Stats de la semaine #10 & #11

Salut les sériephiles !

Vous ne rêvez pas, je suis bel et bien de retour avec un article… écrit cette nuit. Vous pensiez que j’aurais profité du week-end supplémentaire que la semaine d’articles écrits par d’autres m’accordait pour prendre de l’avance ? Eh bien, tout comme moi, vous pensiez mal, mon week-end post-concours a été tout aussi chargé que la semaine, et me voici à reprendre le train-train quotidien et le boulot sans avoir récupéré. Ca promet de grandes choses pour les articles de cette semaine, surtout quand on voit le nombre pharamineux de séries à rattraper que j’ai !

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Comme vous n’êtes pas là juste pour me lire me plaindre – même si je suis sûr que ça joue sur votre présence, si j’étais revenu sans être un minimum ronchon, ça aurait été louche et décevant ! – il est temps pour moi de plonger dans les stats de ces deux dernières semaines !

Fin février, les cinq articles les plus consultés ont été :

  1. La websérie Preview au Japan Tours Festival : 64 vues
  2. Une semaine sans moi : 60 vues
  3. Mon (impossible) planning séries en mars : 59 vues
  4. This is us – S02E16 : 53 vues
  5. Ce que c’est que le #TGIT : 45 vues

Oui, c’était un peloton de tête très serré, même si je note que vous étiez tous ravis de me voir partir loin du blog, sacré succès pour un article paru le dernier jour de la semaine ! Je plaisante, le titre était un peu putaclic à ne pas tout expliquer – et en même temps, c’était difficile de titrer ça autrement, non ?

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Sans trop de surprise le planning s’en tire plutôt bien, alors que le meilleur article est pour une websérie. Comme d’habitude, ce genre d’article vous plaît et attire du monde un peu différent, parce qu’il n’y a pas non plus 150 articles sur la websérie. Le tournage est encore en cours pour deux semaines, mais de ce que j’en ai vu, il s’est très bien passé à Tours ce week-end. Enfin, le TGIT a interrogé plus d’une personne d’après les recherches menant au blog, parce que c’était la semaine des crossovers. Et je n’ai toujours pas vu celui de Grey’s, c’est la cata !

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Quant aux séries les plus consultées sur le blog, il s’agissait de :

  1. This is us (S02)
  2. Agents of S.H.I.E.L.D (S05)
  3. HTGAWM (S04)
  4. Altered Carbon (S01)
  5. The Magicians (S03)

Quelques surprises donc, avec un retour drôlement réussi pour This is us et un retour en force de la nouvelle série de Netflix. Pour le reste, assez peu d’étonnement de ma part, avec des séries qui ont l’habitude d’être dans le classement !

Enfin, du côté des recherches insolites menant au blog, je crois qu’on ne fera jamais mieux que « les inconvénients et les avantages d’une train cm2 ». Oui, oui, un train au féminin et clairement un élève qui cherchait la solution à son problème de maths ou son expression écrite. Au moins, pour une fois, je sais où la pauvre victime du moteur de recherche a atterri, parce que je l’ai un peu cherché avec mon article sur les avantages/inconvénients à regarder une série dans les transports. Mais quand même !

La semaine dernière, j’étais absent du blog, mais vous n’avez pas déserté, loin de là. La semaine n’a pas accusé la moindre baisse d’audience, et je vous en remercie, parce que je n’étais pas beaucoup là dans les commentaires et parce qu’il n’y a eu que très peu de critiques d’épisodes, et pourtant, vous étiez au rendez-vous. Cela fait chaud au cœur !

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Les articles les plus lus sont :

  1. Bingo Séries #12 : 268 vues
  2. La série préférée de… Ludo : 93 vues
  3. Journée de la femme : la sélection séries d’Ibidouu : 80 vues
  4. La série préférée de… Frankie (Doctor Who) : 72 vues
  5. The Magicians (S02) : 68 vues

Autant dire que le Bingo a largement compensé l’absence de critiques, mais tout de même, les articles des différents bloggeurs vous ont aussi beaucoup plu si j’en crois les retours dans les commentaires et le nombre de vues. Après, les thématiques ont plus ou moins attiré et Ludo tire parti du fait qu’il était le premier ET que je n’ai pas annoncé dans le titre la série ehe ! Il va avoir la tête qui explose si je ne dis pas tout ça 😛 Je remercie une fois de plus (et ce n’est pas la dernière !) toutes les personnes qui ont l’extrême gentillesse de me concocter des articles, me retirant ainsi une épine du pied !

