Salut les cinéphiles,
Je tiens absolument à écrire sur un film que je viens tout juste de terminer ce soir parce qu’il était dingue et… que je n’en avais jamais entendu parler ?
Une belle découverte totalement hasardeuse
Coherence, je suis tombé dessus totalement par hasard. Je ne sais plus comment d’ailleurs, alors que je l’ai lancé il y a moins de deux heures… C’est dire l’état dans lequel il met.
Bon, je survends les choses, par contre. C’est un film pour ceux qui aiment se prendre la tête, pour ceux qui aiment les huis-clos et pour ceux qui aiment les bons gros délires de physique quantique… Quoique ça, ce n’est pas obligatoire, parce que le film peut se comprendre sans se prendre la tête aussi : il suffit de le regarder sans se poser trop de questions.
Réarranger son cerveau ?
C’est le sous-titre sur l’affiche ci-dessus… est-il si vrai que ça ? Humph. Côté scénario, c’est vraiment très simpliste : un dîner entre amis est interrompu par le passage d’une comète dans le ciel qui semble provoquer quelques réactions sur les appareils électroniques terrestres. Une coupure de courant force nos personnages à sortir dans la rue – où il remarque qu’une seule maison dans le quartier a du courant. Oui, mais les voisins ne sont pas tout à fait ce qu’on s’imagine. Pas besoin d’en dire plus pour ne pas spoiler.

Peut-être que je peux ajouter que la majorité du casting est inconnue du grand public, y compris encore aujourd’hui, près de dix ans après la sortie du film. Le seul acteur connu est Nicholas Brendon, Alex/Xander dans Buffy. Et le pire, c’est que ce n’est certainement pas pour ça que j’ai regardé le film, parce que j’ai découvert son nom au générique au début du film. Ce n’est pas non plus ce qui fait que je vais le conseiller, parce que ce n’est pas un acteur que j’adore non plus ; je ne garde pas un souvenir impérissable des moments où je l’ai rencontré. D’ailleurs, je me demande si je n’avais pas entendu parler de ce film la deuxième fois…
Pourquoi c’est si bien alors ?
Qu’importe. Qu’importe, parce que Coherence est le genre de film que j’aime vraiment. Par bien des aspects, il m’a rappelé un peu Triangle : on y suit une héroïne blonde plongée dans un délire un brin psychédélique qu’elle ne comprend pas. Par contre, on est moins dans l’horreur ici (quoique, il est tourné parfois comme tel) et plus dans la réflexion. Il faut donc s’accrocher – et accrocher au film surtout – pour ne pas en sortir frustré ou déçu. L’avantage, c’est que c’est facile à faire : le film nous plonge en immersion dans la peau de son héroïne, avec un début déjà bien long, caméra à l’épaule.
C’est aussi que c’est un film tourné sans budget ou presque : un peu comme Much Ado About Nothing, tout part d’un délire entre potes. Les acteurs n’avaient pas de dialogues, mais simplement des situations à jouer, et ils se sont retrouvés tous les soirs d’une semaine pour nous fournir ce qui est finalement un petit bijou. Alors certes, ça donne envie d’un peu plus d’explication et je n’ai pas forcément adhéré à la toute fin, mais en tout cas, ça donne un film qui m’aura bien captivé toute la soirée… Pourtant, il n’y a pas un seul de ces personnages avec qui j’aimerais passer une soirée.

Besoin d’explications ?
Du côté des spoilers et de ceux qui voudraient une explication, elle n’est pas bien compliquée à comprendre et elle est donnée au cours du film d’une bonne manière, avec chaque fois des petits éléments intrigants pour reconstituer tout le puzzle. Il faut savoir que notre point d’ancrage pour le film est l’héroïne : c’est son histoire que nous suivons quoiqu’il arrive. Et il arrive plein de choses : chaque fois qu’un personnage traverse la zone obscure entre deux maisons, il se retrouve à changer de dimension (ou de plan, ou appelez ça comme vous voudrez).
Ainsi, les deux premiers personnages qui partent ne reviennent jamais : ils sont remplacés par deux autres, similaires dans les choix faits (y compris la couleur des bracelets), mais différents malgré tout. Idem quand plus tard quatre d’entre eux s’en vont : ils ne reviennent pas dans la même maison, mais encore dans une autre, mixant encore les possibilités entre eux. L’enquête de l’héroïne est compliquée par le fait qu’elle ne connaisse pas tous les déplacements de ses amis, et on finit par oublier qui est qui nous-mêmes ; jusqu’à cette fin de film.
Bien sûr, si tout le monde était resté sur place et avait arrêté de se déplacer sans raison, tout aurait été plus simple. D’ailleurs, le dernier monde visité par l’héroïne est clairement le plus serein… mais bon, le film n’aurait pas été très intéressant dans ce cas-là. Et plus les personnages sortent de la maison, plus ils ont envie de sortir, en plus.

