The Orville (S01)

Synopsis : Cette série futuriste raconte les aventures du Capitaine Ed Mercer (Seth MacFarlane) et de son équipage à bord du U.S.S Orville alors qu’ils sont confrontés aux merveilles et aux dangers de la vie dans l’espace. Les petits tracas et problèmes du quotidien de l’équipage apportent également une touche plus légère à l’ensemble, permettant à The Orville d’osciller entre drama et comédie…

Saison 1 | Saison 2

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Pour commencer, il faut bien que je sois honnête : je ne teste la série que pour Adrianne Palicki, parfaite dans Agents of SHIELD. Le reste du casting a sa réputation aussi, que ce soit Seth MacFarlane ou Victor Garber (uniquement là en guest-star). Toutefois, pour me convaincre, The Orville a encore beaucoup à faire : vendue comme une parodie de la franchise Star Trek que je n’ai jamais vraiment suivie, la série risque d’enchaîner des références qui me resteront obscures. Je sais que ça peut ne pas être gênant : je rate une grosse partie des références cinéma de Community ou Wrecked et je suis plié en deux à chaque épisode.

En revanche, là où la série commence mal, c’est que face à son trailer, je m’attendais à une comédie au format 22 minutes. En fait, il s’agit d’une série classique de 44 minutes, et là, j’en suis déjà à me dire que je ne sais pas si je resterais toute la saison. Bref, en ce qui me concerne, ça passe ou ça casse pour The Orville !

Première nouveauté de la saison 2017-2018 (il m’en faut bien une), elle a au moins pour elle de ne pas déjà souffrir de la comparaison avec d’autres pilots. Je me lance et on verra bien.

Avis sans spoiler :

Le pilot de cette série est sympathique sans être exceptionnel, divertissant sans être révolutionnaire. The Orville se cherche encore dans ce premier épisode, oscillant entre scènes sérieuses et contrepoints comiques qui tombent parfois à plat. Concrètement, il y a les bases d’une série qui pourrait devenir excellente une fois qu’elle aura appris de ses erreurs et trouvé véritablement son rythme. Si elle se veut futuriste, les décors en carton-pâte, l’écriture et la réalisation offrent de très bons clins d’œil geek aux séries des années 80, et il n’y a pas besoin d’être fan de cette époque pour s’en rendre compte et les apprécier. Pleine de bons sentiments, la série vaut la peine d’être vue au moins pour se faire une idée. Pour l’instant, je pense la continuer, car elle a le potentiel de devenir excellente et me fait me rappeler de ma période Stargate… ou de celle Power Rangers. Feel good, pas prise de tête et capable de surprendre si elle évolue bien, avec une musique et des effets spéciaux sur lesquels je n’ai rien à redire, au contraire : visuellement, c’est impeccable.

Et je vous propose d’arrêter ici votre lecture si vous ne voulez pas être spoilé ; car la suite est une critique détaillée par épisode !

Note moyenne de la saison : 16/20

01.pngÉpisode 1 – Old Wounds – 15/20
There is no pizza party, I repeat, there is no pizza party.

La série commence en 2418 et a tout du cliché futuriste que j’en attendais, avec des voitures volantes au cœur d’un New-York on ne peut plus modernisé. Le capitaine Ed rentre chez lui et tombe sur sa femme au lit avec un alien, qui lui explose au visage (je vous laisse saisir par vous-même la référence).

Un an plus tard, nous retrouvons Victor Garber qui offre un vaisseau à Ed et nous explique que l’année de celui-ci n’a pas été la meilleure. C’est même carrément sa dernière chance professionnelle : l’Orville est un vaisseau d’exploration et il a beaucoup de chance d’en prendre le commandement.

Pour son début, l’humour de la série est moyen, un peu trop décalé, avec des dessins de pénis ou des billes qui ne sont pas des bonbons. Disons qu’il va falloir un temps d’adaptation pour juger si c’est drôle ou pas, mais au début, ce fut… étrange, pour ne pas dire lourd.

Ed embauche son meilleur alcoolique et pas vraiment au top du sérieux, Gordon. Il débarque sur l’Orville avec lui et rencontre son équipe, ce qui permet d’en faire l’introduction, avec un humour macho (mauvais point, ça fait longtemps que ce genre de blagues est usé en ce qui me concerne) mais un casting de personnages variés, notamment en ce qui concerne les races d’aliens. C’est plutôt une bonne chose, ça, surtout que ça permet de donner quelques caractéristiques de base à chacun, histoire de les distinguer les uns des autres côté caractères. L’équipe apprend à faire connaissance, il y a de bonnes blagues aussi, comme le docteur qui n’est là que parce qu’elle s’attend à voir Ed rater.

Il manque un premier officier, mais la bande annonce nous a déjà tous spoilé sur son identité, de toute façon : il s’agit de l’ex-femme d’Ed. La surprise marrante est qu’elle a demandé à être là, alors que lui préférerait pouvoir l’éviter, mais ne peut pas. Les retrouvailles se passent bien évidemment plutôt mal, mais il est dur de trouver l’engueulade sérieuse et crédible quand la série s’obstine par ailleurs à balancer de l’humour  au milieu de situations sérieuses et que tout se passe dans un futur en carton-pâte.

La première mission d’Orville devait être le largage de marchandises, mais rien ne se passe comme prévu arrivé à Epsilon 2. En effet, ce n’est pas de marchandises dont ils ont besoin, mais de protection contre des aliens. Des aliens, il y en aura tout plein dans 320 ans, tellement d’ailleurs que ça devient dur de trouver tout cela crédible, mais bon, c’est dans trois siècles et la société évolue vite.

Tellement vite que sur Epsilon 2, une planète terrain de jeu pour les scientifiques, on s’amuse à faire passer un mois dans une bulle quantique pour vieillir des bananes. Je dois avouer que la série a eu mon premier sourire à ce moment-là, les blagues entre le couple principal fonctionnant à merveille.

Nous arrivons alors au moment d’action, avec le vol logique de cette nouvelle technologie et des méchants dignes des Power Rangers. Tout cela est convenu, mais c’est pétri de bonnes intentions, avec de bonnes blagues qui vont parfois jusqu’au méta (l’apprentissage des prénoms ou la réplique finale pour casser le méchant, par exemple). L’ambiance voulue est clairement un mix entre l’époque futuriste de la série et une lettre d’amour aux séries des années 80 (les fins d’actes en fondu vers le noir, les costumes des figurants…). C’est un mix étrange, mais qui fonctionne étonnamment plutôt bien. Le rythme est volontairement perturbé par l’ajout d’humour, et pour l’instant, je dirais qu’une blague sur deux parvient à viser juste. Il leur faut un peu de temps pour ajuster tout ça, j’imagine.

La résolution de l’épisode est sympathique, avec un vaisseau ennemi détruit grâce à la nouvelle technologie que les méchants voulaient voler. Tout ça se fait grâce à Kelly, l’ex-femme, qui parvient donc à garder sa place sur le vaisseau. Comme trop souvent dans les séries, la réconciliation entre les personnages principaux se fait rapidement, mais ils feront demi-tour après je pense. Il s’agit simplement d’une méthode pour vendre la série, c’est vu et revu.

La fin d’épisode révèle que c’est Kelly qui a fait en sorte qu’Ed obtienne sa promotion. C’est mignon tout plein, mais ça manque quand même d’un gros cliffhanger.

Cela fait quelques jours que je me disais que j’avais envie de reprendre une grande épopée galactique à la Stargate, je suis au moins servi de ce côté-là, avec de grandes musiques et des effets spéciaux vraiment bien foutus. Bref, je suis assez convaincu pour revenir sur l’épisode deux.

022.pngÉpisode 2 – Command Performance – 14/20
I’m going to the bathroom to read.

J’ai beaucoup hésité pour la note entre 14 et 15, parce que dans le fond, l’épisode était très sympathique, mais mon gros problème, c’est qu’il se force parfois trop à être drôle et que ça tombe à plat. C’est gênant à voir par moment, à commencer par l’insistance sur Kermit dans la scène d’introduction. On sent bien dès cette première scène que ça tente d’être comique, mais que ça ne l’est pas (en tout cas, ça n’a pas réussi à me faire sourire) et que ça peut rapidement être chiant.

Heureusement, malgré ce genre de passages, il y a du très bon et il est toujours sympathique de repérer les clins d’œil aux séries des années 80 et 90 du côté technique. Ainsi, quel plaisir d’avoir droit à un générique complet, certes un peu long, et avec les noms des personnages (ça aide pour la critique). Même le titre de l’épisode apparaît dès le début à la Stargate ! Tout ce côté vieillot, moi, je dis oui, mais je vous l’ai déjà dit la semaine dernière.

Et côté intrigue ? Bon, on part sur quelque chose de très classique avec une Alara forcée de prendre les commandes de l’Orville quand Kelly et Ed se rendent sur un vaisseau pour une opération de sauvetage sur lequel se trouvent les parents d’Ed. Cela sent bon l’arnaque dès le début, même si les parents d’Ed sont super drôles et paraissent le connaître beaucoup trop bien, comme ses parents. Pourtant, c’est évidemment un piège, dans lequel l’ex couple tombe à pieds joints.

Ils sont amenés dans un coin de l’espace interdit, mais ne le savent pas. Non, Ed & Kelly se réveillent chez eux, dans le passé, où ils sont enfermés. Ils retrouvent vite leurs marques de couple marié, donc c’est assez drôle, surtout que le duo est clairement ce qui fonctionne le mieux dans la série au niveau de l’humour. Bouffe, alcool, dragouille… Tout y passe et c’est étrange de voir Palicki si pleine de vie. Ils découvrent quand même qu’ils détestent leurs amis et ça les fait rire. Normal.

Le lendemain, ils comprennent rapidement qu’ils sont en fait… dans un zoo. La critique des zoos animaux est plutôt marrante en elle-même, mais il y aurait moyen d’en faire beaucoup plus. On sent que la série se cherche encore un peu par moment.

C’est peut-être pire sur le vaisseau de ce point de vue-là. Mettre Alara en avant dès le deuxième épisode semble assez clairement une stratégie pour s’assurer que chaque personnage soit mis en avant dès le début, mais ça aurait pu attendre quelques épisodes histoire que justement les personnages soient déjà plus connus et leurs dynamiques en place. Là, il est rapidement mis en évidence que chacun a déjà une allégeance totale à Ed & Kelly par exemple, mais franchement, ça fait une semaine maximum qu’ils se connaissent alors c’est dur d’accrocher à 100% à l’intrigue. Bon, au-delà de ça, l’épisode était sympathique et comme j’avais bien aimé Alara la semaine dernière, ce n’était pas un échec total (comme vous l’avez vu à la note).

Cependant, Alara ne se sent pas à la hauteur de son commandement, ce qui était introduit de la pire des manières, assez lourdement, dès sa première scène. Quand Ed et Kelly disparaissent, elle se bourre, vomit, prend le commandement. Clairement, elle n’est pas à la hauteur de son job… au début, au moins.

Elle fait entrer une bombe dans le périmètre du vaisseau, en même temps, ça n’aide pas. Il est dur d’assumer ses erreurs et ça permet de créer une alliance Claire/Alara. C’est plutôt sympathique de retrouver la doctoresse et ça lui donne un rôle. Comme je disais plus haut, c’est le but de cet épisode aussi, de donner un rôle à tout le monde, parfois de manière un peu grosse, comme Claire qui finit au commandement du vaisseau un peu après.

