Journal de bord du #WESéries 18

Salut les sériephiles,

J’avais prévu un tout autre article du jour aujourd’hui, espérant pouvoir enfin parler des upfronts. Contrairement aux autres années, j’ai décidé de ne publier qu’un grand récap général plutôt que de faire un article par chaîne et par jour. Le problème, c’est qu’il y a un network qui traîne encore… Donc on en parlera plutôt jeudi (j’espère). En attendant, je suis content du renouvellement de la majorité de mes séries – mais il y en a deux encore non renouvelées que j’aimerais vraiment voir être renouvelées… même si c’est improbable.

Voir aussi : Long week-end presque confiné en vue ? Go #WESéries 18

En attendant, je vous propose le journal de bord du week-end qui vient de s’achever, durant lequel j’ai rattrapé mon retard dans plein de séries. Tel que c’est parti, ce sera pareil le week-end prochain en plus (sauf que j’ai une vie sociale prévue et l’Eurovision le samedi soir, oups).

Vendredi 14 mai

19h : C’est agréable ce couvre-feu pile au moment du début du WESéries, finalement. Il lui faut bien des avantages. Je viens juste de rentrer et de passer en catastrophe sur Twitter pour l’annoncer, cela dit.

19h13 : Avant de commencer, il me reste à écrire l’article du jour et manger. Ce n’est pas gagné cette affaire.

19h56 : Je viens de terminer la liste de tous les hebdos que j’ai à rattraper cette semaine. Certes, j’ai vu mes épisodes de lundi, mais autrement, j’ai déjà un peu plus de 510 minutes de séries à voir. Un épisode de plus et le niveau basique sera en poche. En poussant sur toutes les séries en retard que j’ai, j’atteins le niveau ultime. Sur un malentendu… Non, le basique, ce sera bien. En vrai, quelle idée naze de ne pas avoir regardé mes séries plus tôt !

21h38 : Repas fait et mangé, vaisselle expédiée. Il n’y a plus qu’à. Et mon premier épisode… n’est même pas dans la liste que j’ai écrite il y a deux heures. Bien joué.

22h58 : Je n’en suis qu’à 34 minutes… Comment dire ? J’ai écrit mon article. J’étais à fond pour le retour d’High School Musical The Musical The Series, alors voilà, ça prend du temps. Il faut encore que j’arrive à publier tout ça, mais l’ordi rame comme jamais. Le seul avantage, c’est que j’ai la musique de l’épisode en boucle depuis tout à l’heure.

0h26 : Ce fut long, mais j’ai fini par publier mon article, et j’ai décidé de continuer ensuite avec une soirée 9-1-1. Un peu de qualité, ça ne fait jamais de mal.

1h39 : Article publié pour Lone star… 120 minutes et 50 secondes au compteur. On a connu des départs plus réussis. Il faudra que je parvienne à faire mieux demain – je voulais à l’origine me contenter de regarder des séries chaque soir, mais je vais peut-être faire un peu plus. J’ai tellement à voir pour rattraper tous mes hebdos de la semaine !

Samedi 15 mai

8h43 : Déjà levé, mais pas du partant pour des séries ce matin. J’ai ironiquement du travail à faire, encore.

12h02 : Petit épisode de NCIS en préparant à manger et en mangeant, ça me fera 41 minutes de plus, histoire de.

13h24 : Il fait relativement beau, rien de tel qu’une sortie en forêt pour foirer son #WESéries. En même temps, j’avais prévu de viser le niveau basique avec juste des épisodes le soir, non ?

18h17 : Rentré il y a un petit moment, je me dis qu’il est temps de m’y remettre. C’est bien, je voulais relancer un épisode avant de me faire à manger, mais voilà que je n’ai plus aucune connexion internet !

18h32 : Mieux vaut tard que jamais, je lance mon… cinquième épisode du week-end. On va aller loin, là.

19h04 : Debris, c’est vraiment beaucoup trop cool. Que quelqu’un la renouvelle !

20h25 : Deux épisodes de plus en stock – 246 minutes en tout après un épisode de Charmed, bof bof. Il est temps d’aller manger !

