde, et il faut l’accepter.

Difficile de séparer l’artiste de l’œuvre, donc, comme toujours. Je vais continuer de penser bien du mal de la personne, mais d’adorer ce qu’il a écrit et créé, en me rappelant que ça a débouché sur des projets – et pas que les siens ! – où des artistes ont pu s’épanouir, où une forme de féminisme (mise à mal aujourd’hui sur plein de points, à commencer par Xander qui est l’archétype du nice guy à qui, en plus, on pardonne tout) a pu exister dans une culture qui ne lui laissait aucune place et où des fans ont pu grandir.

Et surtout, surtout, je vais espérer que Joss Whedon sorte de l’hypocrisie malsaine dans laquelle il est vis-à-vis du message de ses œuvres. Clairement, il s’en sert – et des œuvres, et des fans ! – pour s’excuser en permanence de ce qu’il fait et est, en assurant qu’il est un type bien parce que les mots le prouvent. Ce n’est pas le cas. Il a fourni de jolies histoires de rédemption à travers les années… Espérons qu’il puisse en vivre une lui aussi, reconnaître ses torts et avancer pour devenir plus fréquentable. Malheureusement, je doute de sa capacité à y parvenir, parce que je l’ai toujours vu comme un type profondément détestable, contrairement à ceux dont il s’entoure. Une aura, un charisme. C’est terrible.

Je l’ai lu sur Twitter, et je n’ai pas meilleure conclusion : Do better, Joss.

Mes séries préférées (de tous les temps)

Salut les sériephiles,

C’est le 400e TFSA que propose Tequi, ce qui veut dire que ça fait quatre cent semaines que l’aventure a commencé pour elle. C’est absolument dingue, un grand bravo à elle et à son blog qui est toujours une vraie pépite depuis tout ce temps ! Pour l’occasion, elle nous propose un thème un rien compliqué, en réfléchissant à nos séries préférées…

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Si pour le coup, elle nous invite à en donner autant que l’on veut, j’ai décidé d’aller à contre-courant, comme toujours, et de n’en garder que cinq, dont j’ai déjà eu l’occasion de vous parler à de multiples reprises. Pour me simplifier la tâche, j’ai aussi choisi de ne parler que de séries terminées. Vous comprendrez donc que ce top n’a que peu de suspense… mais bon, c’est la vie. Un peu comme le fait que, non, je n’ai pas réussi à caser Fringe ou Orphan Black dans ce top 5, même en trichant un peu.

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  1. How I met your mother

Il faut vraiment que je me fasse un rewatch, mais je sais que la série vieillit un peu mal parce que le personnage de Barney n’est plus si drôle maintenant que le monde a pris un virage plus féministe (et c’est tant mieux !). Si la série a donc ses côtés traditionalistes et machistes parfois dérangeants, elle n’en reste pas moins une source d’humour et de bons souvenirs, avec des gags hilarants, une construction temporelle dingue et des épisodes à concepts inoubliables. J’adorais, et je sais qu’elle me fera toujours rire et pleurer à la fois. C’est la plus triste des séries qui font rire, après tout, surtout après deux heures du mat’.

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  1. LOST

J’en parlais mercredi sur Twitter, ça ne choquera donc personne de la voir resurgir ici. Comme pour la précédente, il faut vraiment que je me la rewatch car je sais que je suis en train d’oublier des choses. Je n’ai jamais passé autant de temps à essayer de percer les mystères d’une série que devant celle-ci, j’avais un milliard de théories et il y avait plein de très bonnes choses. Souvent, elle me manque et souvent, je me dis qu’on a du mal à retrouver aussi bien… même si j’ai désormais Westworld pour ça. Bon, sauf que cette dernière, on attend les saisons beaucoup trop longtemps, quoi.