Alara prend la confiance tout au long de l’épisode grâce à Claire notamment, et on la voit même développer un embryon de relations avec Parker. Il faudra voir si ça devient quelque chose ou pas.

Alara est désormais forcée de rentrer sur Terre, contre son gré mais selon ses ordres. L’équipage lui fait la tronche et la motive (avec Claire, toujours) à faire demi-tour pour aller chercher Ed & Kelly. Ouais, bon, c’est une série quoi et c’est grâce à Isaac et sa projection holographique qu’Alara et lui peuvent entrer dans le zoo.

C’est un peu précipité cette arrivée, mais il n’empêche que c’est une bonne intrigue. La résolution est parfaite et à mourir de rire, Ed & Kelly étant remplacés par des images de télé-réalité (ce point du Bingo donné). Cette conclusion m’a beaucoup plu et a participé à la bonne note de l’épisode.

Cependant, la vraie bonne surprise de l’épisode, c’est son cliffhanger qui ouvre peut-être un fil rouge, ou en tout cas l’intrigue du prochain épisode. L’alien impassible, Bortus, demande un congé parental pour couver son œuf – parce que oui, il est en couple et pond des œufs. Il est mis de côté dans l’épisode, n’apparaissant presque que lorsqu’Alara flippe de devoir prendre le commandement et qu’il refuse de risquer la vie de son enfant pour l’aider. Logique.

Son enfant ? Et bien, c’est une femelle, alors que son couple est censé ne pas avoir de sexe. L’idée est sympa, même si la fin de l’épisode se passe a priori 21 jours après le reste de celui-ci. Je me demande si cela met en place un véritable fil rouge pour le reste de la saison. En tout cas, c’est intéressant de voir la série oser se terminer sur ce genre de cliffhanger. Cela manquait terriblement la semaine dernière.

Bref, je suis motivé par la série pour l’instant. Malgré ses petits défauts, elle a un quelque chose qui me plaît et qui me donne envie de revenir.

03.jpgÉpisode 3 – About a Girl – 16/20
Bortus, this is not an illness.

Voilà, nouvelle case horaire définitive pour The Orville que l’on envoie au casse-pipe avec cette case horaire qu’elle ne pourra pas assumer la semaine prochaine face aux reprises des séries du jeudi soir. Moi-même je pense que c’est la dernière fois que je regarde la série le jour de sa sortie, parce qu’elle n’aura pas la priorité de mes visionnages. Elle risque de me faire mes dimanches matins ou soirs dans l’année car elle est sympathique, mais c’est tout. Il est encore tôt pour se faire une idée du côté de la probable annulation, mais soyons honnêtes, c’est un risque évident.

Peu importe, ce troisième épisode continue sur sa lancée et nous présente la fille de Botus, une femelle Moclan. C’est beaucoup moins rare que ce que je pensais, car il y en a une tous les 75 ans. Ses papas ont l’air assez évidemment d’accord sur la marche à suivre en ce qui la concerne : il faut la faire devenir un garçon et il demande de l’aide à Claire.

Celle-ci s’occupe aussi de Yaphit, un monstre qui ressemble à un tas de morve (comme le Pokémon, oui, mais en jaune – entre le Tadmorv et le Metamorph) et qu’on avait déjà vu dans le pilot. Malheureusement, personne ne semble avoir prévenu l’actrice de la forme qu’aurait son interlocuteur et elle semble avoir bien du mal à imaginer à qui elle parle.

Claire refuse bien sûr de transformer le bébé de Bortus et Klyden, et la série s’engouffre un peu trop rapidement dans les clichés sur le sujet, comme il fallait s’y attendre. Les discussions ne m’ont pas franchement convaincues. L’idée de base est pourtant sympathique, cette vision du choc des cultures et de la perméabilité de chaque espèce sur certaine question, ça fonctionne bien.

À vrai dire, je trouvais même le point de vue de Bortus et Klyden assez logique alors que le reste de l’équipe est insupportable envers lui. Que voir un téléfilm de Noël suffise à changer l’avis de Bortus est beaucoup trop énorme pour être crédible. Cela ruine un peu le personnage sûr de lui depuis le début.

Finalement, cela mène à un tribunal moclan, la planète de Bortus. La planète était pourtant supposée être à deux semaines de trajet en début d’épisode, mais bon !

C’est donc Kelly qui sert d’avocat à Bortus. Les tests pour prouver que les hommes ne sont pas supérieurs aux femmes sont marrants et dans la lignée de la boxe entre Alara et Bortus.

L’idée derrière cet épisode est tout de même de faire passer un message fort sur les différences et en faveur du féminisme, pourtant, j’ai trouvé certains détours très limites. Dans l’ensemble, je suis forcé de reconnaître que c’était un bon divertissement qui m’a bien surpris avec son intrigue plutôt osée pour un troisième épisode. Il est encore tôt pour me dire attaché aux personnages et à la série, mais celle-ci commence à trouver son rythme, y compris, et ça me surprend, du côté de l’humour.

La série continue de parfois vouloir être trop drôle pour son propre bien : ainsi, la scène de simulation/jeux-vidéos avec la parodie de Western ne m’a pas trop passionnée. Pourtant, je dois dire que Cindy Lauper a eu le mérite de me faire rire, mais pendant quelques secondes. Or, là encore, ça a voulu être drôle en prolongeant beaucoup trop le gag, devenant alors trop chiant. C’était plus réussi lorsque Kelly cite les Destiny’s Child – et putain, ça devrait être un méga point du Bingo que je m’accorde parce que j’avais cité la chanson dans mes règles. Je dois être devin.

J’ai vraiment bien aimé l’apparition d’Heveena au tribunal, même si tout ce qui l’entoure était énorme pour être parfaitement crédible. Finalement, ce que j’ai le plus aimé dans l’épisode reste sa conclusion qui m’a surprise. Alors que la série semblait assez clairement se ranger du côté de l’Orville et de Bortus pour que le bébé reste une petite fille, le tribunal prend la décision d’en faire un garçon. C’est osé comme conclusion pour le bébé, qui s’appelle Topa. C’est la victoire du patriarcat, clairement, et c’est à l’opposé de ce que proposait la série tout au long de l’épisode – sous-entendant même qu’il y avait bien plus de Moclan femelle à la naissance que ce qu’ils voulaient bien nous dire (nous en connaissons déjà trois à la fin de l’épisode…).

C’est surtout la première fois de la série que je suis véritablement surpris par une intrigue, le reste étant assez convenu. Du coup, l’épisode m’a bien plu et a même réussi à me surprendre. C’est plutôt très bien joué de leur part. Nous sommes loin d’une intrigue fil rouge comme je l’imaginais pour Topa, mais la série a proposé quelque chose de complet avec cet épisode, tout en proposant quelques pistes de réflexions intéressantes.

Je regrette l’absence d’un cliffhanger cette fois, un quelque chose pour nous donner envie de revenir. Tant pis. Je n’ai pas vu de trailer, mais j’imagine que le prochain épisode devrait se concentrer un peu plus sur les pilotes qui sont les seuls à ne pas encore avoir eu un épisode centré sur eux. Ils sont assez bêtes, alors je ne sais pas si je suis pressé de le voir et, clairement, j’aurais autre chose à voir le jour de la sortie de l’épisode !
Capture d'écran 2017-09-30 15.21.31Épisode 4 – If The Stars Shoud Appear – 13/20
What if we’re from Beyond?

Moins bon episode jusqu’à présent, la série nous prouve désormais qu’elle peut aussi fournir des épisodes médiocres malgré sa bonne équipe de personnages. Assez clairement, elle manque d’un fil directeur, je trouve.

L’épisode débute pourtant bien, avec une dispute entre Bortus et Klyden. Ce sont eux le petit couple de la série, ce qui est assez inattendu venant de Bortus. Il était largement introduit comme venant d’une espèce sans sexe, alors je ne m’attendais pas à ce qu’il soit en couple et se dispute par manque de relations sexuelles. C’est plutôt rigolo et ça intègre de bonnes blagues au niveau de l’intelligence artificielle que j’ai bien aimé. Je veux la même, sérieusement.

L’autre bonne réussite niveau relation, c’est celle de Claire et Yaphit, qui peut devenir un running gag marrant. C’est à peu près tout ce que j’ai envie de sauver de l’épisode, ça et le très fort sentiment de Stargate que j’ai eu en le regardant.

Il faut dire que même l’équipage de The Orville se fait chier et trouve son voyage chiant, mais ils font finalement une découverte exceptionnelle : un vaisseau de 2000 ans à la dérive. C’est incroyable, au sens propre du terme, mais ça apporte un bon rebondissement.

Ce « bio-vaisseau » est l’occasion d’une exploration de groupe par quasiment tous les gradés du vaisseau, à l’exception de Bortus. À l’intérieur du bio-vaisseau, l’équipage tombe sur une ferme et des habitants qui n’ont aucune idée qu’ils sont à bord d’un vaisseau. Ça se sentait venir à des kilomètres.

Il faut retenir qu’Alara & Kelly ont continué de sympathiser dans cet épisode, parlant même du l’ex copain d’Alara, Josh. OK, pourquoi pas, ça permet d’humaniser Alara juste avant qu’elle ne se fasse tirer dessus, mais survive malgré tout parce qu’elle n’est pas humaine, justement. Bien sûr, elle est sauvée par la médecine de Claire, ça ne prend qu’une demi-seconde de la soigner et tout va bien dans le meilleur des mondes. Merveilleux.

Une fois Alara à terre, Kelly se fait enlever et emmener auprès d’Hamelac, le tyran du coin qui n’est autre que T-Bag de Prison Break. Ce n’est pas avec ce rôle insipide que j’oublierai son rôle dans la série de la Fox, parce qu’il n’a pas servi à grand-chose. Très vite, l’équipage présent sur le bio-vaisseau vole à la rescousse d’une Kelly torturée, d’abord avec beaucoup d’humour (elle cite même Friends si je ne m’abuse, c’est dire), puis avec beaucoup de souffrance.

En parlant de voler à la rescousse, l’Orville ne fait pas autre chose en répondant à l’appel de secours d’un vaisseau qui passait par là. Cette sous-partie de l’épisode ne sert qu’à justifier un manque de renfort du vaisseau pour le capitaine et n’est pas bien passionnante, ne développant toujours pas trop Gordon et son co-pilote. Nous n’avons même pas de vraie conclusion pour cette intrigue d’ailleurs.

Nous n’en avons pas vraiment non plus pour le bio-vaisseau cela dit : la résolution de l’épisode est aussi simple que bâclée. Les hommes du bio-vaisseau acceptent de faire confiance à l’équipage de l’Orville, Isaac est comme par magie capable d’ouvrir une porte du vaisseau qui mène à la salle des machines et pour la première fois, la nuit tombe sur le monde de Dorahl, le dieu que tout le monde semble vénérer et qui n’est autre que le capitaine (humain) du vaisseau. Pas fou.

 Vraie déception pour cet épisode, donc, après trois épisodes qui me donnaient pourtant confiance en la série. On notera que Claire a le vertige, ce qui pourra possiblement servir dans de futurs épisodes si la série est bien écrite.

05.jpgÉpisode 5 – Pria – 14/20
Oh my god, you found a triangle.

