Vous ne rêvez pas, c’est bien un article 500 mots sur… qui sort aujourd’hui. Rédigé en mai dernier, je me suis dit qu’il était temps de le mettre en ligne uniquement parce que c’est la rentrée, enfin. Bon, d’accord, pas uniquement : demain soir à 21h, il y aura un nouveau podcast consacré à la rentrée des séries… Alors hop, d’une pierre deux coups : voilà un peu de promo pour le podcast et déjà les premières pistes de ce que j’évoquerai pendant la soirée.
Salut les sériephiles,
La période des upfronts bat son plein et je suis frustré comme jamais de ne pas réussir à publier tous mes articles dans les temps. Cela me tient à cœur malgré tout de faire comme si et de préparer mon planning de la rentrée séries, même si objectivement, c’est d’une stupidité sans nom : soyons francs, jamais de la vie je ne vais respecter le planning ci-dessous. Je suis en retard dans une centaine de séries au moins, les séries d’été approchent à grands-pas et je ne vois pas cinq épisodes par jour.
Cette dernière partie de phrase est franchement problématique, d’ailleurs, parce que clairement, si je fais mon planning comme d’habitude, j’ai quatre épisodes à voir le mardi et six le vendredi. Improbable, je sais, mais les autres jours se sont vidés avec le pétage de câble de la CW. Voilà donc ce que ça donne pour cette année :
Lundi
The Rookie – Je déteste tout bonnement la saison en cours depuis son premier épisode, au point d’avoir laissé plus d’une dizaine d’épisodes s’accumuler. Cependant, je me connais : je la reprendrai pendant l’été, quitte à arrêter d’en écrire toutes les critiques. Elle passait bien en saison 1 quand j’avais enchaîné tous les épisodes, alors pourquoi pas ?
Note du 11/09 : Pourquoi pas ? Parce que. Je n’ai pas repris la série pour le moment… Cela ne veut pas dire que je ne le ferai jamais, mais pour l’instant, l’envie n’est pas venue.
Mardi
NCIS – Encore une saison pour les agents, et je pense bien rempiler. C’est l’une des rares séries dans lesquelles j’arrive à rester à jour, parce qu’elle se regarde simplement : pas besoin d’écrire la critique en même temps, je mange ou je fais mon trajet de RER devant, puis j’écris vite fait un petit article dessus et hop, c’est en ligne (quand ça ne plante pas). La saison précédente n’est pas encore achevée à l’heure où j’écris, mais je ne doute pas de mon envie de la reprendre en septembre ou octobre.
NCIS Hawai’i – Je crois que je suis tombé dans le piège de la franchise, et ça me fait peur parce que je finis par me dire que je vais regarder NCIS LA aussi si je continue comme ça. Cela dit, j’aime beaucoup cette série pour des raisons bien différentes : on y suit beaucoup plus la vie des perso, c’est agréable. Les enquêtes se regardent bien, les scènes d’action sont chouettes, Hawai’i est un lieu vraiment beau à regarder.
Note du 11/09 : La franchise me manque énormément depuis la rentrée scolaire, j’ai hâte de la retrouver !
9-1-1 – C’est un peu le même délire que The Rookie ci-dessus, sauf qu’elle, j’ai aimé le début de saison. Je n’ai jamais repris à la mi-saison, mais je sais que c’est tout à fait le genre de séries que je me mate en regardant trois ou quatre épisodes d’un coup. Bref, ce sera l’affaire de quelques soirées normalement, tout va bien.
Note du 11/09 : Plus que sept épisodes, j’ai encore envie de croire que je peux être à jour pour la semaine prochaine (même si j’ai une semaine méga chargée).
The Cleaning Lady – Bon, là, c’est le suspense : est-ce que je vais vraiment regarder la fin de saison 1 cet été, ou est-ce que je laisse tomber ? J’adore l’actrice principale, alors ça donne envie de continuer… mais en même temps, j’ai plein d’épisodes en retard et elle n’est pas ma priorité. Peut-être qu’en laissant tomber la critique par épisode pour une critique de saison, ça vaudra le coup ? Affaire à suivre.
Note du 11/09 : Ca valait le coup, j’ai bien accroché à la saison en bingewatch finalement.
Mercredi
The Rookie Feds – Première nouveauté de ce planning, premier gros doute sur la nécessité de cette série. L’idée d’une bleue trop âgée pour être là chez les agents fédéraux est plutôt marrante, les différents entre FBI et police dans la série-mère promettent des crossovers marrants, le choix de casting du personnage principal est bon pour être un peu novateur. Je vais lui laisser sa chance.