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  1. Charmed

Evidemment. J’en connais par cœur un bon paquet d’épisodes et de formules magiques, surtout en VF. Je l’ai redécouverte en VO l’an dernier, et c’était un véritable plaisir. C’est féministe, moderne, ça vieillit plutôt bien (bon, pas les effets spéciaux et les looks OK), le générique reste une perle et la série est profondément fun. Le reboot est aussi une réussite, même s’il est bien différent ; et bref, j’adore cette série, même si la VF ne lui fait pas justice et nous la conserve dans un « ah la série de la trilogie qui était pas si géniale ? ». Après, VF ou VO, c’est clair que la fin est carrément gnangnan !

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  1. Dollhouse

J’ai hésité à la passer première, mais les premiers épisodes sont longs à se mettre en place, merci la FOX pour les trois pilots qu’il a fallu tourner ! Le concept de la série – des humains qui signent volontairement pour se faire lobotomiser puis pour devenir des poupées aux mains de riches clients les embauchant pour toutes sortes de missions – est absolument génial. Pour moi, la série est sortie trop tôt et était en avance sur son temps… Les thèmes évoqués sont les mêmes que pour Orphan Black, Black Mirror ou Westworld (surtout cette dernière), le casting est vraiment génial (même si OK, avec le recul, Eliza Dushku n’est pas toujours à la hauteur, surtout une fois que le monde a découvert Tatiana Maslany) et je me la revois quasiment tous les deux ans tellement je l’adore et qu’elle me manque souvent.

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  1. Buffy/Angel

J’avais annoncé en intro que j’avais triché, vous aviez sûrement deviné pourquoi, mais pour moi, même si les deux séries ont leur propre univers, elles sont indissociables car je les regarde toujours en parallèle l’une de l’autre, en respectant la diffusion pour les crossovers. En avance sur leur temps (pour le féminisme concernant Buffy, pour la vision du monde pour Angel) elles aussi, ces séries sont cultes, pleines de répliques percutantes et de personnages aux destins d’exception ! J’adore, tout simplement, et je pourrais les revoir des centaines de fois sans problème. D’ailleurs, c’est peut-être déjà le cas pour certains épisodes. J’attends encore une nouvelle série capable de me fournir ça et de me rendre aussi accro – encore aujourd’hui, je suis avec assiduité les news et projets d’un paquet d’acteurs, producteurs ou scénaristes de la série.

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Voilà, vraiment peu de surprises dans ce TFSA, mais ça fait toujours plaisir de parler de ses séries préférées !

Buffy, class of ’19 : le reboot en comics

Salut les sériephiles,

Image result for buffy boom studiosS’il est tard quand sort cet article, c’est parce que j’avais pris la décision de vous parler du nouveau comic Buffy aujourd’hui après un fail il y a deux semaines – quand je pensais qu’il allait sortir et que j’avais la mauvaise date ! Cela dit, c’est bien beau d’avoir envie de vous en parler, encore fallait-il prendre le temps de l’avoir et de le lire. Maintenant que c’est chose faite, je peux vous donner mon avis sur ce reboot de ma série préférée, en comics.

La première vraie question que ça pose, c’est « Pourquoi un reboot ? ». Les saisons 8 à 12 de la série, en BD, avaient leurs points forts et leurs points faibles, mais elles fonctionnaient dans l’ensemble assez bien. Il a été décidé d’abandonner après la saison 12, probablement parce que ça tournait en rond, mais c’est dommage de recommencer à zéro si peu de temps après, alors qu’un projet de reboot à la télévision a vu le jour également – et qu’on ne sait toujours pas si c’est un reboot, un remake, ou une suite, ou un monde parallèle ou… ? Épuisant.

