De l’importance de la télévision
J’ai envie de les écrire sur la télévision dans les séries, mais il faut une fois de plus que je vérifie demain la liste des articles clichés déjà écrits pour ne pas trop me répéter. Et en attendant, je suis coincé sur une absence de sujet pour cet article. Par conséquent, je me suis mis à lire un article sur les bienfaits et les inconvénients de la télévision sur les enfants, et ça m’a donné envie de papoter sur le sujet. Après tout, j’ai eu une télévision dans ma chambre dès mes 12 ans, avec pour but de me responsabiliser et de me la retirer si ça dérapait à l’école. Comme ça n’a pas dérapé, j’ai pu la garder et ouais, j’ai cassé souvent mon couvre-feu pour me faire des soirées ALIAS/The Inside ou, au pire, Sex & the City. C’est vrai. Je ne m’en suis pas si mal sorti qu’on essaie parfois de nous le faire croire avec les risques d’inactivité, d’obésité ou de gros soucis cognitifs. Comment je me l’explique alors que je suis le premier à constater que des élèves au collège ont parfois des nuits trop courtes et une tendance à zapper même le contenu d’un cours comme s’ils étaient devant la télévision ? Je crois que j’ai eu de la chance d’avoir développé très vite un intérêt pour l’écriture même des télévisions, pour les références culturelles, pour les effets spéciaux, pour, en fait, la critique.Les séries pour apprendre
Eh oui, déjà petit, j’étais embarqué dans la critique des épisodes de Charmed que je regardais. Je me suis fait tout Buffy sur ma 3e et Angel sur ma 2nde. J’ai eu des soirées entières de visionnage de LOST en lieu et place de révisions du Bac. Eh, la veille d’une épreuve orale de bac, j’ai préféré me mater les deux derniers épisodes de LOST enfin disponibles pour être sûr de ne pas être spoilé. Vous savez ce qui fait que je n’ai pas fini avec des troubles cognitifs majeurs ensuite ?Voir aussi : J’ai besoin d’une nouvelle série préférée
L’apprentissage. Je reliais ce que je regardais à ce que j’apprenais, et je ne parle pas ici simplement de la langue anglaise. Concrètement, je regardais ces séries, mais je faisais le lien entre le Drame romantique d’Hernani et la saison 6 de Buffy, je cherchais les références culturelles cachées dans LOST, qu’elles soient philosophiques ou scientifiques… Combien de fois ai-je fini sur Wikipedia (au pire) ou dans des manuels pour me renseigner sur points précis évoqués dans des épisodes ? Pas étonnant que je finisse en bac de littérature après ça, mais le vrai propos de cet article, c’est de me rendre compte que je n’ai plus tout ça récemment ?Du surplace dans l’apprentissage ?
Autant avec The 100, j’arrivais encore à dresser des parallèles, autant plus on avance dans le temps, moins les séries ne m’apportent la satisfaction qu’elles m’apportaient. Est-ce que je vieillis mal ? Est-ce que les séries sont écrites avec moins de références ? Est-ce que les références sont moins poussées ? Est-ce que je ne prends plus le temps de me faire ce plaisir, de la même manière que je me prends moins de temps pour lire ? Je ne sais pas trop, mais il est clair que j’apprenais beaucoup avec les séries à une époque, et que c’est de moins en moins le cas. Et ce n’est pas avec les superproductions grand public que ça va changer, j’imagine ?À la recherche des séries perdues ?
Voilà, cette dérive blabla est courte, mais elle mène à un point important : je me suis rendu compte que c’est ma soif de savoir qui n’est plus tellement satisfaite avec les séries ces derniers temps. Si Grey’s me plaît à nouveau, c’est parce qu’elle parle de questions sociales de manière intéressante et percutante. C’est original et ça permet de réfléchir ; et c’est ce que j’aime quand je regarde la télévision finalement.Voir aussi : De l’importance de Station 19 et Grey’s Anatomy
Maintenant, il me faudrait des séries à la Fringe, à la Orphan Black, des séries capables de faire réfléchir et d’enrichir ma culture. Ce n’est pas gagné, surtout quand j’ai prévu de me voir deux épisodes de Riverdale demain avant le prochain podcast. SOS. Après, vous verrez que le prochain podcast de demain surfe aussi sur cette problématique… Oui, c’est de la pub déguisée tout ça (non, c’est un hasard heureux, promis).