En plus, moi aussi, j’étais content de découvrir ces articles !

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Du côté des séries les plus consultées, forcément, on accuse un contrecoup de l’absence de critique, mais tout de même :

  1. The Magicians (S03) 
  2. HTGAWM (S04)
  3. Burden of Truth (S01)
  4. The Magicians (S02)
  5. Unreal (S03) & Agents of S.H.I.E.L.D (S05)

Deux ex-aequo en dernière place, et je dois dire que j’en suis triste pour Agents of S.H.I.E.L.D qui mériterait une meilleure place pour son centième épisode ! Allez, c’est comme ça, The Magicians attire beaucoup plus, il faut s’y faire, ça n’empêche pas la joie de se dire que la série aura tenu 100 épisodes !

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Grosse suprise de voir Burden of Truth se hisser si haut dans les résultats, surtout que je n’ai pas encore repris la série (j’ai trois épisodes de retard !). Je sais que beaucoup ont du mal à trouver les sous-titres de la série, mais comme je la regarde sans, mes critiques sont dispos soit pour se spoiler, soit pour enfin les lire après visionnage de l’épisode. En tout cas, ça fait plaisir de la voir connaître ce petit succès… Si c’est grâce à vous, laissez des commentaires, je me sens seul à regarder la série, qui êtes-vous, amis lecteurs ?

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Et finalement, côté recherches insolites, il y en a une qui sort du lot, avec l’ « impact de l’homosexualité de scofield sur la saison 5 de prison break ». La réponse est « aucun » : fort heureusement, un homo est tout à fait capable de jouer un personnage hétéro, et l’inverse. Drôle de question quand même ! Il y a eu pas mal de recherches aussi sur The Disaster Artist, qui n’a pas eu de super audiences pour autant sur le blog. Cela ne m’empêchera pas de recommencer quelques escapades cinéphiles, et la prochaine aura même probablement lieu au mois d’avril puisque la WB m’a réinvité à une projection presse – et ça ne se refuse pas !

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Voilà, c’est tout pour aujourd’hui, mais c’est déjà pas mal avec deux articles en un ! J’espère que vous ne serez pas trop déçu de me retrouver, parce que j’ai un TAS d’idées d’articles en tête pour la semaine, alors bouclez vos ceintures !

Les points communs de mes personnages préférés

Salut les sériephiles,

Cette semaine, Tequi nous proposait de faire un classement de nos personnages préférés de tous les temps et assez vite tout le monde s’est décidé à faire de ce TFSA un top 100. L’exercice est redoutable, angoissant et terrifiant à la fois, du coup, je me suis dit qu’il était largement temps pour moi d’enfin dévier un thème et de le ré-adapter à ma sauce, cette fois volontairement. Je suis connu pour mal comprendre les thèmes et faire des hors sujets, après tout, ça n’étonnera personne que je fasse pareil cette semaine.

Pour ma défense, je n’ai pas raté un seul TFSA depuis que je m’y suis mis, mais je suis loin, très loin d’en être à mon 300e, parce que oui, c’est ça que l’on célèbre avec ce Top 100 : ça fait 300 semaines que Tequi a pondu le premier thème de TFSA. Wow. Félicitations, c’est un chiffre impressionnant et comme c’est un peu un anniversaire…

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Pour ma défense déjà bien plus crédible, j’ai passé une bonne partie du mois dernier à tenter de trouver du temps pour envisager le top 100, mais je me suis rendu compte que c’était soit ça, soit mes révisions de concours (lundi, gloups). Par conséquent, je vous propose cette semaine deux tops 5 (faut bien marquer le coup) des qualités qui font qu’un personnage à toutes les chances de terminer dans les rangs de mes personnages préférés !