Ici, pas de doute avec le passage de Buffy chez Boom ! Studios : il s’agit d’un reboot, c’est-à-dire qu’on prend le parti de nous raconter les aventures de Buffy, Xander et Willow au lycée… en 2019. Autant dire que j’ai commencé ma lecture en n’étant pas serein, et que j’ai grogné quand j’ai vu la couverture de Buffy avec un smartphone dans la main. Certes, la saison 1 de la série a pris un coup de vieux du côté des effets spéciaux (quoique, quand on voit la qualité de Supergirl ou du reboot de Charmed, on se demande) et des looks, mais de là à repartir à zéro ? Humph, voyons ce que ça donne, et commençons d’abord par le négatif – attention, il y a des spoilers sur les six premières saisons de la série télé dans cet article.

Voir aussi les critiques des autres numéros : #1 #2 #3 | #4

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Les moins :

  • A voir les dessins, on a peine à imaginer des adolescents. Buffy, Xander et Willow ont tous une ressemblance frappante avec leurs interprètes TV, mais les versions saisons 4 ou 5…
  • Willow est une geek, ce n’est pas nouveau, mais en 2019, les geeks sont cool. Et elle aussi. Cela nous change totalement le personnage. Et j’ai du mal à comprendre comment Xander peut traîner autant avec elle sans tomber totalement amoureux – et ça, même si elle sait déjà sa sexualité, évidemment.Image result for buffy boom studios
  • Giles est insupportable. Certes, dans la version télé, il est déjà dans ce rôle du vieil empêcheur de tourner en rond, mais il a été introduit avant comme quelqu’un de gentil, et d’aimant Buffy. Là, il apparaît d’abord comme celui qui l’engueule sans raison avant d’être celui qui tient à elle. Et bof, vraiment bof. Surtout que ça n’a aucun sens qu’il l’engueule : dans la série, ses remontrances ont toujours eu une certaine logique adulte derrière – et Buffy finit par faire les mêmes à Dawn plus tard. Ici, ben c’est juste pas justifié, redondant et tout ce qu’il faut. Franchement, ça ne donne pas envie de s’attacher au personnage alors que, purée, techniquement je le suis déjà !
  • Si les dessins sont majoritairement réussis, Joyce prend un sacré coup de jeune qui ne lui réussit pas puisque Buffy semble avoir pris un coup de vieux. On a ainsi une trentenaire maman d’une « ado » qui paraît en avoir vingt. Bof, bof.
  • Je n’aime pas du tout ce qu’ils ont fait du personnage d’Anya. Du tout. Son introduction dans la série est tellement mieux.
  • Ne pas introduire Cordelia, c’est vraiment une grosse perte, je suis dégoûté !

Les plus :

  • Image result for buffy boom studiosDès les premières pages, on sent bien que ça s’éclate à nous rappeler la série qu’on adore. De Buffy travaillant dans un fast-food voué à l’échec (qui mange du thon dans un fast-food, franchement ?) à sa manière de quitter Willow et Xander après les avoir sauvés, les clins d’œil aux saisons 6 et 5 (Double Meat Palace et la première scène du dernier épisode de la saison 5, respectivement) sont évidents.
  • Il est génial de retrouver l’humour de la série, qui, tout comme dans les comics Dark Horse, est parfaitement retranscrit sur papier. On se sent en terrain connu, définitivement.
  • Les dessins sont une vraie réussite. J’avais peur devant les couvertures, mais finalement, on a vraiment une version moderne des personnages dans les décors d’origine de la série. Franchement, ça fait sourire et ça fait plaisir.
  • Xander a pour surnom de messagerie The Xeppo. Nice touch.
  • Les relations entre le trio d’origine sont vraiment chouettes. Bon, elles sont déjà au stade fin de saison 1 trois cases après leur rencontre, mais j’aime beaucoup.
  • Les références sont partout et sont bien intégrées aux pages du comic. On sent que c’est écrit par des fans qui prennent leur pied à écrire tout ça, et c’est déjà ça de pris pour moi qui le suis aussi. De « Grr argh ! » à Wolfram & Hart, c’est motivant.
  • Joyce est en vie. Et ça, ça n’a pas de prix.

