Salut les sériephiles,
Comme promis, j’ai continué mon visionnage du Caméléon, et ça avance plutôt bien parce que la série se laisse regarder toute seule. Pour le moment, j’ai décidé d’aborder cet énorme rattrapage épisode par épisode, et je n’ai pas vu grand-chose au cours de la semaine… mais c’est toujours mieux qu’un seul épisode, alors ça devrait tenir facilement le format 500 mots !
Voir aussi : Je n’ai jamais regardé Le Caméléon avant (The Pretender, #01)
Épisode 2 – Every Picture Tells a Story – 16/20
Dans cet épisode, Jarod est principalement garde-côte, donc on laisse tomber la promesse de le voir pilote d’avion, et c’est un peu dommage tout de même. Pendant l’épisode, Jarod répare plusieurs injustices dont une un brin féministe avec une femme enceinte. La série oscille entre féminisme et machisme, what a decade to be alive ! C’est particulièrement marquant dans cet épisode, mais c’est une réflexion que j’ai continué à me faire par la suite.
Bien sûr, le Centre est encore flou (Jarod apprend à nager, des jumelles savent compter des allumettes… OK et ?) dans ses vraies intentions, j’espère que ce sera développé un jour. Je sais toutefois que c’est encore trop tôt dans la série pour m’en plaindre. Comme dans le pilot, l’épisode construit un puzzle sympa avec plusieurs personnages secondaires qui ont une utilité à jouer. Ça fonctionne, même si je n’accroche pas du tout à ces personnages qui ne reviendront pas.
Le fil rouge développe l’histoire familiale de Miss Parker, c’est un peu trop rapide avec déjà un mystère sur sa mère qui se dessine et un cliffhanger qui révèle que Jarod a entendu ce qu’il s’est passé. C’est le bon dosage pour créer le suspense et l’envie de revenir, mais comme nous ne sommes qu’au deuxième épisode, je suis déjà à peu près sûr et blasé que nous n’apprendrons pas plus sur le sujet avant au moins la mi-saison. Les secrets de Sydney, en plus, ont le potentiel de vite être blasants, car c’est un personnage toujours dans l’entre-deux, entre allié et ennemi. Bizarrement, cette nuance me soule.
En revanche, Miss Parker a les meilleures répliques, c’est un perso sassy vraiment cool au look incroyable. J’aime ce côté dominateur dans toutes ses relations alors qu’elle perd constamment face à Jarod. Elle sait se faire respecter de tous, sauf lui, mais ils ont une relation sympa au cours de l’épisode. Le jeu de chat et la souris est prenant pour le moment, mais sur quatre saisons ça va être lassant, je pense. Enfin, ça évoluera probablement, pour l’instant la série se définit elle-même et il faut que j’arrête d’essayer d’envisager le long terme. À quand le remake ou reboot ? Elle semble presque en avance sur son temps.
Épisode 3 – Flyer – 13/20
Ce qui devait arriver arriva, j’ai beaucoup moins accroché à cet épisode où Jarod joue les pilotes d’avion de chasse dans l’espoir de résoudre la mort mystérieuse d’un pilote. On dit de lui qu’il avait bu la veille de son accident, empêchant la veuve et son fils de toucher l’argent de l’assurance. Jarod n’a aucun mal à prouver qu’il s’agissait finalement d’un accident qui aurait pu être évité si tout le monde assurait le rôle qu’il avait à jouer plutôt que de vouloir faire du profit. Sans surprise.
Le capitalisme, c’est mal. L’armée américaine, ce sont des gentils, ils n’y sont pour rien. Et l’épisode s’entête à faire évoluer Jarod à nouveau dans un monde pleinement masculin où une femme sort du lot en étant hyper cool et meilleure que le reste des hommes qui l’entourent… On sent un schéma répétitif en seulement trois épisodes, ça m’inquiète pour que j’accroche jusqu’au bout.
Si ça doit devenir la formule de la série, ça va me lasser très vite… Et le problème, c’est qu’il y a de fortes chances que ce soit le cas. Ces épisodes sont ceux d’une série sur du long terme, ce n’est pas étonnant. Il y a 22 épisodes à occuper, certains sont voués à être prenants et les autres à se répéter.
Du côté du fil rouge, Jarod avance tout doucement sur l’enquête concernant ses parents, tentant de trouver des infos sur son père. Miss Parker continue d’avoir des looks tous plus incroyablement 90 les uns que les autres, tout en étant badass à souhait. Cela ne lui permet pas de battre Jarod malgré tous les moyens à sa disposition, et même si elle est capable de faire face à Sydney tentant de la doubler une fois de plus.