Mes personnages masculins préférés

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  1. Ils ont des défauts & des faiblesses…

Je ne supporte pas le stéréotype du héros américain à la Jack Bauer, à qui tout réussit et qu’on ne peut jamais achever. Si vous voulez que je m’intéresse un tant soit peu à un personnage masculin, il faut qu’il soit intéressant pour ses défauts et ses faiblesses, pas qu’il soit un type imperturbable et sûr de lui en permanence. Non, des défauts, beaucoup de défauts, des opinions affirmées qui ne soient pas forcément les bonnes et qui peuvent les faire basculer (temporairement) du mauvais côté dans le pire des cas.

…comme Bellamy Blake ou José Ramse

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  1. Ils font rire (parfois malgré eux)…

Un trait essentiel pour être mon ami dans la vie est d’être capable de rire de tout, ou en tout cas de prendre du recul sur les choses difficiles, parce que c’est comme ça que je fonctionne les trois quarts du temps. Forcément, les personnages qui me plaisent sont capables d’en faire autant et ont beaucoup d’humour, quitte à ce que l’on rit d’eux et/ou de la situation dans laquelle ils sont coincés.

…comme Winn Schott ou Penny Adiyodi

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  1. Ils ont une sexualité libérée, délivrée…

Pardon pour la chanson ! C’est une constante d’une grande partie des personnages masculins que j’aime : ils ne se prennent pas la tête quand il s’agit de sexualité. Sans prise de tête, tout paraît bien plus simple et leur confiance naturelle leur permet de faire ce qu’ils veulent quand ils veulent, avec l’assurance de toujours trouver chaussure à leur pied puisque rien n’est obstacle à leur libido. Cette simplicité réussit toujours à les rendre intéressant, parce que ça va généralement avec tout un tas de défauts & faiblesses personnelles, ce qui en fait des personnages complexes.

…comme Logan ou Lucifer

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  1. Ils ont du mal en amour…

Si l’on pourrait croire que ça va ensemble avec le point 3, ce n’est pas toujours le cas ! Il y a des héros qui ne sont pas des chauds lapins, mais qui ont tout de même bien du mal en amour. Et plus ils galèrent, plus ils sont attachants, question de reconnaissance en eux. Bon, ils ont malheureusement le mauvais côté du Nice guy par moment, mais sans ça, ce sont des personnages qui cherchent le grand Amour et n’en sont que plus que touchants.

…comme Josh Greenberg ou Ted Mosby

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  1. Ils sont geeks…

Corolaire de l’humour et de la capacité à prendre du recul dans toutes les situations, mes personnages préférés ont souvent une attitude extrêmement geek. Que ça vienne du look, de leur centre d’intérêt ou de leur manière de se couper du monde pour vivre de ce qui les passionne, ils sont geeks pour le meilleur et pour le meilleur, et c’est pour ça que je les aime bien !

…comme Abed Nadir, Lionel Higgins ou Léo Fitz

S’il ne fallait en choisir qu’un, ce serait donc…

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Connor Walsh

Ce n’est pas forcément le premier nom qui me passe par la tête quand on me demande mon personnage masculin préféré (encore que), mais force est de constater que c’est celui qui répond le mieux à l’ensemble des critiques. Des faiblesses et des défauts ? Il en a, et pas qu’un peu, dès la première saison ; puisque son look ne sert que de carapace à ses vrais problèmes. Du même coup, son look lui permet d’avoir la sexualité qu’il veut (et en saison 1, ça y va) et de cacher ses nombreux problèmes en amour. Il n’est pas dépourvu pour autant d’humour, en témoignent ces nombreux échanges avec Asher ou sa compétition avec Michaela, et il doit bien être un peu geek à étudier le droit comme ça. Et puis, il a Oliver pour le point geek, aussi, alors ça compte un peu.

Mes personnages féminins préférés

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  1. Elles sont sexy…

Je sais bien que le physique ne devrait vraiment pas être un critère pour déterminer un personnage préféré, mais eh, je ne vais pas être hypocrite : évidemment que ça joue… surtout quand elles sont brunes ou rousses, comme les plus observateurs d’entre vous le savent déjà. Et quand en plus elles le savent et en jouent, on tombe dans le pire des clichés, mais ouais, j’adore. Je ne sais même pas bien comment développer ce point sans tomber dans des banalités ou des propos plus limites, donc je propose de passer tout de suite au point suivant et c’est tout !

