Pourquoi tant d’articles et critiques ?

Salut les sériephiles,

Il y a quelques jours sur Twitter est venue la question qui revient régulièrement dans ma vie depuis que j’ai un blog : pourquoi tant d’articles ? La question est plutôt valable, je trouve, et il paraît que ça intéresse au moins un d’entre vous, alors hop, je l’ai mis sur ma liste d’idées d’articles à écrire un jour. Le jour est vite arrivé : la question a tourné dans ma tête au cours des dernières 48h.

Ce n’est pas exactement comme si je n’avais jamais répondu à cette question : concernant les articles du jour, j’explique tous les 1er août que l’idée un peu folle m’était venue pour m’occuper un mois d’août mort, et que je me suis lancé le défi de tenir un deuxième mois, puis un an, puis deux… et nous voilà maintenant parti sur les cinq ans. C’est devenu une habitude et j’aime écrire chaque jour (ou presque), ça me fait du bien, c’est thérapeutique. J’ai l’impression d’avoir accompli quelque chose de ma journée quoiqu’il arrive. Et certes, ce n’est pas grand-chose, mais ça fait plaisir en fin de journée, en fin de mois, en fin d’année. La petite récompense d’autosatisfaction individuelle, c’est bien suffisant, non ?

Moi, ça me suffit, comme les Kinder Bueno. Bordel, la pub, je vous jure, ça sature l’esprit. Et tout n’est pas positif en plus, j’entretiens un rapport malsain avec mon compteur de jours de publication d’articles depuis qu’il est revenu là. Je m’étais planté une fois et je ne l’avais plus, mais là, il est de retour. Aujourd’hui, c’est le 613e jour d’affilée que je publie un article avant minuit. C’est juste impossible à recommencer une nouvelle fois si je me plante, alors bonjour le stress hier soir quand mon ordi s’est mis à planter à 23h50 alors que je n’avais rien mis en ligne. Soulagement de la publication à 23h59. Autosatisfaction maximale. Ce type est dingue.

Au moins, ça vous donne une idée de comment et pourquoi le blog tourne. Un jour, je vais me lasser, ou juste, je vais me planter, et ce sera le début de la fin, comme ça a pu l’être avec d’autres projets avant ou même sur le blog (snif, RIP le TFSA). Seulement l’article du jour, ce n’est qu’une (énorme) partie du blog, mais ce n’est pas la seule : il reste la question de pourquoi un article par épisode (et pourquoi un article si long, en plus).

Plusieurs réponses sont possibles, en vrai, et je vais essayer d’être synthétique car on est déjà à 426 mots en vrai. À l’origine, je critiquais en quelques lignes les épisodes, après les avoir vus. Ca me prenait cinq minutes, je compilais ça dans un article par semaine, c’était mignon… et pas si satisfaisant, au fond. Moi, j’ai voulu ouvrir un blog pour échanger avec des fans sur chaque série, après tout. Et puis, je suis (j’étais ?) un fana de séries, je lisais plein de reviews sur des sites américains, avec chaque fois un résumé et un avis de l’auteur. Et je trouve ça génial tous les gros sites américains qui le font.

En France, pour ça, on n’a pas grand-chose à se mettre sous la dent, à part peut-être Melty… Et ce n’est pas trop ma came. Au fond, petit à petit, je me suis mis à écrire ce que j’avais envie de lire ailleurs (et c’était pareil pour le TFSA d’ailleurs, comme pour le Bingo). Et avec des séries comme The 100 ou Agents of S.H.I.E.L.D, j’étais tellement à fond que je me suis mis à écrire des critiques de plus en plus longues. Trop longues : comment voulez-vous que je compile sur une seule page internet une quinzaine de critiques de plus d’une page word chacune, tout en restant lisible ?

