The Nevers – S01E07

Épisode 7 – It’s A Good Day – 16/20
Que c’est difficile de critiquer cette série ! J’adore son casting, ses personnages, son esthétique, son ambiance, mais je ne comprends jamais rien à une immense partie de ce qu’il se passe. Les mois – années ! – qui se déroulent entre chacun de mes visionnages n’aident pas, mais en vrai, je suis forcé de reconnaître qu’elle n’est pas toujours si bien écrite que ça. À vouloir être trop intelligente et volontairement complexe, la série nous perd au lieu de nous guider dans son histoire. Cela ne m’a pas empêché d’être à fond pour certaines scènes, et je trouve que je me suis fait un beau cadeau d’anniversaire avec le visionnage de cet épisode.

Spoilers

Amalia révèle la vérité sur ses origines à tous les Touchés.

London needs a fucking party.

Aujourd’hui, j’ai trente ans et je trouve que le titre de cet épisode est parfaitement approprié pour que je le regarde. Ce n’était pourtant pas chose aisée de réussir à mettre la main dessus, je ne sais pas du tout quand je parviendrai à voir la fin de cette saison 1 (et probablement de la série) tant elle est maudite, mais ce n’est pas grave – maudite au point que même ma connexion a sauté au moment où je lançais l’épisode, hein.

C’est un vrai plaisir de pouvoir me replonger dans cet univers qui m’avait beaucoup plu, et tant pis si j’ai une version sans sous-titres d’une série qui nécessite vraiment d’avoir des sous-titres. J’en suis là de mon désespoir de pouvoir la finir un jour. Sinon, j’ai aussi oublié de mettre à jour le blog ces derniers temps et j’ai quelques critiques en stock… mais bon, on verra ça plus tard !

Pour le moment, cet épisode commence le 3 août 1896, lorsqu’un homme essaie de convaincre un comité qu’un téléphone londonien permettrait d’entendre les voix des morts. Rien que ça. Autant dire que ce n’est pas chose aisée non plus et que l’homme est viré du comité scientifique aussi sec. Il en profite pour leur voler leur téléphone, cependant. L’ambiance de la série est vraiment top, mais ne va pas m’aider à me remettre des délais d’attente pour avoir un passeport afin d’aller, peut-être, à Londres.

L’ambiance n’aide pas forcément à être bien concentré non plus, je dois dire. On suit après tout un homme qu’on ne connaît pas pendant un long moment. Il rentre chez lui, tente de téléphoner aux morts et se décide à mourir lui-même, envisageant le suicide. C’est très à la mode de nous proposer des plans d’acteurs prêts à se suicider en se défénestrant apparemment. Evitez de reproduire ça chez vous.

En même temps, bon courage pour reproduire la magie qui tombe soudainement du ciel et tous les téléphones qui se mettent à sonner juste au moment de sauter par la fenêtre. Oui, l’homme reçoit un coup de fil d’une personne morte et on comprend assez vite le problème évident auquel il est confronté : il devient accro à son téléphone et ne peut plus vivre que par lui. Eh, ça fait très Conte des trois frères d’Harry Potter, ça.

Un an plus tard, en 1899, et plus précisément un jour après la pendaison de Maladie, nous retrouvons tout le casting de la série. Enfin. J’aurais préféré que la scène ne se déroule pas de nuit, parce qu’il fait beau aujourd’hui et qu’il a fallu que je ferme les volets pour voir ce qu’il se passait.

Amalia (faut-il l’appeler encore comme ça ?) a rapidement des visions, mais des visions bien plus floues qu’elles n’étaient dans la première partie de saison. Qu’importe, cependant : elle est toujours aussi badass, et elle a des visions d’une guerre à venir désormais. Ce sont probablement les souvenirs de Stripe, mais c’est difficile d’en être certain pour l’instant, même quand elle rappelle à Penance qu’elle a déjà vécu ce qui est sur le point de se dérouler.

Si c’est un plaisir de retrouver Amalia et Penance, je me rends compte que j’ai beaucoup oublié de la première mi-saison. Je me suis donc donné la peine de relire les critiques des épisodes précédents sur mon blog, pour mieux reprendre la série au moment même où Penance allait nous faire d’elle-même le résumé.

Elle explique donc à l’ensemble des Touchés de leur centre qu’Amalia est un esprit du futur coincé dans le corps d’une femme de leur époque, et le fait d’évoquer enfin la vérité permet bien à l’intrigue d’avancer. Nous, on en comprend rapidement plus sur le Galanthi car l’ensemble des personnages, Harriet en tête, pose les questions que l’on se pose. Bon, je ne me pose pas la question de savoir si elle peut prouver qu’elle vient du futur, mais ça me paraît logique de se la poser.

Franchement, c’est chouette de retrouver ce genre de scènes : c’est exactement ce que j’espérais. Les personnages sont vraiment chouettes et bien écrits, en vrai, contrairement à la série. Penance qui ne veut pas créer d’arme, Horatio qui casse l’ambiance, tout le monde qui a peur de mourir… Ce sont des personnages que j’aime retrouver.

J’ai plus de mal avec la manière dont la série nous introduit toute son intrigue, parce que ce n’est jamais ni linéaire, ni parfaitement compréhensible. En tout cas, chaque fois que la terre tremble, Amalia semble avoir plus de mal à gérer ses visions. Elle a donc des flashbacks de la guerre et la série s’amuse à intervertir les actrices pour qu’on comprenne bien l’association qui existe entre Stripe et Amalia.

Consolée par Horatio, Amalia révèle rapidement qu’elle a très envie de coucher avec lui. Ils sont interrompus par Penance, cependant. Le trio se lance donc dans l’autopsie de l’alien qu’ils ont récupéré dans la caverne. J’avoue que je ne m’y attendais pas. Ils trouvent dans le cerveau de celui-ci une puce avec du mandarin dessus.

Leur seul contact à parler la langue, une Touchée, n’est toutefois pas d’une grande aide. Amalia et Penance se lancent donc dans une mission pour en savoir plus, et ce n’est pas brillant à voir, parce qu’Amalia est beaucoup freinée par ses visions. Elle se rend compte qu’elle est désormais marquée par les flashbacks qu’elle reçoit : elle se bat physiquement dans ses visions et en garde des cicatrices et marques quand elle se réveille enfin.

La série prend toujours le temps de développer certains de ses personnages secondaires. C’est chouette d’avoir des interactions entre les Touchés, mais ça pose tout de même un problème : il est dur de s’attacher à tous les personnages. Je ne connais même pas les noms de la majorité d’entre eux, comment voulez-vous une critique efficace ?