21h48 : J’ai plein, plein, PLEIN de séries à voir. Des hebdos à rattraper, tout ça, tout ça. Seulement, j’ai aussi un article du jour à écrire et pas mal de gestion pour le blog, alors je vais plutôt me lancer dans la saison 2 du Caméléon.

23h14 : C’est parti pour une soirée uniquement Caméléon. Je ne vais pas faire long-feu, je suis un peu claqué. Je n’écris pas des critiques complètes devant la série, alors c’est pratique… mais j’ai un problème tout de même : il faudra que j’écrive dessus à un moment, et je ne sais pas quand !

0h34 : 421 minutes et une forte envie de dormir !

Dimanche 16 mai

8h07 : Je ne sais pas ce qu’il m’arrive en ce moment, mais je me lève de plus en plus tôt ! Je vais commencer la journée par un petit déj devant Walker, histoire de rattraper mon retard du nombre de minutes, parce que ce n’est pas ça. Le niveau basique approche, remarque.

9h03 : C’est bon pour Walker, j’ai même écrit un article express devant. Plutôt content de moi, et plutôt content de voir du soleil en extérieur. Je vais en profiter pour sortir à nouveau. Un bon gros week-end à profiter de la vitamine D.

13h12 : La promenade a fini sous la flotte, je suis ravi. Repas terminé, c’est parti pour la conquête du niveau basique, avec This is us d’abord.

15h24 : Je ne sais pas comment j’avais calculé mon affaire, mais je pensais que The Rookie me suffirait à atteindre le niveau basique. Ce n’est pas le cas.

16h22 : 529 minutes, enfin ! Merci Younger. Je ne pense pas pouvoir atteindre un autre niveau, même s’il me reste pas mal à voir. On verra bien.

18h03 : Je me suis finalement lancé dans The Nevers au lieu de corriger mes copies. Si vous vous demandiez pourquoi parfois ça prend du temps de recevoir son contrôle, hum, voilà la réponse (c’est faux, j’ai des délais de rendu tout à fait raisonnable).

21h48 : Ben finalement, avec les deux épisodes de The Nevers, c’est une excellente série !, je me retrouve pas si loin du niveau suivant… Je pense que ça se tente.

23h48 : 736 minutes ! Merci Le Caméléon à nouveau, dont les deux épisodes regardés ce soir ont été la solution de facilité pour atteindre le niveau moyen. Sans lui, je me serais étalé par terre : il me reste à regarder Dollface, mais ce n’est pas très long…  

Ce week-end s’est donc achevé sur un niveau moyen et sur plein d’articles à écrire ou finir d’écrire (six, en tout). Et contrairement à d’habitude, je n’étais pas là à minuit, parce que j’étais encore devant une série. Quel mauvais organisateur… Heureusement que Ludo a pensé à tout clôturer (merci copain !).

C’est tout pour cette dix-huitième édition printanière… RDV à présent dans trois mois, courant août, pour une nouvelle édition. On vous tiendra informé de la date quand on l’aura !

This is us – S05E14

Épisode 14 – Music and Mirrors – 16/20
Avant sa fin de saison qui approche à grands pas, la série trouve une nouvelle fois le moyen de marquer un coup juste, même si ça a pris son temps. Ce n’est pas forcément un épisode qui me restera à l’esprit quand je penserai à la série, mais ça ne l’empêche pas pour autant d’être efficace.

Spoilers

Les conjoints des triples aussi ont une vie, et des problèmes : Beth et Toby sont affectés professionnellement par la pandémie, Madison organise son mariage.

I’m a dancer who doesn’t dance.

Avec ce titre, j’imaginais un épisode centré uniquement sur Beth, mais le résumé de l’épisode nous assure que la vie de Kevin va être abordée également, avec un point sur ses ex… M’enfin, on commence bien par Beth et son école de danse, ainsi que tous ses rêves qui vont partir en fumée en quelques mois. Ce début d’épisode est particulièrement déprimant, et c’est vrai que c’était important de revenir sur ce projet de Beth. Elle a tout de même voulu ouvrir une école de danse, et c’est la pire des idées juste avant le Covid.