Bon, j’ai fini par trouver avec la saison 3 d’Atypical, mais c’est chronophage et pas terrible pour avoir des vues… et donc des interactions avec les fans. En plus, ça faisait trop de spoilers dans les commentaires pour des gens commençant la saison en retard, et paf, on est passé à un article par épisode. Un autre truc qui m’a motivé à écrire un article par épisode fut la saison 4 d’Agents of S.H.I.E.L.D. J’adore cette série, mais cette saison a connu un coup de mou au départ… ce qui fait que je me retrouvais à manquer des bouts d’épisode parce que j’étais sur mon portable.

Depuis 2016, je regarde ainsi mes séries avec le portable en mode silencieux écran retourné. C’est le pied ! Et si je m’ennuie pendant une scène ? Paf, je prends des notes. Et puis, petit à petit, j’ai appris à écrire au fur et à mesure de l’épisode 95% de la critique. J’écris ce que je pense quand je le vois, et hop. En cas de fatigue, je n’y arrive pas, par contre. Parfois, je fais pause pendant l’épisode pour écrire au fur et à mesure. Parfois, je me fais quinze minutes de rédaction après l’épisode.

Qu’est-ce que j’y gagne vraiment, au fond, à part un hobby chronophage ? Eh bien… Pas tellement d’interactions dans les commentaires. Je remercie quand même une fois de plus la douzaine d’abonnés fidèles qui commentent, parce que c’est chouette d’échanger avec vous, ici, sur Twitter, sur vos blogs/youtube ; évidemment. M’enfin, on ne va pas se mentir, la perspective d’avoir un blog pour échanger avec les fans est caduque maintenant, parce qu’avoir Twitter suffirait pour se parler.

Seulement voilà, j’ai pris l’habitude. Eh, ça fait plus de cinq ans que je publie des critiques de chaque épisode que je regarde, je ne peux plus arrêter, c’est un automatisme, c’est une partie de moi. J’essaie parfois d’arrêter (The Rookie, Blindspot ou NCIS le prouvent, mais le naturel revient toujours au galop. Même pour Walker, bordel). J’aime bien voir les épisodes qui attirent beaucoup de lecteurs – généralement, ceux avec des décès de personnages, de gros twists ou des fins de saisons, tout simplement. J’aime bien cerner aussi les ventres mous des saisons, ou juste les articles qui floppent. Et oui, il y a eu des articles qui ont fait des flops monumentaux et qui ont été très peu lus.

Je veux dire, j’ai bien conscience qu’absolument personne n’a lu toutes les pages de ce blog. Non, personne, pas même moi. Oui, j’ai tout écrit, mais si vous avez bien lu, je tape parfois (souvent) en regardant des épisodes et non, je ne relis pas, ça prendrait trop de temps. Si je ne relis pas immédiatement, il y a des articles sur lesquels je reviens après une semaine, un mois, un an… Plus, parfois. Et parfois, pas du tout. Dans l’ensemble, j’ai tout parcouru quand même… mais même cet article, eh, je ne vais pas tout relire tout de suite c’est trop long. Je sais que je le relirai par contre, parce que c’est un sujet sur lequel je réfléchis parfois : pourquoi écrire autant si personne ne lit tout franchement ? Memento mori.

Sérieusement, j’adore avoir une trace de tout ce que j’ai vu, séries comme films désormais : c’est super pratique au commencement de chaque nouvelle saison pour se remettre en tête les histoires où elles en étaient. C’est aussi chouette pour moi d’aller revérifier certains détails dans des critiques parce qu’une série va réaborder un point d’un épisode passé ; ou parce qu’on va me poser une question sur un épisode que j’ai vu un an plus tôt. De manière encore plus égocentrée, ce blog est un chouilla un journal intime pas si intime dans lequel je me repère aussi visuellement (les 500 mots avec une couverture par mois). Cinq ans. Autant vous dire que ce blog est mon horcruxe, c’est un bout de mon âme – et un sacré bout de vie, parce qu’il m’accompagne clairement sur toute ma vingtaine.

