Un détour par mon université préférée

Proposition quotidienne de rédaction
Quelles universités avez-vous fréquentées ?

Salut les sériephiles,

Troisième jour et me revoilà, avec une question qui n’a pas grand intérêt pour le blog. Pour les plus curieux d’entre vous, ou pour ceux qui arrivent ici en passant par le widget WordPress, la réponse est Nanterre-Université, à une époque où elle s’appelait comme ça (mais bon, elle a changé de nom trois fois rien que le temps que j’obtienne mon master). Pour les autres, je vais détourner l’article, une fois de plus, parce que je suis toujours au début de ma quête qui consiste à retrouver ma passion pour les séries.

Et oui, cette question m’y a fait penser. Cela peut paraître improbable, et pourtant, ça m’a rappelé que quand j’étais encore étudiant, j’avais tendance à dépenser encore plus dans les objets dérivés. J’étais tellement fan de séries que j’avais toujours envie d’acheter des objets en rapport avec les séries, y compris des vêtements. C’est comme cela que j’ai réussi à me faire offrir un pull Community à l’effigie de la fac de Greendale, et que je me suis retrouvé à l’université de Greendale moi-même.

Un jour que je prenais le train pour Versailles, un couple d’américains approchant de la soixantaine s’est assis en face de moi. Assez vite, j’ai remarqué qu’ils me regardaient un peu trop, alors j’ai fini par lever les yeux de You’re never weird on the Internet de Felicia Day. Parce que oui, j’étais en train de lire cette petite pépite. Nos regards se croisent et là, l’américaine me dit bonjour et entament la conversation. C’est très américain ce genre de small talk et j’étais tout content de pouvoir sortir mon horrible accent pour lui répondre.

Malgré tout, on arrive à se comprendre et assez vite le mari entre dans la conversation. Vous devez le voir venir avec le titre de l’article, mais inévitablement, le couple finit par me demander où se trouve la fac de Greendale où je fais mes études. J’aurais pu leur mentir et improviser quelque chose, parce que de toute manière, je savais bien que je ne les reverrais jamais et que la conversation n’allait pas durer vingt minutes non plus, mais bon, je me suis retrouvé à leur expliquer que j’étais fan de séries. Là-dessus, il a fallu leur raconter tout Community.

Et si j’ai bien senti qu’ils étaient un peu déçu que je ne sois pas un américain, ni un étudiant de retour en France après des études aux USA, moi, j’étais tout content d’avoir pu faire la promotion de cette excellente série. S’ils étaient déçus, moi, j’ai senti qu’en fait, j’appartenais bien au campus de Greendale. J’en connais la devise par cœur – E pluribus anus – quand je n’ai aucune idée de la devise de ma fac (en a-t-elle une, même ?) et je pense plus souvent à la série qu’à mes cours, hein.

Pour cette raison, je ne vous la recommanderai jamais assez d’ailleurs, elle raconte les aventures d’un study group dans une fac américaine – un Community college, l’équivalent d’une fac publique avec peu de moyens, en gros. Dis comme ça, ça ne vend pas du rêve, mais allez-y les yeux fermés : c’est une comédie excellente, qui verse dans l’humour meta, les parodies et les running gags grâce à un petit groupe de personnages stéréotypés, mais tout de même surprenant. Il y a six saisons et un film à voir. Bon, j’attends encore le film, ralenti par la grève des scénaristes, mais il arrive, pour de vrai.

Peut-être qu’un rewatch de Community pourrait m’aider à retrouver ma passion des séries ? C’est quand même un souvenir totalement random que je vous raconte aujourd’hui, mais assez caractéristique d’à quel point les séries envahissaient ma vie avant. Aujourd’hui, quand il s’agit d’acheter des stickers pour décorer mon agenda, je me résigne à en choisir de mes séries en cours sans être autant à fond. Et ça, il faut que je trouve le moyen d’y remédier.

