Vu cette semaine #48

Ce RDV se contente de reprendre l’ensemble de mes avis sans spoiler sur les épisodes vus au cours de la semaine. C’est donc un simple copier-coller de ce qui se trouve déjà dans la colonne de droite et qui est mis à jour quotidiennement. Le titre de chaque épisode mène à la critique plus complète et avec spoilers. Les épisodes sont reclassés par ordre chronologique de diffusion, en J+1… 

On va dire que ça compense l’excellent score de la semaine dernière…

Mercredi

Riverdale – S06E01 – Welcome to Rivervale – 12/20
Alors, comment dire ? La série se réinvente une fois de plus, juste après l’avoir fait dans l’épisode final précédent… et c’est déstabilisant parce que concrètement, on sent bien qu’ils ne réinventent absolument rien d’autre qu’un nom propre. C’est juste l’occasion pour eux de contourner leur cliffhanger un temps et de proposer une intrigue perchée qui aurait trop de conséquences sur la série si elle devait avoir lieu pour de vrai.
Riverdale – S06E02 – Ghost Stories – 14/20
Non, je ne suis pas tombé sur la tête. Je n’ai vu qu’un épisode cette semaine alors je suis généreux dans la notation, mais je le suis aussi parce qu’une des trois intrigues de l’épisode me plaît assez pour avoir passé un bon moment devant cet épisode. Les scénaristes s’amusent avec leur idée pourrie pour ce début de saison, mais ça donne une ambiance plus sympathique et surtout très cathartique. Il n’y a aucune cohérence entre ces deux premiers épisodes, mais un schéma qui se dessine et qui pourrait me plaire sur un malentendu.
 

Et j’avais déjà compté un de ces deux épisodes la semaine dernière, en plus...

> Vus en 2021 

 

Riverdale (S06)

Synopsis : Maintenant que Riverdale est de nouveau une ville, il est temps d’entamer une nouvelle ère qui changera tout pour la ville. Ou pas. Ah, et aussi : Archie et Betty sont-ils morts dans l’explosion ? Suspense. Ou pas.

Saison 1 Saison 2Saison 3Saison 4 | Saison 5 | Saison 6 | Saison 7

Pour commencer, cette nouvelle saison débarque trop tôt à mon goût après la suivante, que je n’avais même pas pris le temps de terminer. En l’absence de hiatus, j’ai l’impression que tout s’enchaîne, et ce n’est pas une impression agréable avec cette série qui part toujours en vrille. J’ai malgré tout hâte de savoir quelles conneries ils nous réservent cette saison. Je sais qu’elle commence par un événement spécial en cinq épisodes… Et je suis curieux, car je n’en sais rien de plus.

Bien sûr, pour ne pas changer mes bonnes habitudes, vous comprendrez que la critique du premier épisode de la saison ne sera pas disponible tout à fait tout de suite : rendez-vous à 21h42 pour pouvoir la lire, mais avant ça, surtout, RDV à 21h pour un podcast de 42 minutes. On ne se refait pas, attendez ! Enfin, si, d’ailleurs, on se refait un peu avec un nouveau compte Twitter : @42minutes_