Certaines mauvaises langues dégagées depuis de ma vie (oups, bisou) pensaient très discrètement dans mon dos (pardon, derrière la porte de la cuisine) que je compensais mon célibat dans ma vie virtuelle et mes innombrables projets en ligne (il y en a eu d’autres avant le blog). Peut-être. À l’origine, probablement même.

Aujourd’hui, ben, je sais que non et que c’est autre chose puisque le blog se porte toujours très bien. Il a survécu à tout un tas de choses du quotidien ce blog, deux déménagements, des changements de dingue dans ma vie professionnelle, des changements totalement inattendus dans ma vie perso, des amitiés qui se nouent ou se dénouent, l’arrivée d’un podcast, mon couple dans lequel il s’est fait une place (parfois trop imposante, d’accord, mais la réciproque est vraie et visible… seulement entre les lignes du blog), des décès, aussi, malheureusement ; des grands écarts dans mes choix de séries… Sérieusement, c’est mon journal intime quotidien, même si je n’y raconte pas mon intimité. Comme moi, ce blog évolue et change, son contenu n’a plus rien à voir avec ce qu’il était, et c’est très bien comme ça.

Puis, j’ai tendance à associer le visionnage de certains épisodes au moment précis où je les ai vus… Par conséquent, ça me permet parfois de retrouver la date d’anniv d’un pote car je me souviens avoir vu tel épisode avant d’aller à sa fête d’anniversaire, ou juste de me souvenir que je peux retrouver la date exacte de diffusion de l’épisode 3×07 (trop facile la référence) et que c’est utile parce que c’est le jour où j’avais donné un cours sur tel truc et j’aimerais bien retrouver ce cours pour le réadapter avec une nouvelle classe. Ce n’était pas avec le 3×07, mais c’est une anecdote véridique, j’ai vraiment retrouvé des fichiers sur mon disque dur grâce à la date de publication de certains articles. Vraiment, ça sert d’être fan de séries.

Je suis un psychopathe, je sais. C’est la conclusion de cet article, je crois. Je fais des sauvegardes parfois. Le jour où WordPress crame, je suis foutu quand même.

Et alors pourquoi des critiques si longues pour les épisodes ? Une fois lancé, c’est dur de s’arrêter : on sait bien que tout le monde ne s’intéresse pas forcément à la même intrigue, et je n’ai pas envie de faire de déçus. Je sais bien que les gens qui viennent lire les articles ne lisent pas tout, mais visent dans l’article la partie de l’intrigue qui les intéresse car ils en veulent un résumé ou, au contraire, visent un moment où je donne mon avis sur tel personnage ou telle intrigue, parce que c’est ça qui est intéressant à ce moment-là pour ce lecteur. Et puis, maintenant, je mets même des petits résumés en haut des épisodes, parce que je me suis rendu compte que ça me manquait parfois d’avoir une phrase-clé pour me souvenir de l’épisode quand je faisais moi-même des recherches sur le blog (pour préparer un podcast par exemple). C’était totalement le but de la citation par épisode à l’origine. D’ailleurs, je choisis ces citations un peu au hasard, parce qu’elles me font rire, sont marquantes ou me paraissent bien résumer un point de l’épisode.

Je ne suis pas Netflix, mais je suis sûr que si WordPress me permettait d’avoir des stats aussi précises qu’eux qui décortiquent nos visionnages pour savoir comment nous piéger, je débusquerais précisément quels sont les passages de mes articles qu’on zappe (les intros par exemple) et quels sont les paragraphes les plus lus… et je suis sûr qu’on fait tous un peu pareil. Pourquoi m’arrêter d’écrire alors qu’on s’est tous habitués à chercher ce qui nous intéresse au milieu des paragraphes ?