Vous l’aurez compris, ces articles répondant aux questions WordPress sont là aussi pour ça. Et après tout, je pense qu’on peut bien dire que j’ai fréquenté l’université de Greendale. C’était après être passé par l’Hearst College de Neptune et par le campus de luniversité de Sunnydale, souvenez-vous… Depuis, bien sûr, j’ai eu la chance d’intégrer Brakebills et je vous invite à m’y rendre une petite visite :

J’ai revu la saison 5 de The Magicians (et c’est parfaitement imparfait)

Salut les sériephiles,

5 Reasons Why The Magicians Season 5 Trailer Gave Us LIFE! | The Magicians BlogJe suis au bout du rouleau : je viens une nouvelle fois de terminer la saison 5 de The Magicians, et je suis toujours aussi dégoûté par l’annulation de la série. Elle est si incroyable, et la fin est tellement parfaite et imparfaite en même temps que ça résume parfaitement ce qu’est cette série et cette saga littéraire à mes yeux : une incroyable aventure avec des versions et des ouvertures possibles dans tous les sens. Je vous jure, j’en ai cherché une fanfic sur la saison 6 tellement j’étais frustré. Je n’ai pas trouvé mon bonheur pour autant.

Take on me

La saison 5 commence de manière difficile pour les fans : il faut se faire à l’absence de Quentin. Je me souviens qu’au premier visionnage, j’avais trouvé dur de me remettre dans le deuil du personnage autant que Julia ou Alice, parce que j’avais eu le temps de m’en remettre entre les saisons. Pour le rewatch, l’approche a été totalement différente, parce que j’ai enchaîné plus vite.

the magicians spoilers | Explore Tumblr Posts and Blogs | TumgirDans les deux cas, j’ai aimé l’adieu que la série réservait au personnage de Quentin. C’est fait de manière sympathique, avec juste ce qu’il faut pour qu’on croit que l’acteur puisse revenir quand bien même on sait que non et surtout juste ce qu’il faut pour que les personnages soient capables de faire le deuil et d’avancer vers de nouvelles aventures.

En fait, c’est même principalement la clé de ce début de saison : elle ne nie pas le décès du personnage et s’en sert pour justifier le départ de deux quêtes. La première est celle de Julia pour sauver la Terre de l’Apocalypse, la deuxième est celle d’Alice pour comprendre ce que Q faisait avec une page sur la « World Seed ». Et pour nous régaler, en parallèle, Margo et Eliott sont coincés dans le futur de Fillory.

Oops they did it again

magiciansladies - Tumblr GalleryAutrement dit, en quelques épisodes, la série parvient à me réconcilier en proposant tout ce qu’il me manquait en saison 4. Souvenez-vous : je vous disais que j’étais frustré de ne pas avoir le duo Margo/Eliott et on commence par se centrer énormément sur eux. On enchaîne sur Eliott qui doit gérer son deuil de Q et refaire sa vie amoureuse, tout en ayant Margo qui culpabilise d’avoir voulu abandonner Josh et Fen. La résolution de faire venir tout le monde dans le futur est juste dingue quand on y pense, mais c’est tellement leur genre de twist que j’adore ce que ça donne.

oops!...i did it again | Explore Tumblr Posts and Blogs | TumgirDans tous les cas, on a une bonne dose de Margo/Eliott cette saison. À mes yeux, ça culmine dans l’incroyable double épisode de mi-saison où nos héros se retrouvent à détruire la lune. C’est du pur Magicians en substance, ça avait été diffusé le jour de mon anniversaire et ça se concentrait sur ce duo que j’adore. Incroyable, tout simplement.

Des quêtes liées

5 Reasons Why The Magicians Season 5 Trailer Gave Us LIFE! | The Magicians Blog
Dire qu’ils se plaignaient de ne plus en avoir !

L’autre bon point de la saison 5, c’est qu’elle parvient à nous lier les quêtes de manière assez naturelle. J’aime beaucoup comment Julia finit par embarquer tout le monde dans sa quête pour empêcher l’apocalypse, quitte à la provoquer elle-même. Le fait que la quête soit d’abord pour Quentin est efficace, de même que le fait que Julia se trompe de planète et doive l’apprendre par Todd. J’adore Todd (et dire qu’il se tape Margo cette saison – et bordel qu’est-ce que j’éclate de rire chaque fois que je vois Margo à l’arrière-plan apercevoir Todd juste après avoir appris qu’elle avait couché avec dans la boucle temporelle).