Note moyenne de la saison : 13,5/20

S06E01 – Welcome to Rivervale – 12/20
Alors, comment dire ? La série se réinvente une fois de plus, juste après l’avoir fait dans l’épisode final précédent… et c’est déstabilisant parce que concrètement, on sent bien qu’ils ne réinventent absolument rien d’autre qu’un nom propre. C’est juste l’occasion pour eux de contourner leur cliffhanger un temps et de proposer une intrigue perchée qui aurait trop de conséquences sur la série si elle devait avoir lieu pour de vrai.
S06E02 – Ghost Stories – 14/20
Non, je ne suis pas tombé sur la tête. Je n’ai vu qu’un épisode cette semaine alors je suis généreux dans la notation, mais je le suis aussi parce qu’une des trois intrigues de l’épisode me plaît assez pour avoir passé un bon moment devant cet épisode. Les scénaristes s’amusent avec leur idée pourrie pour ce début de saison, mais ça donne une ambiance plus sympathique et surtout très cathartique. Il n’y a aucune cohérence entre ces deux premiers épisodes, mais un schéma qui se dessine et qui pourrait me plaire sur un malentendu.
S06E03 – Mr Cypher – 09/20
Autant l’idée de ce début de saison ne me paraît pas forcément mauvaise, autant cet épisode était une catastrophe scénaristique à nouveau, avec des marchés qui ne semblent pas tenir la route et des moments à pleurer de rire tant le jeu de certains acteurs n’était pas convaincant. Après, je savais à quoi m’attendre, mais bon, il y avait podcast ce soir, autant publier une critique Riverdale tant que j’y suis.
S06E04 – The Witching Hour(s) – 12/20
Cet arc narratif n’est pas glorieux, mais au moins, les scénaristes ont pour une fois une bonne raison de s’éclater à faire n’importe quoi. Inutile de dire qu’ils en profitent à fond et explorent tout un tas d’idées, avec plus ou moins de succès. Tant que ça nous éloigne des histoires sans queue ni tête du Palladium, j’approuve.
S06E05 – The Jughead Paradox – 17/20
J’aimerais mettre un 20 pour le centième épisode de la série, mais il y a trop d’incohérences qui ne trouvent pas de réponses dans ce paradoxe et dans les anomalies évoquées par les séries. Dire qu’il y en a ne justifie pas tout, chers scénaristes. En revanche, force est de constater qu’ils ont pour une fois eu une bonne idée avec cet arc narratif menant au centième épisode. Ce dernier est fun, faisant clin d’œil aux cinq saisons précédentes comme aux comics dont il s’inspire et nous fait presque croire qu’on est face à une bonne série.
S06E06 – Unbelievable – 15/20
J’ai bien aimé l’épisode ? Les scénaristes semblent vouloir assumer le basculement dans un tout autre type de séries, et ça fonctionne mieux. Après, je reste méfiant : ce n’est pas la première fois que la série semble proposer de nouvelles intrigues vraiment plus intéressantes et à chaque fois, elle s’est enlisée ensuite dans des histoires particulièrement chiantes. On verra avec le temps ?
S06E07 – Death at a Funeral – 14/20
Chassez le naturel, il revient au galop : certaines scènes et intrigues de l’épisode n’ont ni queue ni tête, mais ce n’est pas grave ! On s’amuse bien avec le nouveau fil rouge de cette demi-saison et je me demande pourquoi ils n’ont pas osé sauter ce genre de pas avant tellement c’est dans l’ADN de la série de vriller dans cette direction. Sans être le moins du monde originale, cette intrigue permet au moins de donner un nouvel intérêt aux personnages et un nouveau souffle à la série. Je la regarde avec plus d’entrain – et d’envie ? – comme ça.
S06E08 – The Town – 15/20
Je ne m’ennuie plus devant la série avec cette intrigue fil rouge. L’épisode va à toute vitesse et nous présente un tas d’événements qui, soyons francs, sont parfaitement incohérents et trop expéditifs pour être crédibles, mais ce n’est absolument pas grave. Au contraire, ça permet de ne pas trop se prendre la tête sur des détails et sur toutes les incohérences : c’est trop rapide. Je n’attends plus rien de la série, ça ce n’est pas nouveau, mais elle parvient de nouveau à me divertir avec cette intrigue sans queue ni tête.
S06E09 – The Serpent Queen’s Gambit – 14/20
Franchement, j’aurais été capable d’enchaîner sur le dernier épisode diffusé, mais j’avais autre chose à faire ce soir, et c’est presque dommage tellement toute l’intrigue parvient à me motiver par rapport à d’habitude. Vraiment, la série me propose plus que ce que j’en attends en ce moment. Bien sûr, ce n’est pas exceptionnel, mais j’ai toujours mes petits fous rires face aux répliques et situations débiles, avec en plus une histoire qui reste sympa à suivre. Bref, c’est mieux que les deux ou trois saisons précédentes, ou alors j’ai juste ajusté mes attentes et sait exactement quoi en attendre désormais. Dans un cas comme dans l’autre, ben, je ne m’ennuie pas.
S06E10 – Folk Heroes – 08/20
J’avais un peu trop d’espoir en lançant cet épisode, mais finalement, la série est toujours aussi médiocre. Lors des épisodes précédents, je m’attendais à une intrigue naze donc je m’étais laisser embarquer par de la mauvaise SF… mais là, j’espérais retrouver cette même sensation et c’est juste un énorme non, beaucoup trop de choses n’allaient pas. Au moins, le compteur repart, c’est déjà ça.
S06E11 – Angels in America – 11/20