L’Orville continue de se balader dans l’espace et la cohabitation des différentes espèces complique le tout. Le thème de la semaine pour l’équipage est l’humour terrien, pas toujours très simple à comprendre pour tout le monde, et surtout Isaac.

Il se lance dans un concours de blague avec Gordon, et le pire, c’est que ça fonctionne plutôt pas trop mal. Je n’aimais pas trop l’humour forcé de la série jusque-là, mais le coup de la tête d’Isaac en monsieur patate ou de la jambe coupée était sympathique. Dommage que tout cela se termine par la mort d’Isaac, après un regrettable accident concernant leur mission de la semaine.

Cette dernière consiste à sauver le capitaine Lavesque et son vaisseau écrasé sur une comète fonçant droit vers un soleil. La routine, quoi. Gordon, Ed et Alara ont sept minute pour aller la récupérer, ce qui n’est pas si facile. Heureusement que Gordon est un bon pilote et qu’Alara a sa super force pour ouvrir les portes, un running gag presque trop récurrent pour être drôle, ce qui est ironique.

Le sauvetage est un succès, même si Gordon est à deux doigts de tous les tuer. Comme le capitaine Lavesque est une bien jolie femme, son succès est total auprès des hommes de l’équipage et surtout d’Ed, qui tombe totalement sous le charme de Pria Lavesque. Cela tombe bien, elle aussi est sous le charme. La seule que ça dérange, c’est son ex-femme.

Bon, ce n’est pas fait avec beaucoup de subtilité, mais j’aime bien cette intrigue. Kelly est suspicieuse de Pria et commence aussitôt à enquêter sur Pria. Sa jalousie est considérée par tout l’équipage comme une folie, mais vu le style de la série, il est certain que Pria a un secret.

Kelly entraîne Alara dans son délire et lorsqu’elles fouillent la chambre de Pria, elles trouvent effectivement un objet étrange. Elles se font aussi prendre la main dans le sac (ou plutôt dans le lit en l’occurrence), ce qui ne plaît pas à Ed. Celui-ci engueule son équipage, puis son ex-femme, mais ça ne mène nulle part.

Ils sont interrompus par des problèmes de navigation, mais fort heureusement, Pria est capable de les tirer de là sans problème. Privés de communication, Pria leur propose ensuite de les aider en les amenant sur une base alliée. C’est un moyen évident de gagner leur confiance et de coucher avec Ed, en fait.

Cela fonctionne à merveille pour elle et elle réussit à implanter l’objet étrange trouvé par Kelly et Alara dans le système du vaisseau. Cela lui permet d’en prendre le contrôle et hop, Kelly, Alara et Ed lui tombent dessus, trop tard après ses coucheries avec Pria.

Cette dernière leur avoue venir du futur et leur avoir sauvé la vie. Le problème, c’est qu’elle est surtout une pirate de l’espace qui compte détourner l’Orville pour le revendre au 29e siècle. Le truc, c’est que le paradoxe temporel que ça créé n’est pas franchement crédible, mais bon, Pria leur rappelle qu’ils sont morts de toute manière. Ils sont forcés d’aller au 29e siècle pour ne pas altérer le temps.

Ils y vont mais s’en tirent grâce à Isaac qui se reconnecte à temps pour les tirer d’affaire. Quant à Pria, ils détruisent le trou de ver qui lui a permis de revenir à leur époque, donc elle est tout simplement effacée de l’existence, de même que son futur a priori. Sympathique et hop, un épisode de plus. C’était mieux que la semaine dernière, mais tout autant épisode à la semaine que d’habitude.

Je continue de penser qu’un fil rouge ferait du bien à la série, mais c’est sympathique. Bortus était hyper absent de l’épisode, c’est étrange après les débuts centrés sur lui. Un bon épisode donc, qui pourrait être amélioré. Après tout, ça suffit comme divertissement là.

06.jpgÉpisode 6 – Krill – 17/20
Should we tell them their God is a 20th century car rental company?

L’épisode reprend sur une conversation à la cafétéria où Alara explique qu’elle a largué son copain fragile et où Bortus explique qu’il peut tout manger, ce qui ajoute de l’humour et une dynamique de groupe assez bienvenue. Je suis toujours assez fan de ce genre de scènes de groupe, et même si elle n’avait rien de révolutionnaire, elle remettait les personnages en contexte.

L’Orville reçoit ensuite un appel de détresse, pour changer. Un vaisseau Krill attaque une planète qui n’a rien demandé et n’a pas les moyens de se défendre (pour changer, là aussi), ce qui pose évidemment problème pour tout le monde. Ed leur demande donc de cesser le feu, ce qu’ils font… pour mieux se retourner contre l’Orville. C’était aussi marrant que prévisible.

Nous assistons à une bataille spatiale très intéressante, avec manœuvre du vaisseau, où le petit l’emporte sur le gros grâce à la stratégie d’Ed. Ils remportent évidemment la bataille et récupèrent un bout du vaisseau intact. C’est ce qui va lancer l’intrigue de la semaine puisque l’Union essaye de comprendre les Krills, grâce à leur bible, l’Ankhana.

Ed et Gordon doivent ainsi récupérer cette Bible Krill, mission gentiment confiée par une amiral de la flotte. Ils sont envoyés en mission sous couverture, grâce à des hologrammes d’Isaac, et c’est rapidement mis en place, tout en conservant l’humour parfois lourd de la série, mais ici plutôt bien intégré.

J’ai trouvé l’idée de cet épisode vraiment chouette, car il est intéressant de découvrir la culture des Krill et d’avoir des méchants réguliers. Ed et Gordon se retrouvent à bord du Yakor, un vaisseau ennemi, et bien qu’ils se comportent bizarrement, ça passe.

Ils rencontrent le capitaine Haros, puis Teleya, une Krill avec qui ils sympathisent malgré eux. Son frère était dans le Kakov, le vaisseau détruit par Ed en début d’épisode. Cela permet d’avoir plus d’informations sur les Krill, notamment leur religion, avec le dieu Avis, comme la société de location de voiture donc, et la prière « Katniss Everdeen » qui m’a fait exploser de rire. L’humour dans cet épisode était enfin au juste dosage je trouve, je ne m’attendais pas à rire autant des différentes blagues de Gordon.

Les Krill sont schématiquement juste des nazis qui s’amusent à défoncer les têtes déjà décapitées de leurs ennemis pendant leur culte. Quant au dieu Avis, cela permet de nombreux jeux de mots, particulièrement de la part de Gordon, donc, mon préféré étant celui jouant sur « cover our vehicule », au sens de protection du vaisseau pour le prêtre Krill donc, mais aussi d’assurer une voiture. Excellente réplique. C’est tout bête, mais ça a vraiment bien fonctionné sur moi.

Le prêtre se méfie d’eux, forcément, et demande que la chapelle soit désormais gardée, au moment où Gordon et Ed sont justement dedans et que leurs émetteurs s’arrêtent de fonctionner, les empêchant d’être vus comme des Krills. Ils sont alors forcés de s’enfuir. C’est en fait un problème électromagnétique qui les pousse à changer leur émetteur et découvrir un puissant signal les menant droit à une bombe.

Ils décident d’inviter Teleya pour avoir plus d’informations sur celle-ci : il y a certes une facilité scénaristique évidente dans ces enchaînements, mais c’est très fluide, donc ça passe. Les Krills veulent simplement détruire une planète, Rana 3. Ed et Gordon décident alors de changer de plan et plutôt que de photographier l’Ankhana, ils comprennent qu’il leur faut détruire le vaisseau pour protéger l’Union. Ce plan est bon, mais Teleya les détourne en les emmenant parler à sa classe de jeunes élèves. Cela permet de mieux comprendre la haine des Krill envers les humains, tout en les humanisant en ajoutant l’enjeu des enfants.

Parmi ceux-ci, nos héros rencontrent Coja, qui vient ensuite les voir dans leurs quartiers en posant de nouvelles questions, Ed comprend grâce à ces questions que les Krill sont ce que Gordon résume par la formule « des vampires de l’espace » se protégeant du soleil et ne supportant pas les UV. Cela leur offre un moyen de protéger les enfants en détruisant les lampes de la classe et en irradiant tous les autres d’ultra-violet. J’ai énormément pensé à The 100 avec toutes ces histoires de radiations et d’enfants, mais il n’y a pas à dire, ça fonctionnait très bien avec un compte à rebours pour ajouter du stress.

Gordon se fait capturer et est blessé à sa (nouvelle) jambe, une continuité scénaristique bienvenue, alors qu’Ed découvre que Coja n’est pas en classe. Il demande à Teleya de garder les enfants dans la classe, détruit la lumière et a 4 minutes pour aller chercher Coja et l’emmener en classe pour le protéger. Il n’y a pas vraiment de suspense, mais la scène d’action fonctionne bien.

Les Krill arrivent auprès de Rana 3 pour la détruire à peu près ce moment-là. Ed retrouve Coja et l’emmène à temps en classe. Les lampes fonctionnent et tuent tous les Krill, mais la bombe est envoyée. Gordon doit alors trouver un moyen de la détruire avant qu’elle ne touche Rana 3, ce qu’il réussit à faire en quelques secondes.

La fin d’épisode voit Gordon avec un joli coup de soleil et le retour du duo de choc sur l’Orvile. Le vaisseau Krill est ainsi récupéré, avec les enfants et Teleya. Si les enfants seront ramenés aux Krill, le sort de Teleya reste incertain et j’espère qu’on la reverra et qu’elle changera progressivement d’avis, sans jeu de mot avec sa divinité, promis. En tout cas, le cliffhanger nous laisse sur la promesse d’une guerre entre Krill et Union, et comme les deux camps ont de beaux arguments, ce devrait être passionnant pour la suite de la saison.

En définitive, c’était un épisode excellent, qui s’intéresse enfin aux Krill après nous les avoir évoqués plusieurs fois sans explication. Ils servent assez clairement de fil rouge à cette saison, qui obtient donc un ennemi clairement défini (pouvant d’ailleurs servir pour plusieurs saisons également), mais les Krill étaient encore extrêmement flous après cinq épisodes. Nous voyons désormais un peu mieux vers quoi se dirige la série.

L’humour était bon, l’intrigue vraiment intéressante et pleine de rebondissements fluides, mais je n’y mets que 17, car cela se fait au détriment d’une grosse partie du casting que nous ne voyons que trop peu. C’est logique, mais il y a un moment où ça m’a dérangé de ne pas les voir du tout, probablement parce qu’Ed et Gordon sont ceux auxquels j’accroche le moins (même si c’est en train de changer pour Gordon, j’avoue).

07.jpgÉpisode 7 – Majority Rule – 17/20
Maybe there’s a Bustin Jieber walkin’ around somewhere

Contre toute attente, la série vient d’être renouvelée pour une saison 2, ce qui me motive totalement à rattraper mon épisode de retard.

Cet épisode débute de manière étrange avec le réveil d’une jeune femme dans un futur plus ou moins proche ou des hommes à la TV sont jugés par les téléspectateurs à coups de J’aime/J’aime pas. Un futur tout à fait envisageable donc, sauf que j’imagine qu’on trouvera une solution pour ne pas avoir à marcher jusqu’à la télévision.