Jeudi
Pas une seule série ? C’est triste, mais bon, j’ai eu droit à quelques annulations alors forcément, ça dégage du temps. Il y a fort à faire pour voir tout le reste de toute manière, et au pire, je ne doute pas que Netflix ou Disney+ sauront me donner des envies d’aller voir ailleurs.
Vendredi
So Help me Todd – Le synopsis me blasait énormément et je ne comptais pas lui laisser la moindre chance. Et puis, j’ai vu que Skylar Astin était casté dans le rôle principal et j’ai complètement changé d’avis. Pour lui, je peux bien tenter de regarder et voir si la mayonnaise prend. Il y a de grandes chances que la série ne soit pas exceptionnelle, mais le trailer fonctionne à peu près. On suit dans cette série la vie d’un détective privé qui travaille pour sa mère, avocate. Et ce n’est pas par choix.
Walker – Encore une série dans laquelle je ne suis pas à jour, mais elle occupera certains repas solitaires de cet été, donc les quelques épisodes de retard seront vite rattrapés. La série a réussi à survivre au départ de son actrice principale, ça restera un procédural peu prise de tête à regarder.
Walker Independance – Je ne devrais même pas laisser sa chance à cette série qui va raconter la vie d’Abby, l’ancêtre de Cordell Walker, interprété par Katherine McNamara dont j’ai adoré détester la performance dans Shadowhunters. Oui, mais voilà, le casting m’intrigue. Ce sera vraiment la série que je ne regarde que d’une oreille en corrigeant des copies, je crois.
Grey’s Anatomy – J’ai quelques épisodes à rattraper et la saison commencera, si j’ai bien compris, sur son 401e épisode. Je ne vais pas m’arrêter en si bon chemin, ce sera toujours un plaisir de la retrouver. Je l’ai écrit il y a peu, de toute manière.
Station 19 – Si je n’étais pas convaincu par les choix opérés en saison 2, ça va quand même beaucoup mieux depuis la saison 4. Je suis même plutôt extrêmement fan de la série et de ce qu’elle propose désormais, du côté des personnages, des évolutions et des messages qu’elle veut faire passer. C’est important, et rien que pour ça, je reste !
Law & Order SVU – Encore une série que je ne regarde que de loin, mais maintenant que j’ai pris le pli de la regarder, je dois avouer qu’il m’arrive d’avoir vraiment envie de la regarder. Bref, je vais la continuer, c’est certain.
Note du 11/09 : Autant je suis à jour dans les séries Shondaland, autant il me reste toujours une petite poignée d’épisodes pour celle-ci. Ca ne m’inquiète pas, c’est mon rythme habituel.
Samedi
Fire Country – Il faut bien tenter quelques nouveautés, et au moins, celle-ci n’est pas un reboot ou un spin-off ? Par contre, c’est sacrément redondant avec d’autres séries que je regarde déjà. Franchement, je ne pense pas la regarder, mais on ne sait jamais : si les audiences sont en rendez-vous, si Twitter m’en dit beaucoup de bien… peut-être que je regarderai ? Peu probable, je sais.
Dimanche
Et rien le dimanche, mais ça, c’est déjà plus habituel.
Voilà donc pour le planning de rentrée… Et c’est franchement déprimant. Je sais que j’ai déjà écrit que je trouvais les networks trop fades (et c’était déjà le cas en 2020 !), mais ça se confirme. À l’heure où les plateformes de streaming proposent de sacrées séries événements et des projets qui me tentent, je suis bien triste de me rendre compte que les networks peinent tant à trouver encore un moyen de m’attirer.
Il faut toutefois contraster cette conclusion avec l’espoir de la mi-saison : une fois n’est pas coutume, c’est elle qui m’inspire plus et que j’attends impatiemment. Il n’y aura que 9-1-1 Lone Star pour les retours, mais un paquet de nouveautés qui me font de l’œil. Le problème, c’est que d’ici là, je ne sais pas si j’aurais le temps pour True Lies (en critique express), Not Dead Yet, Accused ou l’animé Krapopolis (c’est du Dan Harmon, je vais lui laisser sa chance).
Le temps nous le dira (si je regarde mes séries d’ici là – et si WordPress me laisse publier mes articles). Pas sûr, donc !



Qui est-ce ? Connor Walsh, c’est à l’origine un étudiant en droit qui est prêt à sacrifier à peu près tout ce à quoi il tient pour devenir avocat. Il faut dire qu’il ne tient pas à grand-chose quand on le découvre pour la première fois, puisqu’il est du genre à papillonner en amour – si on peut appeler ça de l’amour – et à mettre des couteaux dans le dos en amitié. Si on peut appeler ça de l’amitié.