On la voit peu à peu se faire aux conditions sanitaires, avec du gel, des masques, puis des cours en visio. De la danse classique en visio, c’est compliqué. La pauvre voit son nombre d’étudiants diminuer drastiquement une fois en visio. Tu m’étonnes. Le montage est super bien fait pour nous montrer l’horreur des business qui ont dû fermer inévitablement. La petite fille qui reste devant son écran jusqu’au bout parce qu’elle aurait voulu continuer à danser, c’est déprimant.

Beth est obligée de fermer le studio de danse, et par conséquent, elle doit à nouveau chercher du boulot. Randall s’inquiète bien sûr pour elle, mais elle est dans un déni évident. Pourtant, vu comment elle bouffe ses céréales, il est clair qu’elle ne gère pas ça bien. Randall demande donc à Déjà de s’occuper d’elle, sauf que l’adolescente a ses propres dramas et un certain égoïsme, je dois dire. Elle accepte malgré tout de le faire.

Les flashbacks de cet épisode nous Beth et Randall adolescents que j’aime beaucoup. Enfin, jeunes adultes, d’ailleurs. On les voit ainsi heureux en couple, prêts à se rendre à une super soirée organisée par Randall pour surprendre Beth… Malheureusement pour lui, Beth refuse d’aller voir un ballet avec Randall, parce que ça lui rappelle des souvenirs douloureux.

Elle adorait aller au ballet avant, mais maintenant, elle se rappelle simplement qu’elle est une danseuse qui ne danse plus, et ce n’est pas exceptionnel comme souvenir pour savourer le spectacle. Malgré tout, Randall lui propose de danser avec lui, sur un joli titre, tant qu’à faire.

Dans le présent, Beth tente de se faire à sa nouvelle vie. Maintenant que son école de danse doit fermer et qu’elle n’a aucune option pour tenter de sauver son projet, elle tente un Zoom avec une ancienne collègue pour remettre un pied dans le monde du travail. Malheureusement pour elle, l’entretien pour lequel elle s’est donnée bien trop de mal est avorté quasiment aussitôt par son ancienne collègue qui a un double rendez-vous.

La pauvre. Beth décide donc d’annuler le rendez-vous plutôt que de le reporter, puis part dans un bon éclat de rire avant de se barrer, en demandant à Déjà de ne rien dire à Randall. Bien sûr. Celui-ci s’inquiète toutefois pour sa femme, et c’est pour ça qu’on l’adore encore malgré les défauts développés au fil des épisodes.

Il demande ainsi à Déjà de tout lui raconter, mais pas avant que l’on apprenne qu’avec Malik, ça se passe de plus en plus mal pour Déjà. L’ex de Malik – la mère de Janelle – est à nouveau dans l’équation. Sa fille l’appelle maman et elle revient de plus en plus souvent pour la voir – et donc pour voir Malik, laissant Déjà très jalouse.

Randall n’a pas grand-chose à donner comme conseil à sa fille, mais il l’écoute et, pour une fois, n’est pas trop à chercher une manière de tout résoudre. C’est justement ce dont sa fille a besoin, mais aussi ce dont Beth a besoin. Déjà est de très bon conseil avec son père, et c’était inattendu : elle lui rappelle que Beth n’a pas besoin d’un héros, mais d’un mari pour la réconforter et être là pour elle. Et c’est particulièrement vrai : elle est en pleine dépression à ranger toutes les affaires avant de rendre les clés de son studio.

La dernière scène de l’épisode voit donc Randall venir auprès de Beth pour une dernière danse dans sa salle de danse, toujours sur All my life, et… C’était tellement triste à voir. La série parvient toujours à trouver ses petits shoots d’émotion.

Pendant ce temps, Madison regrette déjà d’avoir invitée Rebecca à une séance shopping pour sa robe de mariée. Forcément. Elle la connaît déjà en tant que mère de Kate et tout s’est toujours bien passé avec elle… sauf que cette fois, elle va devoir composer avec la mère de Kevin, alors les choses changent. Madison a aussi ses propres problèmes avec ses parents en parallèle. Elle n’a pas de relation avec sa mère et son père reprend contact uniquement parce qu’il a découvert dans la presse qu’elle allait se marier… Mais finalement, il ne vient pas au mariage, et ça la fait pleurer quand elle le découvre.