En bonne dystopie, la série nous montre que ce vote populaire porté à l’arrache par une nana au téléphone pendant son petit-déj conduit à une exécution sur chaise électrique. C’est violent et corrosif, tout en se voulant drôle, c’est tout à fait dans le ton de la série, donc.

L’exécuté est évidemment un ami de Claire et l’équipe débarque sur une planète qui ressemble beaucoup à la Terre, avec un système capitaliste et ce fameux système de vote. C’est amusant à voir, car c’est très proche de notre société, mais juste assez éloigné pour être flippant comme il faut. Oh, ce n’est pas innovant et The Circle ne raconte pas autre chose, mais The Orville le fait mieux. Cela pourrait aussi être un épisode de Black Mirror, mais ça a l’avantage d’être mieux car nous suivons des personnages que nous connaissons déjà.

Claire, le lieutenant, Kelly et Alara descendent sur cette planète et c’est plutôt drôle, car il ne faut pas longtemps pour qu’ils soient repérés. Ce qui est intéressant aussi est que cette planète est à peu près aussi développée que notre bon vieux XXIe siècle et qu’elle n’a aucune conscience de l’existence de l’Orville et des différentes espèces dans l’espace !

J’aime beaucoup ce principe de base, ça fonctionne à merveille, car l’équipe doit agir sous couverture pour sauver les anthropologistes du début de l’épisode qui étaient donc sur cette planète sous couverture. Le scénario est à la fois classique et génial d’originalité, j’aime beaucoup. En plus, on se concentre enfin sur John, le copilote, qui est celui qui se fait griller tout de suite comme criminel après un lap dance avec une statue de l’héroïne nationale pour commenter la vie sentimentale d’Alara, un truc dont on parle beaucoup dans la série mais qu’on ne voit jamais.

On oublie très vite le principe de base de la mission de l’équipe toutefois, car il y a beaucoup à faire avec John. On apprend toutefois que l’anthropologiste n’est peut-être pas mort, mais simplement lobotomisé. Alara et Claire continuent de le chercher alors que John et Kelly s’occupe de la tournée que doit faire ce premier pour être innocenté.

Il est invité dans un talkshow où le parti pris est clairement de l’accuser, ce qui n’arrange pas du tout ses affaires, et tout l’épisode tourne autour de ça pour lui. Il est juste un peu con, le pauvre, clairement pas méchant, mais il n’empêche que tout le monde veut sa peau.

De leur côté, Alara et Claire grillent leur couverture à cause d’un mauvais choix de chapeau de la part d’Alara. Cela fait qu’elle est rapidement vue comme alien par une habitante de la planète – la même que nous suivions depuis le début : Lysella. Grâce à elle, Claire retrouve Lewis, son ami, mais celui-ci est bien trop lobotomisé pour pouvoir lui faire quoique ce soit le guérissant.

Comme la situation de John continue de se dégrader, Ed prend la décision de rencontrer Lysella pour qu’elle les aide à manipuler les résultats en la faveur de John. Tout cela fonctionne à merveille et John est à quatre voix de se faire griller le cerveau quand le vote s’arrête. Si ce n’est pas merveilleux.

La manipulation des images permet un joli tacle sur les Fake News et les scénaristes politisent volontairement énormément cet épisode, mais ça fonctionne, comme souvent. De plus en plus, la série part d’un postulat SF pour critiquer la société actuelle. C’est la base de la science-fiction, mais c’est fait avec beaucoup de bons sentiments dans ces épisodes et chaque société est franchement intéressante à découvrir. J’accroche de plus en plus, donc.

Bon, si je dois critiquer, je dirais que l’épisode y a été fort dans les références au XXIe siècle qui semble être parfaitement connu de tout l’équipage (qui découvre malgré tout les vêtements avec surprise), mais dans l’ensemble, c’était marrant, avec une société totalement dominée par un système de votes permettant de jolis quiproquos et situations gênantes. Côté guest stars, c’est toujours très bien joué, avec cette fois le bien trop génial Rex Van der Kamp et une Lysella interprétée par une actrice très secondaire de 13 Reasons Why et future gros rôle de Scream. Je suis pressé d’y être, du coup, car elle s’en est très bien tirée dans cet épisode.

Ouais, je sais, j’avais dit que je critiquerais, mais bon, c’est comme ça.

08.jpgÉpisode 8 – Into the Fold – 16/20
Most of space is empty, so our chances are good.

Claire a donc deux fils avec elle sur le vaisseau, et on en avait à peu près aucune idée avant cet épisode. Il était temps de s’attarder plus sur son personnage car je crois qu’on commence à faire le tour de chaque personnage dans cette saison. C’est d’ailleurs mon deuxième épisode en peu de temps, mais avec tout le retard que j’ai accumulé partout, ça ne peut pas me faire de mal.

L’épisode nous montre une Claire débordée par ses enfants, ce qui est amusant car elle contrôle souvent l’équipe alors que ce n’est pas son rôle. Il est intéressant de la voir partir en vacances avec eux, mais malheureusement pour elle qui espérait partir avec John, elle se retrouve coincée dans un vaisseau avec Isaac voulant comprendre le fonctionnement de sa dynamique familiale. Pas gagné.

Les enfants sont insupportables dans le vaisseau qui bien sûr rencontre un problème et se retrouve à des années lumières de là où il devait se rendre suite à un accident largement aidé par les enfants de Claire se chamaillant.

J’ai adoré l’idée de base de cet épisode qui organise rapidement un crash sur une planète totalement inconnue, séparant au passage Claire de ses enfants et Isaac. Forcément. L’actrice s’en tire à merveille et l’épisode nous développe aussi la personnalité robotique d’Isaac et ça marche à fond là aussi.

Isaac prend les décisions les plus rationnelles, mais les moins relationnelles, abandonnant les enfants pour retrouver Claire. Malheureusement, celle-ci se fait kidnapper rapidement par un « monstre », un homme bien malade, qui, comme d’habitude, a au moins la sympathie de parler un anglais impeccable – alors même que nous sommes sur une planète jamais visitée auparavant, mais Claire a un traducteur automatique ; ceci explique cela.

Pendant ce temps, les enfants ont le droit à une jolie frayeur mais sont secourus au dernier moment par Isaac, qui tente ensuite de réparer le vaisseau alors que les garçons continuent de s’engueuler, surtout par rapport au jeu vidéo de Marcus, le plus grand.

J’ai beaucoup aimé la relation qui se met en place pour ce trio, Isaac devenant plus humain par moment, mais étant rappelé par sa nature ensuite. C’est très intéressant à voir alors qu’ils sont pourchassés par des cannibales : la planète est en manque de nourriture, comme le geôlier de Claire lui explique. Celle-ci ne se laisse pas impressionner pour autant et trouve le moyen de s’échapper… ou du moins, c’est ce qu’elle espère, avant de découvrir que sa chambre se situe beaucoup trop en hauteur pour s’enfuir par la fenêtre.

La deuxième journée s’achève pour tout le monde avec un Isaac qui raconte aux enfants leur propre histoire… avant de prendre la voix de Claire pour les endormir avec un conte. Le lendemain, le petit se réveille malade : il est tombé la veille dans de l’eau infectée.

Claire ne désespère pas de s’enfuir et charme son geôlier pour s’assurer qu’il quitte les lieux et récupérer de quoi contacter les enfants et Isaac. Elle apprend ainsi le sort de Ty (ouais, bon, je n’ai pas cherché l’orthographe j’avoue) et se motive encore plus à s’enfuir pour les retrouver, surtout que Marcus s’excuse pour les méchancetés qu’il lui a dit sous le coup de la colère.

Elle trouve un couteau dont elle se sert pour agresser son geôlier, qu’elle parvient ensuite à tuer avec son propre fusil. Loin de perdre le Nord dans sa fuite, elle tue également un des cannibales pour trouver un remède médical, sans prendre conscience qu’elle est poursuivie par bon nombre d’hommes malades.

Claire rejoint rapidement le trio et perd malheureusement tout espoir de voir Ty survivre quand Isaac ne parvient pas à récupérer suffisamment de courant pour contacter l’Orville. C’est en tout cas ce qu’il pense.

Du côté de l’Orville, la mission de sauvetage pour Claire est ralentie par une mise à jour du vaisseau et les calculs de localisation à faire à la main, ce qui est une jolie justification du retard que prend l’Orville et explique le temps que passe Isaac à s’occuper des enfants. Le vaisseau prend malgré tout la décision de suivre la navette de Claire et Isaac. Ils arrivent dans le bon système solaire, mais ont beaucoup de planètes à visiter pour trouver celle du crash. Heureusement, ils reçoivent le bref signal d’Isaac et arrivent à temps pour aider Isaac et Marcus à tirer sur les cannibales à leurs portes.

Oui, oui, Marcus est forcé de tirer, c’est toujours rassurant. L’Orville étant là, Claire trouve le vaccin pour la maladie qui ravage cette lune. C’est ainsi que l’épisode se termine, avec toutefois un rapprochement entre Claire et Isaac, devenant désormais une partie de sa famille comme les garçons l’adorent.

Simple et efficace, cet épisode permettait de s’attacher plus à Isaac apprenant les comportements humains et prenant la main de Claire quand elle imagine perdre Ty, mais aussi de Claire, qui était déjà un personnage que j’adorais avant. S’il était un peu moins bon que les précédents, il n’en restait pas moins un agréable divertissement.

09.jpgÉpisode 9 – Cupid’s Dagger – 17/20
Why even call a box a box?

J’attaque mon quatrième Week-End en Séries par cet épisode d’une série que j’aime bien et qui peut se faire en préparant la table en attendant les pizzas du camion.

Cet épisode commence par une soirée karaoké qui aura réussi à me faire rire très rapidement, entre Kelly qui s’en tire bien et Bortus qui veut chanter My heart will go on.

Heureusement pour tout le monde, il est interrompu par une nouvelle mission diplomatique pour le vaisseau qui doit aider deux peuples à faire la paix et partager une planète, Lopovius. Tout pourrait bien se passer, mais à bord de la navette diplomatique amenant les deux peuples sur l’Orville, il y a Darulio, l’alien avec qui Kelly a trompé Ed. C’est brillamment drôle, surtout qu’il est interprété par Rob Lowe que je n’avais pas reconnu dans le pilot ! C’est tellement fou, tellement drôle !

Du coup, ça aide à comprendre ce que Kelly lui a trouvé, parce qu’après tout, même en alien, il est cool. Le problème, c’est que Kelly retombe immédiatement sous son charme et recouche avec, pour être mieux surprise par Ed. Forcément. L’histoire se répète et c’est très drôle, mais en attendant, l’Histoire se fait sans eux avec les deux peuples se battant pour Lopovius qui arrivent et se disputent dans le vaisseau, quitte à commencer la guerre tout de suite.

Kelly se confie à Alara, Ed à son meilleur ami, et il est rapidement décidé de virer Darulio. Enfin, ça, c’est ce qu’Ed voulait avant d’être charmé à son tour. Il est rapidement évidement que Darulio a un pouvoir de séduction et que ça marche à fond sur les deux dirigeants du vaisseau. C’est excellent et ça permet une belle parodie de coming-out pour Ed à Gordon. Vraiment drôle et bien écrit.

Pendant ce temps, Bortus et son conjoint continuent de se disputer en permanence grâce à leur bébé. Yalphit continue de draguer Claire sans succès, mais le succès finit par se faire puisqu’elle couche avec, ou plutôt se baigner dedans. Elle est donc elle aussi affectée par ce qui affecte les deux dirigeants et c’est aussi drôle que terrifiant.