J’a-do-re. C’est complètement pété et ça n’a aucun sens, je n’ai pas arrêté de rire devant cet épisode qui enchaîne les énormités et nous révèle que l’intrigue de cette saison est encore plus paumée et perchée que d’habitude. Seulement, en parallèle de tout ce ridicule, la série joue avec des éléments que je peux aimer ailleurs – en le faisant mal, certes. Le message de paix que l’épisode souhaite faire penser m’empêche d’être trop sévère dans la critique, m’enfin quand même, tout ça n’a aucun sens ? Finalement, dans les saisons précédentes, les scénaristes n’avaient pas franchi toutes les limites et ils nous prouvent cette fois qu’ils ont la liberté de faire ce qu’ils veulent, pour le meilleur et pour le pire.
S06E12 – The Fog – 15/20
Des mois sans voir le moindre épisode ! Forcément, je reprends en douceur la série et je suis presque content de retrouver les personnages. C’était un épisode sympathique, je me rends compte que je n’ai eu aucun mal à me resituer dans toutes les intrigues et que le rythme est toujours aussi rapide. Quant à la logique, il ne faut jamais la chercher, mais elle a semblé être là par moment. Bref… J’ai bien aimé ?
S06E13 – Ex-Libris – 16/20
Il faut que je justifie cette note, je le sais. L’épisode est bourré des défauts habituels et c’est du grand n’importe quoi tout du long, surtout si on considère le long terme. Seulement voilà, c’est du pur guilty pleasure à ce stade : j’ai adoré cette intrigue autour des livres, le n’importe quoi assumé avec la petite touche de fantastique et les développements complètement improbables. Vraiment, ça fonctionne sur moi cette saison 6 – ça assume tout à fait son non-sens et ça va à un rythme de folie.
S06E14 – Venomous – 14/20
C’est bon, je me suis fait de nouveau à l’ambiance de la série et je vais pouvoir arrêter de surnoter inutilement. J’ai bien aimé que l’épisode se concentre sur le personnage annoncé dans le titre sans pour autant oublier les autres, mais j’ai quand même plus ri des idées perchées des scénaristes qu’autre chose devant cet épisode. En même temps, je regarde la série pour ça : j’ai exactement ce que je cherche quand je la regarde désormais. Du WTF, du surnaturel et des épisodes qui passent vite tellement on nous enchaîne l’improbable à chaque scène.
S06E15 – Things That Go Bump in the Night – 14/20
La série continue d’inventer de nouvelles règles indiscutables et de nouvelles explications improbables à chaque épisode, mais ce n’est même plus si choquant. C’est un peu comme l’absence de logique dans la série, on s’y fait et ça n’empêche pas d’aimer l’ambiance et tout un tas d’autres petits trucs perchés. En plus, les différentes intrigues de l’épisode se croisent plutôt bien pour une fois, alors j’ai eu ce que je venais voir.
S06E16 – Blue Collar – 12/20
À force de voir les épisodes passer, je commence à bien maîtriser et connaître par cœur la structure de la saison, ce qui aide pour construire la saison. Cela n’empêche pas les scénaristes de vouloir aller à toute vitesse sans jamais se soucier des détails. Bref, comme d’habitude, c’était un épisode plein de n’importe quoi pour faire avancer les intrigues vers de nouvelles idées complètement tordues et parfois stupides. Qui est-ce que ça surprend encore à ce stade ?
S06E17 – American Psychos – 09/20
Peut-être que ça y est, j’ai atteint ma dose annuelle de la série, mais vraiment, cet épisode était insupportable. On traîne en longueur sur à peu près toutes les intrigues, on nous propose des scènes qui n’ont aucun sens (malgré des tentatives de les justifier) et on termine sur des constructions de dynamiques/évolutions de personnages plutôt étonnantes – parce que trop rapide alors qu’ils avaient une saison pour nous convaincre. Et il reste encore cinq épisodes, en plus !
S06E18 – Biblical – 15/20
Dire que je me plaignais de la rapidité du scénario dans l’épisode précédent, je ne sais même pas quoi dire face à celui-ci. J’ai l’impression d’avoir vu cinq épisodes en quarante minutes, alors qu’il m’en restait justement cinq à voir dans la saison. Certains passages et retournements de situation étaient terriblement mauvais, d’autres étaient tout simplement excellents tellement la série n’a plus aucune limite. Je suis impressionné.
S06E19 – The Witches of Riverdale – 15/20
Je crois que je n’ai plus les mots pour exprimer ma surprise. J’adore le virage fantastique pris par la série qui permet désormais de justifier à peu près toutes les conneries possibles du monde, tous les revirements et tous les twists. Cette salle des scénaristes doit être en sacrée ébullition en permanence. Comment décident-ils de ce qui est finalement accepté dans la série ? Les règles changent constamment, et là, on nous ressort un spin-off en plus ? Improbable. Et impressionnant. Et… Efficace, bizarrement ?
S06E20 – Return to Rivervale – 16/20
Les scénaristes ont sorti les rames et ont fait plein de remous avec cet épisode qui tente d’apporter toutes les réponses logiques aux questions qu’on ne posait même plus, parce que la série a rarement répondu à nos questions. Le pire est que le puzzle est à peu près cohérent, si l’on accepte la part de « ta gueule, c’est magique » de beaucoup d’autres épisodes avant, le recyclage des idées des autres séries et le grand n’importe quoi général qu’est la série. En même temps, si on est encore là à ce stade, c’est qu’on l’accepte. Par conséquent, j’ai plutôt bien aimé l’épisode. Et oui.
S06E21 – The Stand – 10/20
Franchement, non. Juste non. Comme c’est une fin de saison, les scénaristes se disent qu’il faut partir encore plus dans un grand n’importe quoi que d’habitude. Ils y vont fort dès le début puis proposent finalement des solutions à tous les problèmes de la saison qui auraient pu être proposées il y a au moins dix épisodes, en fait. Toute la saison a fait du surplace, maintenant, il s’agit de la défaire en quarante minutes. Grosso modo. C’est décevant, même pour Riverdale.