Dommage pour elle, parce que ça ne se passe pas si mal autrement, avec une Rebecca très heureuse d’être là pour les essayages de robes, même quand certaines s’avèrent immondes. Rebecca est géniale avec Madison. Elle trouve les mots parfaits pour soutenir Madison et se comporte en vrai maman avec elle. Cela ne rend même pas Kate jalouse – sa mère n’était pas là pour ses essayages de robes. Au contraire, voir Rebecca réconforter Madison lui permet de se rendre compte qu’elle était une enfant horrible avec sa mère. Elle la remercie ainsi de l’avoir aimée quand même.

C’est meugnon. Bon, sinon, la robe choisie par Madison ? Elle est magnifique… mais elle sera à jamais tachée par ce souvenir du SMS, non ? Pas si sûr : Madison entre définitivement dans la famille grâce à ça. Rebecca la noie sous les compliments et la future mariée remercie Kate et Rebecca d’être là pour elle et de lui donner l’impression de faire partie d’une famille.

Il y a tout de même un développement intéressant pour la relation Kate/Rebecca. Un flashback nous montre Kate persuadée qu’elle décevra sa mère. Elle refuse de se rendre à un entretien d’embauche dans une entreprise, lui privilégiant finalement un job alimentaire dans un diner on ne peut plus cliché. C’est que cela lui rappelle son père avec qui elle mangeait là parfois.

Dans le présent, tout se termine bien pour elles, avec Rebecca qui assiste à un des cours de Kate. Elle est très heureuse de voir que sa fille a trouvé un job fait pour elle, après neuf ans dans un diner naze et toute une carrière compliquée pour elle. C’est chouette comme tout cette intrigue, et ça se termine sur de jolis sourires de la mère et de la fille. C’est rare de les voir si unies… on sent bien que la saison 6 sera la dernière si on en arrive à résoudre ce genre de problème.

Du côté de Toby, le chômage ne fait toujours pas de bien à son personnage, et ça me fait de la peine. Ils ont des problèmes de plomberie cette semaine, avec une fuite d’eau qui paraît parfaitement catastrophique. Il ne veut pas appeler de plombier parce qu’il n’a plus d’argent, mais ça ne rassure pas Kate de savoir qu’il va gérer ça tout seul alors qu’il n’est pas plombier.

Cela ne rassure pas non plus le voisin qui conseille ainsi à Toby d’appeler quelqu’un d’autre. Seulement voilà, Toby ne veut pas appeler les Pearson, pour ne pas avoir à pleurer et parler sentiments. Cela se termine donc par un appel à son père, parce que oui, il en a un. L’aspect « étranger à la famille Pearson » manque quelque peu ces derniers temps… et c’était bien de le retrouver comme ça.

Son père annonce qu’il viendra dans l’heure, tout de même, donc ce n’est pas si mal. Comme il est vacciné, les masques tombent rapidement, exactement comme je le soulignais dans mon article d’hier. Au-delà de ça, Toby n’a toujours pas coupé l’eau et son père n’a aucun mal à réparer la fuite. Même le trou du plafond est réparé avant le retour de Kate.

C’est clairement improbable. Cela permet en tout cas une jolie conversation entre Toby et son père sur le chômage du premier, parce que le second a aussi perdu un job quand Toby était enfant. Seulement, il n’en avait jamais parlé avec son fils. Alors oui, c’est important de parler de sentiments finalement, mais Toby le fait d’une bonne manière avec son père. J’ai trouvé ça chouette, surtout que ça lui permet d’être souriant avec Kate le soir.

On retrouve également Kevin au cinéma dans cet épisode, et ça me rappelle que les cinémas me manquent. Il y est avec Foster pour découvrir le film qu’ils ont fait ensemble, malgré l’emploi du temps très compliqué de Kevin. Le film est catastrophique, mais Kevin lui ment quand il se rend compte que Foster est super content de ce qu’il a fait.