Heureusement, Alara mène l’enquête et apprend que chaque fois que Darulio touche quelqu’un, il le rend amoureux. Et il a transmis son pouvoir à Yalphit en marchant dedans. Forcément. En conséquence, les diplomates finissent par se déclarer la guerre et l’Orville est au milieu de tout ça. Pour solutionner le problème et le conflit armé en cours, Alara utilise Darulio pour réconcilier les chefs en les faisant tomber amoureux l’un de l’autre. Comme évident, ils ont un ancêtre commun, la solution devrait être efficace même une fois que le charme de Darulio ne fera plus effet. Simple et efficace.

Il y avait une fois de plus un très bon humour dans cet épisode, même si parfois très attendu (les scènes de l’ascenseur !). Côté fil rouge, les informations données par l’épisode sont intéressantes et redéfinissent les relations entre Kelly et Ed, puisque celle-ci n’est pas franchement responsable d’avoir trompé Ed : Darulio était juste en chaleur aussi à l’époque. Une belle révélation, un épisode qui fonctionne bien, je n’en demandais pas plus et j’aime vraiment beaucoup cette série ! Allez, si, ce que je demandais en plus, c’est Bortus qui chante en fin d’épisode. Cela aurait pu être sympa !

10Épisode 10 – Firestorm – 20/20
You have no idea what’s coming for you.

L’épisode débute en plein orage pour le vaisseau qui se voit ainsi dans de beaux draps. Alara est envoyé sauvé un des red shirts de la salle des machines, mais elle est paralysée de terreur par une explosion et arrive ainsi trop tard, à quelques secondes près. Je crois que c’est la première fois que l’on perd quelqu’un dans la série. « L’enterrement » est bien évidemment l’occasion de quelques blagues.

Il apparaît assez évident que l’épisode va se concentrer sur la culpabilité d’Alara, quitte à ce qu’elle explose un sac de boxe en salle de simulation, elle aussi lieu de l’humour. Je doute de l’intérêt de cette intrigue sur tout un épisode : Alara devient, comme je le craignais, insupportable à se considérer responsable de la mort de l’homme qu’elle n’a pas réussi à sauver. Elle décide de démissionner, mais Ed la convainc de rester.

Elle contacte ensuite ses parents pour avoir plus d’informations sur son enfance et apprend qu’elle a survécu étant bébé à un incendie. Cependant, l’épisode évolue rapidement vers autre chose avec l’apparition d’un clown sur le vaisseau. Une fois de plus, c’est une peur très XXIe siècle pour une histoire censée se dérouler dans plusieurs siècles, mais c’est excellent. Cela aurait fait un bon épisode d’Halloween, et ce n’est pas que ma coulrophobie qui parle, promis.

Cette nouvelle dynamique de l’épisode est toutefois excellente, car il vire rapidement dans l’horreur avec chacun qui se retrouve confronté à ses pires peurs, Kelly manquant d’y passer. C’est ensuite Claire qui se révèle psychopathe et manque de tuer Alara. L’actrice est brillante dans son rôle de psychopathe, je ne m’y attendais pas.

Cet épisode est digne d’un épisode d’Halloween ; je ne m’y attendais pas, pas plus que je ne m’attendais à l’apparition subite de mygales. En bons américains, face à ces terreurs qui apparaissent, ils décident de tous avoir un flingue sur eux. Ce n’est pas suffisant pour sauver la vie de Gordon avalé par une araignée gigantesque. Bon, j’ai immédiatement douté de sa mort en revanche, cela sentait bon le fake.

Alara se retrouve après ça dans un vaisseau désert, histoire d’en rajouter dans le côté flippant de l’épisode qui a, en plus, quelques jumpscares. De manière assez évidente, la tempête spatiale me semble liée à tout ça, surtout qu’elle fait partie du titre de l’épisode, mais Alara se retrouve à accuser Isaac dans ce qui pourrait finalement être une fin de saison.

Bien sûr, il est finalement révélé qu’Alara est en salle de simulation et qu’elle s’est programmée tout ça pour finalement affronter sa peur du feu, ce qui finit par fonctionner, quand elle accepte de s’enfuir en traversant le feu et en détruisant l’Orville derrière elle. Grâce à ça, elle termine la simulation et découvre qu’elle a affronté les peurs de toute l’équipe. Forcément.

Et bien les amis, je ne m’attendais pas à un tel épisode quand je l’ai commencé. Le début du premier acte me paraissait même mauvais ; mais finalement, l’épisode était excellentissime. Ce début un peu lent était nécessaire pour surprendre par la suite. Je me suis rapidement douté de la simulation, mais je ne parvenais pas à voir à quel moment elle commençait. Dans tout ça, l’épisode a bien travaillé sur des peurs assez courantes en les rendant vraiment terrifiantes pour une fois.

J’ai adoré cet épisode, tout simplement.

11Épisode 11 – New Dimensions – 16/20
I’m very fond of drinking beer and passing out, yes.

Le chef des redshirts quitte le vaisseau et Gordon & John profite de son buffet de départ pour faire une blague à Yalphit en mettant un bout de l’extra-terrestre dans le buffet. L’idée est complétement tordue, mais pas si étonnante pour la série. Bortus l’avale et cela provoque quelques problèmes rapidement réglés. Le but de tout ça est que Kelly découvre que John est beaucoup plus intelligent qu’il n’y paraît : c’est en fait le plus intelligent du vaisseau si l’on excepte Isaac.

C’est une bonne blague, mais cela lance l’épisode en donnant la possibilité à John de devenir le prochain chef ingénieur (le poste de celui qui s’en va, donc).

Une turbulence quantique pose quelques problèmes supplémentaires au vaisseau, Kelly forçant donc John à travailler avec Isaac. À l’inverse, Ed préférerait donner la promotion à Yalphit, mais il écoute Kelly… ce qui lui permet de comprendre que c’est elle qui a forcé l’amiral à lui donner le poste de commandement dans l’Orville. Bref, la série fait avancer toutes ses intrigues à un épisode de la fin, en ramenant au passage tous les personnages secondaires de la saison, y compris les fils de Claire.

Il n’y a pas vraiment de grosse intrigue pour cet épisode qui s’intéresse plutôt à l’équipage du vaisseau et toutes ses dynamiques pour mener vers ce qui sera le dernier épisode de la saison. La turbulence reste le point d’intérêt central de l’épisode du côté de l’histoire, mais ça m’a beaucoup moins accroché, même si c’est une porte vers… quelque part en 2D. Il faut dire aussi qu’enchaîner après l’excellent épisode 10 n’aide pas, parce que l’idée de la 2D était très sympathique.

John obtient la promotion qui devenait revenir à Yalphit, ce qui ne fait pas plaisir à notre alien préféré. John a du mal à imposer son autorité, surtout avec la flaque verte, mais sous la menace, tout le monde l’écoute quand il suggère de se rendre dans le monde en 2D en étant protégé par un bouclier.

Le monde en 2D est super joli, mais comme il ne sert à rien, les scénaristes en profitent pour régler le problème Kelly/Ed avant de provoquer un nouveau rebondissement les empêchant de retourner dans le monde 3D. Sans grande surprise, ça permet à John de s’imposer en tant que chef pour sa nouvelle équipe.

John et Ed réussissent à sauver l’Orville d’une situation compliquée dans le monde 2D et je ne suis pas sûr que ça tienne vraiment scientifiquement parlant, mais c’est bien, ça fait progresser tous les personnages à un épisode de la fin de saison. Je suis curieux de voir ce que ça donnera la semaine prochaine, surtout avec cette promotion de John.

12.jpgÉpisode 12 – Mad Idolatry – 17/20
Do you… want to get back together ?

Ed cherche désespérément de la compagnie auprès de son équipage pour boire une bière, mais ce n’est pas gagné entre les envies de siestes de Gordon et les envies plus terre à terre de John. C’est un drôle d’épisode final qui voit Ed sympathiser avec Bortus et le regretter amèrement assez vite. Le but ? Nous montrer qu’Ed s’ennuie et veut retrouver Kelly. La scène de retrouvailles entre les deux est ainsi très sympathique et alcoolisée.

Le lendemain, le couple a une énorme gueule de bois pour aller inspecter une nouvelle étoile. Kelly, Isaac et Gordon s’en chargent mais se retrouvent rapidement confrontés à… une atmosphère. En effet, en toute logique, une nouvelle planète vient d’apparaître, sortie de nulle part. C’est problématique, clairement, et ils atterissent en catastrophe. Bon, si le côté personnel ressemblait beaucoup à un épisode final, la suite repart sur quelque chose de plus classique.

Sur cette nouvelle planète, Kelly prend le risque d’être vue par les humains qui y habitent, alors qu’ils sont clairement sous-développés. Bien sûr, c’est totalement interdit par le règlement et Ed le cache à sa supérieur pour couvrir Kelly.

Finalement, l’épisode est assez sympathique de ce point de vue : la planète redisparaît pour 11 jours, permettant à Kelly et Ed de continuer à se retrouver… et s’embrasser. Bon, j’ai de la peine pour le reste de l’équipe qui n’a rien à faire pendant onze jours, mais eux, ils s’éclatent.

Onze jours plus tard, Gordon, John, Alara, Ed et Kelly retournent sur la planète pour découvrir que 700 années y ont passé et que Kelly est désormais considérée comme une déesse dans cette société type XIVe siècle. Il était temps que la série nous montre que son équipage a des connaissances de tous les siècles terriens.

Quant à Kelly, elle prend très mal d’être une divinité puisque les gens tuent en son nom et font peur aux petits enfants en son nom. Forcément. Bien qu’il leur soit interdit par l’amiral de retourner sur la planète, l’ensemble de l’équipage voit bien que Kelly est bouleversée par ce qu’elle a vu sur la planète. Ils décident ainsi de retourner sur la planète et rétablir l’équilibre en annonçant la vérité. C’est Kelly qui s’en charge en allant rencontrer le prêtre du coin et en le convainquant qu’elle est une simple humaine. Malheureusement pour elle, le prêtre se fait assassiner quelques minutes après son départ par un partisan loin d’être bête et comprenant très bien que Kelly humaine, c’est l’assurance d’une destruction du pouvoir religieux.

Forcément. Du coup, la planète réapparaît onze jours plus tard à l’âge de l’ordinateur, et ils découvrent que Kelly est toujours une divinité. Isaac prend la décision de retourner sur la planète et d’y rester pour 700 ans. Et oui, le robot peut survivre sur cette période et revenir comme si de rien n’était. C’est un peu abusé comme ça se fait en quelques minutes pour nous, mais c’est une jolie solution à l’épisode, surtout que je voyais bien Kelly rester sur la planète – et elle propose effectivement de se sacrifier.

Finalement, il n’y a pas vraiment de conclusion à tout ça, si ce n’est que Kelly n’a pas à culpabiliser : au contraire, c’est une bonne chose que sa présence, puisqu’elle a permis à toute une planète de se développer. Certes.

Bref, retour au statu quo pour l’équipage qui repart avec Isaac, mais aussi pour la planète, qui continue de voyager d’un univers à l’autre pour quelques minutes tous les onze jours en prenant 700 ans dans la tronche. Plutôt que de rester étudier ce qu’il se passe encore un mois, l’Orville repart et Kelly en profite pour avoir une nouvelle discussion avec Ed.