Myrtle, la polyglotte, est frustrée d’être mise de côté par Amalia et Penance. Elle prend donc de l’indépendance, avec la décision autonome de se rendre en ville après avoir volé le parapluie de Penance. En ville, tout le monde est persuadé que les Touchés vont se venger de ce qui est arrivé à Maladie. C’est con, parce qu’il ne s’est rien passé pour Maladie quand même. Personne ne le sait encore, alors les tremblements de terre qui secouent Londres sont forcément liés à ce qu’il se passe pour les Touchés dans la tête des gens.

Frank essaie de les convaincre que ce n’est pas le cas, en vain. Il est rapidement confronté à ses propres problèmes, cependant, notamment lorsqu’il aperçoit Maladie à proximité d’un immeuble en feu. Il la poursuit, en vain là aussi : il tombe sur un groupe de jeunes gens tous fans de Maladie au point de se déguiser en elle.

Voler le parapluie de Penance était en tout cas pour Myrtle une erreur tactique évidente : elle ne sait pas s’en servir. Pourtant, elle se sent obligée d’aller interrompre une agression dans la rue.

C’est plutôt une bonne chose en théorie et ça prouve qu’elle a du cœur, mais elle est rapidement identifiée comme Touchée dans une ville qui les déteste. Elle se met donc en danger et se fait encercler à son tour, prête à être agressée. Une mystérieuse figure en capuche fait diversion assez longtemps pour qu’elle s’échappe, mais pas avant d’avoir une fois de plus utilisé le parapluie de Penance, mettant KO une nana anti-Touchée.

Ce n’est pas une bonne chose : elle s’attire la haine d’une amie de sa victime qui la poursuit avec un couteau. Un rapide combat a lieu entre elles et Myrtle finit par tuer accidentellement son agresseuse. La mystérieuse femme qui vient de la sauver dans la rue apparaît à nouveau et lui dit de s’enfuir, mais je suis curieux de ce que sera la suite de cette intrigue. Pour le moment, la femme est arrêtée et menée au commissariat où Frank vient de retirer les affiches concernant Maladie et l’amie électrocutée par le parapluie se retrouve avec une haine encore plus profonde des Touchés.

Comme à son habitude, la série nous propose quelques figurants à poil quand on revient chez Hugo – ou plutôt dans son spa. C’est August qui vient le voir pour papoter avec lui, comme toujours, et obtenir ses conseils. Pourquoi continue-t-il de faire aussi confiance à Hugo ? L’acteur joue très bien, mais vraiment, le personnage ne m’avait pas manqué.

Hugo donne donc des conseils romantiques à August, ce qui est loin d’être la meilleure des idées. August retourne ainsi auprès de Penance pour la draguer. Il est plus gênant qu’autre chose, à ce stade. Il la suit en tout cas dans sa mission avec Penance et leur interprète de mandarin. En ville, il continue de séduire Penance en s’affirmant comme un Touché, mettant sur sa veste un signe distinctif qu’il ferait mieux de ne pas porter, mais lui parle aussi des oiseaux qui se comportent n’importe comment ce jour-là.

Le signe distinctif pose rapidement problème : il est identifié comme un sorcier par une foule plutôt haineuse envers les sorciers. Penance parvient à le sortir de son problème, mais pas du suivant : à chaque tremblement de terre, August a une migraine. Amalia a aussi un nouveau flashback qui la laisse encore plus perturbée que d’habitude.

Elle s’échappe donc seule, laissant derrière elle Penance et August, qui cherchent à récupérer l’adresse à laquelle ils devaient se rendre ensuite. Ils la récupèrent, mais Amalia n’en avait finalement pas besoin : ses visions lui font voir une porte rouge qu’elle déterre… et elle est capable rapidement de la retrouver dans Londres.

Penance la rattrape bien malgré elle et toutes les deux se mettent à fouiller la maison de l’homme du début d’épisode. On le comprend vite. Penance trouve une photo d’une gueule cassée (on dirait ?) qu’elle associe à un certain Jimmy (merde, il me manque encore un élément ?) avant d’être mise à mal par un chien-robot vraiment impressionnant.

Elle appelle à la rescousse Amalia, qui était au téléphone avec une morte – peut-être ; à moins que ce ne soit une femme du futur. Faire appel à Amalia est toujours la bonne solution : l’héroïne n’hésite pas un instant à s’attaquer au chien, aussi féroce et impressionnant soit-il. Les scènes d’action de la série me manquaient : elles sont d’une fluidité impressionnante – malgré les visions d’Amalia – et d’une esthétique toujours parfaite.

Bon, après, le but était quand même de se faire discrètes, et ça, ce n’est pas une réussite. Penance fout le feu bien involontairement à la maison en s’attaquant au chien. Le chien ? Penance pense le tuer, mais même pas : il s’attaque ensuite à Amalia, coincée dans son flashback, et la fait tomber de plusieurs étages. Il en faut plus que ça pour déphaser Amalia : elle n’est pas morte et refuse d’entendre Penance prier pour sa survie, évidemment.

Si elle survit, elle n’en reste pas moins complètement dépitée par sa vie qui se décompose en permanence devant ses yeux. Elle a peur de disparaître complètement à cause du Galanthi et, en vrai, elle a bien besoin de Penance pour la recadrer et lui faire un nouveau résumé de la série – c’est donc ça le but de Penance ? Nous rappeler toujours ce qu’il en est ? Elles veulent sauver le monde, et peu importe si pour ça, il faut faire face à un alien en train de mourir ou une femme du futur au téléphone. OK, c’est compris.

De son côté, Hugo a ensuite une conversation avec Frank. C’est comme toujours bien bavard. Je continue d’avoir ce sentiment de passer à côté de la série – et même le sentiment que la série passe à côté de ce qu’elle devrait être. Il y a le fric, il y a le casting, il y a des personnages géniaux, mais tout est alambiqué et bavard – en vain. C’est comme l’épisode 6 qui aurait dû être le premier, en vrai. Il faudrait un commentaire audio pour tout expliquer en direct pendant l’épisode, preuve qu’ils passent à côté de quelque chose.

En parallèle de tout ça, nous retrouvons aussi Mrs. Bidlow. Olivia Williams est une actrice toujours aussi géniale. Nous la suivons dans les préparatifs douloureux de sa journée : sa maladie semble être plus compliquée à gérer au quotidien que ce qu’on imaginait. Sa journée aussi est plus compliquée qu’elle ne le prévoyait : elle apprend assez vite qu’Amalia a fait un tour dans la caverne.

Elle s’inquiète immédiatement que sa protégée (en quelque sorte) puisse connaître son implication dans ce qu’il se passe dans la caverne. Elle assure en tout cas qu’elle va s’occuper du cas d’Amalia et qu’elle espère bien que les pouvoirs des Touchés disparaitront une fois la créature tuée. Il n’y a aucune certitude.