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Verdict ? Je reste sur mes gardes face à ce reboot, mais un peu comme pour celui de Charmed à la TV, je trouve qu’il a son charme. Franchement, ça ne m’a pas rebuté comme celui de Roswell a pu le faire, donc tout n’est pas perdu, j’imagine. Je pense continuer à lire ces comics pour le moment, et on verra bien ce que ça donnera.

Si ça ne vaut pas la série originale, ce comic a de bons moments, donc j’ai envie de croire que ça peut être bien. On verra… je ne suis pas complétement fermé à l’idée pour le moment.

Voir aussi les critiques des autres numéros : #1 #2 #3 | #4

J’ai rencontré Summer Glau au Comic Con

Salut les sériephiles !

IMG_20181026_213703_050Quel joli titre et quel beau rêve inattendu que mon week-end au Comic Con. J’ai du mal à croire que tout ça était il y a moins d’une semaine tant ça me paraît déjà loin, mais avant de tout oublier, j’ai vraiment envie de revenir sur samedi et dimanche dernier, où j’ai eu la chance d’apercevoir, voir, parler et rencontrer pour de vrai Summer Glau, dans cet ordre de là. Attention, fan mode activé !

Quand j’ai appris il y a quelques mois qu’elle venait au Comic Con, j’ai su qu’il fallait absolument que je m’y rende : autant j’aimais bien Shannen Doherty pour son rôle dans Charmed, autant Summer Glau, je l’ai adorée dans Angel, Firefly (Serenity !!), Dollhouse, Les 4400, Les Chroniques de Sarah Connor et Arrow. Et Con Man ! Je… ça fait beaucoup non ? Oui, mais pourtant, j’ai réussi à me contenir et à me dire que, quand même, c’était pas sérieux de dépenser 30 euros pour 10 secondes et une photo. Je me suis donc dit qu’assister à ses panels serait suffisant. Malheureusement, elle n’en avait qu’un ! Horreur !

Bon, la bonne nouvelle, c’est qu’il était tenu par Yaële Simkovitch, qui est une excellente hôte de panel : c’est une fan de Whedon, donc je savais que l’entretien serait mené avec beaucoup de précision et de questions hyper précises et pointues. Je veux dire, ça fait quatre ans que je squatte autant que possible ses panels et interventions publiques, c’est pas que j’ai l’impression de bien la connaître, mais un peu quand même. Limite, on pourrait ouvrir une branche des Experts même :

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Merci encore à Yaële, et pour son panel et pour sa sympathie tout au long du week-end !

Cela n’a pas manqué : on a eu droit à une demi-heure d’exposé sur Firefly et Serenity, avec des questions vraiment passionnantes, y compris pour Summer Glau qui, loin de s’ennuyer, a eu l’occasion de revenir avec nous sur la complexité du personnage de River, et sur sa sensibilité surtout. Au point d’en pleurer. Oh, comment vouliez-vous que mon cœur résiste face à tant de pureté ?

Eh, je vous avais dit que le fan mode était activé, me jugez pas ! Summer Glau avait une voix toute posée, toute douce et calme, pour répondre aux questions, mais on sentait tout l’amour qu’elle porte à son personnage. Dans les questions du public qui suivaient, elle a abordé aussi Sarah Connor, avec le personnage de Cameron loin d’être simple, et Arrow, avec Isabel Rochev, aux antipodes de ses personnages habituels et sa propre personnalité.

Voir aussi : Critique de la saison 2 d’Arrow

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Dans tous les cas, on sent toujours son professionnalisme dans sa manière d’envisager les personnages et elle a résumé à merveille ce que c’était qu’un acteur, en donnant un conseil très juste pour ceux voulant devenir acteur : il faut insuffler au personnage une part de soi. On n’est pas refusé dans un casting pour ce qu’on est, mais on est en revanche accepté pour la part de nous qui semble vivre dans le personnage. Et on retrouve effectivement bien les différents personnages de Summer Glau dans la manière dont elle se comporte en vrai – avec discrétion et douceur comme River, avec une démarche digne de son personnage de Dollhouse et des gestes soignés de ballerine qui ne l’ont jamais quittés, sauf quand elle incarnait Isabel.

