Salut les sériephiles,
Je l’ai promis hier en story sur Instagram, je viens vers vous aujourd’hui pour vous présenter le petit dernier des éditions Diverti Store, qui ont encore eu la gentillesse de me faire parvenir leur magazine. Et celui-ci, il m’intéressait particulièrement parce qu’il a un nom qui m’intéresse vraiment beaucoup : Le Guide ultime des séries. Autant dire que ça paraissait fait pour moi !
Comme toujours, ce magazine de 196 pages (en comptant la couverture, OK) est hyper complet et propose de faire le tour rapide sur 182 séries. Nous avons aussi quelques dossiers thématiques plutôt intéressants qui nous montre l’évolution de la télévision depuis les années 90 jusqu’à aujourd’hui, avec des focus plus particuliers, notamment sur HBO ou sur les séries françaises.
Parce que oui, il y a aussi quelques séries françaises cultes dans la sélection de ce magazine.
Impossible d’être exhaustif sur un sujet pareil avec environ 400 séries par an désormais, alors il y a évidemment une sélection qui est faite. C’est peut-être là que ça manque de clarté, parce qu’on ne sait pas exactement quel est le choix qui est opéré pour expliquer certaines absences (au hasard, Unreal passe encore car peu connue, mais Scandal, ou plus simplement les spin-offs, parfois cités quand même dans l’article sur la série-mère, c’est surprenant).
Je pense que la rédaction a fait le choix de ses séries préférés, en y ajoutant des incontournables… Mais on sent quand même ce qu’ils aiment, soit par la longueur de l’article, soit parce qu’il y a de petites boulettes (Charmed ne se déroule pas à Los Angeles, quand même).
Bon, c’est aussi un problème personnel, j’en connais parfois un peu trop et je vais tiquer sur des détails. On y ajoute une déformation professionnelle, parce que j’ai repéré plusieurs fois des phrases sans verbe ou composée d’une simple proposition subordonnée, sans proposition principale… et ça m’a surpris, parce que j’étais habitué aux magazines précédents où c’était bien plus rare d’avoir ces problèmes. En même temps, ça me dérange en tant que prof de français, mais vu le nombre de fois où je me retrouve à corriger ces fautes dans les copies, ça ne doit pas gêner grand-monde.
En plus, ça n’empêche pas le magazine d’être la mine d’or que j’en attendais par ailleurs. Le sommaire est tout de même sacrément intéressant, avec une classification des séries dans l’ordre chronologique et une légende qui permet de reconnaître au premier coup d’œil le genre des séries évoquées grâce à des petits logos et une légende claire.

Chaque série est ensuite présentée en quelques mots, suffisamment pour nous donner les informations clés qui donnent envie de la regarder (ou non, d’ailleurs, car il y en a qui ne sont pas pour moi). Une photo, une présentation de l’histoire, du casting et/ou des conditions de production suffisent parfois ; une longue explication sur la réception de la série sont nécessaires pour d’autres (difficile de faire moins d’une page sur LOST ou Game of Thrones, par exemple). C’est très bien comme ça. Ah, et on a aussi le nombre de récompenses (ou nominations) de chaque série.
Comme souvent, il y a également une petite touche qui rend le magazine vraiment pratique et qui le valorise vraiment à mes yeux : on nous explique où trouver chaque série pour la regarder en 2021 (même si ça, c’est une prise de risque de leur part, parce que les contrats varient souvent) et surtout, on nous donne des exemples de séries du même genre qui pourraient nous plaire si on en a aimé une. C’est un petit détail à l’échelle du magazine, mais je trouve ça vraiment sympa pour naviguer d’une série à l’autre et pour se décider à en commencer une nouvelle, ou juste pour en découvrir.
Bref, c’est un magazine que je recommande vraiment aux néophytes, qui se retrouvent alors avec un univers de possibilités à découvrir. Pour les sériephiles les plus aguerris, il est un outil plutôt pratique qui compile une bonne somme de détails. Sans être forcément aussi indispensable que je l’espérais, il est utile et vraiment agréable à feuilleter, entre les souvenirs de certaines séries qui remontent et les découvertes à faire avec d’autres.
Vous pouvez acheter le magazine en librairie à 14€50 en France s’il vous intéresse… ou le commander en ligne, par ici.


Voilà un point qui traumatise toujours le frileux en moi : vous avez remarqué comme les acteurs ne sont jamais vraiment couverts sous la neige ? Et vas-y que je laisse mon manteau ouvert, et vas-y que je mets une écharpe mais qu’elle ne couvre ni ma gorge, ni mon décolleté… mais comment font-ils ? Un des exemples les plus marquants reste celui de
Bon, pour la défense de cette série, il était question d’adapter
Combien de couples de séries ont eu la chance de s’embrasser et de voir alors la neige se mettre à tomber ? La petite musique d’ambiance s’installe à chaque fois, les flocons tombent et les personnages passent un moment entre eux, moment forcément romantique. Cela peut être une demande en mariage qui se termine sous la neige, ou tout simplement un premier baiser qui provoque la neige, mais toujours, l’amour apporte de la neige. Pff. Si c’était si simple d’avoir de la neige, on en aurait eu plein dans nos vies, croyez-moi ! Et en plus, la neige, ce n’est pas forcément romantique non plus quand on est tout seul, hein. Et même en couple, je suis sûr que le côté « oh pardon je me suis cassé la gueule sur toi alors que je voulais te faire un câlin », ce n’est pas si romantique que ça. Bref, ce cliché est FAUX et puis c’est tout.
Que le dernier plan tourné pour la série soit un enterrement sous la neige est assez symbolique, mais ce n’est pas la seule série à associer la mort à la neige. Difficile de ne pas parler de Game of Thrones alors que je ne l’ai pas vue, ou de Smallville qui avait aussi proposé un enterrement sous la neige… En tout cas, la neige est synonyme d’un froid perçant et d’une absence de vie chez un certain nombre de plantes, alors pourquoi pas chez l’être humain ? Et c’est bien malgré moi que je dois dire que ce cliché est VRAI… Je ne suis pas sûr que mes plantes survivent à la vague de froid de cette tombée de la neige. Oui, j’ai du chauffage chez moi, mais la nuit je coupe… Et je n’aurais pas dû, je crois.
Mon exemple est un peu alambiqué, parce que la série se déroule en Norvège, évidemment qu’il neige et qu’ils ont tout le matériel nécessaire pour s’en sortir… Il n’empêche que c’est un réflexe qu’on voit dans certaines séries : dès les premiers flocons, tout le monde a à portée de main tout ce qu’il faut pour faire face, histoire de se lancer dans les batailles de boule de neige et les moments funs en luge. Je pensais que c’était quelque chose de faux… mais finalement, c’est bien VRAI. La preuve, quand je me suis promené tout à l’heure dans ma ville, j’ai croisé tout un tas de familles en train de faire de la luge. Je suis sûr que les parents attendaient ça depuis des plombes, ce n’est pas possible autrement.

Bon, sinon, certains d’entre vous ont pu l’apercevoir dans quelques épisodes de Genius et autres séries, sachant qu’il a commencé sa carrière d’ailleurs par Game of Thrones. J’imagine qu’il y est mort, comme tout le monde.