Le cliffhanger de l’épisode nous ramène autrement à l’homme du début qui rentre chez lui pour mieux découvrir que tout a cramé. Par chance, un téléphone est encore en état de fonctionnement et l’homme pense vraiment pouvoir parler à nouveau à sa mère… Par malchance, c’est en fait à Maladie qu’il a affaire : celle-ci l’attend bien sagement dans son grenier. On sait cependant que Maladie est loin d’être sage !

Bilan séries juillet 2021

Salut les sériephiles,

Je sais bien qu’on est dimanche et que normalement je publie un article « performance de la semaine », mais comme j’ai écrit cet article hier, ben la semaine n’était pas terminé. En plus, ça a été une toute petite semaine du côté des séries pour l’instant. Je sais quoi faire de mon dimanche aprèm, hein. 

Heureusement que j’avais dit que je reprenais le rythme la semaine dernière. Aucune consistance sur ce blog ! En tout cas, la bonne nouvelle, c’est que j’ai vu plein de choses au cours du mois de juillet, ou plutôt au cours d’une des semaines du mois. C’est ce qui me permet de vous fournir un bilan bien plus complet que celui de juin pour aujourd’hui.

Bref, voici l’ensemble des saisons terminées en juillet :

Grey’s Anatomy (S17)

Synopsis : Bim, le coronavirus frappe le Grey Sloan Hospital, qui avait clairement d’autres plans à gérer quand on l’a quitté pour la dernière fois, avec la naissance du bébé d’Amelia et Lincoln, un mariage possiblement annulé pour Teddy et Owen, un Andrew avec des problèmes de santé mentale et un Richard qui voyait une guérison…

La série propose cette année une saison originale, puisqu’elle aborde le covid que les personnages se prennent de plein fouet, inévitablement. Cela a beaucoup déplu, mais moi, ça m’a permis de bien raccrocher au début de saison.

Malheureusement, certaines intrigues romantiques continuent de plomber très lourdement l’ensemble et le rythme n’est jamais tout à fait celui que je voudrais. Il y a ainsi d’excellents épisodes et d’autres plus moyens… La série reste donc à son rythme de croisière, même si l’absence de développement autour de Meredith et le nombre d’épisodes réduits n’aident pas non plus à se distinguer.

Retour fin septembre.

Note moyenne de la saison : 16,5/20

Charmed 2018 (S03)

Synopsis : Les sœurs Vera sont de retour pour nous jeter un mauvais sort… Difficile de savoir de quoi parlera exactement la saison : la saison 2 n’est pas encore vraiment achevée puisqu’elle s’est terminée en eau de boudin à cause du Covid19. Saison 1 | Saison 2 | Saison 3 Pour commencer, je suis vraiment impatient de retrouver la…

Le reboot continue son bonhomme de chemin en s’éloignant toujours plus de ce qu’était la série d’origine… même si les comparaisons le rattrapent bien malheureusement ces derniers temps.

Dans l’ensemble, l’intrigue en fil rouge de cette saison était plutôt prenante et, à vrai dire, plus intéressante que celles des années précédentes, mais les épisodes en eux-mêmes étaient peut-être un peu moins réussis. Je trouve que les répliques étaient moins percutantes, parce que ce sont d’autres points qui sont peaufinés désormais.

Disons que c’est parfois étonnant d’avoir la série qui se prend au sérieux quand on s’est habitué au 45e degré. Pas désagréable, définitivement divertissante, cette saison valait le détour.

Note moyenne : 16,5/20

 

Loki (S01)

Synopsis : Que se serait-il passé si, comme dans Endgame, Loki avait pu s’enfuir à la fin du tout premier Avengers ? Bienvenue dans le multiverse. Pour commencer, oui, je sais, j’ai parfaitement conscience d’être en retard de deux bons mois dans le visionnage de cette série ; et je la regarde alors que j’ai plein d’autres retards et fins de saison sur…

Je suis partagé sur cette saison. Concrètement, elle était géniale, avec des acteurs au top, des intrigues prenantes et des images absolument magnifiques à admirer tout au long de la saison.

En revanche, je suis beaucoup moins convaincu par l’inscription de la série au sein du MCU, au sens où elle introduit des éléments qui auraient dû avoir un impact bien plus tôt (notamment sur d’autres séries). C’est très frustrant d’avoir l’impression qu’une partie du passé est mis aux oubliettes. 

Inévitablement, ce n’était donc pas du tout ce que j’en attendais… Mais au moins, ça va être très sympa de voir la suite du MCU parce que la saison offre de belles possibilités d’ouvertures pour la suite. D’ailleurs, elle aura une suite, puisqu’une saison 2 est annoncée.

Note moyenne : 17/20

(ironiquement, elle a donc la même moyenne que la première saison… moi qui pensais que c’était moins bien !)

9-1-1 (S04)

#911onFox est de retour (2×01-02) et elle n’a rien perdu de son rythme, sa folie, mon addiction.

C’est assez marrant, parce que j’ai un ressenti plus négatif sur cette saison que sur les précédentes, parce qu’elle a été victime de la comparaison avec son spin-off qui cartonnait bien plus !

Pourtant, quand je regarde la moyenne, il s’agit bien de la meilleure saison quand on prend les épisodes individuellement. Et effectivement, j’ai passé de très bons moments devant, il n’y a pas eu de « Begins » insupportable et il y a eu des rebondissements vraiment bien fichus.

Bref, si on excepte le gaybait de début de saison, c’était un bon ensemble, à tendance très bon, même ! Et la série est renouvelée pour un retour fin septembre, bien sûr 🙂

Note moyenne : 17/20

9-1-1 Lone Star (S02)

Synopsis : La vie des opérateurs et équipes d’urgence d’Austin reprend, mais avec un changement de casting déjà annoncé dans l’entre-saison… en même temps que l’irruption d’une pandémie mondiale qui va nécessairement changer la vie de la caserne 126. Saison 1 | Saison 2 9-1-1 (S04) Pour commencer, j’ai quand même tout fait pour finir la…

J’ai adoré cette saison qui a enfin trouvé son rythme. Bizarrement, c’est en l’absence de son fil rouge que la série s’en tire le mieux, mais c’est peut-être simplement parce que j’ai adoré les rebondissements et les quelques changements de casting proposés.

Cette saison 2 se distingue énormément de la première en qualité. Ils ont bien fait d’atténuer le filtre dégueulasse, croyez-moi ! Le scénario était bien plus prenant, et j’ai eu quelques moments de sériephile qui font partie des meilleurs de l’année devant.

Ce n’était pourtant vraiment pas gagné, comme quoi, il faut parfois se laisser surprendre ! La série ne reviendra qu’en janvier prochain, comme à son habitude. Elle faisait partie de mon Challenge Séries 2021, qui ne sera pas un échec total comme ça !

