Salut les sériephiles,
Les jours passent et se ressemblent, mais cette fois-ci, j’ai une bonne excuse : si je n’ai (presque) pas vu de série aujourd’hui, c’est parce que j’ai enfin pris le temps de retourner au cinéma, après au moins deux mois à en avoir vraiment envie. Oui, cela fait un peu plus longtemps que ça qu’ils étaient fermés, je suis bien au courant, mais le manque ne s’est pas fait sentir tout de suite – j’étais juste envieux de voir le reste du monde y retourner, alors même qu’il y a trois ans, je n’allais jamais au cinéma et ça ne m’aurait pas manqué du tout.

Pour l’occasion, j’ai décidé de tester pour la première fois un petit cinéma juste à côté de chez moi, et ça me donne un luxe que je n’avais jamais connu avant : j’ai toujours été à au moins trente minutes du cinéma le plus proche, moi (à part dans Paris même, bien sûr, mais ce n’est pas comme si j’y avais officiellement une adresse, même si on pourrait croire que si parfois), et découvrir la sensation d’avoir le cinéma quasiment chez soi… C’était extra. Surtout à la fin du film.
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Après, bien sûr, ce qui était surtout extra aujourd’hui, c’était de pouvoir m’y rendre enfin, d’avoir le plaisir de découvrir les pubs du cinéma et quelques frissons au moment des spots sur le retour au cinéma. En fait, les notes de musique du générique UGC m’ont fait quasiment le même effet que celles des studios Marvel après un an d’absence (c’était lors du premier épisode de WandaVision que je me suis rendu compte que ça me manquait !) : à deux doigts d’avoir des frissons avant même le début du film, c’est un comble !
J’ai choisi la séance de 13h pour éviter d’y être avec trop de monde… et ça a plus que fonctionné : j’étais simplement tout seul dans la salle. Sachant qu’en plus UGC me fait la fin de ce mois de mai gratuit avec la carte illimitée, je me suis senti super triste pour le cinéma et j’ai un peu culpabilisé (je me dis qu’ils auraient annulé la séance sans moi ? C’est franchement pas rentable là). M’enfin, je ne pouvais pas le savoir à l’avance et, au moins, ça a fait s’envoler toutes mes inquiétudes vis-à-vis du Covid, comme ça !

J’étais certes un peu déçu car finalement, pas de communion avec d’autres spectateurs ou autre de ce genre… mais en même temps, j’ai choisi d’aller voir Adieu les cons, alors pas sûr d’avoir besoin d’une communion avec d’autres spectateurs face à ce film. En plus, c’était plutôt à propos comme situation avec un titre pareil.
Seul dans ma salle de cinéma, j’ai donc pu découvrir ce film qui a fait beaucoup parler de lui. Il faut dire qu’il est sorti avant le reconfinement et qu’il a eu une meilleure journée de reprise post-confinement qu’avant. Ce n’est pas comme s’il n’y avait beaucoup d’autres choses à voir pour l’instant, cela dit. Bref, comme Tenet fut le film du déconfinement (après deux mois, cela dit !), Adieu les cons bénéficie d’une aura de reprise très sympathique… Bien que contrastée par moments lorsque l’on pense inévitablement au covid dans les scènes où il y a plein de monde et/ou les scènes où un personnage crache ses poumons dans des quintes de toux peu rassurantes.
Et le film en lui-même, qu’en ai-je pensé ? Je ne suis pas sûr de comprendre comment il a pu remporter sept César, dont celui du meilleur film. C’est un très bon film, la photographie y est effectivement très sympathiques et les acteurs bons… mais sept César ? Ce ne sera pas mon film de l’année, ni même un coup de cœur. J’ai passé un bon moment, je ne me suis pas ennuyé, mais disons que l’écriture des personnages n’était pas si exceptionnelle que ça.
Beaucoup d’entre eux sont réduits à quelques stéréotypes et les touches d’humour sont parfois lourdes à cause de cela. La fin « à la française », ma foi, est un brin frustrante, mais le divertissement est là malgré tout. J’ai toujours adoré Virginie Efira, même si je la trouve meilleure en comédie pure, et les seconds rôles sont bien trouvés, avec beaucoup de visages connus, m’enfin… Vous voyez comme j’ai un sentiment mitigé ?

Je trouve plein de qualités au film, mais je sais déjà qu’il ne m’a pas marqué et que je n’y penserai pas plus que ça d’ici demain. Finalement, le problème est qu’il s’agit d’un divertissement simple, plutôt réussi, mais qui n’atteint jamais les extrêmes, ni dans le rire, ni dans le drame. Je suis resté sur ma faim… Mais là encore, c’est peut-être à l’image du titre du film, tout simplement.
Allez, adieu les cons, j’ai des séries qui m’attendent !





une romance LGBT qui ne se termine pas (OK, je vais spoiler un peu) par un des deux qui se choppe le SIDA, c’est encore beaucoup trop rare. Et c’était très mignon. Si je faisais un classement, il serait probablement deuxième. Dispo sur Prime Vidéo (avec ST).
de la SF comme je l’aime, mais avec un twist nous demandant d’être détective et de s’accrocher pour bien comprendre la construction du film – et des personnages. Que demander de plus que ce film ? Si je devais faire un classement, il serait troisième cette année, je pense. Une incroyable surprise. Il a ses défauts, mais j’étais à fond dedans.
une ambiance très prenante, une horreur comme je ne m’y attendais pas et un film qui, tout en répondant à ce que j’en attendais à chaque fois, m’a surpris par sa qualité. Parfois, on a de bonnes surprises. 4e si je devais faire un classement des films vus cette année. Dispo sur Prime vidéo.
Mirage (Durante la Tormenta) – 2/11
Déjà, il faut bien souligner que les planètes s’alignent bien en ce qui me concerne : j’ai un écran relativement large depuis quelques années, parce que je voulais pouvoir regarder mes séries dessus en bonne qualité ; j’ai un abonnement à Disney + donc je n’ai pas eu à chercher bien longtemps pour avoir accès à Soul en bonne qualité, et j’ai un salon que je considère plutôt cool avec une guirlande LED derrière mon écran. Autrement dit, niveau ambiance, j’étais à fond pour ce dessin animé avec une lumière bleutée derrière l’écran, les volets fermés pendant la nuit, tout ça, tout ça.
Un autre truc que j’aime tout de même avec le cinéma, c’est l’assurance de voir le film d’une traite, sans être perturbé par des éléments extérieurs. Outre le téléphone (j’ai tendance de toute manière à le poser en mode silencieux et face caché quand je regarde un film, je n’ai pas envie d’être dérangé), je pense là aux livreurs, aux voisins et à tout un tas de choses qui nous forcent parfois à faire pause pendant les films qu’on regarde tout au long de l’année. En même temps, ça peut être pratique aussi de faire pause ou de revenir en arrière pour mieux comprendre quelques dialogues desquels on a décroché, non ?