…comme tous les personnages ci-dessous finalement, bienvenue à Hollywood.

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  1. Elles sont garces…

J’assume ! Une garce, c’est toujours plus rigolo à suivre, surtout qu’elle a toujours une carapace de méchante qui, finalement, la révèle comme un vrai cœur d’artichaut. Bon, je déteste le cœur d’artichaut, mais j’en adore les feuilles, alors j’imagine que tout s’explique dans ma préférence pour les personnages de garces. Ce sont souvent les plus drôles et celles qui jouent le plus de leur sexy-attitude, elles sont déterminées à avoir ce qu’elles veulent, mais les scénaristes les en privent souvent et ça les rend encore plus attachantes, surtout qu’elles ont toujours un grand cœur. Promis, c’est vrai !

…comme Tessa, Tinkerbella, Blair Waldorf, Quinn King ou Krystal Goderitch

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  1. Elles sont intelligentes, curieuses et complexes…

Trois qualités pour le prix d’une ? Bien évidemment ! C’est que l’une ne va pas sans les deux autres dans 95% des cas, alors je ne ferai pas semblant. Un personnage qui est intelligente, c’est toujours tellement plus intéressant que la cruche de service (quoique, il y en a bien quelques-unes que j’aime aussi, mais elles sont souvent curieuses & complexes malgré quelques neurones grillées, comme Florence de Wrecked). Bref, tout ça, ce sont des qualités humaines qui rendent un personnage toujours super intéressant.

…comme Winifred Burkle, Lexie Grey, Michaela Pratt ou Jemma Simmons

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  1. Elles sont badass (et maltraitées par les scénaristes)…

Si je regarde les personnages féminins que j’adore le plus, elles ont toutes pour point commun de savoir se débrouiller toutes seules sans l’aide d’un mec – et c’est finalement le cliché que je déteste le plus, celui de la demoiselle en détresse. Du coup, pour la première fois, j’en arrive à considérer « indépendante » comme un excellent synonyme de « badass », même si dans la plupart des cas, quand je dis badass, c’est que je pense à des qualités de combat exceptionnelles… mais eh ! pas toujours. Et puis, dans tous les cas, je me rends compte que les scénaristes prennent un malin plaisir à désarçonner ces personnages que j’adore en leur proposant des situations complexes et, en fait, en les maltraitant comme pas possible, que ce soit en amour, dans les relations familiales ou le rapport au pouvoir. Du coup, ça les rend encore plus géniales de les voir surmonter tout un tas de problèmes auxquels personne ne voudrait être confronté. Bonjour, je suis un brin sadique.

…comme Reileen, Alex Danvers, Elektra Natchios, Maeve, Lexa…

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  1. Elles ont de la répartie & de l’humour…

Et comme chez les personnages masculins, on retrouve la nécessité de la répartie et de l’humour. Répondre au tac au tac est une arme de séduction et de pouvoir redoutable, ça permet d’être sexy autant que badass, et ça nécessite souvent une intelligence certaine. Du coup, forcément, si un personnage féminin a de l’humour et de la répartie, je sais directement qu’elle a toutes les qualités que j’adore dans un personnage et ça se termine souvent par une belle histoire d’amour à sens unique entre nous. Ben quoi, il faut dire ce qui est non ?

…comme Jen Short, Veronica Mars, Cat Grant, Daisy Johnson ou Donna Paulsen…

S’il ne fallait en choisir qu’une, ce serait…

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Kelsey Peters

C’est un peu une surprise, mais c’est encore elle qui cumule et équilibre le mieux l’ensemble de ces qualités dans les séries que je regarde. Si Lexa serait bien plus ma réponse spontanée, Kelsey est aussi sexy qu’intelligente, a une répartie à toute épreuve dont elle n’hésite pas à se servir pour être un peu garce envers ceux qui le méritent (enfin, ceux qu’elle n’aime pas, quoi) et tout ceci la rend particulièrement badass. Surtout si je le prends au sens de « indépendante », du coup. Niveau maltraitance par les scénaristes, sa vie romantique est un chaos le plus total, donc elle est torturée mais toujours badass dans son boulot et ses relations avec les autres. Et en plus, elle est organisée, c’est donc la femme parfaite (et vous noterez qu’elle n’est ni brune, ni rousse, donc ne m’insultez pas sur les remarques physiques plus haut, finalement, ça ne veut rien dire !).