The Magicians S05E09 - Review & Breakdown - The Game of NerdsAlice finit par rejoindre assez naturellement cette quête, et ça me rappelle vraiment ce que donnait les clés en saison 3 : chacun avait ses préoccupations, mais tout s’emboitait correctement. Bien sûr, il reste le problème de Penny 23, de sa perte de pouvoir et l’arrivée de Plum. Je leur pardonne parce que j’adore l’actrice incarnant Plum, l’acteur incarnant Penny et parce que j’adore le personnage de Plum dans les livres. Après, c’est peut-être le point faible de la saison. penny 23 | Explore Tumblr Posts and Blogs | Tumgir

Cela dit, réussir à donner une utilité aux personnages, tout en incluant la grossesse de Stella Maeve à l’intrigue et à l’épisode final, c’était un joli coup de maître. Cela fonctionne, on a encore une grossesse magique dans la série, mais ça permet une évolution complète du personnage de Julia. Elle aura tout subi avant la joie d’être mère, et elle s’y fait certes un peu vite, mais ça colle totalement comme fin pour ce personnage.

Non, vraiment, cette saison 5 fonctionne. Oh, burger, you're cute. — magiciansladies: Kady Orloff-Diaz in 'The...Même les délires de Kady avec les autodidactes finissent par avoir un vrai intérêt quand elle croise la route de Fogg et que celui-ci revient bien malgré lui en fin de saison. Plus que jamais avant, tout est donc lié, et l’écriture de la saison est bien meilleure. J’ai réussi à apprécier Kady à son plein potentiel. Non parce que désolé, mais Kady, c’est un personnage avec lequel j’ai eu du mal depuis le départ : elle a tout pour me plaire, mais y a toujours quelque chose qui pose problème.

La fin d’un monde

TumblrEt puis, terminer la série sur la promesse d’un nouveau monde, c’était sacrément culotté. La fin de Fillory marque une fin naturelle pour la série : certes, elle s’appelle The Magicians, mais finalement, ce n’est ni plus ni moins que l’histoire de Fillory, qui s’est retrouvé au cœur de toutes les intrigues, puisqu’elle était le noyau de la magie. Que ce soit Margo qui la détruise, en plus !

J’aimerais tant voir la suite de cet épisode final qui parvient parfaitement son pari de conclure les intrigues tout en laissant la porte ouverte pour la suite. On sait qu’ils avaient de quoi faire une saison 6… Je suis frustré par la fin qui nous sépare Eliott et Margo, mais en même temps si heureux de voir Margo sourire comme ça et être si heureuse d’être à nouveau High King ! J’aimerais voir Eliott et Charlton (what’s a Charlton ?) vivre leur relation, ça tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, quand même, mais ça promettait une histoire marrante, surtout avec ce fantôme pour les mater.

TumblrLa magie continue d’exister, Julia et Penny ont une jolie quête devant eux grâce à HQ (Hope Quentin, simple, efficace), Zelda a une conclusion à la hauteur de son personnage, Fen et Josh sont enfin officiellement de la partie… Non vraiment, c’est une jolie fin ouverte, comme seuls eux pouvaient la maîtriser.

Maintenant, il est déjà temps pour un revival. Vraiment. Et pour le podcast spécial, j’ai déjà hâte (il est dispo à l’écoute sous ce magnifique gif de Margo) !

margo x fen on Tumblr

J’ai revu la saison 4 de The Magicians (et j’ai moins accroché que prévu ?)

Salut les sériephiles,

Je sais que c’est bizarre comme titre, mais c’est pourtant la vérité ! J’ai commencé la saison 4 de The Magicians en février dernier et ce n’est que dimanche dernier que je l’ai terminée. Autant dire que la série m’a quelque peu déçu. Mais alors, que s’est-il passé avec la saison 4 ?

Notons que je spoile un peu la saison 5 au passage en fin d’article.

Et si on révisait un peu The Magicians avant la saison 5 ? – Just One More EpisodeLa saison 4 est vraiment géniale, parce que cette série est exceptionnelle, mais elle a le défaut de passer après la saison 3 qui était tout simplement parfaite. Et dans un rewatch, ça lui fait un peu mal, parce que l’on passe d’une saison très sérialisée et bien construite à une saison qui part vraiment dans tous les sens. Ce n’est pas que la saison 3 ne parte pas elle aussi dans tous les sens, mais la différence réside vraiment dans la manière dont l’intrigue est gérée. En saison 3, il y a une quête très claire avec sept clés à trouver, et tous les personnages se retrouvent impliqués dans la quête. Les choses sont très claires, et quand elles ne le sont pas, elles s’éclaircissent bien vite.