Lors de celle-ci, elle en arrive à la conclusion que leur couple est dangereux pour l’équipage (cela a fait perdre 700 ans à Isaac que j’aurais aimé retrouver changé d’une manière ou d’une autre, être plus humain peut-être, je ne sais pas… il y avait matière à faire quelque chose) et qu’ils feraient mieux de s’en tenir à la hiérarchie.

Et c’est ainsi que se conclue cette première saison : sur un statu quo. Il n’y aura finalement pas de changement entre le premier épisode de la saison 1 et le premier de la saison 2, et c’est dommage, surtout qu’il y avait matière à proposer plus de choses.

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Oui, mais non.

EN BREF The Orville aura été une très bonne surprise de la saison en laquelle je ne croyais pas du tout lorsque je l’ai commencée. Si sa date de diffusion n’avait pas été si tôt (début septembre), j’aurais probablement fait l’impasse dessus, et ça aurait été une grossière erreur, parce que j’ai trouvé là une série divertissante, qui fait voyager sans prise de tête et avec des personnages intéressants. Je regrette son côté procédural parfaitement assumé avec un épisode par semaine, surtout quand je vois toute la mythologie qu’elle est capable de développer chaque épisode avec une nouvelle planète.

La série est déjà renouvelée pour une saison 2 l’an prochain et c’est tant mieux. J’espère qu’il y sera beaucoup plus question des Krill car ils m’avaient paru pouvoir être un ennemi récurrent vraiment sympathiques à suivre en mi-saison, mais finalement la série s’est embarquée sur une autre voie.

Clairement, The Orville ne révolutionne ni le genre, ni les séries, mais elle permet de passer un bon moment avec chaque fois une critique claire d’une partie de la société. Oui, je n’ai pas forcément envie de me jeter dessus et j’ai laissé filer quelques semaines entre les diffusions de certains épisodes et mon visionnage, mais j’y suis revenu régulièrement et avec beaucoup de plaisir, contrairement à d’autres.

Bref, j’ai embarqué à bord de l’Orville et je suis pressé de le voir revenir pour m’embarquer dans sa saison 2. C’est peut-être la série qui a su le mieux tirer son épingle du jeu en cette rentrée et ça me surprend encore quand je repense au premier épisode qui m’avait arraché un « mouais, ça peut le faire ».

Saison 1 | Saison 2

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À la revoyure, les amis !

Ces séries que je regarderai en septembre 2017

Bonjour à tous !

Je profite d’un creux dans la diffusion des séries pour tenter de rattraper un peu mon retard partout, mais vous m’avez dit sur Twitter que vous préfériez que je communique mon planning de septembre, alors ni une, ni deux, je m’y suis mis.

Je ne vais parler ici que des séries que j’ai décidé de (tenter de) commencer/continuer en septembre. Pour les autres, je vous invite à consulter quelques bons articles et vidéos sur les upfronts. Voilà, c’était l’instant pub, mais je n’ai jamais visé l’exhaustivité sur ce blog, c’est un peu impossible vu que je suis seul à le gérer, sans qu’il ne me rapporte rien et pour le plaisir de critiquer/parler séries dans les commentaires.

Je ne vais pas changer de ligne éditoriale en si bon chemin, donc il n’est question que de ce que je regarde, encore et toujours, mais c’est annoncé dès le sous-titre du blog. Évidemment, nous ne sommes qu’en mai, mon planning n’est pas tout à fait définitif (et clairement pas possible à tenir en l’état actuel des choses). Enfin cela dit, il semblerait que ce soit pire en janvier, mais on en parlera un peu en fin d’article.

En attendant, c’est parti pour le planning de ce que je compte critiquer, jour après jour ! Comme toujours ici, je vous indique le jour où je regarderai l’épisode, qui aura donc été diffusé pendant la nuit de la veille aux USA.

Et si vous êtes comme moi plutôt préoccupé par votre présent, n’hésitez pas à jeter un œil à mon article de la semaine dernière sur les séries à voir cet été.

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LUNDI

La semaine commencera l’an prochain un peu comme elle commençait cette année, avec assez peu de changement, mais malgré tout deux nouveautés. Ce ne devrait a priori pas être trop compliqué à gérer, même si ça sera vite galère quand je manquerais de temps.

Dans l’ordre, mon lundi donnera donc :

The Walking Dead (S08) – Cela fait bien longtemps que je ne suis plus fan de cette série de zombies surcôtée, mais j’y reviens encore et toujours par curiosité de savoir ce qui arrivera aux quelques personnages que j’aime encore bien. Et comme je ne supporte pas d’être spoilé, je n’ai d’autres choix que de commencer ma journée par-là, car il est dur de passer sur Twitter un lundi sans avoir au moins un tweet pour parler du dernier épisode.

The Last Man on Earth (S04) – Mon histoire avec cette série est faite de haut et de bas, mais sa saison 3 a réussi à me raccrocher avec un rythme excellent et des personnages beaucoup plus attachant que prévu. C’est possiblement l’une des séries dont j’attends la reprise avec le plus d’impatience, car son cliffhanger était réussi. En revanche, il s’agit probablement de la dernière saison de la série et j’espère que, cette fois, ils feront en sorte de conclure les intrigues. La saison 3 aurait pu être la dernière et ça aurait été horrible.

Ten Days in the Valley (S01) – Une série d’ABC s’aventurant dans le suspense à la manière du câble ? Franchement, je ne suis pas trop convaincu par le synopsis basique de la fille de scénariste enlevée. En revanche, le trailer est vraiment bien fichu, c’est le type de mystère qui donne envie d’être vu. Et puis, si vous regardez le trailer, vous reconnaîtrez peut-être Emily Kinney dont je suis fan (The Walking Dead, Conviction) ou encore l’inégable Adewale Akinnuoye-Agbaje (Mr Eko de LOST).

Ghosted (S01) – Hop, voici une série que je ne suis pas sûr de regarder en entier. Le casting est intéressant, l’intrigue un peu plus classique (deux boulets devenant des agents gouvernementaux traitant des affaires paranormales) et l’humour peut fonctionner… ou pas. C’est toujours dur de juger le rythme d’une comédie à un trailer qui compile 20 minutes d’épisode en 3 :

Oui, je commencerai a priori la journée par les séries qui reviennent et oui, ça va être une constante de ce planning. Tant que je ne sais pas le niveau de ce qui débarque, c’est dur de savoir précisément.

Capture d'écran 2017-05-23 13.20.05

MARDI

Beaucoup de changements sur la case horaire du mardi par rapport à la saison passée où je ne regardais, pour ainsi dire, que Supergirl et Conviction. Si la première continuera d’être ma série dès le réveil, autant dire que de nombreux nouveaux la rejoignent.

Supergirl (S03) – Après une saison 2 clairement beaucoup trop réussie par rapport à mes attentes très basses après une médiocre saison 1, je suis hyper impatient de retrouver Kara en saison 3. J’avoue avoir appris quelques infos sur la saison 3 qui ne me disent rien qui vaillent, mais je vais garder espoir dans les scénaristes qui ont su s’en tirer à merveille avec une base pourtant très friable.

Lucifer (S03) – A priori, j’aurais largement rattrapé mon énorme retard dans cette série d’ici là. J’ai vu les deux premiers épisodes depuis avant-hier et j’adore, je compte la continuer au rythme d’un par jour et la reprendre en septembre à la semaine, surtout qu’elle est dans mon challenge séries. Pour l’instant, c’est presqu’un coup de cœur, même si perdue dans ma semaine, cette série ne sera sûrement pas celle que j’attends le plus impatiemment.

The Gifted (S01) – Dirigée par Bryan Singer et sous l’égide de Marvel, la série me fait de l’oeil côté créatif autant que côté acteurs, puisqu’ils ont embauché Amy Acker (Angel, Dollhouse, Person of Interest) et Stephen Moyer (True Blood). Cela suffit largement à me donner envie de me jeter dessus malgré un trailer qui semble tout miser sur les effets spéciaux au milieu d’une intrigue vue et revue. J’espère me tromper, mais pour le moment, je suis motivé plutôt par l’équipe que le projet.

The Brave (S01) – C’est tout à fait le genre de series que je ne regarde jamais. Pour une fois, je me dis que ça me ferait pas trop de mal de changer un peu de style et de voir un truc bien militaire, si The Last Ship ne m’en a pas dégoûté d’ici là. Et puis, ils ont Simon de Quantico, quoi ! Je vais tenter et l’on verra combien de temps je tiens sur une série qui a en plus tout du procedural et dont l’ensemble du premier épisode semble tenir dans un trailer de trois minutes :

Me, Myself & I (S01) – La vie d’un inventeur de génie explorée à travers son adolescence, sa quarantaine et sa soixantaine ? Franchement, ça ne m’a pas vendu du rêve sur le papier… mais le trailer m’a motivé et même fait rire. Il faudra voir comment ça évolue et comment ils réussissent à tenir le suspense, mais si This is us a su le faire, pourquoi pas cette série !

Le trailer a été retiré de Youtube, mais est encore dispo sur IMDB (cliquez car l’intégration ne fonctionne pas).

 

Autant le dire tout de suite, c’est beaucoup trop pour une seule journée, tout ne débarquera pas le mardi, mais vous allez voir que le planning assez pourri des chaînes va me laisser un peu de « temps libre » (BEN VOYONS) pour rééquilibrer tout ça.

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Je suis traumatisé, pas moins, par les changements qui s’opèrent dans cette case. Cela fait quatre ans que je commence mes mercredis matins (bon, OK, trois, la première année, j’allais en cours beaucoup trop tôt pour visionner quoique ce soit avant de partir) avec Agents of S.H.I.E.L.D. Or, malgré son renouvellement, la série ne revient pas en septembre et ne sera plus diffusée le mercredi. Autant dire que ça bouleverse pas mal mes habitudes, et ça ne me plaît pas du tout !

The Good Place (S02) – Vrai coup de cœur du mois de septembre dernier, je suis très heureux du renouvellement de cette série. Kristen Bell déchire, ses collègues aussi et je dois dire que la fin de saison 1 a su me surprendre avec un twist que je n’avais pas vu venir alors qu’il était pourtant évident quand on reprend la série et qu’on y réfléchit un peu. C’est rare de trouver ce genre de perle et je peux vous dire que je serais au premier rang pour la reprise. Je suis impatient de découvrir ce qui nous attend cette année.

Superstore (S03) – Encore une série qui a réussi à merveille sa sortie cette année avec un épisode final qui était de loin le meilleur. La saison 3 devrait réserver pas mal de surprises dès les premières minutes et je suis confiant, ça devrait me faire rire.

Brooklyn 99 (S05) – C’est un peu un pari avec moi-même de la mettre ici, je viens tout juste de commencer la saison 1. Je devrais avoir tout rattrapé d’ici là. J’espère.