Après quelques saisons, Connor Walsh est donc devenu quelqu’un de bien plus fiable, à la fois en amitié et en amour. Son ennemie du début, Michaela, est devenue la meilleure amie pour qui il était prêt à tout et son coup d’un soir, Oliver, s’est avéré beaucoup plus qu’un coup d’un soir, parce qu’il a réussi à le faire craquer. Après, ils n’ont pas forcément le mariage le plus kiffant de l’histoire des séries et sont loin d’être mon relationship goal à tous les niveaux (y a des plans à trois qui marquent), mais bon, ils n’en restent pas moins des personnages cultes et un couple LGBT hyper reconnu.
Qu’est-ce que Connor a bien pu nous apprendre ? Si j’étais mauvaise langue, la réponse la plus évidente serait « à coucher pour obtenir ce que l’on veut ». Seulement, la série nous montre bien que le personnage finit par développer quelques remords parfois et ne fait plus usage de ses charmes de la même manière avec le temps. Un sourire craquant aide toujours, mais il sait s’arrêter.
Pas vraiment un personnage appréciable ? Il faut voir. La série en fait un des plus attachants précisément parce qu’il ne cache jamais ce qu’il pense et fait en sorte d’être le plus honnête avec son entourage. Dans le fond, il nous apprend ainsi une leçon essentielle : celle d’assumer ce qu’on veut et ce qu’on est, et de faire ce qu’il faut pour arriver où l’on veut arriver… tout en respectant ses valeurs – même s’il a des valeurs discutables, je sais.

Est-ce que le fait qu’il soit en plus joué par un Jake Falahee totalement canon m’a aidé à prendre conscience que je faisais fausse route sur l’aspect romantique de ma vie ? Evidemment que oui, j’ai découvert que je cherchais à l’époque pas forcément uniquement ce qui me plaisait. Après, Connor, je voulais le déshabiller, mais c’était juste pour récupérer ses fringues, hein.
Phrase typique pour apprendre la concordance des temps et le passé simple (ou le prétérit) avec une action brève et soudaine, ce putain de téléphone sonne toujours au moment où l’on est sous l’eau chaude si l’on en croit les séries. Et si ce n’est pas un coup de téléphone, c’est quelqu’un qui sonnera à la porte. Malheureusement pour nous, ce cliché a quand même la fâcheuse tendance à être VRAIE. Honnêtement, combien de fois est-ce que j’ai reçu un colis (et donc le combo sonnerie de téléphone/de l’interphone) alors que je prenais ma douche ? PS : Je suis quasi sûr d’avoir eu une scène du genre dans 
Après une rupture ou un décès, rien de tel apparemment qu’une bonne douche sans même retirer ses vêtements pour se remettre de ses émotions. Et alors autant je comprends l’envie de se mettre le visage sous l’eau, autant j’ai du mal à comprendre en quoi ça peut être agréable ce genre de douches avec les vêtements qui collent à la peau. Pourtant, on le voit dans plein de séries de
Il n’y a pas que la douche dans la vie, il y a aussi le bain. Et si j’en crois les séries, rien de tel qu’un bain moussant en fin de soirée, voire au beau milieu de la nuit, pour se reposer enfin et profiter d’un moment pour soi. Macy l’a tenté dans le reboot, Prue dans l’originale… C’est donc qu’il doit y avoir quelque chose de VRAI dans ce cliché, surtout que j’ai des amis qui me disent parfois faire ça aussi. De mon côté, je déteste les bains, parce que je déteste ne rien faire sauf si c’est pour dormir – et je ne peux pas dormir dans un bain, donc c’est FAUX.
Bon, ça marchait aussi pour
Ben oui, il fallait bien en parler pour attirer des gens chelous sur le blog grâce aux moteurs de recherches, et aussi parce que toutes les séries nous vendent toujours les douches comme un endroit parfait et idéal pour faire l’amour. M’enfin, excusez-moi, c’est quand même FAUX comme cliché, c’est loin d’être un endroit pratique pour ça, entre l’exiguïté de la douche et le jet d’eau chaude qui ne couvre pas les deux partenaires à la fois, en laissant en train de crever de froid. Alors oui, c’est hyper sexy et tout à l’écran, mais c’est un cliché. Enfin, ce n’est que mon avis, chacun sa vie privée après. Et oui, j’ai pris un gif très soft par rapport à ce que le Shondaland a pu nous proposer, finalement, mais c’est le premier qui est sorti de ma recherche.

Bien des trouvailles étranges furent effectuées durant la préparation de cet article, des rideaux de douche aux couleurs de