Et, oui, je sais, c’est un peu vieux jeu de faire la distinction garçon/fille comme ça, mais que voulez-vous, je suis français, tout mon système grammatical passe par-là. Et puis surtout, je ne cherche pas la même chose dans mes personnages masculins préférés et dans mes personnages féminins préférés, et ça, ce n’est pas fait consciemment.

Allez, c’est parti pour le jet de tomates pourries en commentaires !

C’est quoi le Bechdel Test ?

Salut les sériephiles,

Comme chaque semaine, je reviens cette semaine sur un terme ou un concept en rapport avec le monde des séries (mais pas que). Et vous aurez donc compris que je vais parler du Bechdel Test, car je sais qu’il n’est pas assez connu du tout. J’en ai déjà parlé sur le blog même si j’ai tendance à souvent l’éclipser dans mes critiques, parce que je ne m’en sortirais plus si je devais le faire en permanence. J’avoue le faire en général sur les pilots que je regarde et peu nombreux sont les pilots à le passer avec succès, ce qui est toujours bluffant – et pas dans le bon sens du terme.

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Bon, en revanche, si j’arrêtais de blablater pour vous expliquer un peu mieux les choses, ce que je dis serait peut-être plus clair !

Alors c’est quoi exactement le Bechdel Test ? C’est un test qui consiste à vérifier les trois points suivants à propos d’une œuvre : 1) l’œuvre présente au moins deux femmes qui 2) ont une conversation entre elles qui 3) ne soit pas à propos d’un personnage masculin. Et si ça paraît totalement absurde, c’est volontaire : le but est de montrer à quel point les œuvres de fiction sont souvent centrées sur le genre masculin et en oublient de développer les femmes (qui en plus, ne s’entendent pas une fois sur deux).

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Et ce qui est super dérangeant, c’est qu’un TAS de films, livres ou séries ne passent pas le test, même si ces dernières années, on a généralement au moins un point sur trois. Si c’est un test souvent associé au féminisme, il ne peut toutefois suffire à déceler une œuvre sexiste ou non, car certaines le passent sans problème alors qu’elles sont hyper sexistes. Il n’empêche que ça permet de se faire une idée quand même. Personnellement, quand j’ai découvert son existence (en 2014 seulement dans l’éphémère A to Z, et non, je ne m’étais jamais fait la réflexion avant), je me suis empressé de le tester sur quelques séries (ou épisodes en particulier) et j’étais traumatisé par le nombre de séries n’atteignant même pas 2/3 à ce test.

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Et puis, il y a Shonda Rhimes et son TGIT dont tous les épisodes ou presque passent le test.

Bon, après, c’est à nuancer, car je regarde aussi plein de séries qui obtiennent le score maximal dans la majorité de leurs épisodes ; donc ça contraste un peu… mais quand même, ce n’est pas parce que le petit écran s’en sort parfois bien qu’il n’y a pas des progrès à faire dans ce qui devrait être en fait normal.

C’est quoi ce nom ? C’est en fait Alison Bechdel qui a rendu populaire ce test en 1985, en s’inspirant d’une idée de son amie Liz Wallace (c’est pourquoi le test est parfois appelé Bechdel-Wallace) et en l’utilisant dans un comics où deux femmes veulent aller au cinéma, mais rentrent en fait chez elle faute de trouver un film répondant aux trois critères (image ci-contre, donc).

Quelle origine ? L’idée serait venue d’un essai de Virginia Woolf intitulé A Room of One’s Own où elle évoquait le nombre très faible de femmes amies dans tous les livres qu’elle avait lu avant Jane Austen. Et c’est pas faux, quoi.

