J’ai besoin d’une nouvelle série préférée

Salut les sériephiles,

Vous aurez remarqué que ces derniers temps, il n’y a plus tellement de critiques d’épisodes sur le blog. Pire, je n’ai téléchargé qu’une seule photo pour une critique depuis le 1er avril. La blague continue donc par ici en ce moment, et j’ai de plus en plus de mal à me motiver pour regarder une série. Vous allez me dire, je vous vois venir, que je n’ai qu’à me poser sur mon canapé et faire play, mais ce n’est pas toujours si simple la vie et en ce moment, je n’arrête pas d’enchaîner les sorties, les promenades (surtout que le soleil était revenu) et le travail, ce qui fait que je me retrouve sur les moments calmes à regarder des films où je n’ai pas de critique à écrire.

Ou alors, je me retrouve à dormir, comme aujourd’hui où ma nuit de huit heures a été complétée par une sieste de quatre heures, le genre de truc qui ne m’arrive jamais. Vous le sentez venir l’autotest juste pour vérifier ? Je pense que c’est simplement de la fatigue accumulée par une période compliquée et riche en (mauvaises) émotions, mais bon. En attendant les vacances qui seront tout aussi crevantes (mais en bonnes émotions cette fois, j’ai si hâte) vu comment elles se profilent depuis quelques jours, voilà donc que j’en arrive à une journée où je ne sais pas quel article écrire. J’avais prévu deux articles qui sont des rendez-vous habituels de milieu de mois, mais j’espère voir quelques épisodes demain pour que ça prenne plus de sens.

Voilà donc pourquoi vous vous retrouvez avec ces 500 mots assez bavards : ils sont faciles à écrire, ça vient tout seul et j’en ai déjà oublié mon idée d’origine, que j’ai eu en allant me promener quelques minutes : les séries qui me manquent. Non, parce que, il faut se rendre à l’évidence : si je ne regarde plus de séries, c’est aussi parce que j’ai un problème en ce moment. En fait, je ne retrouve plus mon bonheur. En prenant un peu de recul, il est facile de voir que mes pannes de séries à répétition sont arrivées depuis 2020.

En 2020, il y a certes eu une pandémie, mais il y a surtout eu la fin de tout un tas de séries que j’adorais. Et aujourd’hui ? Je me retrouve coincé dans des rewatchs – WandaVision, The Magicians, des épisodes de Buffy parfois et une envie de plus en plus forte de revoir LOST – et ce n’est pas un hasard : je ne trouve plus forcément ce que je cherche dans les séries en cours. Je m’en suis rendu compte aux retours de The Walking Dead et de Charmed, quand j’ai eu quelques scènes d’action ou de magie me rappelant que c’était plutôt ça mon genre : la série fantastique, la série de science-fiction à la rigueur, avec un peu d’action. Les héros qui combinent plusieurs pouvoirs pour vaincre les méchants… tout en faisant de bonnes blagues, avec des vraies répliques dynamiques et bien agencées. Eh, ça me manque.

J’ai l’impression d’être de plus en plus en train de subir certaines séries. Il y a les séries procédurales, que je regarde en fond sonore, où c’est bien normal ; mais il y a aussi toutes les séries qui parlent de la vie quotidienne – Grey’s, This is us… Je les aime, d’accord, mais ça manque d’une part de rêve. Cette part de rêve, je l’ai un peu reçue avec Les Animaux fantastiques cette semaine, et ça me donne presque envie de me remettre à fond à l’écriture – m’enfin, j’ai encore moins le temps.

Bref, je ne sais pas où va cet article. La conclusion la plus logique après ces 500 mots, c’est juste que je vieillis et que j’ai de plus en plus tendance à être nostalgique de mes séries préférées. Ce n’est pas faute d’avoir une production conséquente et qualitative en ce moment, mais ça arrive moins à me fasciner et me donner envie de me plonger dedans. Allez savoir, peut-être que le retour des répliques percutantes de Gentleman Jack va me redonner envie d’un rendez-vous hebdomadaire ? Je n’en suis pas sûr : les critiques sont bien compliquées à écrire pour celle-ci.

Et avant que je n’en revienne à cette idée stupide, laissez-moi me rappeler que non, les critiques ne sont pas le problème. J’adore écrire des critiques de ce que je regarde. Oui, je regarderais sûrement un peu plus de séries sans le blog et sans les critiques à écrire, mais non, je n’ai pas envie de m’en passer. Il va juste falloir retrouver un meilleur équilibre entre tout ça d’ici la fin d’année scolaire. En attendant, je continue de voir des épisodes déjà vus sans même en parler sur le blog.