Et pourquoi me lisez-vous, si ce n’est pour obtenir un avis sur une série que vous aimez (ou que vous n’aimez pas d’ailleurs) ou un résumé d’un épisode vu il y a trop longtemps (ou d’une série que vous ne regardez plus, mais quand même, on sait jamais, ça pourrait redevenir bien) ? À vous de me répondre. Apparemment, vous avez un peu plus de 2000 mots pour le faire dans les commentaires et me rattraper 😉

PS : merci quand même aux ami(e)s qui me relisent parfois et corrigent les multiples fautes sur ce blog. Je n’assume pas toujours en tant que prof, surtout que je laisse passer de sacrées coquilles. La quantité avant la qualité, oups. D’ailleurs, ça se voit aussi à la longueur de cet article ; mais bon, c’est comme ça. Désolé, je n’ai pas mis de gif : je trouve que ça dénaturerait l’ensemble pour un article comme ça car ce serait forcé. Et puis, j’ai déjà passé trop de temps à la rédaction – je suis sur mon rythme de la semaine, j’étais réveillé avant sept heures ce matin.

Bref, bonne nuit. Mais commentez, je vous lirai, promis !

Et, oui, Pauline, je sais que j’ai toujours un roman à finir d’écrire. Écoute, j’ai un blog, ça compense mes envies de vivre éternellement par la renommée (lol).

Un week-end d’octobre aux allures de mai

Salut les sériephiles,

Ce beau week-end ensoleillé approche lentement de sa fin, et il me faut en tirer le bilan. Si je suis loin d’avoir vu tous les épisodes que je voulais, la faute à une soirée imprévue et parfaitement géniale, je peux quand même écrire l’article que j’avais prévu – et il s’agit d’un autre article où je vais blablater de mon ressenti concernant les séries, et plus généralement les networks. Et accrochez-vous, je suis là pour me plaindre. Peut-être. Je ne sais pas, vous me direz.

The Walking Dead Twd GIF - TheWalkingDead Twd Rcsitastark - Discover & Share GIFs in 2021 | The walking dead, Twd, Walking gif

Qu’est-ce qui m’arrive encore ? Ben écoutez, l’air de rien, la semaine qui s’achève voyait se terminer les saisons de… ben tous les hebdos dans lesquels j’étais à jour, en fait. Et c’était aussi la mi-saison de The Walking Dead, même si ça, je ne suis pas à jour. C’est hyper étrange comme nouveau fonctionnement de calendrier, et je ne remercie pas le covid pour ça. Autant j’aime avoir eu une saison qui s’étalait davantage – notamment du côté de This is us par exemple – autant je trouve ça franchement moyen d’avoir les séries d’été qui se décalent jusqu’en octobre.

This Is Us GIFs | TenorEn fait, mon vrai problème n’est pas tant d’avoir les saisons qui se prolongent, mais plutôt le fait que tout se chevauche : les séries de la saison 2021/22 ont commencé depuis deux semaines déjà ! Le truc, c’est que j’avais déjà mes hebdos d’été à finir, alors… Comment je fais, moi ?

Comment ? Eh bien, je ne fais pas justement. Et c’est frustrant de vivre dans la peur du spoiler. Après, j’ai fait mon deuil de la période où j’arrivais à être à jour quoiqu’il arrive – je n’avais pas la même vie perso, je n’avais pas la même vie professionnelle et bon, j’ai fait des choix depuis, c’est comme ça. J’essaie encore de guérir mon symptôme du « j’ai deux ou trois épisodes à regarder, je dois les regarder le même soir », mais je n’y arrive pas toujours. 1: 5x01 | Explore Tumblr Posts and Blogs | TumgirJ’ai surtout peur de ne pas réussir à résister : franchement, le premier 9-1-1 de la saison, j’ai eu envie d’enchaîner, hein, mais je bossais le lendemain, zut à la fin.