Et aujourd’hui ? Un peu plus de la moitié des films sortant en salle réussissent le Bechdel Test… Ce qui veut dire qu’un peu moins de la moitié n’est pas fichu de montrer deux femmes parlant d’autres choses que d’un homme. C’est tout à fait fou, et pourtant, c’est le cas !

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Du côté des séries que j’ai commencées récemment, Here and Now ou Skam le passent sans problème dès le premier épisode (mais pas dans la scène de ce gif, du coup), Les Bracelets rouges aussi (parce que bon même si Sarah et Nathalie parlent de Côme, ce n’est pas par rapport à une éventuelle relation amoureuse avec… et puis techniquement, on voit Sarah et ses copines). En revanche, Stargate Origins qui se veut féministe avec son héroïne ne marque pas plus d’un point dans son pilot et ne parvient à passer le test que lors de son cinquième épisode (et encore, avec des personnages non nommés). Bon, ce n’est pas comme si SG-1 le passait bien souvent en même temps…

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On est donc plutôt sur du 75% avec ces séries, mais c’est biaisé parce que je suis du genre à souvent laisser tomber ou avoir beaucoup de mal avec des séries qui ne le passent pas (coucou The Brave). Enfin, bon, j’ai bien regardé et adoré Altered Carbon qui met pourtant longtemps aussi à le passer, donc ce n’est pas forcément représentatif de la qualité d’une série. C’est une indication, et c’est à prendre comme tel.

Forcément, le test étant de plus en plus populaire depuis une dizaine d’années, les choses tendent à s’améliorer chaque année, mais dans les faits, il y a une vraie inégalité de représentation hommes/femmes dans les œuvres de fiction, et quand on s’en rend enfin compte, c’est juste inexplicable.

Mes genres de séries préférés

Salut les sériephiles,

Vous pensiez que j’avais oublié le TFSA de cette semaine ? Vous n’aviez pas entièrement tort, car je me suis gardé la rédaction de l’article pour ce matin, ce qui était bien sûr la pire des idées pour vous le sortir à l’horaire habituel (vers 11h, 11h30 en gros). Qu’importe, l’essentiel c’est de participer et je suis toujours largement dans les temps. Du même coup, j’en profite aussi pour souhaiter un joyeux 20e anniversaire à Maurane. Oui, d’habitude, je le fais dans l’article du jour, mais ça m’a échappé quand je l’ai rédigé parce que je n’avais pas fait attention à la date. Bouuuh.

Bon, sinon cette semaine le thème proposé par Tequi est assez large pour que je sois possiblement hors sujet, mais j’ai essayé de faire attention donc ça devrait passer. Pas de spoilers en plus, je vais simplement parler des genres de séries que j’aime regarder, et pourquoi.

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  1. Teen drama (& soap)

Oui, j’assume, j’aime regarder les séries pour adolescents, même si j’ai de plus en plus besoin d’un twist intéressant pour m’accrocher (à la The 100 qui s’éloigne rapidement de la formule ado cela dit ou à la 13 Reasons Why). Les ados ont toujours le poids du monde sur leurs épaules et que la série soit américaine ou française (coucou l’adaptation de Skam), il y a de quoi accrocher. Les formules de séries pour les adolescents sont calibrées le plus souvent sur des formats 40 minutes, ce que j’adore, et proposent tout un tas d’histoires basés sur les relations et dynamiques de groupe. Or, ce que j’aime dans une série, c’est justement ça.

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  1. Superhéros

Si je ne suis pas un grand fan du manichéisme trop souvent présent dans ce type de séries avec les grands gentils et les grands méchants (coucou Supergirl et l’ensemble de DC j’ai l’impression), j’aime malgré tout toutes les histoires de personnages se découvrant des pouvoirs et apprenant à vivre leur quotidien avec. Plus que tout dans les séries de superhéros, j’aime quand il est question d’une équipe apprenant à travailler ensemble, et c’est bien pour ça que j’ai adoré The Gifted et préféré The Defenders à n’importe quelle autre série solo de Marvel. Ou Agents of S.H.I.E.L.D, donc. Bref, vous l’avez probablement : la meilleure série de superhéros possible est celle qui s’intéresse à la dynamique de groupe… Y a comme une répétition dans ce que j’écris aujourd’hui, je sais.