zelda schiff | Explore Tumblr Posts and Blogs | Tumgir

En saison 4, c’est plus compliqué. Le début de saison est génial, avec l’idée que les magiciens sont désormais limités dans l’usage de la magie par la Bibliothèque et celle qu’ils ne savent plus qui ils sont. Malheureusement, ce deuxième aspect est vite mis de côté et totalement oublié ensuite quand ils retrouvent la personnalité qu’ils sont censés avoir. C’est un premier problème : le premier aspect que je voulais voir développé est vite expédié. Cette fois-ci, je le savais… mais ça m’a dérangé tout de même.

kadyorloffdiazedit | Explore Tumblr Posts and Blogs | TumgirL’autre problème de la saison 4 ? Les duos habituels sont explosés. Kady et Julia mettent bien trop de temps à se reparler, Eliott est possédé par le Monstre et ne peut pas parler à Margo, ce qui retire la meilleure partie de la série tout de même, et Alice a trahi tout le monde en fin de saison 3, ce qui fait que personne ne veut plus lui parler. Alors bien sûr, ça redonne de bonnes idées aux scénaristes et les nouvelles dynamiques fonctionnent, mais je me rends compte que la saison 4 est moins prenante.

Il est plus difficile d’enchaîner les épisodes. Bien sûr, le problème est venu aussi de moi avec un peu plus de choses à faire, mais la vérité est que la saison 4 est surtout marquante pour son tout début et sa toute fin. Le milieu reste flou, malgré de bons épisodes et de bonnes évolutions dans les dynamiques, évidemment.

The Magicians | Season 4 Teaser Trailer | SYFY GIF | Gfycat

C’est difficile de critiquer sa série préférée. Cela l’est d’autant plus que la fin de saison est un véritable chef-d’œuvre, et ça non plus, ça ne change pas. Julia est possédée un temps, récupérée rapidement par ses amis, qui trouvent enfin un moyen de mettre fin à la possession d’Eliott. Quand on le retrouve enfin, il n’a même pas le temps de parler à Quentin que ce dernier est forcé de se sacrifier pour aller tuer le Monstre définitivement.

Et si on révisait un peu The Magicians avant la saison 5 ? – Just One More EpisodeCela intervient au moment où il se réconcilie enfin avec Alice, et avant qu’il ne puisse parler à Eliott donc. Double mauvais moment. Bien sûr, il y a du gay baiting dans tout ça, bien sûr, c’est désespérant de voir Quentin se sacrifier et possiblement se suicider ici, mais la fin d’épisode est brillante. Elle nous ramène pour la dernière fois notre Penny, définitivement remplacé par Penny 23 ensuite, et Quentin. Et puis Take on me.

Non, vraiment, j’ai vu cet épisode dimanche soir et je suis encore déprimé par ce que j’ai vu. Après plusieurs épisodes enchaînés et quelques éclats de rire, parce que la série ne perd rien de son écriture brillante, de ses répliques dingues et de son intrigue capable de nous envoyer partout à la fois. Je veux dire, Josh finit en poisson, tout de même ; et c’est après avoir été un loup-garou. Ou après l’épisode musical de Margo. Je ne pouvais pas ne pas en parler, même si ce n’est qu’en conclusion de cet article un brin décousu.

Et si on révisait un peu The Magicians avant la saison 5 ? – Just One More Episode

J’ai le droit, non ? La saison 4 l’était, pourquoi pas mon article ?

Rewatch : Saison 1 | Saison 2 | Saison 3

J’ai besoin d’une nouvelle série préférée

Salut les sériephiles,

Vous aurez remarqué que ces derniers temps, il n’y a plus tellement de critiques d’épisodes sur le blog. Pire, je n’ai téléchargé qu’une seule photo pour une critique depuis le 1er avril. La blague continue donc par ici en ce moment, et j’ai de plus en plus de mal à me motiver pour regarder une série. Vous allez me dire, je vous vois venir, que je n’ai qu’à me poser sur mon canapé et faire play, mais ce n’est pas toujours si simple la vie et en ce moment, je n’arrête pas d’enchaîner les sorties, les promenades (surtout que le soleil était revenu) et le travail, ce qui fait que je me retrouve sur les moments calmes à regarder des films où je n’ai pas de critique à écrire.