Bon, j’exagère, on n’a pas trop eu l’occasion de voir ce qu’il valait en tant que comique, alors qu’il est excellent. À la place, on le découvre dans le rôle dramatique de Georges, un père pas exceptionnel apparemment puisqu’il n’a pas vraiment le droit de voir son fils mourant à l’hôpital. Il est d’abord hyper touchant dans son dialogue avec Tommy, à qui il ne révèle pas la raison pour laquelle il n’a pas vu son fils depuis l’hospitalisation. C
e n’est pas si évident en plus, parce que nous sommes plutôt à nous remettre de ce qui est arrivé à Charles. En vrai, qu’est-ce qu’on en a à foutre de ce type larmoyant ? Sans son talent d’acteur, la réponse serait rien. Avec, et bien… On se prend au jeu, et ça rend violent le moment où il se révèle être un preneur d’otage qui n’hésite pas à sortir un pistolet en plein milieu d’un hôpital. Cela permet à l’acteur de révéler une autre facette de son jeu d’acteur, avec énormément de colère contenue qui se libère d’un coup. La scène est réussie en grande partie grâce à ce jeu crédible.
Le reste de l’intrigue le met bien sûr un peu de côté, puisqu’il est surtout là pour refléter le deuil que traverse Tommy au même moment. Il n’en reste pas moins un personnage-clé pour ce moment précis de l’histoire, puisque c’est son deuil à lui, qui devient finalement des retrouvailles avec son fils pas si mourant, qui permet à Tommy d’accepter pleinement le sien.
Et là encore, le passage des larmes au sourire d’avoir réussi son coup est tout de même sacrément chouette à observer, prouvant que l’acteur en a à revendre en lui. Un rôle pas évident, donc, dans lequel une fausse note n’est pas vraiment possible.
Vu aussi dans : Par où commencer avec cet acteur ? Je pense que la première fois que j’ai eu l’occasion de le voir, c’était dans Alias. Après tout, il est un des acteurs qui gravite souvent autour de JJ Abrams, avec également un petit rôle dans
D’ailleurs, quand on cherche un peu des infos ou des gifs le concernant, on en revient toujours à son personnage de Matt, qui est donc probablement son rôle le plus marquant.
Après une longue période où je ne le voyais plus trop sur mes écrans, je trouve qu’il redevient assez actif ces derniers temps. Outre
Là, il faisait plus un détour clin d’oeil qu’autre chose, mais ça confirmait qu’il avait la carrure pour l’humour.
Bref, j’espère que les américains lui redonneront rapidement un rôle quelque part, parce qu’il déchire à chaque fois et interprète toujours des personnages que j’aime bien.
L’info en + : En vrai de vrai, il aurait pu ne pas être ma performance de la semaine parce que je voulais aussi souligner le talent de Gina Torres. Concrètement, Greg Grunberg sert ici de renfort à son rôle en faisant le parallèle de son deuil, mais quel talent de dingue de la part de Gina Torres quand elle doit jouer une phase interminable de déni à travers lequel on lit encore son deuil.
Bref, c’est dans cette optique que j’ai très envie de vous parler du film Triangle, sorti en 2009, mais que je n’ai découvert que ce week-end. Cela n’a d’ailleurs aucun sens : l’actrice principale du film est Melissa George, une actrice que j’aime beaucoup depuis Alias. Parmi les seconds rôles, on trouve Liam Hemsworth, que j’ai bien aimé aussi dans
On me l’a vendu comme un film d’horreur et ce n’est clairement pas ce que c’est. Pour moi, c’est surtout un film de science-fiction, plus qu’un slasher. Et pour être tout à fait honnête, j’y vais un peu fort quand je dis coup de cœur : il y a la première demi-heure du film qui n’est pas exceptionnelle et rejoint les débuts chiants de film d’horreur où l’on apprend à connaître les groupes de personnages. D’ailleurs, dans le groupe de personnages aussi il y en a une qui me paraît bien chiante à être en boucle sur un même élément et espérer l’impossible.



Ah, bon, là ce n’est pas un bon film, je le case juste parce que j’ai donné le nombre de films que j’avais vu en 2020 et que je ne veux pas qu’on m’accuse de mentir si quelqu’un d’autre que moi s’amuse à compter. Si c’est le cas, il faut vous trouver un autre hobby. Concrètement, c’est un film que j’ai trouvé sur Youtube et qui faisait un bon fond sonore, c’était rigolo comme film pour enfants, très drôle, très prévisible… Passez votre chemin, mais en même temps, je doute qu’il soit un jour sur votre chemin.
Passez votre chemin aussi ? C’est techniquement le tout dernier film vu en 2020 en ce qui me concerne, mais j’en garde d’autres que j’ai beaucoup aimé pour un autre article. En attendant, j’évoque donc celui-ci qui était loin d’être palpitant. Tom Hardy, Joel Edgerton, Nick Nolte… Cherchez les femmes, vous ne trouverez que Jennifer Morrison (avec qui j’entretiens une relation compliquée car j’aime ses projets mais pas l’actrice ?) au casting ; et ça manquait clairement.