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  1. Science-fiction

Que ça se passe de nos jours (Dollhouse) ou dans un futur plus (Altered Carbon) ou moins (The 100) éloigné, personne ne peut nier que j’ai un gros faible pour ce genre. Et malheureusement, c’est plus souvent un inconvénient qu’un avantage : ça m’a fait tenir devant des séries franchement moyennes comme The Mist ou Salvation. Evidemment, pour me plaire, il faut (une dynamique de groupe, oui) que la série soit capable de proposer des explications qui tiennent la route ! C’est paradoxal, je sais, mais la science-fiction qui fait mal son travail ou perd sa crédibilité en cours de route à tendance à me déplaire – rappelez-vous le mal que j’ai eu avec les quelques paradoxes mal gérés de 12 monkeys, par ailleurs excellente. De la science-fiction, oui, mais dans un cadre réaliste, comme avec Orphan Black. Comme pour les super-héros, donc.

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  1. Comédies

Je n’aurais jamais pensé écrire ça il y a quelques années, mais pendant ma 2e année de prépa (c’était déjà il y a cinq ans lol), je suis devenu accro aux comédies au point de pouvoir le dire aujourd’hui : la majorité de ce que je regarde, ce sont des comédies. Le format court aide bien, les dynamiques de groupe y sont souvent plus travaillées et j’ai fini par me découvrir une vraie appétence pour le méta, ces séries autoréflexives qui se moquent d’elles-mêmes ou proposent des parodies claires, comme Community ou Teachers. Oui, je plaque des choses beaucoup trop sérieuses sur mes comédies préférées, mais c’est ce type d’humour qui fait appel à des connaissances précises et à l’attention du téléspectateur qui me plaît, et on ne se refait pas.

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  1. Urban fantasy

Avec Buffy comme série préférée et Charmed comme première vraie série que j’ai suivie dans ma vie, ça ne surprendra personne que mon choix de prédilection soit celui-ci. Dès que la fantasy s’incruste dans un cadre urbain, je dévore, même si je trouve ça nul dès le départ, coucou Shadowhunters, ou que ça ne casse pas trois pattes à un canard, coucou Midnight Texas. Souvent, les séries s’inspirent de livres que je n’aime pas trop pour les romances mielleuses qu’ils proposent ; mais ça passe toujours mieux à l’écran, quand on n’a pas les sentiments dégoulinant sur plusieurs paragraphes – ou les pensées sexuelles d’un personnage en boucle sur 150 pages (d’où le gif de Sookie, parfaitement). Ouais, je le mets en numéro 1 et je critique, oups.

Bon, on a eu le débat il n’y a pas longtemps sur Twitter, mais pour ceux qui n’auraient pas suivi, j’insiste sur la nécessité du cadre urbain pour me plaire. Quand ça ne se rattache pas à quelque chose que je connais, quand les personnages n’ont pas de références concrètes à mon monde, je n’arrive pas à me projeter aussi bien et je finis souvent par décrocher. Je suis pourtant quelqu’un avec pas mal d’empathie, mais ça ne me parle pas (et dans le fond, si je n’aime pas les séries historiques, c’est sûrement pour cette même raison).

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Bref, avec une série d’urban fantasy, vous êtes sûrs de me parler, et Yodabor ne s’y est probablement pas trompée en m’offrant les premières saisons de Teen Wolf pour mon anniversaire (merci !). La promo « mecs à poil » de la série m’en a toujours tenu à l’écart, mais en vrai, on est dans un mélange teen drama/urban fantasy, donc il y a de grandes chances que je dévore la série le jour où je m’y mettrais – avec un oeil critique et des commentaires pour m’en moquer comme j’ai pu le faire sur Shadowhunters. On en reparlera sur le blog quand ce sera le cas !

Et voilà pour cette semaine, c’était un TFSA un peu plus long que d’habitude ; c’est bien la peine de l’écrire en retard en me disant que je n’en ai pas pour longtemps !