Note moyenne : 17,5/20

Station 19 (S04)

Synopsis : Papa Herrera a menti pendant des années à sa fille. Maintenant, il est mort et Andy se rend compte qu’elle n’est pas orpheline, parce que sa mère est en vie. Sinon, ben, c’est toujours le bordel dans toutes les relations de couple, mais c’est pour ça qu’on est là, non ? Saison 1 | Saison 2…

Ecoutez, c’était très clairement l’année des spin-offs, parce que là aussi la série s’envole par rapport à d’habitude !

Franchement, ce n’était pas compliqué : il suffisait d’ajouter un personnage génialissime au casting pour que ça aille mieux. Et ensuite, les scénaristes ont fait le choix de vraiment faire passer des messages politiques en se servant aussi de l’actualité américaine… 

C’était un pari risqué, mais ça marche complètement, car la série trouve enfin son message et son utilité avec ces intrigues qui nous reflètent bien la réalité de situations horribles, tout en nous faisant réfléchir efficacement sur nos comportements et sur notre ouverture d’esprit.

Une vraie réussite, donc. Vivement la suite, fin septembre.

Note moyenne : 17,5/20

Debris (S01)

Synopsis : De mystérieux débris tombent du ciel, forçant une agence secrète internationale à enquêter pour comprendre ce qu’ils sont et pourquoi ils semblent avoir des effets aussi puissants qu’imprévisibles. Pour commencer, j’ai bien conscience que cette série NBC ne semble pas inventer l’eau chaude quand on lit son synopsis, mais elle m’a donné énormément envie…

Une de mes plus grosses frustrations de l’année : cette série a été un vrai coup de cœur dès son premier épisode, mais elle est malheureusement annulée. Elle était pourtant la digne héritière de Fringe, la série de SF que j’attendais depuis des années… mais elle a eu le malheur d’être sur NBC.

Pas de quoi se constituer une fanbase solide, donc, il faudra ainsi faire avec la frustration de ne pas connaître le fin mot de cette histoire. J’ai pourtant encore l’espoir d’une suite, un jour ou l’autre. Zoey semble bien partie pour l’avoir avec un film en projet chez Roku, alors je vais garder les doigts croisés.

Sans le moindre espoir, par contre, pas assez de fans. #RenewDebris.

Note moyenne : 17,5/20

The Nevers (S01)

Synopsis : La série a été présentée comme une série de science-fiction dramatique et épique où un groupe de femmes victoriennes se retrouvent affublées de capacités particulières, d’ennemis les traquant sans relâche et d’une mission changeant le monde. Le premier épisode nous montre que ce n’est pas que ça. Pour commencer, voilà une série que j’attends…

J’avoue avoir hésité à en parler dans cet article, puisqu’il s’agit d’une demi-saison… mais comme la prochaine demi-saison sera plus d’un an après les premiers épisodes, je peux bien crier ma joie d’avoir fini ces longs six premiers épisodes ici.

Concrètement, j’ai adoré la série et j’accroche énormément à ses personnages, son intrigue, ses pouvoirs… Je n’ai qu’à lui reprocher d’être inutilement et volontairement complexe, avec une narration à l’envers et des raccourcis quasi-incompréhensibles effectués entre les épisodes.

C’est le genre de séries dont les épisodes durent 1h, sont hyper bavards… mais dont on ne sait pas toujours où elle va car rien n’est explicité. Pas sûr qu’elle trouve un public, surtout avec tous les scandales en coulisse. Dommage, j’espère qu’elle pourra dépasser tout ça !

Note moyenne : 17,5/20

Voilà pour le mois de juillet ! Huit saisons terminées, c’était un très bon mois… mais on ne va pas se mentir, tout ça aurait déjà dû être terminé en juin et sur l’ensemble de l’année, je suis loin de mes cinquante séries habituelles, ça va encore être la galère de faire un top 50. Plus qu’à me motiver pour ce mois d’août, même s’il n’en prend pas le chemin.

Eh, ce n’est pas bien grave, ce n’est pas comme s’il y a deux ans, j’arrivais à pondre des top 70. C’est moche de vieillir. Et d’être plus sélectif, ce qui fait que les notes sont trop hautes (parce que je note par rapport à mes attentes et mes goûts uniquement).

Bref, c’est la vie, c’est comme ça ! Bon dimanche à tous 🙂

Vus cette semaine #31

Ce RDV se contente de reprendre l’ensemble de mes avis sans spoiler sur les épisodes vus au cours de la semaine. C’est donc un simple copier-coller de ce qui se trouve déjà dans la colonne de droite et qui est mis à jour quotidiennement. Le titre de chaque épisode mène à la critique plus complète et avec spoilers. Les épisodes sont reclassés par ordre chronologique de diffusion, en J+1… 

Sacrée semaine et énorme rattrapage, j’ai bien failli ne pas savoir comment présenter cet article. Finalement, je fais un peu autrement, écoutez 😉

Les séries diffusées en ce moment

Evil – S02E05 – Z is for Zombies – 14/20
Je suis déçu par cet épisode… Cela fait deux semaines que son titre me fait envie, mais je n’ai pas du tout accroché à l’intrigue (et à la critique) proposée, parce que c’était assez convenu et fade. Cela manquait de surprise dans l’exécution et la conclusion (prévisible). La deuxième intrigue était heureusement davantage intéressante, bien plus réaliste (surtout !) et dans les normes de la série. Si ça compense un peu, la chute est violente par rapport à l’épisode précédent qui était génial !
Evil – S02E06 – C is for Cop – 19/20 – En pause
Un léger problème de rythme sur une des intrigues m’empêche de monter à 20/20, mais c’était un formidable épisode qui a trouvé le moyen de me faire réfléchir à un sujet sensible en l’attaquant sous un angle nouveau. Et au-delà de ça, l’ambiance de la série réussit toujours à fournir quelques frissons, tout est écrit de manière hyper efficace et, ouais, je suis rassuré car j’ai retrouvé avec cet épisode le niveau que j’attends de la série, pas comme lors du précédent. Bien content de savoir qu’il y aura une saison 3 !
The Outpost – S04E01 – Someone Has to Rule – 17/20
Eh bien, ça me fait mal de le reconnaître, mais j’ai adoré cet épisode de reprise. J’y allais avec mauvaise foi, pourtant, mais ils conservent pour le moment le niveau d’intérêt qu’ils avaient réussi à maintenir tout au long de la saison 3. L’épisode offre assez vite de nouvelles perspectives, prenant le temps d’introduire des intrigues qui seront importantes à long terme mais dont on peine encore à savoir exactement où elles iront. Chacun a son moment dans l’épisode pour évoluer et on ne perd pas de temps inutilement. C’est top comme début de saison !
The Outpost – S04E02 – A Throne of our Own – 16/20
Cette saison est vraiment bien partie pour me plaire, même si le développement de certains personnages me paraît un chouilla incohérent par rapport à ce qu’on savait d’eux par le passé. Bref, du côté des détails, ce n’est pas encore tout à fait ça, mais sur le plan général, la saison est vraiment bien partie, ça fait plaisir. Et je suis plutôt à fond dedans, contrairement à ce que j’imaginais, en grande partie grâce au bon équilibre de l’humour et des répliques qui font mouche.
The Outpost – S04E03 – The Gods Thank You – 16/20
J’en suis presque à regretter de n’avoir que trois épisodes de retard parce que j’aurais été capable d’enchaîner sur un quatrième. Cette saison me plaît bien même si je ne vois pas encore tout à fait vers quoi elle se dirige à terme. Pas besoin d’y être pour savourer le voyage, heureusement, et l’épisode s’est une fois de plus laissé regarder tout seul là.