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Vus cette semaine #47

Ce RDV se contente de reprendre l’ensemble de mes avis sans spoiler sur les épisodes vus au cours de la semaine. C’est donc un simple copier-coller de ce qui se trouve déjà dans la colonne de droite et qui est mis à jour quotidiennement. Le titre de chaque épisode mène à la critique plus complète et avec spoilers. Les épisodes sont reclassés par ordre chronologique de diffusion, en J+1… 

Lundi

The Rookie – S04E07 – Fire Fight – 14/20
Ce n’est toujours pas ça pour cette saison qui ne parvient plus du tout à me surprendre. Au contraire même, j’ai l’impression d’avoir deux coups d’avance sur l’intrigue parfois, c’est frustrant comme tout. Peut-être que je suis retombé dans mon ras-le-bol des séries procédurales à force d’en voir ? Ou peut-être, juste peut-être, que la série n’est plus aussi en forme maintenant qu’elle foire l’évolution d’un paquet de personnages – et en laisse de côté d’autres, soit dans leur évolution… soit carrément parce qu’ils sont absents de l’épisode sans raison.

Mardi

9-1-1 – S05E07 – Ghost Stories – 15/20
Il y a une expression consacrée pour ce genre d’épisode, je crois, c’est celle de « rythme de croisière ». Je l’utilise souvent, et cet épisode avait tout à fait cette ambiance. C’était divertissant, il y avait des avancées pour certains personnages et des intrigues plus ou moins intéressantes, mais finalement, une fois fini, on en sort avec l’impression que tout ça ne servait qu’à avancer sans grande surprise. Et c’est toujours embêtant, surtout pour cette série dont la qualité repose souvent sur les surprises entourant les interventions.
9-1-1 – S05E08 – Defend in Place – 18/20
Et ben voilà, ce n’était pas si compliqué d’avoir une bonne idée pour pimenter à nouveau comme il se doit la série ! L’épisode est excellent, avec un rythme haletant, du suspense et un drama sur lequel j’étais partiellement spoilé avant de commencer l’épisode. Il est possible que ça joue sur mon avis global, d’ailleurs, parce que je craignais certaines décisions de scénaristes en lançant cet épisode.