Eh, je fais un éloge si je veux, surtout qu’elle était super géniale pendant tout le panel ! Je me suis associé à Summer-Glau.com pour couvrir celui-ci, donc vous retrouverez les infos, photos et vidéos du panel par ici (et dans mes tweets de samedi après-midi).

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L’échange de sourires qui rend grave jaloux.

Et après celui-ci, quand je suis passé devant l’espace censé servir de file d’attente pour une photo avec elle et que j’ai vu qu’il n’y avait pas grand-monde, j’ai su qu’il fallait que je craque (un peu poussé par Laura et Poluss quand même – et même beaucoup par Laura aha). Ni une, ni deux, j’ai dépensé mes trente euros avec le sourire pour aller prendre une photo avec elle, même si je n’avais pas vraiment les fringues pour (j’aurais aimé un cosplay Firefly). Là aussi, pas de déception : contrairement à Eliza Dushku forcée d’enchaîner vu l’affluence, Summer Glau avait un peu plus le temps pour prendre la pose – et même tout simplement pour que nous échangions nos places histoire que mon entorse de pouce ne soit pas immortalisée sur le cliché. J’ai eu l’occasion de lui parler très rapidement de Dollhouse et elle a semblé surprise que je connaisse la série, exactement comme Eliza Dushku il y a deux ans. Zut à la fin, c’est une excellente série, regardez la tous ! 😥

_20181102_002236.JPGJe suis donc reparti du studio avec une photo merveilleuse en main et la graine du doute germant dans mon esprit : et si j’essayais de la revoir le lendemain ? Ah, j’aimerais vous dire que le lendemain j’ai craqué sans préméditation, comme le samedi, mais ce n’est pas le cas. Comme vous le savez peut-être, j’avais une entrée journaliste le dimanche, sympathiquement donnée par le Sérigraphe en échange d’un article couvrant les trois jours du Comic Con (il suffit de cliquer ici). J’ai rapidement remarqué que ce jour là aussi, il n’y avait pas grand-monde (et certainement pas autant que je l’aurais voulu !) en photo avec elle. J’ai donc tenté de négocier une interview avec elle : je me suis dit que si elle avait un peu de temps, j’aurais peut-être une rapide entrevue avec, ce qui aurait en plus fait un chouette article, et pour le blog, et pour le Sérigraphe.

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Le pass journaliste AKA le St Graal coupe-file/bien placé qui ne suffit pas à obtenir une interview.

Bon, malheureusement, la négociation a été vaine, elle n’avait pas assez de temps dans son emploi du temps et tout ce que j’ai gagné dans l’espace presse, c’est la voir marcher vers sa salle d’interview. On ne s’en lasse pas, mais ce n’était pas très utile pour un article. La frustration d’avoir failli réussir à lui parler a fait place à la vraie envie d’aller lui parler : je ne pouvais pas en rester là.

Ni une, ni deux, je me suis donc rendu à l’espace achat de dédicaces, où j’ai vu qu’il restait pas mal de places. Et comme j’avais très clairement prémédité mon coup, en essayant de me raisonner (vraiment, dépenser tant juste pour trente secondes ?), j’avais cette fois de quoi payer la dédicace ET ma photo de la veille avec moi.