Méfiez-vous des apparences… et des détails !
Concrètement, ce n’est pas le film de l’année 2013 ; ce ne sera pas non plus celui de 2022 en ce qui me concerne, mais c’est un vrai coup de cœur parce que c’est le genre de film qui joue avec un concept que j’aime bien (ici, le chat de Schrödinger) et le fait suffisamment habilement pour que ça vaille la peine. En plus, je sais déjà que je le reverrai : je suis sûr d’avoir raté des détails et des pistes tellement il y en a tout du long. Vraiment, il y a un tas d’éléments qui paraissent anodins (notamment dans la conversation au début – eh, il est mignon ce vase) et qui prennent sens plus tard dans le film. Bref, le genre de film face auquel on doit toujours découvrir de nouvelles choses et de nouveaux éléments : et ça, j’adore.


Il y a un an jour pour jour, j’écrivais un article sur des rumeurs de retour de plus en plus insistantes. Pourtant, 365 jours plus tard, Ally n’est toujours pas revenue sur nos écrans et, pire, plus personne ne parle de ce projet. Je trouve cela bien dommage, même si une part de moi est soulagé pour le coup : je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée de ramener Ally aujourd’hui, j’ai peur que la série perde en fraîcheur et originalité et ne soit plus que l’ombre d’elle-même.
La série a bien connu son revival cette année, mais je suis passé totalement à côté. Pourtant, And Just Like That a beaucoup fait parler d’elle avec un premier épisode qui marquait un tournant pour la série. En effet, la saison s’est faite sans Samantha, puisque les actrices ne s’entendaient plus, mais aussi – et ça c’est un énorme SPOILERS – sans le personnage de Big puisque celui-ci est décédé. Entre ça et mon manque de temps, j’ai préféré passer à côté pour l’instant, comme pour le reboot de
S’il y a bien un reboot que j’attends, c’est celui-ci. Annoncé comme projet il y a quelques années déjà, le reboot semble avoir complètement disparu des radars ces derniers temps. Il faut dire que l’actualité de la série d’origine est quelque peu touchy avec les scandales autour de Joss Whedon. Difficile de revenir à cette franchise sans le producteur culte, mais difficile aussi de le faire revenir dans ce contexte. Ce n’est peut-être pas plus mal, cependant, entre Sarah Michelle Gellar qui veut voir Zendaya en tueuse de vampire (pourquoi pas, mais il est temps de la faire sortir des rôles d’ado Zendaya !) et le reboot en comics qui m’a bien laissé perplexe sur les derniers arcs que j’ai eu l’occasion de lire. Pour les 25 ans de la série, Boom Studios a aussi choisi de relancer la série avec une Buffy ayant bien vieilli.
La franchise semble avoir disparu des radars depuis la très chouette
Cela a été annoncé en 2021, et ça suit bel et bien son court : la série devrait revenir avec un revival… sous la forme d’une série animée. Il faut encore obtenir l’accord des studios et tout, mais les producteurs de la série sont partants ! C’est une idée originale de Tom Welling et, ma foi, c’est un peu comme les comics de séries cultes pour raconter la suite. En plus, une grosse partie du casting est au rendez-vous pour ces épisodes animés : Tom Welling, Erica Durance et Michael Rosenbaum sont tous de la partie ! Tom Welling souhaitait également contacter Kristin Kreuk et j’avoue que si elle y participe, ça va me donner envie de regarder pour savoir ce qu’est devenu Lana !
Aujourd’hui est un jour comme les autres, certes, mais c’est aussi le vingt-cinquième anniversaire de Buffy, rien que ça. Je ne m’y attendais plus du tout quand j’ai lu l’information ce matin, alors que je le savais pourtant. Le 10 mars 1997, la WB diffusait l’épisode « Welcome to the Hellmouth ». 25 ans. Dingue.
Vingt-cinq ans, purée ! Vingt-cinq ans, et elle est toujours là, en plus ! J’ai quelques numéros de retard, mais les Boom Studios continuent de nous sortir régulièrement des comics sur la série. Je ne suis pas forcément fan de ce qu’ils ont fait en rebootant la série avec un point de départ en 2020, puis avec un multiverse, mais ça a le mérite d’exister. Je compte laisser prochainement sa chance à The Last Slayer qui nous raconte la vie de Buffy à 50 ans et il est fort probable que je craque aussi pour l’édition spéciale des 25 ans à paraître prochainement.