Le problème, c’est que Kevin se rend compte qu’il va être associé à ce film catastrophique. Il organise aussitôt une réunion avec son agent pour trouver une solution et surtout un nouveau projet – il a besoin de le booker avant la sortie du film. Ce n’est toutefois pas si simple pour Kevin – qui se coltine son oncle toute la journée.

En effet, la réputation de Kevin le précède. Il se rend compte que sa carrière est dans une impasse, le pauvre. Et au moment de sortir du studio ? Contre toute attente, il aperçoit Zoey dans une réunion visio. Elle est en train d’attendre son agent (pour ses documentaires), mais elle est tout de même heureuse de l’apercevoir. C’est fou.

Zoey fait de l’humour pour savoir comment il s’est retrouvé avec Madison et tombe juste aussitôt : elle découvre ainsi que Kevin a mis Madison enceinte et qu’il est papa de deux jumeaux. Comment peut-elle savoir pour le mariage, mais pas pour ça ? Ce n’est pas bien crédible.

En tout cas, j’ai adoré retrouver Zoey dans cet épisode. Elle est toujours aussi géniale… mais elle connaît aussi beaucoup trop Kevin pour son propre bien. Elle lui rappelle ainsi qu’il a toujours une manière positive de voir le monde et de s’adapter aux envies des gens qui l’entourent, pour donner l’impression qu’il a toujours voulu ce qui lui arrivait ou ce que les autres voulaient.

Malheureusement, cela semble affecter Kevin bien plus que ça ne le devrait. Le pauvre se rend compte qu’il s’enferme dans une vie qu’il ne voulait peut-être ? Je ne sais pas. C’est une vraie qualité d’être malléable comme il l’est. Pourtant, ça le perturbe. Le soir même, il a une super soirée avec Madison, mais il ne peut pas voir ce qu’il voulait, parce qu’elle lui demande de ne pas regarder Bridgerton pour privilégier une émission bien naze de télé-réalité culinaire.

Pardon, je déteste ça. En tout cas, Kevin se rend compte que ce que Zoey lui a dit est vrai… et il ne semble pas voir en quoi ça le rend super adorable et parfait. Je crains la suite, là.

 

Le vaccin, le coronavirus et les séries

Salut les sériephiles,

abed nadir gifs | WiffleGif
Ce geste innocent de Britta m’aurait mis à terre hier matin tellement ça aurait été douloureux, sachez-le.

Depuis quelques jours, je ne comprends pas où est passé le covid19… dans les séries. Dans notre vie quotidienne, ça va, je vois bien où on en est, il n’y a pas de souci. La campagne de vaccination patine à fond, mais j’ai eu ma première injection via la mairie de la ville où je travaille, qui a voulu assurer une dose aux enseignants (merci). Je ne suis pas là pour raconter ma vie, mais celle des séries… M’enfin, vous savez bien que ça a tendance à se ressembler, tout de même, avec une frontière bien floue entre les deux.

Depuis quelques semaines, le covid19 a re-disparu des séries presqu’aussi vite qu’il n’était apparu, et c’est hyper étrange à constater. Cela diffère d’une série à l’autre. L’exemple le plus flagrant, repéré par Frankie est celui de 9-1-1 Lone Star, où les masques et la distanciation sociale ont disparu d’un coup, d’un épisode à l’autre. 9-1-1 2x09 Tumblr posts - Tumbral.comAutant la qualité de la saison est vraiment très bonne depuis son retour il y a un mois, autant c’est très surprenant à constater. On va dire qu’au Texas on fait moins attention qu’à Los Angeles où l’équipe de 9-1-1 a toujours ses masques, mais… c’est étonnant.

Partant de ce constat, je me suis posé la question par rapport à mes autres séries, et le constat est évident : la pandémie était un sujet intéressant à traiter, mais les scénaristes ont fait le tour de ce qu’ils voulaient en dire apparemment. Sept clichés TV sur… Le Covid19 ! – Just One More EpisodeOu ils ont entendu les nombreuses critiques de personnes qui ne veulent pas en entendre parler dans les séries de divertissement.