Vivement que je me retrouve une série préférée : celle qui me donnera envie de me jeter dessus chaque semaine, comme Euphoria avait un peu réussi à le faire au début de cette année. Et en même temps, pour ça, il faudrait que je tente de nouvelles séries en plus de toutes celles que j’ai envie de terminer – ou dans lesquelles je dois me mettre à jour. L’été va être chargé comme ça… surtout que ce n’est pas comme si un certain nombre d’entre vous n’avait pas déjà insisté lourdement pour me vendre des séries géniales. Un jour, je vous écouterai(s). Oui, entre parenthèse. J’ai envie de croire que ça puisse être un futur, pas un conditionnel.

Revoyez vos conjugaisons si vous n’avez pas la blague, et passez un bon samedi soir !

Vus cette semaine #14

Ce RDV se contente de reprendre l’ensemble de mes avis sans spoiler sur les épisodes vus au cours de la semaine. C’est donc un simple copier-coller de ce qui se trouve déjà dans la colonne de droite et qui est mis à jour quotidiennement. Le titre de chaque épisode mène à la critique plus complète et avec spoilers. Les épisodes sont reclassés par ordre chronologique de diffusion, en J+1… 

Mardi

NCIS – S19E16 – The Wave – 16/20
L’épisode n’invente rien, mais il est plutôt sympathique pour ses nombreux twists et pour les développements qu’il permet, à la fois du côté de l’intrigue et des personnages. Cela donne l’impression d’un fil rouge dans les évolutions des agents, à défaut d’en avoir un sur la saison. Pourtant, je n’oublie pas qu’il y a toujours un mystère qui devrait surgir à nouveau à un moment ou l’autre – et j’ai hâte de son retour. En attendant, c’est un épisode efficace pour le divertissement, et c’est tout ce que j’en attends. Ou alors, je suis généreux dans ma note car je n’ai pas vu de série depuis une semaine et demie. Allez savoir.

Il faut ajouter à ça un épisode de NCIS Hawai’i que je n’ai pas encore critiqué et surtout sept épisodes de la série tunisienne El Foundou.

> Vus en 2022 

 

Vus cette semaine #13

Ce RDV se contente de reprendre l’ensemble de mes avis sans spoiler sur les épisodes vus au cours de la semaine. C’est donc un simple copier-coller de ce qui se trouve déjà dans la colonne de droite et qui est mis à jour quotidiennement. Le titre de chaque épisode mène à la critique plus complète et avec spoilers. Les épisodes sont reclassés par ordre chronologique de diffusion, en J+1… 

Lundi

Riverdale – S06E07 – Death at a Funeral – 14/20
Chassez le naturel, il revient au galop : certaines scènes et intrigues de l’épisode n’ont ni queue ni tête, mais ce n’est pas grave ! On s’amuse bien avec le nouveau fil rouge de cette demi-saison et je me demande pourquoi ils n’ont pas osé sauter ce genre de pas avant tellement c’est dans l’ADN de la série de vriller dans cette direction. Sans être le moins du monde originale, cette intrigue permet au moins de donner un nouvel intérêt aux personnages et un nouveau souffle à la série. Je la regarde avec plus d’entrain – et d’envie ? – comme ça.
 

Il faut ajouter à ça un petit rewatch de WandaVision (3 épisodes), une redécouverte de X-Men 1992 (5 épisodes) et la reprise d’une série ramadanesque, parce que ça y est, c’est le ramadan (1 épisode).

> Vus en 2022 

 

Sept clichés TV sur… le cinéma

Salut les sériephiles,

Je passe de plus en plus de temps à me triturer le cerveau pour trouver mes prochains thèmes de « sept clichés sur », mais chaque fois que je pense avoir fait le tour, je finis par trouver de nouvelles idées. Après quelques séances de cinéma, me voilà donc assez logiquement à revenir sur le lien entre séries TV et cinéma. Ce n’est pas toujours évident, car les deux formes de divertissement sont parfois mises en concurrence pour de mauvaises raisons, mais eh, les personnages vont quand même au cinéma parfois. Petit tour d’horizon des clichés dans ces cas-là.