Bref, vous l’aurez compris, je suis pas mal en retard dans mes hebdos, et je ne pense pas que ce soit sur le point de changer. Les vues sur le blog en pâtissent un peu, mon cœur fait des arrêts cardiaques chaque fois que je crains le spoiler, mais en même temps, c’est agréable aussi de savoir que chaque fois que j’ai l’envie de regarder une série, ben je peux le faire en fait, parce que j’ai des épisodes qui m’attendent. En plus, la pause américaine pendant les vacances sera moins un souci comme ça, alors pourquoi je me plains ?

Je ne sais pas, je dois aimer ça. Je suis français, après tout. Quant à ce week-end de fins de saisons ou séries… Il avait des allures de mois de mai, la température en moins. Evil GIF by Paramount+ - Find & Share on GIPHYJe ne peux pas affirmer que ce soit super désagréable. Je n’ai pas réussi à finir Evil, en revanche. Eh bien, pas grave, ce sera pour une prochaine fois, et puis c’est tout.

Voilà, je ne savais pas trop où j’allais avec cet article et maintenant que j’arrive à la fin, je trouve que je ne le sais toujours pas. Est-ce que je me plains ou est-ce que je suis plutôt content de l’état des choses ? Impossible de le savoir vraiment, finalement. Je m’en remets à vous pour savoir ce qui ressort le plus à la lecture de l’article ; vous serez peut-être meilleurs juges que moi. Moi, je n’arrive plus à savoir si je suis énervé, triste, heureux, soulagé ; surtout après la fin de The Outpost qui a proposé une fin de série alors que l’annulation a eu lieu sans prévenir. Comment savoir dans quel état on est, du coup ?

The Outpost mérite bien un petit article – Just One More Episode

Et si j’étais coincé dans une boucle temporelle ?

Salut les sériephiles,

Oups, il me faudra deux articles du jour aujourd’hui pour compenser l’absence d’article hier ! Je commence par un mea culpa avant de vous copier coller l’article qui aurait dû se publier hier soir… si je ne m’étais pas laissé embarquer par la vie et dans la soirée d’anniversaire d’une amie pas vue depuis quelques années. Pourquoi pas, hein ? C’est un bon week-end et un mois d’octobre bien meilleur que septembre pour le moment, j’en profite avant que ça ne dérape à nouveau. Eh, ça va vite.

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Et si ça dérapait de manière inattendue ? Et si je me retrouvais coincé dans une boucle temporelle qui me faisait recommencer la même journée à l’infini ? C’est la question qu’on voulait se poser à la fin du dernier 42 minutes, mais eh, le temps était limité alors on a fait le choix de se garder ça pour plus tard. Et puisque le prochain épisode sera ce lundi soir, il est temps pour moi de révéler mon plan ultime dans l’éventualité très improbable où je me retrouverais coincé dans une boucle temporelle.

Alors, pour commencer, mon premier point d’inquiétude serait de trouver les règles exactes de ma boucle temporelle. Le plan n’est pas tout à fait le même selon les configurations : si je suis dans une boucle avec la fin du monde qui se produit à chaque fois, eh, je profite de ma vie pépère, who cares ? Par contre, si je suis dans une boucle où à chacun de mes réveils, je suis un peu plus affaibli à chaque fois, ça change tout. Pareil, je vais pas me descendre une bouteille de rhum chaque jour si je me réveille le « lendemain » avec une gueule de bois, alors que si vraiment il n’y a aucune conséquence à ce que je fais dans ma journée, je peux tout à fait envisager une journée pas du tout recommandable de temps en temps.

Oui, parce que soyons honnêtes : contrairement à tous les personnages qui semblent toujours vouloir sortir de leur boucle temporelle, je ne suis pas sûr du tout de me lancer dans cette quête. Franchement, c’est quand même un avantage assez incroyable de savoir qu’on va revivre la même journée le lendemain, non ? Déjà, on n’est sûr de ne pas mourir, c’est plutôt pas mal (notons d’ailleurs que ce ne serait pas une certitude immédiate a priori ; et je n’irais pas faire quoique ce soit de dangereux tant que je n’en suis pas sûr) et ça permet de nous laisser champ libre pour faire tout ce qu’on veut. andy trudeau gifs | WiffleGifEt tellement de câlins aux gens que j’aime, aussi.