Shondaland

Station 19 – S04E14 – Comfortably Numb – 17/20
C’est vraiment difficile de noter cette série, parce qu’il y a trois intrigues dans l’épisode et qu’une d’entre elles m’a retourné assez pour que je sois scotché à mon écran quand une autre m’a tellement convaincu que j’ai littéralement pris le temps d’envoyer un SMS pendant l’épisode, ce qui n’est vraiment pas bon signe puisque je suis déjà en train d’écrire la critique en même temps normalement.
Grey’s Anatomy – S17E15 – Tradition – 17/20
Il y a beaucoup de petites intrigues au sein de l’épisode et toutes ne se valent pas, mais tout de même, il y a une vraie réussite dans l’équilibre général que tout cela prend. C’est un plaisir de revenir après quelques mois à la série avec cet épisode, parce qu’il est un bon mix de bien des émotions que j’adore. Et pfiou, il a une jolie pointe de nostalgie, aussi !
Station 19 – S04E15 – Say Her Name – 17/20
Rien à voir avec l’épisode précédent, mais tout de même beaucoup trop cool comme intrigue ! Le choix de mots n’est pas forcément le bon : j’ai aimé voir la série prendre le temps de nous montrer les interactions entre l’ensemble de l’équipe plutôt que dans leur vie perso… mais la vie perso finit par se mêler à la vie pro, comme toujours. Le tout se fait de plus sur un fond de commentaire social hyper important concernant l’actualité, et c’est parfaitement maîtrisé de bout en bout.
Grey’s Anatomy – S17E16 – Still Standing – 16/20
Ah, je n’aime pas la structure de cet épisode, un classique pour cette série, mais un enfer pour la critique, à chaque fois ! Cela dit, force est de constater que ça fonctionne à merveille et que chaque personnage évolue toujours beaucoup quand c’est comme ça. Et comme les scénaristes craignaient une fin de série, il fallait faire avancer tout le monde et débloquer des personnages coincés dans des intrigues depuis un moment, alors hop, fast forward !
Station 19 – S04E16 – Forever and Ever, Amen – 20/20
Je crois que les scénaristes ont vraiment fait le choix de la simplicité sur toute la ligne avec cet épisode, si ce n’est dans sa chronologie un brin chaotique. Je leur pardonne ce chaos avec plaisir parce que ça fonctionne malgré tout. Une fois de plus, ce sont les relations entre les personnages qui sont vraiment mises en avant dans ce final… et ça me convient très bien, parce que la majorité des décisions sont conformes à mes attentes ou mes envies. Une vraie bonne saison, hâte de voir la suite !
Grey’s Anatomy – S17E17 – Someone Saved My Life Tonight – 16/20
À l’image de cette saison, cet épisode permet d’atteindre assez naturellement la conclusion de certaines intrigues, tout en laissant des pistes ouvertes pour la suite. On sent tout de même qu’il y avait incertitude sur le renouvellement, et on imagine assez bien ce qui a été modifié au dernier moment pour garder de l’intérêt pour la saison 18. Un bon travail scénaristique, donc, et une saison convaincante en ce qui me concerne.

Autres fins de saisons

Debris – S01E12 – A Message from Ground Control – 17/20
Eh bien, je suis toujours aussi fan de la série, même après plusieurs mois. Je n’ai aucun doute, c’était l’une des meilleures nouveautés de la saison et c’est vraiment dommage de la voir annulée car les mystères et complots qu’elle renferme sont géniaux. J’espère trouver d’autres informations sur ce qu’aurait été la série en cas de saison 2, et je vais tout de suite me jeter sur le dernier épisode de la saison !
Debris – S01E13 – Celestial Body – 19/20
La fin de saison est vraiment réussie. Elle contient pile le bon équilibre entre les réponses qu’on attendait depuis treize épisodes et les nouveaux mystères, c’est-à-dire pile le bon équilibre pour lancer agréablement la saison 2 l’an prochain. Malheureusement, il n’y aura pas de saison 2. Le potentiel était là, il était maîtrisé ; la qualité était là ; tout était génial avec cette série ! Je suis vraiment déçu.
The Nevers – S01E06 – True – 15/20
J’ai bien failli ne pas mettre la moyenne à l’épisode tellement la première moitié (et un peu plus) m’a inutilement perdu dans une intrigue rendue volontairement alambiquée. Au moins, la lecture de la critique doit être drôle, je ne comprenais rien à rien. Tout cela me laisse un arrière-goût de Dollhouse ou Firefly avec une narration inversée, mais au moins pour ces séries, Joss Whedon avait l’excuse d’avoir eu des pilots à recommencer ou diffuser dans le mauvais ordre. Là… Je ne sais pas trop quel était le parti pris de tout ça. Je me suis en tout cas fait balader tout du long, c’est déjà ça. Et maintenant qu’on a une meilleure idée de ce que la série veut nous vendre – et ça n’a RIEN à voir avec ce par quoi elle a commencé – j’ai bien envie de voir la suite. Dans un an, donc. Tss.