Est-ce que j’ai regretté de lâcher encore de l’argent pour la dédicace ? PAS DU TOUT. Figurez-vous qu’il n’y avait vraiment pas grand-monde de 16h à 17h à attendre d’avoir une dédicace avec elle. Et qui dit pas grand monde, dit… LE TEMPS DE LUI PARLER. Alors, oui, on repasse en fan mode, mais quand j’ai vu qu’on était qu’une petite trentaine à vouloir une dédicace ; je me suis dit que peut-être elle accepterait de prendre un peu de temps à parler à chaque. Et c’est ce qui s’est passé (même si au passage, j’ai entraîné une amie dans ma chute puisqu’elle a pris aussi une dédicace pour Jenna Coleman, coucou @LittleVoice18). Et exactement comme lorsque j’ai rencontré Felicia Day, je me suis retrouvé à la fin de la file d’attente… ce qui était encore mieux : moins il y a de monde derrière vous, plus les acteurs prennent le temps de parler, à moins que ce ne soit sur la fin du créneau accordé.

En plus, comme on n’était pas beaucoup, j’ai aussi pu parler à d’autres fans présents et la file d’attente est passée super vite… Jusqu’à ce que @Violettilly ne révèle avoir eu exactement la même idée que moi apparemment, puisqu’elle lui a parlé longteeeemps (et en plus, elle a été filmé, la chance). De toute manière, tout ça permettait de diffuser le stress et de réfléchir à ce que j’allais bien pouvoir dire à Summer Glau. Quand même, faut pas se planter ni céder au stress pas vrai ? HAHA. Vous le voyez venir le fail ?

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Much love and gratitude ❤ (le cœur, c’est uniquement parce que @Py_Heck m’a dit d’en caser dans l’article !)

Enfin, qui c’est qui a pu poser quelques questions à Summer Glau comme s’il était en interview ? C’est bibi. Bon, pas tout à fait comme si : il était hors de question de prendre des notes et perdre quelques échanges de regards ; et hors de question de filmer car c’était interdit par le Comic Con ; mais j’ai pu échanger quelques minutes avec elle, et ça, ça n’a pas de prix. Bien sûr, la sécurité a fini par me faire comprendre, discrètement et avec beaucoup de sympathie je trouve (et ça s’apprécie, parce que ça n’a pas toujours été le cas par le passé !), qu’il fallait abréger, mais pas avant que je ne sois aux anges. Et tant que j’y suis, j’en profite aussi pour remercier la personne qui accompagnait Summer Glau dans tous ses trajets ce week-end, parce qu’il était super sympa aussi (et a même fait la traduction pour ceux qui ne parlaient pas bien anglais, c’est dire), et compréhensif avec ça. Il s’est reconnu à la lecture de ces lignes, il s’agit de @Psykosphynx. Merci, merci ! Et il a fait des photos bien trop géniales de Summer en dédicace, en plus :

Et il y en a encore plus sur son compte Instagram, n’hésitez pas !

Venons-en donc au fait, j’ai eu ma dédicace, assez générique et pas tellement passionnante à lire, et j’ai posé quelques questions, qui intéresseront peut-être les fans ; mais pas avant de me rendre compte que j’avais perdu le ticket de dédicace que je devais normalement donner et qui a disparu mystérieusement juste le temps de la dédicace (il est réapparu deux minutes après, quoi – et je sais depuis que nous sommes 3 à avoir vécu ça… ouf, ça déculpabilise un tout petit peu) :