Tout ce qu’on veut ? Eh, d’accord, j’entends, on revit la même journée, ça nous limite pour les voyages et pour certains trucs, comme la construction de relations saines. J’entends. Maintenant, on peut arrêter de faire les hypocrites aussi : je suis à un stade de ma vie où je suis plutôt content de ce que j’ai construit et de ce que je vis. J’ai assez d’argent (hum, au pire, une banque ça se braque s’il n’y a pas de conséquence le lendemain au réveil) pour me permettre un énorme caprice du genre je me lève, je vais à l’aéroport et je claque tout mon fric dans un aller simple pour n’importe où dans le monde. Bien sûr, t’en profites pas tout à fait autant si t’as genre que 3h sur place… mais tu peux recommencer autant de fois que tu veux comme t’es dans une boucle temporelle.Pointy Ears; Et aussi, tu peux bouffer absolument tout ce que tu veux, parce qu’il y a tellement de bons trucs à se préparer ou à s’acheter !

Concrètement, on vit à une époque où il n’y a plus vraiment de limites géographiques à la boucle temporelle. Et ça, ça change pas mal de perspectives. Du coup, si j’étais sur le point de mourir un peu plus chaque jour qui recommence, je profiterais du temps qu’il me reste pour voir quelques destinations de dingue – en regardant des séries dans l’avion, pas fou le type – et pour revoir ma famille ou mes amis – les plus proches comme ceux que je n’ai plus vu depuis des années et avec qui reprendre contact serait fun. J’essaierais aussi de laisser un semblant de testament et d’adieu à tout le monde à chaque fois. On ne sait jamais.

En revanche, si je suis au paradis, à savoir une boucle temporelle qui recommence sans que rien ne me mette en danger, comptez sur moi pour m’éclater aussi à regarder toutes les séries possibles. Eh, quoi, là encore, on vit à une époque où tout est accessible ! 2019 | Smells like Chick SpiritCertes, il me faudrait faire une croix sur la fin de séries que je ne verrai jamais, comme Evil, si cette journée recommençait en boucle, mais il y a un énorme paquet de séries qui ont un début et une fin. Et des films. Et des livres ! Je peux m’envisager des journées lecture complètes… quitte à squatter une bibliothèque ou me faire des aller-retours en librairie chaque jour ! Ou me faire un bon gros rewatch de Buffy avec mes DVDs ! Je peux même envisager d’essayer d’aller rencontrer des acteurs américains comme je ne suis pas si loin de l’aéroport, hein.

andy samberg GIFs - Primo GIF - Latest Animated GIFs
OK, j’avoue, clairement, j’essaie de reproduire la scène de danse de Palm Springs en cas de boucle temporelle aussi !

Les trucs illégaux ? Franchement, ce n’est pas spécialement ma came. Je me connais, j’aurais quand même peur de me faire choper même s’il n’y avait pas tellement de conséquence puisque la journée recommencerait. Alors oui, voler un peu d’argent et vivre inconsidérément pour atteindre certains buts, je ne dis pas ; mais genre zéro intérêt à tuer par exemple. Je ne pense pas non plus que je m’embêterais à aller au travail les premiers temps. Un jour, ça finirait par me manquer, et hop, j’y retournerais ni vu ni connu.

En vrai, la boucle temporelle, c’est un truc de dingue : il suffirait de me faire un petit planning à l’avance et je vivrais ma meilleure vie. Le premier jour : la bonne journée romantique ou la FIESTA ou les deux, le deuxième jour : série, le troisième jour : voyage, le quatrième jour : lecture, le cinquième jour : série, etc. Et puis, de temps en temps, passer par le travail, parce que ça me manquerait quand même.