La fin d’épisode nous fait découvrir son boss et révèle que Miss Parker n’a pas tous les pouvoirs, même quand elle débarque en limousine au milieu du désert. Bien, on en apprendra plus sur le Centre… Un jour.
Épisode 4- Curious Jarod – 14/20
Je sens que selon les épisodes, les notes vont vraiment varier et nous montrer que la série est plus ou moins capable de me passionner. Genre, avec cet épisode, on a clairement ce qui s’appelle un filler qui ne fait rien avancer, mais en même temps, j’ai passé un bon moment parce qu’il était sympa de voir Jarod faire un détour par Las Vegas en tant que croupier – ou en tant que joueur qui compte les cartes, bien sûr. Un vrai génie, quoi.
Parmi les meilleurs moments de l’épisode, il y a le jeu de chat et la souris qui mène à Miss Parker arrêtant enfin Jarod, avant que celui-ci ne révèle qu’il a encore une carte dans son sac en tant que chef de la sécurité. Le gag sur le fait de la fouiller en lui faisant retirer ses vêtements, en revanche, c’était bien moins cool en 2021 qu’en 1996 comme humour potache. C’est difficile de voir la série avec un regard neuf en 2021, je suis constamment partagé, surtout qu’elle a des côtés modernes… comme toutes les séries de cette époque !
L’épisode ne m’a pas marqué outre mesure autrement, avec une intrigue plutôt simple, multipliant la corruption des personnels du casino et le féminisme à deux vitesses de la série. Quant au fil rouge, les éléments sont disséminés d’épisode en épisode, mais il n’y a pas encore de quoi savoir où l’on va pour cette saison 1, avec un rythme de micro-avancée à chaque épisode. Au moins, ça tient en haleine et ça fait revenir.
Et voilà donc ce que j’avais vu de la série la semaine dernière. J’avance progressivement, mais je ne suis pas prêt d’en arriver au bout, je crois, surtout que pour l’instant, je n’ai vu qu’un seul autre épisode ! Il faut que je me motive ce week-end, de toute évidence !

De la série dont j’ai quand même vu des bouts d’épisodes lorsque j’étais enfant, je me souviens tout de même de l’essentiel : Jarod est un caméléon, un surdoué capable de se faire passer pour n’importe qui. Il peut endosser n’importe quel rôle et n’importe quelle profession en donnant toujours le change, et il profite de ses dons pour punir les criminels et réparer les injustices.
Ça, c’est pour le synopsis. Pour le reste, j’ai de vagues souvenirs sur des liens entre Jarod et Miss Parker, mais je vais me les laisser de côté. Je me souviens en tout cas que je n’accrochais pas tant que ça quand j’étais enfant parce que tout l’environnement de la série changeait en permanence (logique avec un titre pareil). Je n’ai plus aucune excuse : j’adore
Oh boy. La série débute en 1996 et ça se voit. Ca ne se voit pas seulement avec le look des personnages, mais aussi avec le format et la qualité de l’image. Et avec certains moments qui vieillissent de manière bien plus comiques que ne l’envisageaient les scénaristes. Je veux dire, l’introduction de Miss Parker c’est quand même quelque chose : clope au bec, elle débarque d’un hélicoptère et répond à un type qu’elle est tout aussi explosive que les matériaux inflammables à proximité desquels ils sont. Le tout avant d’écraser sa cigarette à coup de bottines à talons hauts. Difficile de ne pas rire aujourd’hui, surtout qu’elle a un bandeau dans les cheveux.
Le pilot a tout de même du mal à introduire tout son concept, mais c’est le problème de ce genre de séries : comment nous montrer que le personnage se fond toujours dans la masse dans un épisode où il ne va endosser qu’un seul rôle ? Il est un bon médecin… et il finit par être pilote d’avion dans la dernière scène, pour nous donner envie de revenir. Je ne sais pas encore si c’est un cliffhanger qui introduit l’épisode 2 (j’aimerais bien) ou si c’est juste une scène qui sera oubliée et permettait de comprendre ce qu’allait être la série.
En cours de route, j’ai aussi découvert l’existence de Sidney, sorte de figure paternelle pour Jarod. C’est lui que Jarod veut recontacter absolument pour avoir des réponses sur l’identité de ses parents : en effet, un test sanguin lui permet de comprendre que ses parents supposés, morts dans un accident ça tombe bien, ne sont pas les siens. Le problème, c’est que Sidney lui affirme ne pas avoir d’informations sur le sujet. Il n’est pas pour autant contre Jarod : oui, il travaille en tant que scientifique pour le Centre, mais il semble aimer voir son sujet favori prendre son indépendance, au grand dam de Miss Parker.