Ou alors, je me retrouve à dormir, comme aujourd’hui où ma nuit de huit heures a été complétée par une sieste de quatre heures, le genre de truc qui ne m’arrive jamais. Vous le sentez venir l’autotest juste pour vérifier ? Je pense que c’est simplement de la fatigue accumulée par une période compliquée et riche en (mauvaises) émotions, mais bon. En attendant les vacances qui seront tout aussi crevantes (mais en bonnes émotions cette fois, j’ai si hâte) vu comment elles se profilent depuis quelques jours, voilà donc que j’en arrive à une journée où je ne sais pas quel article écrire. J’avais prévu deux articles qui sont des rendez-vous habituels de milieu de mois, mais j’espère voir quelques épisodes demain pour que ça prenne plus de sens.

Voilà donc pourquoi vous vous retrouvez avec ces 500 mots assez bavards : ils sont faciles à écrire, ça vient tout seul et j’en ai déjà oublié mon idée d’origine, que j’ai eu en allant me promener quelques minutes : les séries qui me manquent. Non, parce que, il faut se rendre à l’évidence : si je ne regarde plus de séries, c’est aussi parce que j’ai un problème en ce moment. En fait, je ne retrouve plus mon bonheur. En prenant un peu de recul, il est facile de voir que mes pannes de séries à répétition sont arrivées depuis 2020.

En 2020, il y a certes eu une pandémie, mais il y a surtout eu la fin de tout un tas de séries que j’adorais. Et aujourd’hui ? Je me retrouve coincé dans des rewatchs – WandaVision, The Magicians, des épisodes de Buffy parfois et une envie de plus en plus forte de revoir LOST – et ce n’est pas un hasard : je ne trouve plus forcément ce que je cherche dans les séries en cours. Je m’en suis rendu compte aux retours de The Walking Dead et de Charmed, quand j’ai eu quelques scènes d’action ou de magie me rappelant que c’était plutôt ça mon genre : la série fantastique, la série de science-fiction à la rigueur, avec un peu d’action. Les héros qui combinent plusieurs pouvoirs pour vaincre les méchants… tout en faisant de bonnes blagues, avec des vraies répliques dynamiques et bien agencées. Eh, ça me manque.

J’ai l’impression d’être de plus en plus en train de subir certaines séries. Il y a les séries procédurales, que je regarde en fond sonore, où c’est bien normal ; mais il y a aussi toutes les séries qui parlent de la vie quotidienne – Grey’s, This is us… Je les aime, d’accord, mais ça manque d’une part de rêve. Cette part de rêve, je l’ai un peu reçue avec Les Animaux fantastiques cette semaine, et ça me donne presque envie de me remettre à fond à l’écriture – m’enfin, j’ai encore moins le temps.

Bref, je ne sais pas où va cet article. La conclusion la plus logique après ces 500 mots, c’est juste que je vieillis et que j’ai de plus en plus tendance à être nostalgique de mes séries préférées. Ce n’est pas faute d’avoir une production conséquente et qualitative en ce moment, mais ça arrive moins à me fasciner et me donner envie de me plonger dedans. Allez savoir, peut-être que le retour des répliques percutantes de Gentleman Jack va me redonner envie d’un rendez-vous hebdomadaire ? Je n’en suis pas sûr : les critiques sont bien compliquées à écrire pour celle-ci.

Et avant que je n’en revienne à cette idée stupide, laissez-moi me rappeler que non, les critiques ne sont pas le problème. J’adore écrire des critiques de ce que je regarde. Oui, je regarderais sûrement un peu plus de séries sans le blog et sans les critiques à écrire, mais non, je n’ai pas envie de m’en passer. Il va juste falloir retrouver un meilleur équilibre entre tout ça d’ici la fin d’année scolaire. En attendant, je continue de voir des épisodes déjà vus sans même en parler sur le blog.

Vivement que je me retrouve une série préférée : celle qui me donnera envie de me jeter dessus chaque semaine, comme Euphoria avait un peu réussi à le faire au début de cette année. Et en même temps, pour ça, il faudrait que je tente de nouvelles séries en plus de toutes celles que j’ai envie de terminer – ou dans lesquelles je dois me mettre à jour. L’été va être chargé comme ça… surtout que ce n’est pas comme si un certain nombre d’entre vous n’avait pas déjà insisté lourdement pour me vendre des séries géniales. Un jour, je vous écouterai(s). Oui, entre parenthèse. J’ai envie de croire que ça puisse être un futur, pas un conditionnel.

Revoyez vos conjugaisons si vous n’avez pas la blague, et passez un bon samedi soir !