DAISY JOHNSON GIFS — DAISY JOHNSON | Agents of SHIELD - 7x09 “As I Have...Le blog ? Promis, je continue de vous faire un article par jour, et tant pis si vous ne comprenez pas pourquoi d’un coup il y a en ligne la critique du 11e épisode de la saison 10 d’Urgences ou si je vous raconte ma folle soirée de la veille à Los Angeles. Purée, ça rendrait le blog beaucoup plus fun, ça !

Allez, on recommence cette journée, ça vous dit ?

PS : j’ai écrit ça hier matin et bordel OUI, je veux bien revivre ma journée d’hier moi, c’était trop cool !

Y a des jours comme ça sur le RER A

Salut les sériephiles

Il est 22h50 et je suis encore dans le RER. Je suis monté dans celui-ci à 20h30, franchement. Il est 23h15 à la relecture, mais je précise que j’ai parlé en même temps aussi, forcément… Ça fait littéralement deux heures que le RER n’a pas bougé et les gens commencent un peu à s’impatienter. Ceci est un euphémisme parce que l’Enfer, c’est les autres. Je suis coincé avec une collègue, ça a le mérite de me rendre un brin plus littéraire ce soir. Ou pas, je sais.

Du côté de l’ambiance… C’est amusant hein, on parle à ses voisins, dans la langue qu’on peut, il y en a qui dorment et sur Twitter on se fait des amis d’un soir. J’ai faim par contre. Et je fais une croix sur ma soirée. Voire sur ma nuit ?

En vrai, ça devient franchement absurde : nous ne savons même pas dans quel sens le train repartira, ni s’il repartira d’ailleurs. Bon. Si on voit le côté positif, on les a entendus travailler à l’extérieur, il y en a qui passent une encore plus mauvaise soirée que moi. J’écris un article pour le principe, parce que j’aime mes 500 mots quotidiens, mais je doute que ce soit bien passionnant. Je ne pense pas aller jusqu’à 500 pour autant.

Je vous souhaite une meilleure soirée et une meilleure semaine que la mienne. Oui, la semaine a débuté sur une suite de mauvaises nouvelles, ce n’est que l’apothéose. Je vais aller économiser ma batterie pour trouver un endroit où dormir ce soir. Et oublier les gens autour de moi qui font pipi dans des gobelets et bouteilles parce que la SNCF nous a oubliés, un peu.
Allez, on parie sur un remboursement en date de… jamais?

Ps : rassurez-vous, on nous escorte vers la queue du train. Retour à la case départ, mais à pied, probablement. C’est un concept comme un autre et comme ils nous exfiltrent de là un par un, je ne suis pas rentré chez moi, je pense.

Ps2 : rien n’a été prévu pour assurer un retour chez nous. J’ai été interrompu dans la rédaction de l’article par le périple à pied pour rentrer à la gare de départ, périple au cours duquel mon écran d’ordinateur s’est cassé à nouveau. Je suis dépité, tout simplement. Oui, je termine cet article le lendemain de ce 21 septembre catastrophique, mais ce n’est pas bien grave, je n’étais pas en état de grand-chose hier de toute manière.

En tout cas, sans ordinateur les articles des prochains jours vont être conceptuels. Si l’assurance prend en charge les dégâts, ce dont je doute fortement, j’aurais à nouveau un ordinateur pleinement fonctionnel dans trois semaines. Sinon, ce sera légèrement plus rapide, mais aussi beaucoup plus cher. À ce stade, je ne sais pas trop quoi espérer franchement. Le futur nous le dira, hein.

Le futur me dira aussi s’il sera possible d’aller à nouveau au boulot en RER vendredi. Je ne suis vraiment pas surpris de l’interruption totale du trafic aujourd’hui vu l’état des voies cette nuit. Bon courage à tous les usagers impactés, franchement… et aux équipes de maintenance, parce que c’est un chantier très sympa ces bouts de train qui pendouillent aux câbles !