This is us : la série a-t-elle perdu son élan ? - News Séries à la TV - AlloCiné

  1. Tout le monde achète des popcorns et bavarde au cinéma, comme dans This is us

Si les personnages de votre série sont dans une salle de cinéma, vous pouvez être à peu près certains qu’ils auront des popcorns et/ou des sodas avec eux. C’est un truc que l’on voit dans plein de séries et la première qui m’est venue en tête est celle-ci, parce qu’on voit Jack les acheter et que c’était marrant. Pourtant, aux avant-premières de Kevin, ils n’en ont pas toujours, mais c’est plus l’exception qui confirme la règle, je crois. Par contre, je commence par un cliché qui va diviser : perso, c’est FAUX, je suis radin et pas forcément fan de popcorn. À la rigueur, j’achète des bonbons parfois, et encore, vu le prix. Je sais cependant que certaines personnes achètent des popcorns à chaque séance ou presque… Sinon, pour les bavardages, c’est inévitable : si on voit les personnages dans un cinéma, il faut bien les voir parler aussi. Pour la réalité… Ouais, si, il y a souvent des bavardages, tout de même.

  1. On décide d’aller au cinéma avant de choisir un film, comme dans Plus belle la vie

Un truc qui me marque souvent dans les séries, c’est que les personnages proposent d’aller au cinéma sans avoir la moindre idée du film qu’ils iront voir. Au prix que coûte la séance, ça paraît assez dingue, surtout pour des personnages qui ne semblent pas y aller souvent. Cela permet ensuite d’avoir la traditionnelle scène où les personnages débattent pour savoir quel film (ou quel genre de film) ils iront voir. Perso, je n’ai jamais fait ça, c’est FAUX. Je repère les films et je propose d’aller les voir au cinéma, les gens me disent oui ou non, mais ça me paraît prendre le problème à l’envers de se dire « tiens, on va au ciné, mais je ne sais pas pourquoi ».

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  1. Le cinéma va occuper une place centrale de la vie des persos, comme dans Charmed

Souvent, lorsqu’une série se donne la peine de faire un épisode où les personnages vont au cinéma, c’est pour en faire le thème central de l’épisode : les personnages vont en parler dans tout l’épisode, un enfant va s’enfuir pendant que le père dort… ou alors le film va devenir soudain réalité quand on est dans une réalité fantastique. Bon, ce dernier point, ça ne marche pas, mais les deux autres, ma foi, j’imagine que le cliché est plutôt VRAI ? Quand je vais au cinéma, il y a toujours un ou deux moments où j’en parle ensuite – que ce soit avec la personne avec qui je l’ai vu, sur le blog, avec des collègues, etc.

  1. Les personnages vont au cinéma… en drive-in, comme dans That ‘70s show

Gros cliché des séries des années 90, et surtout des séries pour ados : les fameux cinémas plein-air où l’on vient en voiture assister à la projection d’un film. Je continue d’être bouche bée à chaque fois que je vois ça à l’écran, parce que le concept me paraît super bizarre. Une voiture, c’est pas hyper confortable ; c’est toujours au milieu de champs qui doivent regorger de moustiques et ça se passe mal quasiment à chaque fois. Vraiment, c’est un concept que je ne connais pas et qui m’épate. Ni vrai, ni faux, mais c’est un cliché que je ne pouvais pas ignorer.

Le cinéma où a travaillé Hannah Baker et Clay Jensen dans 13 Reasons Why | Spotern

  1. Il y a toujours une belle file d’attente quand on va au cinéma, comme dans 13 Reasons why

Bon, les personnages de la série travaillent dans un cinéma, je ne sais pas si ça compte, mais il semble y avoir toujours du monde à attendre quand ils vendent des tickets – genre y a quelqu’un avant et quelqu’un après. Alors désolé de casser l’ambiance, mais c’est FAUX, il y a plein de cinémas dans lesquels il n’y a pas tant de monde que ça, surtout dans les petites villes.

  1. Le cinéma est une référence commune, comme dans Community

C’est un cliché facile et vérifiable un peu partout, parce qu’il est VRAI : évidemment que tout le monde a entendu parler des « boring-ass Marvel movies » (cette réplique m’a traumatisé à ce point, oui) et peut faire des références à Star Wars. Les films qui sortent au cinéma sont le sujet de conversation entre des personnages qui ne vont peut-être pas au cinéma ensemble, mais tout de même. La culture se partage donc, et ça, même sur le petit écran.

Abed From Community Quotes. QuotesGram

  1. Le cinéma est mort, plus personne n’y va, comme dans Grey’s Anatomy

Il est possible que je me plante et j’attends de voir si Aurélien passera par ici pour me contredire, mais il me semble vraiment que sur les dix-huit saisons de Grey’s Anatomy, on n’a pas eu de scène où les personnages allaient au cinéma. S’il y en a eu, ce n’était pas marquant et ça ne changera pas ce que je veux dire avec ce point : il est super rare de voir des personnages aller au cinéma finalement. Pourtant… Ben, je sais pas, j’y vais tout le temps moi ? Difficile de ne pas constater par contre que c’est plutôt VRAI, surtout avec le covid : les séances sont de plus en plus désertes tout de même.