The Mayor (S01) – Cela devient une habitude dans cet article : c’est encore une série dont le synopsis me laisse un arrière-goût de gros ennui avec un jeune de banlieue qui se présente à l’élection de maire et le devient. Rien de transcendant et clairement pas original après une année d’élection présidentielle catastrophique. Seulement le trailer m’a fait mourir de rire et m’a surpris très très positivement côté casting : Yvette Nicole Brown suffirait à me faire regarder, mais en plus, Lea Michele s’en mêle. J’en attends énormément de cette série :

The Gospel of Kevin (S01) – Gros doute sur cette série : Kevin découvre un OVNI et se retrouve à parler une extraterrestre que personne d’autre que lui ne voit et qui a quelques pouvoirs pour l’aider à… aider d’autres gens autour de lui. Je suis sceptique, mais ça peut donner quelque chose de sympa. En tout cas, c’est ce que le trailer suggère. Je m’attendais à une comédie en le regardant, mais c’est finalement bien une série au format 40 minutes. Ça passe ou ça casse.

 

Oui, le mercredi me fera rire ou ne sera pas. C’est assez inattendu d’avoir une journée placée sous le signe de l’humour, mais j’apprécie de voir le vendredi un peu déchargé de sa dose de comédie. Seulement, c’est un mal pour un bien, car la fin de semaine n’est vraiment pas géniale.

PS : en octobre, la journée de l’humour devrait connaître une sorte de trêve avec l’arrivée de la saison 2 de Channel Zero. Je voulais me la garder pour Halloween, mais comme Halloween marquera la diffusion de la saison 2 de Stranger Things

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JEUDI

Rien !

Je n’ai rien à me mettre sous la dent le jeudi. J’ai eu beau chercher, je n’ai pas trouvé. Si je suis honnête, je n’ai pas non plus cherché plus que ça : le jeudi était cette année le jour où je faisais mes dissertations (de sept heures, hein) pour les cours… il en sera de même l’an prochain.

Cela dit, une journée sans rien sera l’occasion de tenter de boucler le challenge séries (c’est impossible, mais après quelques switchs, on ne sait jamais) et surtout, surtout, de rattraper les épisodes de The Brave, The Gospel of Kevin ou The Gifted que je n’aurais pas eu le temps de voir !

Oui, clairement, je prévois déjà être en retard. Désolé, pas désolé, comme on dit.

PS : et puis, en plus, c’est un peu un mensonge de dire que j’aurais rien, car il est probable que la saison 4 de You’re the worst ne change pas de case et ne finisse qu’en novembre. De plus, la saison 7 d’American Horror Story devrait débarquer au plus tard mi-octobre (mais là, je ne suis pas sûr d’avoir envie de la voir, son thème ne me bottant pas du tout).

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VENDREDI

Pourquoi changer les mauvaises habitudes ? Le vendredi sera le jour de la mort avec une cascade d’inédits que je ne pourrais pas tous voir le jour même, quoiqu’il arrive. Qu’importe, faisons le tour :

Grey’s Anatomy (S14) – Est-ce utile d’encore présenter la série et d’expliquer que je suis redevenu fan depuis trois ans sans n’avoir jamais pour autant réussi à l’abandonner avant ? C’est ma première série en VOST, puis ma première en VO tout court, et sa routine est encore en pleine forme. Rien à en redire quoi, ça fait toujours son job après quatorze ans et c’est assez dingue.

Scandal (S07) – Difficile d’en dire autant de Scandal. La saison 6 aurait pu être la dernière, ça ne m’aurait pas dérangé et j’aurais aimé son final. Cependant, ABC en a décidé autrement et a offert 18 épisodes supplémentaires à son drama. Je suis sceptique, mais je serais présent pour les aventures finales d’Olivia Pope.

HTGAWM (S04) – Après une saison 3 explosive (je sais, je sais, too soon), je suis très impatient de retrouver Analise et ses étudiants… Je n’ai pas grand-chose de plus à en dire, si ce n’est que ça devrait commencer à tourner en rond à force, mais je le pensais déjà en début de saison 2 et ils m’ont toujours contredit jusqu’à aujourd’hui.

 

This is Us (S02) – Cette série a été une belle surprise l’an dernier, avec chacun de ses épisodes jouant sur une corde sensible et tentant de briser les cœurs de chacun des spectateurs. C’est une très belle histoire humaine que celles de ces personnes nées le même jour, et je ne m’attendais pas à accrocher autant à ce qui est finalement un soap (de très, très bonne qualité, mais un soap quand même). Je suis impatient de retrouver la saison 2 pour de nouveaux feels. Je vois tout à fait pourquoi la série est passée le vendredi, car elle a la carrure pour contrer les autres chaînes, mais ça m’énerve quand même. Je me calme avec ce « trailer » qui n’en est pas un et ne dévoile rien de la saison 2 (spoilers sur la saison 1, bien sûr) :

Supernatural (S13) – Quoi ? On ne sait jamais. Neuf saisons, ça se rattrape, non ?

Orville (S01) – Je n’ai jamais vu Star Trek (oui) mais cette parodie m’intrigue, avec de jolis noms côté production et côté casting (Adrian Palicki, dans le rôle d’une ex-femme qui s’engueule avec son ex-mari ? Je veux, j’ai déjà adoré dans Agents of S.H.I.E.L.D !). Pas sûr qu’elle fasse long feu dans cette saison chargée, mais sait-on jamais !

 

Netflix – Cette fois, je ne fais pas l’erreur d’oublier que Netflix diffuse ses séries le vendredi et a pour projet de proposer une saison de quelque chose par semaine. Il est impossible de tout suivre, mais bon, j’essaye quand même parce qu’ils proposent de la qualité en général. Et c’est bien ça le plus agaçant !

 

Life in Pieces (S03) ? – Aucune date n’est annoncée pour le moment, mais la saison 2 avait commencé fin octobre. J’imagine qu’il en sera de même cette année et que la série ne devrait (malheureusement) pas changer de case horaire. Nous verrons bien !

 

Oui, je vous avais dit que ça faisait mal. Et en plus, depuis plusieurs années, ma semaine série s’arrêtait le vendredi. Ce n’est plus le cas.

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SAMEDI

La case de la mort du vendredi soir, celle où les audiences des séries fondent toujours comme neige au soleil, a été reléguée à trois séries que je regarde. Du coup, elles débarquent le samedi pour moi et ce n’est pas vraiment une bonne nouvelle. Cependant, il faut bien être honnête, deux d’entre elles sont des séries que je regardais souvent déjà le samedi ou le dimanche, les gardant pour mes nombreux aller-retours en RER vers la capitale. Du coup, c’est peut-être un faux changement, allez savoir.

 

The Inhumans (S01) – Toujours pas de vrai trailer pour cette série pourtant bien annoncée pour septembre. Elle crie la catastrophe : case du vendredi, budget qui doit exploser les caisses côté effets spéciaux, intrigue royale peu claire, liens avec un film Marvel à venir… Non, franchement ça fait plus peur qu’autre chose et les photos promos ne me rassurent pas non plus. Seulement, on ne sait jamais, j’adore l’univers Marvel, j’adore Agents of S.H.I.E.L.D (dont la diffusion est repoussée grâce à ça), on va dire que tout est encore possible !

Blindspot (S03) – Je m’attendais à une annulation de la série qui avait en plus fait le tour de son intrigue avec la saison 2, mais non, la chaîne a choisi de renouveler… tout en la mettant dans la case du vendredi, histoire de la tuer à petit feu. Perso, elle continuera d’accompagner mes trajets en train.

Once Upon a Time (S07) – Là aussi, je ne comprends pas trop le renouvellement de la série qui va continuer avec moins de la moitié de son casting. Le reboot annoncé dans l’épisode final de la saison 6 offre une perspective intéressante, mais je ne suis pas sûr que ce soit suffisant pour sauver la série. Je m’attends à une annulation en fin de saison 7, si ce n’est avant (mais ça craindrait après sept ans, franchement).

Fin

DIMANCHE

Ouf, le dimanche reste un jour sacré et sans débarquement d’inédits pour moi. Cela tombe à merveille : le dimanche sera jour de rattrapage (surtout pour les séries Netflix), de pause et d’écriture d’articles en retard.

Cela fait donc un total de 23 séries, dont 15 au format 40 min et 8 au format 20 min OU 14 revenantes pour 9 nouvelles, le tout sans compter Channel Zero, You’re The Worst et American Horror Story… En comparaison, et en comptant ces trois-là, j’ai commencé en septembre dernier 26 séries, dont 17 au format 40 min et 9 au format min OU 16 revenantes pour 10 nouvelles. Parmi celles-ci, j’en ai arrêté quatre en cours de route (2 au format 40 min, 2 au format 20 min) et j’ai eu du retard dans mes visionnages quasiment chaque semaine, alors qu’elles étaient bien réparties dans la semaine.

Je reste à peu près sur le même planning, mais avec un peu plus de trois épisodes par jour de la semaine* et en comptant mes 24 heures de cours, les heures de devoirs, les heures où je donne cours moi-même et la vie sociale (ou pas d’ailleurs, si on songe au Comic Con et autres événements sériels dont je parle ici aussi), j’aurais immanquablement du retard sur le blog. Vous êtes prévenus.

* Comme je m’entends souvent dire que je n’ai probablement pas de vie à regarder autant de séries, je viens de perdre un peu de temps à faire quelques calculs que je trouve drôlement intéressants.

En comptant 45 minutes (ou 22 selon les formats) par épisode (ce qui est large pour des séries plus souvent proches de 40 et 20 minutes), et sans les séries Netflix, j’arrive à ~122 minutes par jour… donc deux heures de séries par jour. C’est beaucoup ?

Oui, je ne vais pas le nier. Cependant, je suis loin de la moyenne nationale des 3h52 par jour devant la télévision, sachant que je ne regarde rien à la télévision et que je ne suis pas non plus du genre à aller procrastiner sur des articles uzBzfeed ou Topito (oui, ça peut m’arriver bien sûr, mais certains en font un mode de vie).

Même en ajoutant à ça un catastrophique 13×45 minutes de Netflix (ça arrive), je ne suis qu’à ~205 minutes par jour, ce qui me situe donc juste en-dessous la moyenne des 3h52. Non, je ne regarde pas non plus de film, ni les infos (j’ai Twitter pour ça, merci bien). Oui, je vous accorde que rédiger une critique par épisode sur le blog fait « perdre » un peu plus de temps, mais OUI, comme je l’affirmais pour le Week-end en Séries, je suis encore LARGE sur la vie sociale, surtout que je speedwatch certains épisodes… Croyez-en mon historique Youtube, j’ai même encore le temps de perdre du temps à écouter des conneries.

Faut-il encore ajouter que je regarde certaines séries durant mes trajets de train, en mangeant (seul, du coup) ou avec des amis (donc techniquement, pas qu’une perte de temps/une absence de vie sociale) ?

Oui, je regarde beaucoup de séries… mais je le vis bien, merci !

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Et en janvier 2018 ?

En janvier 2018, ce sera la merde. Je vous ferai probablement un article, mais il me faudra forcément faire des choix drastiques. Pêle-mêle, j’ai envie de commencer : Alex Inc., Splitting Up Together, The Crossing, For the People, LA to Vegas, Reverie, Cloak & Dagger ; tout en continuant à regarder celles qui auront commencé en septembre et en comptant sur les retours d’Agents of S.H.I.E.L.D, Colony, The 100 ou encore Suits, pour n’en citer que trois.

 

ON N’VA PAS S’MENTIR – Septembre 2016 : c’est la rentrée !