Et c’est dommage, parce que je continue de penser que c’est très intéressant d’avoir ce reflet de la réalité. La saison des networks a été vraiment intéressante de ce point de vue-là : chaque série a fait son choix pour traiter à sa manière la pandémie – ou pour ne pas la traiter justement. Un autre constat s’impose assez vite : peu de séries ont abordé les vaccins dans le détail. On a vu parfois les campagnes de vaccination ou de dépistage, mais on n’a pas eu le droit au moindre symptôme des vaccins dans les séries.

Grey's Anatomy' Season 17 Episode 13: Zola Comes to Mer's Rescue (RECAP) | Entertainment | oleantimesherald.comC’est un vaccin, après tout, on sait très bien qu’une majorité de personnes le sent passer. De mon côté, pour raconter à nouveau ma vie, j’ai surtout senti une douleur dans le bras, deux petites heures après le vaccin. Elle a re-disparu progressivement, tout ça était parfaitement supportable en tout cas. J’ai aussi eu un coup de fatigue, c’est vrai… mais il ne faut pas négliger que j’ai passé une partie de la nuit à lire (oups) et que je dors habituellement du côté où on m’a injecté le vaccin – alors forcément, je me suis réveillé chaque fois que je cherchais une position confortable, c’est malin.

C’est peut-être le fait d’avoir été vacciné il y a deux jours qui me fait le remarquer, mais voilà, les séries n’abordent pas les effets secondaires. Pourtant, ça fait partie des questions qu’on m’a posé le plus ces derniers jours ; et c’est un sujet de conversation très fréquent depuis deux semaines dans ma vie – ça et se trouver un rendez-vous. Alors, le coronavirus dans les séries, ça donne quoi ? – Just One More EpisodeBien sûr, nous dire comment trouver un rendez-vous aux USA n’est pas le but des séries, mais quitte à partager la pandémie avec nos personnages fictifs, ça aurait été bien de les voir évoquer aussi ces symptômes.

This is us nous a certes montré un personnage se faire vacciner, mais c’était dans un montage nous montrant le temps qui file vite. Tellement vite d’ailleurs, que c’en était frustrant, parce que tous les personnages de toutes les séries semblent être vaccinés désormais alors qu’on commence à peine à vacciner ici. La frustration, la jalousie, c’est terrible. La vie peut reprendre son cours comme si de rien n’était dans les séries – alors même qu’on sait que non, il vaut mieux continuer de faire attention malgré le vaccin. Coronavirus – Just One More EpisodeAprès, il faut bien avouer que les séries procédurales – comme NCIS ou Special Victim Unit – ont arrêté de faire attention bien vite.

Les masques sont toujours là, mais ils sont portés de manière totalement aléatoire, sans qu’on ne comprenne bien pourquoi. Même dans Grey’s Anatomy, on évacue de plus en plus le sujet avec une réplique sur une auto-quarantaine ou un test PCR négatif tout récent. Je ne sais pas si c’est une réalité ou juste une facilité scénaristique, mais j’ai l’impression qu’il s’agit plutôt de cette deuxième option.

En tout cas, avec Biden qui a annoncé il y a deux jours que les masques n’étaient plus obligatoires en extérieur pour les personnes vaccinées, une chose est sûre : le sujet va continuer de s’effacer, à moins d’un variant malheureux. Et malgré tout ce que j’ai dit ci-dessus sur mes envies de voir le sujet être traité pour que les personnages continuent d’être proches de nous, je croise les doigts pour que le sujet s’efface tout de même et ne soit plus aussi omniprésent la saison prochaine. Enfin, il n’était pas présent partout après tout !

Jane Levy (#87) – Just One More Episode

Résultats du Bingo Séries #49

Salut les sériephiles,

Je sais bien que depuis mardi, il n’y a pas eu grand-chose sur le blog à se mettre sous la dent du côté des séries, mais je crois bien que cette soirée ne prend pas le chemin d’un gros visionnage non plus. Cela va encore m’en laisser beaucoup trop pour tout voir demain, mais bon, on verra bien ce que ça donnera demain – c’est un autre jour après tout.