Vendredi

Walker – S02E04 – It’s Not What You Think – 16/20
C’est bien plus prenant cette semaine où les scénaristes se donnent enfin la peine de revenir pleinement au fil rouge de ce début de saison, quitte à abandonner sur le bas-côté les intrigues moins passionnantes. Et pourtant, tout le monde a ses scènes dans un épisode simplement mieux équilibré que la semaine dernière. Il y a des grosses ficelles, mais le divertissement est bon.
Station 19 – S05E05 – Things We Lost in the Fire – 19/20
J’étais venu pour un petit épisode pépère histoire de continuer mon #WESéries plutôt tranquillement, je me retrouve avec un épisode que je n’ai pas vu venir du tout et qui m’a pas mal baladé tout du long malgré l’utilisation de clichés que j’aurais dû voir venir à des kilomètres. Je pense que ça en fait un très bon épisode, me confirmant aussi que je suis plus attaché que je ne l’imaginais à certains personnages.
Grey’s Anatomy – S18E05 – Bottle Up and Explode ! – 16/20
Le déséquilibre est total dans cet épisode qui ne sait pas exactement ce qu’il souhaite être. C’est un crossover qui devrait laisser toute la place à son spin-off mais ne peut pas le faire, et ça fait qu’on passe d’une intrigue à l’autre sans jamais réussir à savoir où l’on en est exactement. Franchement, les émotions ne sont pas autant au rendez-vous que ce qu’elles devraient être, et c’est entièrement à cause du passage d’une intrigue à l’autre. Habituellement, ça me pose moins de problème, mais là, vraiment… ça se sent dans la critique, je ne le cacherai pas : ça m’a énervé.
Station 19 – S05E06 – Little Girl Blue – 15/20
Je ne suis pas vraiment satisfait de la manière dont certaines choses sont gérées, mais c’est peut-être aussi parce que j’enchaîne les épisodes aujourd’hui et que je n’ai pas le recul nécessaire pour digérer ce qu’il s’est passé juste avant. C’est un bon épisode de la série, j’accroche toujours autant aux personnages, mais certaines décisions des scénaristes semblent aller à l’encontre du bon sens pour nous amener où ils le souhaitent. Bizarre.
Grey’s Anatomy – S18E06 – Everyday is a Holiday (with you) – 15/20
Un épisode de Thanksgiving tout posé et tranquille pour la série, ça fait du bien. Bien sûr, c’est un peu tôt pour Thanksgiving, mais ce n’est pas comme si ABC allait diffuser des épisodes jeudi prochain, non plus. La série se remet donc à son rythme de croisière et propose d’avancer sur plusieurs intrigues et dynamiques de personnages. C’est mignonnet comme tout, avec ses moments de dramas et ses moments normaux. J’ai bien aimé, mais je sais qu’il sera vite oublié cet épisode.

Rattrapage

Lucifer – S05E14 – Nothing Lasts Forever – 15/20
L’épisode est assez classique dans sa construction, avec une enquête aussi prévisible que prévu, mais il marque des points à mes yeux parce qu’il fait vraiment avancer les choses et justifie un peu mieux tout ce qu’on a dû endurer durant la mi-saison. Le plan est plus clair désormais, on sait vers quoi se dirige la fin de saison et les personnages continuent de grandir, au moins.
Lucifer – S05E15 – Is This Really How It’s Going to End ? – 17/20
Sérieusement ? Je ne m’attendais pas à ce que ce qu’il se passe dans cet épisode se passe dans cet épisode, plutôt dans le suivant. Je n’étais pas spoilé, mais je me doutais bien que l’on se dirigeait vers quelque chose comme ça. L’avantage, c’est que ça relance vraiment l’intérêt pour l’épisode final ; et que cet avant-dernier épisode est lourd de conséquences lui aussi. Mémorable – ce qui est loin d’être le cas de chaque épisode de cette saison.
Lucifer – S05E16 – A Chance at a Happy Ending – 18/20
Ben ma foi, à quoi bon faire une saison 6 après ce très bon épisode final, hein ? Bon d’accord certains personnages n’ont pas vraiment de conclusion, mais franchement, c’est assez épique comme épisode pour servir de conclusion à une série qui n’a pas toujours été exceptionnelle de toute manière. Cela aurait fait une bonne fin ouverte… Je suis curieux de voir ce que donnera la saison 6. Seulement, ce ne sera pas pour tout de suite : je préfère attendre un peu et marquer une vraie pause entre les saisons, même si Netflix n’a pas vraiment voulu le faire en les sortant si proches l’une de l’autre.