Bienvenue dans cette nouvelle rubrique du blog : j’y reviens sur une série ou un événement sans langue de bois. Pour cette première moulure, je m’intéresse bien sûr à la rentrée des networks ! Cet article évoquera donc de nombreuses séries, dont les titres sont en gras. Pas d’inquiétude, c’est fait majoritairement sans spoiler (ou c’est précisé quand j’évoque des spoilers mineurs). Non, je n’évoque pas Luke Cage, que je n’ai pas encore pris le temps de commencer 😉

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À une époque, septembre était synonyme de nouveautés, de reprises époustouflantes, de sang neuf… Cette année, je n’ai peut-être pas donné leur chance aux bonnes séries, mais franchement, je n’ai rien vu de tout ça et ça me gave un peu ! Tour d’horizon…

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Promis, il n’y a aucun jeu de mots entre l’actrice et le titre ci-dessous (Notorious)

Faire du neuf avec du vieux

C’est un peu le moto de la plupart des séries que j’ai tenté cette année ! Il n’y a rien de neuf dans les pilots que j’ai vu. Du côté d’ABC, on se contente d’imiter le Shondaland un peu partout, parce que c’est ce qui fonctionne sur la chaîne. Notorious est totalement touchée par ce symptôme : franchement, on y retrouve les ingrédients chers à Scandal ou How to get away with murder. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose et c’est sûr que ce n’est du coup pas mauvais, mais le problème c’est que ça commence à devenir lassant de se voir ressortir les mêmes histoires. Il serait grand temps de tenter de faire un peu de neuf. Toujours sur ABC, Conviction est déjà victime du même symptôme et seul le casting permet de sauver la série. Autant dire que même si je les aime bien, je ne donne pas cher de la peau de ces deux nouveautés, aux audiences déjà décevantes… Pas surprenant ! Et sinon, la mode en 2016 semble être de débuter sa série par une scène de sexe, une recette vieille comme le monde qui en arrive à être presque gênante tellement elle est devenue un détour obligatoire dans le pilot, expédié le plus vite possible lors de la première minute (Notorious en est peut-être l’exemple le plus frappant).

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Du côté de FX, c’était encore pire en ce qui me concerne ! Je suis totalement déçu par les lancements de Better Things et d’Atlanta. Je m’attendais à voir un nouveau You’re the worst… mais à la place, j’ai vu débarquer un ersatz de cette série avec Better Things. J’avoue avoir abandonné pour le moment cette nouveauté qui n’avait rien de vraiment nouveau : certes, c’est féministe et ça fait du bien, mais ça n’apporte rien de neuf, ça ne construit rien et c’est tout juste si ça dénonce des phénomènes de société. On a par exemple un épisode qui traite (attention légers spoils jusqu’à la fin du paragraphe) le tabou des règles des femmes, ce qui est une très bonne chose sur le papier… sauf que ça se termine sur un statu quo. On a juste eu vingt minutes sur le sujet et un très beau discours de l’héroïne fait uniquement à des femmes sur le fait qu’il faut assumer son corps. Passionnant, mais… « et ? ». Et rien du tout, justement, pas de conclusion, pas de vrai message, même pas de critique finalement. C’est très décevant.

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Même chose du côté d’Atlanta dont j’attendais peut-être trop parce qu’on m’annonçait le retour de Donald Glover. Oui, mais finalement, ce retour, je le trouve décevant. J’ai vu beaucoup de tweets ravis de la série, mais je n’ai absolument pas accroché : on nous plonge dans une série qui n’a pas de fil rouge, à l’humour pas vraiment au point (c’est inégal : c’est parfois drôle, parfois douloureux de les voir essayer de faire rire). Il y a une critique sociétale forte, sur le racisme, sur l’exclusion, sur tout un tas de choses d’actualités sur lesquelles il y a beaucoup à dire. Le problème ? Et bien, ça s’arrête à ça. C’est une sorte de reflet des problèmes, mais ça ne propose pas de solution (bon ok, ça à la rigueur, ce n’est pas forcément leur rôle), juste un statu quo que personne ne cherche à modifier. En gros, c’est un état de fait, ce qui est après tout le cas (malheureusement) dans la réalité, je ne dis pas. Je cherche simplement où est la comédie là-dedans ?

Dans le cas de Better Things comme d’Atlanta, mon plus gros malaise vient du voyeurisme malsain qui nous est proposé sur des tranches de populations exclues, sur des problèmes de société vécus, sous couvert d’une comédie qui peine à faire rire. Bref, un pseudo-documentaire fictif très dérangeant. C’est un peu ce que proposait You’re the Worst et Catastrophe en s’attardant sur des couples non-conventionnels et des personnages un peu détruits. La différence ? La visée humoristique est au cœur de l’écriture de ces deux-là, là où les nouvelles ont tendance à éclipser cette tendance, tout en restant présentées comme des comédies. Dans le même genre, Master of None de Netflix était bien plus réussie, en dénonçant des problèmes sociétaux tout en parvenant à proposer des vraies situations comiques. Peut-être que l’une et l’autre gagneront à être vues en binge-watching, mais pour le moment, je me permets une pause. Je les trouve plus lourdes que drôles.

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On prend les mêmes et on recommence

Le problème ne vient pas que des nouveautés, loin de là ! Je trouve que de manière générale, les séries qui reprennent cette saison ont du mal à proposer quelque chose de nouveau. Pêle-mêle : Quantico reprend très exactement son schéma de base, en faisant limite fi de ce qu’il s’est passé en saison 1 (même pas un petit résumé tant ce n’est pas important), Agents of S.H.I.E.L.D repart sur une saison qui divise les intrigues en plusieurs sous-catégories et en isolant les personnages, Once Upon a Time repart sur un méchant vu et revu avec des twists tout aussi peu inédits (franchement, l’écriture est de plus en plus décevante de saison en saison), Younger ignore les problématiques de son final en les enterrant et les coulant (littéralement) dans ses deux premiers épisodes, Blindspot expédie en un épisode les ¾ des mystères pour repartir en procedural, How To Get Away With Murder est enfermée dans sa forme et repart sur une troisième intrigue identique ; bref, la liste ne finit plus !

HTGAWM n’est pas la seule coincée par son schéma scénaristique. Pour certaines, comme Blindspot ou Quantico, le problème vient peut-être du genre même de la série, qui enferme immanquablement le show dans un carcan resserré. Pour autant, je trouve ça parfois écrit trop lourdement pour être pleinement appréciable. Ou peut-être que c’est simplement que je suis blasé à force de trop regarder de séries ?

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Et sinon, il y a de bonnes à voir quelque part ? (The Last Man On Earth)

Des recyclages réussis ?

Même problématique du recyclage côté de Superstore qui, après s’être égaré un épisode, revient finalement à ses fondamentaux en s’enfermant dans le Cloud 9. J’ai hésité à en parler, parce que pour le coup, c’est une bonne chose : l’ADN de la série vient du magasin et le changement de formule avec le premier épisode était un échec humoristique assez dommage en ce qui me concerne.

Comme l’an dernier, Grey’s Anatomy étonne par sa constance. Depuis qu’ils se sont rappelés (en fin de saison 11) ce qui faisait le succès de la série, le show est reparti sur d’excellents rails qui donnent envie de croire qu’il parviendra à détrôner ER en nombre de saisons (Grey’s jusqu’en 2019 ? Allez, soyons fous). Le succès de la série ? La constitution d’une famille hétéroclite, qui se retrouve en fin de journée pour partager une bière/un cocktail/un dîner. Tous les dramas sont très sympas et font partie de l’ADN de la série, mais rien ne vaut les quiproquos familiaux et les scènes d’humour/de danse de la série. C’est revenu l’an dernier et ce n’est pour le moment pas oublié par les scénaristes. Ouf.

Il me faut évoquer l’improbable cas de The Last Man on Earth : la série ne m’a pas encore tout à fait convaincu par son retour, mais elle semble avoir décidé de suivre cette saison un vrai fil rouge. C’est difficile d’en être certain après deux épisodes, mais c’est pour l’instant le cas et ça m’intrigue autant que ça me fait plaisir. Peut-être que ça aura moins l’air décousu grâce à ça et la série en a besoin, car l’humour lui manque en ce moment.

Enfin, comment ne pas terminer ce paragraphe sans évoquer le cas d’American Horror Story ? Cinq saisons redondantes et lourdes plus tard, la série se réinvente… en allant piocher dans ce qui était le plus intéressant en saison 1 ! Les acteurs changent enfin de rôles, le côté « Horror » est enfin (re)mis en avant avec des tentatives de jumpscare et le style même de la série est totalement redéfini avec le documentaire (qui plaît ou pas, certes, mais qui change au moins). Certes, je me méfie encore de la suite, mais pour l’instant, cette saison semble ne pas se disperser dans tous les sens et c’est une bonne chose.

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La première scène de Westworld

Les bonnes surprises

 Tout n’est donc pas noir en cette rentrée des séries, et franchement heureusement ! Le recyclage réussi se voit aussi parmi les nouveautés des chaînes.

The Good Place s’est démarquée en premier. Certes, le synopsis de base surfe sur une tendance mystico-religieuse très à la mode (il n’y a qu’à voir Angel from Hell l’an dernier, malgré son échec cuisant et mérité), mais l’humour y est totalement décalé par rapport à ce qu’on voit habituellement sur la chaîne. Il n’y a pas à dire, ça fait du bien ; et l’ironie de Kristen Bell est une franche réussite, comme toujours.

This is us est elle aussi tout à fait réussie. Il n’y a rien de nouveau avec cette série, mais alors vraiment rien. C’est un soap dramatique qui s’attarde sur la vie de personnages qui s’avèrent (SPOILER) être en fait tous liés par le sang. Deux timelines (comme dans Lost, HTGAWM, …) traités en même temps et une vraie motivation d’être un feel good font qu’en deux épisodes la série s’est imposée déjà comme une réussite. Pour être honnête, mon épisode de la semaine m’a même déjà manqué hier où la série n’était pas diffusée. C’est assez dingue cet effet d’habitude après seulement deux épisodes. Bien joué de la part d’ABC, ce recyclage est un succès au casting impeccable.

Westworld qui vient tout juste de commencer est une bonne surprise également, mais elle est déjà un peu trop survendue pour moi. J’ai du coup tendance à avoir envie de la critiquer, notamment en faisant un parallèle pour moi tout à fait évident avec Dollhouse de Whedon. Le côté western détourné par la SF n’est pas sans rappeler non plus Firefly de Whedon également. Et que dire de cette répétition autour de variations qui fait clairement penser à Person of Interest ? Au moins, pour cette dernière, il s’agit des mêmes créateurs, ça se comprend. C’est une bonne série, que je conseille malgré ces quelques critiques pour nuancer toutes celles qui hurlent à l’originalité pure et à la nouveauté. Une bonne surprise, oui, une nouveauté, pas vraiment…

Ces nouveautés sont donc inspirées fortement de thématiques déjà traitées, mais elles parviennent à s’en démarquer de manière agréable.

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Blasée, Hayley ? (Conviction)

EN CONCLUSION – La saison 2016-2017 est bien entamée désormais, même si j’attends encore quelques retours (comme Supergirl). Le mois de septembre n’a pas été transcendant, j’ai l’impression d’être enfermé dans une routine au milieu de laquelle il est difficile de trouver quelques bouffées d’oxygène de nouveauté. Je n’aime pas terminer mon article par une question, mais quand même, cette fois ça s’impose : suis-je le seul ?