  1. Je lui ai d’abord demandé si elle avait des nouvelles pour une nouvelle saison de The Guild. Bonjour la honte : le stress de la rencontrer m’a fait dire n’importe quoi, et elle ne savait pas bien quoi me répondre, me conseillant plutôt d’essayer de demander à Felicia (Day) sur Twitter… Felicia ? Ah oui, je voulais demander pour Con Man !
  2. Bon, premier échec, le voilà mon fail : elle n’a pas vu Alan (Tudyk) depuis un moment et n’a pas eu d’information sur une troisième saison. Elle m’a tout de même conseillé de regarder la deuxième, mais c’était déjà fait – et elle s’est marré quand j’ai dit que j’avais aimé l’épisode musical. Un sourire de Summer Glau, un ! #fanmode
  3. On a ensuite discuté brièvement de Dollhouse, et elle s’est dit peinée de ne pas avoir non plus de nouvelles à m’apporter sur de possibles comics. Bon, pas trop de surprise : Jed Whedon et Maurissa Tancharoen sont bien occupés avec Agents of S.H.I.E.L.D !
  4. Comme on ne me virait toujours pas de son stand de dédicace, j’ai enchaîné en lui expliquant que je venais tout juste de commencer Arrow et que j’avais été ravi de la revoir dedans – j’ai pu lui dire que je l’avais perdue de vue après Sarah Connor et que je me sentais bête de ne pas avoir plus suivi son actualité – ce qui n’a pas eu l’air de l’affecter plus que ça, puisqu’après tout, j’étais là aujourd’hui. On a donc pu parler brièvement d’Isabel, et elle m’a redit ce qu’elle avait déjà dit la veille – que c’était un personnage différent qu’elle avait adoré jouer.
  5. Avant de partir, j’ai eu l’occasion de glisser que j’attendais son prochain projet avec impatience ; il s’agira d’un projet de science-fiction. Là aussi, je n’ai pas glané plus d’informations que lors du panel, mais qu’importe le contenu, j’ai eu le temps de lui parler.
  6. C’est là que la sécurité m’a fait un très léger signe de la main pour m’inviter à partir, mais ça m’a paru plus que fairplay vu le temps de discussion – je pense bien que j’ai parlé plus longtemps avec elle qu’avec Felicia Day. D’ailleurs, Summer Glau a bien compris que j’allais partir et avant de dire au revoir, elle m’a dit que je parlais vraiment bien anglais. Oh gosh. J’avais pourtant un accent de dingue et une certaine difficulté à trouver mes mots (ça s’appelle mon accent habituel + le « stress » d’être en présence d’une actrice que j’adore depuis plus de dix ans). N’empêche que, SUMMER GLAU M’A DIT QUE JE PARLAIS BIEN ANGLAIS ! Je lui ai donc répondu merci (évidemment) et dit que c’était entre autre grâce à elle ; et que la première personne américaine à qui j’avais parlé était Felicia Day, et que vraiment, vraiment, je devais beaucoup à la Whedon family (et vous aussi : y aurait jamais eu de blog sans ça).

« Et ce fut tout », comme dirait l’autre. Je sais que tout ça n’est finalement pas grand-chose, et je m’en rends bien compte à l’écrire, mais je vous assure que pour moi, c’était un roller coaster d’émotions. J’ai parlé plus longtemps avec Summer Glau qu’avec Felicia Day ou Chyler Leigh, et plus à cœur ouvert qu’avec les acteurs de The Magicians. Puis aussi, j’étais fan depuis longtemps de Summer Glau que des acteurs de The Magicians. Bon, maintenant, faudrait qu’on m’offre un retourneur de temps, que j’aille expliquer à un moi adolescent qu’un jour, j’aurais l’occasion de parler à ces acteurs. _20181102_010513Coût de l’opération, cinquante euros quand même, mais ce sont des souvenirs qui valent le coup et qui reboostent dans sa geek-attitude. C’est la première fois qu’une actrice parvient à me faire dépenser autant, alors même que j’étais parti pour être raisonnable avant ce week-end là. Je vieillis mal, je n’ai plus aucune résistance et je dépense trop… mais je souris bêtement chaque fois que je vois la photo, alors bon, c’était une dépense utile !

Désolé pour ce 500 mots à rallonge (2000 !)… dites-vous que ça permettra d’abréger le compte-rendu des trois jours (non !). Merci à toute l’équipe du Comic Con Paris pour l’organisation (et les pass presse !), à Yaële Simkovitch pour la photo, au Sérigraphe pour ce dimanche et à Summer-Glau.com pour le partenariat. Quant à moi, j’ai depuis redépensé des sous pour mettre la photo sous cadre. Déso pas déso.