Challenge Séries 2021

Dollface – S01E07 – F*** Body – 15/20
J’ai moins ri que ce que je pensais devant cet épisode, et c’est dommage, c’était une bonne occasion de le faire en théorie. En tout cas, ça me fait plaisir de reprendre la série après quelques mois et je continue de penser qu’elle est très bien. M’enfin, c’est mon problème avec les comédies, une fois de temps à temps, ça me suffit bien apparemment. Reste à voir si je vais finir la saison ce week-end ou pas, donc.
Dollface – S01E08 – Mama Bear – 14/20
Je ne sais pas exactement comment on en est arrivé là en tout juste 25 minutes, mais clairement nous sommes passés d’un épisode de comédie à un épisode au ton très différent de ce que j’en attendais. Et c’est tout ce dont je n’avais pas besoin ce soir où je voulais reprendre mon #WESéries par quelque chose de plus fun. C’est raté – même s’il y avait des moments funs.
Dollface – S01E09 – Feminist – 16/20
C’est déjà un peu plus drôle, mais je suis partagé devant cet épisode : je trouve qu’il était super bien écrit pour faire avancer les personnages. Malheureusement, la fin contraste énormément avec tout ce qui est mis en place au cours de l’épisode et avec la nouvelle maturité offerte à la série. Heureusement, le décalage comique fonctionne toujours.
Dollface – S01E10 – Bridesmaid – 17/20
La conclusion retrouve l’humour du début, mais pas forcément le brio des messages qu’elle faisait passer. La saison se termine de manière sympathique, seulement, ce n’est pas le coup de cœur que j’avais pour les premiers épisodes. J’ai passé un bon moment devant la deuxième moitié de saison, m’enfin, c’était mieux avant. J’espère que la saison 2 parviendra à rétablir l’équilibre qui me plaisait tant !
Riverdale – S05E16 – Band of Brothers – 11/20
Non, la série ne me manquait pas plus que ça, mais je me dis que ce sont des minutes faciles pour le #WESéries. Et aussi, c’est une série du Challenge Séries 2021. Bon, que dire de cet épisode ? Je ne comprends toujours pas l’intérêt d’avoir fait un saut dans le temps si c’est pour en faire ça. Tout va trop vite, avec l’équivalent de deux ou trois épisodes concentré en un seul pour quatre intrigues différentes, intrigues qui n’arrivent même plus à se croiser. Et c’est médiocre, genre, ça n’arrive même pas à me faire rire.
Riverdale – S05E17 – Dance of Death – 14/20
Je ne sais pas pourquoi j’essaie toujours de trouver de la cohérence dans une série qui n’en a pas, mais cet épisode est tiré par les cheveux à bien des égards. Il est d’autant plus étrange que j’ai l’impression qu’il apporte une conclusion rushée à l’ensemble des intrigues de la saison alors que ce n’est pas le dernier épisode. Il m’en reste encore deux… Et un de plus, car la saison 6 a commencé. Oh boy.
Riverdale – S05E18 – Next to Normal – 09/20
La série est en train de réussir l’exploit de me faire détester les épisodes musicaux, parce que toutes les excuses ne sont pas bonnes pour se mettre à chanter bordel. Et surtout, tous les spectacles musicaux ne peuvent pas être faits par une même série, or c’est clairement ce qu’ils visent, ce qui fait qu’on voit très bien qu’ils tordent l’intrigue autant que nécessaire pour que ça puisse avoir un semblant de sens de nous faire les chansons de ce spectacle dans la série. Et surprise, ça n’en a pas tellement.

Avec le #WESéries, j’ai aussi avancé dans certaines séries sans en écrire les critiques : les épisodes 7 et 8 de la saison 23 de Law & Order Special Victims Unit et les quatre derniers épisodes de Filthy Rich y sont passés. Ce soir, je publierai une critique supplémentaire de Riverdale après le podcast et enfin, j’ai terminé mon rewatch de la saison 1 de The Magicians.

> Vus en 2021 

 

Dollface – S01E10

Épisode 10 – Bridesmaid – 17/20
La conclusion retrouve l’humour du début, mais pas forcément le brio des messages qu’elle faisait passer. La saison se termine de manière sympathique, seulement, ce n’est pas le coup de coeur que j’avais pour les premiers épisodes. J’ai passé un bon moment devant la deuxième moitié de saison, m’enfin, c’était mieux avant. J’espère que la saison 2 parviendra à rétablir l’équilibre qui me plaisait tant !

Spoilers

Il est enfin temps pour la sœur de Jeremy de se marier. Mieux vaut tard que jamais.

That is definitely the cactus we passed an hour ago.

L’épisode précédent nous donnait l’espoir de voir Jules et Madison réconciliées… mais ce n’est pas le cas et c’est bien dommage. Ca l’est d’autant plus que Jules se rend donc en week-end pour le fameux mariage où elle est invitée depuis le début de cette saison. Pour se faire, elle a droit à un grand trajet en bus, mais le premier bus sur lequel elle tombe est celui de la femme-chat… sans le moindre effet spécial cette fois.