Franchise 9-1-1

9-1-1 – S04E13 – Suspicion – 17/20
Pfiou, quelques semaines après tout le monde, je rattrape cet épisode qui est chargé en émotions. Comme d’habitude, on sent bien que les scénaristes savent comment faire pour toucher nos cordes sensibles et pour viser juste à chaque fois. Pardon, c’est presqu’un mauvais jeu de mot sur la fin de l’épisode, ça. En tout cas, content de ne pas avoir à attendre une semaine pour voir la fin de saison !
9-1-1 – S04E14 – Survivors – 17/20
Un fantastique début d’épisode, mais une résolution un peu trop précipitée et prévisible à mon goût font de cette fin de saison un agréable moment (de stress !) à passer. Je ne pense pas que ce sera l’épisode qui me marquera le plus, mais la transition vers la saison 5 est enclenchée et fonctionne plutôt pas mal.
9-1-1 Lone Star – S02E13 – One Day – 19/20
Une fois de plus, la série frôle vraiment la perfection avec cet épisode. Il faut dire que le début est à peu de choses près un copier-coller d’un autre épisode que j’adore et que le casting de cet épisode est tout simplement incroyable, avec uniquement des acteurs que j’aime. Cela aide beaucoup à faire passer les émotions. En fait, je ne retire qu’un point pour le manque de crédibilité de certains moments, encore une fois, mais c’est vraiment pour chipoter. Je savais que cet épisode allait être dingue. Je ne savais pas qu’il le serait autant.
9-1-1 Lone Star – S02E14 – Dust to Dust – 17/20
Difficile de rester à la hauteur des épisodes précédents, mais cette fin de saison fonctionne vraiment bien, je trouve, avec ce qu’il faut de catastrophique pour nous garder accroché. Si ce n’est pas mon épisode préféré de cette saison, ni mon intrigue préférée d’ailleurs, nul doute qu’il me restera en tête et que je vais attendre janvier très impatiemment. Le cliffhanger lance la série vers quelque chose de nouveau, en plus, je me demande comment ils vont gérer ça ! À croire qu’ils avaient peur de ne pas être renouvelés, presque.

Walker

Walker – S01E14 – Mehar’s Jacket – 08/20
Sérieusement, on touche le degré zéro de l’intérêt avec cet épisode qui n’a pas du tout réussi à me convaincre. C’est bien simple, je crois que tous les personnages m’ont exaspéré au plus haut point. J’en viens à me demander pourquoi je la continue (mais en même temps, on voit aussi le temps que je mets à voir les épisodes, ça en dit long !).
Walker – S01E15 – Four Stones in Hand – 15/20
Une fois de plus, la série fait un grand écart entre cet épisode et le précédent, avec cette fois une intrigue beaucoup plus intéressante. Autant je me suis ennuyé tout au long de l’épisode 14, autant celui-ci proposait une enquête sympathique qui ne perdait jamais de vue les personnages et les relations entre eux. Bon, comme d’habitude, je suis là pour les dynamiques entre personnages. Même les intrigues secondaires ont réussi à être plus prenantes que d’habitude !
Walker – S01E16 – Bad Apples – 14/20
Rien d’exceptionnel pour cet épisode qui fait toutefois bien son travail. On sait tout de suite où la série veut en venir, rien qu’avec le titre de l’épisode, et elle y arrive de manière plutôt fluide. Pas de détour inutile, une enquête qui fonctionne comme elle doit fonctionner et un épisode divertissant qui propose une bonne transition pour l’évolution des personnages (afin qu’ils ne bougent pas trop de ce qu’ils doivent être, c’est un procédural quand même).
Walker – S01E17 – Dig – 12/20
Je dois m’être habitué à la série pour ne pas tomber plus bas que ça en ce qui concerne la note parce que vraiment, ce n’était pas leur meilleur épisode. J’attendais plus de l’enquête de la semaine, je crois, mais cet épisode ne servait finalement que de transition avant la fin de saison… Dans deux semaines ? C’est quoi ce hiatus avant un épisode final ?

Loki

Loki – S01E04 – The Nexus Event – 16/20 
Cette série continue vraiment de me surprendre en allant à chaque fois là où je ne l’attends pas, mais sans que ce ne soit 100% positif pour autant. En effet, autant j’adore les surprises en temps normal, autant là j’ai vraiment l’impression que cette saison va toujours là où je n’ai pas envie de la voir aller. C’est un peu perturbant. Je vais aller lire des fics quand j’aurais tout fini, je suis sûr qu’il y aura un variant de scénario pour me plaire. Non ? Il sera sûrement moins bavard que ces épisodes !
Loki – S01E05 – Journey into Mystery – 17/20 
Je n’arrive vraiment pas à savoir où la série souhaite aller avec cette intrigue, surtout si on doit l’inscrire dans l’univers plus global de Marvel, mais en tout cas, j’aime beaucoup l’humour présent dans cet épisode. C’est divertissant, les scènes d’action sont géniales et ça continue de surprendre de bien des manières, même si ça ne parvient toujours pas à me convaincre. Je ne sais pas, je n’arrive pas à m’expliquer ce qui me pose problème avec la série. Une chose est sûre : pas son casting, les acteurs sont géniaux ! Et son esthétique aussi. Tout va, sauf un bout du scénario, en fait…
Loki – S01E06 – For All Time. Always. – 16/20 
Ben là, c’est problématique : je suis au bout de la saison, de la série, du temps, et je ne sais toujours pas ce que je pense de tout ça. D’un côté, c’était hyper bavard et explicatif ; de l’autre, je trouve que ça manque d’explications et de logique sur les voyages temporels. Faut-il que je regarde à nouveau pour me faire une meilleure idée ? Je ne sais pas trop. Je vois ce que ça lance pour le reste de la phase 4, je vois l’impact que ça aura… mais je ne vois pas tellement d’où ça vient, finalement. Ni où ça ira avec cette scène post-générique ?? WTF.

Challenge Séries 2021

Riverdale – S05E01 – Climax – 14/20
J’avais clairement oublié le rythme effréné de cette série qui ne s’arrête jamais. Cette reprise est un peu particulière, parce que précisément il ne s’agit pas d’une reprise, mais juste de la suite de la saison 4 qui n’avait pas pu être terminée à cause du coronavirus. L’épisode est donc on ne peut plus classique, mais il fonctionne et a l’avantage de me remettre dans le bain. C’est épuisant.

On peut noter aussi que les 9-1-1 Lone Star comptent également pour le challenge… même si bon, c’est mal barré cette affaire !


Enfin, loin des critiques et du blog (quoique, parfois c’était en écrivant des articles), j’ai également regardé… euh 45 épisodes de Plus belle la vie, ce qui m’amène à quasiment fin février… Beaucoup de ménage, écoutez 🙂 

> Vus en 2021 

The Nevers – S01E06

Épisode 6 – True – 15/20
J’ai bien failli ne pas mettre la moyenne à l’épisode tellement la première moitié (et un peu plus) m’a inutilement perdu dans une intrigue rendue volontairement alambiquée. Au moins, la lecture de la critique doit être drôle, je ne comprenais rien à rien. Tout cela me laisse un arrière-goût de Dollhouse ou Firefly avec une narration inversée, mais au moins pour ces séries, Joss Whedon avait l’excuse d’avoir eu des pilots à recommencer ou diffuser dans le mauvais ordre. Là… Je ne sais pas trop quel était le parti pris de tout ça. Je me suis en tout cas fait balader tout du long, c’est déjà ça. Et maintenant qu’on a une meilleure idée de ce que la série veut nous vendre – et ça n’a RIEN à voir avec ce par quoi elle a commencé – j’ai bien envie de voir la suite. Dans un an, donc. Tss.