Là, je vais mettre momentanément de côté ma fatigue et écrire cet article, puis ça va finir en soirée dodo devant un film, je crois, si possible un truc qui permette de poser son cerveau. Et ça tombe bien, cet article me permet aussi de le faire, parce que les résultats du Bingo Séries, ça s’écrit facilement.

Anniversaire du Bingo (4/4)

Stats de la semaine #49 – Just One More EpisodeJ’ai réussi assez rapidement à venir à bout de ce thème qui n’était pas bien compliqué cette année, avec des points faciles à valider. Le plus compliqué fut de trouver le titre d’une série au sein d’une autre, parce que ce n’est pas évident d’y penser, mais j’ai eu un beau « Person of Interest » dans Walker. Autrement, Betty a tendance à corriger tout le monde en permanence dans Riverdale, j’ai eu un cliffhanger sacrément inattendu dans Charmed et beaucoup plus de barbe dans un flashback de The Falcon and the Winter Soldier.

Anti (4/4)

TFSA – Mes personnages chouchous de 2018 | Smells like Chick SpiritCe thème m’aura fait découvrir les nuances subtiles des antidépresseurs et anxiolytiques auxquels je ne connais absolument rien, mais j’ai finalement validé les anti-dépresseurs avec la série El Foundou, dont il faudra que je parle à un moment sur le blog. Autrement, j’ai assisté à une intoxication alimentaire nécessitant un antidote dans The Wilds, un personnage se la jouait totalement antisociable dans Fear the Walking Dead à s’isoler dans sa cabane et dès le début du mois NCIS a proposé un épisode avec un acte anticonstitutionnel. Le mot a été prononcé, c’était improbable !

Sherlock Holmes (4/4)

Lindsey Morgan (#131) – Just One More EpisodeJe pensais vraiment galérer sur ce thème, mais la grille n’était pas si compliquée que ça ce mois-ci finalement – le plus dur fut le thème précédent. En revanche, il fallait vraiment varier ses séries pour la réussir… Enfin, je dis ça, mais j’ai eu une référence au héros britannique dans Riverdale également et Walker m’a offert le point de quelqu’un parlant à un mort – ce n’était pas la seule ce mois-ci. J’ai cru ne jamais mettre la main sur un détective privé, mais Le Caméléon est passé par là (en premier) alors que c’est avec Debris que je valide l’accent britannique. Ou The Nevers.

Télécommande (4/4)

T: blm Tumblr posts - Tumbral.comOui, oui, c’est aussi un 4/4, et c’est à nouveau avec des séries différentes, en plus ! C’était la clé de cette grille… This is us m’a donné une télécommande TV alors que Station 19 m’a donné le mot prononcé par un personnage la cherchant dans la caserne (cette scène !). C’est dans Resident Alien que j’ai eu une première télécommande manipulant un vaisseau (ce n’était pas la seule ce mois-ci) alors que la télécommande vocale a mis plus de temps à pointer le bout de son nez. Merci Liza d’avoir un GPS dans Younger.

Action (3/4)

I will always come back to you — booasaur: The Wilds (2020) - 1x10Oui si proche du but… Mais en même temps si loin : pour arriver à 20, il aurait fallu que je regarde une série britannique (c’est honteux de ne pas pouvoir valider ça avec The Nevers !), mais bon, quel était l’intérêt d’arriver à 20 quand j’ai eu le 19e point quand j’avais déjà trois 20/20 ? Je ne me suis donc pas forcé à finir la grille, surtout que je me suis déjà forcé à regarder The Wilds, une série parfaitement anti-moi. Les autres points ? Une illustration un peu foireuse, mais qui me donnerait presque goût au dessin et NCIS vu à la télévision.

J’arrive donc à 19/20 grâce à… quatorze séries différentes ! Pas mal du tout cette grille d’avril/mai. Il va maintenant falloir que je commence celle de mai/juin. Il est plus que temps, j’en vois qui valident déjà plein de points !