J’ai trouvé que c’était un bon gag de l’avoir en vraie chauffeuse de bus bien moins à l’écoute pendant que Jules voulait justement se confier à elle. Pour le coup, ça marchait bien, et mieux que la scène suivante qui voit Wes débarquer devant chez Jules pour récupérer son chat. Il est chargé du cat-sitting pour le week-end de mariage et, clairement, il y a encore beaucoup trop d’alchimie entre eux pour qu’on soit supposé l’ignorer.

Cependant, Jules se contente de lui raconter sa vie et lui, il l’écoute. Alors qu’elle essaie une fois de plus de se convaincre que ce week-end ne sera pas trop bizarre et qu’elle n’aura pas trop à parler à Jeremy pendant ce week-end à Mexico. C’est comme d’habitude un énorme fail, forcément : le bus qui devait l’emmener à Mexico ne passe pas à cause d’une erreur de réservation, ce qui fait que Jules doit faire tout le trajet… avec Jeremy et sa nouvelle copine.

Celle-ci est carrément plus débile que ce qu’on avait vu la dernière fois, et elle est absolument insupportable dans toutes ses scènes, étant incapables de faire deviner le moindre mot dans un jeu classique de roadtrip ou confondant l’oncle de son mec avec un portier à l’arrivée à Mexico. Ce n’est pas rien, tout de même, elle prend de haut la famille de son mec ? Eh, pas étonnant que Jeremy revienne en courant auprès de Jules pour lui demander de lui mettre de la crème solaire.

J’ai beaucoup ri dans cette scène où il est évident qu’il cherche surtout à la récupérer, mais Jules, elle, est juste laissée carrément mal à l’aise de la situation. La pauvre ! Ce n’est pas évident à vivre, mais clairement ce qui suit est pire : Stella, Madison et Izzy débarquent et découvrent Jules les mains pleines de crème solaire et Jeremy à moitié nu face à elle.

Le problème, c’est que théoriquement, Jules était au mariage de sa cousine, pas à celui de la sœur de Jérémy. L’autre problème, c’est que Madison s’était laissée convaincre après un week-end de dépression et rangement somme toute bien à elle de venir s’excuser auprès de Jules jusqu’à Mexico. Ouais, c’est classique de changer de pays pour s’excuser et s’incruster à un mariage.

Autant dire que ça tourne encore plus mal que ça n’était parti avant : Madison n’arrive pas à en croire ses yeux quand elle voit Jeremy, ses oreilles quand elle l’entend qu’ils sont tous au mariage de la sœur de Jeremy et ses sentiments quand elle comprend que Jules lui a menti à nouveau. La dispute qui s’ensuit est violente, avec Jeremy espérant encore se remettre avec Jules (en vain) et Jules qui affirme qu’elle en a marre du drama et des sentiments apportés en permanence par ses amies. Du coup, elle ne veut plus d’amies.

Il ne faut pas leur dire deux fois : les filles se barrent en voiture aussitôt et se retrouvent perdues en pleine nuit au sud de la frontière américaine. Sans trop de surprise, elles finissent par avoir un accident. La surprise vient du fait qu’elles ont un accident à cause de Bronwyn, une ancienne amie de Stella qui traverse la rue nue avec juste un pack de bières. C’est n’importe quoi.

Et ce n’est que le début. Bronwyn les emmène dans un camp de femmes nudistes qui se droguent en permanence, parce que pourquoi pas, c’est le Mexique. Sur place, Madison découvre que Stella a finalement obtenu une école de commerce, à Philadelphie. Elle s’apprête donc à déménager et quitter Madison, ce qui explique pourquoi elle faisait tout pour garder intacte l’amitié entre Jules et Madison – elles sont déjà sur le point de perdre une amie.

C’est un parti pris intéressant qui pousse Madison à aller se droguer avec un psychotrope très puissant qui l’envoie dans un trip loin, très loin. Madison se retrouve donc nue à danser dans un feu de camp, et Izzy et Stella décident de suivre parce que c’est bien logique de faire ça, non ?

Non, pas vraiment, mais ça ne l’est pas plus quand ça vire au cauchemar pour Madison et qu’elle imagine Jules en train de se marier avec Jeremy et disparaître complètement. Forcément. Le lendemain matin, Madison se réveille donc avec une toute nouvelle résolution : récupérer Jules quoiqu’il arrive car elle ne veut pas la perdre une deuxième fois.