Spoilers

Comment résumer ça ? Bienvenue dans le futur, le passé, le présent. Accrochez-vous.

Do you wish to tell me your name ?

Je crois que j’aime bien me faire du mal. Franchement, j’adore cette série, mais elle est hyper galère à comprendre… et je laisse passer des semaines, et même des mois !, entre les épisodes qui ont déjà du mal à se suivre ! Vraiment, je ne suis pas malin et j’aime me faire du mal, mais voilà, je pense qu’il est peut-être temps aussi de voir ce dernier épisode.

L’attente sera moins longue avant le prochain, mais tout de même. La première scène m’a laissé bien perplexe, il faut le reconnaître. Nous suivons en effet une grande scène de guerre, avec une équipe parachutée sur un lieu de fusillade et… en vrai, je ne sais pas comment résumer ça : je ne connais pas les personnages (OK, il y a un visage connu, mais j’ai oublié son nom… Ah, Harriett ! Sauf que ce n’est pas Harriett, bordel)

On passe alors au chapitre 1, si l’on en croit le titre qui arrive quand les personnages arrivent dans une sorte de bunker avec un laboratoire. Est-ce vraiment la bonne série ? J’ai eu le bon résumé d’épisode avant, heureusement, ça aide. Une fois de plus, la série ne fait pas dans la simplicité et nous lance sur un bon gros mystère. Nous sommes clairement dans le futur, avec un petit côté Epitaph One de Dollhouse et une technologie à comprendre au fur et à mesure, avec notamment des pilules qui permettent de se faire passer pour mort du côté des détecteurs de respiration.

Déjà, côté intrigue, on note qu’il y a des anomalies spatiales et un air dont il faut vérifier la respirabilité. Il est question d’un mouvement « FreeLife », aussi. Mais bordel, qu’est-ce que c’est que… ce bordel ? Du coup, désolé, je vois bien des actrices qu’on connaît et des accents anglais, mais est-ce vraiment la même série ? Il faut arrêter les grands écarts à un moment.

Nous sommes clairement dans le futur par rapport à l’épisode précédent, mais il est toujours question de Galanthi à trouver – ça arrive grâce à des portails qui sont des anomalies spatiales les Galanthi – quand deux femmes s’injectent d’étranges produits. Elles ne doivent pas être anti-vax. Quant aux prénoms des personnages, personne ne semble vouloir donner de prénoms, on se contente donc de rangs – comme Stripe.

Les informations tombent au compte-goutte, avec un langage et une technologie Galanthi à décoder. Soit. Un Galanthi, on ne sait toujours pas ce que c’est et ça semble laisser certains vraiment confus. On a des soldats du futur qui semblent donc terrorisés face à des plants de tomates qu’ils prennent pour un Galanthi. On a compris : le futur, c’est la merde.

Derrière cette serre improvisée, il y a tout de même une porte qui intrigue notre équipe de héros. Et ils ont bien raison, parce qu’elle mène à un conduit dans lequel pend… des cadavres nus et ensanglantés. Sympathique. On apprend au moins que les FreeLife ne sont pas des gentils. Le Galanthi ? On finit par en voir un minuscule bout, avec un œil qui voit notre équipe.

Son espèce de magie finit par se répondre vers l’équipe, qui réagit en tirant sur le Galanthi, alors même qu’il est derrière une surface réfléchissant les balles. Il n’en faut pas plus pour blesser la femme qui semble prendre la direction des opérations depuis le début… Celle-ci se réveille alors dans une autre salle où sa pote la soigne et où de grandes décisions sont prises sur le Galanthi. Putain, mais pourquoi ne pas raconter tout ça de manière linéaire ?

J’suis pas venu ici pour souffrir, OK ? On dirait vraiment qu’ils font tout pour couler la série avant même qu’elle n’atteigne la surface. L’héroïne de cet épisode nous apprend donc que si les scientifiques sont pendus et saignés comme de la viande pas fraiche, c’est pour torturer le Galanthi. Les FreeLife le font ainsi souffrir parce qu’il s’était attaché à des humains. Soit. C’est plus ou moins confirmé par un FreeLife prisonnier ici.

Les deux femmes s’isolent encore pour continuer de parler sans fin, et ça nous permet d’apprendre qu’elles espèrent sauver le monde d’une guerre grâce aux Galanthis qui pourraient le réparer. Soit, bis. Je n’ai rien contre les séries de science-fiction, bien au contraire, mais ça semble tout de même partir beaucoup trop loin des considérations d’origine après trop de temps pour que ce soit bien convaincants.

Du coup, j’ai eu envie de décrocher et c’est parti en vrille super vite, avec une fusillade entre les différents personnages, parce qu’il y avait des traitres dans notre équipe et toujours cette capacité à passer pour mort grâce à la technologie. En fait, il faisait semblant d’être mort (faire le possum ?) pour mieux tuer par surprise. Vive les FreeLife !

Malheureusement, cela mène à la mort d’Harriett-qui-n’est-pas-Harriett (elle s’appelle ici Knitter, son rang dans l’armée). Avant de mourir, elle apprend que le Galanthi est reparti chercher de l’aide (dans le passé ?) et elle ne parvient pas à donner son prénom. Sa compagne de route (et de lit ? Le doute est permis), Stripe, se fait alors envelopper par le Galanthi et s’évanouit.

Chapitre 2… Retour à Londres et dans le passé, mais encore plus dans le passé que prévu. Nous suivons la vie de « Molly », qui travaille dans une boulangerie et qui n’est autre que True. Elle est draguée par un type qui ne semble pas trop à l’aise. On apprend assez vite que Molly est prête à accepter d’épouser Varnum… mais ce n’est pas ce type timide et charmant, c’est un autre client grossier qui l’amène auprès de sa mère malade et dont il souhaite que sa nouvelle femme s’occupe. OK ?

Je n’aurais peut-être pas dû lancer cet épisode ce soir, finalement, je ne suis pas du tout dans le mood pour dette histoire qui n’a rien à voir avec ce que j’attendais. En plus, encore une fois, la série est top, le casting génial, tout est magnifique à voir… mais l’histoire, ce n’est pas ça. Je me sens coincé dans ce type de série, en ce moment. Allez, Jérôme, c’est la moitié de l’épisode, il faut y croire, ça va devenir bien.

M’enfin, soyons honnêtes, j’ai eu envie de stopper et d’aller lire un résumé. J’ai aussi passé bien du temps à faire autre chose sur Twitter. Bref, là n’est pas la question, j’imagine ? Ce qu’il faut voir, c’est que Molly continue d’aller fréquemment à la boulangerie où elle travaillait alors que sa vie est de plus en plus misérable, avec des problèmes d’argent, une belle-mère de plus en plus malade et un mari qui meurt de la même maladie bien avant la mère. On comprend un peu mieux pourquoi elle souhaite se suicider dans le pilot, donc, elle a une vie misérable, digne du roman de Victor Hugo.

Pour s’en sortir, elle cuisine alors au type timide des gâteaux, mais lui est devenu papa. Une fois fait, elle hésite, puis se suicide. On sait toutefois qu’elle survit à sa chute dans la Tamise. C’est donc parti pour le chapitre 3, avec son arrivée dans l’hôpital psychiatrique. On y voit sa première vision, mais aussi sa rencontre avec Sarah. Ce qui est le plus étrange, toutefois, c’est qu’elle fait des références au futur en y arrivant.

Bizarre. Sarah la réveille pendant la nuit et c’est là que « Molly » finit par prendre conscience qu’elle n’est pas dans le bon corps. Il s’agit de Stripe, celle qui semblait diriger les opérations dans le chapitre 1. Attendez, on est en train de nous dire que True est depuis le début possédée par l’esprit d’une femme venue du futur ?

Quel bordel. Elle rencontre ensuite le médecin de la série et une petite vision lui permet de savoir qu’elle couchera avec lui – même si elle ne sait pas encore qu’elle a des visions. Elle en a la confirmation quelques minutes plus tard quand elle se fait attaquer comme dans sa première vision… puis que le médecin la soigne avec des pouvoirs aussi.

Nous y voilà donc : un Galanthi, un extra-terrestre ! – a donné des pouvoirs à tout plein de gens dans un Londres du passé pour sauver le futur. Et le médecin sait depuis le départ que True n’est pas elle-même alors ? Et pourquoi plus personne ne l’appelle Molly ? Et pourquoi on n’a pas commencé la série par cet épisode – en mieux écrit pour bien comprendre ce qu’il se passait ?

Tout ça nous explique bien en tout cas pourquoi True est si détonante dans le passé, pourquoi elle a tant d’informations et de capacités à se battre. Quelques mois plus tard, Sarah et Amalia sont contactés par un homme qui a entendu dire qu’elles étaient Touchées et qui est drôlement intéressé par ces pouvoirs qu’elles développent. Ah. Je ne sais pas trop quoi penser de tout ça, franchement. True fait tout ce qu’elle peut pour convaincre l’homme qu’elle n’est pas si intéressante que ça en tout cas.

Elle ment donc sur ses pouvoirs, puis sur les lumières dans le ciel, affirmant qu’elle n’a fait que mentir pour soutenir Sarah… qu’elle n’hésite pas à trahir. Pas de surprise ici, franchement, mais elle se comporte vraiment comme une connasse avec elle, il n’y a pas à dire. En tout cas, Amalia passe quelques mois dans l’hôpital psychiatrique, en profitant pour faire du sport, pour être amie avec les Touchées qu’elle croise et pour apprendre à se comporter et parler comme une vraie lady.

La métamorphose est impressionnante et lui permet finalement de sortir de l’hôpital… mais pas de la manière dont elle l’attendait. En effet, elle est convoquée à une audience où l’on doit évaluer sa capacité à sortir, mais on lui refuse finalement à cause d’armes cachés sous son lit. Bien sûr, elle pourra s’en sortir car tout cela a attiré l’attention de Miss Bidlow. Reste encore à savoir qui elle est exactement, elle.

Elle lui parle en tout cas de Penance, et Amalia s’en confie à Horatio, le médecin. Finalement, tout ça nous mène au chapitre suivant. Dans celui-ci, nous suivons enfin ce qui arrive à l’équipe d’Amalia pendant que Penance est occupée à tenter d’empêcher l’exécution avec le reste des Touchés.

L’équipe d’Amalia est mise à mal dans la caverne, et True elle-même tombe alors dans une crevasse plus profonde encore. Elle parvient grâce à cela à atteindre le Galanthi sur lequel Bidlow expérimentait on ne sait trop quoi depuis tout ce temps, et ce n’est que là qu’Amalia comprend qu’elle n’a absolument aucun plan. Enfin, Amalia. Stripe, du coup.

Elle a une véritable crise de foi, d’un coup, et elle tente de mieux comprendre le Galanthi, ses intentions, son plan… Ce n’est pas gagné, mais au moins, je me sens proche d’Amalia d’un coup. Et puis, pourquoi on ne l’a pas vue rencontrer Harriett ? Elle est le portrait craché de « Knitter » du futur, quand même.

Le Galanthi réagit soudainement, mais ça fait tomber Stripe d’une plateforme. Au passage, elle a une vision, mais on dirait un mélange du passé de Stripe et de Molly plus qu’une vision du futur. On termine sur une scène sympathique où l’on apprend que Penance en savait plus que nous depuis le début, car elle avait appris de True tout ce qu’il fallait savoir.

True se réveille finalement dans la caverne après avoir entendu le Galanthi lui parler et lui dire de tout oublier. Elle est attaquée par quelques hommes-zombies bossant pour Bidlow, et remonte comme elle peut à la surface, avec l’aide d’une Touchée. Augustus lui vient également en aide avec quelques corbeaux, puis tous rentrent à l’Orphelinat.

Ils y retrouvent Penance et son groupe – avec une Harriett mourrant. Et cette fois, True prend la décision de raconter le futur à absolument tout le monde – ce qui aurait fait une bonne scène d’introduction à l’épisode pour qu’on comprenne mieux dès le départ ce que l’on tentait de nous raconter. Dans les derniers instants de cet épisode, nous apprenons finalement le vrai nom de Stripe : elle s’appelle Zephyr.

Ben OK. Cool pour toi, Zephyr Alexis Navine.

EN BREF – Cette mi-saison s’achève donc sur un épisode inutilement complexe qui en révèle beaucoup et donne bien envie de voir la suite… en 2022, apparemment. Concrètement, je considère cette mi-saison comme une saison, parce qu’une attente d’un an entre des épisodes, ce n’est pas autre chose. Je ne sais pas vraiment où ira la série, mais on en a quand même une meilleure idée avec cet épisode qui révèle énormément de choses. Je serai au rendez-vous pour la suite, en espérant plus de linéarité et de simplicité dans la narration. La patte de Joss Whedon est évidente à bien des endroits, mais là, vraiment, cette narration inversée, c’était n’importe quoi.