C’est mignon comme tout, mais elle est toujours nue sous son plaid, et Stella et Izzie le sont aussi. Ce n’est pas ça qui va les empêcher de récupérer Jules, cependant. Elles empruntent donc un moyen de locomotion bien à elles pour se rendre au mariage – ou à la réception du lendemain en tout cas. Et elles font bien, parce que Jules a vraiment besoin d’elles pour se sortir d’une situation où Jeremy insiste encore et encore pour finir avec elle. Il est insupportable, même quand il l’écoute lui dire qu’elle n’était pas heureuse en couple avec lui et qu’elle ne veut pas redevenir celle qu’elle était ce moment il trouve le moyen de penser que c’est uniquement parce qu’elle est en couple.

Le mariage pour Jules est un peu éprouvant : elle est évidemment triste d’y être seule et se retrouve à parler avec la mariée de son célibat et de l’évolution de la vie qui n’est pas simple avec ses amies. Si j’ai bien aimé le point de vue de la mariée sur les amis, j’ai surtout ri jaune de certaines de ses phrases. C’est décidé : plus de #WESéries avant un moment, j’ai besoin de ma vie sociale.

Non, plus sérieusement, Jules comprend donc qu’elle peut se trouver un mec à nouveau, et elle fait tout pour ça, à danser avec des inconnus. La scène se termine avec elle dansant avec une multitude de Jeremy, mais ça, je crois que c’est uniquement l’hallucination de Madison parce que finalement, Jules s’isole pour téléphoner à Wes. Alors qu’elle lui dit qu’elle était juste en train de penser à lui, elle entend ainsi qu’il a une femme chez lui lui demandant une serviette de bain pour ses cheveux.

La tristesse ! Jules comprend donc que le célibat va durer, parce que sa meilleure option pour être en couple l’est probablement déjà. J’ai eu de la peine pour elle, même si bon, il n’allait pas l’attendre indéfiniment non plus. Le lendemain, Jules se retrouve donc coincé avec un Jeremy persuadée qu’elle est en couple ou amoureuse d’un autre pour ne pas se remettre avec lui, jusqu’à ce qu’elle aperçoive dans la foule ses amies.

Les réconciliations entre elles sont chouettes, mais elles se terminent mal quand Celeste débarque avec son mari. Oui, Madison est mise face à la cruauté de la vérité : Colin est toujours en couple avec Celeste, et il fait même semblant de ne pas la connaître et d’être ravi de la connaître. C’en est trop pour Madison qui se barre, suivie d’Izzy et Stella quand Jules est coincée avec sa boss.

Si elle ne dit rien a priori, Jules retombe sur la femme-chat sans l’effet spécial tête de chat au bar du mariage. Appelée « dollface » par cette barmaid, Jules prend la résolution de l’ouvrir, finalement. Elle fait donc un discours avec un micro pour bien foutre la honte à Colin en révélant qu’il a brisé le cœur de sa meilleure amie en trompant sa femme – Celeste étant là juste à côté bien sûr. Au passage, Jules en profite pour faire passer un message à Jeremy – largué par Melyssa en plus – et à la sœur de celui-ci, parce que non, on ne choisit pas ses demoiselles d’honneur en fonction de la coupe et couleur de cheveux qu’elles ont.

Cela fonctionne à merveille comme fin de saison, car Jules s’affirme enfin davantage. Peut-être un peu trop, d’ailleurs. Bref, tout ça peut se terminer par Madison et Jules se disant qu’elles s’aiment, puis par un vol de voiture des mariés. Le marié n’en a rien à faire en même temps, préférant vomir quand sa femme ne s’inquiète que de savoir si elle a déjà fait les photos dedans. Clairement, ça ne va pas nous faire un mariage heureux ça.

EN BREF – J’ai adoré le début de la série que je trouvais rafraichissant dans son humour et dans les situations qui visaient très juste dès le départ. Il était facile de se reconnaître dans le personnage de Jules, ou de reconnaître au moins une amie dans sa situation. Le problème, c’est que les messages d’indépendance et féminisme de la série ont ensuite été un peu brouillés par certaines intrigues et certaines blagues.

Dans l’ensemble, c’était un début de saison super solide… mais qui est vide devenu un peu lourd. J’ai trouvé les derniers épisodes moins drôles quand le début était un vrai coup de cœur. Peut-être que je suis trop aigri ces derniers temps, allez savoir.

Dans tous les cas, j’ai beaucoup aimé la saison dans son ensemble et j’ai hâte de savoir quelle sera la suite des aventures de Jules. J’espère juste que Stella en fera partie malgré l’école de commerce et que Wes ne sera pas en couple avec une autre. Eh, ça peut très bien être sa sœur qui lui demande une serviette pour ses cheveux, non ?

Le déni, c’est très bien, OK ?